Introduction aux problèmes inverses

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction aux problèmes inverses"

Transcription

1 Introducton aux problèmes nverses La défnton des problèmes nverses n est pas smple. On peut les caractérser de façon strcte par des défntons mathématques pour chaque problème, mas ben souvent cette appellaton recouvre des problèmes dvers qu partagent tous le même caractère mal posé par opposton aux problèmes dts drects. On commence par présenter quatre stuatons types, mas lées à des problèmes concrets. Pus on passe en revue les dverses caractérstques de ces problèmes et partculèrement leurs dffcultés propres. Les méthodes de résoluton (vore même de formulaton) de ces problèmes ans que les algorthmes assocés font l objet des autres chaptres. 1. QUATRE EXEMPLES DE PROBLEMES INVERSES 1.1. Détermnaton de la lo de comportement d un matérau à partr d essas de torson pure : Equaton ntégrale de Fredholm de premère espèce 1.. Identfcaton de fssures, hétérogénétés ou de cavtés : données surabondantes au bord, opérateur de Drchlet-Neuman Identfcaton de paramètres dstrbuées pour une équaton d évoluton Identfcaton d un paramètre de condtons aux lmtes : coeffcent d échange pour un bord naccessble, le cas des pettes perturbatons 7. PROBLEMES MAL POSES 9.1. Problèmes ben posés : les problèmes drects et contre exemples 9.. Caractère mal posé des exemples de problèmes nverses Equaton de Fredholm de premère espèce Opérateur de Drchlet-Neuman 14 1

2 1. Quatre exemples de problèmes nverses 1.1. Détermnaton de la lo de comportement d un matérau à partr d essas de torson pure : Equaton ntégrale de Fredholm de premère espèce Un grand nombre de problèmes nverses apparassent sous cette forme. Prenons l exemple de la détermnaton de la lo de comportement unaxale d un matérau. On cherche à détermner la lo csallement / dstorson d un matérau va un essa de torson pure sur un barreau cylndrque (cylndre de révoluton). L expérence est réalsée en mposant une rotaton (rgdfante) Θ, d axe Oz, à l extrémté d un cylndre encastré à l autre extrémté. Aucun autre effort qu un couple de torson Γ n est applqué à l éprouvette. Ce couple est mesuré au cours d une expérence de rotaton crossante. Γ Θ Γ Θ z Courbe donnée : couple /angle τ? Foncton cherchée : csallement/ dstorson γ Données : Inconnue :. la géométre du système (rayon R et longueur L du cylndre),. une foncton Γ(Θ), Θ [, Θ max ]. la foncton τ = f(γ) où τ est le csallement et γ la dstorson correspondante (on suppose pour smplfer que cette lo est njectve (en chargement crossant par exemple cec n est pas une hypothèse trop restrctve, elle nclut les comportements adoucssants, parfatement plastques..) Le problème drect serat ben sûr de détermner la courbe moment-rotaton globale, l hstore de rotaton étant donnée ans que la lo de comportement du matérau. La façon de poser le problème nverse ntrodut mplctement quelques hypothèses, lées à notre connassance du problème drect : 1. Les champs de contrantes et de déformatons qu se développent sont supposés ndépendants de la varable z (cf fgure pour les notatons).. le champ de contrantes est unaxal : σ(r, θ) = τ(r) (e θ e z + e z e θ ). On peut vérfer que ce type de champ est statquement admssble dès que :. τ est une foncton quelconque de r (en partculer elle n a pas à être contnue)

3 . les efforts de csallement équlbrent le couple applqué : π τ() rrdr =Γ 3. le champ de déplacement est supposé réalser des rotatons rgdfantes de chaque secton, la rotaton axale (de torson) évoluant lnéarement avec z. u(r, θ, z) = Θ rz L e θ (u est cnématquement admssble avec les condtons en z= et z=l). ce qu condut au tenseur de déformaton lnéarsé suvant (qu respecte ben l hypothèse 1) : r ε(r,θ) = γ(r) (e θ e z + e z e θ ), avec γ(r)= Θ L La proprété que le csallement τ est relé unquement à la dstorson γ résulte d hypothèses sur le matérau (symétres). Dans le cas d un matérau ansotrope, l faudra en sus s assurer que les proprétés de symétres du matérau sont compatbles avec la géométre de l essa (dans le cas d ansotrope transverse par exemple : que l axe d sotrope transverse est celu du cylndre). Moyennant ces hypothèses, une équaton sur la foncton nconnue f apparaît mmédatement en rassemblant les proprétés des tenseurs des déformaton et des contrantes : R Θr f ( ) L rdr Γ( Θ) = Θ [, Θ max ] π R Il est mmédat de constater que l on ne pourra détermner f que sur l ntervalle [, R Θ max ] L S ben que le problème nverse se formule par : Trouver la foncton f de L (], R Θ max L R Θr [) telle que : f ( ) L rdr Γ( Θ) = π Θ [, Θ max ] (1) L équaton précédente est une équaton ntégrale de Fredholm de premère espèce, dont la forme générale est : g étant donnée, Trouver f(x) sur l ntervalle I telle que : k( x, y) f ( x) dx = g( y) y J I k(x,y) est le noyau de l équaton. On remarquera que les ensembles de défnton de f et g (respectvement I et J) sont dfférents. Dans l exemple traté, cela apparaît naturellement : la donnée et l nconnue étant de nature physque dfférente. Dans la résoluton du l équaton, l faudra garder à l esprt cette partcularté lorsque l on dscrétsera le problème. Ans apparaîtrons deux dscrétsatons : l une sur l ntervalle I pour décrre la foncton f recherchée, et l autre sur l ntervalle J pour obtenr un nombre fn d équatons à partr de l équaton ntégrale. Compte tenu de la forme de l équaton (1), on peut la smplfer encore en effectuant le changement de varable : x= rθ/l. Il vent alors : Trouver la foncton f de L (], R Θ max L RΘ Θ [) telle que : L f ( x) x dx ( ) = 3 ΓΘ 16πL 3 Θ [, Θ max ] () Cette équaton est un équaton de Volterra de premère espèce. C est une équaton de Fredholm pour laquelle I=J et telle que le noyau possède la proprété : k(x,y) = s x> y g étant donnée, Trouver f(x) de L (]a,b[) telle que : k( x, y) f ( x) dx= g( y) y J (3) y a 3

4 L exemple prs c est encore une forme dégénérée de l équaton de Volterra pusque le noyau ne dépend pas de y. La soluton de ce problème est «explcte», l sufft de dérver l équaton () : f( R Θ L 1 1 d 3 ) = [ Θ Γ( )] πr Θ 3 Θ dθ 1 = [ 3Γ( Θ) + ΘΓ'( )] πr 3 Θ Θ [, Θ max ] (4) L équaton précédente montre que l on a «résolu» théorquement le problème nverse posé. Les dffcultés pratques de résoluton de l équaton (3), horms le cas où Γ est donnée sous forme analytque, sont cependant les mêmes que celle de l équaton (1). Nous le verrons plus lon. Noter que le problème de «dérvaton numérque» rencontré c (pusqu en général la donnée Γ n est connue que par un nombre fn de mesures) est assez fréquent. Ctons par exemple le cas de la détermnaton des contrantes dans un tube à partr de la mesure du profl déformé : cela requert de calculer la dérvée seconde d une donnée, connue sous forme dscrète... et brutée par les névtables erreurs de mesure. Le lecteur vérfera sans pene que l équaton de Volterra assocée à la recherche de la foncton f, dérvée d ordre n d une donnée g est la suvante : 1 y 1 f ( x)( y x) n dx = g( y) (5) ( n 1)! 1.. Identfcaton de fssures, d hétérogénétés ou de cavtés : données surabondantes au bord, opérateur de Drchlet-Neuman Dans l étude des problèmes drects ellptques, c est à dre en général des problèmes d «équlbre» (thermque, mécanque, électrque,..) on donne souvent comme règle heurstque sur les condtons aux lmtes qu elles dovent porter sot sur la varable prmale (température, champ de déplacement, potentel électrque,..) sot sur la varable duale (flux de température, densté d effort surfacque, vecteur courant). Dans les cas les plus complqués, on peut avor une combnason de condtons mas le nombre de condtons ndépendantes dot toujours être le même. Ces condtons assurent en général que le problème drect est soluble ; c est à dre grossèrement que la détermnaton des champs dans le solde est possble, une fos les données au bord connues (et éventuellement les «sources» ou les efforts volumques» donnés). Dans ces problèmes on suppose également connue la géométre du solde et ses caractérstques physques (conductvté, modules élastques,...). On peut avor alors l dée de détermner ces caractérstques, physques ou géométrques, en se donnant plus de données au bord qu l n est nécessare pour résoudre le problème drect. Ans, exstel une grande famlle de problèmes nverses dans lesquels on mpose sur le bord du solde une condton portant sur un paramètre, par exemple un flux de chaleur, et on mesure le paramètre dual, par exemple la température en surface. Mun de ces données, dtes surabondantes, on peut alors chercher à détermner s le solde présente des fssures, des cavtés, à dentfer la forme d un bord naccessble (problèmes nverses géométrques), ou encore à estmer les proprétés physques du mleu (champ de conductvté, de perméablté, de module de Young,...). Ces problèmes portent souvent le nom de tomographe, nom générque 1 auquel on ajoute le phénomène physque employé (tomographe électrque, hydraulque etc..). Nous prendrons pour exemple, le cas le plus smple celu de la tomographe thermque ou électrque, toutes deux formulées à l ade des mêmes équatons. 1 Mot forgé dans les années trente sur tomos : «morceau découpé, tranche» et graphe : «écrre, enregstrer» 4

5 On consdère un solde, de conductvté k(x) supposée sotrope pour smplfer, pouvant renfermer des fssures ou des cavtés, ou comporter un bord naccessble : toutes ces frontères nconnues étant pour le moment désgnées par. Sur le bord accessble aux mesures c, on suppose que l on sat mposer un flux Φ ou une famlle de flux Φ, ( I) et mesurer la température T m attente à l équlbre (ou les températures correspondantes T m ). Les équatons du problème sont les suvantes : dv( q) = dans q = k T dans qn. = sur ou encore dv( k. T ) = T k = n dans sur (6) m Avec les données : T = T et q. n = Φ sur (7) On a supposé c que les fssures ou les cavtés (vore le bord extéreur nconnu) sont solées thermquement. D autres condtons sont évdemment possbles. On notera le bord du domane sous la forme : = c e. Ans : e = c e est le bord extéreur du domane. est le bord des cavtés ou des fssures à l ntéreur du domane. On peut formuler tros problèmes nverses selon les paramètres connus. DN1 : Identfcaton de paramètres dstrbués, à géométre connue ( = ) : A partr de la famlle de données (Φ, T m ) I, détermner le champ k(x) DN : Identfcaton de fssures ou cavtés, à conductvté k(x) connue ( e = ) : A partr de la famlle de données (Φ, T m ) I, détermner le bord ntéreur au domane DN3 : Identfcaton de frontères extéreures, à conductvté k(x) connue ( = ) : A partr de la famlle de données (Φ, T m ) I, détermner le bord e au domane Une formulaton plus précse, mathématquement, des deux premers problèmes peut être défne en ntrodusant l opérateur de Drchlet-Neuman. C est l opérateur noté DN qu assoce à la donnée de la température sur le bord (donnée de Drchlet selon la termnologe des problèmes aux lmtes), le flux correspondant (donnée de Neuman). En supposant le domane réguler et k(x) satsfasant aux condtons de postvté et borntude usuelles : c on a : < k k(x) K < pp dans DN (,k) : H ½ ( ) H -½ ( ) T m Φ= k T n (8) où T est soluton de dv( k. T ) = m T = T dans sur e Les questons assocées aux deux premers problèmes nverses sont ans tradutes de la façon suvante : 5

6 La connassance de l opérateur DN (c est à dre de tous les couples (T m,φ) ) détermne-t-elle celle de k ou de? une connassance partelle de DN sufft-elle? Comment exploter cette connassance pour effectvement détermner le champ k ou le domane (c est à dre la parte nconnue de son bord )? 1.3. Identfcaton de paramètres dstrbuées pour une équaton d évoluton Les problèmes nverses sont en général posés de façon analogue au cas précédent mas la structure des données et des nconnues peut être varable. De l exemple suvant, nous trerons la forme la plus usuelle des problèmes nverses. Consdérons une équaton de transport monodmensonnelle : l x d = u (,t) o= u (l,t) u t + x f ( u) = On cherche à détermner la foncton f(u) par des essas de laboratore, sur des éprouvettes de longueur l, dans lesquels les condtons ntales étant connues u(x,)= u (x), on contrôle la donnée à une extrémté de l éprouvette u(,t) = d(t). Enfn on observe u à l autre extrémté u(l,t) = o(t). On dspose alors des équatons suvantes : Equaton d état : u t x u ) = x ], l [, t ],T[ (9) Condton ntale : u(x,)= u (x), x [, l ] (1) Condton donnée à la lmte : u(,t) = d(t), t [,T] (11) Observaton : u(l,t) = o(t) t [,T] De façon générale, on note : F l espace des paramètres : c est c un espace de fonctons f défnes sur un segment [,u max ] à valeur dans IR. C l opérateur d observaton qu va de l espace des états dans l espace des observatons : C : U O. U est c un espace de fonctons sur ], l [x[,t] à valeurs dans IR, et l espace d observaton O un espace de fonctons de [,T] dans IR : Cu = (u(l,t) ; t [,T]) Des contrantes d orgne physque (par exemple la postvté de la foncton f) ou des connassances a pror (par exemple f est crossante, décroît exponentellement, à un comportement quadratque au vosnage de zéro etc..) peuvent permettre de restrendre la recherche à un sous-ensemble de l espace des paramètres : F adm Une approche très fréquente de ce type de problèmes nverses consste à mnmser la norme de l écart entre l observaton et la soluton assocée à une foncton paramètre (output least square error) : f sol mnmse J(f) = ½ Cu(f) - o O sur l ensemble F adm, u(f) satsfasant (9)-(11). O est une norme sur l espace des observatons. Dans l exemple suv, c ce peut être : 6

7 h O = ht () dt T Au meux cette erreur sera nulle s la foncton f condut exactement à l observaton o, snon la fonctonnelle est toujours postve. Dans cette approche, on consdère l ensemble des équatons du problème comme un «système» dans lequel l «entrée» est la foncton nconnue f et la «sorte» est l observaton : on recherche l «entrée» qu mnmse l erreur entre la «sorte» et l observaton. Il faut d ores et déjà ben comprendre que malgré sa forme agréable la fonctonnelle J n est pas quadratque sauf dans le cas très partculer où les paramètres f ntervennent de façon lnéare dans l observaton Cu... ce qu est ben rare (mas néanmons rencontré parfos). Cette méthode de constructon du problème nverse est ben sûr susceptble de s adapter à un grand nombre de stuatons selon la nature de l équaton d état, des contrantes et des condtons sur l ensemble des paramètres recherchés ou sur le type d observaton. Cependant son apparente smplcté cache ben des dffcultés qu apparassant dès que l on s attaque à la résoluton du problème de mnmsaton Identfcaton d un paramètre de condtons aux lmtes : coeffcent d échange pour un bord naccessble, le cas des pettes perturbatons On va étuder c un problème assez proche de l exemple (Identfcaton de fssures ou du champ de conductvté à partr de mesures surabondantes au bord) mas en explotant une stuaton partculère : celle où l on recherche de pettes perturbatons d une foncton connue. Cet exemple sera également l occason de montrer comment utlser des champs auxlares, cette approche sera utlsée par la sute pour obtenr des résultats d exstence et d uncté ou construre des méthodes performantes d nverson. On consdère à nouveau un solde dont le bord = c est consttué d une parte naccessble aux mesures, noté. On suppose connus : la géométre, c est à dre le domane et son bord ; le champ de conductvté du mleu qu consttue le solde ; un couple (ou une famlle de couples) de température-flux sur le bord c. Sur le bord nconnu, la condton à la lmte est une condton d échange (avec un flude à température nulle pour smplfer) ou condton de Fourer : q.n - k(x) T.n = h(x) T(x) La foncton h est nconnue, mas l on suppose qu elle se met sous la forme : h(x) = H(x) + η(x) avec η << H et H connue Le problème nverse est donc le suvant : Identfcaton d une condton d échange sur un bord naccessble : A partr de la famlle de données, (Φ, T m ) I, détermner la foncton η(x) sur le bord Les équatons du problème sont donc : On pourra chercher la «formulaton par erreur aux mondres carrés» des tros autres exemples donnés dans cette parte. 7

8 dv( k. T) = dans k. T. n = ( H+ η) T sur k. T. n = Φ sur c avec la donnée T= T m sur c S ben que le champ de température à l équlbre satsfat également 3 : k T = Φϕ ϕ ( H + η) Tϕ ϕ (1) c Introdusons alors les champs auxlares suvants : ) le champ T H soluton du problème à flux mposé Φ sur c, pour une condton d échange de coeffcent H(x) sur, sot : k = Φϕ T ϕ HT ϕ ϕ (13) H H c ) une famlle de champs Ψ µ, ndcée par µ, à l équlbre avec un flux F µ sur c et un coeffcent d échange H sur : k Ψ = F µ ϕ µ ϕ HΨµ ϕ ϕ (14) c En utlsant Ψ µ comme foncton test dans l équaton (1), T comme foncton test dans l équaton (14) et en soustrayant les deux égaltés obtenues, l vent : η TΨ µ = c ΦΨ µ + F T En lnéarsant le premer membre cette équaton pour tenr compte du fat que la foncton η est pette devant H, c est à dre en remplaçant dans le produt ηt, T par T H, on obtent une équaton ntégrale du type équaton de Fredholm de premère espèce pour η : µ m Trouver η(x) sur telle que η T Ψ = ΦΨ + F T µ H µ c µ µ m Dans cette équaton, le second membre est en effet connu : (T, Φ) sont donnés et (Ψ µ, F µ ) sont les champs auxlares. La recherche de la perturbaton η et non de la foncton h(x) a perms de se ramener à une équaton lnéare, ben que le problème sot a pror fortement non lnéare. Ben entendu, la stratége de résoluton sera lé au chox de la famlle des champs Ψ µ (famlle analytque, famlle obtenue par le calcul, famlle de «pette talle»,...) 3 q =, ϕ ( q ) = ϕ, qϕ, sot qϕ, = qnϕ 8

9 . Problèmes mal posés.1. Problèmes ben posés : les problèmes drects et contre exemples La plupart des problèmes «drects» de l ngéneur sont posés va des équatons dfférentelles ou aux dérvées partelles. Le domane dans lequel on recherche le champ u est noté, (ce peut être le produt d un domane spatal ω par un ntervalle de temps [,T] s le problème est un problème d évoluton). Les équatons à résoudre comportent un opérateur A qu condut à l équaton A(u) = f dans, équaton à laquelle on ajoute des condtons de bord sur. Au premer abord, l peut sembler que toutes les condtons de bord sont possbles pourvu qu elles ne soent pas surabondantes. En fat, l n en est ren et les condtons «correctes» à mposer sont lées de façon très précses à la nature de l opérateur A. Exemple 1 : On consdère un domane rectangulare ], L[x[,h], sur lequel on cherche un champ scalare u connu sur les bords du domane et satsfasant l équaton suvante : y f yh f x u, xy = f y f xl x ] [ ] [ u, xy = dans, L x, h ux (, ) = f y ( x) uxh (, ) = f yh ( x) u(, y) = fx ( y) uly (, ) = fxl ( y) Les solutons de l équaton aux dérvées partelles sont nécessarement de la forme : u(x,y) = U(x) +V(y) s ben qu aucune soluton n exste au problème posé s la donnée f = (f x, f xl, f y, f yh ) ne satsfat pas les condtons suvantes : f y (x) - f yh (x) = C y = cste et f x (y) - f xl (y) = C x = cste Il s agt c d un problème hyperbolque de «propagaton» dans lequel on tente d mposer la valeur du champ sur tout le bord du domane. En effet, en effectuant le changement de varables : X = y+ x, t = y x l équaton devent l équaton des ondes : U, XX - U, tt = Physquement, on conçot que l on ne peut mposer une valeur quelconque à l ampltude de l onde à un nstant donné s l on se donne son ampltude à l nstant ntal. C est le sens de la condton sur la donnée f. Exemple : 9

10 On consdère un domane rectangulare ], L[x[,h], sur lequel on cherche un champ scalare u satsfasant l équaton de Laplace, avec des «condtons ntales» sur le bord y=. On mpose de plus que u s annule sur les bords latéraux x= et x=l : y u = u = u = x u = dans L h u = sur L h L h u = f sur y ], [ x], [ [, ] x{} {}[ x, ] {}[ x, ] ], L[ x{} u = u, y = f Il s agt d un problème de Cauchy (condtons portant sur u et ses dérvées sur une courbe) posé pour un opérateur ellptque. Examnons le cas partculer où la donnée f est une foncton snus : f n (x) = L nπ sn nπx/l En cherchant une soluton à varables séparées, l vent mmédatement : L u n (x,y) = n π sn nπx/l sh nπy/l Il exste donc une soluton pour chaque donnée f n. En convenant que f =, la soluton u est dentquement nulle. Cependant, ben que les fonctons f n tendent vers f lorsque n tend vers zéro, l n en va pas de même pour les solutons correspondantes. En effet pour tout (x,y), la dfférence des solutons u n et u, qu n est autre que u n elle-même, peut être rendue arbtrarement grande pour n suffsamment grand (pour y > ). En fat, les fonctons u n ne convergent vers u dans aucune topologe rasonnable. Tel qu l est posé le problème n est donc pas stable vs à vs de perturbatons des données. Ces deux exemples montrent que tous les problèmes «drects» ne sont pas nécessarement formulés d une façon qu assure que l on pusse les résoudre d une façon «rasonnable». Jacques Hadamard a proposé une défnton des problèmes ben posés, qu rassemble les condtons pour que la résoluton de ceux-c sot robuste. Sot le problème abstrat 4 : K(u) = f (P) où :. f Y. u est cherché dans X,. X et Y sont deux espaces muns d une topologe On dra que le problème (P) est ben posé s et seulement s : ) pour tout f de Y, l exste une soluton à (P) ) cette soluton est unque dans X ) la dépendance de u vs à vs de f est contnue (pour les topologes de Y et X) 4 K ncluant à la fos l opérateur A et les condtons de bord dans le cas d un problème aux lmtes du type de ceux consdérés précédemment. 1

11 On vot que le caractère ben posé d un problème qualfe en fat le trplet (K,X,Y). De façon évdente : la condton ) mpose que K sot surjectf : K(X) =Y, la condton ) que K sot njectf, s ben que l ensemble des deux condtons nécesste que K sot nversble. La dernère condton n est pas autre chose que la contnuté de l opérateur nverse de K pour les topologes de X et Y. Un problème ne satsfasant pas les tros condtons d Hadamard est dt mal posé et une méthode de résoluton approchée de ce type de problèmes est dte méthode de régularsaton. Deux pstes sont possbles pour régularser un problème mal posé : modfer les espaces X et Y 5, ou modfer l opérateur K. Que l on en sot conscent ou non, proposer une méthode de résoluton d un problème qu est mal posé, c est toujours proposer une méthode de régularsaton : en effet seuls les problèmes ben posés ont un comportement rasonnable pour les applcatons pratques! La premère pste est très souvent mplctement suve dans bon nombre de problèmes nverses : on restrent l espace de recherche des solutons et on «lsse» la donnée afn d avor une soluton. On peut auss de façon plus explcte chercher des topologes mons exgeantes. Le cas le plus fréquent de régularsaton «mplcte» est ben sûr celu de la réducton à un problème en dmenson fne, Néanmons, en général, s le nombre de degrés de lberté (ou de paramètres de descrpton de la soluton) crot, on se retrouve confronté à des problèmes très smlares aux dffcultés de la dmenson nfne, nous y revendrons tout au long de ce cours. La seconde pste est en général ben mons mplcte pusque l on modfe l opérateur lu-même. Il est parfos très dffcle de vérfer de façon précse s les condtons de Hadamard sont vérfées ou non. En général, la condton de contnuté ou de non contnuté de la soluton vs à vs des données est la plus apparente. Les questons d uncté ou d exstence de la soluton sont quasment toujours ouvertes, l exste cependant des résultats plus ou mons complets dont on donnera quelques exemples... Caractère mal posé des exemples de problèmes nverses..1. Equaton de Fredholm de premère espèce Les problèmes formulés à l ade d une équaton de Fredholm de premère espèce sont mal posés. Rappelons que la forme générale en est (pour des fonctons à support et à valeur dans IR) g étant donnée, Trouver f(y) sur l ntervalle I telle que : k ( x, y) f ( y) dx = g( x) x J Tout d abord, l examen de cette équaton montre que la foncton g possède une régularté lée à celle de k. Par exemple, s k est contnu et f ntégrable, alors g est nécessarement contnue. Ans, l exstence de soluton n est pas assurée, en partculer s la donnée g est trop rrégulère. La condton ) de Hadamard n est donc pas satsfate. Sur le plan pratque néanmons, ce pont n est pas le plus gênant. En effet, la donnée g étant connue de façon approchée, l est souvent losble (et parfos nécessare pour pouvor travaller avec cette donnée) de l approcher par une foncton régulère très proche, vore quasment ndscernable, de la donnée orgnale. I 5 On vot clarement que s l on peut trouver un sous espace Z de X, compact et sur lequel K est contnu et njectf, alors le problème (K, Z, K(Z)) est ben posé. Cependant, lorsqu elle est possble, cette méthode est souvent très artfcelle quant à son nterprétaton physque. 11

12 Tournons nous mantenant vers la queston de l uncté de la soluton (condton ) d Hadamard). Le contre-exemple suvant montre que l examen du noyau k(x,y) est une préoccupaton qu l est bon d avor avant de se lancer dans la résoluton d un problème que l on a pu formuler va une équaton de Fredholm de premère espèce. Dans cet exemple : le noyau de l équaton est k(x,y) = x sn y l équaton est posée sur les segments I = J = [, π] la donnée g est g(x)= x π sot : k( x, y) f ( y) dy = x Une soluton de cette équaton est ben sûr la foncton constante f(y) = ½, mas toutes les fonctons de la forme f n (y) = ½ + sn ny, avec n enter sont auss solutons. L opérateur lnéare K défn par la noyau k, possède un noyau 6, c est à dre qu l exste un sous-espace de fonctons annulant K, c ce sont les fonctons orthogonales à la foncton snus, pour le produt scalare de L (J) : ϕ Ker K Kϕ = x ϕ( y)snydy = π Cependant, la plus séreuse dffculté rencontrée dans la résoluton des équatons de Fredholm de premère espèce tent surtout à la non contnuté de sa soluton vs à vs de la donnée (condton ) d Hadamard). En effet, de façon générale cette équaton est très sensble aux données oscllantes. Dès que le noyau k est de carré ntégrable, alors le lemme de Lebesgue permet de s assurer que : lm k( x, y)sn nydy = n Or, l équaton de Fredholm étant lnéare, on a : π π 1 1 π k ( x, y) f ( y) + sn ny dy = g( x) + k( x, y)sn nydy ε ε Cec exprme que la foncton ~ 1 f ( y) = f ( y) + sn ny est la soluton de l équaton consdérée, pour la ε 1 π donnée g ~ ( x) = g( x) + ε k( x, y) sn nydy. Cependant, pour tout ε, l écart entre les données g et ~g peut être rendu arbtrarement pett dès que l on augmente n (d après le lemme de Lebesgue) pusque : g g ~ 1 = ε π k( x, y) sn ny alors que l écart entre les solutons f et ~ f est lu ndépendant de n : f ~ 1 1 π 1 f = sn ny = sn = ε ε nydy ε π 6 Le lecteur attentf aura comprs qu l y a noyau (de l ntégrale) et noyau (d un opérateur lnéare). En anglas la dstncton exste : k est le «kernel» de l opérateur ntégral, son noyau Ker K au sens d un opérateur lnéare est de façon plus magée qu en franças le «nullspace» 1

13 Ans l ne peut y avor contnuté de la soluton vs à vs des données : une varaton arbtrarement pette des données (ε pett, mas n suffsamment grand) pouvant condute à une varaton arbtrarement grande de la soluton (ε pett). Cet exemple n est pas s artfcel qu l n y paraît peutêtre au premer abord. En effet, supposons que la donnée g sot connue par sa valeur en N ponts régulèrement espacés sur le segment [, π] et que sa mesure sot entachée d une ncerttude η. S on note g m la foncton qu prend la valeur médane obtenue au mleu de la barre d ncerttude pour tous les ponts de mesure, alors toutes les fonctons du type : ~g (x) = g m (x) + η sn(nx +φ) où φ est un angle quelconque peuvent être consdérées comme des données «équvalentes» à g m pour le système de mesure employé.,6,5,4,3,,1,,4,6,8 1 -,1 Mesure avec ncerttudes : o mesures g, mesures avec brut g ~ Il faut donc retenr que la résoluton des équatons de Fredholm de premère espèce nécesste donc toujours une régularsaton. Lors de la constructon d une méthode de résoluton, on peut parfos passer à côté de la dffculté dans la premère phase de mse au pont s l on utlse ce qu on appelle des données synthétques pour tester l effcacté de la méthode. Des données sont synthétques lorsqu elles sont obtenues par la résoluton du problème drect assocé au problème nverse que l on souhate trater. C est une façon smple d obtenr des données et de vérfer la capacté à les retrouver pour la technque d nverson que l on construt. Cependant, ces données étant en général peu brutées, horms par la précson des calculs qu les ont produtes, on ne testera pas en général la robustesse de la méthode d nverson retenue. Cette robustesse sera cependant essentelle dès que l on s attachera à trater des données réelles. La règle d or est donc de toujours bruter les données synthétques s on les utlse. Ben qu l sot souvent ardu d ntrodure un brut «réalste», cela permet de fare apparaître les «vraes» dffcultés de la résoluton. Pour revenr un moment sur l exemple de l dentfcaton de la lo de comportement csallement dstorson de l exemple N 1, sgnalons que l équaton de Volterra de premère espèce est souvent consdérée comme «plus stable» que celle de Fredholm : s les dffcultés assocées sont de même type, elles sont cependant amondres. Pour clore cette analyse de l équaton de Fredholm de premère espèce, notons enfn que tous les problèmes formulés par une équaton ntégrale ne sont pas mal posés. Un cas partculer mportant est celu des problèmes assocés à une équaton de Fredholm de seconde espèce, qu s écrt : g étant donnée, Trouver f(x) sur l ntervalle I telle que : k( x, y) f ( x) dx+ αf ( y) = g( y) y J et qu sont eux ben posés pour toute valeur de α strctement postve, s k est postf. Vue la smltude des équatons de premère et de seconde espèce, on peut être alors tenté d utlser cette proprété pour régularser le problème ntal en l approchant par cette équaton pour des valeurs «pettes» du paramètre α. Cette possblté sera effectvement utlsée dans les méthodes de régularsaton de Tkhonov abordées plus lon. I 13

14 ... Opérateur de Drchlet-Neuman Nous avons rencontré cet opérateur dans la recherche de cavtés, de fssures, ou dans la détermnaton de paramètres physques comme la conductvté thermque, à partr de données surabondantes sur le bord du solde auquel on s ntéresse. On va llustrer le caractère mal posé des problèmes nverses formulés à l ade de cet opérateur. Commençons par un exemple très smple (et ntutvement sans grand espor qu l sot très utle dans la pratque!) : celu de la détermnaton de la répartton des modules de Young d un matérau hétérogène par des essas unaxaux de tracton smple. Un barreau de longueur L et de secton S est consttué d un matérau de module E(x). Dans la stuaton monodmensonelle consdérée c, les bords du solde sont donc les deux extrémtés x = et x = L. S l on néglge les forces de masse, l équaton d équlbre et la lo de comportement élastque condusent à l équaton suvante, où u est le déplacement axal (constant dans une secton du barreau) : d dx E ( x ) du dx = x ],L[ (16) tands qu aux bords du domane, on a les équatons (ou les défntons) : F = E( x) du F L = E( x) du dx x = dx x = L (17) u() = U, u(l) = U L (18) L opérateur de Drchlet-Neuman est donc l opérateur qu rele les données en déplacement (U, U L ) aux données duales en effort (F, F L ). Un examen plus attentf montre que : l équaton d équlbre mpose que les deux efforts (F, F L ) aux extrémtés soent égaux pusque E x du ( ) cste dx = = F = F L (19) le déplacement est détermné à une translaton près, les déplacements u(x) et u(x) + C satsfasant les équatons (16) et (18) pour toute valeur de C. Ans l opérateur de Drchlet-Neuman est l opérateur lnéare relant la valeur commune F des actons aux extrémtés (qu coïncde ans avec l effort normal dans la barre) à la dfférence des déplacements aux extrémtés, U L -U (l élongaton de la barre). Il est donc entèrement détermné par la valeur de la constante DN telle que: F = DN x (U L -U ) 1 On peut en donner une expresson explcte grâce à (19) : DN = L dx E( x) Résultat assez ntutf! On constate donc que le cas monodmensonel est très «pauvre» : l opérateur de Drchlet-Neuman dégénère en un unque scalare, et lasse peu d espor de détermner le champ E(x) unquement à partr de la connassance de DN! On aura accès unquement à la moyenne de la souplesse 1/E. Il n y a donc pas dentfablté, c est à dre uncté, pour ce problème : tous les champs de modules ayant même moyenne harmonque sont ndscernables. 14

15 Restons encore sur ce cas très smple pour llustrer les questons de stablté de l opérateur de Drchlet-Neuman. Consdérons un barreau de module homogène E(x) = E et la famlle de barreaux de modules varables en espace : E E n (x) = + cos n π x L soums à une force de masse connue noté K. S les barreaux sont fxés en x = L, d du E x = K dx ( ) dx Les solutons en déplacement pour une force nulle exercée à l extrémté x = sont respectvement : kl u (x) = kx où k = K/E nπx nπx u n (x) = kx kx sn k cos L L kl k( 1) + + n π nπ n L L n L x u(x) Examnons les valeurs des déplacements et des efforts aux extrémtés : x = u ()= kl F = E( x) du dx x = kl u n () = = F n = + n ( 1) 1 n π x = L u ()= u n () = F L = KL F nl = KL Les opérateurs de Drchlet-Neuman pour les deux soldes sont très proches : DN : [u(l) - u( )] F L DN : U F L = U E L DN n : U F nl = U E L 1 ( 1 + ) n n π Et donc 7 la sute d opérateurs DN n converge : DN 1 DN L = n π n 7 On rappelle que pour un opérateur lnéare : T = sup Tx x = 1 15

16 alors que les champs de modules élastques E n (x) ne convergent pas vers E : en chaque pont x, le module E n (x ) n a pas de E lmte : En E = L la norme L de l écart entre E n et E est constante : En E =,47979 L E L Répatton spatale des modules, E 1,5 E1 1, E,5,,,,4,6,8 1, On pourra remarquer c que les champs u n convergent vers u pour la norme de L (],L[) mas pas pour celle de H 1 (],L[) qu est la norme 8 naturellement attachée aux solutons de l équaton (16). Ecart u-un L un u = L n π n π 18cos( nπ) ,5 u-u1,,,,4,6,8 1, -,5-1, u-u -1,5 Ecart des gradents 1,,5 u'-u1' L cos( n ) u' n u' = + L 6 π 3 n π n π,,,,4,6,8 1, -,5 u'-u' -1, Termnons cette rapde analyse des dffcultés à prévor lors de l utlsaton de l opérateur de Drchlet-Neuman par un autre contre-exemple en dmenson deux cette fos. Nous allons montrer que s l on recherche à dentfer le tenseur de conductvté K d un matérau hétérogène à partr de l opérateur de Drchlet Neuman( problème DN3), alors l exste une nfnté de soluton c est à dre de champs de tenseur K(x). Plus précsément, nous allons construre une famlle nfne de champs de tenseurs K(x) condusant au même opérateur de Drchlet-Neuman, c est à dre pour lesquels mposer la température sur le bord du domane nécesstera d mposer le même flux de chaleur sur le bord, quelque sot l élément consdéré de la famlle. Consdérons les deux problèmes à température mposé T m sur le bord, l un pour un solde sotrope de conductvté k(x), l autre pour un solde ansotrope de tenseur conductvté K(x) : dv( k T) = dans m T = T sur dv( K. T! ) = dans m T! = T sur où (K.U) = K j U j () H L L 8 f = f + f ' 1 16

17 Les opérateurs de Drchlet-Neuman DN k et DN K des deux soldes coïncderont s pour toute donnée T m, les flux de chaleur sont dentques sur le bord du domane géométrque : T m, q k T.n = K.! T.n!q sur Pour construre une famlle de tenseurs K(x), rappelons tout d abord la formulaton fable de l équlbre thermque dans les deux soldes : k T ϕ = pour toute foncton ϕ telle que ϕ = K. T! ϕ = pour toute foncton ϕ telle que ϕ = Consdérons alors une transformaton régulère Φ du domane (un dfféomorphsme), lassant le bord nvarant : Φ : Φ() (x ) (X I ) = (Φ I (x )) avec Φ I (x ) = x I s (x ) Φ x X Pour T m donnée, et donc pour T soluton du problème d équlbre thermque dans le solde de conductvté k, posons : T! ( X) = T( Φ 1 ( X)) (les températures T et T! sont les mêmes aux ponts mages l un de l autre par la transformaton Φ) Examnons les proprétés du champ! T. a) Sur le bord, T et! T coïncdent pusque Φ y est l dentté, leur valeur est donc T m. b) Les gradents de T et T! sont lés par : T, = [ T(Φ(x))],! = T,! I x s ben que l on a l égalté suvante pour toute foncton ϕ : Φ I, par alleurs d Φ = dét DΦ d I J d k( x) T k! ( X ) T! Φ ϕ =, I!, ϕ Φ Φ J = K( X). XT!! Xϕd Φ ( ) Φ ( ) x x détdφ Φ où K est le tenseur symétrque : K( X) IJ = 1 k( Φ ( X)) ΦI Φ détdφ x x J c) on en dédut les deux résultats suvants : 17

18 ) K. T! ϕ = pour toute foncton ϕ telle que ϕ =, pusque k T ϕ = ce qu prouve que T! est la température d équlbre dans le solde de conductvté K, auquel on mpose la température T m sur le bord ( grâce à a)). ) par ntégraton par partes de chaque membre de l égalté : K. T!! ϕ = k T ( ) ϕ Φ et en utlsant le fat que, sur le bord, ϕ et!ϕ coïncdent : ( k T n K T n)..!. ϕ = pour toute foncton ϕ cette égalté montre que les flux q et!q sont égaux. Ans tout dfféomorphsme Φ condut à un tenseur de conductvté K pour lequel l opérateur de Drchlet-Neuman est exactement celu de la conductvté sotrope k(x) (ou du tenseur k(x)i). La condton ) d Hadamard n est donc pas satsfate s l on autorse des tenseurs de conductvté quelconques dans la formulaton du problème nverse va l opérateur de Drchlet-Neuman. 18

Remboursement d un emprunt par annuités constantes

Remboursement d un emprunt par annuités constantes Sére STG Journées de formaton Janver 2006 Remboursement d un emprunt par annutés constantes Le prncpe Utlsaton du tableur Un emprunteur s adresse à un prêteur pour obtenr une somme d argent (la dette)

Plus en détail

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique

Chapitre IV : Inductance propre, inductance mutuelle. Energie électromagnétique Spécale PSI - Cours "Electromagnétsme" 1 Inducton électromagnétque Chaptre IV : Inductance propre, nductance mutuelle. Energe électromagnétque Objectfs: Coecents d nductance propre L et mutuelle M Blan

Plus en détail

Les jeunes économistes

Les jeunes économistes Chaptre1 : les ntérêts smples 1. défnton et calcul pratque : Défnton : Dans le cas de l ntérêt smple, le captal reste nvarable pendant toute la durée du prêt. L emprunteur dot verser, à la fn de chaque

Plus en détail

Exercices d Électrocinétique

Exercices d Électrocinétique ercces d Électrocnétque Intensté et densté de courant -1.1 Vtesse des porteurs de charges : On dssout une masse m = 20g de chlorure de sodum NaCl dans un bac électrolytque de longueur l = 20cm et de secton

Plus en détail

Montage émetteur commun

Montage émetteur commun tour au menu ontage émetteur commun Polarsaton d un transstor. ôle de la polarsaton La polarsaton a pour rôle de placer le pont de fonctonnement du transstor dans une zone où ses caractérstques sont lnéares.

Plus en détail

Mesure avec une règle

Mesure avec une règle Mesure avec une règle par Matheu ROUAUD Professeur de Scences Physques en prépa, Dplômé en Physque Théorque. Lycée Alan-Fourner 8000 Bourges ecrre@ncerttudes.fr RÉSUMÉ La mesure d'une grandeur par un système

Plus en détail

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h.

1 Introduction. 2 Définitions des sources de tension et de courant : Cours. Date : A2 Analyser le système Conversion statique de l énergie. 2 h. A2 Analyser le système Converson statque de l énerge Date : Nom : Cours 2 h 1 Introducton Un ConVertsseur Statque d énerge (CVS) est un montage utlsant des nterrupteurs à semconducteurs permettant par

Plus en détail

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2 Exo7 Nombres complexes Vdéo parte. Les nombres complexes, défntons et opératons Vdéo parte. Racnes carrées, équaton du second degré Vdéo parte 3. Argument et trgonométre Vdéo parte 4. Nombres complexes

Plus en détail

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire

Assurance maladie et aléa de moralité ex-ante : L incidence de l hétérogénéité de la perte sanitaire Assurance malade et aléa de moralté ex-ante : L ncdence de l hétérogénété de la perte santare Davd Alary 1 et Franck Ben 2 Cet artcle examne l ncdence de l hétérogénété de la perte santare sur les contrats

Plus en détail

Généralités sur les fonctions 1ES

Généralités sur les fonctions 1ES Généraltés sur les fonctons ES GENERALITES SUR LES FNCTINS I. RAPPELS a. Vocabulare Défnton Une foncton est un procédé qu permet d assocer à un nombre x appartenant à un ensemble D un nombre y n note :

Plus en détail

Mécanique des Milieux Continus

Mécanique des Milieux Continus Mécanque des Mleux Contnus Golay Frédérc SEATECH MMC Golay MMC - - Ce cours de mécanque des mleux contnus est à la base de l ensegnement de mécanque à SEATECH. Les notons abordées c, transport de champs,

Plus en détail

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE

CHAPITRE 14 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE COMMANDE HAITRE 4 : RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE RAISONNEMENT DES SYSTÈMES DE OMMANDE... 2 INTRODUTION... 22 RAELS... 22 alcul de la valeur ntale de la répone à un échelon... 22 alcul du gan tatque... 22

Plus en détail

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria.

Calculer le coût amorti d une obligation sur chaque exercice et présenter les écritures dans les comptes individuels de la société Plumeria. 1 CAS nédt d applcaton sur les normes IAS/IFRS Coût amort sur oblgatons à taux varable ou révsable La socété Plumera présente ses comptes annuels dans le référentel IFRS. Elle détent dans son portefeulle

Plus en détail

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage

Fiche n 7 : Vérification du débit et de la vitesse par la méthode de traçage Fche n 7 : Vérfcaton du débt et de la vtesse par la méthode de traçage 1. PRINCIPE La méthode de traçage permet de calculer le débt d un écoulement ndépendamment des mesurages de hauteur et de vtesse.

Plus en détail

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE

CHAPITRE DEUX : FORMALISME GEOMETRIQUE CHPITRE DEUX FORMLISME GEOMETRIQUE. CHPITRE DEUX : FORMLISME GEOMETRIQUE verson.3, -8 I. GEOMETRIE DNS L ESPCE-TEMPS ) Prncpe de relatvté Le prncpe de relatvté peut s exprmer ans : toutes les los physques

Plus en détail

Grandeur physique, chiffres significatifs

Grandeur physique, chiffres significatifs Grandeur physque, chffres sgnfcatfs I) Donner le résultat d une mesure en correspondance avec l nstrument utlsé : S avec un nstrument, ren n est ndqué sur l ncerttude absolue X d une mesure X, on consdère

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. MEMOIRE Présentée à

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. MEMOIRE Présentée à REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE MEMOIRE Présentée à L Unversté de Batna Faculté des Scences Département de Physque

Plus en détail

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations

Contrats prévoyance des TNS : Clarifier les règles pour sécuriser les prestations Contrats prévoyance des TNS : Clarfer les règles pour sécurser les prestatons Résumé de notre proposton : A - Amélorer l nformaton des souscrpteurs B Prévor plus de souplesse dans l apprécaton des revenus

Plus en détail

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS.

ÉLÉMENTS DE THÉORIE DE L INFORMATION POUR LES COMMUNICATIONS. ÉLÉMETS DE THÉORIE DE L IFORMATIO POUR LES COMMUICATIOS. L a théore de l nformaton est une dscplne qu s appue non seulement sur les (télé-) communcatons, mas auss sur l nformatque, la statstque, la physque

Plus en détail

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social

Dirigeant de SAS : Laisser le choix du statut social Drgeant de SAS : Lasser le chox du statut socal Résumé de notre proposton : Ouvrr le chox du statut socal du drgeant de SAS avec 2 solutons possbles : apprécer la stuaton socale des drgeants de SAS comme

Plus en détail

THESE. Khalid LEKOUCH

THESE. Khalid LEKOUCH N d ordre : /2012 THESE Présentée à la FACULTE DES SCIENCES D AGADIR En vue de l obtenton du GRADE DE DOCTEUR EN PHYSIQUE (Spécalté : Energétque, Thermque et Métrologe) Par Khald LEKOUCH MODELISATION ET

Plus en détail

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University

Économétrie. Annexes : exercices et corrigés. 5 e édition. William Greene New York University Économétre 5 e édton Annexes : exercces et corrgés Wllam Greene New York Unversty Édton françase drgée par Dder Schlacther, IEP Pars, unversté Pars II Traducton : Stéphane Monjon, unversté Pars I Panthéon-Sorbonne

Plus en détail

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF

LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régime») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF 1 LE RÉGIME DE RETRAITE DU PERSONNEL CANADIEN DE LA CANADA-VIE (le «régme») INFORMATION IMPORTANTE CONCERNANT LE RECOURS COLLECTIF AVIS AUX RETRAITÉS ET AUX PARTICIPANTS AVEC DROITS ACQUIS DIFFÉRÉS Expédteurs

Plus en détail

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES

MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES MÉTHODES DE SONDAGES UTILISÉES DANS LES PROGRAMMES D ÉVALUATIONS DES ÉLÈVES Émle Garca, Maron Le Cam et Therry Rocher MENESR-DEPP, bureau de l évaluaton des élèves Cet artcle porte sur les méthodes de

Plus en détail

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks

Plan. Gestion des stocks. Les opérations de gestions des stocks. Les opérations de gestions des stocks Plan Geston des stocks Abdellah El Fallah Ensa de Tétouan 2011 Les opératons de gestons des stocks Les coûts assocés à la geston des stocks Le rôle des stocks Modèle de la quantté économque Geston calendare

Plus en détail

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central

INTRODUCTION. Jean-Pierre MAGNAN Chef de la section des ouvrages en terre Département des sols et fondations Laboratoire central Etude numérque de la consoldaton undmensonnelle en tenant compte des varatons de la perméablté et de la compressblté du sol, du fluage et de la non-saturaton Jean-Perre MAGNAN Chef de la secton des ouvrages

Plus en détail

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0.

Corrigé du problème de Mathématiques générales 2010. - Partie I - 0 0 0. 0. Corrgé du problème de Mathématques générales 2010 - Parte I - 1(a. Sot X S A. La matrce A est un polynôme en X donc commute avec X. 1(b. On a : 0 = m A (A = m A (X n ; le polynôme m A (x n est annulateur

Plus en détail

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait

Editions ENI. Project 2010. Collection Référence Bureautique. Extrait Edtons ENI Project 2010 Collecton Référence Bureautque Extrat Défnton des tâches Défnton des tâches Project 2010 Sasr les tâches d'un projet Les tâches représentent le traval à accomplr pour attendre l'objectf

Plus en détail

Calcul de tableaux d amortissement

Calcul de tableaux d amortissement Calcul de tableaux d amortssement 1 Tableau d amortssement Un emprunt est caractérsé par : une somme empruntée notée ; un taux annuel, en %, noté ; une pérodcté qu correspond à la fréquence de remboursement,

Plus en détail

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio

Corrections adiabatiques et nonadiabatiques dans les systèmes diatomiques par calculs ab-initio Correctons adabatques et nonadabatques dans les systèmes datomques par calculs ab-nto Compte rendu du traval réalsé dans le cadre d un stage de quatre mos au sen du Groupe de Spectroscope Moléculare et

Plus en détail

MEMOIRE. Présenté au département des sciences de la matière Faculté des sciences

MEMOIRE. Présenté au département des sciences de la matière Faculté des sciences REPUBLIQUE LERIEN DEMOCRTIQUE ET POPULIRE Mnstère de l ensegnement supéreur et de la recherche scentfque Unversté El-Hadj Lakhdar-BTN- MEMOIRE Présenté au département des scences de la matère Faculté des

Plus en détail

STATISTIQUE AVEC EXCEL

STATISTIQUE AVEC EXCEL STATISTIQUE AVEC EXCEL Excel offre d nnombrables possbltés de recuellr des données statstques, de les classer, de les analyser et de les représenter graphquement. Ce sont prncpalement les tros éléments

Plus en détail

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques

Système solaire combiné Estimation des besoins énergétiques Revue des Energes Renouvelables ICRESD-07 Tlemcen (007) 109 114 Système solare combné Estmaton des besons énergétques R. Kharch 1, B. Benyoucef et M. Belhamel 1 1 Centre de Développement des Energes Renouvelables

Plus en détail

TD 1. Statistiques à une variable.

TD 1. Statistiques à une variable. Danel Abécasss. Année unverstare 2010/2011 Prépa-L1 TD de bostatstques. Exercce 1. On consdère la sére suvante : TD 1. Statstques à une varable. 1. Calculer la moyenne et l écart type. 2. Calculer la médane

Plus en détail

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle»

I. Présentation générale des méthodes d estimation des projets de type «unité industrielle» Evaluaton des projets et estmaton des coûts Le budget d un projet est un élément mportant dans l étude d un projet pusque les résultats économques auront un mpact sur la réalsaton ou non et sur la concepton

Plus en détail

Page 5 TABLE DES MATIÈRES

Page 5 TABLE DES MATIÈRES Page 5 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I LES POURCENTAGES 1. LES OBJECTIFS 12 2. LES DÉFINITIONS 14 1. La varaton absolue d'une grandeur 2. La varaton moyenne d'une grandeur (par unté de temps) 3. Le coeffcent

Plus en détail

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE?

CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? CREATION DE VALEUR EN ASSURANCE NON VIE : COMMENT FRANCHIR UNE NOUVELLE ETAPE? Boulanger Frédérc Avanssur, Groupe AXA 163-167, Avenue Georges Clémenceau 92742 Nanterre Cedex France Tel: +33 1 46 14 43

Plus en détail

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3.

Chapitre 3 : Incertitudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES. Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre 3. Chaptre 3 : Incerttudes CHAPITRE 3 INCERTITUDES Lgnes drectrces 2006 du GIEC pour les nventares natonaux de gaz à effet de serre 3.1 Volume 1 : Orentatons générales et établssement des rapports Auteurs

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta

Thermodynamique statistique Master Chimie Université d Aix-Marseille. Bogdan Kuchta hermodynamque statstque Master Chme Unversté d Ax-Marselle Bogdan Kuchta Plan: Rappel: thermodynamque phénoménologque (dscuter l entrope, l évoluton de gaz parfat,) Premer prncpe Deuxème prncpe (transformaton

Plus en détail

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES

BTS GPN 2EME ANNEE-MATHEMATIQUES-MATHS FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES I. Concepts généraux. Le référentel précse : Cette parte du module M4 «Acquérr des outls mathématques de base nécessares à l'analyse de données économques» est en relaton avec

Plus en détail

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS.

MODÈLE D ISING À UNE ET DEUX DIMENSIONS. Chapter MODÈLE DISIG À UE ET DEUX DIMESIOS.. ITRODUCTIO. ous commençons, dans ce chaptre, létude dun problème de mécanque statstque de la matère condensée où leffet des nteractons est mportant. Le modèle

Plus en détail

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4

VIELLE Marc. CEA-IDEI Janvier 1998. 1 La nomenclature retenue 3. 2 Vue d ensemble du modèle 4 GEMINI-E3 XL France Un outl destné à l étude des mpacts ndustrels de poltques énergétques et envronnementales VIELLE Marc CEA-IDEI Janver 1998 I LA STRUCTURE DU MODELE GEMINI-E3 XL FRANCE 3 1 La nomenclature

Plus en détail

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe

Les prix quotidiens de clôture des échanges de quotas EUA et de crédits CER sont fournis par ICE Futures Europe Méthodologe CDC Clmat Recherche puble chaque mos, en collaboraton avec Clmpact Metnext, Tendances Carbone, le bulletn mensuel d nformaton sur le marché européen du carbone (EU ETS). L obectf de cette publcaton

Plus en détail

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2

1.0 Probabilité vs statistique...1. 1.1 Expérience aléatoire et espace échantillonnal...1. 1.2 Événement...2 - robabltés - haptre : Introducton à la théore des probabltés.0 robablté vs statstque.... Expérence aléatore et espace échantllonnal.... Événement.... xomes défnton de probablté..... Quelques théorèmes

Plus en détail

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures

IDEI Report # 18. Transport. December 2010. Elasticités de la demande de transport ferroviaire: définitions et mesures IDEI Report # 18 Transport December 2010 Elastctés de la demande de transport ferrovare: défntons et mesures Elastctés de la demande de transport ferrovare : Défntons et mesures Marc Ivald Toulouse School

Plus en détail

Pro2030 GUIDE D UTILISATION. Français

Pro2030 GUIDE D UTILISATION. Français Pro2030 GUIDE D UTILISATION Franças Contents Garante... Introducton... 1 Artcle nº 605056 Rév C Schéma nº A605056 Novembre 2010 2010 YSI Incorporated. Le logo YSI est une marque déposée de YSI Incorporated.

Plus en détail

Le Prêt Efficience Fioul

Le Prêt Efficience Fioul Le Prêt Effcence Foul EMPRUNTEUR M. Mme CO-EMPRUNTEUR M. Mlle Mme Mlle (CONJOINT, PACSÉ, CONCUBIN ) Départ. de nass. Nature de la pèce d dentté : Natonalté : CNI Passeport Ttre de séjour N : Salaré Stuaton

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS

CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS ONSEVAOIE NAIONAL DES AS E MEIES ELEONIQUE ANALOGIQUE PH / ELE 4 / DU GEII ere année ------------------------- ------------------------- Dder LE UYE / Perre POVEN Janer ABLE DES MAIEES APPELS D ELEOINEIQUE...5.

Plus en détail

Calculs des convertisseurs en l'electronique de Puissance

Calculs des convertisseurs en l'electronique de Puissance Calculs des conertsseurs en l'electronque de Pussance Projet : PROGRAMMAON ate : 14 arl Auteur : herry EQUEU. EQUEU 1, rue Jules Massenet 37 OURS el 47 5 93 64 herry EQUEU Jun [V37] Fcher : ESGN.OC Calculs

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES SPECTRO- COLORIMETRIE

TRAVAUX PRATIQUES SPECTRO- COLORIMETRIE UNIVERSITE MONTPELLIER 2 Département de Physque TRAVAUX PRATIQUES DE SPECTRO- COLORIMETRIE F. GENIET 2 INTRODUCTION Cet ensegnement de travaux pratques de seconde année se propose de revor rapdement l'aspect

Plus en détail

Stéganographie Adaptative par Oracle (ASO)

Stéganographie Adaptative par Oracle (ASO) Stéganographe Adaptatve par Oracle ASO Sarra Kouder, Marc Chaumont, Wllam Puech To cte ths verson: Sarra Kouder, Marc Chaumont, Wllam Puech. Stéganographe Adaptatve par Oracle ASO. CORESA 12: COmpresson

Plus en détail

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009

hal-00409942, version 1-14 Aug 2009 Manuscrt auteur, publé dans "MOSIM' 008, Pars : France (008)" 7 e Conférence Francophone de MOdélsaton et SIMulaton - MOSIM 08 - du mars au avrl 008 - Pars - France «Modélsaton, Optmsaton et Smulaton des

Plus en détail

Dynamique du point matériel

Dynamique du point matériel Chaptre III Dynaqe d pont atérel I Généraltés La cnéatqe a por objet l étde des oveents des corps en foncton d teps, sans tenr copte des cases q les provoqent La dynaqe est la scence q étde (o déterne)

Plus en détail

Réseau RRFR pour la surveillance dynamique : application en e-maintenance.

Réseau RRFR pour la surveillance dynamique : application en e-maintenance. Réseau RRFR pour la survellance dynamue : applcaton en e-mantenance. RYAD ZEMOURI, DANIEL RACOCEANU, NOUREDDINE ZERHOUNI Laboratore Unverstare de Recherche en Producton Automatsée (LURPA) 6, avenue du

Plus en détail

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov.

La théorie classique de l information. 1 ère partie : le point de vue de Kolmogorov. La théore classque de l nformaton. ère parte : le pont de vue de Kolmogorov. La sute de caractères comme outl de descrpton des systèmes. La scence peut être vue comme l art de compresser les données quelles

Plus en détail

II - Notions de probabilité. 19/10/2007 PHYS-F-301 G. Wilquet 1

II - Notions de probabilité. 19/10/2007 PHYS-F-301 G. Wilquet 1 II - Notos de probablté 9/0/007 PHYS-F-30 G. Wlquet Ue varable aléatore est ue varable dot la valeur e peut être prédte avec certtude mas dot la probablté d occurrece d ue valeur (varable dscrète) ou d

Plus en détail

Projet de fin d études

Projet de fin d études Unversté Franços Rabelas Tours Ecole Polytechnque Unverstare de Tours Département Informatque Projet de fn d études Ordonnancement Juste à Temps avec geston des stocks Chopn Antone Mrault Arnaud 3ème année

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine

Prêt de groupe et sanction sociale Group lending and social fine Prêt de roupe et sancton socale Group lendn and socal fne Davd Alary Résumé Dans cet artcle, nous présentons un modèle d antsélecton sur un marché concurrentel du crédt. Nous consdérons l ntroducton de

Plus en détail

LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50. Année 2004-2005 MODÉLISATION. Recherche des paramètres d'une représentation analytique J.P.

LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50. Année 2004-2005 MODÉLISATION. Recherche des paramètres d'une représentation analytique J.P. LICENCE DE SCIENCES PHYSIQUES UV 3LSPH50 Année 004-005 MODÉLISATION Recherche des paramètres d'une représentaton analytque JP DUBÈS 3 MODÉLISATION Recherche des paramètres d'une représentaton analytque

Plus en détail

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33

Terminal numérique TM 13 raccordé aux installations Integral 33 Termnal numérque TM 13 raccordé aux nstallatons Integral 33 Notce d utlsaton Vous garderez une longueur d avance. Famlarsez--vous avec votre téléphone Remarques mportantes Chaptres à lre en prorté -- Vue

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Clemenceau. Régime sinusoïdal forcé. Impédances Lois fondamentales - Puissance. Lycée. PCSI 1 - Physique. Lycée Clemenceau. PCSI 1 (O.

Clemenceau. Régime sinusoïdal forcé. Impédances Lois fondamentales - Puissance. Lycée. PCSI 1 - Physique. Lycée Clemenceau. PCSI 1 (O. ycé Clnca PCS - Physq ycé Clnca PCS (O.Granr) ég snsoïdal forcé pédancs os fondantals - Pssanc ycé Clnca PCS - Physq ntérêt ds corants snsoïdax : Expl d tnsons snsoïdals : tnson d sctr (50 H 0 V) s lgns

Plus en détail

Les méthodes numériques de la dynamique moléculaire

Les méthodes numériques de la dynamique moléculaire Les méthodes numérques de la dynamque moléculare Chrstophe Chpot Equpe de chme et & bochme théorques, Unté Mxte de Recherche CNRS/UHP 7565, Insttut Nancéen de Chme Moléculare, Unversté Henr Poncaré, B.P.

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE. Approcher la frontière d'une sous-partie de l'espace ainsi que la distance à cette frontière. Sujet : Master II : SIAD

RAPPORT DE STAGE. Approcher la frontière d'une sous-partie de l'espace ainsi que la distance à cette frontière. Sujet : Master II : SIAD UFR SCIENCES ET TECHNOLOGIES DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE 63 177 AUBIERE CEDEX Année 2008-2009 Master II : SIAD RAPPORT DE STAGE Sujet : Approcher la frontère d'une sous-parte de l'espace

Plus en détail

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES

BUREAU D'APPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BUREAU DAPPLICATION DES METHODES STATISTIQUES ET INFORMATIQUES BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton à l analyse des données Samuel AMBAPOUR BAMSSI I BAMSI B.P. 13734 Brazzavlle BAMSI REPRINT 04/2003 Introducton

Plus en détail

AVERTISSEMENT. Contact SCD INPL: mailto:scdinpl@inpl-nancy.fr LIENS

AVERTISSEMENT. Contact SCD INPL: mailto:scdinpl@inpl-nancy.fr LIENS AVERTISSEMENT Ce document est le frut d un long traval approuvé par le jury de soutenance et ms à dsposton de l ensemble de la communauté unverstare élarge. Il est soums à la proprété ntellectuelle de

Plus en détail

INTERNET. Initiation à

INTERNET. Initiation à Intaton à INTERNET Surfez sur Internet Envoyez des messages Téléchargez Dscutez avec Skype Découvrez Facebook Regardez des vdéos Protégez votre ordnateur Myram GRIS Table des matères Internet Introducton

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter au 04.75.05.52.62. ou à contact@arclim.fr.

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter au 04.75.05.52.62. ou à contact@arclim.fr. Régulaton Sondes & Capteurs Détente frgo électronque Supervson & GTC Humdfcaton & Déshu. Vannes & Servomoteurs Comptage eau, elec., énerge Ancens artcles Cette documentaton provent du ste www.arclm.eu

Plus en détail

Professionnel de santé équipé de Médiclick!

Professionnel de santé équipé de Médiclick! Professonnel de santé équpé de Médclck! Dosser Médcal Partagé en Aqutane Ce gude vous présente les prncpales fonctonnaltés réservées aux professonnels de santé membres du réseau AquDMP. Sommare Connexon

Plus en détail

- Acquisition de signaux en sismologie large bande. - Acquisition de signaux lents, magnétisme, MT.

- Acquisition de signaux en sismologie large bande. - Acquisition de signaux lents, magnétisme, MT. 87 DUCAPTEURAUXEANQUESDEDONNEES. TECHNQUES D'NSTRUMENTATON EN GEOPEY8QUE. J:M. CANTN Unversté Lous Pasteur (Strasbourg 1) nsttut de Physque du Globe de Strasbourg Ecole et Observatore de Physque du Globe.

Plus en détail

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL L ASSURANCE AUTOMOBILE AU QUÉBEC : UNE PRIME SELON LE COÛT SOCIAL MARGINAL MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR ERIC LÉVESQUE JANVIER

Plus en détail

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation)

GENESIS - Generalized System for Imputation Simulations (Système généralisé pour simuler l imputation) GENESS - Generalzed System for mputaton Smulatons (Système généralsé pour smuler l mputaton) GENESS est un système qu permet d exécuter des smulatons en présence d mputaton. L utlsateur fournt un ensemble

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau

GEA I Mathématiques nancières Poly. de révision. Lionel Darondeau GEA I Mathématques nancères Poly de révson Lonel Darondeau Intérêts smples et composés Voc la lste des exercces à révser, corrgés en cours : Exercce 2 Exercce 3 Exercce 5 Exercce 6 Exercce 7 Exercce 8

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune Marc Bourreau Abel Franços Jun 2006 Département Scences Economques et

Plus en détail

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008 THÈSE En vue de l'obtenton du DOCTORAT DE L UNIVERSITÉ DE TOULOUSE Délvré par l'unversté Toulouse III - Paul Sabater Spécalté : Informatque Présentée et soutenue par Meva DODO Le 06 novembre 2008 Ttre

Plus en détail

Ecole Polytechnique de Montréal C.P. 6079, succ. Centre-ville Montréal (QC), Canada H3C3A7 lucas.greze@polymtl.ca robert.pellerin@polymtl.

Ecole Polytechnique de Montréal C.P. 6079, succ. Centre-ville Montréal (QC), Canada H3C3A7 lucas.greze@polymtl.ca robert.pellerin@polymtl. CIGI 2011 Processus d accélératon de proets sous contrantes de ressources avec odes de chevaucheent LUCAS GREZE 1, ROBERT PELLERIN 1, PATRICE LECLAIRE 2 1 CHAIRE DE RECHERCHE JARISLOWSKY/SNC-LAVALIN EN

Plus en détail

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires

La Quantification du Risque Opérationnel des Institutions Bancaires HEC Montréal Afflée à l Unversté de Montréal La Quantfcaton du Rsque Opératonnel des Insttutons Bancares par Hela Dahen Département Fnance Thèse présentée à la Faculté des études supéreures en vue d obtenton

Plus en détail

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises

Les déterminants de la détention et de l usage de la carte de débit : une analyse empirique sur données individuelles françaises Les détermnants de la détenton et de l usage de la carte de débt : une analyse emprque sur données ndvduelles françases Davd Boune a, Marc Bourreau a,b et Abel Franços a,c a Télécom ParsTech, Département

Plus en détail

Performances de la classification par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): application au diagnostic vibratoire automatisé

Performances de la classification par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): application au diagnostic vibratoire automatisé 4th Internatonal Conference on Coputer Integrated Manufacturng CIP 2007 03-04 Noveber 2007 Perforances de la classfcaton par les Séparateurs à Vaste Marge (SVM): applcaton au dagnostc vbratore autoatsé

Plus en détail

Semestre : 4 Module : Méthodes Quantitatives III Elément : Mathématiques Financières Enseignant : Mme BENOMAR

Semestre : 4 Module : Méthodes Quantitatives III Elément : Mathématiques Financières Enseignant : Mme BENOMAR Semestre : 4 Module : Méthodes Quattatves III Elémet : Mathématques Facères Esegat : Mme BENOMAR Elémets du cours Itérêts smples, précompte, escompte et compte courat Itérêts composés Autés Amortssemets

Plus en détail

SYSTEME FERME EN REACTION CHIMIQUE

SYSTEME FERME EN REACTION CHIMIQUE SYSTEME FERME EN REACTION CHIMIQUE I. DESCRIPTION D UN SYSTEME. Les dfférets types de système (ouvert, fermé, solé U système S est formé d u esemble de corps séparés du reste de l uvers (appelé mleu extéreur

Plus en détail

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION

COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION COMPARAISON DE MÉTHODES POUR LA CORRECTION DE LA NON-RÉPONSE TOTALE : MÉTHODE DES SCORES ET SEGMENTATION Émle Dequdt, Benoît Busson 2 & Ncolas Sgler 3 Insee, Drecton régonale des Pays de la Lore, Servce

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. LIENS AVETISSEMENT Ce docuent est le frut d'un long traval approuvé par le jury de soutenance et s à dsposton de l'enseble de la counauté unverstare élarge. Il est sous à la proprété ntellectuelle de l'auteur.

Plus en détail

Be inspired. Numéro Vert. Via Caracciolo 20 20155 Milano tel. +39 02 365 22 990 fax +39 02 365 22 991

Be inspired. Numéro Vert. Via Caracciolo 20 20155 Milano tel. +39 02 365 22 990 fax +39 02 365 22 991 Ggaset SX353 / französsch / A31008-X353-P100-1-7719 / cover_0_hedelberg.fm / 03.12.2003 s Be nspred www.onedrect.fr www.onedrect.es www.onedrect.t www.onedrect.pt 0 800 72 4000 902 30 32 32 02 365 22 990

Plus en détail

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD

Impôt sur la fortune et investissement dans les PME Professeur Didier MAILLARD Conservatore atonal des Arts et Méters Chare de BAQUE Document de recherche n 9 Impôt sur la fortune et nvestssement dans les PME Professeur Dder MAILLARD Avertssement ovembre 2007 La chare de Banque du

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

Chapitre 1.5a Le champ électrique généré par plusieurs particules

Chapitre 1.5a Le champ électrique généré par plusieurs particules hapte.5a Le chap électque généé pa pluseus patcules Le chap électque généé pa pluseus chages fxes Le odule de chap électque d une chage ponctuelle est adal, popotonnel à la chage électque et neseent popotonnel

Plus en détail

Manuel d'installation du système

Manuel d'installation du système Manuel d'nstallaton du système Système -énerge pour le chauffage et l'eau chaude GENIA HYBRID INTRODUCTION Tale des matères Gude d nstructons Documentaton produt Documents assocés Explcaton des symoles

Plus en détail

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr

Contact SCD Nancy 1 : theses.sciences@scd.uhp-nancy.fr AVERTISSEMENT Ce document est le frut d'un long traval approuvé par le jury de soutenance et ms à dsposton de l'ensemble de la communauté unverstare élarge. Il est soums à la proprété ntellectuelle de

Plus en détail

LA SURVIE DES ENTREPRISES DÉPEND-ELLE DU TERRITOIRE D'IMPLANTATION?

LA SURVIE DES ENTREPRISES DÉPEND-ELLE DU TERRITOIRE D'IMPLANTATION? LA SURVIE DES ENTREPRISES DÉPEND-ELLE DU TERRITOIRE D'IMPLANTATION? Anne PERRAUD (CRÉDOC) Phlppe MOATI (CRÉDOC Unversté Pars) Nadège COUVERT (ENSAE) INTRODUCTION Au cours des dernères années, de nombreux

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Interface OneNote 2013

Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Interface OneNote 2013 Offce 2013 - Fonctons avancées Lancer OneNote 2013 À partr de l'nterface Wndows 8, utlsez une des méthodes suvantes : - Clquez sur la vgnette OneNote 2013

Plus en détail

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes

EH SmartView. Identifiez vos risques et vos opportunités. www.eulerhermes.be. Pilotez votre assurance-crédit. Services en ligne Euler Hermes EH SmartVew Servces en lgne Euler Hermes Identfez vos rsques et vos opportuntés Plotez votre assurance-crédt www.eulerhermes.be Les avantages d EH SmartVew L expertse Euler Hermes présentée de manère clare

Plus en détail

GUIDE D ÉLABORATION D UN PLAN D INTERVENTION POUR LE RENOUVELLEMENT DES CONDUITES D EAU POTABLE, D ÉGOUTS ET DES CHAUSSÉES

GUIDE D ÉLABORATION D UN PLAN D INTERVENTION POUR LE RENOUVELLEMENT DES CONDUITES D EAU POTABLE, D ÉGOUTS ET DES CHAUSSÉES GUIDE D ÉLABORATION D UN PLAN D INTERVENTION POUR LE RENOUVELLEMENT DES CONDUITES D EAU POTABLE, D ÉGOUTS ET DES CHAUSSÉES Gude destné au mleu muncpal québécos NOVEMBRE 2013 Coordnaton : Martn Cormer,

Plus en détail