H 2013/01. Concentration et spécialisation des activités économiques : des outils pour analyser les tissus productifs locaux

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1 Drecton de la Dffuson et de l Acton Régonale H 203/0 Concentraton et spécalsaton des actvtés économques : des outls pour analyser les tssus productfs locaux Clare Kubra Document de traval Insttut Natonal de la Statstque et des Études Économques

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3 Insttut Natonal de la Statstque et des Études Économques Sére des documents de traval de la Drecton de la Dffuson et de l Acton Régonale E 203/0 Concentraton et spécalsaton des actvtés économques : des outls pour analyser les tssus productfs locaux Clare Kubra (Insee, PSAR Études économques régonales) Mars 203 Ces documents de traval ne reflètent pas la poston de l'insee et n'engagent que leurs auteurs. Worng papers de not reflect the poston of INSEE but only ther author's vews. 3

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5 Table des matères Résumé... 6 Abstract... 6 I. Introducton... 7 II. Les ndcateurs de concentraton et de spécalsaton... 8 II.. Comment analyser la concentraton et la spécalsaton économques des terrtores?8 II.2. La courbe de Lorenz et l ndce de Gn... 9 II.3. Les mesures de concentraton... II.3. La part des m plus grand établssements... II.3.2 L ndce de Herfndhal... 2 II.3.3 L ndce d entrope de Thel... 2 II.3.4 L ndce de concentraton de Gn... 3 II.3.5 Le coeffcent de répartton... 3 II.3.6 La densté économque... 4 II.4. Les mesures de spécalsaton et spécfcté... 4 II.4. Le coeffcent de spécalsaton d une zone... 4 II.4.2 Les ndces de spécfcté... 4 II.5. La mesure d agglomératon... 7 II.6. Quels ndcateurs pour quel type de concentraton? II.7. Lmtes des mesures de répartton spatale et d agglomératon III. Analyse de la structure productve d une zone d un terrtore... 2 III.. Les données «Connassance locale de l apparel productf» (CLAP)... 2 III.2. Les ndces de spécalsaton... 2 III.3. Les ndces de spécfcté III.4. Les ndces de concentraton III.5. Le len entre les ndces de concentraton et de spécalsaton III.6. L ndce de densté économque des zones IV. Répartton spatale des actvtés d un secteur de l économe IV.. La concentraton productve des établssements IV.2. La répartton spatale des actvtés IV.3. Le len entre la concentraton productve et la répartton spatale des actvtés IV.4. La mesure d agglomératon Bblographe

6 Résumé Ce document présente pluseurs ndcateurs permettant d étuder la structure des actvtés économques locales en termes de concentraton et de spécalsaton. Après une défnton des dfférentes notons de concentraton sous-acentes - concentraton géographque, concentraton productve, répartton spatale, spécalsaton - l donne une descrpton théorque des ndcateurs proposés. Les deux partes suvantes présentent une llustraton concrète de ces ndcateurs et de leur nterprétaton en utlsant l effectf salaré et les rémunératons des établssements franças, dsponbles dans le fcher «Connassance de l apparel productf» (Clap) de l année 200. Ces résultats sont nterprétés selon deux approches dstnctes : une approche géographque en analysant la structure du tssu productf des zones géographques (régons, départements, zones d emplo), et une approche sectorelle avec l étude de la répartton spatale des actvtés d un secteur donné. Mots clefs : concentraton, spécalsaton, spécfcté, agglomératon, densté économque, ndce de Gn, régon, département, zone d emplo, secteur d actvté, emplo, effectf salaré, rémunératon, CLAP. Abstract Ths paper presents several ndcators for studyng the structure of local economc actvtes n terms of concentraton and specalsaton. Usng a defnton of the dfferent underlyng measures of concentraton : geographc, productve, spatal dstrbuton and specalsaton, t gves a theoretcal descrpton of the proposed ndcators. The two followng sectons present a wored example of these ndcators and ther nterpretaton n usng the pad worforce and payments by the French establshments whch are avalable n the fle «Connassance de l apparel productf» (Clap) from 200. The results are nterpreted usng two dstnct approaches : a geographcal approach by analysng the productve structures n geographcal zones (regons, departments, employment zones), and a sectoral approach wth a study of the spatal dstrbuton of actvtes n a gven sector. Keywords : concentraton, specalsaton, clusterng, economc densty, Gn coeffcent, regon, department, employment zone, sector, worforce, payments, CLAP. 6

7 I. Introducton La connassance des atouts et des fablesses du système productf est un eneu mportant pour les pouvors publcs locaux. Ils dovent pouvor évaluer les rsques pour leur économe d un choc sur l actvté économque locale : choc sectorel ou fermeture d un gros établssement par exemple. La concentraton et la spécalsaton des actvtés d une zone sont des éléments essentels pour le dagnostc de la structure du tssu productf. La concentraton des emplos dans les établssements permet de mesurer la dépendance de l emplo local à quelques gros établssements. La spécalsaton de l actvté économque dans quelques secteurs rensegne sur les rsques d un choc sectorel dans le domane consdéré. Toutefos, une concentraton ou une spécalsaton forte ne sont pas nécessarement sgnes de vulnérablté de l apparel productf. Elles peuvent être bénéfques tant que les établssements ou les secteurs concernés sont en bonne santé. L étude de la concentraton et de la spécalsaton des actvtés d une zone permet de répondre à des questons du type : l actvté de la zone repose-t-elle sur quelques gros établssements ou est-elle ben réparte dans de nombreux établssements? Quel est le pods des très gros établssements sur l économe de la zone? Les actvtés de la zone sont-elles semblables à celles du reste du terrtore ou la zone est-elle spécalsée dans un secteur partculer? La queston des spécalsatons locales, qu montre que les actvtés économques ne se répartssent pas de façon unforme sur le terrtore, amène à s ntéresser également aux chox de localsaton des entreprses. Pluseurs consdératons peuvent être avancées pour explquer ces chox : les avantages naturels (dsponblté d une ressource comme le fer en Lorrane ou d une stuaton naturelle comme la proxmté de la mer pour les zones côtères), les externaltés de localsaton des entreprses (effets postfs de l agglomératon d entreprses comme les échanges de connassances ou de savor-fare) [vor Ellson et Glaeser]. Cette problématque peut être abordée par la mesure de la concentraton des actvtés d un secteur dans un nombre plus ou mons mportant de zones géographques. On tente ans de répondre aux nterrogatons suvantes : comment les actvtés économques sont-elles dstrbuées géographquement? Les établssements d un secteur sont-ls réparts au hasard sur le terrtore? Ce document présente dfférents ndcateurs de concentraton permettant d une part d analyser la structure productve d une zone en la comparant à celle d un terrtore de référence, d autre part d étuder la répartton géographque des actvtés d un secteur dans les dfférentes zones d un terrtore. Ces ndcateurs sont tous décrts dans la lttérature économque. Ils ont été sélectonnés parm d autres ndcateurs, pour leur faclté d nterprétaton ou les proprétés partculères qu ls présentent. Au-delà de la descrpton technque des ndcateurs exposée en parte II, le document produt en partes III et IV des éléments d nterprétaton des dfférentes mesures de concentraton en les mettant en perspectve avec des exemples d utlsaton à partr du fcher «Connassance de l apparel productf» (Clap) de l année 200. Les ndcateurs présentés sont ceux utlsés dans les travaux du PSAR Études économques régonales de l Insee pour l analyse des terrtores en termes de concentraton et de spécalsaton économques. A ce ttre, ce document est le produt d un traval collectf, nté l y a dx ans par Benoît Mulay alors responsable du PSAR. Il dot également beaucoup aux contrbutons de Clare Posson, Bérénce Costes et Lonel Dosneau. Toutefos, certanes des nterprétatons sont personnelles et les erreurs qu apparaîtraent ne sont mputables qu à l auteur du document. 7

8 II. Les ndcateurs de concentraton et de spécalsaton II.. Comment analyser la concentraton et la spécalsaton économques des terrtores? Les mesures de caractérsaton de zones ou de secteurs d actvté qu sont présentées dans ce traval sont purement descrptves. Elles ne vsent pas à explquer une structure d actvté partculère qu peut reposer sur des comportements économques tout auss ben que sur l hértage hstorque ou géographque de la zone étudée. Donc l faut être prudent dans une nterprétaton trop explcatve des caractérstques qu sont mses en évdence par les statstques présentées. De même, l faut se garder d un regard normatf sur les ndcateurs produts. Certans observateurs peuvent nterpréter une forte concentraton ou spécalsaton comme des facteurs de vulnérablté de l apparel productf. Or, dfférentes études emprques ont montré que les effets assocés peuvent être très dfférents suvant le contexte ou la zone étudée. Dans tous les cas, ces ndcateurs permettent d établr un dagnostc de la structure productve de la zone étudée en termes de spécfcté par rapport à d autres zones ou à un terrtore englobant. L analyse du tssu productf est menée prncpalement à partr de l emplo salaré des établssements. Elle est également possble en utlsant les rémunératons, qu sont auss un ndcateur ntéressant du pods économque local. Ans, à nombre de salarés équvalent, un établssement avec une rémunératon globale mportante aura sans doute un mpact plus fort sur l économe locale qu un autre avec une rémunératon plus fable. D autres données économques pourraent également être pertnentes, comme les emplos y comprs non salarés, la valeur aoutée, les nvestssements, les exportatons, etc. Ces nformatons ne sont pas dsponbles à un nveau fnement localsé dans les sources actuellement utlsées. La noton de concentraton repose c sur la répartton négale des actvtés mesurées par les emplos salarés. On peut étuder la concentraton des emplos d une zone géographque ou d un secteur d actvté. Par alleurs, on peut consdérer la répartton des emplos dans les dfférents établssements, dans les dfférentes zones ou encore dans les dfférents secteurs. On défnt alors pluseurs types de concentraton : la concentraton productve : répartton des emplos d un secteur dans un nombre plus ou mons grand d établssements la concentraton géographque : répartton des emplos d une zone géographque dans un nombre plus ou mons grand d établssements la répartton spatale : répartton des emplos d un secteur dans un nombre plus ou mons grand de zones géographques la spécalsaton : répartton des emplos d une zone géographque dans un nombre plus ou mons grand de secteurs d actvtés. Les ndcateurs peuvent être ms en œuvre sur de nombreux zonages : régons, départements, zones d emplo, ares urbanes, espaces urbans, cantons, arrondssements, communes,... Ils sont calculés c pour les régons, les départements et les zones d emplo. De la même manère, la prse en compte des secteurs d actvtés peut être réalsée selon de nombreux nveaux d agrégaton de la nomenclature d actvtés françase : 0 secteurs, 7, 88, etc. Le chox de tel ou tel nveau a évdemment un mpact sur la valeur des ndcateurs produts. L analyse sera auss dfférente selon les secteurs sélectonnés dans le champ de l étude : ensemble de l économe, ou seulement la parte marchande par exemple. Ans, les hôptaux et les collectvtés terrtorales sont souvent les plus gros employeurs dans des zones relatvement pettes. La prse en compte du secteur publc aura un mpact fort sur ces zones. 8

9 II.2. La courbe de Lorenz et l ndce de Gn La courbe de Lorenz est un nstrument graphque très utlsé pour décrre la répartton négale d une varable entre pluseurs ndvdus. Elle permet de comparer - en abscsse - la dstrbuton des ndvdus à la dstrbuton d une varable d ntérêt parm les dfférents ndvdus - en ordonnée. Exemple : constructon de la courbe de Lorenz pour mesurer la répartton des salarés d une zone dans les établssements. On porte en abscsse les n % d établssements les plus petts ( 0 %, 20 %, 00 %) de la zone et en ordonnée la part des effectfs concentrés dans ces n % d établssements. Graphque : La courbe de Lorenz Dans la zone étudée, les 40 % d établssements les plus petts regroupent seulement 0 % des salarés. Les derners 20 % concentrent à eux seuls la moté des salarés. Cette courbe de Lorenz est nscrte dans un carré (0,) représentant les proportons d ndvdus de la populaton et la proporton de la varable totale. Elle va du pont (0,0) au pont (,) par défnton, et aucun pont ne se stue au-dessus de la dagonale prncpale. Cette courbe est crossante, ans que sa dérvée premère. S la répartton de la varable est parfatement unforme entre les ndvdus, cette courbe de Lorenz se confondra avec la dagonale prncpale. En revanche, elle s élognera de cette dagonale prncpale pour une dstrbuton négaltare de la varable. S toute la varable consdérée est attrbuée à un seul ndvdu, la courbe de Lorenz épousera alors à la lmte les bords nféreurs et à drote du carré (0,). Jusqu à présent on a présenté la courbe de Lorenz concernant une varable observée pour chaque ndvdu de la populaton, sous l hypothèse que ces ndvdus sont dentques. On peut cependant calculer cette courbe dans des stuatons où les ndvdus n ont pas les mêmes pods. C est le cas lorsque l on ne dspose pas de la varable au nveau ndvduel, mas à un nveau d agrégaton plus élevé, que celle-c provenne d une agrégaton sectorelle (données regroupées par secteurs) ou spatale (données sur un terrtore). Dans ce cas, on va donner à chaque classe sectorelle ou géographque (département, zone d emplo, ) un pods égal à son mportance relatve. Pour des détals concernant cette courbe de Lorenz, on peut se référer à Saporta (990) ou à Jayet (993). 9

10 Prenons l exemple de données regroupées au nveau des régons. On donnera à chaque régon r une z r z. Dans la courbe x r x de la varable d ntérêt. En conséquence, la pente xr x xr zr sr z z x z mportance égale à un pods relatf qu est donné par une varable de référence de Lorenz, la régon r représente la fracton de la courbe sera donnée par l ndce de spécfcté de la zone : Comme la courbe de Lorenz a une pente crossante, les zones seront ordonnées par ordre crossant de spécfcté. Les dfférents ponts de la courbe seront donnés en abscsse par le cumul des pods relatfs des zones ( ), et en ordonnée par le cumul de la part relatve de la varable consdérée ( x r x ). z r z Pour mesurer la répartton spatale (dans les dfférentes zones) de l emplo d un secteur (vor II.3.5) : on aura la part de la zone dans l emplo total du terrtore de référence comme pods relatf de la zone ( ) (en abscsse), et la part de la zone dans l emplo du secteur comme part relatve de z r z x r x la varable d ntérêt ( ) (en ordonnée). Inversement, s on cherche à mesurer la concentraton de l emplo d une zone dans les secteurs d actvté, on pourra avor en abscsse la part de chaque secteur dans l emplo total du terrtore de référence, et en ordonnée la part de chaque secteur dans l emplo de la zone consdérée (vor II.4.). L ndce de Gn permet de résumer l nformaton lue sur la courbe de Lorenz. C est le double de l are comprse entre la courbe et la premère bssectrce. Ce coeffcent a des valeurs comprses entre zéro, lorsqu l y a une dstrbuton unforme de la varable entre les dfférents ndvdus, et l unté, quand un seul ndvdu dspose de l ntégralté de la varable consdérée. Entre ces deux extrêmes, on a une valeur postve qu augmente lorsque la courbe de Lorenz se déplace vers le bas et qu l y a un accrossement des négaltés. D un pont de vue pratque, une premère manère de calculer est d ordonner les N observatons par ordre crossant et d utlser la formule : où x N Gn N N x ( N ) x N N ( x x ) + est la moyenne de la varable consdérée. Cependant ce calcul est dffcle du fat de la double sommaton qu mplque un nombre de calculs mportant : ces calculs et donc le temps sont foncton du carré du nombre d observatons. Une seconde méthode mons coûteuse en temps, mas plus approxmatve, consste à calculer la surface en dessous de la courbe de Lorenz et d en dédure le coeffcent de Gn. L approxmaton est d autant melleure que le nombre d ndvdus est mportant. Elle revent à calculer la surface d un grand nombre de trapèzes : N C C x x Gn 2 + 2N x x N 2 x + N N x 0 N N x x C C x + x N, N C C C C avec x x x x x x x x, x x x et x 0 0 r 0

11 On peut également adapter cette méthode de calcul pour le cas où les données ndvduelles auraent été regroupées par régons ou par secteurs, en utlsant le pods relatf de la régon ou du secteur. Gn 2 + R r R r zr z zr z C z z xr 2 x C r R x 2 x z z r r r s C r xs x + C x r x R r zr z x x C r + C x r x Dans ce document, cet outl est utlsé pour mesurer 4 ndcateurs : - le coeffcent de concentraton productve, mesurant la répartton des salarés d un secteur d actvté dans les établssements - le coeffcent de concentraton géographque, mesurant la répartton des salarés d une zone dans les établssements - le coeffcent de répartton, caractérsant la répartton des salarés d un secteur d actvté dans un nombre plus ou mons mportant de zones - le coeffcent de spécalsaton, évaluant la répartton des salarés d une zone dans un nombre plus ou mons mportant de secteurs d actvté. II.3. Les mesures de concentraton Elles vsent à résumer la dstrbuton de la talle des établssements en matère d emplo ou de revenu dans un secteur ou dans une zone. Les ndcateurs qu suvent sont présentés dans la lttérature économque. Ils satsfont les condtons de Lorenz : premèrement s l y a une augmentaton de la dsperson de la dstrbuton avec la même moyenne, cela dot accroître l ndce de concentraton. La seconde condton établt que s tous les ndvdus sont de même talle, une augmentaton du nombre d ndvdus dot entraîner une dmnuton de l ndce de concentraton. II.3. La part des m plus grand établssements On classe les N établssements par ordre décrossant selon la varable d ntérêt, par exemple l effectf salaré de l établssement, de sére (x,,x N ). On note ans la talle relatve de l établssement mesurée par l emplo ξ où ξ x n x K K telle que ξ ξ ξ ξ. 2 m N On défnt alors la part des m plus grands établssements par la formule : On s ntéresse c en partculer à la part des 4 (C4) ou des 0 (C0) plus grands établssements de la dstrbuton. Ces ndcateurs permettent de calculer la concentraton de la varable d ntérêt dans les 4 ou 0 plus grands établssements de la dstrbuton. C m m ξ, Pour chaque zone ou chaque secteur 0 % Pourcentage fable Aucun salaré dans la zone (ou le secteur) Cas lmte L emplo est peu concentré dans la zone (ou le secteur) Pourcentage élevé L emplo est concentré dans la zone (ou le secteur) 00 % Tous les salarés sont employés dans les m plus grands établssements Cas lmte Concentraton maxmale dans la zone (ou le secteur).

12 II.3.2 L ndce de Herfndhal La deuxème mesure de concentraton, proposée par Herfndhal, représente la somme des carrés des 2 parts de tous les ndvdus : H ξ. N Cet ndce de Herfndhal est comprs entre /N s tous les N établssements sont de même talle, et lorsqu un seul établssement regroupe l ensemble des salarés. On peut nterpréter l nverse de cet ndce de Herfndhal comme étant le nombre équvalent d établssements de talle égale qu se partageraent les emplos de manère unforme. Contrarement à C4 ou C0 cet ndcateur prend en compte l ensemble des établssements pour mesurer la concentraton. Il est toutefos très sensble aux valeurs élevées des ξ. Pour chaque zone ou chaque secteur /N Dstrbuton unforme : les N établssements sont de même talle Cas lmte L emplo n est pas du tout concentré dans la zone (ou le secteur) L emplo est peu concentré dans la zone (ou le secteur) L emplo est concentré dans la zone (ou le secteur) Tous les salarés sont employés dans un seul établssement Cas lmte Concentraton maxmale dans la zone (ou le secteur). II.3.3 L ndce d entrope de Thel On peut également utlser l ndce d entrope, proposé par Thel (967), qu est égal à la somme des parts pondérées par leur logarthme : E ξ ln ξ. N Comme pour l ndce de Herfndhal, on peut calculer une valeur mnmale et maxmale de cet ndce d entrope. Ans s tous les établssements sont de talle égale avec la même part de marché /N, l ndce d entrope sera égal à ln(n), en revanche la valeur maxmale (0) est obtenue dans le cas où une seule frme détent tout l emplo. Pour chaque zone ou chaque secteur - ln(n) 0 Dstrbuton unforme : les N établssements sont de même talle Cas lmte L emplo n est pas du tout concentré dans la zone (ou le secteur) L emplo est peu concentré dans la zone (ou le secteur) L emplo est concentré dans la zone (ou le secteur) Tous les salarés sont employés dans un seul établssement Cas lmte Concentraton maxmale dans la zone (ou le secteur). Cet ndce d entrope possède également une proprété remarquable de décomposton. Lorsque la populaton est dvsée en pluseurs groupes (g..g), l ndce d entrope général se décompose en 2 éléments : l entrope ntra-groupe, mesurant les négaltés nternes à chaque groupe et l entrope ntergroupe, mesurant les négaltés entre les dfférents groupes. E ntra G g xg x g x x g x G G x g ln E E g nter x g g x g x g x xg ln x E E ntra + E nter 2

13 Ans, on peut effectuer des décompostons de plus en plus fnes de la concentraton des salarés dans un secteur ou dans une zone d un terrtore. Par exemple, s on consdère une régon REG à D départements : E REG D dep x dep x x ln x dep + D dep x dep x E dep II.3.4 L ndce de concentraton de Gn Comme les ndcateurs C4 et C0, l ndce de Herfndhal ou celu de Thel, cet ndce mesure la concentraton de l emplo ou de la rémunératon dans les établssements. Il peut s agr de l emplo d une zone (concentraton géographque) ou de l emplo d un secteur (concentraton productve). Pour chaque zone ou chaque secteur Dstrbuton unforme : les N établssements sont de même talle Cas lmte L emplo n est pas du tout concentré dans la zone (ou le secteur) 0 L emplo est peu concentré dans la zone (ou le secteur) L emplo est concentré dans la zone (ou le secteur) Tous les salarés sont employés dans un seul établssement Cas lmte Concentraton maxmale dans la zone (ou le secteur). II.3.5 Le coeffcent de répartton Le coeffcent de répartton mesure la concentraton des secteurs dans les zones géographques c est-à-dre la répartton de l emplo d un secteur parm les dfférentes zones du terrtore. C est un ndce de Gn relatf, chaque zone géographque est pondérée par sa part dans l emplo total du terrtore. Il tent compte du pods des zones dans l emplo total. Sur la courbe de Lorenz assocée, on a donc en abscsse le pods cumulé des zones dans l emplo de l ensemble de l économe et en ordonnée le pods cumulé des zones dans l emplo du secteur consdéré. Les dfférentes zones sont classées par ordre crossant de leur spécfcté sectorelle, ce qu correspond à la pente de la courbe de Lorenz : r Pour chaque secteur 0 Le pods des zones dans l emplo du secteur est dentque à leur pods dans l ensemble de l économe. Cas lmte L emplo du secteur n est pas du tout concentré L emplo du secteur est peu concentré L emplo du secteur est concentré Une seule zone géographque emploe la totalté du secteur. Cas lmte Le secteur est totalement concentré dans une seule zone géographque 3

14 II.3.6 La densté économque La densté économque permet de caractérser l mportance de l actvté économque d une zone. La densté économque D d une zone est calculée de manère analogue à la densté de populaton P D comme le nombre d emplos salarés par m². E Emplo E P D et D Surface Populaton Surface Ces deux denstés sont naturellement très corrélées. On peut également construre un taux d emplo de la régon : c est-à-dre le rapport de l emplo salaré à la populaton. Il s agt auss du rapport entre la densté économque et la densté de populaton. Emplo TE Populaton D D E P II.4. Les mesures de spécalsaton et spécfcté II.4. Le coeffcent de spécalsaton d une zone Il mesure la concentraton de l emplo d une zone dans un nombre plus ou mons grand de secteurs. C est un ndce de Gn relatf, c est-à-dre que chaque secteur est pondéré par son pods dans l emplo total. Ans ce coeffcent tent compte de l mportance de chacun des secteurs au nveau agrégé du terrtore de référence. On mesure donc la spécalsaton par rapport aux actvtés du terrtore de référence. Sur la courbe de Lorenz assocée, on cumule en abscsse la part de l emplo des secteurs dans l emplo total du terrtore de référence et en ordonnée la part de l emplo des secteurs dans l emplo de la zone. Les dfférents secteurs sont classés par ordre crossant de spécfcté sectorelle de la zone, ce qu correspond à la pente de la courbe de Lorenz : r. Pour chaque zone Les pods des secteurs sont dentques dans la zone et dans le terrtore de référence Cas lmte La zone n est pas du tout spécalsée 0 La zone est peu spécalsée / très dversfée La zone est très spécalsée / peu dversfée Toute l actvté de la zone est concentrée dans un seul secteur Cas lmte La zone est complètement spécalsée II.4.2 Les ndces de spécfcté Ces ndcateurs mesurent la spécfcté de chacune des zones d étude à l ntéreur du terrtore : d abord les spécfctés sectorelles des zones pus leur spécfcté globale. La spécfcté compare la structure sectorelle d une zone d ntérêt à celle du reste du terrtore. Comme pour le coeffcent de 4

15 spécalsaton, l dée de spécfcté globale développée c est relatve et revent à consdérer s la zone d étude s est spécalsée dans des actvtés que l on ne retrouve pas alleurs. II.4.2. Les ndces de spécfcté sectorels L ndce de spécfcté sectorel permet de comparer l mportance d un secteur d actvtés dans la zone d étude et dans l ensemble du terrtore. Il est généralement défn par : Il est égal à s le secteur a la même mportance dans la zone et dans l ensemble du terrtore ; l vaut 0 s aucune actvté du secteur n est localsée dans la zone. Lorsque tout l emplo du secteur est localsé dans la zone, l est égal à /. Sa valeur maxmale dépend donc de la talle de la zone, ce qu peut être gênant quand on travalle sur une zone de grande talle par rapport au terrtore de référence. Pour paller ce problème, on chost de comparer la zone non plus à l ensemble du terrtore mas au reste du terrtore (terrtore de référence hors zone d étude). On obtent alors un ndce de spécfcté modfé : ~ r ( ) ( ) C est cet ndce modfé qu est prvlégé par la sute. r Pour chaque secteur 0 nfn Aucun emplo du secteur dans la zone. Cas lmte Le secteur n est pas du tout représenté Le secteur est peu représenté Le secteur est très représenté Tout l emplo du secteur est localsé dans la zone Cas lmte Le secteur n est représenté que dans la zone II L ndce de spécfcté global de Krugman L nconvénent de ces ndces de spécfcté sectorels provent du fat qu l y en a autant que de secteurs consdérés pour chaque zone du terrtore. On peut les analyser pour découvrr quelles sont les spécaltés sectorelles de la zone, mas cela ne fournt pas d ndcaton sur la spécfcté globale de la zone. Afn de reméder à cet nconvénent et de mesurer globalement la spécfcté de la zone, on va utlser l ndce de spécfcté global proposé par Paul Krugman en 99 dans son lvre «Geography and Trade». Cet ndce calcule la dfférence entre la structure ndustrelle de la zone et celle des autres zones du terrtore de référence. Ans en évtant de comparer la zone à l ensemble du terrtore, on évte de baser la mesure pour de grandes zones qu sont touours plus proches de la structure ndustrelle moyenne. L ndce de Krugman est donc la somme des écarts en valeur absolue entre la structure ndustrelle de la zone et celle du reste du terrtore de référence : K ω ω ~ ω~ ~ r 2 ω~ 2 ω ω~ ~ ~ Cet ndce de Krugman s nterprète également comme la somme des dvergences, prses en valeur absolue, de l ndce de spécfcté de la zone par rapport à l unté, c est-à-dre une stuaton où la zone possède la même part d emplo que l ensemble du terrtore. Cette somme est pondérée par 5

16 l mportance du secteur, mesurée par la part relatve de l emplo du secteur dans le reste du terrtore. En conséquence, on obtent un ndce synthétque de la spécfcté de la zone par rapport au reste du terrtore. On peut montrer que cet ndce de Krugman est comprs entre zéro et un 2. S la zone ressemble pour tous les secteurs au reste du terrtore, on aura pour tout : ~ r parce que ~ ou encore. En conséquence, l ndce de Krugman sera nul et ω ω ω s on pourra dre que la zone ressemble parfatement au reste du terrtore : elle n a aucune spécfcté du fat qu elle reflète parfatement la structure sectorelle de ce terrtore. En revanche, s la zone est entèrement spécalsée dans des actvtés que l on ne retrouve pas alleurs, cet ndce de Krugman sera égal à l unté et on aura une zone parfatement spécfque. On peut d alleurs nterpréter cet ndce comme le pourcentage de réallocaton sectorelle qu l devrat y avor dans la zone pour qu elle ressemble parfatement au reste du terrtore en termes de structure productve. En effet, cet ndce de Krugman est la somme des dfférences en pourcentage entre la structure productve de la zone et celle du reste du terrtore. Donc pour ressembler parfatement au reste du terrtore et avor alors une spécfcté nulle, l faut que tous les ndces de spécfcté soent untares ( ~ r ), ce qu se produt par une redstrbuton des actvtés productves entre les secteurs. Pour chaque zone La structure sectorelle de la zone est exactement la même que celle du terrtore Cas lmte Aucune spécfcté de la zone 0 La zone est peu spécfque La zone est très spécfque La zone est entèrement spécalsée dans des actvtés que l on ne retrouve pas alleurs Cas lmte Parfate spécfcté de la zone II L ndce global de spécfcté blatérale On peut également proposer un ndce de spécfcté blatérale entre deux zones pour rechercher les zones qu ressemblent le plus à la zone étudée ou les zones qu en sont les plus élognées en termes de structure ndustrelle. Pour cela l ndce de Krugman est amendé de telle manère que la comparason des structures ndustrelles ne se fasse plus avec le reste du terrtore, mas avec une autre zone de ce terrtore : B, 2 2 ω ω Ans on peut construre un tableau carré (symétrque) de ces ndces blatéraux qu s nterprètent de la même manère que l ndce de Krugman : s l ndce est proche de zéro, les deux zones seront très semblables dans leur structure ndustrelle, snon l ndce ndquera le pourcentage de réallocaton des actvtés qu l faudrat effectuer dans la zone pour que cette zone at la même structure ndustrelle que la zone. 2 Dans le lvre de Krugman, l ndce est présenté sans le facteur /2, ans sa valeur est comprse entre zéro et deux. Pour faclter son nterprétaton, nous avons dvsé cet ndce par deux pour que sa valeur maxmale sot l unté. 6

17 Pour chaque couple de zones ( ; ) La structure sectorelle de la zone est exactement la même que celle de la zone Cas lmte Aucune spécfcté de la zone par rapport à la zone 0 La zone est peu spécfque par rapport à la zone La zone est très spécfque par rapport à la zone La zone est totalement dfférente de la zone Cas lmte Parfate spécfcté de la zone par rapport à la zone II.5. La mesure d agglomératon L obectf est de mesurer l agglomératon des établssements dans quelques zones du terrtore. Pour cela, on étude la corrélaton entre les chox de localsaton (zone ) de deux établssements appartenant à un même secteur, cette corrélaton représentant sot les avantages naturels à la localsaton, sot les externaltés lées à l agglomératon des établssements. Corr ( u u ) pour h avec γ.,, h, Les deux varables u, et γ () u, sont deux varables bnares qu valent s l établssement (ou h) sont h localsées dans la zone et 0 autrement. Ces deux varables de localsaton peuvent être consdérées comme des varables de Bernoull avec une probablté égale à la part de la zone dans l emplo total 3 s quel que sot le secteur d actvté. On a donc : ( u ) s Pr, et E [ u, ]. s et [ ]. V s ( ) u, s En conséquence, on peut calculer faclement la probablté que deux établssements d un même secteur appartennent à la même zone, en utlsant la défnton de la covarance : Pr ( u, u ) E[ u. u ] Cov[ u, u ] + E[ u ]. E[ u ], h,, h, γ s, h, 2 ( s ) + s La dernère égalté s obtent avec la défnton du coeffcent de corrélaton de localsaton (). En fasant la somme sur toutes les zones, on obtent alors la probablté totale que deux établssements soent localsés dans une même zone quelconque du terrtore :, h, p ( ) ( ) u,, uh, s s s γ s 2 Pr γ + s. ce qu peut se réécrre sous la forme : γ p s s 2 2 Mantenant on veut estmer la valeur du paramètre d ntérêt γ : la corrélaton pour que deux établssements soent localsés dans la même zone. Pour cela, l faut tout d abord obtenr un estmateur de la probablté p que deux établssements soent localsés dans la même zone. 3 On consdère c que la varable de calcul est l emplo de l établssement. 7

18 Maurel et Sédllot (MS) ont proposé d utlser l estmateur suvant : pˆ z z h z z h, h h, h h avec z la part de l établssement dans l emplo total du secteur Or, h h z z h z 2 z 2 On note ω z la part de l emplo du secteur localsée dans la zone. et où H, h h z z 2 h z z 2 H H est l ndce de Herfndhal de concentraton horzontale (productve) du secteur : z On a alors 2 pˆ ω 2 H H et pˆ s 2 GMS H ˆ γ MS où 2 s H 2 2 ω s avec ω la part de l emplo du secteur localsée dans la zone GMS 2 s Ellson et Glaeser (EG) proposent un estmateur deγ légèrement dfférent, dont la défnton ne découle pas drectement du modèle probablste comme celu de Maurel-Sédllot. Il est construt à partr de la défnton a pror d une «mesure de concentraton géographque brute» GEG défne ntutvement en comparant la répartton géographque de l emplo dans une ndustre (défne par les ω ) à celle de l emplo total (défne par les s ) : 2 (ω s ) GEG 2 s Les deux ndcateurs G MS et GEG comparent la part de l emplo dans la zone pour le secteur et pour l emplo total. On peut montrer que l espérance de ces deux mesures est dentque : [ G ] E[ G ] H + ( H ) E EG MS γ (2) S la corrélaton de localsaton est nulle ( γ 0 ) : l n y a pas d avantages naturels à la localsaton ou d externaltés d agglomératon entre les établssements du secteur. En conséquence, cette 8

19 espérance sera égale à l ndce de Herfndhal de concentraton horzontale du secteur. Ce qu permet de fare un test de l absence d externaltés d agglomératon condtonnellement à la structure productve du secteur, c est-à-dre que l hypothèse nulle sera H : γ 0 : Ga H Test t avec a EG ou MS H 0 : γ 0 s( G ) a 0 avec s( ) l écart-type estmé de la mesure de concentraton géographque brute. On peut estmer G a ces écarts-type sous l hypothèse nulle avec les formules données dans les artcles respectfs de Ellson-Glaeser et Maurel-Sédllot. Cependant le calcul de ces écarts-type en dehors de l hypothèse nulle d absence de corrélaton de localsaton se révèle très complexe et nécesste des hypothèses supplémentares sur le modèle de localsaton des établssements. En comparant les deux estmateurs proposés, on peut toutefos remarquer que l estmateur de Maurel et Sédllot possède souvent une varance plus élevée que l estmateur de Ellson et Glaeser, surtout avec des nveaux de concentraton productve (ndce de Herfndhal) fables. Ce derner cas étant le plus fréquent, on préférera utlser l estmateur orgnal de Ellson et Glaeser qu possède en général une melleure précson que l estmateur de Maurel et Sédllot, ben qu ls soent tous les deux sans bas. Au-delà de ce test, on peut obtenr un estmateur de la corrélaton de localsaton sous la forme : Ga H γ ˆ a avec a H EG ou MS. Cet estmateur est évdemment sans bas par la proprété d espérance précédente (2). On rappelle que l on prend la structure productve sectorelle comme donnée et donc que l ndce de Herfndhal est un paramètre fxe exogène détermné par les caractérstques productves du secteur étudé. 9

20 II.6. Quels ndcateurs pour quel type de concentraton? En résumé, les ndcateurs proposés sont, pour chaque type de concentraton, les suvants : Tableau : Lste des dfférents ndcateurs proposés pour mesurer chaque type de concentraton Type de concentraton Concentraton productve Concentraton géographque Répartton spatale Spécalsaton Indcateurs proposés C4, C0 Indce de Herfndhal Indce d entrope de Thel Indce de Gn de concentraton C4, C0 Indce de Herfndhal Indce d entrope de Thel Indce de Gn de concentraton Indce de Gn de répartton Mesure de concentraton géographque brute d Ellson et Glaeser Mesure de concentraton géographque brute de Maurel et Sédllot Indce de Gn de spécalsaton Spécfctés sectorelles Spécfctés blatérales Spécfcté globale de Krugman II.7. Lmtes des mesures de répartton spatale et d agglomératon Les mesures de répartton «spatale» des actvtés présentées précédemment ont des lmtes. Le problème maeur repose sur le fat que l on classfe la localsaton des établssements dans des zones prédétermnées de manère admnstratve (régons, départements) ou économco-socale (zone d emplo, ares urbanes). Cela revent à fare abstracton de la localsaton de l établssement en un pont du terrtore. Comme le soulgnent Duranton et Overmann [2005], on transforme ans des «ponts sur une carte en éléments dans une boîte», en perdant ans de l nformaton. D un pont de vue pratque, cela entraîne deux dffcultés. La premère est un effet de frontère qu peut séparer un pôle d actvté dans deux zones dfférentes. Selon que la frontère traverse le pôle d actvté ou non, on peut obtenr des mesures d agglomératon dfférentes. Sot toute l actvté se stue dans une zone et on aura une mesure d agglomératon très élevée, sot la frontère sépare le pôle d actvté, et on aura alors une mesure d agglomératon plus fable, alors que la réalté économque reste dentque. La seconde dffculté provent du fat que le découpage prédétermné supprme l effet de dstance. S on consdère une actvté sur deux zones du terrtore, on obtendra la même mesure d agglomératon pour des cas très dfférents : sot les deux zones sont contguës et forment un seul pôle d actvté, sot les deux zones sont très élognées et forment alors deux pôles d actvté sur le terrtore. Dès lors l nterprétaton des mesures d agglomératon dot se fare avec une certane prudence et nécesste que l on s ntéresse à dfférents nveaux de zonage pour tenter d évaluer des agglomératons au nveau des ares urbanes, des zones d emplo ou des régons par exemple. Pour reméder à ces dffcultés, Arba et Espa [996], Marcon et Puech [2003] et [202] et Duranton et Overmann [2005] consdèrent non plus un espace dvsé en zones fgées mas un espace contnu et ntrodusent des mesures de concentraton spatale des actvtés basées sur la dstance entre les untés consdérées (les établssements dans notre cas). Cependant la mse en œuvre de ces méthodes nécesste des logcels et des pussances de calcul peu souvent dsponbles. Le Document de traval «Détecton des dspartés soco-économques, l apport de la statstque spatale» de Jean- Mchel Floch [202] expose quelques méthodes d analyse spatale et fournt des exemples de leur utlsaton à l Insee. 20

21 III. Analyse de la structure productve d une zone d un terrtore On présente dans cette parte des pstes d utlsaton et d nterprétaton des ndcateurs de spécalsaton et de concentraton qu permettent de décrre la structure productve d une zone d un terrtore. III.. Les données «Connassance locale de l apparel productf» (CLAP) Les exemples présentés dans cette parte et dans la suvante sont réalsés à partr des données «Connassance locale de l apparel productf» (CLAP) de l Insee. CLAP est un outl conçu à partr de dfférents fchers admnstratfs : SIRENE, URSSAF, DADS et SIASP. Il fournt chaque année une mage de l actvté économque, en mettant à dsposton des données d emplos salarés et de rémunératons fnement localsées tant au nveau géographque qu à celu de l actvté. Il couvre la France métropoltane et les départements d outre-mer, et l ensemble des actvtés économques à l excepton du secteur de la défense et des ménages employeurs domestques. A ce ttre, CLAP permet de répondre aux besons locaux de connassance de l apparel productf et aux besons natonaux sur la localsaton de celu-c. Ce sont les données prvlégées de l Insee pour la descrpton du tssu productf local. Pluseurs outls moblsant les données CLAP ont été développés à l Insee pour l analyse de la structure productve des terrtores. En partculer, l nvestssement «Concentraton et spécalsaton» du PSAR Études économques régonales permet de produre les dfférents ndcateurs de concentraton présentés dans ce document sur dvers zonages et pour dfférents nveaux sectorels. A ttre d exemple, les études suvantes ont été réalsées à partr de cet nvestssement : «L ndustre en Bourgogne : dversfée avec des spécalsatons locales», Insee Bourgogne Dmensons n , «Des terrtores négalement dotés pour fare face aux mutatons économques», SUD INSEE L'essentel n Dans la sute du document, les exemples sont tous produts à partr des données CLAP de 200. Les effectfs correspondent aux effectfs salarés au 3/2/200 hors ntérmares et les rémunératons au cumul des rémunératons brutes sur l année 200. Le terrtore étudé est la France métropoltane et les départements d Outre-mer (Guadeloupe, Martnque, Guyane, La Réunon), détallé par régon, département et zone d emplo. Pour certans exemples, l a été rédut à la France métropoltane. En termes d actvtés, le champ prvlégé est celu de l ensemble de l économe, à l excepton du secteur de la défense et des ménages employeurs domestques. Il est parfos restrent au champ marchand non agrcole pour ne pas prendre en compte dans l analyse les établssements du secteur publc et les explotatons agrcoles qu présentent des concentratons atypques. Les ndcateurs sont produts en agrégeant les actvtés en 38 secteurs (nveau A38), 88 secteurs (nveau A88) ou sans les détaller, c est-à-dre en 732 secteurs (nveau NAF732). III.2. Les ndces de spécalsaton La zone d étude est-elle spécalsée dans un fable nombre de secteurs ou offre-t-elle un grand évental d actvtés? Pour répondre à cette queston, on propose l utlsaton du coeffcent de Gn (relatf) pour mesurer la concentraton sectorelle des actvtés dans la zone par rapport à celle du terrtore de référence (vor II.4.). On appellera ce coeffcent de Gn le coeffcent de spécalsaton. On pourra également utlser l ndce de spécfcté global de Krugman (vor III.3) Le tableau 2 donne la moyenne et l écart-type de ce coeffcent de spécalsaton suvant les nveaux de désagrégaton spatal et sectorel. On a calculé les coeffcents de spécalsaton des régons, des départements et des zones d emplo, pour les secteurs des nveaux A38, A88 et NAF732. On remarque mmédatement que plus on travalle à un nveau fn de désagrégaton sectorelle, plus le coeffcent de spécalsaton est élevé car la répartton des actvtés par secteur peut devenr plus 2

22 dversfée entre secteurs fns d actvté. De même, plus on consdère des zones pettes, plus leur spécalsaton est forte. Tableau 2 - Coeffcent de spécalsaton, moyenne et écart-type (entre parenthèses) Régon Département Zone d'emplo A (0.055) (0.057) (0.09) A (0.064) (0.06) 0.35 (0.098) NAF (0.08) (0.072) (0.7) Source : CLAP 200 Varable : Effectfs salarés au 3/2 26 régons - 00 départements zones d'emplo Graphque 2 : Coeffcents de spécalsaton régonaux 50% EFF32 REMBRUTE 40% 30% 20% 0% 0% Île-de-F. Champ.-Ard. Pcarde Hte-Norm. Centre Basse-Norm. Bourgogne Nord-P.-de-C. Lorrane Alsace Franche-Cté Pays de la L. Bretagne Potou-Ch. Aqutane Md-Pyr. Lmousn Rhône-Alpes Auvergne Lang.-Rou. PACA Corse Guadeloupe Martnque Guyane La Réunon Le graphque 2 montre les dvergences observées lorsqu on s ntéresse aux rémunératons plutôt qu aux effectfs. Dans l ensemble la dfférence est relatvement fable au nveau régonal, où les deux varables suvent le même profl. On observe ben également la partcularté des DOM et de la Corse qu ont une structure sectorelle ben dfférente de la référence France. On remarque que la spécalsaton est systématquement plus marquée pour les salares que pour les effectfs. Cela peut s explquer par une dstrbuton des salares plus négaltare que celle des emplos. Le tableau 3 présente les valeurs du coeffcent de spécalsaton par régon pour les effectfs et les rémunératons, au nveau sectorel A88. Comme pour le tableau et le graphque précédents, la référence est le nveau France entère. Même s l étude des rémunératons donne en moyenne un coeffcent de spécalsaton plus élevé, le classement des régons n est que légèrement modfé. Le coeffcent de corrélaton entre la spécalsaton selon les effectfs et la spécalsaton selon la rémunératon est de 0,98. 22

23 Tableau 3 : Coeffcent de spécalsaton par régon (en pourcentage) (classement par ordre décrossant pour les effectfs) # REGION Effectfs salarés Rémunératons 03 GUYANE 37,6 44, 2 94 CORSE 29,3 38, 3 02 MARTINIQUE 29,5 36,2 4 0 GUADELOUPE 28,0 35, LA RÉUNION 27,7 36,5 6 ÎLE-DE-FRANCE 24,8 27, FRANCHE-COMTÉ 24,3 29, LIMOUSIN 22,5 28, AUVERGNE 20,2 26,3 0 2 CHAMPAGNE-ARDENNE 9,9 25,7 22 PICARDIE 9,0 25, 2 54 POITOU-CHARENTES 8,4 22, BASSE-NORMANDIE 8,3 23, HAUTE-NORMANDIE 7,7 24, BOURGOGNE 7,4 22, BRETAGNE 7,3 20,8 7 4 LORRAINE 7,2 22,7 8 9 LANGUEDOC-ROUSSILLON 6,7 22, PAYS DE LA LOIRE 5, 7, ALSACE 4,8 8,8 2 3 NORD-PAS-DE-CALAIS 4,5 7, CENTRE 4,3 8, MIDI-PYRÉNÉES 3,9 9, PACA 3,9 8, AQUITAINE 3,3 7, RHÔNE-ALPES, 4,4 Statstques descrptves sur les 26 régons Moyenne 9,9 25, Écart-type 6,4 7,6 Mnmum, 4,4 Maxmum 37,6 44, Corrélatons Effectfs,000 0,983 Rémunératons 0,983,000 Source : CLAP 200 Nveau sectorel : a88 Terrtore de référence : France entère On peut conclure de cette premère analyse que les pettes régons, à caractère plus rural, sont plutôt spécalsées par rapport à la référence France, alors que les grandes régons sont assez dversfées, à l excepton de l Île-de-France dont le caractère spécalsé peut s explquer par la prédomnance d actvtés de servce. Mas cette spécalsaton au nveau régonal peut cacher de grandes varatons à l ntéreur de chacune des régons. En effet, lorsqu on calcule les coeffcents de spécalsaton de chaque zone d emplo, la varablté est beaucoup plus mportante que pour le nveau régonal : l écarttype passe de 6,4 % (nveau régon) à 9,8 % (nveau zone d emplo) pour les effectfs salarés. 23

24 III.3. Les ndces de spécfcté La noton de spécfcté globale est assez proche de celle spécalsaton. Il s agt de comparer la structure sectorelle d une zone d étude à celle des autres zones. La prncpale dfférence entre les deux tent au fat que l ndce de Gn de spécalsaton compare la zone d étude à l ensemble du terrtore de référence, alors que l ndce de Krugman lmte la comparason aux autres zones du terrtore, c est-à-dre le terrtore de référence mons la zone étudée. L dée de spécfcté globale revent à consdérer s la zone d étude s est spécalsée dans des actvtés que l on ne retrouve pas alleurs. Quelle est la spécfcté des actvtés économques d une zone? On peut calculer un ndce de spécfcté sectorel pour chaque secteur de la zone. Il permet de comparer le pods du secteur dans l actvté de la zone et dans celle du terrtore de référence (vor II.4.2.). Par exemple, en Md-Pyrénées, la spécfcté de la régon pour le secteur de la fabrcaton de matérels de transport est égale à 2,4. Cela sgnfe que ce secteur est 2,4 fos plus mportant dans cette régon qu en moyenne dans le reste de la France. Cela s explque par la représentaton forte de la constructon aéronautque dans la régon. Est-on proche ou élogné de la structure ndustrelle des autres zones? L ndce de Krugman permet de synthétser au nveau de la zone l nformaton contenue dans les dfférents ndces sectorels (vor II.4.2.3). Il compare la structure ndustrelle de la zone à celle du reste du terrtore (terrtore de référence hors zone étudée). Le tableau 4 donne les moyennes et écarts-type de cet ndce de Krugman pour dfférents zonages (régon, département, zone d emplo) aux nveaux sectorels A38, A88 et NAF732, sur l effectf salaré au 3/2/200. On remarque encore clarement que plus la classfcaton sectorelle est détallée, plus grand est l ndce de Krugman en moyenne. Ce qu s explque par le fat que la dversfcaton sectorelle est plus mportante pour des secteurs défns de manère plus fne car la répartton des emplos dans les sous-secteurs n est certanement pas unforme. Pour la même rason, plus le détal géographque augmente, plus l ndce de spécfcté augmente en moyenne. En effet, en consdérant un zonage plus fn et une classfcaton sectorelle plus détallée, l y a davantage de rsques de trouver des actvtés plus agglomérées dans des zones plus spécalsées. Ans l est normal que cet ndce de spécfcté, comme le coeffcent de spécalsaton, augmente en moyenne avec des classfcatons plus détallées. Dt autrement, l hypothèse de non-unformté sectorelle et géographque du tssu productf franças semble être vérfée sur ces données. La dsperson de ces ndces s accroît également avec la fnesse du zonage géographque ou de la classfcaton sectorelle. Cependant s on rapporte l écart-type à la moyenne pour obtenr le coeffcent de varaton, celu-c dmnue légèrement avec le détal de la classfcaton sectorelle, alors qu l reste relatvement stable entre les dfférents nveaux géographques. Il semble donc qu l y at une stablté de la dsperson relatve de l ndce de spécfcté. Tableau 4 - Indce de Krugman, moyenne et écart-type (entre parenthèses) Régon Département Zone d'emplo A (0.043) 0.43 (0.044) (0.067) A (0.050) 0.68 (0.046) (0.072) NAF (0.064) 0.26 (0.056) (0.093) Source : CLAP 200 Varable : effectfs salarés au 3/2 26 régons - 00 départements zones d'emplos Le tableau 5 présente les valeurs de l ndce de spécfcté de Krugman par régon suvant les 3 nomenclatures sectorelles utlsées plus haut. Même s l exste de fables dfférences suvant la classfcaton sectorelle adoptée, on peut cependant noter une bonne cohérence entre les 24

25 classements relatfs que l on obtent avec les dfférents nveaux sectorels (corrélaton de rang > 0,9 entre les nveaux A88 et NAF732). Excepté en Île-de-France qu concentre un grand nombre d actvtés très spécfques surtout dans le tertare, les régons les plus spécfques sont les plus pettes et les plus agrcoles, alors que les grandes régons peuvent offrr une palette d actvtés plus dversfées et plus proches de la moyenne natonale. Tableau 5 : Indce de Krugman par régon (en pourcentage), classement par ordre décrossant pour le nveau A732 # REGION A38 A88 A GUYANE 24,2 28,0 38, 2 0 GUADELOUPE 4,4 20,4 30, MARTINIQUE 6,6 2,4 30, LA RÉUNION 6, 20,0 29, 5 ÎLE-DE-FRANCE 20,4 22,6 28, CORSE 6,3 20,3 28, FRANCHE-COMTÉ 4, 5,5 23, LIMOUSIN 2,2 5,3 23, PICARDIE 0,6 2,4 20,2 0 2 CHAMPAGNE-ARDENNE 0,9 2,5 9,8 83 AUVERGNE 2, 3,6 9, BASSE-NORMANDIE 0,8 2,5 9, BRETAGNE 0,6 2,0 8, POITOU-CHARENTES 9,3,9 8,4 5 4 LORRAINE 9,4 2,0 8, HAUTE-NORMANDIE 0,2,4 7, BOURGOGNE 0,5,6 7, ALSACE 9,0 0,2 7,5 9 9 LANGUEDOC-ROUSSILLON,8 2,9 7, NORD-PAS-DE-CALAIS 7,3 0,6 6, PAYS DE LA LOIRE 9,0 0,6 6, CENTRE 7,7 9,5 5, PACA 8,3 0,3 5, MIDI-PYRÉNÉES 7,5 9,5 5, AQUITAINE 7,0 8,7 3, RHÔNE-ALPES 6,6 8, 2,5 Statstques descrptves sur les 26 régons Moyenne,6 4,0 20,8 Écart-type 4,3 5,0 6,4 Mnmum 6,6 8, 2,5 Maxmum 24,2 28,0 38, Corrélatons A38,000 0,976 0,948 A88 0,976,000 0,987 NAF732 0,948 0,987,000 Source : CLAP 200 Varable : Effectfs salarés au 3/2 Terrtore de référence : France entère On peut également représenter cet ndce de Krugman sur une carte comme celle qu est présentée c-dessous (Carte ) au nveau départemental en A88. On remarque sur cette carte qu l n y pas de structure partculèrement marquée pour la spécfcté des départements. Néanmons l semble que les 25

26 départements les plus spécfques sont les départements assez solés avec peu d actvtés ndustrelles, à l excepton de la régon parsenne. D un autre côté, les départements abrtant une grande métropole régonale connassent en général un fable degré de spécfcté car ces métropoles régonales regroupent un vaste évental d actvtés. Cela conforte l dée d une polarsaton régonale autour de la métropole prncpale de chaque régon. Carte : Indce de Spécfcté de Krugman par département (en A88) De quelle autre zone est-on proche en termes d actvté économque? L ndce de spécfcté blatéral compare les spécfctés globales des zones deux à deux (vor II.4.2.2). On présente dans le tableau 6 les ndces de spécfcté blatérale calculés à partr des effectfs salarés au 3 décembre de CLAP 200 qu comparent les structures ndustrelles au nveau A38 des dfférentes régons. La lecture de ce tableau peut se fare en lgne ou en colonne, nous prvlégerons c la lecture en lgne. Dans ce tableau, on a ndqué en rouge la régon la plus élognée en termes de structure sectorelle, et en bleu, la régon sectorellement la plus semblable. Les deux régons qu semblent mmédatement les plus atypques dans leur structure ndustrelle sont la Corse et l Île-de-France qu apparassent comme les plus élognées des autres régons. L Île-de- France a une structure ndustrelle très élognée de la Franche-Comté (27,0 %) et de la Corse (24,7 %), mas auss des régons vosnes telles que la Pcarde (25, %) ou Champagne-Ardenne (25,3 %). En revanche, elle semble être plus proche de grandes régons du sud comme PACA (6,2 %), Rhône-Alpes (8,0 %), Md-Pyrénées (8,7 %), Aqutane (20, %) ou Languedoc- Roussllon (2,9 %), tout en ayant une valeur assez élevée de l ndce de spécfcté blatérale. En enlevant de l analyse l Île-de-France et la Corse qu ont une structure sectorelle très partculère, et en se concentrant sur les 20 autres régons, on remarque que les deux régons du sud PACA et Languedoc-Roussllon sont assez dfférentes, dans leur structure sectorelle, des régons de la moté Nord de la France. De même, la Franche-Comté est très spécfque par rapport aux régons de l Ouest et du Sud. S on s ntéresse à une régon partculère, par exemple à la Pcarde, on vot que cette régon est assez proche dans sa structure ndustrelle de la Lorrane (6,5 %), de la Bourgogne (6,6 %), de la Champagne-Ardenne (6,8 %) et du Centre (7,5 %) c est-à-dre de régons qu sont géographquement assez proches. En revanche, elle est très dfférente de l Île-de-France (25, %) et de la Corse (7,6 %) et dans une mondre mesure des régons du sud PACA (4,4 %) et Languedoc-Roussllon (3,7 %). Cet ndcateur permet ans d aborder une analyse plus détallée, pour caractérser les proxmtés entre les régons, ou au contrare leur élognement en termes de structure du tssu productf. 26

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