Memento mathématiques 1 ère S. T.Joffredo

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Memento mathématiques 1 ère S. T.Joffredo"

Transcription

1 Memeto mathématiques ère S

2 Vous trouverez ici quelques élémets du cours de mathématiques de première S, qu'il coviet de maîtriser pour aborder sas trop d'agoisse la classe de Termiale. Ce documet e préted pas à l'ehaustivité, et quelques erreurs peuvet subsister, malgré ue relecture attetive. Efi, ce documet récapitule des savoirs, mais les savoir-faire, les démostratios, les astuces de calcul, les eercices-types, bref tout ce qui fait le sel de la classe de première est ici occulté. Vous savez qu'il 'est plus suffisat de compiler des savoirs! Ceci peut quad même vous aider pour retrouver u résultat du cours (comme ue formule, ue défiitio, u théorème ) u peu oublié. N'oubliez pas que le bac se prépare sur deu as (première et Termiale)! Thierry Joffredo Pour votre culture mathématique : Bibliographie: Les ouvrages de Deis GUEDJ, d'accès aisé et très itéressats quat à l'histoire de cette disciplie (tous chez Seuil, collectio Poits): Les cheveu de Béréice (histoire de la première mesure du rayo terrestre par Eratosthèe) Le théorème du perroquet (véritable abrégé de as d'histoire des mathématiques) Le mètre du mode (histoire de la créatio du mètre et du système décimal) Deu ouvrages de culture géérale mathématique, à peie plus difficiles d'accès: La vie rêvée des maths de David BERLINSKI (histoire du calcul différetiel) chez Sait-Simo L'œil et le compas de MLODINOW (histoire complète de la géométrie, de Thalès à Eistei) chez le même éditeur. (à coseiller) U peu plus difficiles, mais toujours abordables, cocerat les mathématiques plus "actuelles": Le derier théorème de Fermat de Simo SINGH, chez Hachette Littératures, collectio Pluriel. Histoire des codes secrets du même auteur, Le Livre de Poche (cryptographie) Les mathématiques de Ia STEWART Gödel, Escher, Bach de Douglas HOFSTADTER chez IterEditios (mathématiques, art et musique) Sur le Web : Vous pouvez cosulter avec grad profit les sites suivats : Le site Bacamaths de Gilles Costatii à l adresse (cours, fiches d eercices, devoirs, aales de bac, méthodes ) Le site Xmaths à l adresse (même type de coteu ) Le site Bibmaths à l adresse (plus de coteu culturel et historique) Memeto mathématiques ère S

3 . GENERALITES SUR LES FONCTIONS O appelle foctio umérique f tout procédé qui, à u ombre, associe u uique ombre y appelé image de par f, et oté y = f(). O dit égalemet que est u atécédet de y par la foctio f. L'esemble, oté D f, des valeurs du ombre pour lesquelles eistet ue image y par la foctio f est appelé esemble de défiitio de la foctio f. La courbe représetative de la foctio f das u repère du pla est l'esemble des poits du pla de coordoées ( ; f() ) où D f. Aisi, "le poit M(;y) appartiet à la courbe représetative de f" est ue propositio équivalete à " D f et y = f()". O dit alors que "y = f()" est ue équatio de cette courbe das le repère du pla. Dire que la foctio f est strictemet croissate (respectivemet décroissate) sur u itervalle I D f sigifie que, pour tous réels u et v das I, tels que u < v, o a f(u) < f(v) (respectivemet f(u) > f(v) ). O dit qu'ue foctio strictemet croissate coserve l'ordre (alors qu'ue foctio strictemet décroissate, elle, iverse l'ordre). Soit I u itervalle iclus das D f ; O dira que f admet u miimum e I (respectivemet u maimum) si, pour tout réel das I, o a f() f( ) (resp. f() f( ) ). Ue foctio f sera dite miorée sur I D f si et seulemet si il eiste u ombre réel m tel que, pour tout I, o ait f ( ) m. Le ombre m est alors appelé u miorat de f sur I, et tout ombre iférieur à m sera u autre miorat de f sur I. Ue foctio f sera dite majorée sur I D f si et seulemet si il eiste u ombre M tel que, pour tout I, o ait f ( ) M.. Le ombre M est alors appelé u majorat de f sur I, et tout ombre supérieur à M sera u autre majorat de f sur I. Ue foctio à la fois majorée et miorée sur I est dite borée. Ue foctio f, défiie sur D f, sera dite paire (respectivemet impaire) si: D f est cetré sur zéro (i.e. pour tout D f, o a D f égalemet). Pour tout D f, f( ) = f() (respectivemet f( ) = f() ). La courbe représetative de la foctio f admet alors l'ae des ordoées comme ae de symétrie (respectivemet l'origie du repère comme cetre de symétrie) Soit T u ombre strictemet positif; ue foctio f défiie sur D f sera dite T-périodique (ou périodique de période T) si, pour tout réel D f o a f( + T) = f(). La courbe représetative de cette foctio sera alors ivariate par toute traslatio de vecteur T i avec. Défiitio : Soiet deu foctios u et v défiies respectivemet sur D u et D v, tels que les images par u soiet das D v. O défiit la foctio composée de v par u, otée u v, par : u v : u v () = u [ v() ] D v Théorème : ses de variatio d ue foctio composée. Soiet u et v deu foctios, v défiie sur I et u défiie sur J telles que v(i) J (les images par v sot das J). Soit w = u v la composée de v par u. Alors : Memeto mathématiques ère S

4 si u et v ot des ses de variatios idetiques, alors w est croissate sur I. si u et v ot des ses de variatios cotraires, alors w est décroissate sur I. Foctios associées: Théorème : u est ue foctio défiie sur u itervalle I, Γ est sa courbe représetative das u repère du pla, et λ est u ombre réel doé. La courbe de la foctio f : u ( + λ) s obtiet par traslatio de la courbe Γ de vecteur λ i. La courbe de la foctio f : u ()+ λ s obtiet par traslatio de la courbe Γ de vecteur λ j. La courbe Γ de la foctio f : u(λ) s obtiet à partir de la courbe Γ de la faço suivate : Pour ue même ordoée, o multiplie l abscisse du poit de Γ par /λ pour obteir l abscisse du poit correspodat de Γ. La courbe Γ de la foctio f : u() s obtiet à partir de la courbe Γ de la faço suivate : Sur les itervalles où u() est positif, Γ et Γ sot cofodues. Sur les itervalles où u() est égatif, Γ et Γ sot symétriques par rapport à l ae des abscisses. Elémets de symétrie d'ue courbe: La droite d'équatio ( = a) est ae de symétrie pour la courbe représetative de la foctio f si et seulemet si h, a + h et a h sot das D f et f(a h) = f(a + h) Le poit de coordoées (a ; b) est cetre de symétrie pour la courbe représetative de la foctio f si et seulemet si h, a + h et a h sot das D f et f(a h) + f(a + h) = b. POLYNOMES DU SECOND DEGRE Défiitio-Théorème: Ue foctio P défiie sur est appelée foctio polyôme lorsqu'il eiste u etier aturel et des ombres réels a, a,, a, a tels que, pour tout I, R, o ait: P() = a + a + + a + a Toute foctio polyôme s'écrit de maière uique sous cette forme (appelée forme réduite du polyôme); le ombre s'appelle degré du polyôme, les réels a, a,, a, a sot ses coefficiets (le coefficiet a est appelé coefficiet domiat de P). Le terme (ou moôme) a i i (pour i ) est appelé terme de degré i du polyôme Propriété: O doe deu polyômes o uls P et Q défiis pour par: P() = a + a + + a + a et Q() = b p p + b p p + + b + b Ces polyômes sot dits égau si et seulemet si, pour tout réel, o a P() = Q(). Cela équivaut à dire qu'ils ot le même degré: = p, et que les coefficiets des termes de mêmes degré sot égau: a = b, a = b,, a = b. Soit P u polyôme. O appelle racie du polyôme P tout ombre réel α tel que P(α) =. Théorème (admis): Factorisatio d'u polyôme Soit P u polyôme de degré,. Si α est ue racie du polyôme P, alors o peut factoriser l'epressio de P() par ( α). Il eiste doc u polyôme Q de degré tel que, pour tout réel, P() = ( α) Q(). Résultats cocerat les polyômes du secod degré: Memeto mathématiques ère S

5 b P() = a² + b + c est u triôme du secod degré (a ), et = b² 4ac est so discrimiat. Sa forme caoique est P( ) = a + a 4a b La courbe représetative de P das u repère est ue parabole, image de la parabole d'équatio (y = a²) par la traslatio de vecteur i j a 4a Si > Si = Si < Si a > Si a < Si a > Si a < Si a > Si a < ALLURE DE LA COURBE J oo I J oo I J oo I J oo I J oo I J oo I b a 4 a SOMMET Le sommet S de la parabole a pour coordoées ( ; ) VARIATIONS DE P Si a > alors P est décroissate sur ] ; b ], croissate sur [ b ; [ a +. Si a < alors P est croissate sur ] ; b ] a, décroissate sur [ b ; + [ a a RACINES deu racies: b = a b + = a b ue racie: α = pas de racie a FACTORISATION P() = a( )( ) P() = a( α)² Pas de factorisatio + α + + TABLEAUX DE SIGNES Sige de P() sige de a opposé du sige de a sige de a Sige de P() sige de a sige de a Sige de P() sige de a Memeto mathématiques ère S

6 3. NOMBRE DERIVE Si a et b sot deu réels de l'itervalle I avec a<b, le tau de variatio t de f etre a et b (ecore f ( b) f ( a) appelé accroissemet moye) est doé par t = b a Iterprétatio graphique: Si A( a; f ( a )) est le poit de d'abscisse a, et B( b; f ( b )) est le poit de d'abscisse b, alors le tau de variatio t est le coefficiet directeur de la corde ( AB ) : Soit h u réel tel que a + h soit das I. f ( a + h) f ( a) f ( a + h) f ( a) Le tau de variatio de f etre a et a + h est doé par t( h) = = ( a + h) a h Si, quad h ted vers, cet accroissemet admet pour limite u réel l, alors o dit que la foctio f est dérivable e a. df Cette limite est appelée ombre dérivé de f e a, et est otée f '(a) (ou parfois ( a) ) d f ( a + h) f ( a) O a f '( a) = lim t( h) = lim h h h Théorème: tagete f '( a ) est le coefficiet directeur de la droite tagete à la courbe au poit A de coordoées ( a; f ( a )). L'équatio réduite de cette tagete est doée par y = f '( a)( a) + f ( a) Théorème: approimatio affie d'ue foctio Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I, et soit a I tel que f soit dérivable e a. Alors pour tout réel h tel que a + h I, o a: f ( a + h) = f ( a) + hf '( a) + hε ( h) où ε est ue foctio qui ted vers lorsque h ted vers 4. FONCTION DERIVEE Soit f ue foctio dot l'esemble de défiitio sera désigé par das f D f. Soit I u itervalle iclus D, sur lequel f est dérivable (c'est-à-dire que f admet u ombre dérivé e tout a I ). Alors o peut défiir ue foctio qui, à tout de I associe le ombre dérivé de f e, oté f '( ). Cette foctio est appelée foctio dérivée de f sur I, et est otée f '. Memeto mathématiques ère S

7 Dérivées des foctios usuelles: Si f ( ) = alors f est dérivable sur et f '( ) = k (costate réelle) ²,, ² + Dérivée et opératios: u et v sot deu foctios défiies et dérivables sur u itervalle I, k est u réel quelcoque. * + Si f ( ) = alors f est dérivable sur et f '( ) = u( ) + v( ) I u '( ) + v '( ) ku( ) I ku '( ) u( ) v( ) I u '( ) v( ) + u( ) v '( ) v( ) u( ) v( ) I, mois les réels tels que v( ) = I, mois les réels tels que v( ) = v '( ) v( )² u '( ) v( ) u( ) v '( ) v( )² u( a + b) I au '( a + b) Par eemple: ( a + b) a( a + ) b Par eemple: a + b ] b ; + [ a a a + b cos si si cos π ta \ + kπ, k + ta ² = cos ² Memeto mathématiques ère S

8 Théorème: Soit f ue foctio défiie et dérivable sur I Si f est croissate sur I alors la foctio dérivée f ' est positive sur I. Si f est décroissate sur I alors la foctio dérivée f ' est égative sur I. Théorème: Soit f ue foctio défiie et dérivable sur u itervalle I ouvert. Si la foctio dérivée f ' est strictemet positive sur I, alors f est strictemet croissate sur I. Si la foctio dérivée f ' est strictemet égative sur I, alors f est strictemet décroissate sur I. Si la foctio dérivée f ' est ulle sur I, alors f est costate sur I. Soit f ue foctio défiie sur u itervalle ouvert I, et soit c I. O dira que f admet u maimum local M e c si, pour tout réel d'u certai itervalle ouvert J iclus das I, o a f ( ) f ( c) = M O dira que f admet u miimum local m e c si, pour tout réel d'u certai itervalle ouvert J iclus das I, o a f ( ) f ( c) = m Théorème: Soit f ue foctio défiie et dérivable sur u itervalle ouvert I. Si f présete u etremum local e c I, alors f '( c ) = Théorème réciproque: Soit f ue foctio défiie et dérivable sur u itervalle ouvert I. Soit c I. Si f '( c ) = et si f ' chage de sige e c alors f admet u etremum local e c. 5. COMPORTEMENTS ASYMPTOTIQUES DE FONCTIONS a) Limites e + et Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I du type [ α ; + [ où α. O se fie u ombre réel A aussi grad que l'o veut. Supposos qu'il est alors possible de trouver u réel a tel que f ( ) > A pour tout > a (au fial, cela peut se traduire par " f ( ) est aussi grad que l'o veut dès lors que est assez grad"). Das ce cas o dira que f ( ) ted vers + lorsque ted vers + (ou ecore que f admet + comme limite e + ), et o otera lim f ( ) = + O défiit de maière tout à fait aalogue: lim f ( ) = lim f ( ) = + lim f ( ) = A reteir: limites des foctios de référece: Limites e + : lim = + lim ² = + lim = + lim Limites e : lim = lim ² = + lim = + si est pair lim = si est impair = + Memeto mathématiques ère S

9 Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I du type [ α ; + [ où α. O se fie u ombre réel positif ε aussi petit que l'o veut. Supposos qu'il eiste u réel L tel qu'il soit possible de trouver u réel a tel que f ( ) L < ε pour tout > a (au fial, cela peut se traduire par " f ( ) est aussi proche de L que l'o veut dès lors que est assez grad": les valeurs de la foctio f vieet s'accumuler autour de L). Das ce cas o dira que f ( ) ted vers L lorsque ted vers + (ou ecore que f admet L comme limite e + ), et o otera lim f ( ) = L O défiit de maière tout à fait aalogue lim f ( ) = L A reteir: limites des foctios de référece: Limites e + : lim = lim ² = lim = lim = Limites e : lim = lim ² = lim = 3 asymptote horizotale Lorsque lim f ( ) = L (ou lim f ( ) = L ) o dit que la droite d'équatio ( y = L) est asymptote à la courbe représetative de f e + (resp. e ). asymptote oblique Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I du type [ α ; + [ où α. Supposos que f admette ue limite ifiie e + (i.e. lim f ( ) = + ou lim f ( ) = ). O dira que la droite d'équatio ( y = a + b), avec a, est asymptote oblique à la courbe représetative de f e + lorsque lim [ f ( ) ( a + b)] =. b) Limites e u réel a Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I du type ] ; a[ ou ] b; a[. Si les valeurs de f ( ) devieet aussi grades que l'o veut dès lors que est assez proche de a (tout e restat das l'itervalle I ), alors o dira que f ( ) ted vers + lorsque ted vers a par valeurs iférieures (ou ecore que f admet + comme limite à gauche e a ), et o otera lim f ( ) = + ou lim f ( ) = + a < a Soit f ue foctio défiie sur u itervalle I du type ] a; + [ ou ] a; b[. Si les valeurs de f ( ) devieet aussi grades que l'o veut dès lors que est assez proche de a (tout e restat das l'itervalle I ), alors o dira que f ( ) ted vers + lorsque ted vers a par valeurs supérieures (ou ecore que f admet + comme limite à droite e a ), et o otera lim f ( ) = + ou lim f ( ) = + a + > a a O défiit de maière totalemet aalogue lim f ( ) = ou lim f ( ) = a asymptote verticale Lorsque lim f ( ) = ± (ou lim f ( ) = ± ) o dit que la droite d'équatio ( = a) est asymptote à a a > a la courbe représetative de f. < a a + a Memeto mathématiques ère S

10 A reteir: limites des foctios de référece: Limites e + : lim > = + lim ² > = + Limites e : lim = < lim ² = + < lim = + > < < lim = + > lim = + si est pair lim = si est impair c) Opératios sur les limites: Produit d'ue foctio par u réel o ul lim f L + lim ( kf ) avec k > kl + lim ( kf ) avec k < kl + Somme de deu foctios lim f L L L + lim f lim g L' ( g ) + L+L' + +??? Produit de deu foctios lim f L L < L < L > L > lim g L' ou ( g ) lim f L L ' + +??? Quotiet de deu foctios Si lim g est o ulle: lim f L L < L < L > L > + ou lim g L ' ou lim ( f g ) Si lim g est ulle: L L ' + +??? lim f L < L < L > L > lim g + + lim ( f g ) + +??? Pour lever les idétermiatios : Théorème: La limite d'u polyôme e ± est la limite de so terme de plus haut degré. La limite d'ue foctio ratioelle e ± est la limite du quotiet des termes de plus haut degré du umérateur et du déomiateur. Memeto mathématiques ère S

11 6. SUITES NUMERIQUES Ue suite u est ue foctio u : u( ) = u dot l'esemble de défiitio est (ou ue partie de ): à chaque etier aturel o associe u ombre réel otéu, appelé terme de rag (ou d'idice ) de la suite u ( u) = Modes de géératio d'ue suite: soit par ue défiitio eplicite du terme de rag, du type u = f ( ) où f est ue foctio défiie sur u itervalle du type [ a ; + [ où a est u réel. soit par ue relatio dite de récurrece du typeu = + f ( u), avec u foctio défiie sur u itervalle I telle que f ( I) I = a, où f est ue Dire qu'ue suite u = ( u) est: strictemet croissate à partir du rag p sigifie que, p, o a u + u strictemet décroissate à partir du rag p sigifie que, p, o a u + u statioaire à partir du rag p sigifie que, p, o a u = + u E particulier: Soit ( ) ue suite défiie par u = f ( ), avec f défiie sur [; + [ ; u Si f est strictemet croissate, alors ( u ) Si f est strictemet décroissate, alors ( u ) Si jamais tous les termes de la suite ( u ) le quotiet u+ u à est strictemet croissate est strictemet décroissate sot strictemet positifs, o peut égalemet comparer Ue suite ( ) u u Ue suite ( ) Ue suite ( u ) est dite miorée s'il eiste u réel m tel que, o ait u est dite majorée s'il eiste u réel M tel que, o ait u est dite borée si elle est à la fois miorée et majorée. m M Suites arithmétiques: Dire que ( u ) est ue suite arithmétique sigifie qu'il eiste u réel r, appelé raiso de cette suite, telle que, pour tout etier aturel, o ait: u = u + + r Pour recoaître ue suite arithmétique: Ue suite ( u ) est ue suite arithmétique si et seulemet si,, u+ u est u réel fie. Si ( u) est ue suite arithmétique de er terme u et de raiso r, alors,, o a u = u + r et pour tous, p, o a u = u p + ( p) r ( + ) La somme des premiers etiers aturels o uls est doée par : = La somme S de N termes cosécutifs d'ue suite arithmétique, de premier terme a et de derier a + b terme b est doée par : S = N Memeto mathématiques ère S

12 Suites géométriques: Dire que ( u ) est ue suite géométrique sigifie qu'il eiste u réel q, appelé raiso de cette suite, telle que, pour tout etier aturel, o ait: u = + qu Pour recoaître ue suite géométrique: Ue suite ( u ) est ue suite géométrique si et seulemet si elle est à termes o uls et si,, u+ u est u réel fie. Si ( u) est ue suite géométrique de er terme u et de raiso r, p alors,, o a u = uq et pour tous, p, o a u = u pq La somme des premiers termes d'ue suite géométrique de raiso q et de premier terme est + q doée par : + q + q q = q La somme S de N termes cosécutifs d'ue suite géométrique de premier terme a, de derier terme b N q et de raiso q est doée par : S = a q limite ifiie O se fie u ombre réel A positif aussi grad que l'o veut. Supposos qu'il est alors possible de trouver u etier aturel N tel que u > A pour tout N (au fial, cela peut se traduire par " u est aussi grad que l'o veut dès lors que est assez grad"). Das ce cas o dira que la suite ( u ) a pour limite +, et o otera lim u = + O défiit de maière aalogue lim u + = A reteir: limites ifiies de suites de référece: 3 4 Les suites de termes géérau,,,, ot pour limite +. limite fiie O se fie u ombre réel positif ε aussi petit que l'o veut. Supposos qu'il eiste u réel L tel qu'il soit possible de trouver u etier aturel N tel que u L < ε pour tout N (autremet dit + tel que L ε < u < L + ε pour tout N ). Cela peut se traduire - au choi - par: u est aussi proche de L que l'o veut dès lors que est assez grad; Les valeurs des termes la suite ( u ) vieet s'accumuler autour de L; Tout itervalle ouvert cetré sur L cotiet tous les termes de la suite ( u ) à partir d'u certai rag. Das ce cas o dira que la suite ( u ) est covergete, et qu'elle ted vers L (ou ecore qu'elle admet L comme limite), o otera lim u = L. + A reteir: limites fiies de suites de référece: Les suites de termes géérau,,,, 3 4 ot pour limite. Propriété Soit ( u ) ue suite dot o coaît ue défiitio eplicite u = f ( ), où f est ue foctio défiie sur u itervalle du type [ a ; + [. Si f admet ue limite fiie ou ifiie e +, alors la suite ( u ) admet la même limite. Memeto mathématiques ère S

13 Théorème des gedarmes: Soiet ( u ), ( v ), ( w ) trois suites telles que, à partir d'u certai rag p, o ait: u v w. Si ( u ) et ( w ) sot toutes les deu covergetes, de limite commue L, alors la suite ( v ) est elle aussi covergete, de limite L. Opératios sur les limites Les résultats éocés à propos de la limite e + d'ue somme, d'u produit ou d'u quotiet de foctios restet vrais pour les suites: Limites des suites arithmétiques et géométriques: De maière évidete, toute suite arithmétique est divergete: vers + si sa raiso r est strictemet positive vers si sa raiso r est strictemet égative. De maière évidete: Si q alors la suite ( u ) est divergete (et 'admet pas de limite). Si < q < alors lim q = et doc ( ) + u Si q = alors la suite ( ) Si q > alors lim q (si u < ) + u coverge vers : lim u = + est costate, et doc ( u) coverge vers u : lim u = u + = + et doc ( u) diverge: lim u = + (si u > ) ou lim u = GEOMETRIE DANS L'ESPACE Si deu droites et sot situées das u même pla, elles sot dites coplaaires Défiitios: parallélisme Deu droites sot dites strictemet parallèles etre elles lorsqu'elles sot coplaaires et sas poit commu Deu plas sot dits strictemet parallèles etre eu lorsqu'ils 'ot aucu poit commu. Ue droite et u pla sot dits strictemet parallèles lorsqu'ils 'ot aucu poit commu. Défiitios: orthogoalité Deu droites d et d' (o écessairemet coplaaires) sot dites orthogoales etre elles sigifie que les parallèles à d et d' meées par u poit O quelcoque de l'espace sot perpediculaires das le pla qu'elles formet. Soit d ue droite sécate à u pla (P). O dira que la droite d est orthogoale au pla (P) si d est perpediculaire à toutes les droites de (P). Positios relatives de deu droites Deu droites coplaaires peuvet être soit sécates ( u seul poit commu ), soit strictemet parallèles ( aucu poit commu ) soit cofodues ( tous leurs poits e commu ). Positios relatives de deu plas. Deu plas peuvet être Memeto mathématiques ère S

14 soit strictemet parallèles ( s'ils 'ot aucu poit e commu ), soit sécats ( selo ue droite ), soit cofodus ( s'ils ot tous leurs poits e commu ). Positios relatives d'ue droite et d'u pla. Ue droite d et u pla (P) peuvet être soit: strictemet parallèles ( sas aucu poit commu ), soit sécats ( u seul poit commu ). La droite d peut égalemet être icluse das le pla (P). Théorème du toit: Soiet deu plas (P) et (P') sécats selo ue droite. Si l'o suppose que (P) cotiet ue droite d, que (P') cotiet ue droite d', telles que ces deu droites d et d' soiet parallèles, alors o peut dire que est parallèle à d et d'. Théorème des plas parallèles: Si deu plas sot parallèles, alors tout pla qui coupe l'u coupe l'autre, et les deu droites d'itersectio obteues sot parallèles. Propriété: parallélisme d'ue droite et d'u pla Soit u pla (P) coteat ue droite d. Toute droite d' parallèle à d est parallèle au pla (P) tout etier. Propriété: parallélisme de deu droites Soiet d et d' deu droites parallèles das l'espace. Alors: tout pla parallèle à d est parallèle à d'. toute droite parallèle à d est parallèle à d'; Propriété: parallélisme de deu plas Soiet (P) et (P') deu plas parallèles das l'espace. Alors: toute droite parallèle à (P) est parallèle à (P'). tout pla parallèle à (P) est parallèle à (P'). Théorème de la porte: Pour qu'ue droite d et u pla (P) soiet orthogoau, il suffit que d soit orthogoale à deu droites sécates du pla (P). d est alors orthogoale à toutes les droites coteues das (P). Propriétés: orthogoalité d'ue droite et d'u pla Deu plas orthogoau à ue même droite sot parallèles. Deu droites orthogoales à u même pla sot parallèles etre elles. Si deu plas sot parallèles, alors toute droite orthogoale à l'u est orthogoale à l'autre. Si deu droites sot parallèles, alors tout pla orthogoal à l'ue est orthogoal à l'autre Soiet A et B deu poits disticts de l'espace; l'esemble des poits M tels que MA = MB (poits équidistats de A et B) forme u pla, orthogoal à la droite (AB) passat par le milieu de [AB]. Ce pla est appelé pla médiateur du segmet [AB]. Memeto mathématiques ère S

15 8. VECTEURS DE L'ESPACE Etesio de la otio de vecteur à l'espace. La otio de vecteur du pla s'éted aturellemet à l'espace: aisi, leur défiitio leur caractérisatio par directio, ses et orme L'égalité de deu vecteurs l'additio de deu vecteurs ( + relatio de Chasles ) la multiplicatio d'u vecteur par u ombre réel sot des otios qui restet ichagées, que l'o se place das le pla ou das l'espace. vecteurs coliéaires O dit que deu vecteurs u et v o uls sot coliéaires lorsque u et v ot même directio, c'est à dire quad il eiste u réel k o ul tel que v = ku. vecteurs coplaaires Trois vecteurs u, v et w sot dits coplaaires lorsque, ayat choisi u poit O quelcoque, et défii les poits A, B et C par u = OA, v = OB et w = OC, o trouve que les poits O, A, B et C sot coplaaires (situés das u même pla). Théorème: caractérisatio de la coplaarité u, v et w sot trois vecteurs tels que u et v e sot pas coliéaires. Alors dire que les vecteurs u, v et w sot coplaaires équivaut à dire qu'il eiste deu réels α et β tels que w = αu + β v. U repère de l'espace est la doée d'u poit O appelé origie du repère, et de trois vecteurs o coplaaires i, j et k format ce que l'o appelle ue base.,k Soiet I, J et K les trois poits de l'espace tels que i = OI, j = OJ et k = OK ( O; i, j, k) est dit repère orthogoal de l'espace si les droites (OI), (OJ) et (OK) sot perpediculaires deu à deu. Si de plus OI = OJ = OK = le repère est dit orthoormal O Théorème-défiitio: Das u repère ( O; i, j, k) de l'espace, à tout poit M o peut associer u ( et u seul ) triplet de ombres ( ; y; z ) tel queom = i + y j + zk. O ote M ( ; y; z) où est l'abscisse, y est l'ordoée et z la cote du poit M. Le triplet ( ; y ; z ) est appelé triplet de coordoées cartésiees de M das le repère ( O; i, j, k) Soit u u vecteur. Das u repère ( O; i, j, k) de l'espace, otos M le poit tel que OM = u. M a pour coordoées ( ; y; z ) das ce repère, d'où. u = OM = i + y j + zk O dit que le vecteur u a pour coordoées ( ; y; z) das ce repère. O ote u y. z,i,j Propriétés: Memeto mathématiques ère S

16 ' Dire que u y et v y ' sot égau reviet à dire que = ', y = y ' et z = z ' z z ' ' k + ' u y et v y ' sot deu vecteurs. Alors pour tout k, o a ku ky et u + v y + y ' z z ' kz z + z ' ' Si M ( ; y; z ) et M '( '; y '; z ') sot deu poits de l'espace, alors MM ' y ' y z ' z Si M ( ; y; z ) et M '( '; y '; z ') sot deu poits de l'espace, alors le milieu I de [ MM '] a pour coordoées + ' y + y ' z + z ' I ; ; Théorème: Das u repère orthoormal, si o a M ( ; y; z ) et M '( '; y '; z '), alors MM '² = ( ' )² + ( y ' y)² + ( z ' z)². Si le pla ou l'espace est mui d'u repère, alors ue équatio cartésiee d'ue figure F est ue relatio vérifiée par les coordoées de tous les poits de F, et seulemet par les coordoées des poits de F. Théorème: Tout pla parallèle au pla ( Oy) admet ue équatio cartésiee du type ( z = a), où a Tout pla parallèle au pla ( yoz ) admet ue équatio cartésiee du type ( = b) où b Tout pla parallèle au pla ( Oz ) admet ue équatio cartésiee du type ( y = c), où c Défiitio-théorème: La sphère S de cetre O (origie du repère) et de rayo R > est l'esemble des poits M de l'espace vérifiat OM = R. Ue équatio cartésiee de cette sphère est ² + y² + z² = R² Théorème: Ue équatio cartésiee du cylidre de rayo R> ayat ( O) pour ae de révolutio est: y² + z² = R² Ue équatio cartésiee du cylidre de rayo R> ayat ( Oy) pour ae de révolutio est: ² + z² = R² Ue équatio cartésiee du cylidre de rayo R> ayat ( Oz) pour ae de révolutio est: ² + y² = R² Théorème: Ue équatio cartésiee du côe de sommet O ayat ( O) pour ae de révolutio est: y² + z² a² = où a est u réel strictemet positif Ue équatio cartésiee du côe de sommet O ayat ( Oy) pour ae de révolutio est: ² + z² ay² = où a est u réel strictemet positif Ue équatio cartésiee du côee de sommet O ayat ( Oz) pour ae de révolutio est: ² + y² az² = où a est u réel strictemet positif Memeto mathématiques ère S

17 9. BARYCENTRES Par la suite E désigera idifféremmet le pla ou l'espace Si A est u poit de E, et si α est u réel, alors le couple (A;α) est appelé poit podéré de poids α, ou ecore poit affecté du coefficiet α. Théorème : barycetre de deu poits Si (A;α) et (B;β) sot deu poits podérés tels que α + β, alors il eiste u uique poit G vérifiat la relatio vectorielle α,ga + β,gb =,, appelé barycetre du système de poits podérés {(A;α);(B;β)} β Formule de placemet: das ce cas o a AG = AB α + β Si α = β, alors le poit G est appelé isobarycetre des poits A et B. G est ici le milieu du segmet [AB]. Propriété d'homogééité: Soit k *. Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β)}, alors G est le barycetre de {(A;kα);(B;kβ)}. Propriété de réductio d'ue epressio vectorielle: Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β)}, alors, pour tout poit M de E, o a α MA + β MB = ( α + β ) MG Théorème: barycetre de trois poits Si (A;α),(B;β) et (C;γ) sot trois poits podérés tels que α + β + γ, alors il eiste u uique poit G vérifiat la relatio vectorielle αga + βgb + γ GC =, appelé barycetre du système de poits podérés {(A;α);(B;β);(C;γ)} Formule de placemet: o a alors AG β γ = AB + AC α + β + γ α + β + γ lorsque α = β = γ, G est appelé isobarycetre des poits A, B et C. G est ici le cetre de gravité du triagle ABC. Propriété d'homogééité: Soit k *. Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β);(C;γ)}, alors G est le barycetre de {(A;kα);(B;kβ);(C;kγ)}. Propriété: réductio d'ue epressio vectorielle: Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β);(C;γ)}, alors, pour tout poit M de E, o a α MA + β MB + γ MC = ( α + β + γ ) MG Propriété d'associativité du barycetre Soit G le barycetre de {(A;α);(B;β);(C;γ)}. Supposos que α + β, et que l'o appelle H le barycetre de {(A;α);(B;β)}. Alors G est le barycetre de {(H;α+β);(C;γ)} O gééralise de faço aturelle les résultats établis pour les barycetres de deu ou trois poits: Memeto mathématiques ère S

18 Théorème: coordoées du barycetre Das u repère ( O; i, j) du pla (resp. ( O; i, j, k) de l'espace, si G est le barycetre de {(A ;α );(A ;α ); ;(A N ;α N )} où les poits A i, i N, ot pour coordoées ( i ;y i ) (resp. ( i ;y i ;z i )), alors G a pour coordoées: i= N i= N αi i αi yi i= i= G = y i= N G = i= N zg = αi α i i= i= Pour N = α A + β B α y Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β)} alors G = yg = α + β α Pour N = 3 α A + β B + γ C Si G est le barycetre de {(A;α);(B;β);(C;γ)} alors G = α + β + γ z G α z + β z + γ z = α + β + γ A B C i= N α z α i i i i= i= N i= + β y + β α z + β z α + β A B A B,, zg = α y + β y + γ y α + β + γ A B C, yg =,. ANGLES ORIENTES Orieter u cercle, c'est choisir u ses de parcours sur ce cercle appelé ses positif ( ou direct).l'autre ses est appelé ses égatif ( ou idirect, ou rétrograde). Orieter le pla, c'est orieter tous les cercles du pla das le même ses. L'usage est de choisir pour ses direct le ses cotraire des aiguilles d'ue motre ( appelé aussi ses trigoométrique ) Soiet u et v deu vecteurs o uls du pla orieté, O u poit quelcoque et le cercle trigoométrique de cetre O ( qui est u cercle orieté de rayo ). Soiet A ' et B ' les poits défiis par OA' = u et OB ' = v. Les demi-droites [OA') et [OB') coupet le cercle trigoométrique respectivemet e A et e B. Les vecteurs OA = u et OB = v sot uitaires ( c'est-à-dire de orme égale à ), u v respectivemet coliéaires à u et v et de même ses qu eu. Au couple ( OA; OB) o associe ue famille de ombres de la forme α + kπ, k ( où α est la logueur de l'arc AB parcouru de A vers B das le ses direct ). Chacu de ces ombres est ue mesure e radias l'agle orieté de vecteurs ( u; v). Si α est ue mesure de l'agle ( u; v), alors toute autre mesure de ( u; v) est de la forme α kπ, O écrira ( u; v) = α (π) + k. Ue seule des mesures de l agle orieté de vecteurs ( u; v) appartiet à l'itervalle ] -π ; π ]. O l'appelle mesure pricipale de l agle orieté de vecteurs ( u; v) Memeto mathématiques ère S

19 Agles et coliéarité, agles et orthogoalité Soiet u et v deu vecteurs o uls du pla orieté. Dire que u et v sot coliéaires reviet à dire que la mesure pricipale de ( u; v) est égale à ( π ). ( si u et v sot de même ses ) ou alors que la mesure pricipale de ( u; v) est égale à π ( π ) ( siu et v sot de ses opposés ) Dire que u et v sot orthogoau reviet à dire que la mesure pricipale de ( u; v) est égale à π π ( π ) ou à ( π ). Relatio de Chasles: Pour tous vecteurs u, v, w o uls o a ( u; v) + ( v; w) = ( u; w) (π) Propriétés: ( v; u) = ( u; v) ( π ) ( u; v) = π + ( u; v) ( π ) ( u; v) = π + ( u; v) ( π ) ( u; v) = ( u; v) ( π ) rotatio Soiet O u poit du pla, et α u réel. La rotatio de cetre O et d'agle α est l'applicatio du pla das lui-même qui, à tout poit M distict de O, associe le poit M ' défii par: OM ' = OM ( OM ; OM ') = α( π ) est le cercle trigoométrique. TRIGONOMETRIE; REPERAGE POLAIRE A tout réel t correspod u uique poit M de tel que ( i; OM ) = t (π). Le cosius du ombre réel t, oté cos t, est l'abscisse de M das ( O; i; j) Le sius du ombre réel t, oté si t, est l'ordoée de M das ( O; i; j). Efi La tagete du ombre réel t, pour t π + kπ, k, otée ta t, est le quotiet de si t par cos t. De plus, si N est le poit d'itersectio de (OM) avec l'ae ( A; j), ta t est l'ordoée du poit N das ( O; i; j) Si t désige ue mesure e radias d'u agle orieté de vecteurs ( u; v), alors toute autre mesure s'écrit t + kπ, k. Toute cette famille de ombres est associée au poit M, et, pour tout k : cos(t + kπ) = cos t et.si(t + kπ) = si t Aisi o défiit le cosius (resp. le sius) de l'agle orieté de vecteurs ( u; v), oté cos ( u; v) (resp. si ( u; v) ), comme le cosius (resp. le sius) de l'ue quelcoque de ses mesures e radias.. Memeto mathématiques ère S

20 Valeurs remarquables: t π/6 π/4 π/3 π/ π cos t 3 si t 3 Propriétés: t, cos ² t + si ² t = Agles associés: t cos( t) = cost si( t) = si t cos( π t) = cost si( π t) = si t cos( π + t) = cost si( π + t) = si t π cos si t = t π si cos t = t π π cos + t= si t si + t= cost Formules d'additio a, b cos( a + b) = cos a cosb si asi b si( a + b) = si a cosb + si bcos a a, b cos( a b) = cos a cosb + si asi b si( a b) = si a cosb si bcos a Formules de duplicatio a cos( a) = cos ² a si ² a = cos ² a = si ² a si( a) = si a cos a Défiitio : repérage polaire Pour tout poit M du pla, distict de l'origie O, u couple de coordoées polaires de M est u couple ( ρ; θ ), avec ρ > et θ, tel que ρ = OM et θ = ( i; OM )( π ). O otera M[ ρ; θ ]. Propriété : Passage des coordoées polaires au coordoées cartésiees, et vice-versa: Si M ( distict de l'origie O )a pour coordoées polaires [ ρ; θ ], alors les coordoées = ρ cosθ cartésiees de M sot doées par y = ρ siθ Si M ( distict de l'origie O )a pour coordoées cartésiees (;y), alors u couple de ρ = ² + y² coordoées polaires de M est[ ρ; θ ], avec cosθ = ² + y² siθ = y ² + y² Memeto mathématiques ère S

21 . PRODUIT SCALAIRE DANS LE PLAN Soiet u et v deu vecteurs o uls du pla. Le produit scalaire de deu vecteurs u et v, oté u v, est le ombre réel défii par: u v = u v cos ( u; v) Si u et v sot coliéaires de même ses, alors o a u v = u v car cos ( u; v ) =. Si u et v sot coliéaires de ses cotraires, alors o a u v = u v cos u; v =. car ( ) Produit scalaire et projetés orthogoau: Soiet u et v deu vecteurs o uls du pla. Soiet A, B et C les poits tels que u = AB, v = AC, et H est le projeté orthogoal de C sur (AB), alors AB AH si AB et AH sot de meme ses u v = AB AC = AB AH = AB AH si AB et AH sot de ses opposés Plus gééralemet, si A, B, C, D sot les poits du pla tels que u = AB et v = CD, et si H et K sot les projetés orthogoau respectifs de C et D sur (AB), alors o a: AB HK si AB et HK sot de meme ses u v = AB CD = AB HK = AB HK si AB et HK sot de ses cotraires Propriétés: Pour tous vecteurs u et v du pla Le produit scalaire est symétrique: u v = v u Le produit scalaire est liéaire: Pour λ u ( λv) = ( λu) v = λ( u v) et u ( v + w) = u v + u w Egalités remarquables: ( u + v) = ( u + v) ( u + v) = u + u v + v ( u v) = ( u v) ( u v) = u u v + v u + v u v = u v ( ) ( ) Autremet dit u + v = u + v + u v Autremet dit u v = u + v u v u + v u v = u v Autremet dit ( ) ( ) Remarque: Ceci ous fourit ue troisième epressio du produit scalaire u v : ( ) u v = u + v u v Théorème: Deu vecteurs u et v sot orthogoau si et seulemet si leur produit scalaire est ul. u v u v = Propriété: le pla est rapporté à u repère orthoormal ( O; i; j) ; Soiet u et v deu vecteurs ' du pla, de coordoées respectives et y y '. O a u v = ' + y y ' ' Aisi, deu vecteurs u et v sot orthogoau si et seulemet si. ' + y y ' = y y ' Memeto mathématiques ère S

22 Relatios d'al-kashi: C'est ue gééralisatio du théorème de Pythagore: Soit ABC u triagle quelcoque; o pose AB = c, BC = a et AC = b. O a les relatios suivates: a² = b² + c² bc cosa b² = a² + c² ac cos B c² = a² + b² ab cosc Formule des sius: Soit ABC u "vrai" triagle (ie o aplati), d'aire S. O pose AB = c, BC = a et AC = b. O a les égalités suivates: si si si a b c abc S = bc A = ac B = ab C et = = = sia si B si C S Formules de la médiae: Soiet M, A et B trois poits du pla; soit I le milieu de [AB]. O a les égalités suivates: MA² + MB² = MI ² + AB² MA² MB² = MI BA MA MB = MI ² IA² Applicatio du produit scalaire au équatios cartésiees de droites et de cercles Soit d ue droite du pla, et u vecteur o ul. O dira que est u vecteur ormal à d si et seulemet si est orthogoal à u vecteur directeur u de la droite d. Théorème: Das u repère quelcoque du pla, toute droite admet ue équatio du type a + by + c =, où a, b et c sot trois réels. Réciproquemet, l'esemble des poits M ( ; y ) du pla tels que a + by + c =, avec a et b réels b o simultaémet uls, est ue droite de vecteur directeur u. a Théorème: Si o se place das u repère orthoormal: Toute droite d'équatio cartésiee a + by + c = avec ( a; b) (;) admet pour vecteur a ormal le vecteur. b Si u vecteur a o ul de coordoées est ormal à ue droite d, alors cette droite admet b ue équatio cartésiee de la forme a + by + c =. Propriété: Si deu droites d et, das u repère orthoormal, ot pour équatios cartésiees respectives a + by + c = et a ' + b' y + c ' =, alors d si et seulemet si a a ' + b b' =. Propriété: Si deu droites d et o parallèles à (Oy), das u repère orthoormal, ot pour équatios cartésiees réduites respectives y = m + p et y = m' + p ', alors d mm ' =. Memeto mathématiques ère S

23 Théorème: Le cercle C de cetre Ω ( a; b) de rayo R est l'esemble des poits M ( ; y ) du pla tels que ( ) ( ) a + y b = R. Ceci costitue ue équatio cartésiee du cercle C, qui peut être doée sous forme développée par ² + y² + α + β y + γ = Réciproquemet, l'esemble des poits M ( ; y ) du pla vérifiat l'équatio cartésiee ² + y² + α + β y + γ = α β avec α ² + β ² 4γ > est u cercle de cetre Ω ; et de rayo R = ( α ² + β ² 4 γ ) 4 Remarque: Le cercle C de diamètre [AB] est l'esemble des poits M ( ; y ) du pla tels que l'o ait MA MB = 3. TRANSLATIONS ET HOMOTHETIES Soit u u vecteur. La traslatio de vecteur u, otée t u, est l'applicatio de l'espace das lui-même défiie qui, à tout poit M, associe le poit M ' tel que MM ' = u. t ( M ) = M ' MM ' = u Premières coséqueces: Ue traslatio de vecteur o ul 'admet aucu poit ivariat (u poit ivariat est u poit qui est cofodu avec sa propre image) La traslatio de vecteur ul est l'idetité de l'espace (tous les poits sot cofodus avec leur propre image) Tout poit de l'espace admet u uique atécédet par la traslatio t u (e fait, o a t ( M ) = M ' u M = t ( M ') u ) Si t ( M ) = M ' et t ( N ) = N ', alors M ' N ' = MN u u Soit O u poit de l'espace, et k u réel o ul. L'homothétie de cetre O et de rapport k, otée h O, k, est l'applicatio de l'espace das lui-même défiie qui, à tout poit M, associe le poit M ' tel que OM ' = kom h, ( M ) = M ' OM ' = kom O k Premières coséqueces: Ue traslatio de rapport égal à est l'idetité de l'espace (tous les poits sot cofodus avec leur propre image). Ue homothétie de rapport égal à est la symétrie de cetre O. Ue homothétie de rapport différet de 'admet qu'u seul poit ivariat (u poit ivariat est u poit qui est cofodu avec sa propre image): so cetre. Si h, ( M ) = M ' avec M distict de O alors O, M et M ' sot aligés. O k Tout poit de l'espace admet u uique atécédet par l'homothétie h O, k (e fait, o a ho, k ( M ) = M ' M = h ( M ') ) O, k Si h, ( M ) = M ' et h, ( N) = N ', alors M ' N ' = kmn O k O k u Memeto mathématiques ère S

24 4. PROBABILITES Défiitios: Chaque résultat possible et prévisible d'ue epériece aléatoire est appelé évetualité liée à l'epériece aléatoire. L'esemble formé par les évetualités liées à ue epériece aléatoire est appelé uivers de l'epériece; il est très souvet oté Ω. U évéemet de l'epériece aléatoire est ue partie quelcoque (u sous-esemble) de l'uivers. U évéemet e compreat qu'ue seule évetualité est qualifié d'évéemet élémetaire. L'évéemet qui e cotiet aucue évetualité est qualifié d'évéemet impossible, et est oté. L'évéemet qui est composé de toutes les évetualités (c'est-à-dire Ω lui-même) est appelé évéemet certai. Soiet A, B deu évéemets. L'évéemet A et B est l évéemet qui se réalise lorsque A et B se réaliset simultaémet. O le ote A B. L'évéemet A ou B est l évéemet qui se réalise lorsque au mois l u des évéemets A et B se réalise. O le ote A B. Deu évéemets A et B d'ue epériece aléatoire serot dits icompatibles lorsqu'ils 'ot aucue évetualité e commu (c'est-à-dire lorsque l'itersectio des sous-esembles A et B est vide: A B = ). Pour tout évéemet A il eiste u évéemet oté A, et appelé évéemet cotraire de A, qui est composé des élémets de Ω qui e sot pas das A. O a e particulier A A = Ω Propriétés: U évéemet A et so évéemet cotraire A sot icompatibles: A A =. Le cotraire de l'évéemet A est A lui-même: A = A. Le cotraire de l'évéemet impossible est l'évéemet certai: = Ω. Défiir ue loi de probabilité sur l'uivers Ω = { ω; ω;...; ω} d'ue epériece aléatoire, c'est associer à chaque évetualité ωi Ω u ombre pi [;] de telle sorte que p + p p = Chaque ombre p i est appelé probabilité de l'évetualité ω i. O doe souvet ue loi de probabilité sous la forme d'u tableau: ω ω ω 3 ω 4 ω évetualités p p p 3 p 4 p probabilités Défiitio : Ue situatio d'équiprobabilité est ue situatio das laquelle à chaque évetualité de l'uivers Ω = { ω; ω;...; ω} o a associé la même probabilité p i ; das ce cas o a alors. p = p =... = p =. O dit aussi que la loi de probabilité est équirépartie. Défiitio : Si les évetualités ω, ω,..., ω de l'epériece aléatoire sot des ombres réels, alors o peut défiir: l'espérace de cette loi par E = pω + pω pω Memeto mathématiques ère S

25 la variace de cette loi P par V = p ( ω E)² + p( ω E)² p ( ω E)² l'écart-type de cette loi P par σ = V Supposos qu'ue loi de probabilité soit défiie sur l'uivers Ω = { ω; ω;...; ω} associé à ue epériece aléatoire. La probabilité d'u évéemet A, otée p( A ), est alors défiie comme la somme des probabilités p i des évetualités ω i qui le composet. U cas particulier: l'équiprobabilité Das ce cas o peut calculer la probabilité de 'importe quel évéemet A par : ombre d'élémets de A p( A ) = ombre d'élémets de Ω que l'o peut aussi écrire ombre de cas favorables p( A ) = ombre de cas possibles Propriétés: Pour tout évéemet A o a p( A). La probabilité de l'évéemet certai Ω est égale à, celle de l'évéemet impossible est égale à : p( Ω ) = et p( ) =. A B P( A) P( B) P( A B) = P( A) + P( B) P( A B) ; e particulier: Si A et B sot deu évéemets icompatibles, alors o a p( A B) = p( A) + p( B) Si A est u évéemet, dot l'évéemet cotraire est A, alors o a p( A) = p( A). La loi des grads ombres: " La fréquece epérimetale d'apparitio d'u évéemet lors d'ue répétitio d'epérieces aléatoires se rapproche de la probabilité de réalisatio de cet évéemet lorsque le ombre d'epérieces réalisées est grad " Soit Ω l'uivers associé à ue epériece aléatoire. Ue variable aléatoire est ue foctio X défiie sur Ω et à valeurs das Lorsqu'à chaque valeur i prise par ue variable aléatoire X, o associe la probabilité p = p( X = ), o dit que l'o défiit la loi de probabilité de X. i i Si X est ue variable aléatoire (V.A.) défiie sur Ω, o peut défiir: l'espérace de cette V.A. par E( X ) = p( X = ) + p( X = ) p( X = ) la variace de cette V.A. par V ( X ) = ( E( X ))² p( X = ) + ( E( X ))² p( X = ) ( E( X ))² p( X = ) l'écart-type de cette V.A. par σ ( X ) = V ( X ) Memeto mathématiques ère S

Limites des Suites numériques

Limites des Suites numériques Chapitre 2 Limites des Suites umériques Termiale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Limite fiie ou ifiie d ue suite. Limites et comparaiso. Opératios sur les ites. Comportemet

Plus en détail

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1 Bac blac TS Correctio Exercice I ( Spé ) / émotros par récurrece que 5x y = pour tout etier aturel 5x y = 5 8 = La propriété est doc vraie au rag = Supposos que la propriété est vraie jusqu au rag, o a

Plus en détail

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1)

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1) Uiversités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Aalyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 3 : Foctios d ue variable réelle (1) 1 Lagage topologique das R Défiitio 1 Soit a u poit de R. U esemble V R est u voisiage de a s

Plus en détail

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1 Premières propriétés des ombres réels 2 Suites umériques 3 Suites mootoes : à faire 4 Séries umériques 4. Notio de série. Défiitio 4.. Soit (u ) ue suite de ombres réels ou complexes. Pour N N, o ote S

Plus en détail

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3 1 Groupe orthogoal d'u espace vectoriel euclidie de dimesio, de dimesio Voir le chapitre 19 pour l'étude des espaces euclidies et des isométries. État doé u espace euclidie E de dimesio 1, o rappelle que

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n =

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n = [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1 juillet 14 Eocés 1 Nombres réels Ratioels et irratioels Exercice 1 [ 9 ] [correctio] Motrer que la somme d u ombre ratioel et d u ombre irratioel est u ombre irratioel.

Plus en détail

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES 2. Séries etières Défiitio 2.. O appelle série etière toute série de foctios ( ) f dot le terme gééral est de la forme f ()=a, où (a ) désige ue suite réelle ou complee et R.

Plus en détail

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire Séquece 5 La foctio logarithme épérie Objectifs de la séquece Itroduire ue ouvelle foctio : la foctio logarithme épérie. Coaître les propriétés de cette foctio : sa dérivée, ses variatios, sa courbe, sa

Plus en détail

Comportement d'une suite

Comportement d'une suite Comportemet d'ue suite I) Approche de "ses de variatio et de ite d'ue suite" : 7 Soit la suite ( ) telle que = 5 ( + ) 2 Représetos graphiquemet la suite das u pla mui d' u repère. Il suffit de placer

Plus en détail

Séries réelles ou complexes

Séries réelles ou complexes 6 Séries réelles ou complexes Comme pour le chapitre 3, les suites cosidérées sot a priori complexes et les résultats classiques sur les foctios cotiues ou dérivables d ue variable réelle sot supposés

Plus en détail

1 Mesure et intégrale

1 Mesure et intégrale 1 Mesure et itégrale 1.1 Tribu boréliee et foctios mesurables Soit =[a, b] u itervalle (le cas où b = ou a = est pas exclu) et F ue famille de sous-esembles de. OditqueF est ue tribu sur si les coditios

Plus en détail

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9 Au sommaire : Suites extraites Le théorème de Bolzao-Weierstrass La preuve du théorème de Bolzao-Weierstrass3 Foctio K-cotractate4 Le théorème du poit fixe5 La preuve du théorème du poit fixe6 Utilisatios

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Exo7 Topologie Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Exercice **

Plus en détail

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3.

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3. EXERCICE 3 (6 poits ) (Commu à tous les cadidats) Il est possible de traiter la partie C sas avoir traité la partie B Partie A O désige par f la foctio défiie sur l itervalle [, + [ par Détermier la limite

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Séries etières Eercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Eercice

Plus en détail

20. Algorithmique & Mathématiques

20. Algorithmique & Mathématiques L'éditeur L'éditeur permet à l'utilisateur de saisir les liges de codes d'u programme ou de défiir des foctios. Remarque : O peut saisir directemet des istructios das la cosole Scilab, mais il est plus

Plus en détail

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES 1 ) POSITION DU PROBLÈME - VOCABULAIRE A ) DÉFINITION SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES O cosidère deux variables statistiques umériques x et y observées sur ue même populatio de idividus. O ote x 1

Plus en détail

Suites et séries de fonctions

Suites et séries de fonctions [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 avril 5 Eocés Suites et séries de foctios Propriétés de la limite d ue suite de foctios Eercice [ 868 ] [correctio] Etablir que la limite simple d ue suite de

Plus en détail

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil.

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil. Qu appelle-t-o éclipse? Éclipser sigifie «cacher». Vus depuis la Terre, deu corps célestes peuvet être éclipsés : la Lue et le Soleil. LES ÉCLIPSES Pour qu il ait éclipse, les cetres de la Terre, de la

Plus en détail

Etude de la fonction ζ de Riemann

Etude de la fonction ζ de Riemann Etude de la foctio ζ de Riema ) Défiitio Pour x réel doé, la série de terme gééral,, coverge si et seulemet si x >. x La foctio zeta de Riema est la foctio défiie sur ], [ par : ( x > ), = x. Remarque.

Plus en détail

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions Déombremet ECE3 Lycée Carot 12 ovembre 2010 Itroductio La combiatoire, sciece du déombremet, sert comme so om l'idique à compter. Il e s'agit bie etedu pas de reveir au stade du CP et d'appredre à compter

Plus en détail

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe Chapitre 14 Chapitre 14. Théorème du poit fixe Si l o examie de plus près les méthodes de Lagrage et de Newto, étudiées au chapitre précédet, elles revieet das leur pricipe à remplacer la résolutio de

Plus en détail

EXERCICES : DÉNOMBREMENT

EXERCICES : DÉNOMBREMENT Chapitre 7 ECE 1 - Grad Nouméa - 015 EXERCICES : DÉNOMBREMENT LISTES / ARRANGEMENTS Exercice 1 : Le code ativol Pour so vélo, Toto possède u ativol a code. Le code est ue successio de trois chiffres compris

Plus en détail

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X Exo7 Détermiats Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable T : pour

Plus en détail

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES DEUXIEME PARTIE Deuième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES Chapitre. L assurace de capital différé Chapitre 2. Les opératios de retes Chapitre 3. Les assuraces décès Chapitre 4. Les assuraces

Plus en détail

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI FEUILLE D EXERCICES 7 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI Exercice - Lacer de dés O lace deux dés à 6 faces équilibrés. Calculer la probabilité d obteir : u double ; ue somme des deux dés égale à 8 ; ue

Plus en détail

Les Nombres Parfaits.

Les Nombres Parfaits. Les Nombres Parfaits. Agathe CAGE, Matthieu CABAUSSEL, David LABROUSSE (2 de Lycée MONTAIGNE BORDEAUX) et Alexadre DEVERT, Pierre Damie DESSARPS (TS Lycée SUD MEDOC LETAILLAN MEDOC) La première partie

Plus en détail

Statistique descriptive bidimensionnelle

Statistique descriptive bidimensionnelle 1 Statistique descriptive bidimesioelle Statistique descriptive bidimesioelle Résumé Liaisos etre variables quatitatives (corrélatio et uages de poits), qualitatives (cotigece, mosaïque) et de types différets

Plus en détail

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers)

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers) Chap. 5 : Les itérêts (Les calculs fiaciers) Das u cotrat de prêt, le prêteur met à la dispositio de l empruteur, à u taux d itérêt doé, ue somme d arget (le capital) qu il devra rembourser à ue certaie

Plus en détail

4 Approximation des fonctions

4 Approximation des fonctions 4 Approximatio des foctios Ue foctio f arbitraire défiie sur u itervalle I et à valeur das IR peut être représetée par so graphe, ou de maière équivalete par la doée de l esemble de ses valeurs f(t) pour

Plus en détail

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé Bcclurét S Asie 9 jui 24 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice Commu à tous les cdidts 4 poits Questio - c. O peut élimier rpidemet les réposes. et d. cr les vecteurs directeurs des droites proposées e sot ps

Plus en détail

Processus et martingales en temps continu

Processus et martingales en temps continu Chapitre 3 Processus et martigales e temps cotiu 1 Quelques rappels sur les martigales e temps discret (voir [4]) O cosidère u espace filtré (Ω, F, (F ) 0, IP). O ote F = 0 F. Défiitio 1.1 Ue suite de

Plus en détail

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009 M LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 009 I LES HYPOTHESES DE LA MCO. Hypothèses sur la variable explicative a. est o stochastique. b. a des valeurs xes das les différets échatillos. c. Quad ted

Plus en détail

Solutions particulières d une équation différentielle...

Solutions particulières d une équation différentielle... Solutios particulières d ue équatio différetielle......du premier ordre à coefficiets costats O cherche ue solutio particulière de y + ay = f, où a est ue costate réelle et f ue foctio, appelée le secod

Plus en détail

DETERMINANTS. a b et a'

DETERMINANTS. a b et a' 2003 - Gérard Lavau - http://perso.waadoo.fr/lavau/idex.htm Vous avez toute liberté pour télécharger, imprimer, photocopier ce cours et le diffuser gratuitemet. Toute diffusio à titre oéreux ou utilisatio

Plus en détail

Cours de Statistiques inférentielles

Cours de Statistiques inférentielles Licece 2-S4 SI-MASS Aée 2015 Cours de Statistiques iféretielles Pierre DUSART 2 Chapitre 1 Lois statistiques 1.1 Itroductio Nous allos voir que si ue variable aléatoire suit ue certaie loi, alors ses réalisatios

Plus en détail

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé : Itégratio et probabilités EN Paris, 202-203 TD 203 Lois des grads ombres, théorème cetral limite. Corrigé Lois des grads ombres Exercice. Calculer e cet leços Détermier les limites suivates : x +... +

Plus en détail

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices Chapitre 1 Déombremet 1.1 Eocés des exercices Exercice 1 L acie système d immatriculatio fraçais était le suivat : chaque plaque avait 4 chiffres, suivis de 2 lettres, puis des 2 uméros du départemet.

Plus en détail

Probabilités et statistique pour le CAPES

Probabilités et statistique pour le CAPES Probabilités et statistique pour le CAPES Béatrice de Tilière Frédérique Petit 2 3 jui 205. Uiversité Pierre et Marie Curie 2. Uiversité Pierre et Marie Curie 2 Table des matières Modélisatio de phéomèes

Plus en détail

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES NON-PAAMÉTIQUES Ecole Cetrale de Paris Arak S. DALALYAN Table des matières 1 Itroductio 5 2 Modèle de desité 7 2.1 Estimatio par istogrammes............................

Plus en détail

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3...

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3... Applicatios des maths Algèbre fiacière 1. Itérêts composés O place u capital C 0 à u taux auel T a pedat aées. Quelle est la valeur fiale C de ce capital? aée capital e fi d'aée 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1

Plus en détail

Module 3 : Inversion de matrices

Module 3 : Inversion de matrices Math Stat Module : Iversio de matrices M Module : Iversio de matrices Uité. Défiitio O e défiira l iverse d ue matrice que si est carrée. O appelle iverse de la matrice carrée toute matrice B telle que

Plus en détail

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES Préparatio à l Agrégatio Bordeaux Aée 203-204 Jea-Jacques Ruch Table des Matières Chapitre I. Gééralités sur les tests 5. Itroductio 5 2. Pricipe des tests 6 2.a. Méthodologie

Plus en détail

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe Cosolidatio La société THEOS, qui commercialise des vis, exerce so activité das trois villes : Paris, Nacy et Nice. Le directeur de la société souhaite cosolider les résultats de ses vetes par ville das

Plus en détail

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières Collect. Math. 5, 00, 0 c 00 Uiversitat de Barceloa Des résultats d irratioalité pour deux foctios particulières Richard Choulet 7, Rue du 4 Août, 40 Aveay, Frace E-mail: richardchoulet@waadoo.fr Received

Plus en détail

Exercices de mathématiques

Exercices de mathématiques MP MP* Thierry DugarDi Marc rezzouk Exercices de mathématiques Cetrale-Supélec, Mies-Pots, École Polytechique et ENS Coceptio et créatio de couverture : Atelier 3+ Duod, 205 5 rue Laromiguière, 75005 Paris

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015 Uiversité de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème aée Scorig Marie Chavet http://www.math.u-bordeaux.fr/ machave/ 2014-2015 1 Itroductio L idée géérale est d affecter ue ote (u score) global à u idividu à partir

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 )

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) RAIRO Operatios Research RAIRO Oper. Res. 34 (2000) 99-129 TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) Commuiqué par Berard LEMAIRE Résumé. L étude

Plus en détail

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes.

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes. Polyésie Septembre 2 - Exercice O peut traiter la questio 4 sas avoir traité les questios précédetes Pour u achat immobilier, lorsqu ue persoe emprute ue somme de 50 000 euros, remboursable par mesualités

Plus en détail

MESURE DE L'INFORMATION

MESURE DE L'INFORMATION MESURE DE L'INFORMATION Marc URO TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 INCERTITUDE D'UN ÉVÉNEMENT (OU SELF-INFORMATION)... 7 INFORMATION MUTUELLE DE DEUX ÉVÉNEMENTS... 9 ENTROPIE D'UNE VARIABLE ALÉATOIRE

Plus en détail

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier Chaîes de Markov Arthur Charpetier École Natioale de la Statistique et d Aalyse de l Iformatio - otes de cours à usage exclusif des étudiats de l ENSAI - - e pas diffuser, e pas citer - Quelques motivatios.

Plus en détail

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4 UNVERSTE MONTESQUEU BORDEAUX V Licece 3 ère aée Ecoomie - Gestio Aée uiversitaire 2006-2007 Semestre 2 Prévisios Fiacières Travaux Dirigés - Séaces 4 «Les Critères Complémetaires des Choix d vestissemet»

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR.

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. 55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. CHANTAL MENINI 1. U pla possible Les exemples qui vot suivre sot des pistes possibles et e aucu cas ue présetatio exhaustive. De même je ai pas fait ue étude systématique

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Les etreprises ot souvet besoi de moyes de fiacemet à court terme : elles ot alors recours aux crédits bacaires (découverts bacaires

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation 1 / 9 Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Le cycle d exploitatio des etreprises (achats stockage productio stockage vetes) peut etraîer des décalages de trésorerie plus

Plus en détail

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 1. Défiitios L'itérêt est l'idemité que doe au propriétaire d'ue somme d'arget celui qui e a joui pedat u certai temps. Divers élémets itervieet das le calcul

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE A- Gééralités B- Précisio d u estimateur C- Exhaustivité D- iformatio E-estimateur sas biais de variace miimale, estimateur efficace F- Quelques méthode s d estimatio A-

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1 UV SQ 0 Probabilités Statistiques UV SQ 0 Autome 006 Resposable d Rémy Garadel ( m.-el. remy.garadel@utbm.fr ) page SQ-0 Probabilités - Statistiques Bibliographie: Titre Auteur(s) Editios Localisatio Niveau

Plus en détail

Introduction : Mesures et espaces de probabilités

Introduction : Mesures et espaces de probabilités Itroductio : Mesures et espaces de probabilités Référeces : Poly cédric Berardi et Jea Michel Morel. J.-F. Le Gall, Itégratio, Probabilités et Processus Aléatoire J.-Y. Ouvrard, Probabilités 2, maîtrise-agrégatio,

Plus en détail

Statistique Numérique et Analyse des Données

Statistique Numérique et Analyse des Données Statistique Numérique et Aalyse des Doées Arak DALALYAN Septembre 2011 Table des matières 1 Élémets de statistique descriptive 9 1.1 Répartitio d ue série umérique uidimesioelle.............. 9 1.2 Statistiques

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Initiation à l analyse factorielle des correspondances

Initiation à l analyse factorielle des correspondances Fiche TD avec le logiciel : tdr620b Iitiatio à l aalyse factorielle des correspodaces A.B. Dufour & M. Royer & J.R. Lobry Das cette fiche, o étudie l Aalyse Factorielle des Correspodaces. Cette techique

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe 1/5 Trois objectifs poursuivis par le gouveremet : > améliorer la compétitivité fiscale de la Frace > péreiser les activités de R&D > faire de la Frace u territoire attractif pour l iovatio Les icitatios

Plus en détail

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales PROMENADE ALÉATOIRE : Chaîes de Markov et martigales Thierry Bodieau École Polytechique Paris Départemet de Mathématiques Appliquées thierry.bodieau@polytechique.edu Novembre 2013 2 Table des matières

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Uiversité Pierre et Marie Curie Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Resposables : F. Carrat et A. Mallet Auteurs : F. Carrat, A. Mallet, V. Morice Mise à jour : 21 octobre 2013 Relecture : V. Morice,

Plus en détail

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble

Plus en détail

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité Processus géométrique gééralisé et applicatios e fiabilité Lauret Bordes 1 & Sophie Mercier 2 1,2 Uiversité de Pau et des Pays de l Adour Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applicatios - Pau UMR

Plus en détail

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques

La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques III. Cercles 1. Cercle d'euler 2. Droite d'euler 3. Théorème de Feuerbach 4. Milieux des segments joignant

Plus en détail

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1 Aalyse des doées Statistiques appliquées à la gestio Cours d aalyse de doés Master F. SEYTE : Maître de coféreces HDR e scieces écoomiques Uiversité de Motpellier I M. TERRAZA : Professeur de scieces écoomiques

Plus en détail

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C.

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C. 16 Suites de foctios Suf précisio cotrire, I est u itervlle réel o réduit à u poit et les foctios cosidérées sot défiies sur I à vleurs réelles ou complexes. 16.1 Covergece simple et covergece uiforme

Plus en détail

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet.

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet. Séris méris Cha : cors comlt Séris d réls t d comlxs Défiitio : séri d réls o d comlxs Défiitio : séri corgt o dirgt Rmar : iflc ds rmirs trms d séri sr la corgc Théorèm : coditio écssair d corgc Théorèm

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce Aée Uiversitaire 2003 / 2004 Auditoire : Troisième Aée Études Supérieures Commerciales & Scieces Comptables DÉCISIONS FINANCIÈRES Note de cours N 3 Première

Plus en détail

Régulation analogique industrielle ESTF- G.Thermique

Régulation analogique industrielle ESTF- G.Thermique Chapitre 5 Stabilité, Rapidité, Précisio et Réglage Stabilité. Défiitio Coditio de stabilité. Critères de stabilité.. Critères algébriques.. Critère graphique ou de revers das le pla de Nyquist Rapidité

Plus en détail

Les algorithmes de tri

Les algorithmes de tri CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS PARIS MEMOIRE POUR L'EXAMEN PROBATOIRE e INFORMATIQUE par Nicolas HERVE Les algorithmes de tri Souteu le mai JURY PRESIDENTE : Mme COSTA Sommaire Itroductio....

Plus en détail

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction Chapitre 3 : Trasistor bipolaire à joctio ELEN075 : Electroique Aalogique ELEN075 : Electroique Aalogique / Trasistor bipolaire U aperçu du chapitre 1. Itroductio 2. Trasistor p e mode actif ormal 3. Courats

Plus en détail

1S Modèles de rédaction Enoncés

1S Modèles de rédaction Enoncés Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC

Plus en détail

Petit recueil d'énigmes

Petit recueil d'énigmes Petit recueil d'éigmes Patxi RITTER (*) facile (**) mois facile (***) pas facile (****) il faudra de l aide Solutios e rouge. 1) Cryptarithme (**) Trouvez la valeur de A, B et C satisfaisat l équatio suivate.

Plus en détail

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool CHAPITRE 10 RÉACTINS D ESTÉRIFICATIN ET D HYDRLYSE 1 Formatio d u ester à partir d u acide et d u alcool 1. Nomeclature Acide : R C H Alcool : R H Groupe caractéristique ester : C Formule géérale d u ester

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot Exame fial pour Coseiller fiacier / coseillère fiacière avec brevet fédéral Recueil de formules Auteur: Iwa Brot Ce recueil de formules sera mis à dispositio des cadidats, si écessaire. Etat au 1er mars

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche Termiale S Exercices. Rappels et exercices de base 3.. QCM (P. Egel) 3.. QCM, Atilles 005 4. 3. QCM, Liba 009, 3 poits 4. 4. QCM, C. étragers 007. 5. QCM, Frace 007 5 6. 6. QCM, N. Calédoie 007 7. 7. QCM

Plus en détail

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives Calcul des itervalles de cofiace our les EPCV 996-004 - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio e oit das la oulatio totale des méages - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio das ue sous oulatio das les méages

Plus en détail

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble.

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble. II LE MARCHE DU CAFE 1 L attractivité La segmetatio selo le mode de productio Le marché du café peut être segmeté e foctio de deux modes de productio pricipaux : la torréfactio et la fabricatio de café

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

Mécanique non linéaire

Mécanique non linéaire M MN9 Mécaique o liéaire Zhi-Qiag FENG UFR Sciece et Techologies Uiversité d Evry Val d Essoe TABLES DES MATIERES INTRODUCTION Chapitre : CONCEPTS ELEMENTAIRES. Pricipales propriétés des matériaux. Coaissace

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Gérer les applications

Gérer les applications Gérer les applicatios E parcourat les rayos du Widows Phoe Store, vous serez e mesure de compléter les services de base de votre smartphoe à travers plus de 10 000 applicatios. Gratuites ou payates, ces

Plus en détail

Intégrales généralisées

Intégrales généralisées 3 Iégrles géérlisées Pour ce chpire, les focios cosidérées so priori défiies sur u iervlle réel I o rédui à u poi, à vleurs réelles ou complees e coiues pr morceu. L défiiio e les propriéés de l iégrle

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail