Interprétation cristalline de l isomorphisme de Deligne-Illusie (cas des courbes)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Interprétation cristalline de l isomorphisme de Deligne-Illusie (cas des courbes)"

Transcription

1 Interprétaton crstallne de l somorphsme de Delgne-Illuse (cas des courbes) C. Huyghe et N. Wach 6 avrl 23 Abstract In 987, Delgne and Illuse proved the degeneraton of the spectral sequence de Hodge vers de Rham n a purely algebrac way, by constructng a quas-somorphsm at the level of derved categores between the de Rham complex of smooth schemes n car. p > of dmenson < p wth a complex wth dfferentals. We gve here a crystallne verson of ths morphsm for projectve curves and show that the two morphsms are compatble. As an applcaton of ths compatblty, we compute the (ϕ, Γ)-module mod p assocated to the Drnfeld Curve. Résumé En 987, Delgne et Illuse ont démontré la dégénérescence de la sute spectrale de Hodge vers de Rham d une façon purement algébrque, en construsant un quassomorphsme dans la catégore dérvée entre le complexe de de Rham d un schéma lsse en car. p >, de dmenson < p et un complexe à dfférentelles nulles. Nous donnons c une verson crstallne de ce morphsme pour les courbes projectves et montrons que les deux morphsmes sont compatbles. Comme applcaton de cette compatblté, nous calculons le (ϕ, Γ)-module mod p assocé à la courbe de Drnfeld. Table des matères Notatons 4 2 Constructon du morphsme Φ crstalln 6 Les deux auteurs ont bénéfcé du souten du projet CETHop : ANR-9-JCJC-48-, coordonné par Xaver Caruso, projet de l Agence Natonale de la Recherche. MSC classfcaton 2 : S23, 4F3, 4F4

2 3 Comparason avec le morphsme de Delgne-Illuse 4 Comparason avec le Frobenus dvsé de Mazur pour les courbes 24 5 Applcatons à la courbe de Drnfeld 28 Introducton Soent k un corps fn, de caractérstque p dfférent de 2, W = W (k), X un schéma lsse sur spec k de dmenson D, qu se relève en un schéma lsse X sur W/p 2. S l on note X le changement de base par le Frobenus F du schéma X, DR X le complexe de de Rham de X, Delgne et Illuse ont montré qu l exste un morphsme dans la catégore dérvée des fasceaux de O X -modules : DI : Ω X [ ] F DR X, <p qu, par passage à la cohomologe, ndut l somorphsme de Carter pour < p. Une conséquence spectaculare de ce résultat fut une démonstraton algébrque de la dégénerescence de la sute spectrale de Hodge vers de Rham pour un schéma propre et lsse sur un corps de caractérstque. Smultanémenent, Fontane et Messng [FM87], ont donné une constructon dans le cadre de la cohomologe syntomque de ce morphsme de décomposton, mas sans comparer avec le morphsme de Delgne-Illuse. Ensute Breul [Bre98], a donné une verson log-syntomque de ce morphsme, sans comparer non plus sa constructon avec celle de Delgne-Illuse. Rappelons que la constructon de Delgne-Illuse repose sur deux étapes. D abord on construt une flèche DI dans la catégore dérvée du complexe tronqué O X Ω X [ ] vers F DR X. Ensute, on utlse cette flèche pour construre le morphsme de Delgne- Illuse. Nous regardons c une stuaton technquement plus smple en nous plaçant dans le cas où X est projectf, et en donnant une verson crstallne Φ du morphsme de Delgne- Illuse tronqué pour, dont nous montrons qu l coïncde, en un sens qu sera précsé en 2.4, avec celu de Delgne-Illuse (tronqué pour ). S X est une courbe projectve lsse, qu se relève sur spec W, nous montrons ans que le morphsme de Delgne-Illuse provent d un morphsme crstalln. Cec nous permet de démontrer que le morphsme de Delgne-Illuse est ben, mod p, le morphsme de Frobenus dvsé défn par Mazur dans [Maz73] sur la cohomologe de de Rham de X. Or, la smplcté technque de la constructon de Delgne-Illuse a une conséquence pratque mportante, qu est que cette applcaton est complètement calculable dans certans cas explctes. C est d alleurs cette observaton qu a motvé notre traval : un calcul crstalln analogue serat 2

3 hors de portée. Prenons l exemple de la courbe de Drnfeld, dont Haastert et Jantzen ont calculé la cohomologe crstallne dans [HJ9]. En nous appuyant sur leur calcul, nous pouvons calculer, grâce à une méthode due à Wach, le (ϕ, Γ)-module mod p assocé à cette courbe, ce qu est équvalent à la descrpton comme représentaton galosenne de la réducton mod p, de la cohomologe étale de X K à coeffcents dans Q p (où K est une clôture algébrque de K). Il apparaît alors que l acton de Γ est dagonalsable, ce qu smplfe le calcul. Notre résultat montre ans que la constructon de Delgne-Illuse a des applcatons tout à fat concrètes. Au passage nous voyons auss que cette courbe n est pas ordnare. Après une premère parte de notatons, nous démontrons le théorème de comparason dans la deuxème parte de cet artcle. Il faut d abord construre le morphsme Φ crstalln, ce qu fat l objet de la secton 2. Pour comparer avec le morphsme de Delgne-Illuse (secton 3), l faut calculer Φ par descente cohomologque, va un complexe que nous notons K. L argument clé pour mener à ben le théorème de comparason est que l on peut construre une vrae flèche de complexes O X Ω X [ ] K, qu commute aux morphsmes de descente cohomologque (cf ). Le théorème de comparason n est donc pas complètement formel à partr de la défnton de Φ. Dans la secton 4, nous comparons avec la constructon de Mazur pour les courbes. Dans la secton 5, nous menons le calcul explcte pour le cas des courbes de Drnfeld, en donnant un algorthme et le (φ, Γ)-module. La constructon de Delgne-Illuse, ben que smple, peut paraître mraculeuse. Il n en est fnalement ren pusque celle-c provent du Frobenus dvsé crstalln, que l on peut calculer de façon systématque en utlsant une résoluton smplcale de la courbe X. Au mons pour les courbes, la constructon de Delgne-Illuse s obtent donc en aplatssant cette flèche crstallne, au nveau de résolutons de Čech des dfférents fasceaux consdérés. Pour les courbes hyperellptques, d autres méthodes exstent pour calculer la réducton mod p n du (ϕ, Γ)-module assocé à la cohomologe étale de X K, qu font appel à des calculs de cohomologe rgde tels qu ntés par Kedlaya [Ked] et à l algorthme de Wach [HW3]. L approche va le morphsme de Delgne-Illuse est dfférente, sans doute plus générale, mas ne fournt qu un résultat mod p. Nous tenons à remercer, pour avor répondu avec gentllesse et précson à nos questons concernant ce sujet : Chrstophe Breul, Jean-Marc Fontane, Luc Illuse et Arthur Ogus. Nous remercons auss Mchel Gros de nous avor sgnalé l artcle de Haastert-Jantzen [HJ9], ans que Perre Berthelot et Bernard le Stum pour l ntérêt qu ls ont manfesté pour ce traval. 3

4 Notatons Rappelons que p est un nombre premer dfférent de 2, k est un corps fn de caractérstque p >. Nous noterons W = W (k), W n = W/p n W, S = spec W, S = spec k, S n = spec W n+. Dans ce texte, X est un schéma projectf lsse sur S, qu admet un relèvement projectf, lsse X sur S,.e. modulo p 2. On fxe a : X X. S Y est un schéma sur W, Y n sera le schéma Y n = spec W n spec W Y. Etant donné une mmerson fermée : X Y n de X dans un S n -schéma lsse Y n, nous noterons P(Y n ) l enveloppe à pussances dvsées de l déal de cette mmerson et J Yn PD-déal de P(Y n ). L algèbre P(Y n ) est fltrée par les pussances dvsées de l déal J Yn : J [k] Y n est l déal engendré par les éléments x [a ] x [ar] r tels que les enters naturels a vérfent a +...+a r k. En partculer, on a l égalté J Yn = J [] Y n. On omettra le Y n en ndce quand le contexte sera clar. La lettre grecque σ désgnera à la fos le Frobenus sur k, et auss son relevé sur W ou W n pour tout n. S Y est un k-schéma, F Y sera le Frobenus absolu sur Y, Y = Y spec k spec k, le changement de base par le Frobenus sur k, et F sera le Frobenus relatf habtuel : Y Y. De façon abusve, nous noterons auss F le morphsme ndut par F : F O Y O Y. En général, s Y n est un schéma sur S n, Y n sera le produt fbré par le morphsme σ : Y n = Y n Sn S n. S E est un fasceau de W n+ -modules lbres sur un S n -schéma, on notera m p (resp. m p ) l somorphsme de multplcaton par p, m p : E/p n E p E, (resp. m p son somorphsme nverse). S u est un morphsme de fasceaux W n+ -lnéare : E F, le dagramme suvant est ben entendu commutatf le E/p n E u F/p n F m p p E, u m p p F, ce qu revent à dre que m p u = u m p. S Z est un S-schéma (resp. S n -schéma), on notera Ab Z la catégore des fasceaux de groupes abélens pour la topologe Zarsk sur Z et D b (Ab Z ) la catégore dérvée des complexes à cohomologe bornée des fasceaux de Ab Z. On notera auss D b (Ab Z ) la catégore dérvée des complexes à cohomologe bornée des fasceaux de O Z -modules cohérents. Les conventons pour les complexes (ndexés par Z) sont les suvantes : s K est un complexe de modules, et a Z, alors (K [a]) j = K j+a. Le tronqué cohomologque σ a K 4

5 est le complexe : K a K a Ker(d a+ ). Soent mantenant K, un b-complexe de modules tel que K,j = s et j j pour un certan couple (, j ), et dont les dfférentelles horzontales et vertcales sont notées respectvement d et d. Alors le complexe smple assocé sera noté [K, ] s et a pour terme général [K, ] s n = K n = +j=n K,j et pour dfférentelle pour x K,j, d(x) = d (x) + ( ) d (x). O X /S n Nous serons amenés à consdérer dans la sute les stes crstallns X /S n, dont on notera le fasceau structural, défn par O X /S n (T ) = O T, s U T est un épassssement de U, c est-à-dre une mmerson fermée défne par un déal à pussances dvsées (PD-déal) J U = Ker(O T O U ). Ces déaux forment le fasceau de PD-déaux J X /S n. On notera J [k] X /S n le k-ème terme de la fltraton PD-adque et on notera u la projecton sur le ste zarsken j, (X /S n ) crs (X /S n ) Zar. Nous aurons auss beson de l applcaton suvante défne sur Z et à valeurs dans N. S j = nf j v p ( p et j = pour j. Nous fasons alors l observaton : Lemme.. Pour tout nombre premer p et tout j, j. Pour tout nombre premer p 2, et tout j 2, j 2. Démonstraton. S σ() désgne la somme des chffres de écrt en base p, alors ( ) p v p = σ() 2) + (p! p p p 2 p + s, p Ce qu montre le (). D autre part, on a s 2,! ), ( ) p v p! 2) + 2(p p p + p 2 p > de sorte que cette quantté, qu est un nombre enter relatf, est supéreure à 2 s 2, ce qu montre (). 5

