CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE MP MATHEMATIQUES 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE MP MATHEMATIQUES 1"

Transcription

1 SESSION 26 CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE MP MATHEMATIQUES EXERCICE a. Pour N, Puis, pour N, k= k(k + )(k + 2) = 2 ( + )( + 2) = ( + )( + 2) = ( 2 ( k(k + ) (k + )(k + 2) )= 2 k= O e déduit la covergece et la somme de la série proposée : = ( + )( + 2) = 4. ( + ) ( + )( + 2) ). ( ) 2 (somme télescopique). ( + )( + 2) b. Pour N, et doc, k= 2 k (k )! = 2 k= 2 k (k )! = 2 k= 2 k k!, = 2 ( )! = 2e2. EXERCICE 2 a. f est cotiue par morceaux sur R et 2π-périodique. O peut doc calculer ses coefficiets de Fourier. Puisque f est paire, pour tout etier aturel o ul, oab (f) = et pour tout etier aturel, oa Aisi, a (f) = 2 π t2 dt = 2π2 3 puis, pour N, a (f) = 2 π = 4 π t 2 cos(t) dt = 2 π ([ t cos(t) ] π + a (f) = 2 π ([ t 2 si(t) ] π 2 ) cos(t) dt t 2 cos(t) dt. ) t si(t) dt = 4 π = 4 2 π.π( ) = 4( ) 2. t si(t) dt Maiteat, la foctio f est 2π-périodique, cotiue sur R, declassec par morceaux sur R. D aprèslethéorèmede Dirichlet, lasériedefourier de f coverge vers f sur R. Eparticulier,pourtoutréelx de [, π], f(x) =x 2 = a (f) 2 + (a (f) cos(x)+b (f) si(x)) = π = = http :// c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés. ( ) 2 cos(x).

2 b. x = fourit = ( ) 2 = π2 2, et x = π fourit = 2 = 4 (π2 π2 3 )=π2 6. Mais alors, = (2 + ) 2 = + 2 ( + 2 = = ( ) 2 )= 2 (π2 6 + π2 2 )=π2 8. = ( ) 2 = π2 + 2, 2 = π2 6 = et = (2 + ) 2 = π2 8. c. Puisque f est cotiue par morceaux sur R et 2π-périodique, la formule de Parseval fourit ou ecore a (a 2 + b 2 )= π = 2π f 2 (t) dt = 2 π f 2 (t) dt, 2π = 2 π = t 4 dt = 2π4 5, et doc, = 4 = π4 9. PROBLEME : Ue itroductio aux foctios tests I. Découverte des foctios tests.. Soit A ue partie de R. Si A est compacte, alors, A est e particulier borée. Puisque A A, A est aussi borée. Réciproquemet, si A est borée, il existe R>tel que A [ R, R]. MaisalorsA [ R, R] =[ R, R]. Oe déduit que A est borée. Comme d autre part, A est fermée, le théorème de Borel-Lebesgue permet d affirmer que A est compacte. Fialemet, A P(R), (A borée A compacte). 2. Quelques exemples a. (Voir graphique page suivate) {x R/ u(x) } =] 2, 2[ et doc supp(u) =[ 2, 2]. Puisque] 2, 2[ est boré, la questio précédete permet d affirmer que supp(u) =] 2, 2[ est compact. La foctio u est dérivable e 2 (u g(2) = 4 et u d (2) =). u est doc pas ue foctio test. http :// 2 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

3 4 3 y = u(x) b. {x R/ si(x) } = R \ πz et doc supp(si) =R. Lafoctiosi estpasàsupportcompactet estdocpasue foctio test. 3. a. Motros par récurrece que pour tout ( etier ) aturel k, ilexisteupolyômep k de degré d k = 2k tel que pour tout réel strictemet positif x, h (k) (x) =P k e x. x Le résultat est clair pour k = avec P = qui est bie u polyôme de degré d = = 2. Soit k. Suppososlerésultatétablipourl etierk. Pourtoutréelstrictemetpositifxo a alors ( h (k+) (x) =(h (k) ) (x) = ( ) ( ) x 2 P k + P k. ( x )) x x 2 e x = x ( ( ) ( 2 P k + P k x x )) e x = P k+ ( x ) e x, avec P k+ = X 2 (P k + P k ).Toutd abord,p k+ est bie u polyôme. Esuite, puisque P k est pas le polyôme ul, le degré de P k + P k est le degré d k de P k.mais alors d k+ = 2 + d k = 2k + 2 = 2(k + ). ( ) O a motré par récurrece que k N, P k R[X]/; x R, h (k) (x) =P k e x.deplus, k N, deg(pk )=2k. x U théorème classique d aalyse dit que si f est ue foctio cotiue sur [a, b] àvaleursdasr, declassec sur ]a, b] telle que pour tout etier aturel o ul kf (k) auelimiteréelleea, alorsf est de classe C sur [a, b]. Ici, h est cotiue sur ], + [ et lim h(x) = lim e x = = h(). Doch est cotiue sur [, + [. h est de classe C sur ], + [. x x> x x> ( ) Pour tout etier aturel o ul k et tout réel strictemet positif x, oah (k) (x) =P k e x où P k est u x polyôme.les théorèmes de croissaces comparées permettet alors d affirmer que pour tout etier aturel o ul k, h (k) (x) ted vers quad x ted vers par valeurs supérieures et e particulier h (k) auelimiteréellequadx ted vers par valeurs supérieures. O e déduit que h est de classe C sur [, + [ et e particulier admet e des dérivées à droite à tout ordre égales à. Commeh est égalemet de classe C sur ],] et que ses dérivées successives sur cet itervalle sot ulles, o a motré que h est de classe C sur R. b. Le support de h est [, + [. Doch est pas ue foctio test. Supposos par l absurde que h est développable e série etière. Alors, il existe u réel r>tel que pour tout réel x ] r, r[, h(x) = = f () () x =.! h est doc ulle sur u itervalle ouvert o vide de cetre, cequi estpas.doch est pas développable e série etière. http :// 3 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

4 4. a. Soit x R. (x )(x + ) > x ], [. Docsix ], ] [, + [, ϕ(x) = et si x ], [ x R, ϕ(x) = ϕ(x) =e (x )(x+) = e x 2. { e x 2 si x ], [ si x ], ] [, + [ Puisque la foctio x (x )(x + ) est de classe C sur R àvaleursdasr et que h est de classe C sur R, la foctio ϕ est de classe C sur R. Puisquedepluslesupportdeϕ est [, ] qui est u compact de R, la foctio ϕ est ue foctio test. ϕ est paire, croissate sur ],] et décroissate sur [, + [. Graphe de la foctio ϕ y = ϕ(x) b. La foctio x h( (x 3)(x 8)) est ue foctio test dot le support est [3, 8]. La foctio x h( (x )(x 2)) + h( (x 5)(x 6)) est ue foctio test dot le support est [, 2] [5, 6]. 5. Soit f ue foctio défiie sur R àsupportcompact.ilexisteuréelpoisitifa tel que pour x ], A] [A, + [, f(x) =. Maisalors lim f(x) = lim f(x) =. x x + 6. Costructio d ue suite régularisate a. ϕ est cotiue sur ], + [ et doc localemet itégrable sur ], + [. ϕ est ulle au voisiage de et au voisiage de + et doc ϕ est itégrable au voisiage de et au voisiage de +. Fialemet, ϕ est itégrable sur ], + [. ϕ est ue foctio cotiue, positive et o ulle sur ], + [ et doc ϕ(x) dx >. Posos alors I = ϕ(x) dx puis ρ = ϕ. ρ vérifie toutes les coditios de l éocé. I b. Soit N.Pourx R, ρ (x) ρ(x) x ], [ x ], [. N, supp(ρ )= [, ]. Soit N.Eposatt = x, oobtiet ρ (x) dx = ρ(x) dx = ρ(t) dt = ρ(t) dt =. N, ρ (x) dx =. http :// 4 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

5 II. Approximatio uiforme sur R par des foctios de classe C ou par des foctios tests. 7. a. La suite de polyômes (P ) coverge uiformémet sur R vers ue certaie foctio f. Oedéduitqu ilexiste u etier N tel que, pour N, P f 2.Pour N, oaalors P P N P f + f P N =. b. Aisi, pour N, lepolyôme P P N est boré sur R et doc est u polyôme costat C.Lasuitedepolyômes costats (C )=(P P N ) coverge vers f P N qui est doc u polyôme costat C (car si pour tout x réel et tout N, C (x) =C () alors e faisat tedre vers +, oobtietpourtoutréelx, C(x) =C()). Quad ted vers + das l égalité P = P N + C,oobtietf = P N + C et f est doc u polyôme. Si ue suite de polyômes (P ) coverge uiformémet sur R vers ue foctio f, f est u polyôme. 8. a. Graphe de la foctio z. y = z (x) ( + ) + Soiet x u réel positif puis = E(x)+. Pour,oa E(x)+>xet doc z (x) =. Oedéduitque lim z (x) =. Simaiteatx est u réel égatif, lim z (x) = lim z ( x) = La suite de foctios (z ) coverge simplemet vers la foctio costate x sur R. Maiteat, pour tout etier, z = et o a doc pas lim z =. + La suite de foctios (z ) e coverge pas uiformémet vers sa limite sur R. b. Soit g ue foctio cotiue sur R et ulle à l ifii. Il existe u réel positif A tel que si x >A, g(x). Mais la foctio g est cotiue sur le segmet [ A, A] et doc borée sur ce segmet. Par suite, il existe u réel M tel que si x A, g(x) M. Pour tout réel x o a alors g(x) Max{, M}. Oamotréque si g est ulle à l ifii, g est borée sur R. c. Soit N. Puisque{x R/ x + } {x R/ x }, oaα + α. La suite (α ) est décroissate. Soit ε>.puisqueg est ulle à l ifii, il existe A>tel que si x >A, g(x) < ε 2. Soit alors = E(A)+. Pourtoutréelx tel que x,oa g(x) < ε 2 et doc α ε 2 <ε.maisalors,puisquela suite (α ) est décroissate (et positive), pour,oa α α <ε.oamotréque ε > N/ N, ( α <ε) http :// 5 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

6 et doc que lim α =. + d. Soiet N et x R. Si x <, g (x) g(x) = g(x) g(x) = α. Si x +, g (x) g(x) = g(x) α. Si x <+, g (x) g(x) = ( x + + )g(x) g(x) =( x ). g(x) g(x) α. Fialemet, pour tout réel x o a g (x) g(x) α et doc g g α. N, g g α. e. Soit N. Lesupportdeg est coteu das supp(z )=[ ( + ), ( + )]. Maisalorslesupportdeg est boré est doc compact. De plus, g est cotiue sur R e tat que produit de foctos cotiues sur R. Fialemet pour tout etier aturel, g est cotiue sur R àsupportcompact. D après les questios c. et d., la suite ( g g ) ted vers quad ted vers + et doc la suite de foctios (g ) coverge uiformémet sur R vers la foctio g. O a motré que Ue foctio cotiue sur R, ulle à l ifii est limite uiforme sur R d ue suite de foctios cotiues sur R àsupportcompact (A ). 9. a. Soit x R. Lafoctioh : t g(t)f(x t) est cotiue sur R. Lesupportdeh est coteu das le support de g. O e déduit que h est ulle à l ifii et e particulier itégrable au voisiage de+ et au voisiage de. Fialemet x R, lafoctiot g(t)f(x t) est itégrable sur R. b. Soit x R. Pourt réel doé, R x t R x R t x + R. Lafoctioh : t f(t)g(x t) est cotiue sur R et so support est coteu das [x R, x + R]. Oedéduitdeouveauqueh est ulle à l ifii et e particulier itégrable au voisiage de + et au voisiage de. Fialemet x R, lafoctiot f(t)g(x t) est itégrable sur R. Soit x R. Eposatu = x t, oobtiet (g f)(x) = = x R g(t)f(x t) dt = R R g(x u)f(u) ( du) = g(t)f(x t) dt x+r g(x u)f(u) du = x+r x R =(f g)(x). Doc f g = g f. f(u)g(x u) du. Support d ue covolutio a. Soiet x u réel strictemet plus grad que R + S et t u réel. Si t >R,oag(t) = et doc g(t)f(x t) =. Si t R, alors R t R puis x R x t. Maisalorsx t>(r + S) R = S. Oedéduitquef(x t) = et doc ecore ue fois que g(t)f(x t) =. Fialemet, pour tout réel t o a g(t)f(x t) = et doc g f(x) = g(t)f(x t) =. http :// 6 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

7 De même, soiet x u réel strictemet plus petit que (R + S) et t u réel. Si t >R,oag(t) = et doc g(t)f(x t) =. Si t R, alors R t R puis x t x + R< (R + S)+R = S. Oedéduitdeouveauquef(x t) = et doc que g(t)f(x t) =. Das ce cas aussi g f(x) =. E résumé, f g est ulle e dehors de [ (R + S), (R + S)] et doc f g est à support compact. b. O pred pour f la foctio costate x et pour g la foctio z. g est à support compact et f e l est pas. Pour tout réel x o a f g(x) = g(t)f(x t) dt = f g est la foctio costate x et est doc pas à support compact.. Dérivatio d ue covolutio z (t) dt =. a. Soiet a u réel strictemet positif puis x [ a, a]. Si t est u réel tel que t>a+ R, alorsx t<x (a + R) a (a + R) = R et doc g(x t) =. De même si t< a R, alorsx t>x+ a + R a + a + R = R et doc g(x t) =. Mais alors f g(x) = f(t)g(x t) dt = a+r a R f(t)g(x t) dt. b. Soiet a u réel strictemet positif et Φ : [ a, a] [ a R, a + R] R (x, t) f(t)g(x t) dt -Pourtoutréelx de [ a, a], lafoctiot Φ((x, t)) est cotiue par morceaux sur [ a R, a + R]. -Puisqueg est de classe C sur R, Φ admet ue dérivée partielle par rapport à sa première variable sur [ a, a] [ a R, a + R]. Depluspour(x, t) [ a, a] [ a R, a + R], oa Φ x ((x, t)) = f(t)g (x t). -Pourtoutréelx de [ a, a], lafoctiot Φ ((x, t) est cotiue par morceaux sur [ a R, a + R] et pour tout réel x t de [ a R, a + R], lafoctiox Φ ((x, t) est cotiue sur [ a, a]. x -D aprèslaquestio5., uefoctioàsupportcompactestulle à l ifii et d après la questio 8.b., ue foctio cotiue sur R et ulle à l ifii est borée sur R. Lesfoctiosg et g sot doc borées sur R (g état égalemet cotiue sur R àsupportcompact).d autrepart,f est cotiue sur le segmet [ a R, a + R] et e particulier est borée sur ce segmet. O e déduit que les foctios Φ et Φ x sot borées sur [ a, a] [ a R, a + R]. OotealorsM (resp. M )umajoratdelafoctio Φ (resp. Φ x )sur[ a, a] [ a R, a + R] puis o ote ϕ : t M et ϕ : t M. Les foctios ϕ et ϕ sot cotiues, positives et clairemet itégrables sur [ a R, a + R] et pour (x, t) [ a, a] [ a R, a + R], oa Φ((x, t)) ϕ (t) et Φ ((x, t)) x ϕ (t). E résumé x [ a, a], lafoctiot Φ((x, t)) est cotiue par morceaux sur [ a R, a + R] et itégrable sur [ a R, a + R]. La foctio Φ admet sur [ a, a] [ a R, a+r] ue dérivée partielle par rapport à sa première variable Φ x vérifiat - t [ a R, a + R], lafoctiox Φ ((x, t)) est cotiue sur [ a, a], x - x [ a, a], lafoctiot Φ ((x, t)) est cotiue par morceaux sur [ a R, a + R], x -ilexisteuefoctioϕ cotiue par morceaux, positive et itégrable sur [ a R, a + R] telle que - (x, t) [ a, a] [ a R, a + R], Φ ((x, t)) x ϕ (t). http :// 7 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés..

8 D après le théorème de dérivatio des itégrales à paramètres (théorème de Leibiz), f g est de classe C sur [ a, a] et pour tout réel x de [ a, a], (f g) (x) = a+r a R a+r (f(t)g(x t)) dt = f(t)g (x t) dt = f(t)g (x t) dt = f g (x). x a R Comme ce derier résutat est valable pour tout réel strictemet positif a, oamotréque f g est de classe C sur R et (f g) = f (g ). Il est alors clair par récurrece que si g est de classe C sur R, f g est de classe C sur R et que pour tout etier aturel k, (f g) (k) = f (g (k) ). 2. Applicatio à l approximatio a. Soit N.Orappellequelafoctioρ est positive et de classe C sur R, que [ supp(ρ )=, ].Soitalorsx u réel. ρ (t) dt = et que f ρ (x) f(x) = f(x t)ρ (t) dt f(x) f(x t) f(x) ρ (t) dt = b. Soit ε>.puisquef est uiformémet cotiue sur R, Soiet = E ( ) α alors, pour tout réel t de l itervalle + ρ (t) dt = (f(x t) f(x))ρ (t) dt f(x t) f(x) ρ (t) dt. α >/, (x, y) R 2, ( x y <α f(x) f(y) <ε. + puis u etier supérieur ou égal à et x u réel. O a déjà > α et doc <α.mais [, ],oa O e déduit que (x t) x = t <α. O a motré que et doc que f ρ (x) f(x) f(x t) f(x) ρ (t) dt + ε.ρ (t) dt = ε ρ (t) dt = ε ρ (t) dt = ε. ε >, N/ x R, N, ( f ρ (x) f(x) ε, la suite de foctios (f ρ ) coverge uiformémet vers la foctio f sur R. D autre part, chaque foctio ρ est de classe C sur R et doc d après le résultat admis par l éocé (et puisque f est cotiue sur R), chaque foctio f ρ est de classe C sur R. c. Soit f ue foctio cotiue sur R àsupportcompact.f est e particulier cotiue sur R et ulle à l ifii et doc uiformémet cotiue sur R. D aprèsb.,lasuite(f ρ ) est ue suite de foctios tests covergeat uiformémet vers f sur R. http :// 8 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

9 O a motré que toute foctio cotiue sur R àsupportcompactestlimiteuiformesurr d ue suite de foctios tests (A 2 ). III. Théorème de Withey. 3. Soit f ue foctio de classe C sur R. f est e particulier cotiue sur R. Maisalors,puisqueZ(f) =f ({}) et que le sigleto {} est u fermé de R, Z(f) est l image réciproque d u fermé de R par ue applicatio cotiue sur R et doc Z(f) est u fermé de R. Si f est de classe C sur R, Z(f) est u fermé de R. 4. Ue première tetative de preuve... ifructueuse Soit F ue partie fermée et o vide de R. Motrosquepourtoutréelx, d F (x) = x F. Soit doc x u réel. Si x est das F, alors d F (x) = if y F y x x x = et doc d F(x) =. Si d F (x) =, ilexisteuesuite(y ) d élémets de F telle que la suite ( x y ) coverge vers d F (x) c est-à-dire. Ceci sigifie ecore que la suite (y ) coverge vers x. MaisF est fermée et la limite d ue suite covergete d élémets de F appartiet à F. Oedéduitquex F. Fialemet Z(d F )=F. Le théorème de Whitey serait alors démotré si la foctio d F était de classe C sur R. Représetos graphiquemet la foctio d F das le cas particulier où F =], ] [, + [. Soit x R. Six ], ] [, + [, oad F (x) =. Six [, ], d F (x) =d(x, ) = x + et si x [, ], d F (x) =d(x, ) = x. Oobtietlegraphiquesuivat: y = d F (x) La foctio d F est pas dérivable e et est doc pas de classe C Cette foctio est pas solutio du problème posé. sur R (mais est tout de même cotiue sur R). 5. Utilisatio de foctios tests (i) Soiet a et b deux élémets de R tels que a<b. Si a et b sot réels posos pour tout réel xϕ a,b (x) =h( (x a)(x b)) (où h est la foctio étudiée à la questio 3.). Si a = et b est réel, posos ϕ a,b (x) =h( (x b)). Si a est réel et b =+, pososϕ a,b (x) =h(x a). Si a = et b =+, pososϕ a,b (x) =e x. Das tous les cas, la foctio ϕ a,b est ue foctio de classe C sur R dot l esemble des zéros est le complémetaire das R de l itervalle ]a, b[. (ii) Soiet a, b, c et d quatre élémets de R tels que a<b c<d.lafoctioϕ a,b + ϕ c,d est ue foctio de classe C sur R dot l esemble des zéros est le complémetaire de ]a, b[ ]c, d[. http :// 9 c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

10 6. Soit F ue partie fermée de R. SiF est vide, la foctio expoetielle est ue foctio de classe C sur R dot l esemble des zéros est vide et doc égal à F. DemêmesiF = R, lafoctioulleestuefoctiodeclassec sur R dot l esemble des zéros est R et doc égal à F. Sio F est pas vide et so complémetaire Ω e l est pas davatage. Puisque F est fermé, Ω est u ouvert de R et peut doc s écrire comme ue réuio fiie ou déombrable d itervalles ouverts disjoits : Ω = k I]a k,b k [,oùi est ue partie de N. Si I est fii, quite à reuméroter, o peut supposer que Ω = classe C sur R dot l esemble des zéros est le complémetaire de Ω. ]a k,b k [ et la foctio k= k= ϕ ak,b k est ue foctio de Si I est ifii, quite à reuméroter, o peut supposer que Ω = k N]a k,b k [.Pour N, posospourallégerϕ = ϕ ]a,b [. La première idée qui cosiste à choisir = ϕ e foctioe pas car il y a aucue raiso que cette série de foctios coverge. O peut améliorer e choisissat la foctio 2 ϕ car, les foctios ϕ sot majorées par de sorte que cette = série coverge ormalemet sur R, maiscela assurepasecorelapossibilitédedériverterme à terme idéfiimet. Il faut ecore améliorer. Soit N. Si l itervalle ]a,b [ est boré, o sait que la foctio ϕ est de classe C sur R àsupportcompact.oedéduit que chaque ϕ (k) est défiie et borée sur R. Si ]a,b [=],b [.D aprèslaquestio3.,chaqueϕ (k) admet ue limite réelle quad x ted vers et quad x ted vers b.puisqueϕ est cotiue sur R et ulle sur [b, + [, ecoreuefois,chaque ϕ (k) est borée sur R. Ile est de même, si ]a,b [=]a, + [. Das tous les cas, pour tout etier k, ϕ (k) existe et est u réel strictemet positif (car ϕ est pas u polyôme). Pour etier aturel doé, cosidéros alors λ u réel strictemet positif tel que, k,, λ ϕ (k) 2. O peut predre par exemple λ = 2 Max k ( ϕ(k) ). ( Pour k, oa λ ϕ (k) ) 2.Cecimotrequelasériedefoctios λ i ϕ (k) i sur R et doc (par récurrece sur k) quelafoctio = λ ϕ (k). = i=k k est ormalemet covergete ( + ) (k) λ ϕ est pour tout k, declassec k sur R avec λ ϕ = Efi, puisque les λ sot strictemet positifs et que les foctios ϕ sot positives, o a pour tout réel x = = λ ϕ (x) = N, ϕ (x) = x F. λ ϕ est ue foctio de classe C sur R dot l esemble des zéros est F. LethéorèmedeWithey est démotré. = http :// c Jea-Louis Rouget, 26. Tous droits réservés.

Etude de la fonction ζ de Riemann

Etude de la fonction ζ de Riemann Etude de la foctio ζ de Riema ) Défiitio Pour x réel doé, la série de terme gééral,, coverge si et seulemet si x >. x La foctio zeta de Riema est la foctio défiie sur ], [ par : ( x > ), = x. Remarque.

Plus en détail

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1)

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1) Uiversités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Aalyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 3 : Foctios d ue variable réelle (1) 1 Lagage topologique das R Défiitio 1 Soit a u poit de R. U esemble V R est u voisiage de a s

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Exo7 Topologie Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Exercice **

Plus en détail

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3.

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3. EXERCICE 3 (6 poits ) (Commu à tous les cadidats) Il est possible de traiter la partie C sas avoir traité la partie B Partie A O désige par f la foctio défiie sur l itervalle [, + [ par Détermier la limite

Plus en détail

1 Mesure et intégrale

1 Mesure et intégrale 1 Mesure et itégrale 1.1 Tribu boréliee et foctios mesurables Soit =[a, b] u itervalle (le cas où b = ou a = est pas exclu) et F ue famille de sous-esembles de. OditqueF est ue tribu sur si les coditios

Plus en détail

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES 2. Séries etières Défiitio 2.. O appelle série etière toute série de foctios ( ) f dot le terme gééral est de la forme f ()=a, où (a ) désige ue suite réelle ou complee et R.

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Séries etières Eercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Eercice

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n =

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n = [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1 juillet 14 Eocés 1 Nombres réels Ratioels et irratioels Exercice 1 [ 9 ] [correctio] Motrer que la somme d u ombre ratioel et d u ombre irratioel est u ombre irratioel.

Plus en détail

Suites et séries de fonctions

Suites et séries de fonctions [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 avril 5 Eocés Suites et séries de foctios Propriétés de la limite d ue suite de foctios Eercice [ 868 ] [correctio] Etablir que la limite simple d ue suite de

Plus en détail

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1 Premières propriétés des ombres réels 2 Suites umériques 3 Suites mootoes : à faire 4 Séries umériques 4. Notio de série. Défiitio 4.. Soit (u ) ue suite de ombres réels ou complexes. Pour N N, o ote S

Plus en détail

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1 Bac blac TS Correctio Exercice I ( Spé ) / émotros par récurrece que 5x y = pour tout etier aturel 5x y = 5 8 = La propriété est doc vraie au rag = Supposos que la propriété est vraie jusqu au rag, o a

Plus en détail

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X Exo7 Détermiats Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable T : pour

Plus en détail

Séries réelles ou complexes

Séries réelles ou complexes 6 Séries réelles ou complexes Comme pour le chapitre 3, les suites cosidérées sot a priori complexes et les résultats classiques sur les foctios cotiues ou dérivables d ue variable réelle sot supposés

Plus en détail

Limites des Suites numériques

Limites des Suites numériques Chapitre 2 Limites des Suites umériques Termiale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Limite fiie ou ifiie d ue suite. Limites et comparaiso. Opératios sur les ites. Comportemet

Plus en détail

Comportement d'une suite

Comportement d'une suite Comportemet d'ue suite I) Approche de "ses de variatio et de ite d'ue suite" : 7 Soit la suite ( ) telle que = 5 ( + ) 2 Représetos graphiquemet la suite das u pla mui d' u repère. Il suffit de placer

Plus en détail

Processus et martingales en temps continu

Processus et martingales en temps continu Chapitre 3 Processus et martigales e temps cotiu 1 Quelques rappels sur les martigales e temps discret (voir [4]) O cosidère u espace filtré (Ω, F, (F ) 0, IP). O ote F = 0 F. Défiitio 1.1 Ue suite de

Plus en détail

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé : Itégratio et probabilités EN Paris, 202-203 TD 203 Lois des grads ombres, théorème cetral limite. Corrigé Lois des grads ombres Exercice. Calculer e cet leços Détermier les limites suivates : x +... +

Plus en détail

Introduction : Mesures et espaces de probabilités

Introduction : Mesures et espaces de probabilités Itroductio : Mesures et espaces de probabilités Référeces : Poly cédric Berardi et Jea Michel Morel. J.-F. Le Gall, Itégratio, Probabilités et Processus Aléatoire J.-Y. Ouvrard, Probabilités 2, maîtrise-agrégatio,

Plus en détail

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire Séquece 5 La foctio logarithme épérie Objectifs de la séquece Itroduire ue ouvelle foctio : la foctio logarithme épérie. Coaître les propriétés de cette foctio : sa dérivée, ses variatios, sa courbe, sa

Plus en détail

Les Nombres Parfaits.

Les Nombres Parfaits. Les Nombres Parfaits. Agathe CAGE, Matthieu CABAUSSEL, David LABROUSSE (2 de Lycée MONTAIGNE BORDEAUX) et Alexadre DEVERT, Pierre Damie DESSARPS (TS Lycée SUD MEDOC LETAILLAN MEDOC) La première partie

Plus en détail

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe Chapitre 14 Chapitre 14. Théorème du poit fixe Si l o examie de plus près les méthodes de Lagrage et de Newto, étudiées au chapitre précédet, elles revieet das leur pricipe à remplacer la résolutio de

Plus en détail

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C.

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C. 16 Suites de foctios Suf précisio cotrire, I est u itervlle réel o réduit à u poit et les foctios cosidérées sot défiies sur I à vleurs réelles ou complexes. 16.1 Covergece simple et covergece uiforme

Plus en détail

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3 1 Groupe orthogoal d'u espace vectoriel euclidie de dimesio, de dimesio Voir le chapitre 19 pour l'étude des espaces euclidies et des isométries. État doé u espace euclidie E de dimesio 1, o rappelle que

Plus en détail

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9 Au sommaire : Suites extraites Le théorème de Bolzao-Weierstrass La preuve du théorème de Bolzao-Weierstrass3 Foctio K-cotractate4 Le théorème du poit fixe5 La preuve du théorème du poit fixe6 Utilisatios

Plus en détail

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé Bcclurét S Asie 9 jui 24 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice Commu à tous les cdidts 4 poits Questio - c. O peut élimier rpidemet les réposes. et d. cr les vecteurs directeurs des droites proposées e sot ps

Plus en détail

4 Approximation des fonctions

4 Approximation des fonctions 4 Approximatio des foctios Ue foctio f arbitraire défiie sur u itervalle I et à valeur das IR peut être représetée par so graphe, ou de maière équivalete par la doée de l esemble de ses valeurs f(t) pour

Plus en détail

Solutions particulières d une équation différentielle...

Solutions particulières d une équation différentielle... Solutios particulières d ue équatio différetielle......du premier ordre à coefficiets costats O cherche ue solutio particulière de y + ay = f, où a est ue costate réelle et f ue foctio, appelée le secod

Plus en détail

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions Déombremet ECE3 Lycée Carot 12 ovembre 2010 Itroductio La combiatoire, sciece du déombremet, sert comme so om l'idique à compter. Il e s'agit bie etedu pas de reveir au stade du CP et d'appredre à compter

Plus en détail

EXERCICES : DÉNOMBREMENT

EXERCICES : DÉNOMBREMENT Chapitre 7 ECE 1 - Grad Nouméa - 015 EXERCICES : DÉNOMBREMENT LISTES / ARRANGEMENTS Exercice 1 : Le code ativol Pour so vélo, Toto possède u ativol a code. Le code est ue successio de trois chiffres compris

Plus en détail

Cours de Statistiques inférentielles

Cours de Statistiques inférentielles Licece 2-S4 SI-MASS Aée 2015 Cours de Statistiques iféretielles Pierre DUSART 2 Chapitre 1 Lois statistiques 1.1 Itroductio Nous allos voir que si ue variable aléatoire suit ue certaie loi, alors ses réalisatios

Plus en détail

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI FEUILLE D EXERCICES 7 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI Exercice - Lacer de dés O lace deux dés à 6 faces équilibrés. Calculer la probabilité d obteir : u double ; ue somme des deux dés égale à 8 ; ue

Plus en détail

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes.

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes. Polyésie Septembre 2 - Exercice O peut traiter la questio 4 sas avoir traité les questios précédetes Pour u achat immobilier, lorsqu ue persoe emprute ue somme de 50 000 euros, remboursable par mesualités

Plus en détail

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières Collect. Math. 5, 00, 0 c 00 Uiversitat de Barceloa Des résultats d irratioalité pour deux foctios particulières Richard Choulet 7, Rue du 4 Août, 40 Aveay, Frace E-mail: richardchoulet@waadoo.fr Received

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil.

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil. Qu appelle-t-o éclipse? Éclipser sigifie «cacher». Vus depuis la Terre, deu corps célestes peuvet être éclipsés : la Lue et le Soleil. LES ÉCLIPSES Pour qu il ait éclipse, les cetres de la Terre, de la

Plus en détail

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES Préparatio à l Agrégatio Bordeaux Aée 203-204 Jea-Jacques Ruch Table des Matières Chapitre I. Gééralités sur les tests 5. Itroductio 5 2. Pricipe des tests 6 2.a. Méthodologie

Plus en détail

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices Chapitre 1 Déombremet 1.1 Eocés des exercices Exercice 1 L acie système d immatriculatio fraçais était le suivat : chaque plaque avait 4 chiffres, suivis de 2 lettres, puis des 2 uméros du départemet.

Plus en détail

Probabilités et statistique pour le CAPES

Probabilités et statistique pour le CAPES Probabilités et statistique pour le CAPES Béatrice de Tilière Frédérique Petit 2 3 jui 205. Uiversité Pierre et Marie Curie 2. Uiversité Pierre et Marie Curie 2 Table des matières Modélisatio de phéomèes

Plus en détail

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES 1 ) POSITION DU PROBLÈME - VOCABULAIRE A ) DÉFINITION SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES O cosidère deux variables statistiques umériques x et y observées sur ue même populatio de idividus. O ote x 1

Plus en détail

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES DEUXIEME PARTIE Deuième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES Chapitre. L assurace de capital différé Chapitre 2. Les opératios de retes Chapitre 3. Les assuraces décès Chapitre 4. Les assuraces

Plus en détail

20. Algorithmique & Mathématiques

20. Algorithmique & Mathématiques L'éditeur L'éditeur permet à l'utilisateur de saisir les liges de codes d'u programme ou de défiir des foctios. Remarque : O peut saisir directemet des istructios das la cosole Scilab, mais il est plus

Plus en détail

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet.

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet. Séris méris Cha : cors comlt Séris d réls t d comlxs Défiitio : séri d réls o d comlxs Défiitio : séri corgt o dirgt Rmar : iflc ds rmirs trms d séri sr la corgc Théorèm : coditio écssair d corgc Théorèm

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Exercices de mathématiques

Exercices de mathématiques MP MP* Thierry DugarDi Marc rezzouk Exercices de mathématiques Cetrale-Supélec, Mies-Pots, École Polytechique et ENS Coceptio et créatio de couverture : Atelier 3+ Duod, 205 5 rue Laromiguière, 75005 Paris

Plus en détail

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales PROMENADE ALÉATOIRE : Chaîes de Markov et martigales Thierry Bodieau École Polytechique Paris Départemet de Mathématiques Appliquées thierry.bodieau@polytechique.edu Novembre 2013 2 Table des matières

Plus en détail

La spirale de Théodore bis, et la suite «somme=produit».

La spirale de Théodore bis, et la suite «somme=produit». Etde d e vrite de l spirle de Théodore, dot issce à e site dot les sommes prtielles sot égles x prodits prtiels. Mots clés : spirle de Théodore, théorème de Pythgore, site, série, polyôme. L spirle de

Plus en détail

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES NON-PAAMÉTIQUES Ecole Cetrale de Paris Arak S. DALALYAN Table des matières 1 Itroductio 5 2 Modèle de desité 7 2.1 Estimatio par istogrammes............................

Plus en détail

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009 M LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 009 I LES HYPOTHESES DE LA MCO. Hypothèses sur la variable explicative a. est o stochastique. b. a des valeurs xes das les différets échatillos. c. Quad ted

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Gérer les applications

Gérer les applications Gérer les applicatios E parcourat les rayos du Widows Phoe Store, vous serez e mesure de compléter les services de base de votre smartphoe à travers plus de 10 000 applicatios. Gratuites ou payates, ces

Plus en détail

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE A- Gééralités B- Précisio d u estimateur C- Exhaustivité D- iformatio E-estimateur sas biais de variace miimale, estimateur efficace F- Quelques méthode s d estimatio A-

Plus en détail

PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS J. L. NICOLAS

PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS J. L. NICOLAS PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS ET APPROXIMATIONS DIOPHANTIENNES J. L. NICOLAS Cet article expose sup 3 e quelques iter'f~reces etre les pr'obl~res dloptimisatio e hombres etiers et la th~or-ie

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Statistique descriptive bidimensionnelle

Statistique descriptive bidimensionnelle 1 Statistique descriptive bidimesioelle Statistique descriptive bidimesioelle Résumé Liaisos etre variables quatitatives (corrélatio et uages de poits), qualitatives (cotigece, mosaïque) et de types différets

Plus en détail

Contribution à la théorie des entiers friables

Contribution à la théorie des entiers friables UFR STMIA École Doctorale IAE + M Uiversité Heri Poicaré - Nacy I DFD Mathématiques THÈSE présetée pour l obtetio du titre de Docteur de l Uiversité Heri Poicaré, Nacy-I e Mathématiques par Bruo MARTIN

Plus en détail

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3...

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3... Applicatios des maths Algèbre fiacière 1. Itérêts composés O place u capital C 0 à u taux auel T a pedat aées. Quelle est la valeur fiale C de ce capital? aée capital e fi d'aée 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Intégrales dépendant d un paramètre

Intégrales dépendant d un paramètre [hp://mp.cpgedupuydelome.fr] édié le 3 avril 5 Eocés Iégrales dépeda d u paramère Covergece domiée Exercice [ 9 ] [correcio] Calculer les limies des suies do les ermes gééraux so les suivas : a) u = π/4

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier Chaîes de Markov Arthur Charpetier École Natioale de la Statistique et d Aalyse de l Iformatio - otes de cours à usage exclusif des étudiats de l ENSAI - - e pas diffuser, e pas citer - Quelques motivatios.

Plus en détail

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1 UV SQ 0 Probabilités Statistiques UV SQ 0 Autome 006 Resposable d Rémy Garadel ( m.-el. remy.garadel@utbm.fr ) page SQ-0 Probabilités - Statistiques Bibliographie: Titre Auteur(s) Editios Localisatio Niveau

Plus en détail

Intégrales généralisées

Intégrales généralisées 3 Iégrles géérlisées Pour ce chpire, les focios cosidérées so priori défiies sur u iervlle réel I o rédui à u poi, à vleurs réelles ou complees e coiues pr morceu. L défiiio e les propriéés de l iégrle

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR.

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. 55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. CHANTAL MENINI 1. U pla possible Les exemples qui vot suivre sot des pistes possibles et e aucu cas ue présetatio exhaustive. De même je ai pas fait ue étude systématique

Plus en détail

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction Chapitre 3 : Trasistor bipolaire à joctio ELEN075 : Electroique Aalogique ELEN075 : Electroique Aalogique / Trasistor bipolaire U aperçu du chapitre 1. Itroductio 2. Trasistor p e mode actif ormal 3. Courats

Plus en détail

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4 UNVERSTE MONTESQUEU BORDEAUX V Licece 3 ère aée Ecoomie - Gestio Aée uiversitaire 2006-2007 Semestre 2 Prévisios Fiacières Travaux Dirigés - Séaces 4 «Les Critères Complémetaires des Choix d vestissemet»

Plus en détail

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche Termiale S Exercices. Rappels et exercices de base 3.. QCM (P. Egel) 3.. QCM, Atilles 005 4. 3. QCM, Liba 009, 3 poits 4. 4. QCM, C. étragers 007. 5. QCM, Frace 007 5 6. 6. QCM, N. Calédoie 007 7. 7. QCM

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Uiversité Pierre et Marie Curie Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Resposables : F. Carrat et A. Mallet Auteurs : F. Carrat, A. Mallet, V. Morice Mise à jour : 21 octobre 2013 Relecture : V. Morice,

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce Aée Uiversitaire 2003 / 2004 Auditoire : Troisième Aée Études Supérieures Commerciales & Scieces Comptables DÉCISIONS FINANCIÈRES Note de cours N 3 Première

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 1. Défiitios L'itérêt est l'idemité que doe au propriétaire d'ue somme d'arget celui qui e a joui pedat u certai temps. Divers élémets itervieet das le calcul

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers)

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers) Chap. 5 : Les itérêts (Les calculs fiaciers) Das u cotrat de prêt, le prêteur met à la dispositio de l empruteur, à u taux d itérêt doé, ue somme d arget (le capital) qu il devra rembourser à ue certaie

Plus en détail

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 )

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) RAIRO Operatios Research RAIRO Oper. Res. 34 (2000) 99-129 TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) Commuiqué par Berard LEMAIRE Résumé. L étude

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe Cosolidatio La société THEOS, qui commercialise des vis, exerce so activité das trois villes : Paris, Nacy et Nice. Le directeur de la société souhaite cosolider les résultats de ses vetes par ville das

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

DETERMINANTS. a b et a'

DETERMINANTS. a b et a' 2003 - Gérard Lavau - http://perso.waadoo.fr/lavau/idex.htm Vous avez toute liberté pour télécharger, imprimer, photocopier ce cours et le diffuser gratuitemet. Toute diffusio à titre oéreux ou utilisatio

Plus en détail

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives Calcul des itervalles de cofiace our les EPCV 996-004 - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio e oit das la oulatio totale des méages - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio das ue sous oulatio das les méages

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015 Uiversité de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème aée Scorig Marie Chavet http://www.math.u-bordeaux.fr/ machave/ 2014-2015 1 Itroductio L idée géérale est d affecter ue ote (u score) global à u idividu à partir

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT?

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? Etude Spéciale o. 7 Javier 2003 SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? MARK SCHNEIDER Le CGAP vous ivite à lui faire part de vos commetaires, de vos rapports et de toute demade d evoid autres

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail