Université Lumière Lyon 2. Optimisation spatio-temporelle des pratiques de tourisme

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1 Unversté Lumère Lyon 2 Faculté de Scences Economques et de Geston Ecole Doctorale Econome et Geston Optmsaton spato-temporelle des pratques de toursme Thèse pour le Doctorat en Scences Economques, Menton Econome des Transports présentée et soutenue publquement le 1 er décembre 2005 par Vncent Bagard Drecteur de thèse : Professeur Yves Crozet Jury : Yves Crozet, Professeur à l Unversté Lyon 2 (drecteur) Françose Poter, Drecteur de Recherche à l INRETS (présdent) Jean-Mare Hurot, Professeur à l Unversté de Bourgogne (rapporteur) Joël-Thomas Ravx, Professeur à l Unversté Nce Sopha-Antpols (rapporteur) Bertrand Château, Présdent de ENERDATA S.A (expert) Chrstophe Terrer, Responsable du département SPES, Drecton du Toursme (expert)

2 REMERCIEMENTS Sans ceux qu, durant ces quatre années m ont accompagné dans ce traval, cette thèse n aurat pas été ce qu elle est aujourd hu. J ameras tout d abord remercer mon drecteur de thèse, Yves Crozet, pour la confance qu l m a témogné du début à la fn du traval, pour sa dsponblté à comprendre et à communquer et sans oubler ses préceuses ntutons. Je lu exprme ma très profonde grattude. J ameras également remercer mes deux «tuteurs». Chacun dans leur domane respectf m ont apporté leur expérence, leurs dées, leur vson. - Dès le début, Bertrand Château m a plongé dans la rchesse de la problématque VLEEM et m a sensblsé à l approche des problématques de long terme par les budgets temps. Je le remerce pour sa confance et ses encouragements. - Françose Poter m a donné la possblté et surtout le prvlège de tester le modèle théorque sur la base de données SDT en accord avec la Drecton du Toursme. Ses consels, son exgence, sa connassance pontue du champ du toursme et du losr m ont été d une ade consdérable. Je dos également beaucoup à mes collègues du Laboratore d Econome des Transports. Olver Garca m a adé sur les aspects mcroéconomques du modèle de Becker ; Ncolas Ovtracht m a éclaré sur les aspects lés aux coordonnées géographques. J a également une dette envers Charles Raux pour sa dsponblté et sa compétence. A son contact, j a beaucoup apprs sur le méter de chercheur. De même, avec Alan Bonnafous qu m a apprs la précson des mots et m a donné de préceux consels pour orenter mes recherches notamment sur le plan théorque. Yves Crossant a eu un rôle de premer plan concernant le tratement des données et la constructon du modèle, je lu en sus très reconnassant. Je ne peux également oubler de remercer l ADEME qu a fnancé ma thèse et Nathale Martnez qu a orenté les premères recherches, ans que le LET dans son ensemble pour son souten logstque et matérel qu ne fat jamas défaut pour les doctorants. La thèse a parfos été un moment dffcle pour mon entourage. Tzana, je te remerce pour tes encouragements, ton souten et la réflexon que tu m as nspré sur la concepton talenne du losr. J a également pu compter sur l ade de mes parents mes sœurs et Julen Sauvayre pour le long et dffcle traval de relecture. Je vous en sus tous nfnment reconnassant. 2

3 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE - DU CHOIX D UNE DESTINATION AU CHOIX D UNE COMBINAISON SPATIO-TEMPORELLE 19 CHAPITRE 1 - LE CHOIX D UNE DESTINATION 21 CHAPITRE 2 - LE CHOIX D UNE COMBINAISON SPATIO-TEMPORELLE 39 CHAPITRE 3 - DISTANCE ET VITESSE POUR LES SÉJOURS TOURISTIQUES 87 CHAPITRE 4 - PREMIER APERÇU DU SVF ET DES ARBITRAGES QU IL RÉVÈLE 109 DEUXIÈME PARTIE -DU SÉJOUR PONCTUEL AUX SÉJOURS ANNUELS : LES EQUILIBRES RÉVÉLÉS DES COMBINAISONS SPATIO-TEMPORELLES 137 CHAPITRE 1 - PRÉSENTATION DE LA BASE DU SUIVI DE LA DEMANDE TOURISTIQUE 139 CHAPITRE 2 - LES COMBINAISONS SPATIO-TEMPORELLES RÉVÉLÉES POUR LES SÉJOURS 161 CHAPITRE 3 - COMBINAISONS SPATIO-TEMPORELLES SUR L ANNÉE 209 CONCLUSION GÉNÉRALE 239 ANNEXE 243 BIBLIOGRAPHIE 303 TABLE DES MATIERES 311 TABLES DES ILLUSTRATIONS 315

4 GÉNÈSE DE LA THÈSE Pour meux comprendre la genèse de ce traval, son angle d approche, l est utle de le rénsérer dans son contexte orgnel. Ce traval tente de moblser le corpus théorque dans le champ de l économe pour répondre aux préoccupatons concrètes de quatre partenares : l ADEME (Agence pour le Développement et la Maîtrse de l Energe), ENERDATA SA (données énergétques et modélsaton énergétque), l INRETS (Insttut Natonal de Recherche sur les Transports et leur Sécurté), en partenarat avec la (DT) Drecton du Toursme et le LET (Laboratore d Econome des Transports) : - l ADEME, tout d abord, qu a fnancé cette thèse à partr de septembre La demande ntale du projet de l ADEME porte sur les temporaltés des mobltés (budget temps lbre et budget temps de transport). Les mobltés de losrs lées aux 35 heures sont alors en plen essor et le len entre les temporaltés de losr et les transports apparaît comme une pste d étude fructueuse. En outre, l ADEME s nquète de l allongement des dstances parcourues pour les losrs et de leurs corollares : les émssons de gaz à effet de serre générés par ces déplacements, en partculer les émssons lées à l aéren. L ADEME souhate renouveler les approches pour penser de manère systématque la moblté non contrante. f - ENERDATA ensute, avec le projet du modèle VLEEM (Very Long Term Energy Envronnement Modelng). Ce projet de thèse a en effet démarré parallèlement à cette modélsaton de très long terme menée par ENERDATA pour le compte de la Commsson Européenne. VLEEM est un modèle énergétque qu a pour objectf de donner une estmaton des consommatons énergétques par habtant à l horzon Pour cela, l s appue sur l approche des budgets temps quotdens, moyen le plus fable de se projeter dans le futur. L nterrogaton forte de VLEEM porte sur l évoluton du temps lbre quotden 1 mas auss annuelle et sur l ntensté énergétque de ce temps lbre. Dans la mesure ou une grande parte de l énerge consommée pendant le temps lbre est lée aux actvtés de transport, l est apparu nécessare de trouver une artculaton entre les deux. Dot-on ntégrer le temps 1 L annexe 1 s ntéresse à la dynamque longue de l évoluton du temps lbre en len avec les gans de productvté. Cet annexe 1 examne l dée commune selon laquelle la hausse du temps lbre serat rréversble. Le lecteur y trouvera l orgne de notre réflexon sur les pratques de losrs et de toursme et comprendra l adaptaton qu a été fate du modèle de Becker dans le but d nterpréter l évoluton de la demande de séjours de losrs et toursme. L annexe 1 a fat l objet d un projet d artcle.

5 de transport pour le toursme et les losrs dans la constante quotdenne constatée par Zahav 1? Ou dot-on consdérer le temps de transport pour les excursons et les séjours comme du temps de transport «addtonnel» au regard de la constance de Zahav? - le trosème partenare de la thèse est l INRETS. Après avor soums la problématque de notre recherche à Françose Poter au prntemps 2002, l a été possble d utlser la base SDT (Suv de la Demande Tourstque) gérée et utlsée par la Drecton du Toursme et construte par l nsttut Taylor Nelson Sofres (TNSO). Les nterrogatons propres aux champs tourstques, telles qu elles ont pu ressortr au travers des échanges avec F. Poter, Abdel Khat, Phlppe Lhuller et Chrstophe Terrer 2 de la Drecton du Toursme concernent l ensemble des acteurs nsttutonnels et le secteur tourstque. Ben que les changements sont lents en matère de comportements tourstques, les nterrogatons n en demeurent mons pas vves et de portée générale. Tout d abord, comment nterpréter la basse tendancelle de la durée des séjours depus 25 ans? Ensute, comment explquer à la fos l ntensfcaton des pratques de vacances et de toursme vers la proxmté et vers la longue dstance sur des durées de séjours en moyenne plus courtes? Et enfn, comment explquer les changements des comportements tourstques dans l usage du temps lbre et son effet sur les dstances parcourues (et donc les émssons de CO 2 )? - le quatrème partenare de la thèse, le LET est auss mon laboratore d accuel. Au sen du laboratore, les problématques lées aux budget temps, tratées essentellement dans une approche économque sont un axe de recherche prncpal. L nterrogaton forte à laquelle le LET tente de répondre recoupe de manère large les préoccupaton des tros partenares précédents : quelles sont les régulartés dans les comportements de moblté? Il ne s agt pas tant de régulartés bologques que de régulartés révélées dans les arbtrages économques de cette moblté, auss ben en courte dstance qu en longue dstance. La thèse de Iragaël Joly a récemment creusé ce sllon en examnant la conjecture de Zahav. Le projet ETHEL (Energe, Transport, Habtat), actuellement en cours, tente de fare le len entre ces approches en terme de budgets temps et de vtesse et les émssons de CO 2 pour l ensemble des déplacements contrants et non contrants. Plus récemment la thèse en cours d Auréle Mercer examne le len entre les valeurs du temps et les poltques de transport urban. 1 Le concept de "constance des budgets temps de transport quotdens en mleu urban" est répandu sous le nom de la conjecture de Zahav, du nom du chercheur de la Banque Mondale qu, dans la fn des années 1980, forge l'hypothèse d une double constance des budgets temps de transport et budget monétare et l'ntègre dans un modèle d'économe de la moblté. Cette régularté statstque observée dans les années soxante-dx et 2000 (Schafer, Vctor) porte sur le temps de transport quotden dont la moyenne est de 60 mnutes. Cette constance serat spatalement et temporellement transférable. Les budgets de transport moyens sont en effet smlares entre les vlles du monde. Le budget temps de transport moyen d'une agglomératon est calculé comme la moyenne sur l'ensemble de la populaton moble de l'agglomératon, des durées ndvduelles consacrées aux déplacements effectués au cours d'une journée. (cf. sur ce pont la thèse menée au LET par Iragaël Joly). 2 Chef du département de la stratége, de la Prospectve, de l Evaluaton et des Statstques de la Drecton du Toursme. 5

6 Auss, pour résumer le contexte dans lequel ce traval est né, l se trouve au carrefour : 1. d une approche énergétque agrégée, tournée vers la modélsaton de long terme, préoccupée par l évoluton tendancelle du temps lbre et la vtesse des transports (ENERDATA) et (LET) 2. de l étude des comportements de moblté tourstques dans leur tendance longue (INRETS et DT), 3. de la recherche de régulartés dans les comportements de moblté dans une approche essentellement économque et mcroéconomque (LET). 6

7 «Le losr, lon d échapper à parelle fébrlté, l exalte. J évoque, sur le mode de la parabole et non de l anecdote, les vacances de naguère. Une famlle s nstallat dans un meublé pour une qunzane de jours. Durant la premère journée, elle déballat les valses, pus chacun essayat d aménager son propre terrtore. Ouvrr tardvement les volets pour resprer l ar océanque, apercevor les brumes ou les éclars du solel, s en émerveller, déjeuner à losr sur une table bancale : volà dont on ne se lassat pas et qu occupat la premère semane. La famlle se rendat dans une sorte de magasn fourre tout. Elle y achetat des brcoles : une canne à pêche, une bouée, des lunettes de solel. On essayat les mallots de ban, on héstat à se rendre sur la plage dans étrange et nouvel accoutrement. La promenade aux étoles sur la dgue état de rgueur pus l on s apercevat que déjà une premère semane état passée. Il y avat encore la journée consacrée à une promenade dans l arrère pays et une autre à l envo des cartes postales et une autre à narguer une plue qu, même en Bretagne n état pas de sason...et l ultme journée où l fallat à nouveau fare les bagages et remettre de l ordre dans le meublé. La personne ou la famlle qu se rend dans un club pour des vacances d hver est accuelle à 7 heures du matn au qua de la gare ou des bus. Après un pett déjeuner copeux, elle est projetée sur les pstes. Une pause a été prévue aux envrons de 14 heures en haut de la staton et l on met un pont d honneur à emprunter les derners télésèges ou téléphérques. Sur les pstes elles-mêmes, le monteur mprme un rythme d enfer. Malheur à celu qu ne le sut pas, l rétrogradera du cours 2 au cours 3 ou 4! Les anmateurs les reprennent en man après le repas du sor. A la fn du séjour, l convent de déguerpr auss vte que l on est arrvé, de se montrer assez hable pour ne pas être submergé par la vague de la semane suvante, faute de quo valses, pares de sks et enfants rsquent de s nterchanger.» (Perre Sansot, Du bon usage de la lenteur, pp.22-23, Rvage Poche Pette Bblothèque, 2000).

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9 INTRODUCTION GÉNÉRALE POURQUOI S INTÉRESSER À LA MOBILITÉ DE TOURISME? Ben qu elle représente une part toujours crossante des dstances parcoures et un gsement certan de moblté pour les trente années à venr, la moblté tourstque reste mal comprse dans ses ressorts fondamentaux. Selon quelle(s) logque(s), les pratques de toursme s nscrvent-elles dans le temps et dans l espace? L ntensfcaton de cette moblté, auss ben dans les champs du lontan que de la proxmté, produt névtablement des répercussons sur le système de transport et les émssons de CO 2. Ces tendance macroscopques sont cadrées par l apparel statstque. Pourtant, peu d nterprétatons théorques sont susceptbles d en proposer une lecture systématque et cohérente. Il exste un décalage frappant entre l abondance de la lttérature sur la socologe des losrs, du toursme et des vacances et la pauvreté des nterprétatons économques de l évoluton des caractérstques de la demande et de la moblté tourstque. Ce traval de thèse propose d étuder, dans une perspectve mcroéconomque, l évoluton des pratques de toursme et des déplacements auxquels donnent leu ces pratques. 1 Un problème de défnton La moblté de toursme pose tout d abord un problème de défnton conceptuel et statstque. Le toursme est une nébuleuse aux frontères floues où se chevauchent les notons de losrs, de temps lbres, ou encore de voyage d affares. L OMT donne du toursme la défnton suvante : «Le toursme englobe les actvtés des personnes qu se rendent dans des leux stués en dehors de leur envronnement quotden et qu y séjournent de manère nnterrompue pendant une pérode nféreure à un an pour leurs losrs, leurs affares, ou d autres rasons précses.» (O.M.T, cté dans Mémento du Toursme, 2002) Cette défnton technque vse avant tout à faclter le décompte statstque ; son champ est donc très large. Nous travallerons sur un champ d étude plus restrent en recentrant la moblté tourstque autour de deux fondements : Le caractère dscrétonnare des losrs et des chox tourstques qu s nscrvent dans les pérodes de temps lbres. Précsons que le mot dscrétonnare ne s entend pas au sens d absence de contrantes sur les chox des séjours tourstques. La moblté tourstque souvent qualfée de non-contrante, l est en réalté. Néanmons, les voyages d affare et les cures de repos qu n obéssent pas à des motfs dscrétonnares sont exclus de notre étude.

10 L dée de rupture par rapport au quotden se tradusant par un changement de leu. Ecoutons N. Leper clarfer ce pont : Tout losr suppose une évason temporare quelconque mas le toursme est unque en cela qu l mplque une évason physque réelle qu se tradut par le voyage que l on entreprend vers une ou pluseurs destnatons où transparat l aspect losr. Ans le changement de leu est perçu non seulement comme un des attrbuts détermnants du toursme mas comme son essence même [...] un voyage de vacances permet des changements multdmensonnels : leu, rythme de ve, vsages, modes de ve, comportement, atttude. Il permet à l ndvdu une retrate temporare par rapport à pluseurs des stuatons qu nfluencent sa ve quotdenne. (cté dans Pearce, 1993, p.37) Parce que les frontères statstques devennent mouvantes, la premère rason de s ntéresser à la moblté de toursme est donc de meux comprendre sa logque à l ade des cadres statstques habtuels, mas auss et surtout ndépendamment de ceux-c. La constructon d une grlle analytque est donc nécessare. 2 Une queston de soutenablté La deuxème rason pour laquelle, la moblté de losr et de toursme mérte plus de réflexon est qu elle rsque à terme d être le motf le plus générateur de passagers-klomètres parcourus avec des dstances et des émssons plus dffclement compressbles que celles lées aux motfs contrants. Selon W. Henze : «Les déplacements effectués en dehors de toute contrante sont le prncpal réservor de crossance du secteur des transports.» (Rognant,1998, p.9) A ce ttre, la crossance du nombre d arrvées de tourstes nternatonaux dans le monde est sgnfcatve. De 70 mllons en 1960, les arrvées sont de 702 mllons en 2002 selon l OMT. Cela équvaut à une multplcaton par 10 ou un taux de crossance annuel moyen de 6,8%. Cette crossance ne sera sans doute pas auss soutenue pour les cnquante prochanes années, mas elle ne sera pas néglgeable non plus. D c 2020, les études prospectves TEV de l OCDE prévoent un trplement du trafc aéren et une hausse de 40% des dstances parcourues en voture partculère. Au regard de l attente de l objectf qu vse une dvson par quatre des émssons de GES en France d c 2050, ces évolutons posent problème. Or, la moblté tourstque rsque de représenter une part crossante de ce total pour tros rasons qu tennent à ces caractérstques ntrnsèques : Cette moblté de losr est drectement dérvée de la consommaton d un ben supéreur : l aspraton au voyage, le dépaysement. Par conséquent, la demande de transport pour ces motfs est susceptble d augmenter auss vte, snon plus vte que le revenu (à la dfférence de la moblté contrante locale). Les losrs et les vacances occupent en effet depus pluseurs années le haut de la hérarche des dépenses prortares en cas de hausse des revenus : en 10

11 2000, hut franças sur dx dsaent voulor consacrer plus d argent aux losrs et aux vacances s leurs revenus augmentaent 1. Les vtesses moyennes de déplacement pour les déplacement de toursme sont plus élevées que pour les déplacements contrants quotdens. D une part, parce que le réseau autorouter est plus sollcté par les déplacements de losr et de toursme. D autre part, parce que la part de l avon en longue dstance augmente de manère contnue. Le taux de pénétraton du transport aéren (TPTA) 2, dénote une évoluton contnue à la hausse en France. De 4% en 1971, à 17% en 1995, le TPTA état en 2001 de 26% pour l ensemble des motfs dont 50% de motfs tourstques personnels. Cette crossance de la part de l aéren dans l ensemble des modes contrbue à la hausse des vtesses moyennes de déplacements. Le budget temps transport relatf à la moblté de toursme est peu étudé et sans doute mons contrant que le budget temps consacré au transport quotden. Du fat de ces tros caractérstques ntrnsèques, (ben supéreur, vtesse élevée, logque de plasr), le potentel de dstances parcourues à l avenr pour des motfs tourstques est mportant. Les facteurs démographques ne sont pas neutres. L arrvée à la retrate de classes nombreuses dsposant de temps et de pouvor d achat dans les pays rches sera un vecteur fort de hausse des déplacements, du mons jusqu en , date à laquelle les génératons nées entre 1940 et 1959, qu consttuent 25% de la populaton totale en 2004 en France, 3 entreront dans le trosème âge. En outre l urbansaton crossante est un facteur clé dans le développement des déplacements tourstques. L.Rognant rappelle en effet : «Tous les modèles de consommaton tourstques montrent que plus la vlle grandt (talle, rchesse, structure socale, complexté) plus le taux de départ en vacances de ses habtants augmente.» (Rognant, 2004, p.98) S le potentel, encore latent, que représentent les transports de toursme ne rencontrent pas de forces de rappel, ls pourraent devenr un des prncpaux ressorts du couplage entre la crossance économque et les émssons de CO 2 dans les transports alors que les autres secteurs, notamment 1 Enquête Condton de ve et aspratons des ménages du CREDOC 1998, 1999, Le TPTA est la proporton de personnes ayant effectué au mons un voyage en avon au cours des douze derners mos précédant leur ntervew. Les enquêtes 1971, 1974, 1977 et 1980 portaent sur un échantllon de 3000 personnes de plus de 15 ans (sources ADP, Ar France, DGAC, UTA). Les enquêtes de 1984 et 1988 portaent sur un échantllon de personnes de plus de 15 ans (Sofres). Dans la dernère enquête (ITA, Ipsos), les entretens sont réalsés par téléphone alors que dans les précédentes ls se fasaent en face à face. 3 Plus précsément, 24,3% de la populaton totale en France métropoltane pour les femmes de 45 à 64 ans et 24,8% pour les hommes de 45 à 64 ans, selon les données provsores au 1 er janver 2005 de l INSEE. Source : Insee, Blan démographque, Structure par âge des populatons fémnne et masculne. Le tableau est accessble sur Internet, thème / Populaton / Evoluton et structure de la populaton. 11

12 l ndustre et l agrculture, seront parvenu à rédure leur consommaton énergétque sans rédure leur producton. Le graphque c-dessous (Schafer, 2000) préfgure ce couplage entre le PIB par tête pour onze régons du monde et la crossance de l énerge consommée dans les transports. Fgure 1. _ Couplage Crossance économque et part de la consommaton d énerge fnale dans dfférents secteurs Share n Fnal Energy, % Transportaton Commercal and Publc Servces PIB GDP/cap, par tête en US$(1985) dollars 1985 Source : A.Schafer, MIT, Les séres statstques correspondent à 11 régons du monde et couvrent la pérode , source IEA. Les pays les plus développés sont sur la drote, les mons développés, sur la gauche. L attente des objectfs envronnementaux, et notamment du facteur 4, passera névtablement par un effort de réflexon sur les transports de losrs. L attente des objectfs envronnementaux, et notamment du facteur 4, passera névtablement par un effort de réflexon sur les transports de toursme. Pourtant, cette réflexon sera vane s, en amont, elle ne parvent pas à comprendre comment cette moblté de losr et de toursme s ntègre dans les temporaltés des losrs, des vacances et du traval. En ce sens, l évoluton des mobltés de toursme ne peut être dssocée ou étudée séparément de celle des «pratques» de toursme et de vacances. Ces pratques concernent les comportements ndvduels, et leur changement à travers le temps. Auss cette thèse propose d étuder comment la crossance économque change le rapport au temps lbre et à l espace récréo-tourstque. Faute de prendre en compte ces tendances, l observateur aurat une compréhenson superfcelle de ces déplacements. La mcroéconome permet de dégager une épure théorque. Ben que n épusant pas la réalté des pratques de toursme, le modèle mcroéconomque permet de fare ressortr les varables clés dont nous supposons qu elles nfluencent fortement le comportement d un tourste type représentatf qu refléterat les tendances moyennes dans l évoluton des pratques de vacances et de toursme depus trente ans. 12

13 3 Tendances lourdes En la matère, écoutons G.Cazes et F.Poter résumer la tendance prncpale qu est la réducton de la durée des séjours : «...de tous les changements relevés, c est là, sans doute, le plus contnu et le plus sgnfcatf, mas, en même temps, le plus éngmatque. Alors même que l allocaton d une cnquème semane de congés payés en 1981 ne s est nullement tradute en progresson des taux de départs ou de fréquence en vacances, les Franças ne cessent de contracter régulèrement leurs durées de séjours vacancers : celles-c tombent d une moyenne annuelle de 21 jours en 1974 à 14 jours en 1994 et 12 jours en 1998, et pour les seules vacances d été de 23 jours en 1972 à 16 jours en 1995 et à 13,5 jours en En dx ans, la proporton des séjours d été de plus de 4 semanes a été dvsée par deux, passant de 16% à 8% du total des séjours. Dans le même temps, les séjours d été de 14 nutées ou mons sont passés de 44% à 71%. En hver, les séjours de 4 à 7 jours se sont développés au détrment des séjours plus longs (de 43% à 61% de séjours de 7 nutées ou mons). Cette contracton temporelle s accompagne cec est ben connu : «mons longtemps, plus souvent» - du développement des pratques de départs et de séjours multples : sans nclure les courts séjours, la moyenne est passée de 1,4 à pratquement 2 longs séjours en deux décennes.» (Cazes, Poter, 2002, p ) Cette tendance au raccourcssement des séjours, doublée d une hausse des fréquences, se confrme à travers les séres longues ssues de l enquête vacances de l INSEE. Tableau 1. _ Durée moyenne des séjours des Franças de en nombre de nutées dfférence France été 20,9 12,8 8,1 n Etranger été 21,8 16,5 5,3 n France Hver 14,6 8,4 6,2 n Etranger Hver 12,7 10,8 1,9 n Source : INSEE 2002, Les vacances des Franças : Résultats de l enquête «Vacances» 1999, C. Rouquette. NB L enquête vacances de l INSEE prend en compte les séjours de 4 nutées et plus. Auss, elle sous estme le raccourcssement des séjours en occultant les séjours personnels de 1 à 3 nutées. Cette basse des durées se conjugue avec une progresson des séjours personnels à la fos en France et vers l étranger, comme l llustre le graphque c-dessous sur la pérode 1974 à 1999 : 13

14 Fgure 2. _ Progresson des séjours personnels des Franças en France et à l étranger (base 100 en 1973) Etranger France base 100 en rupture de sére PIB/ménage Source : INSEE 2002, Les vacances des Franças : Résultats de l enquête «Vacances» 1999, C. Rouquette. NB : séjours de 4 nutées et plus exclusvement. Cette progresson du nombre de séjours personnels, soutenue depus 1994, ne s explque pas par une hausse du taux de départ des Franças du mons jusqu en Fgure 3. _ Evoluton des taux de départ en % des Franças et du nombre de partants en France (en mllons) Nombre de partants (en mllons) , Taux de départ en % rupture de sére nombre de partants en mllons taux de départ en % Source : fg 4 &5 :INSEE 2002, Les vacances des Franças : Résultats de l enquête «Vacances» 1999, C. Rouquette. 14

15 Ce derner s est stablsé de 1989 à La hausse depus 1999 ne dot pas cacher, selon L. Rognant, une logque asymptotque : «Dans les grands pays développés, la phase de ralentssement (ou saturaton systémque) des marchés se confrme. En Suède, par exemple, le taux de départ en vacances attent le seul de 75% autour duquel l tend à ralentr. En France, le taux moyen actuel de 64% peut lasser espérer 8 à 10% de part de marché facle à gagner.» (Rognant, 2004, p.114) Sute, à ces changements lents mas sgnfcatfs dans les temporaltés du toursme, la deuxème tendance ayant marqué la moblté tourstque est l allongement des dstances parcourues. Cette tendance n est pas contradctore avec une ntensfcaton des déplacements de proxmté mas plutôt concomtante dans la mesure ou les déplacements lontans se cumulent aux déplacements proches. Ben que dffcle à mesurer, compte tenu de la rareté des données, l allongement des dstances peut être sas ndrectement par un ndcateur. Il s agt du taux de départ à l étranger des Franças de 1995 à 2000 regroupé selon dvers crtères : Fgure 4. _ Part de l étranger dans les séjours personnels effectués en nombre de nutées entre 1995 et 2000 % ans 65 ans et plus ans ans ans 5 personnes et plus 3 personne 4 personne 2 personne 1 personne nord bassn Parsen Est régon parsenne bassn Parsen Est sud-est médterranée ouest sud-ouest est Source : Cnq années de Suv de la Demande Tourstque, (à partr de Métascope), pp , DT-TNSO. agrculteur cadre supéreur employé ouvrer professon ntermédare nactf artsan, commerçant Ben que ces taux de départ soent très hétérogènes selon le crtère retenu ( entre 10 à 20%), la progresson est quas générale et confrme la Fgure 2 c-dessus. Les taux de départ en 2000 sont, à quelques excepton près, au dessus des taux de départ en Ces derners progressent pour toutes les catégores d âge, de ménages (sauf 4 personnes), de catégores socales ( sauf stagnaton pour les artsans commerçants), de Régons (sauf régresson pour le bassn parsen Est). Les taux de crossance 15

16 les plus forts, ramenés aux taux de départ en 1995, concernent les agrculteurs 1, le Nord, le Sud-Ouest et les employés. Les ans et les ans confrment une crossance forte de taux de départ déjà élevés. Aucune catégore ne vot ses taux de départ régresser, sgne de la qualté de ben supéreur des destnatons étrangères. Cette progresson généralsée des destnatons étrangères apparaît comme un pussant vecteur de hausse des dstances parcourues dans la mesure ou la portée moyenne d un déplacement à l étranger est en moyenne 12 fos supéreure à celle d un déplacement natonal 2. 4 Notre approche Jacques Spndler soulgnat en ntroducton d un ouvrage récent nttulé «le Toursme au 21 ème sècle», un pont décsf : «[...] le tourste est un consommateur d espace et de temps.» (Spndler, 2004, p. 11). Cette thèse construt toute son approche sur cet axome de base ; et tente d explcter comment les composantes spatales et temporelles de la demande tourstque sont consommées et combnées pour former ce «complexe espace-temps». A travers l évoluton de ce complexe espace-temps, nous appréhendons l évoluton des pratques de toursme sur pluseurs pérodes dans leurs dmensons les plus essentelles. Le fat stylsé révèle un arbtrage collectf pour des séjours plus courts, plus fréquents et plus lontans. Or cet arbtrage aurat pu pu être dfférent, notamment du fat de l allongement des congés payés en 1982 qu lassat la possblté d allonger les séjours. Par conséquent, on peut se demander s cette préférence collectve répond pour un tourste type représentatf à une forme d optmsaton du complexe espace-temps? L optmsaton suppose un processus selon lequel des ressources lmtées (la dsponblté temporelle et l espace consommée) sont combnées, en foncton de leur prx relatfs (c est-à-dre selon leur rareté pour le tourste-consommateur), dans un système de contrantes donné, pour attendre au meux des fnaltés récréatves et socales 3. Au rang de ces fnaltés ultmes pourrat fgurer le repos, le plasr des sens, le beson de s évader, le beson de contacts socaux, d estme etc. Ces fnaltés ne sont pas supposées être nécessarement dvergentes entre rches et pauvres, de même qu elles ne sont pas supposées changer de manère substantelle dans le temps. Plus que les fnaltés ou préférences, c est ben le processus ms en œuvre pour les attendre qu nous ntéresse. Or, en la matère, l approche mcroéconomque semble adaptée à des stuatons de chox généralement non captfs qu caractérsent 1 L effectf des agrculteurs dans le panel SDT est toutefos fable. Cependant, la progresson du taux de départ à l étranger des agrculteurs pourrat se trouver dopé par l allocaton de 15 jours de congé payés proms par le gouvernement Raffarn. 2 D après notre traval sur SDT, la portée moyenne d un déplacements natonal (aller) est de 269 km (tous modes confondus y comprs avon pour les destnatons ntéreures) contre 3229 km pour les déplacements à l étranger. Les médanes sont respectvement de 216 km et 2256km, les écarts types de 193 km et 2408 km. 3 Au sens de Becker, «Prces and other market nstruments allocate the scarce ressources wthn a socety and thereby constran the desres of partcpants and coordnate ther actons. In the economc approach, these markets nstruments perform most, of not all, of the functons assgned to «structure» n socologcal theores.» (Becker, 1973, p. 5) 16

17 plus ou mons le toursme. Ces stuatons supposent un chox des ndvdus sans frcton partculère, dans des délas temporels généralement courts, et à fable coût. Par exemple, le fat de se demander à chaque sorte : où-va-t-on et pour comben de temps est tout à fat caractérstque des pratques de toursme alors que ces questons ne se posent pas, ou très peu pour des actvtés contrantes comme l école ou le traval. S optmsaton l y a en matère de chox spato-temporel, nous ne prétendons pas non plus que ce comportement sot nécessarement conscent. Ecoutons Becker à ce sujet : «...the economc approach does not assume that decsons unts are necessarly conscous of ther efforts to maxmse or can verbalze or otherwse descrbe n an nformatve way reasons for the systematc patterns n ther behavour. Ths t s consstent wth the emphass on the subconscous n modern psychology and wth the dstncton between manfest and latent functons n socology (Merton 1968).» (Becker, 1973, p. 7) Cette précson est essentelle pusqu elle assgne aux travaux du chercheur une dmenson de révélateur et de mse en lumère des ressorts d un «possble» comportement d optmsaton chez un ndvdu tourste «type» ou «moyen». Mas en aucun cas, cet ndvdu type, anmé par une ratonalté économque, même nconscente, ne prétend capter l ensemble des logques à l œuvre. J-M. Hurot exprme sur ce pont toutes nos réserves : «[...] tout rasonnement théorque, mathématsé ou non, passe nécéssarement par des hypothèses explctes ou non sur le comportement des hommes. Voulor englober dans une même théore toutes les ratonaltés et dévances magnables est rréalsable et absurbe.» (Hurot, 1994, p. 25) Sur ces bases, cette thèse s artcule en deux partes : - La premère présente tout d abord une revue de la lttérature en matère de modèles mcroéconomques de chox tourstques. Pus, elle construt un modèle d optmsaton spatotemporelle du toursme à partr du modèle général et, désormas classque, de Becker (1965 et 1993 pp.24-25). Ce modèle développé en détal en annexe 1 (A1.2). Tel qu l est reconfguré, l donne une nterprétaton analytque des tendances lourdes décrtes c-dessus : réducton du temps de séjour, ntensfcaton des déplacements de longue dstance et de proxmté, hausse des fréquences. En outre, l permet de penser l évoluton future du système vacancer franças en foncton des temporaltés et des condtons de moblté. - La deuxème parte moblse la grlle d analyse théorque comme un outl d nvestgaton emprque, et confronte celle-c aux données statstques extrates de la base du Suv de la Demande Tourstque (DT-TNSO) et portent sur la pérode L analyse emprque observe comment les tourstes optmsent leurs séjours (au mons une nutée en dehors du domcle), et comment ls optmsent leurs pratques à l échelle annuelle. Partant de là, les constats emprques sont réntégrés 17

18 dans la grlle d analyse. Une attenton partculère est portée aux détermnants de la demande de séjour en avon et à ses émssons dérvées de CO 2 dans une optque prospectve. 18

19 PREMIERE PARTIE DU CHOIX D UNE DESTINATION AU CHOIX D UNE COMBINAISON SPATIO-TEMPORELLE 19

20 Comment appréhender les changements du rapport au temps lbre et à l espace tourstque dans une optque mcroéconomque qu sot à la fos systématque et cohérente? Cette parte s attache, en partant de la lttérature exstante, à bâtr un cadre conceptuel destné à explcter les caractérstques spato-temporelles des séjours. Dégager une épure théorque permet d dentfer les forces prncpales et les forces de rappel. Cette démarche préalable est essentelle à un traval de prospectve. Cette parte procède en quatre temps : - Le premer chaptre porte sur l étude des modèles mcroéconomques de chox de destnatons. Ces modèles s nscrvent dans le prolongement de la théore classque du consommateur Becker (1965) et tentent d explcter le chox d une destnaton parm un ensemble de destnatons possbles. Pour cela, ls spécfent une foncton d utlté dans laquelle le chox du tourste s explque à partr du temps et du budget dsponble. - Le deuxème chaptre s nscrt dans cette même perspectve. Il construt, à partr des modèles passés en revue et à partr du cadre beckeren classque d allocaton du temps (1965) et Becker (1993, pp.24-25), un modèle qu appréhende le séjour de toursme comme une combnason de dstance et de temps. Le regard économque, porté sur le séjour, et plus encore sur le processus de décson du tourste, renouvelle l analyse dans le domane. Sa force résde dans sa capacté à sasr les détermnants essentels de la demande de séjour dans un cadre d analyse smple. - Le trosème chaptre met en lumère les détermnants sous-jacents qu nfluencent et contragnent le chox des dfférents équlbres possbles entre les composantes spatales et temporelles des séjours. - Le quatrème chaptre, s appue sur le cadre d analyse ms en place, pour comprendre «le système vacancer franças» (SVF) tel que le défnssent G. Cazes et F. Poter (2002, pp ). Il s agt de comprendre les stuatons types auxquelles le tourste s adapte lorsqu l concrétse sa demande de séjour en foncton de ses prortés et de la durée de ses congés. Dans ce chaptre prospectf, le concept de SVF servra de pont d ancrage pour un traval prospectf sur les évolutons probables. 20

21 CHAPITRE 1 LE CHOIX D UNE DESTINATION 21

22 La lttérature économque porte peu de consdératons théorques explctes à la dmenson spatale et temporelle du chox d une destnaton. Certes, les modèles dts de «prévson de la demande tourstque» vers une destnaton partculère consttuent un champ d étude très vaste mas ces modèles, essentellement de type économétrque, tentent de justfer la drecton des flux observés 1. La conceptualsaton même du processus de décson y fat fgure de bote nore, les fondements théorques et emprques sont nexstants. Les modèles mcroéconomques abordés dans ce chaptre sont auss à dstnguer des modèles ms au pont par les géographes dans les années soxante-dx et quatre-vnts (Barbchon, 1973 ; Lundgren, 1974 et 1982, Rajotte, 1974 et 1975 ; Lossec, 1976 et 1977 ; Butler, 1980 ; Pearce, 1981 ; Lozatto-Gotart, 1993 ; Gunn, 1997). Ces modèles géographques représentent l espace des flux tourstques dans ses dmensons macroscopques comme un emboîtement de couronnes de réceptons (ou auréoles, centures, anneaux, champs, ondes...) à partr des pôles émetteurs. Ces modèles ne se stuent pas à l échelle mcroéconomque du chox d un consommateur tourste mas tentent de décrre la résultante agrégée de l ensemble des ces chox, c està-dre, la trame spatale des actvtés tourstques sur un espace donné. En cela, ls sont auss complémentares des modèles mcroéconomques. Depus 1970, nous recensons deux modèles fondés sur une approche mcroéconomque du processus de décson du tourste et mettant en lumère les détermnants, ou du mons une parte des détermnants de ses chox. Il s agt du modèle de Donald Rugg (1973), et celu de Clve Morley (1992). Rappelons c que ces modèles sont des épures mcroéconomques qu tratent de cas généraux. Ces dernères opèrent en effet une réducton méthodologque forte qu focalse sur les dmensons économques objectvables du chox tourstque (en termes de ressources utlsées pour attendre un but). Ces modèles passent sous slence l ensemble des autres dmensons notamment socologques et géographques du chox tourstque. Ce derner se décompose donc en deux sectons : - la premère secton examnera le modèle de Rugg (1973), «The Choce of a journey Destnaton : A Theorcal and Emprcal Analyss». - la deuxème secton examnera le deuxème modèle de Morley (1992) «A Mcroeconomc Theory of Internatonal Toursm Demand». 1 Il s agt de modèles de régresson multples calés sur une sére temporelle qu comportent pour la plupart une équaton unque. Dans ce cas, la varable dépendante est généralement le nombre d arrvées à une destnaton partculère. Cette varable est régressée sur le revenu dsponble des tourstes, une varable reflétant la dfférence des coûts des facteurs de l are examnée et de ses ares concurrentes tels que le prx des produts locaux, le taux de change, les coûts de transport (Johnson, 1990; Wtt, 1987). Des varables muettes peuvent être ntrodutes pour capter l effet d événements partculers tel que les festvals, les manfestatons etc. (Wtt, 1992). L ntroducton de varables décalées ou d un trend temporel permettent également de capturer les éléments dynamques. La plupart de ces études se concentrent sur la modélsaton et l estmaton de la demande et accordent peu de consdératons explctes à l utlté ou aux fondatons théorques (Whte, 1985, 1987 et O'Hagan, 1984). 22

23 SECTION 1 - LE MODÈLE DE RUGG (1973) : «THE CHOICE OF A JOURNEY DESTINATION : A THEORICAL AND EMPIRICAL ANALYSIS» Le modèle de Rugg est le premer à fournr en 1973 un cadre d analyse théorque rgoureux et complet du chox d une destnaton par un tourste. Le modèle vse à explcter le chox de l agent entre dfférentes destnatons et durées de séjour et suppose que le tourste a déjà fat le chox de partr. Ce modèle comportat à l époque deux aspects novateurs : - D une part, la reprse du cadre théorque de Becker (1965) et plus récemment Becker (1993, pp.24-25) 1 qu mplque de concevor la maxmsaton de l utlté fnale du tourste comme une foncton de la consommaton de la «commodté toursme». Selon Rugg, cette dernère se défnt comme le fat de demeurer sur place, à destnaton pour une certane pérode de temps : «An ndvdual s beeng or dwellng at the place of destnaton for a unt perod of tme.» (Rugg, 1973, p.65) - D autre part, la prse en compte d une contrante temporelle ans que des coûts temporels et monétares du transport vers une destnaton prncpale et entre les destnatons. Après avor présenté les aspects mathématques du modèle, nous examnerons l hypothèse centrale sur laquelle l se fonde, ses mplcatons, pus nous termnerons en évoquant les apports et les lmtes du modèle. 1 (cf. annexe 1, A1.2, pour le développement du modèle de Becker applqué aux losrs). 23

24 1.1 Présentaton du modèle de Rugg Le modèle de Rugg se présente comme sut : max U = u( Z) Z = f ( dest) f ( t tour ) Y p tour T c t t tour tour + t + p trans trans n z, p, t 0 Y, T 0 m Où : U est la foncton d utlté du consommateur z est la commodté toursme dont la consommaton génère des caractérstques utles. ttour est la quantté des dfférentes commodtés consommées exprmée en jours passés pour chaque destnaton, c est un vecteur colonne. ptour et ptrans sont les vecteurs lgnes respectvement des prx compostes des bens consommés sur place, et des coûts du transport. ttrans est le vecteur lgne du temps de transport entre l orgne et la destnaton de chaque destnaton dsponble, Y est le budget affecté au voyage T est le temps dsponble pour le voyage - Dans sa verson la plus smple, le modèle ntègre une seule destnaton. Dans ce cas, t tour durée du séjour et t trans, le temps de transport entre l orgne et la destnaton prncpale, consomment, la le budget temps T, fxé à l avance. De même que fxé à l avance. ptour et p trans, consomment le budget monétare B - Lorsqu l y a pluseurs destnatons dans un même voyage, p trans et t trans ntègrent les coûts en transport supplémentare qu vennent s ajouter au coût du transport ntal en temps et en argent. Les contrantes T et B sont donc saturées plus vte. Nous avons : m, un vecteur colonne de permutaton dont les éléments sont sot 0 mono-destnaton sot 1 pour chaque destnaton supplémentare avec p trans assocé. n, un vecteur colonne de permutaton qu ntrodut le temps de transport supplémentare dont les éléments sont 0 ou 1 pour des temps de trajets supplémentares auxquels sont assocés un ttrans C un vecteur lgne de permutaton dont les éléments sont égaux à 1. A chaque destnaton supplémentare est assocé un t. La représentaton graphque du chox des possbles du tourste trée de Rugg est la suvante : 24

25 Fgure 5. _Représentaton dstncte des deux optmas temporels (T*) et budgétares (B*) dans le modèle de Rugg (1973) Beauté des paysages Z 2 Norvège Tn Suède Ts Bn Bs B B* T* T Itale Grèce Tg Bg 0 Z 1 Stes hstorques contrante temporelle en jours sur place contrante budgétare (total locaton et dépenses sur place) Source : Rugg (1973) Ce graphque llustre les chox possbles d un tourste qu a déjà prs la décson de mener une actvté en dehors de son domcle. Ce derner héste entre quatre pays : la Norvège, la Suède, l Itale, la Grèce. - Les segments OBn, OBs, OB, OBg saturent son budget monétare (Y) pour chaque pays. (hébergement, dépenses sur place et coût du bllet transport aller-retour pour une seule destnaton). - Les segments OTn, OTs, OT, OTg, saturent son budget temporel (T) pour chaque pays. Il s agt du nombre maxmal de jours qu l est possble de passer dans chaque pays déducton «déjà» fate du temps de transport sur le graphque. Nous voyons tout de sute que le chox de la Grèce mplque un temps de transport mportant Tg, et condut, compte tenu de cela, à un chox sous-optmal car Tg n est pas le pont le plus élogné de l orgne et donc l ne permet pas d obtenr la plus grande quantté de caractérstques Z1 et Z2 : stes hstorques et beauté des paysages. - Dans le cas de la Grèce, Bg> Tg, l y a un surplus budgétare. Par exemple, l ndvdu pourrat dépenser plus lors de son séjour en Grèce, mas l n a pas le temps. du fat du transport plus long. 25

26 - A l nverse, lorsque Tn>Bs, Ts>Bs, T>B, l y a un surplus temporel. L ndvdu pourrat rester plus longtemps mas l n en a pas les moyens fnancers... l chost donc un séjour plus court. Pour chaque destnaton, l y a donc deux ponts optmaux à trouver : l optma budgétare B* et l optma temporel T*. Dans l optque de Rugg, ce n est pas le fat d attendre un pont B* le plus lontan possble qu maxmse l utlté, mas plutôt d obtenr un pont T* le plus lontan possble. Dans cette optque, qu tradut auss toute une phlosophe des vacances, ren ne sert en effet d avor un budget mportant s le temps passé sur place est trop court. Il s agt là de l hypothèse centrale du modèle qu l convent d examner en détal. 1.2 Hypothèse centrale du modèle : la défnton de l actvté toursme Explquons cette concepton de l actvté toursme à partr de la défnton qu en donne Rugg. Notons la dfférence avec la défnton standard d une commodté ou actvté telle que la donnent G.S Becker et R.T Mchael (1978, pp ). En effet, selon la défnton standard, le consommateur dérve son utlté de la consommaton d actvtés produtes à partr de deux nputs : le temps et les bens. Or, pour Rugg, cette défnton n est pas approprée à la commodté «destnaton de voyage» : «A traveler does not derve utlty from possessng or consumng travel destnatons, rather, the traveler derves utlty from beeng n the partcular destnaton for some perod of tme. Dwellng 1 n the destnaton allows the traveler to consume destnatonal attrbutes of characterstcs, such as a pleasant clmate or beautful scenery, from whch the traveler may then derve utlty. Goods are therefore defned to be an ndvdual s beng or dwellng at the place of destnaton for a unt perod of tme.» (Rugg, 1973 p.65) Le terme «bens» (goods) dot donc être comprs au sens de ben ntangble : «beeng at a destnaton» qu défnt la «commodté toursme» selon Rugg. Cette défnton se retrouve dans la formulaton mathématque Z = f dest ) f ( t ) qu mplque une relaton de type lnéare ( tour crossante entre le temps passé en séjour t tour et la quantté z de caractérstques générées. En d autres termes, plus le séjour est long, plus la quantté de ben ntangble consommé est grande et plus le tourste est satsfat. Une fos le tourste sur place, Rugg fat l hypothèse que les caractérstques sont supposés être produts dans des proportons fxes en foncton de la durée. Cette hypothèse est justfée de la sorte : Ths assumpton seems qute justfable snce, for short perods of tme, the physcal condtons at destnatons whch generate characterstcs are clearly constant and snce goods represent fxed twenty-four hours perods durng whch the traveler s exposed to those constant condtons. (Rugg, 1973 p.65) 1 Au sens de demeurer. 26

27 Autrement dt, l heure passée sur la plage générera toujours le même degré de satsfacton, que cette heure sot la premère ou la dernère du séjour ne change ren. Cette hypothèse se justfe pour l auteur dans la mesure où le voyageur est «exposé» pour des durées de 24 heures à des condtons constantes. Cette relaton est d alleurs llustrée graphquement par la forme lnéare des rayons de la Fgure 5 p.25 qu mplque une relaton constante entre l utlté du séjour et le temps passé sur place. Un séjour court passé à une destnaton ne peut donner la même satsfacton qu un séjour long passé à cette même destnaton. Cette hypothèse centrale de Rugg, révélatrce du contexte des années 60-70, revent à supposer une consommaton «extensve» de la commodté toursme. «Contempler un paysage», «profter du clmat plasant», «se fare bronzer». Il découle de cette concepton de la commodté toursme deux mplcatons majeures que nous nous proposons à présent d examner : l effet sur la foncton d utlté des dépenses sur place et l effet sur la foncton d utlté de la multdestnatons. 1.3 Les dfférences de tran de ve sur place ne changent pas l utlté du vacancer La premère mplcaton de la concepton de la commodté toursme nous permet de comprendre pourquo Rugg n ntègre pas les dépenses sur place dans la foncton d utlté. En effet s les caractérstques utles comme le solel, le clmat, la mer sont des ressources gratutes l n est pas nécéssare pour y accéder d effectuer des dépenses supplémentares. Pour llustrer le problème de maxmsaton, supposons un tourste qu dsposerat de 25 jours de congés. Ce derner décde de dépenser beaucoup sur place dans des extras. Ses ponts T* pour chaque destnaton sont donc à 25 jours. Cependant, comme, l saturera plus rapdement son budget B fxé à l avance avec des extras que sans extras, son pont B*, c est-à-dre le nombre de jours qu l pourra s offrr avec des extras sera très nféreur à 25 jours. Dans l optque de Rugg, le tourste est perdant lorsqu l sature plus rapdement sa contrante budgétare ; meux vaut pour lu chosr un voyage mons coûteux qu lu permette de «tenr» le plus longtemps possble sur place et ans maxmser son utlté. S son temps de congé est de 25 jours pour un budget fxe, l aura ntérêt à chosr la 1 ère des tros solutons suvantes : - 25 jours en campng (soluton la mons coûteuse), - 20 jours en locaton, - 10 jours à l hôtel (soluton la mons coûteuse), Selon Rugg, le séjour en campng est ncontestablement la melleure soluton car elle rapproche les ponts B* et T* et élmne tout surplus temporel. Le fat d être et de demeurer à destnaton est un but 27

28 en so, le reste relève de l ntendance et n est pas essentel. Notons que cette défnton est l antthèse d un losr actvste et fractonné tel qu l peut exster aujourd hu. 1.4 L effet ambgu de la mult-destnatons sur la foncton d utlté La deuxème mplcaton de la concepton de la commodté toursme nous permet de comprendre pourquo la multplcaton des destnatons dans un même voyage ne permet pas de maxmser l utlté du tourste. Comme on le constate graphquement, chaque pays n offre pas la même quantté et le même type de caractérstques en foncton du temps passé sur place Tn, Ts, T, Tg. Par exemple, pour un même temps de séjour, la Norvège offre plus de caractérstques de type «beauté des paysages» que de «stes hstorques» et nversement pour la Grèce. Lorsque le temps de transport entre les destnatons n est pas prs en compte, la soluton théorque correspond au pont T* qu condut à partager le temps de voyage entre la Suède et l Itale afn d obtenr le plus grand nombre de caractérstques Z1 et Z2. S cette soluton est théorquement la melleure, Rugg montre qu elle dégrade en réalté l utlté du séjour dès lors que sont prs en compte les temps de transport entre la Suède et l Itale. Ces temps de transt supplémentares amputent le temps sur place T fxé à l avance et donc l utlté : «The ntroducton of these postve travel tmes alters the tme characterstcs fronter n precsely the same manner n whch the ncome characterstcs fronter s altered when postve transportaton costs between destnatons are ntroduced and generats precsely the same conclusons». (Rugg 1973, p. 65) Ans, dans l optque de Rugg, la multplcaton des destnatons n est pas nutle en so, mas elle ne compense pas la perte d utlté lée à la basse de t tour dans chaque pays, contreparte drecte de la hausse de t trans pusque T le budget temps T est fxé à l avance. Le melleur moyen de maxmser son utlté est donc de rester à une seule destnaton plutôt que de s éparpller sur pluseurs. C est auss la concluson à laquelle parvent Papatheodoorou (2001) dans une revue succncte du modèle, (la seule exstante à notre connassance) : «The explct assgnement of orgn and destnaton tags n ths model, however, creates a paradox of locaton. In partcular, the tme constrant encapsulates the dstance factors between the orgn and the destnatons ; nothng s mpled about the dstance among the varous destnatons. Unless the tourst s assumed to travel to a sngle destnaton, ths problem may put the whole characterstcs space mappng nto queston.» (Papatheodoorou, 2001, p.167). 28

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