6 2 Constructon du morphsme Φ crstalln 2. Généraltés Supposons que X se plonge dans un schéma projectf Y n, de dmenson N, lsse sur S n. mun d un relèvement F : Y n Y n du morphsme de Frobenus relatf sur la fbre spécale Y (on peut par exemple prendre pour Y un espace projectf sur S n ). L hypothèse que X est projectf ntervent c pour pouvor calculer le Frobenus crstalln par plongement de X dans un schéma lsse sur S, sur lequel on dspose d un relèvement du Frobenus, ce qu n est pas garant sans cette hypothèse. Défnton 2... On appelle réalsaton de Ru X O X /S n est quas-somorphe à Ru X O X /S n. tout complexe de D b (Ab Yn ) qu Consdérons la réalsaton de Ru X O X /S n suvante E Yn : P(Y n ) P(Y n ) OYn Ω Y n P(Y n ) OYn Ω N Y n, () dont la dfférentelle est obtenue à partr du fat que d(x [a] ) = x [a ] dx pour toute secton locale x de l déal à pussances dvsées J de P(Y n ). Le relèvement du Frobenus sur Y n ndut un morphsme de Frobenus F : E Y n F E Yn et on dspose des estmatons de Mazur ([Maz73]) De plus, F (Ω Y n ) p Ω Y n pour tout enter naturel. k, F (J [k] Y n P(Y n)) p k P(Y n ). (2) On rappelle de plus que l on dspose dans D (Ab Yn ) d un quas-somorphsme can : Ru X J [m] [m] X /S n L Y n, où L [m] Y n est le complexe de fasceaux Zarsk sur X, L [m] Y n : J [m] J [m ] OYn Ω Y n J [m N] OYn Ω N Y n. Nous aurons beson d un énoncé analogue pour le fasceau J X /S X /S. Proposton 2.2. Supposons que l on at une mmerson fermée α : X Y, où Y est un S -schéma lsse. Dans la catégore D (Ab Y ), l exste un quas-somorphsme can : Ru X /S (J X /S X /S ) L [] Y /L [2] Y. De plus, le complexe M [] Y = L [] Y /L [2] Y est à cohomologe en degrés et et est donné par : M [] Y : J Y Y α Ω Y. 6

7 A tout dagramme commutatf de S -schémas Z β h α X Y, où Y et Z sont lsses, correspond un quas-somorphsme canonque : M [] Y M [] Z. Remarque. La O X -lnéarté de la dfférentelle d du complexe M [] Y entraîne que l on travalle en fat avec des complexes de D b (O X ), ce que nous ferons dans la sute. Démonstraton. D après la démonstraton de 6.2 de [BO78], ces complexes sont obtenus en applquant le foncteur Ru X /S aux complexes de fasceaux lnéarsés sur le ste crstalln (X /S ), dont le terme de degré q, noté K m q, est égal à F m (L(P(Y ) OY Ω q Y )) pour m = et m = 2. Comme ces complexes sont acyclques pour u X /S ( de loc. ct.), on observe que u X (Kq m ) = F m (P(Y ) OY Ω q Y ). De plus, les quotents Kq m /Kq m+ sont auss acyclques pour u X /S par la sute exacte longue de cohomologe. Le quotent J X /S X /S est ans quas-somorphe au complexe de terme général Kq /Kq 2, qu est à termes acyclques pour u X /S. On en dédut que Ru X /S (J X /S X /S ) est quassomorphe au complexe de terme général u X /S (Kq /Kq 2 ) u X /S (Kq )/u X /S (Kq 2 ), et donc au complexe L [] Y /L [2] Y, sot encore au complexe J Y Y P(Y )/J Y OY Ω Y. On remarque que P(Y )/J [] Y est somorphe à O X, ce qu donne le de l énoncé. Le () provent de la fonctoralté des résolutons L [m] Y n, qu fournt des quassomorphsmes de complexes (V, corollare de [Ber74]). L applcaton ndute entre M [] Y et M [] Z provent des morphsmes canonques J Y J Z et α Ω Y β Ω Z. Et comme M [] Y = L [] Y /L [2] Y (resp. pour Z ), l applcaton obtenue est un quas-somorphsme. 2.3 Calcul dans des cas partculers Rappelons que par hypothèse, X admet un relèvement projectf lsse X sur S, qu est fxé. Supposons que X se plonge dans un schéma lsse Y, va une mmerson de fasceaux a d déaux régulers L. On note α l mmerson composée : X X Y. On suppose qu l exste une secton s e au morphsme canonque O Y O X. Cette secton permet de munr l algèbre P(Y ) d une structure de O X -module, que l on fxera dans la sute de ce paragraphe. Soent d le morphsme canonque L/L 2 Ω Y, L = a L, et d : L/L2 α Ω Y, le morphsme dédut de d par réducton mod p. On note encore s e : O Y O X, le morphsme dédut de s e. On a alors le résultat suvant : 7

8 Proposton Sous les hypothèses c-dessus, le complexe M [] Y est quas-somorphe au complexe de D b (O X ) O X L/L 2 α Ω Y, dont la dfférentelle d est O X -lnéare et est donnée, pour (a, b) O X L/L 2 par d (a + b) = d(b), en partculer, on dspose d un morphsme de complexes O X M [] Y. Etant donné un dagramme commutatf de S schémas lsses Y, Z Z j h X Y, on note β = j a, α = a, M la réducton mod p du fasceau d déaux M de l mmerson X Z. On dspose alors d un morphsme canonque de complexes, qu est un quas-somorphsme de D b (O X ) : O X L/L 2 α Ω Y O X M/M 2 β Ω Z. Démonstraton. Commençons par (). L algèbre P(Y ) est auss la PD-algèbre de l déal L, de sorte que cette algèbre content le PD-déal K engendré par les éléments de L. Ans on a la relaton J Y = pp(y ) + K. Sot W un ouvert de Y tel que τ,..., τ n est une sute régulère de générateurs de L. Alors pour tout k tel que k, les éléments pτ [k] sont dans J [2] Y, de même que p 2, s ben que l déal J Y Y est annulé par p. On dspose d une flèche évdente L/L 2 K/K [2] qu donne une flèche L/L 2 J Y Y. On dspose d autre m p part d une flèche O X po X pp(y ). On a ans une flèche s : O X L/L 2 J Y Y. Il sufft de vérfer localement, sur un ouvert W de Y sur lequel τ,..., τ n est une sute régulère de générateurs de L, que s est un somorphsme. En utlsant la secton s e on a les dentfcatons suvantes P(Y ) k O X τ [k], K O X τ [k], K/K [2] k n O X τ, = 8

9 ce qu montre que K/K [2] est somorphe à L/L 2. D autre part, J Y Y est somorphe sur W à po X n = O X τ, et donc au module O X L/L 2. La vérfcaton de l expresson de d peut auss se fare localement. Comme rappelé en 2., s τ L, d (τ) = d(τ). D autre part, comme O X s envoe dans P(Y ) va la multplcaton par p, m p, la dfférentelle s annule sur po X, donc d s annule sur O X, ce qu nous donne l expresson voulue de d. Il reste à vérfer la O X -lnéarté de d. S b O X, τ L, on calcule d (bτ) = s e (b)d(τ) + τd(s e (b)) P(Y ) OY Ω Y. Or, τd(s e (b)) L Ω Y, ce qu fnalement donne d (bτ) = b d (τ) α Ω Y. Le () est une conséquence évdente du (). Le () est une traducton de () de 2.2. Dans la sute, nous applquerons le résultat précédent aux mmersons dagonales X X S S X, pusque les surjectons canonques O X W2 W2 O X O X possèdent des sectons. Pour la proposton qu sut, on prend la secton s e du morphsme O X W2 O X O X donnée par s e (b) = b. est quas-somorphe au com- Proposton S on chost Y = X, alors M [] Y plexe à dfférentelle nulle D X : O X Ω X [ ]. S on chost Y = X S X, et α : X X X obtenue comme le composé de l mmerson fermée X X et de l mmerson dagonale : X X X, alors M [] X X est quas-somorphe au complexe E X : O X Ω X α Ω X X, dont la dfférentelle est donnée localement, pour a, b, c O X, par d (a + b dc) = b ( dc dc ). Démonstraton. Il s agt d une smple applcaton de Avec les notatons de cette proposton, dans le cas (), L =. Dans le cas (), L = Ω X, et la descrpton de la dfférentelle résulte alors du calcul de Remarque. Le quas-somorphsme de () de 2.3. entre les deux complexes de la proposton est donné par le quotent par le PD-déal K et le morphsme canonque α Ω X X Ω X. Le dagramme suvant décrt ce quas-somorphsme de complexes, dont la flèche vertcale de gauche est smplement la projecton sur O X. 9

10 O X Ω X d α Ω X X O X Ω X. 2.4 Défnton de Φ Revenons mantenant au cas d une mmerson fermée dans un S -schéma lsse X Y. Supposons de plus que Y sot mun d un relèvement du Frobenus. On en dédut une mmerson fermée X Y. La proposton suvante permet alors de défnr le morphsme Φ, à partr de l acton du Frobenus F sur le complexe E Y défn en. Proposton 2.5. Sous les hypothèses c-dessus. () On peut défnr un morphsme de complexes dans D b (O X ), Φ L [] Y /L [2] F Y E Y. = m p F : () Ce morphsme est fonctorel en la donnée de Y et permet de défnr un morphsme Φ abs dans Db (O X ) : Ru X (J X /S X /S ) F Ru X /S O X /S. Démonstraton. Commençons par regarder l acton du Frobenus sur le complexe E Y, dont on notera d la dfférentelle. D après les estmatons de Mazur 2 et le lemme., de sorte que F envoe J Y une applcaton Φ : J Y F Y Y F (J [2] ) p 2 P(Y ) =, Y sur pp(y ) qu on dentfe à P(Y ) va m p ( ). Cec défnt P(Y ). De même F (J Y OY Ω Y ) =, de sorte que ( ) P(Y )/J Y OY Ω Y p P(Y ) OY Ω Y, qu on dentfe à P(Y ) OY Ω Y va m p, de façon à défnr une applcaton Φ. Par constructon d Φ = Φ d. Enfn, F (P(Y ) Ω2 Y ) p 2 P(Y ) Ω 2 Y =, nous dt que d Φ L [] Y =, ce qu mplque que l on a ans défn un morphsme de complexes Φ : F E Y. /L [2] Y Pour le (), l sufft de montrer que le morphsme ans défn ne dépend pas du chox du plongement X Y. Sot Z un autre plongement de X dans un S -schéma lsse, mun d un relèvement du Forbenus. On note Φ Y le morphsme correspondant à Y et le morphsme correspondant à Z. Il sufft, d après la fonctoralté de V2.3.4 de Φ Z

11 [Ber74], de remarquer que le dagramme suvant, dont les flèches horzontales sont des quas-somorphsmes, est commutatf. Φ Y M [] Y M [] Z Φ Z E Y E Z. Or la commutatvté vent du fat que le dagramme analogue pour le Frobenus sur les complexes E Y et E Z est commutatf. Tronqué en degré, le morphsme de Delgne-Illuse ndut un morphsme dans D b (O X ) : DI : O X Ω X F DR X. Les complexes Ru X (J X /S X /S ) et Ru X O X /S et se réalsent auss respectvement sur X et X. On peut regarder le dagramme suvant Ru X (J X /S X /S )Φ abs F Ru X O X /S can can O X Ω X DI F DR X. Le but de cet artcle est de montrer le théorème : Théorème 2.6. Le dagramme précédent est commutatf. La démonstraton de ce théorème occupe la secton 3 et fera l objet de l énoncé Rappelons que, par passage à la cohomologe, le morphsme DI, coı ncde avec l somorphsme de Carter C : Ω X H F DR X, défn pour c une secton locale de O X par C (dc) = classe de (c p dc) dans H F DR X. 3 Comparason avec le morphsme de Delgne-Illuse a Dans toute la sute, nous fxons une mmerson fermée X X, où X est un S -schéma projectf et lsse. 3. Consdératons smplcales Il est classque que l acton du Frobenus sur la cohomologe crstallne se calcule par descente cohomologque. Nous mettons en place ce calcul c. Donnons-nous un recouvrement ouvert de X par des ouverts affnes U pour {,..., n}, muns de coordonnées globales et d un relèvement du Frobenus F : U U. Sot U [] = I U. On consdère auss U les fbres spécales de ces ouverts, qu forment un recouvrement de X et U [] = I U.

12 Sot U le S -schéma smplcal donné par le cosquelette cosq(u [] S ),.e. le schéma smplcal augmenté vers S de composantes les pussances cartésennes de U [] sur S, U le schéma smplcal augmenté vers X, cosq(u [] X ), de composantes les pussances cartésennes de U [] sur X. Nous dsposons ben entendu, après changement de base par le Frobenus, des schémas smplcaux U et U. On note alors ε le morphsme canonque U [] X. Sur le ste crstalln assocé au ce schéma smplcal U, on consdère, pour tout enter k, les fasceaux O U /S ans que J [k] U smplcal de U. Notons encore pour un mult-ndce = (,..., u ) : - U = U U u, U = U U u, - U () = U S... S U u, U () = U S... S U u, (resp. J U /S U /S ). Le schéma U est un sous-schéma - α l mmerson fermée U U (), β l mmerson fermée U U (), - P(U () ) la PD-enveloppe de l mmerson α, J le PD-déal de cette mmerson, - M l déal de l mmerson fermée U U (), dont le PD-déal sera noté N. On remarquera que M = et que M,j est la restrcton à U,j de l déal dagonal de X engendré par les sectons locales a b b a pour a, b O X. - L l déal de l mmerson fermée α, de sorte que L = po U () + M, J le PD-déal de l mmerson fermée α. Ans N est un sous-pd-déal de J. En fat, J = po U() N (cf. la démonstraton de 2.3.). Dans la sute on adaptera la proposton 2.2 aux mmersons fermées α. Comme U a pour composantes des réunons dsjontes d ouverts de X, les composantes du fasceau ε J [] X /S /J[2] X /S sont sommes drectes de restrctons de J X /S /J[2] X /S à des ntersectons de k-ouverts parm les U, pour k varable On vot ans que ε J X /S X /S est le fasceau smplcal J [] U U. Par V de [Ber74], la flèche canonque d adjoncton J X /S X /S Rε ε J X /S X /S canonque dans D b (O X ), est un somorphsme, ce qu nous donne fnalement un somorphsme Ru X /S J X /S X /S Rε Ru U /S J U /S U /S. L applcaton ε : U X est affne, et grâce à la proposton 2.2, les termes du complexe Ru U /S J U /S U /S sont O U cohérents, de sorte que ce complexe est à termes acyclques pour ε. Nous le calculons explctement dans la sous-secton suvante. Dans la sute, on notera DC les morphsmes de descente cohomologque se rapportant à des résolutons smplcales de X. 2

13 3.2 Le calcul Sauf menton explcte du contrare, les produts cartésens seront prs c sur S. Les notatons sont celles défnes en Mse en garde. Les algèbres P(U () ) sont des O U -algèbres, obtenues par la () proprété unverselle des algèbres à pussances dvsées. Les morphsmes J J avec = u et = u sont obtenus par fonctoralté des enveloppes à pussances dvsées à partr des morphsmes habtuels O U O () U, et dont la constructon est rappelée cdessous. Pour explcter ces morphsmes, nous nous contentons dans la sute de donner ( ) les formules pour les flèches O U O () U. Il est alors sous-entendu que ces flèches donnent des ( ) flèches au nveau des complexes smplcaux consdérés, par fonctoralté des constructons. Il s agt donc d un abus de notaton, qu est habtuel. Nous donnerons au cours du calcul l expresson détallée de ces flèches. D autre part, nous travallons dans des quotents. Nous utlserons alors la notaton a pour sgnaler qu on regarde l mage de l élément a dans un quotent, qu sera en prncpe clar. Ans, dans J (où J est le PD-déal de P(U ())), s b est une secton locale de O U, resp. c une secton locale de O U j, l élément bc b c sera l mage de l élément bc b c modulo J [2] Consdérons, pour u N, = {,..., u }, et l {,..., n}\{,..., u }, δ l : O U S S O U u O U S S O U l S S O U u Cette flèche ndut des flèches f f u f f u. d,u : =u+ P(U () ) =u+2 P(U () ) S = (S ) d,u (S) avec (d,u (S)) = u+ l= ( )l δ l (S,...,î l,..., u+ ), ans que les flèches analogues pour v N, d v,u : =u+ P(U () ) Ωv U () =u+2 P(U () ) Ωv U (). (3) Le complexe Rε Ru U /S J U U, avec les notatons de 2.2 applquées aux mmersons fermées α, est quas-somorphe au bcomplexe M,, qu on représente comme un complexe 3

14 dont les termes sont des complexes en degré,,..., n : M, : M [] U,j M [] M []. (4) U U (,j) (,...,n) Toujours d après 2.2, chaque complexe M [] admet une résoluton en deux crans. U () Consdérons le b-complexe de terme général K t,u pour u, v, K,u J, et K,u = α Ω U (), =u+ =u+ avec pour dfférentelle d.,u : K.,u K.,u+ décrtes c-dessus (3) et d t,., qu est la dfférentelle provenant du complexe donné en 2.2 et qu sera explctée plus lon. Ecrvons les premers termes de ce bcomplexe :... α Ω U () d, d, <j α,j Ω U (,j) <j<k α,j,k Ω U (,j,k)... J d, <j J,j,j <j<k J,j,k,j,k.... Le complexe smple K assocé à ce b-complexe est quas-somorphe à Rε Ru U /S J U /S U /S et auss au complexe Ru X (J X /S X /S ), c est-à-dre fnalement au complexe à dfférentelle nulle D X (cf 2.3.). En partculer, la cohomologe de ce complexe est concentrée en degrés et, de sorte que ce complexe smple est quas-somorphe à son tronqué cohomologque σ K. Le complexe smple K est le complexe : K : J d d <j <j<k J,j,j α Ω U () J,j,k,j,k <j α,jω U (,j)... α,...,nω U (,...,n), (5) et les premères dfférentelles provennent par fonctoralté de la formaton des PD-algèbres, des flèches suvantes : ( n ) d f = ( f j f ) n df, = <j = d n h,j ω = (h j,k ) δ (h,k ) + δ 2 (h,j )) <j = <j<k(δ ( ω j ω dh,j ). <j On note fnalement DC 2 le morphsme de descente cohomologque DC 2 : Ru X /S J X /S X /S K. Dans la sous-secton suvante, nous précsons ce calcul. 4

15 3.3 Comparason de morphsmes de descente cohomologque 3.3. Pour calculer le complexe Ru X /S J X /S X /S, sans voulor calculer le morphsme de Frobenus, on peut auss utlser le recouvrement (U ) et les mmersons fermées U U. On peut auss consdérer le recouvrement X X, qu donne leu à un morphsme de schémas smplcaux constants X X. D où fnalement un dagramme de schémas smplcaux U U X X. Le morphsme de descente cohomologque obtenu pour le morphsme de schémas smplcaux constants du bas n est ren d autre que le morphsme canonque de On notera auss Ũ le système de schémas smplcaux correspondant aux morphsmes U U et ε : U X, correspondant à ce système de schémas smplcaux. On dspose alors d un somorphsme de descente cohomologque DC. Les complexes M[] décrts en 2.2 U sont quas-somorphes aux complexes à dfférentelles nulles D U : O U Ω U [ ] va les dentfcatons 2.3. et Le complexe R ε J X /S X /S est alors donné par le complexe smple assocé au bcomplexe M, : M [] U,j M [] M []. (6) U,j U,...,n assocé au recouvrement (U ), resp. Sot C (O X ) le complexe de Čech du fasceau O X C (Ω X ), celu du fasceau Ω X On vot fnalement que le morphsme canonque DC., assocé au système Ũ, va de Ru X /S J X /S X /S vers le complexe smple assocé au b-complexe C (O X ) C (Ω X On a de plus un morphsme de complexes canonque, )[ ]. assocé au dagramme de schémas smplcaux c-dessus : res : O X ΩX C (O X ) C (Ω X )[ ]. D autre part, étant donné les dentfcatons qu ont été fates, et la fonctoralté des flèches DC pour le dagramme c-dessus, le dagramme suvant est commutatf Ru X /S J X /S DC can=dc [ C (O X ) ] C (Ω X )[ ] s. res O X ΩX [ ] Utlsons de nouveau les dentfcatons 2.3.2, en munssant P(U (,j)) de la structure de O U -module envoyant a sur a. Le premer terme du complexe K de 5 s dentfe alors (,j) 5

16 à K O U le deuxème terme K du complexe K de 5 à K <j J,j,j α Ω U () p <j J, O U,j Ω U Ω,j U. (7) On peut donc récrre K en utlsant ces dentfcatons, ce qu nous donne K : O U O U,j Ω U,j <j Ω U d <j<k J,j,k,j,k <j α,jω U (,j)... α,...,nω U (,...,n), (8) Défnton Pour f une secton locale de O X, on pose w (f) = (f U ) O U. Pour ω une secton locale de Ω X, on pose w (ω) = (( ω U,j ) ω U ) O U,j Ω U,j <j Ω U. Proposton L applcaton w défnt un morphsme de complexes D X K rendant commutatf le dagramme : Ru X /S J can=dc O X Ω X [ ] DC 2 K. w Démonstraton. Montrons d abord que w est un morphsme de complexes. Comme D X est un complexe à dfférentelle nulle, l sufft de montrer que d w = (resp. d w = ). Montrons d abord que d w =. Sot f une secton locale de O X, alors pf est une secton locale de po X, qu s envoe sur pf P(X ). d ( pf) = ( d(pf) U,j ) (d(pf) U ) = O U,j Ω U α,j Ω U (),,j d où l asserton. Montrons ensute que d w =. Pour cela, notons ρ,j l mmerson ouverte U,j U et dentfons α,j Ω U (,j) à ρ,j β Ω U ρ j, β j Ω U. Un élément ω de Ω j X 6

17 s écrt localement ω = bdc, sot comme la classe de bc c b, avec b, c O X dans J X. Alors w X (ω) = ( bc c b U U j ) (bdc U ). La composante sur J,j,k,j,k de d w (ω) est d w (ω),j,k = bc c b ( bc c b) + bc c b = (c c )( b b ) J [2],j,k =. La composante sur α,j Ω U (,j) de d w (ω) est d w (ω) = d(( b)( c c )) + b( dc dc ) U,j = ( c c )( db) (b( dc dc ) + b( dc dc ) U,j = ( c c )( db) = α,jω U (,j), car ( c c )( db) M,j Ω U (,j). Et on en conclut que w est un morphsme de complexes. Consdérons ensute le dagramme de morphsmes de schémas smplcaux, où les deux carrés sont commutatfs U U U ( ) U X X. Le carré cartésen du haut donne une flèche canonque red : K [ C (O X ) ] C (Ω X tel que red )[ ] DC 2 = DC. Le complexe s C = [ C (O X ) ] C (Ω X )[ ] s écrt : s d O U <j O U,j Ω U d <j<k O U,j,k <j Ω U,j... d n Ω U,...,n. Calculons red et red. On vot faclement que red : K = O U O U est égal à l dentté. D autre part, dentfons la composante d ndce (, j) de K comme en 7 à O U,j Ω U Ω,j U.,j Alors, d après la démonstraton de 2.3.2, la flèche J,j,j po U O,j U,j est donnée par la réducton modulo le PD-déal N,j (où ce qu revent au même c modulo M,j ), ce qu 7

18 donne le fat que red est la projecton : red ((f,j ω,j ) (η )) = (f,j ) (η ). Cec nous permet de calculer pour a O X, red w (a) = (a U ) = res (a) et pour ω Ω X, red w (ω) = red (( ω U,j ) (ω U ) = (ω U ) = res (ω). On en conclut que res = red w. On dspose fnalement du dagramme suvant dans D b (Ab X ) DC Ru X /S J X /S X /S can=dc O X Ω X [ ] DC 2 w K red res [ C (O X ) ] C (Ω X )[ ] s, où red DC 2 = DC res DC = DC red w = res. On en dédut : red DC 2 = res DC = red w DC. Comme l applcaton red est un quas-somorphsme, cela nous donne l égalté des morphsmes dans la catégore dérvée : w DC = DC 2. Nous obtenons en partculer le Corollare Le morphsme de complexes w construt en est un quassomorphsme de complexes. Rappelons mantenant la constructon de Delgne-Illuse. 8

19 3.4 Constructon du morphsme de Delgne-Illuse Identfons comme d habtude po X à O X va m p : O X p pox. Le morphsme de Delgne-Illuse est construt en [DI87]. Nous nous référerons auss à [Ill96]. Suvant 2. et 5.4 de [Ill96], l exste un morphsme O X -lnéare tel que h,j Hom OX (Ω X /S, F O X )(U,j ), b, c O X, h,j (bdc) = b p m p (F j (c) F (c)), h,j + h j,k = h,k. La deuxème relaton mplque que les h,j défnssent un cocycle de Hom OX (Ω X /S, F O X ). Sot F C s (DR X ) le complexe smple assocé à la résoluton de Čech de l mage drecte par F recouvrement par les ouverts U. On a : du complexe de de Rham de X, relatvement au F C s (DR X ) : F O U F O U,j F Ω U <j F O U,j,k F Ω U,j F Ω 2 U F Ω N U.,...,n <j<k <j On dspose auss du morphsme canonque F : O X F C s (DR X ). Delgne et Illuse défnssent un morphsme relatvement au recouvrement par les ouverts (U ) : DI : D X F C s (DR X ), par : () a O X, DI (a) = (F (a) U ) F O U, () ω Ω X, DI (ω) = (h,j (ω) U,j ) (m p (df (ω)) U ) <j F O U,j F Ω U Relatvement aux mmersons U U (), nous pouvons consdérer les complexes E U() : P(U () ) P(U () ) OU() Ω U () P(U () ) OU() ) ΩN U (). D après 2.4, le morphsme Φ ndut un morphsme de complexes entre le bcomplexe suvant M, défn en 4 M [] U,j M [] U (,j) M [] U (,...,n), et le complexe F E U,j F E U(,j) F E U(,...,n). 9

20 et donc par défnton de K, qu est le complexe smple assocé au complexe source, un morphsme Φ : K F E U() F E U(,j) F E U(.,...,n),j Dans la sute, nous noterons E le complexe smple but du morphsme précédent. Nous pouvons explcter ce complexe de la façon suvante : s E : F O U <j F P(U (,j) ) F Ω U <j<k F P(U (,j,k) ) <j F P(U (,j) ) Ω U (,j) F O U Ω 2 U F P(U (,...,n) ) Ω N(n+) U,...,n. Consdérons mantenant comme pour la démonstraton de 3.3.3, le dagramme de schémas smplcaux U U U ( ) U X X. Par descente cohomologque, on a un quas-somorphsme entre E et F Ru X O X /S. On dspose enfn d une flèche canonque red : E red F C s (DR X ), qu provent des quas-somorphsmes F E U() F DR U(), et tel que le dagramme suvant sot commutatf : DC F Ru X O X /S F C s (DR X ). DC 2 De même, s l on note res la flèche de résoluton canonque F DR X dagramme suvant est commutatf : red E. DC F Ru X O X /S F C s (DR X ). DC =can res F DR X. F C s (DR X ), le 2

21 Fnalement, nous obtenons formellement red DC 2 = DC can. (9) Calculons l applcaton red : red : F O U F O U red : F P(U (,j) ) F Ω U (g ) (g ), F O U,j F Ω U (k,j ) (ω ) τ,j (k,j ) (ω ), où τ,j est l applcaton de réducton canonque : F P(U (,j) ) F O U,j. Proposton Le dagramme suvant est commutatf : O X Ω X [ ] w K DI F C s (DR X ) E. Démonstraton. Nous reprenons la descrpton 5 du complexe K. En partculer, son terme K est canonquement somorphe à O U. Sot f une secton locale de O X, alors red Φ w (f) = (f U ) K, Φ w (f) = (F (f U )) E red Φ w (f) = (F (f U )), = DI (f) Comparons mantenant ces deux morphsmes en degré. Sot ω Ω X, qu on écrt loca- [2] lement comme ω = bdc,.e. ω = bc c b, avec b, c O X dans J X X /J Il X. X sufft, par lnéarté, de montrer que red Φ w (dc) = DI (dc), pour toute secton locale c de O X. Dans la sute, nous prenons ω = dc. Nous dentfons à nouveau comme en O U,j Ω U,j à J,j,j, et dc sur c c (le surlgnage ndque que l on prend la classe modulo J [2],j ). Pour calculer Φ, l faut regarder F F j (ω U,j ) pp(u,j ), et applquer m p pour avor le résultat dans P(U,j ). On calcule : (F F j )(ω U,j ) = (F F j )( c c ), = F j (c) F (c), = ( F j (c) F (c) ). 2

22 Sot r,j = ( F j (c) F (c) ) P(U (,j) ), et γ les pussances dvsées sur le PD-déal J,j déal. Il est clar, d après la constructon de Φ donnée en 2.4, que r,j pp(u (,j) ), ce que l on peut vérfer explctement. Lemme r,j pp(u (,j) ). Vérfons ce lemme. Nous savons que F j (c) F (c) po X, et Fnalement, cec nous donne c p c p = ( c c ) p mod pp(u (,j) ). F j (c) F (c) = F (c) F (c) + (F j (c) F (c)) = F (c) F (c) mod pp(u (,j) ) = c p c p mod pp(u (,j) ) = p(p )!γ( c c ) = mod pp(u (,j) ) Observons mantenant que d après, τ,j (r,j ) = m p (F j (c) F (c)). Fnalement, nous avons le calcul suvant, pour ω = dc une secton locale de Ω X : w (ω) = ( ω U,j ) (ω U ) K, Φ w (ω) = ( m p r,j ) U,j ) (m p F (ω U )) E, red Φ w (ω) = (m p (F j (c) F (c)) U,j ) (m p F (ω U )), = DI (ω), ce qu achève la démonstraton de la proposton. Nous termnons par un corollare qu achève la démonstraton du théorème. Corollare Le dagramme suvant de morphsmes dans les catégores dérvées est commutatf : Ru X (J X /S can X /S )Φ abs F Ru X O X /S can O X Ω X DI F DR X. 22

23 Démonstraton. Les propostons et nous donnent le dagramme : Ru X (J X /S X /S ) can Φ abs DC 2 K w O X Ω X [ ] DI F Ru X O X /S DC 2 can E Φ red res F C s (DR X ) F DR X. De ce dagramme on dédut les égaltés de morphsmes de complexes res can Φ abs = red DC 2 Φ abs = red Φ DC 2 = red Φ w can = DI can, et donc que le dagramme précédent de morphsmes dans les catégores dérvées ad hoc est commutatf. Le couple de flèches DI et res défnssent le morphsme DI de 2.6 dans la catégore dérvée. En partculer, l égalté des morphsmes précédents montre l égalté des morphsmes dans D b (O X ) et donc le théorème 2.6. can Φ abs = DI can, Applquons le foncteur σ au dagramme précédent. Le morphsme tronqué σ DI est un quas-somorphsme : O X Ω X [ ] σ F DR X, pusque par passage à la cohomologe l coïncde avec l somorphsme de Carter. Sous l hypothèse de, que X est un S -schéma projectf lsse, qu se relève modulo p 2,.e. qu admet un relèvement projectf lsse sur S, nous en dédusons formellement le Corollare Le morphsme de D b (O X ), σ Φ abs : Ru X (J X /S X /S ) σ F Ru X O X /S est un quas-somorphsme. S X est une courbe, le morphsme Φ abs est un quas-somorphsme de Db (O X ). 23

24 Termnons par une remarque, qu ntervendra dans la secton suvante. Applquons mantenant R Γ(X,.) (resp. R Γ(X,.)) au dagramme précédent, alors toutes les flèches devennent des somorphsmes de groupes. De plus, le fasceau crstalln J X /S X /S est réalsé sur X par M[] = O X X Ω X [ ] (cf ). Du théorème précédent, nous trons le Corollare Le dagramme suvant est commutatf : H ((X /S ), J X /S X /S ) Φ abs H crs (X /S ) can can H (X, O X ) H (X, Ω X. ) DI H DR (X ) En partculer, s X est mun d un relèvement du Frobenus, les morphsmes Φ réalsant Φ abs dentques. sur M[] X, et DI : H (X, O X ) H (X, Ω X ) H DR (X ), sont 4 Comparason avec le Frobenus dvsé de Mazur pour les courbes Sot X une courbe projectve lsse sur spec k, et X un relevé projectf et lsse sur S = spec W. On pose X = X S S, où le produt est prs pour le relevé à S du morphsme de Frobenus sur k. On suppose que les groupes H p (X, Ω q X ) sont des W -modules lbres pour p, q {, } de rang fn, ce qu mplque la sute spectrale de Hodge vers de Rham dégénère d après [Del68]. En partculer, on dspose de la sute exacte suvante pour X et X : H (X, Ω X ) H DR(X ) H (X, O X ), () et les groupes de cohomologe de de Rham HDR (X/S) sont sans torson. De plus nous avons le lemme : Lemme 4.. {,, 2}, n N, H crs (X /W n+ ) = H crs (X/W ) W W n+, {,, 2}, n N, H DR (X S n) = H DR (X/W ) W W n+, {, }, n N, H (X, O X /p n+ O X ) = H (X, O X ) W W n+, v {, }, n N, H (X, Ω X /pn+ Ω X ) = H (X, Ω X ) W W n+ Démonstraton. D après le théorème de comparason entre la cohomologe de de Rham HDR (X/S) et la cohomologe crstallne H crs (X /W ), les groupes de cohomologe crstallne sont sans W -torson. Donc, d après 7.25 de [BO78], Hcrs (X /W n+ ) = Hcrs (X/W ) W 24

25 W n+ pour tout {,, 2}. La deuxème asserton s en dédut par comparason entre cohomologe de de Rham et cohomologe crstallne. Pour les deux autres assertons, posons F l un des fasceaux O X ou Ω X, alors on dspose de la sute exacte courte : F pn+ F F/p n+ F. La sute exacte longue de cohomologe assocée au foncteur Γ(X,.) donne Γ(X, F) pn+ Γ(X, F) Γ(X, F/p n+ F) H (X, F) pn+ H (X, F) H (X, F/p n+ F). Comme H (X, F) est lbre sur W, cette sute exacte de scnde en deux sutes exactes courtes, ce qu nous donne le résultat. Dans [Maz73], on trouve la constructon suvante, que l on détalle c seulement dans le cas des courbes. Soent ι le morphsme canonque H (X, Ω X ) H DR (X/W ) et τ un scndage de la sute exacte. On note F DR l unque morphsme de groupes abélens ndut par le Frobenus crstalln, fasant commuter le dagramme : H crs (X /W ) F H crs (X /W ) can can H DR (X /S) F DR H DR (X/S). On note que F DR (ι(h (X, Ω X ))) ph DR (X/W ). Le scndage τ permet de défnr Φτ M : H (X, Ω X ) H (X, O X ) HDR (X/S) par : () ω H (X, Ω X ), Φ τ M (ω) = m p (F DR (ι(ω))), () ξ H (X, O X ), Φ τ M (ξ) = F DR(τ(ξ)). Lemme 4.2. Il exste une unque applcaton Φ M : H (X, Ω X ) H (X, O X ) H DR (X /S ), ndépendante du chox de τ et fasant commuter le dagramme : H (X, Ω X ) H (X, O X ) H (X, Ω X ) H (X, O X ) Φ τ M Φ M H DR (X/S) H DR (X /S ). Démonstraton. Nous lassons le lecteur vérfer que la flèche Φ M est ben défne. De plus, s τ est un autre scndage de, notons Φ τ M le morphsme Φ M construt relatvement à τ. S ξ H (X, O X ), alors l exste η H (X, Ω X ) tel que τ(ξ) τ (ξ) = η, et donc F DR (τ(ξ)) F DR (τ (ξ)) ph DR (X/S),.e. Φτ M(ξ) = Φ τ M(ξ), de sorte que Φ M est ndépendant de τ. 25

26 Reprenons mantenant le morphsme DI ntrodut pour l énoncé de 2.6, et qu est un morphsme de catégores dérvées : O X Ω X F DR X. Par passage au foncteur R Γ(X,.) (resp. R Γ(X,.)), nous obtenons un morphsme DI H (X, O X ) H (X, Ω X ) H DR (X ). Le théorème est alors : Théorème 4.3. Sot X une courbe projectve lsse, les morphsmes Φ M et DI : H (X, O X ) H (X, Ω X ) H DR (X ) sont égaux. Démonstraton. Montrons d abord que les flèches coïncdent en restrcton à H (X, O X ). Par constructon, DI est donné par le passage à la cohomologe de la flèche composée donnée par le Frobenus : F : O X F DR X res F C s (DR X ), de sorte que DI correspond à F : O X F DR X. Pour calculer Φ M en restrcton à H (X, O X ), l sufft en fat de calculer l acton du Frobenus sur Hcrs (X /S ), pusque dans ce cas on ne dvse pas par p. Or, cette acton ndut le Frobenus usuel F : H DR (X ) H DR (X ), qu provent du morphsme de complexes DR X F DR X. Nous calculons cette acton en utlsant des complexes de Čech. Donnons-nous un recouvrement fn de X par des ouverts affnes U,..., U n. Alors le complexe de Čech du complexe de de Rham est le complexe : C (DR X ) : O(U ),j O(U,j ) Ω(U ),j O(U,j,k ),j Ω(U,j ), et on dspose d une projecton vers le complexe de Čech de O X C (O X ) : O(U ),j O(U,j ),j O(U,j,k ). Nous consdérons les complexes de Čech analogues pour X, DR X et O X. Un élément ξ de H (X, O X ) est représenté par la classe cl((h,j)) dans le h de C (O X ), où h,j O X (U,j ). Soent ((k,j ), ω ) H DR (X /S ) un relèvement de cette classe, alors s H (X, O X ), j, k,j h,j = s Uj s U, et F (((k,j ), ω )) = ((k,j ) p, ) HDR(X /S ). Or, ((k p,j, )) ((hp,j, )) = d (s p ), est un bord de C (DR X ) de sorte que ((k,j ) p, ) = ((h,j ) p, ), ce qu dt précsément que Φ M (ξ) provent par passage à la cohomologe du morphsme F : O X F DR X, et que Φ M et DI coïncdent en restrcton à H (X, O X ). Montrons mantenant que les flèches coïncdent en restrcton à H (X, Ω X Sot ω ). un élément de H (X, Ω X Pour calculer Φ ). M (ω), l sufft en fat de relever ω dans H (X, Ω X Pour calculer l acton du Frobenus crstalln sur cet élément, l est alors ). seulement nécessare de calculer le Frobenus F : Hcrs (X /S ) Hcrs (X /S ). D autre 26

27 part, nous utlsons le théorème 2.6. Nous avons beson des fasceaux ntroduts en 2., les fasceaux Ru X J X /S, Ru X J X /S X /S, et leurs réalsatons respectves sur X : L [] X : po X Ω X, et M[] X = O X Ω X [ ]. Le dagramme suvant décrt l applcaton l : l Ω X [ ] l L [] X O X Ω X. () Pour calculer le morphsme Φ, nous devons fare ntervenr un plongement projectf X Y où Y est somorphe à un espace projectf Pn S, sur lequel on dspose d un relèvement du Frobenus. Les fasceaux précédents se réalsent sur Y. Il exste une njecton canonque de complexes L [] Y Y sur E Y E Y. Sot F le morphsme de Frobenus ndut par le Frobenus sur. D après 2.4, la restrcton de F à L[] Y applcaton se factorse en une applcaton Φ : M [] Y dagrammes commutatfs de complexes : est à valeurs dans pe Y, de plus, cette E Y. On dspose donc de deux M [] Y Φ L [] Y m p F E Y L [] Y F E Y F E Y. L mmerson X Y donne des surjectons canonques de complexes : M[] Y M [] X, L [] L [], E Y X Y DR X, que nous noterons générquement S. Aux dagrammes précédents, nous pouvons applquer R Γ(X,.) et R Γ(X,.) et l applcaton S, pour obtenr l acton de Φ sur la cohomologe, ce qu donne les dagrammes commutatfs suvants : H (X, Ω X ) R Γ(X, L[] ) X H DR (X ) R Γ(X, M[] X ) L Φ L R Γ(X, L[] X ) m p F DR H DR (X ) F DR F DR H DR (X ). Le morphsme canonque Ω X [ ] E X se factorse par l : Ω X [ ] L [] (cf. le X dagramme ). Sot ω H (X, Ω X ), et ω un relevé de ω dans H (X, Ω X alors, ), 27

28 d après 3.4.5, Φ M (ω) = m p F DR (ι( ω)) = Φ L( ω) = DI L( ω) = DI (ω). 5 Applcatons à la courbe de Drnfeld Applqué à certanes famlles de courbes, notamment aux courbes de Drnfeld ou aux courbes hyperellptques [HW3], le résultat précédent permet de décrre un algorthme menant au calcul explcte du Frobenus dvsé de Mazur sur HDR (X ) va la méthode de Delgne-Illuse. Le calcul du (ϕ, Γ)-module assocé repose alors essentellement sur le calcul de l nverse d une matrce. 5. Généraltés La stuaton générale est celle décrte dans la secton précédente, où X est une courbe propre et lsse sur spec k se relevant en X projectf et lsse sur spec W. La cohomologe de de Rham est mune de l endomorphsme de Frobenus F DR et le chox d un scndage τ de la sute exacte détermne un somorphsme H (X, Ω X ) H (X, O X ) HdR (X ). On peut alors défnr le Frobenus dvsé Φ τ M : H (X, Ω X ) H (X, O X ) HDR(X) et sa réducton modulo p, Φ M : H (X, Ω X ) H (X, O X )(X ) HDR(X ), qu ne dépend pas de τ. D autre part, le schéma X étant un relèvement plat de X sur W 2, l applcaton de Delgne et Illuse ([DI87]) f X : <p Ω X [ ] F Ω X est un quas-somorphsme et ndut l somorphsme DI : H (X, Ω X ) H (X, O X ) H dr (X ) 28

29 qu n est autre que Φ M par le théorème 4.3. Rappelons brèvement la méthode, qu utlse le complexe de Cech, dans le cas où la courbe X admet un recouvrement U consttué de deux ouverts affnes lsses notés U et V. Ces deux ouverts se relèvent en U et V consttuant un recouvrement affne lssse de X sur W 2. Le Frobenus sur X se relève alors séparément sur chacun des deux ouverts U et V en des applcaton notées F U et F V. Notons Č(U, Ω X ) le complexe smple assocé au bcomplexe de Cech du recouvrement U. Le morphsme Ω X Č(U, Ω X ) est un quassomorphsme et ndut un somorphsme H dr (X ) H (Č(U, Ω X )). De même F Ω X F Č(U, Ω X ) est un quas-somorphsme, d où la descrpton suvante de f X : en degré, f X : O X F O U F O V est l applcaton σ-lnéare de k-algèbres qu envoe x sur x p. en degré, f X = (f U, f V, h) : Ω X F Ω U /k F Ω V /k F O U V est ndute par l applcaton qu localement vérfe f U (ω) = m p (df U (ω U ), f V (ω) = m p (df V (ω V ) h(dx) = m p (F V (x) F U (x)). On peut alors dentfer H DR (X ) à l ensemble des classes de trplets η de représentants η = (ω U, ω V, h) Ω U /k Ω V /k O U V tels que (ω U ) U V (ω V ) U V + dh =, avec pour relatons η = s h s étend en une foncton défne sur U ou V. 5.2 Cohomologe de de Rham des courbes de Drnfeld Sot n un enter strctement postf, posons q = p n ; dans cette parte, k est un corps parfat contenant F q 2 et W l anneau des vecteurs de Wtt à coeffcents dans k. Le représentant de Techmüller fournt un plongement naturel de F q 2 dans W. On consdère la courbe C k projectve et lsse sur F p, d équaton XY q X q Y Z q+ = g dans P 2. Le groupe SL 2 (q) agt sur P 2 k va g et cette acton lasse stable C k. De plus, s F désgne le Frobenus géométrque agssant sur C k, les actons de F n 29

30 et de SL 2 (q) sur C k commutent. On dspose également d une acton de F sur C q 2 k va α α α q. La courbe C k peut-être recouverte par deux ouverts affnes U = spec k[u, u 2 ] = spec k[y, Z]/(Y q Y Z q+ ) V = spec k[v, v 2 ] = spec k[x, Z]/(X X q Z q+ ) avec les changements de carte u = v et v 2 = u 2 u. Notons C W la courbe projectve et lsse d équaton XY q X q Y Z q+ = dans P 2 W ; c est un relèvement de C k sur W, qu peut auss être recouvert par deux ouverts affnes notés U W = spec W [u, u 2 ] et V W = spec W [v, v 2 ]. L acton de F q 2 sur C W. se relève en une acton Lemme Le Frobenus se relève sur l ouvert U en une applcaton F U défne sur les générateurs par p F U (u ) = u p ( ( ) l ( p l )u(q )(p l) ) et F U (u 2 ) = u p 2. l= Le Frobenus se relève sur l ouvert V en une applcaton F V défne sur les générateurs par p F V (v ) = v p ( ( ) l ( p l )v(q )l ) et F V (v 2 ) = v p 2. Démonstraton. On recherche un relèvement sous la forme l= F U (u ) = u p ( + pk(u )) et F U (u 2 ) = u p 2, et l on obtent K(u ) = p l= ( )l (p l ) p u(q )(p l). En utlsant le recouvrement c-dessus et la cohomologe de Cech, Haastert et Jantzen démontrent la proposton suvante ([HJ9] corollary 2.2 et proposton 2.3), où A représente k, W ou plus généralement un anneau noethéren ntègre dans lequel q 2 est nversble. Proposton Le A-module H (C A, Ω C A ) est lbre de base {u a u b 2(qu q ) du 2, a N, b N, a + b q 2}; Le A-module H (C A, O CA ) est lbre de base {[u a ub 2], a < b q}. 3

31 L acton de F permet de décomposer la cohomologe de de Rham et les groupes de q 2 cohomologe de Hodge en sous-espaces propres. Plus précsément, notons ψ(j), pour j Z, le caractère de F q 2 défn par α α j. Proposton Les décompostons suvantes sont des décompostons en espaces propres de dmenson pour l acton de F q 2 : H (C A, O CA ) =,j N +j q H (C A, Ω C A ) =,j N +j q H DR (C A) =,j N +j q H (C A, O CA ) ψ( +qj) ; H (C A, Ω C A ) ψ( qj) ; ( H DR (C A ) ψ( +qj) H DR (C A) ψ( qj) ). Remarques ) On vérfe que les caractères aparassant en ) et ) sont tous dstncts. ) On constate que µ = {α F q 2 α q+ = } agt sur les ouverts affnes et, pour α µ, α(u ) = [α] (q+) u = u et α(u 2 ) = [α] u 2 ; on en dédut que, pour a < b q, la classe [u a ub 2 ] est un générateur de H (C A, O CA ) ψ( +qj) en posant = b a et j = a. ) De la même manère, on obtent un générateur de H (C A, Ω C A ) ψ( qj) en consdérant u a ub 2 (quq ) du 2 avec les relatons = q a b et j = + a. v) La proposton permet de construre un scndage naturel de la sute exacte courte () : pour u H (C A, O CA ) ψ( +qj), chosssons τ(u) comme l unque élément de H DR (C A) ψ( +qj) d mage u par la surjecton. Le scndage τ étant fxé, nous noterons dorénavant Φ M = Φ τ M et nous l assmlons à une applcaton de H DR (C A ) vers H DR (C A). 5.3 Calcul du Frobenus dvsé Chosssons, pour chaque couple d enters strctement postfs (, j) tels que + j q, le générateur v(, j) = u j u q (+j) 2 (qu q )du 2 (cf remarque )) du W -module H (C W, Ω C W ) ψ( qj) lbre de rang ; l ensemble {v(, j), j et + j q} est une base de H (C W, Ω C W ). De même chosssons le générateur v(, j) = τ([u j u+j 2 ]) (cf remarques ) et v)) du W -module H DR (C W ) ψ( +qj) lbre de rang. Le fat de remarquer que s v H DR (C W ) ψ(m), alors F DR (v) H DR (C W ) ψ(pm), permet à Haastert et Jantzen de décrre comment l acton du Frobenus échange les espaces propres pour l acton de F q 2 ([HJ9] proposton 3.5). On sat alors quels coeffcents de la matrce du Frobenus dans la base (v(, j), v(, j)) ne sont pas nuls, sans les calculer. Nous proposons c un calcul explcte modulo p des coeffcents du Frobenus dvsé. Avertssement : les éléments v(, j) (respectvement v(, j) présents dans cet artcle correspondent à v(, j ) (respectvement v( ( ), (j )) de [HJ9]. Moyennant ce décallage, l n est pas dffcle (mas fastdeux) de vérfer que les calculs c-dessous sont cohérents avec les résultats de loc. ct.. 3

32 5.3. Algorthme On travalle dans l anneau A = W [u, u 2, v ], où u, u 2 et v vérfent les relatons u q u u q+ 2 = et u v =. Les calculs mplqués sont des calculs de polynômes dérvés et des combnasons lnéares. La talle de la matrce, qu est q(q ) = p n (p n ), grosst très vte en foncton de n, mas on sat a pror qu l n y a que q(q ) coeffcents non nuls. Etape Pour et j enters comprs entre et q tels que + j q, on détermne d abord un trplet représentant v(, j) dans le complexe de Cech. Pour cela on calcule la dfférentelle d(v j u+j 2 ), pus on la décompose en une somme d(v j u+j 2 ) = ω U (, j) + ω V (, j) où ω U (respectvement ω V ) est défn sur l ouvert U (respectvement sur V ). Le trplet recherché est ( ω U (, j), ω V (, j), v j u+j 2 ). Etape 2 Calcul de Φ M (v(, j)). On calcule les coeffcents a l et b l tels que v pj up(+j) 2 = b l vu l b 2 + a l u l u b 2 l l dans l anneau A, où b est le reste de la dvson eucldenne de p( + j) par q +. On pose h = b l= b lv l ub 2. S h, l exste un unque enter l tel que h = b l v l ub 2. On a alors Φ M (v(, j)) = b l v( (b l), l). S h =, on pose h U = l a lu l ub 2 et on calcule d(h U). Il exste un unque couple d enters (l, m) et α k tels que d(h U ) = αu l um 2 du 2. On a alors Φ M (v(, j)) = αv(q m l, l + ). Etape 3 Calcul de Φ M (v(, j)). On calcule h j = u p(q j+) 2 u p(j ) p ( ) l (p l ) p vl(q ), pus, comme dans l étape 2, les coeffcents a l et b l tels que h j = l l= b l v l u b 2 + l a l u l u b 2 où b est le reste de la dvson eucldenne de p(q j + ) par q +. On obtent h j = h U + h V + h comme c-dessus. S h, l exste un unque enter l tel que h = b l v l ub 2. On a alors Φ M (v(, j)) = b l v( (b l), l). S h =, on pose h U = l a lu l ub 2 et on calcule d(h U). Il exste un unque couple d enters (l, m) et α k tels que u p(j ) u p(q j) 2 u p 2 + d(h U ) = αu l u m 2 du 2. 32

Remboursement d un emprunt par annuités constantes

Remboursement d un emprunt par annuités constantes Sére STG Journées de formaton Janver 2006 Remboursement d un emprunt par annutés constantes Le prncpe Utlsaton du tableur Un emprunteur s adresse à un prêteur pour obtenr une somme d argent (la dette)

Plus en détail

Les jeunes économistes

Les jeunes économistes Chaptre1 : les ntérêts smples 1. défnton et calcul pratque : Défnton : Dans le cas de l ntérêt smple, le captal reste nvarable pendant toute la durée du prêt. L emprunteur dot verser, à la fn de chaque

Plus en détail

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2 Exo7 Nombres complexes Vdéo parte. Les nombres complexes, défntons et opératons Vdéo parte. Racnes carrées, équaton du second degré Vdéo parte 3. Argument et trgonométre Vdéo parte 4. Nombres complexes

Plus en détail

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0.

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0. Corrgé du problème de Mathématques générales 2010 - Parte I - 1(a. Sot X S A. La matrce A est un polynôme en X donc commute avec X. 1(b. On a : 0 = m A (A = m A (X n ; le polynôme m A (x n est annulateur

Plus en détail

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique Spécale PSI - Cours "Electromagnétsme" 1 Inducton électromagnétque Chaptre IV : Inductance propre, nductance mutuelle. Energe électromagnétque Objectfs: Coecents d nductance propre L et mutuelle M Blan

Plus en détail

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire Assurance malade et aléa de moralté ex-ante : L ncdence de l hétérogénété de la perte santare Davd Alary 1 et Franck Ben 2 Cet artcle examne l ncdence de l hétérogénété de la perte santare sur les contrats

Plus en détail

Exercices d Électrocinétique

Exercices d Électrocinétique ercces d Électrocnétque Intensté et densté de courant -1.1 Vtesse des porteurs de charges : On dssout une masse m = 20g de chlorure de sodum NaCl dans un bac électrolytque de longueur l = 20cm et de secton

Plus en détail

Généralités sur les fonctions 1ES

Généralités sur les fonctions 1ES Généraltés sur les fonctons ES GENERALITES SUR LES FNCTINS I. RAPPELS a. Vocabulare Défnton Une foncton est un procédé qu permet d assocer à un nombre x appartenant à un ensemble D un nombre y n note :

Plus en détail

Mesure avec une règle

Mesure avec une règle Mesure avec une règle par Matheu ROUAUD Professeur de Scences Physques en prépa, Dplômé en Physque Théorque. Lycée Alan-Fourner 8000 Bourges ecrre@ncerttudes.fr RÉSUMÉ La mesure d'une grandeur par un système

Plus en détail

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait Edtons ENI Project 2010 Collecton Référence Bureautque Extrat Défnton des tâches Défnton des tâches Project 2010 Sasr les tâches d'un projet Les tâches représentent le traval à accomplr pour attendre l'objectf

Plus en détail

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h.

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h. A2 Analyser le système Converson statque de l énerge Date : Nom : Cours 2 h 1 Introducton Un ConVertsseur Statque d énerge (CVS) est un montage utlsant des nterrupteurs à semconducteurs permettant par

Plus en détail

Montage émetteur commun

Montage émetteur commun tour au menu ontage émetteur commun Polarsaton d un transstor. ôle de la polarsaton La polarsaton a pour rôle de placer le pont de fonctonnement du transstor dans une zone où ses caractérstques sont lnéares.

Plus en détail

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage Fche n 7 : Vérfcaton du débt et de la vtesse par la méthode de traçage 1. PRINCIPE La méthode de traçage permet de calculer le débt d un écoulement ndépendamment des mesurages de hauteur et de vtesse.

Plus en détail

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau GEA I Mathématques nancères Poly de révson Lonel Darondeau Intérêts smples et composés Voc la lste des exercces à révser, corrgés en cours : Exercce 2 Exercce 3 Exercce 5 Exercce 6 Exercce 7 Exercce 8

Plus en détail

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES I. Concepts généraux. Le référentel précse : Cette parte du module M4 «Acquérr des outls mathématques de base nécessares à l'analyse de données économques» est en relaton avec

Plus en détail

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks Plan Geston des stocks Abdellah El Fallah Ensa de Tétouan 2011 Les opératons de gestons des stocks Les coûts assocés à la geston des stocks Le rôle des stocks Modèle de la quantté économque Geston calendare

Plus en détail

STATISTIQUE AVEC EXCEL

STATISTIQUE AVEC EXCEL STATISTIQUE AVEC EXCEL Excel offre d nnombrables possbltés de recuellr des données statstques, de les classer, de les analyser et de les représenter graphquement. Ce sont prncpalement les tros éléments

Plus en détail

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation)

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation) GENESS - Generalzed System for mputaton Smulatons (Système généralsé pour smuler l mputaton) GENESS est un système qu permet d exécuter des smulatons en présence d mputaton. L utlsateur fournt un ensemble

Plus en détail

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social Drgeant de SAS : Lasser le chox du statut socal Résumé de notre proposton : Ouvrr le chox du statut socal du drgeant de SAS avec 2 solutons possbles : apprécer la stuaton socale des drgeants de SAS comme

Plus en détail

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations Contrats prévoyance des TNS : Clarfer les règles pour sécurser les prestatons Résumé de notre proposton : A - Amélorer l nformaton des souscrpteurs B Prévor plus de souplesse dans l apprécaton des revenus

Plus en détail

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS.

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS. ÉLÉMETS DE THÉORIE DE L IFORMATIO POUR LES COMMUICATIOS. L a théore de l nformaton est une dscplne qu s appue non seulement sur les (télé-) communcatons, mas auss sur l nformatque, la statstque, la physque

Plus en détail

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES Émle Garca, Maron Le Cam et Therry Rocher MENESR-DEPP, bureau de l évaluaton des élèves Cet artcle porte sur les méthodes de

Plus en détail

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009 Manuscrt auteur, publé dans "MOSIM' 008, Pars : France (008)" 7 e Conférence Francophone de MOdélsaton et SIMulaton - MOSIM 08 - du mars au avrl 008 - Pars - France «Modélsaton, Optmsaton et Smulaton des

Plus en détail

Page 5 TABLE DES MATIÈRES

Page 5 TABLE DES MATIÈRES Page 5 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I LES POURCENTAGES 1. LES OBJECTIFS 12 2. LES DÉFINITIONS 14 1. La varaton absolue d'une grandeur 2. La varaton moyenne d'une grandeur (par unté de temps) 3. Le coeffcent

Plus en détail

Grandeur physique, chiffres significatifs

Grandeur physique, chiffres significatifs Grandeur physque, chffres sgnfcatfs I) Donner le résultat d une mesure en correspondance avec l nstrument utlsé : S avec un nstrument, ren n est ndqué sur l ncerttude absolue X d une mesure X, on consdère

Plus en détail

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3.

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3. Chaptre 3 : Incerttudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES Lgnes drectrces 2006 du GIEC pour les nventares natonaux de gaz à effet de serre 3.1 Volume 1 : Orentatons générales et établssement des rapports Auteurs

Plus en détail

Paquets. Paquets nationaux 1. Paquets internationaux 11

Paquets. Paquets nationaux 1. Paquets internationaux 11 Paquets Paquets natonaux 1 Paquets nternatonaux 11 Paquets natonaux Servces & optons 1 Créaton 3 1. Dmensons, pods & épasseurs 3 2. Présentaton des paquets 4 2.1. Face avant du paquet 4 2.2. Comment obtenr

Plus en détail

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine Prêt de roupe et sancton socale Group lendn and socal fne Davd Alary Résumé Dans cet artcle, nous présentons un modèle d antsélecton sur un marché concurrentel du crédt. Nous consdérons l ntroducton de

Plus en détail

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE?

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? Boulanger Frédérc Avanssur, Groupe AXA 163-167, Avenue Georges Clémenceau 92742 Nanterre Cedex France Tel: +33 1 46 14 43

Plus en détail

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE CHPITRE DEUX FORMLISME GEOMETRIQUE. CHPITRE DEUX : FORMLISME GEOMETRIQUE verson.3, -8 I. GEOMETRIE DNS L ESPCE-TEMPS ) Prncpe de relatvté Le prncpe de relatvté peut s exprmer ans : toutes les los physques

Plus en détail

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University Économétre 5 e édton Annexes : exercces et corrgés Wllam Greene New York Unversty Édton françase drgée par Dder Schlacther, IEP Pars, unversté Pars II Traducton : Stéphane Monjon, unversté Pars I Panthéon-Sorbonne

Plus en détail

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF 1 LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régme») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF AVIS AUX RETRAITÉS ET AUX PARTICIPANTS AVEC DROITS ACQUIS DIFFÉRÉS Expédteurs

Plus en détail

Dynamique du point matériel

Dynamique du point matériel Chaptre III Dynaqe d pont atérel I Généraltés La cnéatqe a por objet l étde des oveents des corps en foncton d teps, sans tenr copte des cases q les provoqent La dynaqe est la scence q étde (o déterne)

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES SPECTRO- COLORIMETRIE

TRAVAUX PRATIQUES SPECTRO- COLORIMETRIE UNIVERSITE MONTPELLIER 2 Département de Physque TRAVAUX PRATIQUES DE SPECTRO- COLORIMETRIE F. GENIET 2 INTRODUCTION Cet ensegnement de travaux pratques de seconde année se propose de revor rapdement l'aspect

Plus en détail

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques Revue des Energes Renouvelables ICRESD-07 Tlemcen (007) 109 114 Système solare combné Estmaton des besons énergétques R. Kharch 1, B. Benyoucef et M. Belhamel 1 1 Centre de Développement des Energes Renouvelables

Plus en détail

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2 - robabltés - haptre : Introducton à la théore des probabltés.0 robablté vs statstque.... Expérence aléatore et espace échantllonnal.... Événement.... xomes défnton de probablté..... Quelques théorèmes

Plus en détail

Calcul de tableaux d amortissement

Calcul de tableaux d amortissement Calcul de tableaux d amortssement 1 Tableau d amortssement Un emprunt est caractérsé par : une somme empruntée notée ; un taux annuel, en %, noté ; une pérodcté qu correspond à la fréquence de remboursement,

Plus en détail

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures IDEI Report # 18 Transport December 2010 Elastctés de la demande de transport ferrovare: défntons et mesures Elastctés de la demande de transport ferrovare : Défntons et mesures Marc Ivald Toulouse School

Plus en détail

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE HAITRE 4 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE... 2 INTRODUTION... 22 RAELS... 22 alcul de la valeur ntale de la répone à un échelon... 22 alcul du gan tatque... 22

Plus en détail

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio Correctons adabatques et nonadabatques dans les systèmes datomques par calculs ab-nto Compte rendu du traval réalsé dans le cadre d un stage de quatre mos au sen du Groupe de Spectroscope Moléculare et

Plus en détail

Le Prêt Efficience Fioul

Le Prêt Efficience Fioul Le Prêt Effcence Foul EMPRUNTEUR M. Mme CO-EMPRUNTEUR M. Mlle Mme Mlle (CONJOINT, PACSÉ, CONCUBIN ) Départ. de nass. Nature de la pèce d dentté : Natonalté : CNI Passeport Ttre de séjour N : Salaré Stuaton

Plus en détail

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria.

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria. 1 CAS nédt d applcaton sur les normes IAS/IFRS Coût amort sur oblgatons à taux varable ou révsable La socété Plumera présente ses comptes annuels dans le référentel IFRS. Elle détent dans son portefeulle

Plus en détail

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION DE LA NON-RÉPONSE TOTALE : MÉTHODE DES SCORES ET SEGMENTATION Émle Dequdt, Benoît Busson 2 & Ncolas Sgler 3 Insee, Drecton régonale des Pays de la Lore, Servce

Plus en détail

Stéganographie Adaptative par Oracle (ASO)

Stéganographie Adaptative par Oracle (ASO) Stéganographe Adaptatve par Oracle ASO Sarra Kouder, Marc Chaumont, Wllam Puech To cte ths verson: Sarra Kouder, Marc Chaumont, Wllam Puech. Stéganographe Adaptatve par Oracle ASO. CORESA 12: COmpresson

Plus en détail

Interface OneNote 2013

Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Offce 2013 - Fonctons avancées Lancer OneNote 2013 À partr de l'nterface Wndows 8, utlsez une des méthodes suvantes : - Clquez sur la vgnette OneNote 2013

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune Marc Bourreau Abel Franços Jun 2006 Département Scences Economques et

Plus en détail

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BUREAU DAPPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton à l analyse des données Samuel AMBAPOUR BAMSSI I BAMSI B.P. 13734 Brazzavlle BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton

Plus en détail

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4 GEMINI-E3 XL France Un outl destné à l étude des mpacts ndustrels de poltques énergétques et envronnementales VIELLE Marc CEA-IDEI Janver 1998 I LA STRUCTURE DU MODELE GEMINI-E3 XL FRANCE 3 1 La nomenclature

Plus en détail

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe Méthodologe CDC Clmat Recherche puble chaque mos, en collaboraton avec Clmpact Metnext, Tendances Carbone, le bulletn mensuel d nformaton sur le marché européen du carbone (EU ETS). L obectf de cette publcaton

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune a, Marc Bourreau a,b et Abel Franços a,c a Télécom ParsTech, Département

Plus en détail

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD Conservatore atonal des Arts et Méters Chare de BAQUE Document de recherche n 9 Impôt sur la fortune et nvestssement dans les PME Professeur Dder MAILLARD Avertssement ovembre 2007 La chare de Banque du

Plus en détail

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov.

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov. La théore classque de l nformaton. ère parte : le pont de vue de Kolmogorov. La sute de caractères comme outl de descrpton des systèmes. La scence peut être vue comme l art de compresser les données quelles

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. MEMOIRE Présentée à

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. MEMOIRE Présentée à REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE MEMOIRE Présentée à L Unversté de Batna Faculté des Scences Département de Physque

Plus en détail

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS ONSEVAOIE NAIONAL DES AS E MEIES ELEONIQUE ANALOGIQUE PH / ELE 4 / DU GEII ere année ------------------------- ------------------------- Dder LE UYE / Perre POVEN Janer ABLE DES MAIEES APPELS D ELEOINEIQUE...5.

Plus en détail

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires HEC Montréal Afflée à l Unversté de Montréal La Quantfcaton du Rsque Opératonnel des Insttutons Bancares par Hela Dahen Département Fnance Thèse présentée à la Faculté des études supéreures en vue d obtenton

Plus en détail

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle»

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle» Evaluaton des projets et estmaton des coûts Le budget d un projet est un élément mportant dans l étude d un projet pusque les résultats économques auront un mpact sur la réalsaton ou non et sur la concepton

Plus en détail

INTERNET. Initiation à

INTERNET. Initiation à Intaton à INTERNET Surfez sur Internet Envoyez des messages Téléchargez Dscutez avec Skype Découvrez Facebook Regardez des vdéos Protégez votre ordnateur Myram GRIS Table des matères Internet Introducton

Plus en détail

MEMOIRE. Présenté au département des sciences de la matière Faculté des sciences

MEMOIRE. Présenté au département des sciences de la matière Faculté des sciences REPUBLIQUE LERIEN DEMOCRTIQUE ET POPULIRE Mnstère de l ensegnement supéreur et de la recherche scentfque Unversté El-Hadj Lakhdar-BTN- MEMOIRE Présenté au département des scences de la matère Faculté des

Plus en détail

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS

DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS DES EFFETS PERVERS DU MORCELLEMENT DES STOCKS Le cabnet Enetek nous démontre les mpacts négatfs de la multplcaton des stocks qu au leu d amélorer le taux de servce en se rapprochant du clent, le dégradent

Plus en détail

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central Etude numérque de la consoldaton undmensonnelle en tenant compte des varatons de la perméablté et de la compressblté du sol, du fluage et de la non-saturaton Jean-Perre MAGNAN Chef de la secton des ouvrages

Plus en détail

TD 1. Statistiques à une variable.

TD 1. Statistiques à une variable. Danel Abécasss. Année unverstare 2010/2011 Prépa-L1 TD de bostatstques. Exercce 1. On consdère la sére suvante : TD 1. Statstques à une varable. 1. Calculer la moyenne et l écart type. 2. Calculer la médane

Plus en détail

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33 Termnal numérque TM 13 raccordé aux nstallatons Integral 33 Notce d utlsaton Vous garderez une longueur d avance. Famlarsez--vous avec votre téléphone Remarques mportantes Chaptres à lre en prorté -- Vue

Plus en détail

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr AVERTISSEMENT Ce document est le frut d'un long traval approuvé par le jury de soutenance et ms à dsposton de l'ensemble de la communauté unverstare élarge. Il est soums à la proprété ntellectuelle de

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

Séparation de Sources par lissage cepstral des masques binaires

Séparation de Sources par lissage cepstral des masques binaires Séparaton de Sources par lssage cepstral des masques bnares Ibrahm Mssaou 1 Zed Lachr 1, 2 (1) École natonale d ngéneurs de Tuns, ENIT, BP. 37 Le Belvedere, 1002 Tuns, Tunse (2) Insttut natonal des scences

Plus en détail

santé Les arrêts de travail des séniors en emploi

santé Les arrêts de travail des séniors en emploi soldarté et DOSSIERS Les arrêts de traval des sénors en emplo N 2 2007 Les sénors en emplo se dstnguent-ls de leurs cadets en termes de recours aux arrêts de traval? Les sénors ne déclarent pas plus d

Plus en détail

Integral T 3 Compact. raccordé aux installations Integral 5. Notice d utilisation

Integral T 3 Compact. raccordé aux installations Integral 5. Notice d utilisation Integral T 3 Compact raccordé aux nstallatons Integral 5 Notce d utlsaton Remarques mportantes Remarques mportantes A quelle nstallaton pouvez-vous connecter votre téléphone Ce téléphone est conçu unquement

Plus en détail

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS.

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS. Chapter MODÈLE DISIG À UE ET DEUX DIMESIOS.. ITRODUCTIO. ous commençons, dans ce chaptre, létude dun problème de mécanque statstque de la matère condensée où leffet des nteractons est mportant. Le modèle

Plus en détail

Professionnel de santé équipé de Médiclick!

Professionnel de santé équipé de Médiclick! Professonnel de santé équpé de Médclck! Dosser Médcal Partagé en Aqutane Ce gude vous présente les prncpales fonctonnaltés réservées aux professonnels de santé membres du réseau AquDMP. Sommare Connexon

Plus en détail

THESE. Khalid LEKOUCH

THESE. Khalid LEKOUCH N d ordre : /2012 THESE Présentée à la FACULTE DES SCIENCES D AGADIR En vue de l obtenton du GRADE DE DOCTEUR EN PHYSIQUE (Spécalté : Energétque, Thermque et Métrologe) Par Khald LEKOUCH MODELISATION ET

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

TABLE DES MATIERES CONTROLE D INTEGRITE AU SEIN DE LA RECHERCHE LOCALE DE LA POLICE LOCALE DE BRUXELLES-CAPITALE/IXELLES (DEUXIEME DISTRICT) 1

TABLE DES MATIERES CONTROLE D INTEGRITE AU SEIN DE LA RECHERCHE LOCALE DE LA POLICE LOCALE DE BRUXELLES-CAPITALE/IXELLES (DEUXIEME DISTRICT) 1 TABLE DES MATIERES CONTROLE D INTEGRITE AU SEIN DE LA RECHERCHE LOCALE DE LA POLICE LOCALE DE BRUXELLES-CAPITALE/IXELLES (DEUXIEME DISTRICT) 1 1. PROBLEMATIQUE 1 2. MISSION 1 3. ACTES D ENQUETE 2 4. ANALYSE

Plus en détail

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Elayeb Bilel Le 26 juin 2009

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Elayeb Bilel Le 26 juin 2009 THÈSE En vue de l'obtenton du DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délvré par Insttut Natonal Polytechnque de Toulouse (INPT) Dscplne ou spécalté : Informatque Présentée et soutenue par Elayeb Blel Le

Plus en détail

Pro2030 GUIDE D UTILISATION. Français

Pro2030 GUIDE D UTILISATION. Français Pro2030 GUIDE D UTILISATION Franças Contents Garante... Introducton... 1 Artcle nº 605056 Rév C Schéma nº A605056 Novembre 2010 2010 YSI Incorporated. Le logo YSI est une marque déposée de YSI Incorporated.

Plus en détail

Semestre : 4 Module : Méthodes Quantitatives III Elément : Mathématiques Financières Enseignant : Mme BENOMAR

Semestre : 4 Module : Méthodes Quantitatives III Elément : Mathématiques Financières Enseignant : Mme BENOMAR Semestre : 4 Module : Méthodes Quattatves III Elémet : Mathématques Facères Esegat : Mme BENOMAR Elémets du cours Itérêts smples, précompte, escompte et compte courat Itérêts composés Autés Amortssemets

Plus en détail

Performances de la classification par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): application au diagnostic vibratoire automatisé

Performances de la classification par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): application au diagnostic vibratoire automatisé 4th Internatonal Conference on Coputer Integrated Manufacturng CIP 2007 03-04 Noveber 2007 Perforances de la classfcaton par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): applcaton au dagnostc vbratore autoatsé

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Ecole Polytechnique de Montréal C.P. 6079, succ. Centre-ville Montréal (QC), Canada H3C3A7 lucas.greze@polymtl.ca robert.pellerin@polymtl.

Ecole Polytechnique de Montréal C.P. 6079, succ. Centre-ville Montréal (QC), Canada H3C3A7 lucas.greze@polymtl.ca robert.pellerin@polymtl. CIGI 2011 Processus d accélératon de proets sous contrantes de ressources avec odes de chevaucheent LUCAS GREZE 1, ROBERT PELLERIN 1, PATRICE LECLAIRE 2 1 CHAIRE DE RECHERCHE JARISLOWSKY/SNC-LAVALIN EN

Plus en détail

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes EH SmartVew Servces en lgne Euler Hermes Identfez vos rsques et vos opportuntés Plotez votre assurance-crédt www.eulerhermes.be Les avantages d EH SmartVew L expertse Euler Hermes présentée de manère clare

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta hermodynamque statstque Master Chme Unversté d Ax-Marselle Bogdan Kuchta Plan: Rappel: thermodynamque phénoménologque (dscuter l entrope, l évoluton de gaz parfat,) Premer prncpe Deuxème prncpe (transformaton

Plus en détail

METHODE AUTOMATIQUE POUR CORRIGER LA VARIATION LINGUISTIQUE LORS DE L INTERROGATION DE DOCUMENTS XML DE STRUCTURES HETEROGENES

METHODE AUTOMATIQUE POUR CORRIGER LA VARIATION LINGUISTIQUE LORS DE L INTERROGATION DE DOCUMENTS XML DE STRUCTURES HETEROGENES METHODE AUTOMATIQUE POUR CORRIGER LA VARIATION LINGUISTIQUE LORS DE L INTERROGATION DE DOCUMENTS XML DE STRUCTURES HETEROGENES Ourda Boudghaghen(*),Mohand Boughanem(**) yugo_doudou@yahoo.fr, bougha@rt.fr

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

Projet de fin d études

Projet de fin d études Unversté Franços Rabelas Tours Ecole Polytechnque Unverstare de Tours Département Informatque Projet de fn d études Ordonnancement Juste à Temps avec geston des stocks Chopn Antone Mrault Arnaud 3ème année

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Mots-clés : Système multicapteurs, Réseau local, Réseaux de neurones, Supervision, Domotique. xigences système d'une nouvelle

Mots-clés : Système multicapteurs, Réseau local, Réseaux de neurones, Supervision, Domotique. xigences système d'une nouvelle Mots-clés : xgences système d'une nouvelle fonctonnalté dans l'habtat ndvduel : cas de la survellance Système multcapteurs, Réseau local, Réseaux de neurones, Supervson, Domotque. des personnes âgées et

Plus en détail

1. Les enjeux de la prévision du risque de défaut de paiement

1. Les enjeux de la prévision du risque de défaut de paiement Scorng sur données d entreprses : nstrument de dagnostc ndvduel et outl d analyse de portefeulle d une clentèle Mrelle Bardos Ancen chef de servce de l Observatore des entreprses de la Banque de France

Plus en détail

L enseignement virtuel dans une économie émergente : perception des étudiants et perspectives d avenir

L enseignement virtuel dans une économie émergente : perception des étudiants et perspectives d avenir L ensegnement vrtuel dans une économe émergente : percepton des étudants et perspectves d avenr Hatem Dellag Laboratore d Econome et de Fnances applquées Faculté des scences économques et de geston de

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50. Année 2004-2005 MODÉLISATION. Recherche des paramètres d'une représentation analytique J.P.

LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50. Année 2004-2005 MODÉLISATION. Recherche des paramètres d'une représentation analytique J.P. LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50 Année 004-005 MODÉLISATION Recherche des paramètres d'une représentaton analytque JP DUBÈS 3 MODÉLISATION Recherche des paramètres d'une représentaton analytque

Plus en détail

Pourquoi LICIEL? Avec LICIEL passez à la vitesse supérieure EPROUVE TECHNICITE CONNECTE STABILITE SUIVIE COMMUNAUTE

Pourquoi LICIEL? Avec LICIEL passez à la vitesse supérieure EPROUVE TECHNICITE CONNECTE STABILITE SUIVIE COMMUNAUTE L og c el s de D agnos t c s I mmob l er s Cont ac t eznous 32BddeS t r as bougcs3010875468 Par scedex10tel. 0253354064Fax0278084116 ma l : s er v c e. c l ent @l c el. f r Pourquo LICIEL? Implanté sur

Plus en détail

PREMIERS PAS en REGRESSION LINEAIRE avec SAS. Josiane Confais (UPMC-ISUP) - Monique Le Guen (CNRS-CES-MATISSE- UMR8174)

PREMIERS PAS en REGRESSION LINEAIRE avec SAS. Josiane Confais (UPMC-ISUP) - Monique Le Guen (CNRS-CES-MATISSE- UMR8174) PREMIERS PAS en REGRESSION LINEAIRE avec SAS Josane Confas (UPMC-ISUP) - Monque Le Guen (CNRS-CES-MATISSE- UMR874) e-mal : confas@ccr.jusseu.fr e-mal : monque.leguen@unv-pars.fr Résumé Ce tutorel accessble

Plus en détail

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008 THÈSE En vue de l'obtenton du DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délvré par l'unversté Toulouse III - Paul Sabater Spécalté : Informatque Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008 Ttre

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR ERIC LÉVESQUE JANVIER

Plus en détail

Be inspired. Numéro Vert. Via Caracciolo 20 20155 Milano tel. +39 02 365 22 990 fax +39 02 365 22 991

Be inspired. Numéro Vert. Via Caracciolo 20 20155 Milano tel. +39 02 365 22 990 fax +39 02 365 22 991 Ggaset SX353 / französsch / A31008-X353-P100-1-7719 / cover_0_hedelberg.fm / 03.12.2003 s Be nspred www.onedrect.fr www.onedrect.es www.onedrect.t www.onedrect.pt 0 800 72 4000 902 30 32 32 02 365 22 990

Plus en détail

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter au 04.75.05.52.62. ou à contact@arclim.fr.

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter au 04.75.05.52.62. ou à contact@arclim.fr. Régulaton Sondes & Capteurs Détente frgo électronque Supervson & GTC Humdfcaton & Déshu. Vannes & Servomoteurs Comptage eau, elec., énerge Ancens artcles Cette documentaton provent du ste www.arclm.eu

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail