Précis DÉPARTEMENT DE L ÉVALUATION DES OPÉRATIONS PRINTEMPS 1999 N U M É R O Renforcement des capacités de suivi et d évaluation en Afrique
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- Jean-François Mercier
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1 Précis DÉPARTEMENT DE L ÉVALUATION DES OPÉRATIONS PRINTEMPS 1999 N U M É R O Reforcemet des capacités de suivi et d évaluatio e Afrique N SÉMINAIRE DE HAUT NIVEAU, TENU À ABIDJAN (Côte d Ivoire) e ovembre 1998, a rassemblé des équipes de hauts foctioaires de 12 pays d Afrique et de U21 istitutios iteratioales d aide au développemet. Elles avaiet pour tâche d étudier l état actuel et d aider à plaifier l aveir du développemet des capacités de suivi et d évaluatio (S&E) e Afrique. Les participats ot recou que le S&E était cosidéré auparavat comme ue activité meée essetiellemet par les bailleurs de fods, mais que tel était plus le cas. Plusieurs pays d Afrique à l istar de ceux d Asie, d Amérique latie et des Caraïbes cherchet à reforcer les capacités atioales de S&E afi d e retirer les avatages das le cadre de leurs propres programmes de développemet. La tedace modiale à u mode d admiistratio plus resposable, plus proche des citoyes et plus efficace a rehaussé l attrait des programmes de S&E, qui sot par ailleurs d ue utilité évidete lorsqu il s agit de souteir les réformes evisagées das le secteur public et de tirer le meilleur parti possible de ressources limitées. Abidja 1990, Abidja 1998 E mars 1987, ue coférece a été orgaisée sous les auspices du Comité d aide au développemet (CAD) de l Orgaisatio de coopératio et de développemet écoomiques (OCDE) pour permettre aux bailleurs de fods et aux bééficiaires de procéder à des échages
2 2 Départemet de l évaluatio des opératios de la Baque modiale de vues sur l évaluatio. Cette coférece a fait ressortir la écessité de reforcer les capacités d évaluatio des pays e développemet. C est de cette réuio qu est issu le projet d orgaisatio du premier sémiaire d Abidja, qui s est teu du 2 au 4 mai Celui-ci avait otammet pour objectifs d idetifier clairemet les besois d évaluatio tels que les percevaiet les pays eux-mêmes et d étudier les moyes qui permettraiet de reforcer les capacités d auto-évaluatio. La deuxième réuio d Abidja avait pour objet de faire le bila des ombreuses questios abordées e 1990, mais aussi d aller plus loi. Ce sémiaire était orgaisé par la Baque africaie de développemet, avec l appui de la Baque modiale et e cosultatio avec le Groupe de travail du Comité d aide au développemet sur l évaluatio de l aide. Ordre du jour Les objectifs du sémiaire teu à Abidja e 1998 étaiet ambitieux. E effet, o attedait du sémiaire les résultats suivats : Bila des progrès accomplis das le développemet des capacités de S&E e Afrique, das le cotexte de la réforme du secteur public et de la gestio des dépeses publiques. Cosesus au sujet des élémets costitutifs du S&E, de ses buts et des méthodes de S&E à suivre pour promouvoir les activités de développemet. Sythèse de l expériece acquise e ce qui cocere l élaboratio des cocepts relatifs au reforcemet des capacités de S&E, les cotraites recotrées et les approches suivies e Afrique. Idetificatio des stratégies et ressources à mettre e oeuvre pour accroître l offre et la demade de S&E das les pays d Afrique. Défiitio des méthodes d élaboratio d u pla d actio atioal e matière de S&E. Trasmissio aux équipes atioales, représetat 12 pays, des coaissaces et des compéteces écessaires pour élaborer des plas d actio prélimiaires e matière de S&E, compte teu de la situatio particulière de chaque pays. Créatio de réseaux atioaux et régioaux afi d ecourager la poursuite des activités. Afi de réaliser ces objectifs, le sémiaire a réui de hauts foctioaires de l Afrique du Sud, du Burkia Faso, de la Côte d Ivoire, de l Éthiopie, du Ghaa, de la Guiée, du Malawi, du Maroc, du Mozambique, de l Ougada, de la Tazaie et du Zimbabwe aisi qu u grad ombre de représetats d istitutios d aide au développemet, dot la Baque Ecadré 1 : La ouvelle coceptio du S&E LE S&E A LONGTEMPS ÉTÉ CONSIDÉRÉ COMME u processus d aalyse des projets etrepris pour le compte des bailleurs de fods, axé sur les activités fiacées par l assistace extérieure et mettat l accet sur la resposabilité fiacière. L étroitesse de cette coceptio est peut-être à l origie de la faible priorité que ombre de gouveremets et d orgaismes d aide au développemet ot accordée au reforcemet des capacités de S&E. Aujourd hui, o met l accet sur les résultats obteus o seulemet au iveau des projets mais aussi au iveau des programmes, des secteurs et des pays. Le S&E est égalemet cosidéré comme u moye de faciliter l allocatio des ressources, d établir des ordres de priorité et d améliorer la gestio : il offre l expériece passée comme guide et ecourage l expressio et la participatio de la société civile. africaie de développemet (BAfD), la Baque modiale, le Groupe de travail du CAD sur l évaluatio de l aide, le Programme des Natios Uies pour le développemet (PNUD), le Départemet du développemet iteratioal du Royaume-Ui, l Agece daoise pour le développemet iteratioal (DANIDA), le miistère orvégie des Affaires étragères, l Agece suédoise de coopératio iteratioale au développemet, la Directio suisse du développemet et de la coopératio, le miistère fraçais des Affaires étragères et la Baque iteraméricaie de développemet (BID). Qu apportet le suivi et l évaluatio? Les participats au sémiaire ot exprimé des avis divers sur ce que les pays e développemet peuvet attedre du reforcemet des capacités atioales de S&E. Ils ot oté que les coclusios des évaluatios peuvet, e permettat aux pouvoirs publics de predre des décisios mieux iformées e matière d allocatio des ressources, clarifier le processus de décisio, particulièremet e matière budgétaire. Elles permettet égalemet d utiliser plus efficacemet et plus judicieusemet les ressources limitées dot disposet les pays. Cette coceptio est, par coséquet, plus large que la otio traditioelle de S&E au iveau des projets. Le S&E apparaît aujourd hui plutôt comme u processus qui permet aux pouvoirs publics d évaluer leurs ressources et d établir u ordre de priorité budgétaire pour l utilisatio des ressources, aussi bie extérieures que atioales. Le S&E offre égalemet aux décideurs u moye de suivre l exécutio des activités e cours aux iveaux atioal ou sectoriel, ou au iveau des programmes ou des
3 Précis 3 projets. Aisi, il costitue u outil de gestio axé sur les résultats, qui peut favoriser le développemet du savoir et d améliorer les résultats. La possibilité de predre coaissace des coclusios du S&E permet égalemet aux citoyes d être iformés de l efficacité des efforts de développemet meés par les autorités atioales et de la qualité de la gestio des affaires de l État. Le devoir de trasparece s applique aussi à la qualité de l actio des orgaismes d aide au développemet : les résultats sot-ils à la hauteur des ressources utilisées? E outre, les gouveremets doivet redre compte aux orgaismes d aide au développemet et à la commuauté iteratioale tout etière de l utilisatio qu ils fot des flux d assistace. Das u mode où l itégratio e cesse de croître, il apparaît de plus e plus clairemet que la covergece des politiques et de boes politiques macroécoomiques e peuvet pas à elles seules alimeter l expasio à log terme : la qualité des dépeses publiques est tout aussi importate. E effet, les projets de grade evergure et à faible retabilité (que l o voit gééralemet fleurir lorsque l évaluatio est déficiete) aggravet souvet les crises fiacières. Reforcemet des capacités de S&E eseigemets de l expériece des pays L u des pricipaux thèmes du sémiaire d Abidja était l expériece acquise par les gouveremets des pays aussi bie développés qu e développemet das le domaie des systèmes et des cadres de S&E. Le cas des pays développés est u excellet exemple de la corrélatio qui peut exister etre les capacités atioales de S&E et ue boe gestio des affaires publiques. Il illustre égalemet les opportuités qui s offret d ifléchir l attitude des pouvoirs publics aisi que les difficultés pratiques à cet égard. Efi, il motre les élémets qui doivet être développés das des domaies comme la demade, l offre et les ifrastructures d iformatio pour mettre e place u cadre de S&E solide. La pricipale coditio à remplir pour mettre e place u cadre de S&E est que le pays le demade. Certes, les orgaismes d aide au développemet peuvet predre l iitiative de vater les mérites du S&E, mais tat qu u pays est pas itéressé, tat qu il est pas covaicu qu u cadre de S&E a beaucoup à offrir, l effort ira pas loi. Deux élémets sot idispesables pour que la demade apparaisse : la sesibilisatio des pricipales parties preates à la écessité du S&E et des avatages qu ils offret, et la coaissace des techiques et des approches à utiliser. À e juger par l expériece, les pricipaux obstacles à la mise e place de mécaismes de S&E das les pays e développemet sot otammet l absece d itérêt et de demade véritables ; l absece de culture de resposabilité, problème souvet lié à des questios de déotologie ou de corruptio ; le maque de compéteces das des domaies comme l évaluatio, la comptabilité et l audit (lesquelles doivet être développées à mesure que la demade augmete) ; la médiocrité des iformatios fiacières et des autres doées sur les performaces aisi que des ormes et des systèmes de comptabilité et d audit ; le maque de mécaismes permettat d itégrer les résultats du S&E aux processus de prise de décisios ; et la écessité pour les cadres de S&E d atteidre la masse critique miimale qui e assurera la péreité. Il est clair aussi que la mise e place d u cadre de S&E e doit pas être cosidérée comme ue activité isolée : il serait vai d essayer de greffer u tel cadre sur les structures admiistratives existates, si le cotexte istitutioel et les icitatios y sot pas propices. E pareil cas, il est d autat plus importat de veiller à ce que l élaboratio d u cadre de S&E fasse partie itégrate d u programme plus large d amélioratio de la gouverace. Cette approche tiet compte du puissat effet de syergie etre le S&E des performaces et ue gestio axée sur les résultats. Reforcemet des capacités de S&E les facteurs de succès Il est apparu clairemet que plusieurs facteurs sot idispesables à la mise e place d u cadre de S&E efficace et qu il e faut s egager sur cette voie que si ces élémets sot présets ou que si l o peut raisoablemet compter les développer ou les créer. Ecadré 2 : Favoriser le développemet du S&E LES ORGANISMES D AIDE AU DÉVELOPPEMENT peuvet aider puissammet les pays à reforcer leurs capacités de S&E. La difficulté, pour la Baque modiale et les autres istitutios, cosiste à allier de faço coordoée l expériece et le savoir respectifs de leurs services d évaluatio et de coseil et de leurs services opératioels. La Baque a créé u parteariat structuré à l échelo itere, qui compred les services opératioels essetiels, l Istitut de la Baque modiale (le service de la Baque chargé de la formatio), et le Départemet de l évaluatio des opératios. Ce parteariat l aidera à fourir ce type d appui, e collaboratio étroite avec les services opératioels, tels que la régio Afrique, et des parteaires extérieurs.
4 4 Départemet de l évaluatio des opératios de la Baque modiale Miistères ou orgaismes «porte-étedard» U miistère ou u orgaisme «porte-étedard» peut beaucoup cotribuer à appuyer et à ecourager la mise e place d u cadre de S&E, e s attachat à persuader et à covaicre les différets iveaux de l admiistratio. Le «porte-étedard» doit par coséquet être ue istitutio chef de file puissate et ifluete, par exemple le miistère des Fiaces ou du Pla (comme e Australie ou au Caada), ou u service atioal de vérificatio des comptes. Des pays comme l Idoésie ot utilemet su mobiliser le soutie de puissats orgaismes cetraux et créer u groupe ou u réseau de partisas résolus au sei des différets miistères. Ue stratégie clairemet exprimée et visible de promotio du S&E peut égalemet cotribuer à faire «passer le message», tout comme l appui de miistres ou du cabiet das so esemble, particulièremet sous forme d arrêtés miistériels ou de décrets présidetiels. La costitutio colombiee, par exemple, stipule expressémet que l activité de l État doit être suivie et évaluée et que les résultats de cette aalyse doivet être redus publics, et u arrêté miistériel semblable a été promulgué e Idoésie. U egagemet durable L egagemet durable des pouvoirs publics est importat aussi. U cadre de S&E e se crée pas du jour au ledemai : il faut parfois au mois dix as pour acrer durablemet u tel système au iveau de l esemble de l admiistratio. Il faut e effet du temps pour covaicre, pour développer les compéteces et pour mettre e place das la foctio publique les structures et les systèmes écessaires pour exploiter pleiemet les résultats des activités de S&E. À cet egagemet durable des pouvoirs publics doit faire pedat u appui sas faille de la part des orgaismes d aide au développemet. Les orgaismes bailleurs de fods multilatéraux et bilatéraux représetés au sémiaire d Abidja ot appuyé le reforcemet des capacités atioales de S&E et se sot egagés à e promouvoir le développemet. Cosciets des problèmes suscités par le passé par des approches poctuelles et o coordoées, ils se sot egagés à collaborer das u esprit de coopératio beaucoup plus étroit afi de souteir les efforts déployés par les pays pour reforcer leurs capacités de S&E. Nécessité d approches idividualisées Ue approche s appliquat à l esemble de l admiistratio (comme celles suivies e Australie, au Caada, au Chili et e Idoésie) présete des avatages e ce ses qu elle crée ue dyamique et qu elle aide à faire e sorte que les miistères à la traîe fasset le écessaire pour suivre ceux qui les ot devacés. Ue telle approche peut être particulièremet idiquée si l o evisage ue série majeure de réformes, par exemple des chagemets substatiels das la gestio des dépeses publiques (processus et prise de décisios e matière budgétaire) du fait d impératifs budgétaires. Toutefois, cette approche globale risque d échouer das u certai ombre de pays e développemet e raiso des difficultés qu elle pose. Das bie des pays, o pourra commecer à ue échelle plus réaliste et plus modeste, e mettat l accet, das u premier temps, sur le suivi des activités e cours le cas échéat, das u petit ombre de miistères ou de secteurs doés, afi de créer u effet de démostratio avat d élargir l approche à d autres secteurs et miistères et à d autres outils de mesure et d évaluatio des résultats, à mesure que cela deviet possible. Pour que cette approche par étapes puisse aboutir, il faut que l étape iitiale, plus modeste, semble doer des résultats satisfaisats par rapport à so coût. Le Chili a adopté cette démarche, après avoir iitialemet mis l accet sur la collecte d iformatios sur les résultats, ce qui a suscité u itérêt pour les résultats des programmes et les lies de cause à effet. Il s agit là de questios auxquelles seuls peuvet pleiemet répodre les résultats des évaluatios. Iitiatives atioales Lors du sémiaire, chacu des 12 groupes représetat des pays e développemet a été ivité à idiquer l iitiative qui semblait la plus facile à icorporer à u pla d actio sur le S&E das so pays (ecadré 3). Les thèmes commus sot apparus : U appui istitutioel (d origie africaie et aussi étragère) est idispesable au développemet des capacités de S&E. L amélioratio de la législatio, la promulgatio de ouvelles directives admiistratives e matière d évaluatio et ue sesibilisatio accrue des gouveremets atioaux, des bailleurs de fods ou des orgaisatios iteratioales aux problèmes qui se poset, e sot que quelques-ues des mesures à evisager : il importe d exploiter toutes les sources d appui possibles. Si l o doit maiteir l éla doé au reforcemet des capacités de S&E, ce e sot sas doute pas les seuls gouveremets africais, mais aussi les orgaismes bailleurs de fods, qui aurot itérêt à élaborer et à mettre e oeuvre des plas d actio. La écessité de fourir u appui à la formatio e Afrique (aux cocepts, méthodes et pratiques de S&E) a été fréquemmet citée. Les groupes ot suggéré de costituer des bases de doées, et otammet u répertoire d évaluateurs
5 Précis 5 Ecadré 3 : Résumé des iitiatives présetées das les plas d actio proposés Pricipales iitiatives présetées Nombre de plas d actio où l iitiative est citée Réformes istitutioelles : Adoptio et applicatio de lois appropriées cocerat la productio de mauels, de guides et d autres outils 6 Réalisatio d u cosesus, sesibilisatio et acceptatio des activités de S&E au iveau des pricipaux cetres de décisio 8 Applicatio de règles de trasparece aux évaluatios afi de reforcer la resposabilité 1 Développemet des ressources humaies : Formatio de formateurs, de foctioaires et de techicies ayat des foctios de S&E 10 Participatio à des évaluatios cojoites avec des istitutios extérieures de fiacemet 1 Créatio d u réseau d évaluateurs pour faciliter les échages 3 Gestio des ressources : Allocatio de ressources au suivi et à l évaluatio 4 Créatio d ue base de doées sur les résultats du S&E aisi que d outils de gestio appropriés afi de faire coaître les pratiques optimales 9 (professioels, cosultats, foctioaires resposables du S&E, orgaes de vérificatio des comptes et etreprises du secteur privé). Ils ot égalemet suggéré de costituer ue base de doées cetralisat les iformatios sur les eseigemets retirés et les pratiques optimales. Après Abidja E quittat Abidja, les participats se sot dit cosciets que le cotexte du développemet des capacités de S&E avait chagé. Le développemet e Afrique a pris u ouvel éla, tadis que les perspectives des parteariats pour le développemet sot plus prometteuses que jamais. À mesure que la gestio axée sur les résultats se gééralise, la demade de programmes de reforcemet des capacités d évaluatio de ature à faciliter la réforme du secteur public augmete. Le dyamisme croissat de la société civile doe ue importace accrue à cette activité, car il met au premier pla les questios relatives à la gestio des affaires publiques et à l efficacité de l admiistratio. La diversité des situatios vécues par les participats a fait apparaître clairemet qu il existait pas d approche uique du développemet des capacités d évaluatio. Les pratiques admiistratives, la demade de services d évaluatio et le iveau de coaissaces techiques variet d u pays à u autre, et chacu doit élaborer so propre pla e ayat à l esprit ses particularités propres. Ce Précis est fodé sur l étude ititulée Reforcemet des capacités d évaluatio e Afrique, publiée cojoitemet par la Baque modiale et la Baque africaie de développemet. Pour plus d iformatios sur le reforcemet des capacités d évaluatio, cotacter Keith Mackay, tél. : 1-202/ Les Admiistrateurs et le persoel de la Baque peuvet se procurer ce rapport auprès de l Uité de documetatio itere et des cetres d iformatio régioaux, et le public auprès de l IfoShop de la Baque modiale.
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