La corruption compromet elle la réalisation de l éducation pour tous? : les canaux de transmission

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1 La corrupion comprome elle la réalisaion de l éducaion pour ous? : les canaux de ransmission Lamia MOKADDEM 1 (2010) Résumé: Nous analysons dans ce aricle les effes direcs e indirecs de la corrupion sur les résulas quaniaifs e qualiaifs de l éducaion. Les effes direcs s exercen à ravers la moivaion des élèves e les effes indirecs son ransmis par le biais du revenu par êe e les dépenses publiques d éducaion. Les résulas empiriques monren que la corrupion en réduisan la performance des dépenses d éducaion neuralise son impac sur les résulas scolaires. Mais ce effe de la corrupion n es pas le plus imporan, il explique seulemen 5% à 8% de l impac de la corrupion. Les effes les plus imporans de la corrupion son ceux qui résulen de la démoivaion scolaire e surou ceux qui ransien par le revenu par êe. INTRODUCTION Le dernier rappor de l UNESCO (2010) confirme le diagnosic du Forum mondial sur l éducaion que parmi les pays qui risquen for de ne pas aeindre les objecifs de l iniiaive «Éducaion pour ous (l EPT)» d ici à 2015 se rouven l Afrique subsaharienne, e dans une moindre mesure les Éas arabes e d Afrique du Nord. La réalisaion des objecifs de l EPT c es fondamenalemen offrir une éducaion de base sans disincion de genre à ous les enfans, à ous les jeunes e à ous les adules parou dans le monde. L'objecif d'educaion pour ous es largemen admis e reconnu. Il s avère ou à fai opporun, surou dans la siuaion acuelle de crise économique, de souligner l imporance de sa réalisaion. Seuls des peuples éduqués peuven espérer la croissance économique e la promoion du progrès socioéconomique. Mais ce objecif rese encore un défi à long erme dans la plupar des pays de l Afrique subsaharienne e cerains Eas arabes. En effe, malgré les progrès scolaires réalisés au cours de la dernière décennie, la plupar des pays d Afrique subsaharienne (plus de la moiié) affichen des aux d alphabéisaion, des aux de scolarisaion e de survie, pariculièremen bas. Dans ces pays, les rappors élèves/enseignan son resés plus élevés (moyenne régionale: 44/1), les enseignans ne saisfon même pas aux normes minimales requises pour êre admis à enseigner e beaucoup ne maîrisen pas complèemen le programme d enseignemen. En 2007, l Afrique sub-saharienne compe, 32 millions d enfans non scolarisés e seule une peie proporion d enfans qui erminen l école aein les niveaux minimums de maîrise des compéences els que définis par leurs propres gouvernemens. Les Eas arabes réalisen des meilleures performances scolaires que les pays d Afrique subsaharienne. Dans la plupar de ces pays plus de 70 % de la populaion adule es analphabèe, les aux ne de scolarisaion son supérieurs à 80%, la survie scolaire es souven élevée e a augmené au fil du 1 Maîre assisane à la Faculé des Sciences Economiques e de Gesion de Tunis, 6 rue Abou Zakaria El Hafsi Menzah 7, 2037,Tunis, mkademlamia@yahoo.fr, el :

2 emps. Touefois, les écars enre les aux d'analphabéisme féminin e masculin son oujours posiifs, la qualié de l éducaion es médiocre : les aux de redoublemen son élevés e une par imporane de ceux qui soren de l école ne parvien pas au niveau minimal de maîrise défini par les données inernaionales. Nous monrons dans ce aricle que les défis que présene la réalisaion des objecifs de l EPT en Afrique subsaharienne e dans les Eas arabes ne son pas dûs principalemen à un manque de ressources budgéaires. Les dépenses d éducaion on augmené au cours de la dernière décennie dans la plupar des pays d Afrique subsaharienne e des Eas arabes. Mais les rappors de l UNESCO e plusieurs éudes empiriques sur les dépenses d éducaion révèlen l inadéquaion, dans la plupar de ces pays, enre les moyens financiers e les résulas éducaifs. L augmenaion des dépenses d éducaion ne s es pas raduie dans ous les pays par des progrès scolaires. Ce qui fai défau dans ces pays, c es la bonne gouvernance dans le seceur d éducaion, mesurée ici par le conrôle de corrupion. La corrupion dans le seceur d éducaion consiue en effe une menace sérieuse à la réussie de l EPT, puisqu elle end à réduire les ressources disponibles pour l éducaion, à en limier l accès (pariculièremen les groupes les plus défavorisés), à déériorer la qualié de l éducaion, à exacerber les inégaliés provoquan ainsi la desrucion du capial humain d une naion. Dans la présene éude, nous analysons les mécanismes par lesquels la corrupion peu enraver la réalisaion de l objecif de l EPT en mean en évidence les effes direcs e indirecs de la corrupion sur l éducaion. Les effes direcs s exercen à ravers la moivaion des élèves e les effes indirecs son ransmis par le biais du revenu par êe e les dépenses publiques d éducaion. Il s'agira d abord, de présener à parir d une revue de la liéraure héorique e empirique, ces mécanismes. Ensuie, dans une opique comparaive, nous analysons l évoluion des indicaeurs des résulas d éducaion e de corrupion dans les pays d Afrique subsaharienne e les Eas arabes. Enfin, dans la roisième secion, en s appuyan sur la méhode d'analyse de Mo (2000, 2001) l'éude économérique évalue l imporance des effes direcs e indirecs de la corrupion dans la réalisaion de l EPT 1- Corrupion e éducaion : définiion de conceps e revue de liéraure 1.1 La corrupion dans la sociéé en général e la corrupion dans le seceur d éducaion: définiion de conceps La corrupion es définie par la convenion des Naions Unies comme "le fai de commere ou d incier à commere des aces qui consiuen un exercice abusif d une foncion (ou un abus d auorié), y compris par omission, dans l aene d un avanage ou pour l obenion d un avanage, direcemen ou indirecemen promis, offer ou sollicié, ou à la suie de l accepaion d un avanage direcemen accordé, à ire personnel ou pour un iers". Plusieurs domaines e seceurs son affecés par la corrupion. Malheureusemen, l éducaion n es pas en rese. La corrupion dans le seceur d éducaion se défini selon Hallak e poisson (2002) comme «une uilisaion sysémaique d une charge publique pour un avanage privé, qui a un impac significaif sur la disponibilié e la qualié des biens e services éducaifs e, en conséquence, sur l accès, la qualié ou l équié de l éducaion». Elle es manifese dans le financemen des écoles, les conras publics, la producion e la diffusion de manuels, l organisaion des examens, les concours de recruemen des enseignans e les aribuions des bourses. Les praiques les plus visibles son, la falsificaion des bulleins de noes, la vene des sujes des examens à l avance, l exploiaion ou malraiance (physique, sexuelle, ec.) d élèves, le déournemen de fonds desinés au maériel pédagogique, aux bâimens scolaires, ec., l acha de maériel pédagogique de mauvaise qualié, le recruemen e, l affecaion -des enseignans condiionnés à des pos-de-vin ou des faveurs sexuelles. 2

3 Hallak e poisson (2002) considèren que la démarcaion enre un comporemen corrompu e non corrompu dans le seceur d éducaion n es pas oujours évidene. Les cours pariculiers par exemple, an qui ils ne son pas imposés par les enseignans comme une condiion d accès au programme, son considérés comme des cours de souien qui se jusifien pour compenser un faible niveau de l enseignemen. La banque mondiale dans son rappor, iniulé «Indicaeurs du développemen en Afrique 2010» disingue enre la grande corrupion (pos-de-vin, népoisme, déournemens) e la corrupion «discrèe» qui consise en des agissemens abusives ne donnan pas lieu à des échanges monéaires. Selon la banque mondiale : «la grande corrupion, n es que la parie émergée de l iceberg ; la corrupion discrèe, c es-à-dire les écars moins fréquemmen observés par rappor à la conduie désirée, se cache sous la surface». La corrupion «discrèe» inclu aussi bien des écars de comporemen poeniellemen observables, comme l absenéisme, que des comporemens moins visibles, els qu une assiduié inférieure au niveau escompé ou le conournemen délibéré de règlemens à des fins personnelles. 1.2 Corrupion e éducaion : les mécanismes esseniels Il y a peu d éudes empiriques qui on éé effecuées sur la relaion enre la corrupion e les résulas scolaires. Pour comprendre cee relaion, il es nécessaire de déailler les mécanismes de ransmission de la corrupion aux progrès scolaires. Nous disinguons à ravers la liéraure empirique de la relaion enre corrupion e éducaion enre les canaux direcs e indirecs à ravers lesquels la corrupion enrave la réalisaion de l EPT. Ces mécanismes de ransmission de la corrupion aux progrès scolaires son principalemen les suivans : - d abord la corrupion a une incidence direce sur les progrès scolaires à ravers son effe néfase sur la moivaion des élèves. La corrupion inhibe la moivaion scolaire qui es une condiion nécessaire à l apprenissage e fai parie des plus imporans élémens à considérer pour expliquer le succès scolaire. - Ensuie la corrupion a une incidence indirece sur les progrès scolaires qui ransie par le biais du revenu par êe e par le biais des finances publiques L effe direc de la corrupion sur les progrès scolaires : La corrupion affece négaivemen la moivaion des élèves. Dans les pays en développemen, où la corrupion dans le milieu scolaire es répandue? les enfans resen scolarisés moins longemps e aeignen aussi des niveaux d acquis moins élevés. En effe, l absenéisme e le manque d assiduié au ravail des professeurs priven les enfans d une éducaion de qualié e influen négaivemen sur leurs apiudes cogniives e leur résula scolaire. Dans la plupar des pays d Afrique sub-saharienne e cerains Eas arabes une grande parie du emps alloué à l insrucion es perdue du fai de l absenéisme des enseignans. En conséquence, les programmes scolaires officiels son raremen couvers. Ce qui condui rès souven à l augmenaion des aux de redoublemen e à l'abandon scolaire. En oure, lorsque les professeurs n enseignen qu une parie du programme pendan les heures de classe e obligen leurs élèves à payer des cours pariculiers pour les leçons manquanes, la quanié e la qualié de l éducaion son alérées. D une par, les élèves les plus démunis qui n on pas accès aux cours pariculiers abandonnen rès ô l école. D aure par, ceux qui en bénéficien, auron endance à déployer moins d effor de compréhension e de réflexion e à comper plus sur leurs professeurs pariculiers pour ou, «depuis leurs devoirs jusqu aux uyaux concernan leurs examens» ( Hallak e poisson (2009)). La corrupion sape égalemen les valeurs morales des jeunes généraions. En effe, les fuies d informaion avan les examens, l abus de la relaion enseignan-élève à des fins privées e les 3

4 praiques corrompues (favoriisme, népoisme, clienélisme, poliique, pos-de-vin, ec.) dans le processus de sélecion des élies, à ous les niveaux de l enseignemen, fon passer un mauvais message aux jeunes généraions, à savoir que l'effor personnel e le mérie ne compen pas e que le succès passe par la manipulaion e le favoriisme. Tou cela conribue à la propagaion de la paresse, e de la négligence. Il s en sui un découragemen chez les élèves ayan la voloné de ravailler e l abandon de l école de ceux qui ne disposen pas de moyens pour corrompre. Sur le plan empirique, plusieurs éudes e données empiriques meen en évidence que les pays où les niveaux de corrupion son les plus faibles enden à avoir des services publics rès efficaces e à réaliser les meilleures performances éducaives. S.Gupa, H.Davoodi e E.Tiongson(2000) on analysé, en se fondan sur un échanillon de pays, l effe de la corrupion sur la provision des services d éducaion publique. Ils on régressé les différens indicaeurs du progrès scolaire (aux d échec à l école primaire, le aux des analphabèes) reenus comme indice de qualié des services de l éducaion publique sur une consane e l indice de corrupion. Les aueurs meen en évidence l exisence d une relaion négaive e significaive enre les indicaeurs de qualié des services de l éducaion e le degré de corrupion perçue des pays. L impac de la corrupion es relaivemen plus élevé sur le aux de renvoi (0.36) que sur le aux d alphabéisaion e le aux de redoublemen (0.24).Ceci indique que si l indice de corrupion baisse de deux poins le aux de renvoi baisse de moiié e le aux d analphabéisaion de 40%. Ils monren que, lorsqu on inrodui le produi inérieur bru la corrupion cesse d êre significaivemen corrélé aux indices de l éducaion, le aux de redoublemen. En ce qui concerne le rappor direc enre corrupion e l effor d éducaion Seka(2005) a esé la relaion enre l Indice de Percepion de la Corrupion (IPC) e le niveau d éducaion supérieure(scol) comme variable représenan l accumulaion du capial humain. Les résulas d esimaion fon ressorir une liaison négaive, e foremen significaive enre l indice de corrupion e le aux d inscripion aux éudes supérieure. L aueur en conclu que la propension des jeunes à arrêer rop ô les éudes es d auan plus imporane que la corrupion es répandue dans l économie e dans le seceur d éducaion en pariculier. Mo (2001) monre que le nombre moyen d années d éudes es significaivemen plus faible dans les pays plus corrompus. Pellegrini e Gerlagh (2004), en revanche, ne rouven pas de relaion significaive enre ces deux variables Les effes indirecs de la corrupion sur les progrès scolaires : Les effes de la corrupion par le biais du revenu par êe Les éudes monren que plus les revenus par êe son faibles, moins imporane sera la demande d'éducaion. Dans la grande majorié des PED, l'éducaion es publique, les parens ne supporen pas de frais de scolarié. Mais les coûs de la corrupion dans le seceur d éducaion son beaucoup plus imporan que les frais direcs de l'éducaion financés par l Ea. La corrupion dans la passaion de conras, les paiemens illégaux exigés pour l admission à l école e les cours pariculiers, ainsi que d aures coûs occules augmenen le prix à payer pour obenir un service héoriquemen graui. La corrupion augmene les coûs scolaires au dérimen des pauvres, qui son pariculièremen vulnérables e rès dépendans des services publics pour saisfaire leurs besoins les plus élémenaires Dans ces pays, où les revenus par êe son faibles où les parens renconren souven des sérieuses conraines financières, ces coûs occules de l'éducaion son devenus si conraignans que l achèvemen de la scolarié primaire es devenu un problème majeur. Dans plusieurs de ces pays à faible revenu, les enfans son écarés de l école par les coûs e par le besoin de compléer le revenu de la famille. Résula : des aux d inscripion faibles e des aux d abandon imporan dans beaucoup de pays en développemen Les effes de la corrupion par le biais de la finance publique La corrupion affece aussi négaivemen la disponibilié e la qualié des biens e services éducaifs par son impac sur la finance publique. En effe, la corrupion rédui les dépenses d éducaion, favorise le gaspillage e la mauvaise allocaion des recees de l Ea. 4

5 Tou d abord, la corrupion alère la composiion des dépenses publiques au dérimen du seceur d éducaion. En général, la corrupion rédui la par des dépenses d éducaion dans le PIB e elle accroî celle des dépenses non producives noammen les dépenses miliaires (Mauro (1997, Meier 2005, Gupa, de Mello, and Sharan (2001)). Ains Mauro (1997) monre que les pays les plus corrompus dépensen moins sur l'éducaion. L'aueur monre aussi que dans le pays où la posiion de l'indice de percepion de la corrupion s améliore de 6 à 8, la dépense sur l'éducaion augmene de 0,5 pour cen de PIB. Ces consaions son confirmées par Gupa e Davoodi (2000) e Gupa Davoodi e Tiongson (2000). De plus, dans les pays où les niveaux de corrupion son élevés les affecaions budgéaires aux écoles peuven êre influencées par la manipulaion des données, par exemple en accroissan exagérémen le nombre des inscris e ceux «des enseignans fanômes», salariés du sysème éducaif, mais qui n enseignen pas. Dans ces pays, il apparai égalemen que le monan oal des dépenses peu êre arificiellemen gonflé par les sommes déournées (la surfacuraion des commandes de biens e services) ou les pos-de vin (Tanzi e Davoodi (1997)). En conséquence, les invesissemens réalisés son le plus souven mal adapés, voués à êre repris, e donc source de gaspillages. La corrupion, rédui non seulemen les dépenses d éducaion. Elle es aussi à l origine de la faiblesse e les disorsions dans l'allocaion des recees de l Ea. La corrupion conribue à l évasion fiscale, à des exonéraions fiscales indues (Haques e Sahay (1997), Johnson, Kaufmann e Zoido-Lobaon(1999) e aux carences de l adminisraion des impôs (Tanzi e Davoodi (1997), Ghura(2002)). En conséquence, les recees fiscales se rouven limiées e moins de ressources son disponibles pour le seceur de l'éducaion. En oure, dans les pays où la corrupion es élevée, souven les ressources ne parviennen pas dans leur inégralié aux écoles e aux universiés : au lieu de cela, les fonds peuven êre déournés par des responsables ou servir à des appels d offres ruqués. Il en résule que les livres scolaires son de mauvaise qualié, en nombre insuffisan, les infrasrucures e bâimens scolaires son fragilisés e risquen de s effondrer, les saniaires son inexisans, le maériel pédagogique non livré. D après une éude de la Banque mondiale, enre 10 e 87 pourcen des dépenses non-salariales pour l éducaion primaire es déournée. Selon Ablo e Reinikka (1998) en Ouganda, Seulemen 13 % des fonds alloués son effecivemen parvenus aux écoles, les 87 % resans on disparu ou on éé uilisés à d aures fins par les responsables. Ces fais permeen de mieux comprendre pourquoi un gouvernemen peu consacrer une par rès imporane de son budge à l éducaion sans que les performances ne soien bonnes. Selon Harbison e Hanushek (1992), sur les 12 éudes empiriques de la relaion enre la dépense d'éducaion publique e les résulas éducaifs dans les pays en voie de développemen, seulemen six rouven cee relaion posiive e saisiquemen significaive. Parmi ces éudes on peu cier celle de Gupa e al(1999) e celle de McMahon, 1999, qui permeen d éablir que les dépenses consacrées à l enseignemen primaire mais pas les dépenses oales d éducaion on une incidence sur le aux de réenion jusqu aux 4e e 5e années d éudes. Cependan, d aures résulas son rès différens. Elley (1992), Hanushek (1995), Minga e Tan (1992, 1998), Hanushek e Kimko (2000) on consaé que les ressources publiques d éducaion n on pas beaucoup d effe sur les performances scolaires. Leurs esimaions monren que les effes de différens ypes de ressources son soi saisiquemen non significaifs, so plus souven, saisiquemen significaifs mais pas du signe escompé. En d aures ermes, une augmenaion des ressources produi en fai des résulas scolaires plus bas aux ess. Malgré les imporanes conribuions faies par les éudes rouvées jusqu à mainenan à l analyse empirique, celles-ci n arriven pas à des conclusions définiives : parfois le rappor esimé enre les résulas du seceur de l éducaion e les dépenses publiques es faible, parfois il es significaif. Priche (1996) propose une explicaion : ous les effes négaifs ou non significaifs des dépenses publiques sur les résulas scolaires pourraien s expliquer par l inefficacié des dépenses publiques associée à de haus niveaux de corrupion. Ce résula a éé confirmé par Vinaya Swaroop(2002). Ce aueur rouve que la gouvernance, mesurée par le niveau de la corrupion e la qualié de la bureaucraie, affece la relaion enre les dépenses publiques e les résulas scolaires.vinaya Swaroop(2002) régresse, sur un échanillon de 57 pays correspondan à deux années 1990 e 1997, le aux d'accomplissemen d'école primaire sur le PIB par êe, la par des dépenses publiques d éducaion en primaire dans le PIB, l indicaeur de Gouvernance mesuré par l indice de corrupion, l ineracion enre ces deux dernières variables e une 5

6 lise de variables de conrôle incluan le aux d alphabéisaion des adules, le coefficien de Gin le niveau de l'urbanisaion, la proporion de la populaion âgée de 12 ans e une variable dummy pour l'asie de l'es, la proporion de musulmans dans la populaion. Il conclu que c es le aux de dépenses publiques d éducaion corrigé de la corrupion, auremen di le produi (Dépenses d éducaion primaire/pib)*corrupion, qui impore. Lorsque le erme ineracif n es pas pris en considéraion, le coefficien du aux des dépenses publiques d éducaion a le bon signe mais devien non significaif. Ces esimaions monren que, plus l indice de Corrupion es faible, plus l efficacié des dépenses publiques en éducaion primaire es imporane. 2. Eas des lieux de l éducaion e de la corrupion dans les Eas arabes e les pays d Afrique subsaharienne 2.1. La réalisaion de l EPT On se limie dans nore analyse à la présenaion de 3 objecifs de l EPT: l enseignemen primaire universel, l alphabéisaion des adules, e qualié de l éducaion : Enseignemen primaire universel L enseignemen primaire es le principal sysème de formaion assuran l éducaion fondamenale des enfans en dehors de la famille (Déclaraion mondiale sur l'éducaion pour ous, aricle 5). L éducaion primaire universelle fai des progrès. Un des crières esseniels de l éducaion primaire universel(epu) es l obenion de TNS 2 proches de 100. Dans l ensemble du monde en développemen, le aux de scolarisaion primaire es passé de 83 pour cen à 88 pour cen enre 2000 e L Afrique subsaharienne a connu des avancées imporanes, avec une augmenaion de pour cen enre 2000 e 2007, de même, que les Eas arabes on progressé de 6,26 pour cen enre 2000 e 2007, ainsi que l Asie du Sud, qui a progressé de 11 pour cen pendan la même période. Eas Arabes Afrique sub-saharienne Amérique laine e Caraïbes Amérique du Nord e Europe occidenale Asie du Sud e de l'oues Alors que le aux ne de scolarisaion s'élève à 74% en Afrique subsaharienne en 2007, un cerain nombre d'éas peine à aeindre la barre des 50%. C'es le cas noammen de Burkina Faso, de la République cenrafricaine, du Tchad, du Congo, de la Côe d'ivoire, de la Rép. Démocraique du 2 Le aux ne de scolarisaion (TNS) dans le primaire, représene le pourcenage d enfans en âge de fréquener l école primaire e qui son scolarisés dans le primaire. Sa valeur varie de 0 à 100%. Un TNS de 100% signifie que ous les enfans d âge scolaire son scolarisés pour une année donnée, même si ous ne la mènen pas nécessairemen à erme. 6

7 Congo, de la Guinée équaoriale, de l Eryhrée, de la Guinée-Bissau e du Niger. Ces pays ne parviendron cerainemen pas à assurer la scolarisaion primaire universelle dans six ans. D'aures pays, comme le Bénin, l Ehiopie, le Ghana, le Sénégal, le Swaziland, le Togo, le Mozambique affichen, ceres, une paricipaion plus imporane, mais les effors à fournir d'ici 2015 son encore rès imporans. Seul sep pays don le TNS es supérieur à 90 pour cen parviendron. Il s agi Seychelles, Madagascar, les îles Maurice, Rwanda Ouganda, Tanzanie e Zambie. Malgré les progrès réalisés, l Afrique sub-saharienne compe en 2007, 32 millions d enfans non scolarisés. Le aux de scolarisaion ne a égalemen enregisré des progrès noables dans la plupar des Eas arabes. II aein 87 % e plus dans 11 pays don deux, la Tunisie e l Algérie (les TNS respecifs son de 98 e 95.5 pour cen, en 2007) son sur le poin d aeindre une scolarisaion universelle au niveau primaire. Mais le aux de scolarisaion ne demeure bas (égal ou inférieur à 80% en 2007) dans six pays : Djibou Maurianie, Soudan, Yémen, Terrioires auonomes palesiniens e Oman. Par conséquen, assurer la scolarisaion universelle rese encore un défi à long erme dans la plupar des pays de l Afrique subsaharienne e cerains Eas arabes Alphabéisaion des adules Il s agi d améliorer de 50% les niveaux d alphabéisaion des adules, noammen des femmes, d ici à 2015, e assurer à ous les adules un accès équiable aux programmes d éducaion de base e d éducaion permanene. Parmi les régions les moins développées, l Afrique subsaharienne, l Asie du Sud e de l Oues e les Eas arabes son les régions où le aux d alphabéisme des adules es le plus bas, avec des aux médians de 62.3 pour cen, 64.3 pour cen e 7.1 pour cen respecivemen enre Ces chiffres globaux masquen de fores dispariés enre les pays au sein d une même région. Ainsi en Afrique subsaharienne, dans 12 pays, le aux d analphabéisme dépasse la barre des 50 %. Au Burkina Faso, en Guinée, au Mali e au Niger, plus de 70 % de la populaion adule es analphabèe, alors qu en Afrique du Sud, en Namibie, en Sao Tomé-e-Principe e au Zimbabwe le aux d alphabéisme des adules es supérieur ou égal à 90 %. Pareillemen, dans les Eas arabes, les aux d'alphabéisme des adules varien foremen d'un pays à l'aure. Ils aeignen 80 e plus dans neuf pays (Jordanie, Émiras arabes unis, Bahreïn, Arabie Saoudie, Syrie, Koweï, Liban, Qaar e Libye). Il es par conre inférieur à 60% dans quare pays, en Irak, en Maurianie, au Yémen, au Maroc. Il convien aussi de noer que, les femmes analphabèes son plus nombreuses que les hommes analphabèes dans oues les régions en développemen e noammen dans les Eas arabes (enre , 24 Millions d hommes e 45.1 millions de femmes) e les pays d Afrique subsaharienne (enre , 83,79 Millions d hommes e 125,6 millions de femmes). Les écars enre les aux d'analphabéisme féminin e masculin son oujours posiifs, ce qui indique qu'il exise des dispariés dans ces deux régions e qu'elles son dans ous les cas favorables aux hommes. Cependan, la disparié enre les sexes en maière de aux d alphabéisme parmi les jeunes (populaion âgée de 15 à 24 ans) es moins imporane qu en maière de aux d alphabéisme parmi les adules (populaion âgée de 15 ans e plus). Dans les Eas arabes, les hausses du aux d alphabéisme des jeunes se son accompagnées d une réducion imporane des écars enre les sexes. Ains au Koweï, en Jordanie, aux Emiras arabes unis e au Qaar, où les aux d alphabéisme des jeunes son les plus élevés, les dispariés enres les sexes son les plus faibles. En revanche, les écars enre les sexes se creusen en pariculier au Yémen, en Maurianie e au Maroc. S agissan de la populaion adule, on consae des différences noables enre les aux d alphabéisaion des hommes e celui des femmes. Si % de la populaion masculine dans les Eas arabes es alphabèe, enre , ce pourcenage ombe à 61.5 % pour la populaion féminine adule. Dans la plupar des pays d Afrique subsaharienne, les progrès réalisés en vue de parvenir à la parié des sexes dans ce domaine son modeses. Enre , le aux d alphabéisaion pour l Afrique subsaharienne éai de 54% pour les femmes, conre 71% chez les hommes. Dans cerains pays, les aux d alphabéisme des femmes son inférieurs de plus de 20 poins que le aux d alphabéisaion des 7

8 hommes e beaucoup plus faibles que la moyenne régionale même. Ce aux es de 20.8% au Tchad, de 21.6 % au Burkina Faso, de 23% en Ehiopie, de 26.7 % en Sierra Leone e de 28 % au Bénin Qualié de l éducaion Oure des progrès en ermes de scolarisaion, le développemen de l éducaion pour ous exige des amélioraions de la qualié de l apprenissage dans ou le sysème scolaire. On uilise généralemen plusieurs mesures d approximaion de la qualié de l éducaion, ceux qui renden compe en pariculier des résulas e ceux qui renden compe des moyens Indicaeurs de résulas Plusieurs indicaeurs de résulas peuven rendre compe de la siuaion des sysèmes éducaifs. Ils peuven êre classés en deux caégories : - Les indicaeurs de progression à l école: le aux de redoublemen e le aux de survie scolaire - Les indicaeurs d acquis d apprenissage a) Les indicaeurs de progression à l école: le aux de redoublemen e le aux de survie scolaire Des aux de redoublemen élevés signifien que des millions d enfans ne parviennen pas à suivre jusqu à son erme l enseignemen primaire Des aux élevés de redoublemen e d abandon dénoen aussi un faible niveau d efficacié du sysème e de qualié e son un obsacle majeur à l EPU. - Des aux de redoublemen élevés son considérés comme indiquan une qualié médiocre de l éducaion, éan donné qu ils raduisen une maîrise insuffisane du programme par les élèves ; De plus, le redoublemen accroî les coûs direcs e les coûs d opporunié de la scolarisaion, don le poids es plus lourd pour les ménages les plus pauvres e peu conduire à l abandon scolaire. Les aux de redoublemen son les plus élevés en Afrique subsaharienne, où le pourcenage médian de redoublans (oues années confondues) éai légèremen supérieur à 14 % en Pour les pays de la région pour lesquels des données son disponibles, 8 affichaien un aux de redoublemen supérieur à 20 %. Dans la plupar des pays, c es en 1ère année du primaire que le aux de redoublemen es le plus élevé (par exemple 25% au Sao Tomé-e-Principe, 26 % au Congo, e plus de 36 % au Burundi. La siuaion es moins dramaique dans les Eas Arabes où le pourcenage médian de redoublans (oues années confondues) éai 5 pour cen en Les aux les plus élevés son enregisrés au Maroc (12%), en Algérie (11%), à Djiboui (9%) e en Tunisie (7.4%). Le pourcenage de redoublans es inférieur à un pour cen au Koweï, au Qaar, en Jordanie. - Une grande parie des enfans scolarisés en Afrique subsaharienne n achèven jamais le cycle de l enseignemen primaire. En 2007, le aux médian de survie 3 en dernière année du primaire, de 67 %, éai inférieur à celui de oues les aures régions. Le aux de survie en dernière année variai de moins de 32 % en Ouganda e au Tchad à 99 % à Maurice. À l opposé, les aux médians son de plus de 98 % en Europe cenrale e orienale ainsi qu en Amérique du Nord e en Europe occidenale, 97 % en 3 Le aux de survie es la proporion d une cohore d élèves inscris en première année du primaire qui poursuiven leur scolarié jusqu à une année d éudes déerminée. 8

9 Asie cenrale e 94 % dans les Éas arabes. Les aux de survie son proches de ou supérieurs à 90 % dans la plupar des Éas arabes sauf le Maroc (76 %), la Maurianie (41 %) e le Yémen (59 %). Mais l imporance de la qualié de l éducaion apparaî plus clairemen dans le aux de survie en cinquième année car l achèvemen avec succès d au moins quare années d enseignemen primaire es considéré comme un seuil imporan. Cee mesure des abandons précoces nous renseigne sur les enfans qui quien l école avan d aeindre la cinquième année d éudes e qui risquen par la suie de reomber dans l analphabéisme. En 2007, en Afrique subsaharienne les aux de survie son souven inférieurs à 80% e fon obsacle à la réalisaion de l EPU. Ils son mêmes inférieures à 50% au Madagascar e en Ehiopie. En revanche, dans ous les Eas arabes, le aux de survie en 5e année du primaire a dépassé les 95 pour cen, sauf au Maroc (88 %), au Yémen (66%) e en Maurianie (49%). b) Les indicaeurs d acquis d apprenissage : les scores aux ess cogniifs Les scores aux ess consiuen un moyen imporan de mesurer commen les élèves apprennen le programme e ils aiden à indiquer les acquis aux principaux poins de sorie du sysème scolaire. Les données le plus souven uilisés dans les analyses comparaives des résulas d apprenissage enre les pays viennen de l Enquêe inernaionale sur les mahémaiques e les sciences (TIMSS 4 ), du Programme d évaluaion inernaionale des acquis des élèves (PISA 5 ), de l éude PIRLS 6 e de l enquêe du Consorium de l Afrique ausrale pour le piloage de la qualié de l éducaion (SACMEQ II 7 ). Les données des évaluaions inernaionales les plus récenes monren que l insuffisance des acquis es largemen répandue dans la majorié des Eas arabes e des pays d Afrique subsaharienne. - Dans les Eas arabes, la survie scolaire es souven élevée e a augmené enre 2000 e Touefois, une par imporane de ceux qui soren de l école ne parvien pas au niveau minimal de maîrise défini par les données inernaionales. Les résulas de l éude PIRLS (2006) indiquen que plus de la moiié des élèves n on pas réussi à aeindre le quarile inférieur (la norme inernaionale) au Maroc e en Koweï. Les données du PISA pour 2006 donnen des résulas similaires e monren qu il rese beaucoup à faire pour améliorer les acquis dans les Eas arabes. Selon ces données, en Tunisie e au Qaar plus de 50% des jeunes de 15 ans, encore scolarisés, arriven ou au plus au niveau 1 sur l échelle de maîrise des compéences clefs qui en compe 5. La faiblesse des acquis dans les Eas arabes es aussi préoccupane au niveau secondaire. Les données de la TIMSS pour 2007 sur les élèves de 8e année, correspondan au premier cycle du secondaire, révèlen que la plupar des élèves n aeignen même pas le niveau de référence le plus bas en mahémaiques e en sciences ( 500 poins). D après ces résulas, la Jordanie e le Bahreïn son les deux pays qui on obenu les meilleurs résulas en sciences (respecivemen 482 e 467), andis que l Egype e l Arabie Saoudie se rerouven en bas des classemens (respecivemen 408 e 403). Pour les mahémaiques, la Jordanie e le Liban on obenu les meilleurs scores (respecivemen 427 e 449) e le Qaar se siue en dernière posiion avec un score de 307. Ainsi que le démonren de nombreuses épreuves inernaionales 4 L Enquêe inernaionale sur les mahémaiques e les sciences (TIMSS), menée en 1995, 1999, 2003 e 2007 par l Associaion inernaionale pour l évaluaion des acquis scolaires (IEA), évalue les acquis en mahémaiques e en sciences des élèves du primaire e du secondaire. 5 Programme d évaluaion inernaionale des acquis des élèves (PISA), mené en 2000 e 2003 par l OCDE, mesure les compéences en mahémaiques, en sciences e en lecure des élèves de15 ans. Il vise à évaluer leur «préparaion à la vie adule» vers la fin de la scolarié obligaoire, à savoir leur «capacié [ ] à appliquer leurs connaissances e leurs compéences dans des disciplines clefs e à analyser, raisonner e communiquer efficacemen lorsqu ils posen,résolven e inerprèen des problèmes dans diverses siuaions» (in Siniscalco, 2005).En 2003, plus de élèves de 40 pays (don les 30 pays membres de l OCDE) on paricipé au PISA. 6 L éude PIRLS perme de comparer l évoluion de l acquisiion de la lecure enre 1991 e 2001 pour l année d éudes couvran les élèves de 9 ans. 7 Le SACMEQ, né d une enquêe conduie au Zimbabwe en 1991, s es éendu à 13 pays e 1 errioire. La première série d enquêes (SACMEQ I) a éé conduie en 1995 e La deuxième série (SACMEQ II), conduie en 2000 e 2002, évalue les acquis en lecure e en mahémaiques des élèves de 6e année du primaire e 9

10 communes, les élèves des écoles primaires e secondaires des pays arabes coninuen à obenir le 20ème percenile le plus bas dans les épreuves de mahémaiques e de sciences. - L insuffisance des acquis es plus grave encore dans les pays d Afrique subsaharienne. Les évaluaions régionales conduies par le SACMEQ en Afrique subsaharienne monren que dans beaucoup de pays, plus de la moiié des élèves de 6e année du primaire n avaien pas le niveau élémenaire en calcul e moins de 25 % de ces enfans de 6e année du primaire aeignaien le niveau «souhaiable» en lecure. Le PIRLS 2006 a monré qu en Afrique du Sud, 22 % seulemen des élèves de 4e année du primaire faisaien preuve d une capacié élémenaire en lecure c es-à-dire qu ils aeignaien le niveau 1, qui es le seuil inernaional le plus bas conre 95 % dans la plupar des pays d Amérique du Nord e d Europe occidenale. La faiblesse des acquis es aussi imporane pour les élèves du secondaire. La dernière éude TIMSS sur les mahémaiques e les sciences monre que les scores moyens aux ess de mahémaiques des élèves de 8e année d éudes en République de Corée, pays classé premier, éaien 2 fois plus élevés que ceux des élèves des pays d Afrique subsaharienne els que Ghana, Boswana e Afrique du Sud. En d aures ermes, l élève moyen de ces pays es aussi performan ou moins performan que les 10 % d élèves les moins performans dans les pays les mieux classés. Les conclusions des enquêes d évaluaion des résulas scolaires enden ainsi à monrer que l enseignemen primaire dans les Eas arabes e les pays d Afrique subsaharienne es de mauvaise qualié e ne répond pas aux besoins éducaifs fondamenaux des élèves. Ces pays se son plus aachés à accroîre la capacié d accueil de l école qu à renforcer la qualié de l éducaion Indicaeurs de moyens a) Les dépenses publiques d éducaion En moyenne, les pays en développemen allouen en ,4 pour cen de leur PNB à l éducaion, conre 5,3 pour cen dans les pays développés. Pour prés de la moiié des pays de l Afrique subsaharienne cependan, le chiffre n es que de moins de 4 pour cen. Mais d imporanes différences exisen ene ces pays. Ains la République cenrafricaine affece 1,4 % de son PIB à l éducaion, andis que Lesoho y consacre 14 % du sien. On observe égalemen dans les Eas arabes de fores dispariés des monans du PIB alloués à l éducaion En 2006, la Tunisie, par exemple, consacrai 7,7% de son PIB à l éducaion, alors que les Émiras arabes unis y consacraien 1,6%. En oure, il y a d immenses écars enre les dépenses par élève des pays développés e en développemen. En 2006, les dépenses par élève dans l enseignemen primaire variaien enre 39 dollars EU au Congo e dollars EU au Luxembourg, à parié de pouvoir d acha (PPA) en dollars consans de Les différences en ermes de coû par élève du primaire, enden aussi à augmener enre pays d une même région. Ains les dépenses publiques annuelles par élève de l enseignemen primaire on varié en 2005 dans les Eas arabes, de 436 dollars en Liban à 2618 dollars au Koweï. Les niveaux de dépenses d éducaion donnen une idée, même parielle, de l aenion accordée à la qualié de l éducaion. Dans cerains pays, d imporanes augmenaions des dépenses on éé associées à de subsaniels progrès en direcion des objecifs de l EPT. Ains l Éhiopie, le Kenya, le Mozambique e le Sénégal on neemen augmené la par de leur PNB invesie dans l éducaion e on ous connu une baisse imporane du nombre d enfans non scolarisés. Touefois, il es éviden qu audelà d un niveau minimal de dépenses par élève (10-12 % du PNB par habian), le monan du budge n a pas vraimen de rappor avec la qualié de l éducaion. Par exemple, la dépense par élève es plus imporane en Tunisie qu en Jordanie, pouran les scores aux ess de mahémaiques e de sciences son plus élevés en Jordanie. Par ailleurs, le Burkina Faso e le Sénégal dépensen sensiblemen les mêmes sommes pour leurs écoliers du primaire, mais la réussie scolaire es neemen plus imporane au Burkina. Cee comparaison donne à penser qu il n y a pas de relaion mécanique enre une scolarisaion fore, une éducaion de grande qualié e une dépense accrue : ains les inégaliés en maière d éducaion ne découlen pas oalemen des inégaliés en maière de financemen. 10

11 b) Personnel enseignan b1-effecif e qualié des enseignans : La pénurie d enseignans qualifiés es oujours l un des principaux obsacles qui enrave le progrès de l éducaion dans les pays en développemen, noammen en Afrique subsaharienne e dans les Eas arabes. Selon l organisaion des naions unis pour l éducaion (UNESCO, 2009) plus des deux iers des pays du monde souffran d un grave manque d enseignans se rerouven en Afrique subsaharienne. La grande majorié des pays (27 pays sur 45) de cee région on un manque d enseignans. Pour souscrire pleinemen à l engagemen d ÉPT, le nombre d enseignans au primaire devra augmener de 1,2 millions en Afrique subsaharienne, alors que les Éas arabes devron en rouver enseignans addiionnels (principalemen en Égype, en Iraq, au Maroc e en Arabie saoudie) d ici En ermes absolus, c es la Tanzanie qui aura besoin du plus grand nombre d enseignans supplémenaires ( ) d ici 2015, suivie de la République démocraique du Congo ( ), de l Ouganda (95 000), du Burkina Faso (81 000) e du Kenya (80 000). Cerains pays on réagi aux pénuries d enseignans en recruan de nouveaux enseignans sur une base conracuelle, ou de «para-enseignans» qui son souven moins qualifiés e expérimenés que les iulaires. Au Togo, 55 % des enseignans du primaire son de jeunes conracuels. Au Congo, plus de la moiié des membres de l enseignemen primaire, es consiué de «parens volonaires» don la formaion es limiée ou inexisane. En République démocraique populaire Lao, seulemen 45% des enseignans on un niveau d éudes secondaires du premier cycle. En revanche, ous les enseignans du primaire en Irak, au Koweï e à Oman possèden les qualificaions requises pour enseigner à ce niveau. En oure, les enseignans cerifiés consiuen la majorié du corps enseignan dans le primaire en Algérie e en Arabie saoudie (soi 95 %), e dans une moindre mesure, au Soudan (70%), aux Émiras Arabes Unis (65%) e à Djiboui (56%). Mais au Liban, seul un enseignan sur cinq du primaire possède les qualificaions requises (22%). b2-. Taux d'encadremen Une éducaion de bonne qualié repose noammen sur la aille raisonnable des classes e sur le aux d encadremen. Le aux d'encadremen es mesuré par le rappor élèves/enseignan (REE). Plus ce nombre es faible, plus l'enseignan peu consacrer davanage de emps à chaque élève individuellemen e ainsi lui assurer un meilleur encadremen pédagogique. Selon l UNESCO (1998), au-dessus de 40 élèves, l'apprenissage es enravé, car des classes surchargés se solden souven par des résulas négaifs quan à l aiude des professeurs e à leur comporemen pédagogique, e par plus de sress des enseignans e des apprenans. Mais la plupar des pays en développemen, open pour la quanié que pour la qualié de l éducaion. Dans ces pays, l imporance de la aille des classes a pour effe de réduire les coûs salariaux de l enseignan par élève. Ains le nombre d'élèves par enseignan demeure rois fois plus élevé dans les pays en voie de développemen que dans les pays développés. Des augmenaions pariculièremen fores des REE son consaées surou en Afrique subsaharienne. Le Bénin, le Congo, le Gabon, le Mal le Mozambique, le Sénégal e le Tchad, par exemple, enregisren, en moyenne, 50 à 70 élèves par enseignan. Ce aux grimpe même à 90 au Malawi e en République cenrafricaine. A ire de comparaison, dans les Eas arabes, on compe en moyenne 26 élèves par enseignan. Ce raio varie considérablemen enre les pays arabes, allan d un plancher de 10 élèves par enseignan au Koweï à un plafond de 43 élèves par enseignan en Maurianie. Dans les pays indusrialisés de l'organisaion de coopéraion e de développemen économiques (OCDE), les moyennes son encore pus basse soi 16 élèves par enseignan. 11

12 b3- La rémunéraion des enseignans La faible moivaion des enseignans es liée aux mauvaises condiions de ravail, aux sysèmes d assisance inadéquas e surou aux salaires inappropriés. Dans la plupar des pays en développemen noammen dans les pays d Afrique subsaharienne e les Eas-arabes, malgré le fai qu une majorié écrasane des dépenses couranes primaire soien consacrés aux rémunéraions des enseignans, ces derniers ne perçoiven que des salaires rès peu élevés pour permere un niveau de vie décen. Sur la durée, e en ermes réels les salaires on eu endance à baisser. En Afrique subsaharienne, ils éaien, en ermes réels, moins élevés en 2000 qu en 1970, ils son devenus proches du seuil de pauvreé (Bennell e Akyeampong(2007) ; Sinyolo(2007)). De même, dans les Eas arabes la moyenne régionale de la rémunéraion des enseignans du primaire a régressé, passan de 5,6 fois le revenu par habian en 1975 à 3,3 fois en Les enseignans exercen souven un deuxième emploi ou recouren aux cours pariculiers pour compléer leur salaire. Les bas salaires des enseignans dans ces pays créen des siuaions de déconsidéraion, de démoralisaion, voire même de précarié qui affecen le moral e la dignié des personnels e pourraien en conséquence nuire gravemen à la qualié de l éducaion. 2-2 Corrupion dans le seceur d éducaion L indice de percepion de la corrupion de Transparency Inernaional (IPC) es une référence courammen uilisée pour mesurer e comparer le degré de corrupion des pays. Il se base sur la percepion de la corrupion mesurée par des panels d expers qui noen les pays sur une échelle de la ransparence de 1(hau degré de corrupion perçu) à Eas Arabes : La corrupion es répandue dans les Eas arabes, se manifesan à la fois sous la forme de grande e de peie corrupion. La corrupion es profondémen ancrée dans la srucure insiuionnelle du seceur public (généralemen rès grand, en sureffecif e faiblemen rémunéraeur). L Indice de Percepion de la Corrupion de Transparency Inernaional (IPC) a sysémaiquemen classé les Eas arabes sous la moyenne mondiale, avec un cerain degré de variaion selon les pays. Enre 2005 à 2007, la Tunisie a perdu 25 places en passan de la 36ème posiion à la 61ème. C es ce qu a indiqué Transparency. Parmi les seize pays arabes classés, la Tunisie occupe la 6ème place. Ains parmi les pays qui devancen la Tunisie dans le classemen mondial figuren Qaar (32ème), les Emiras (34èmes), Bahreïn (46ème), la Jordanie (53ème), Oman (53ème), e le Koweï (60ème).Le Maroc, le Liban, l Algérie e l Egype arriven de loin derrière la Tunisie en occupan respecivemen la 72 ème, la 99 ème, la 99 ème, la 105 ème place suivies par Djiboui e la Maurianie classés respecivemen au 105 ème rang e au 123ème rang. La Libye, le Soudan e l Irak se siuen en bas d échelle en occupan respecivemen la 131 ème, 172 ème, e la 178 ème place. Dans les Eas-arabes, la corrupion es généralisée à ous les seceurs e noammen au milieu scolaire. Au Yémen par exemple, la corrupion dans le seceur d éducaion prend plusieurs formes: déournemen de fonds (bien que 80% du budge d éducaion es desiné au personnel, 40% des enseignans n'exisen que sur le papier), e par la violaion des procédures de recruemens des enseignans (les enseignans versen de po de vin pour êre embauchés ou pour avancer en grade ). D ailleurs, la Banque Mondiale a récemmen inerrompu ses financemens au Yémen, expliquan que les indicaeurs de performance du pays avaien chué de manière significaive en raison de la fore corrupion qui a ouché ous les seceurs e noammen le seceur d éducaion. Au Maroc, le rappor d'évaluaion de Transparency Maroc, fai éa de 29 cas de corrupion dans 18 écoles e 13 cas de déournemens dans 9 éablissemens scolaires. 94 % des écoles on une compabilié inexisane ou incomplèe. Il n'exise pas de srucure financière permean de savoir commen, quand e où les fonds son uilisés. Pour 39,1% des parens inerrogés la corrupion consiue un problème sérieux au Maroc alors que 21,5% son indécis. Si près de 92% des direceurs reconnaissen que la corrupion es un grave problème, 63,3% esimen néanmoins que le sysème scolaire rese épargné de la corrupion e seulemen 28,4% son convaincus que le sysème scolaire es 12

13 ouché par le fléau. La secion naionale de Transparency Inernaional au Maroc(2010) révèle que la corrupion dans le seceur d éducaion revê de muliples formes : les marchés publics, la violaion par les décideurs des règles de nominaion dans les poses de responsabilié comme les direceurs d académie ou les délégués e les cours supplémenaires imposés aux élèves. Le phénomène des cours pariculiers ne concerne pas seulemen le Maroc mais aussi la plupar des éas arabes noammen l Algérie, l Egype e la Tunisie. Ce enseignemen exrascolaire ne se limie pas à la préparaion pour le baccalauréa; de nombreuses familles recouren à ces services pour leurs enfans qui son à l école élémenaire ou moyenne. Cee praique es pariculièremen nuisible lorsque les enseignans du seceur public raien de façon sélecive cerains sujes duran leurs heures de cours régulières e d aures sujes au cours de leurs leçons pariculières (rappor banque mondiale(2010)) e lorsque elle devien une condiion nécessaire pour obenir des bonnes noes aux examens de passage (Jayachandran 2008; Dang e Rogers 2008). Mark Bray (2003) a analysé les effes secondaires des cours pariculiers, parmi lesquels la pression sur les jeunes élèves e l aggravaion des inégaliés sociales. Selon le rappor de la Banque mondiale (2010), la principale raison de cee corrupion discrèe es le faible salaire des enseignans. Le gouvernemen de Singapour a accepé de payer des salaires élevés aux foncionnaires pour évier la corrupion e assurer des services publics efficaces. Les salaires de la foncion publique de Singapour son parmi les plus élevés du monde (Jean Carier-Bresson (1997)). En Algérie, l Associaion de lue conre la corrupion (AACC), qui représene Transparency Inernaional à Alger, considère que «la siuaion sociopoliique e économique caasrophique qui prévau en Algérie, depuis plusieurs années déjà, n a cessé de favoriser les condiions de l explosion de la corrupion peie e grande à ous les niveaux, e noammen le seceur d éducaion. Dans ce seceur, cerains déeneurs de poses clefs (direceurs cenraux, secréaires généraux, receurs, ec.) bénéficien d un rain de vie, e de biens maériels qui son sans rappor aucun avec leurs salaires. Dans ceraines universiés les équipemens scienifiques (ordinaeurs e d aures ouils sophisiqués e coûeux ) fon l obje de subsiuion quasi fréquene. En Maurianie, bien que la moiié du budge naional es allouée à l éducaion naionale, mais force es de consaer que les éablissemens son sous-équipés, délabrés e le corps enseignans souffre de misère maérielle e inellecuelle Afrique subsaharienne Les pays africains figuren parmi les pays les plus corrompus au monde, ableau 2(Annexe 1). La quasi-oalié des pays d Afrique subsaharienne présene un indice de percepion de la corrupion en deçà de 3,5. E sur base des indices de 2005, la Côe d Ivoire es de loin le pays le plus corrompu de la zone. Le premier pays africain le mieux classé dans cee édiion 2007 de l ICP a éé le Boswana qui se classe à la 38ème place, devan même l Afrique du Sud classée 43ème. S agissan du seceur d éducaion, les enquêes menées auprès des ménages par Afrobaromère dans 12 pays d'afrique, révèlen, qu en moyenne, seulemen 36% des enquêés pensen que les enseignans e personnel de l adminisraion du seceur d éducaion ne son pas corrompus conre 44.5% qui incriminen cerains d enre eux e 14.5% qui considèren que la plupar du personnel éducaif es corrompu (ce aux aein 30% dans les pays comme le Namibie e le Nigéria) En Ouganda, la secion naionale de Transparency Inernaional de Ouganda(2010) monre que les cas de «peie» corrupion son fréquens. En effe, les parens inerrogés (1064) on exprimé un cerain nombre de plaines: 29 % se son plains de l'absenéisme d'enseignans, 40 % des parens on affirmé avoir payé des frais d'inscripions, qui son illégaux. En oure, une enquêe sur 250 écoles a monré que malgré un riplemen des dépenses publiques dans l éducaion primaire ( ) le niveau de scolarisaion sagnai. La raison es que plus de 70% des fonds d infrasrucure éaien déournés par les pouvoirs locaux e que les nombreux emplois ficifs e les recruemens clienélises déérioraien la qualié de l enseignemen. Au Madagascar(2010), la secion naionale de Transparency Inernaional monre que : la majorié des écoles (65 %) n'affiche pas leur informaion financière, bien que cela soi Obligaoire, 69 % des 13

14 écoles on une compabilié inexisane ou incomplèe e 24 % des parens affirmen avoir payé des frais d'inscripion, ce son illégaux. A Ghana(2010), la secion naionale de Transparency Inernaional, rouve que les délais dans le ransfer de fonds vers les écoles primaires son considérables, conraignan ceraines écoles à coninuer d'imposer des frais aux parens afin de répondre aux besoins scolaires urgens. D ailleurs, 9 % des parens inerrogés affirmen avoir payé des frais d'inscripion, qui son illégaux. Au Niger(2010), la secion naionale de Transparency Inernaional révèle que : 100 % des écoles on une compabilié inexisane ou incomplèe e 11 % des parens affirmen avoir payé des frais d'inscripion, qui son illégaux. En oure, le Consorium de l Afrique ausrale e de l Afrique de l Es pour la mesure de la qualié de l éducaion (SACMEQ) souligne la fore progression des cours exrascolaires dans la plupar des pays d Afrique subsaharienne. Le pourcenage d écoliers de ans bénéfician de cours pariculiers es passé enre 1995 e 2000 de 68,6% à 87,7% au Kenya, 77,5% à 86,6% au Maurice, de 44,8 %à 55,1% en Zambie, de 22,1 % à 79,7% au Malaw de 34,7% à 44,7% en Namibie (Banque mondiale (2010)). Selon une enquêe de l UNICEF poran sur 14 pays en développemen, réalisée en 1995 e menionnée par Poslehwaie(1998), plus de la moiié des enseignans de Tanzanie e d Ouganda s éaien absenés au moins un jour duran la semaine précédene e environ le quar des enseignans s éaien absenés pendan deux jours ou plus. En Zambie, le quar des enseignans s éaien absenés pendan au moins deux jours. Des aux élevés d absenéisme on éé aussi signalés, dans les pays d Afrique subsaharienne, noammen en République-Unie de Tanzanie (38%), en Ouganda (30%) e en Zambie (25%), ainsi qu en Asie du Sud e de l Oues, par exemple au Bhouan (14%), au Népal(11%) e au Bangladesh (8%) (Banque mondiale(2010). Au erme de cee analyse comparaive, nous consaons que c es dans les pays les plus corrompus que les résulas scolaires on éé les plus médiocres. 3. Analyse économérique Nous cherchons à ce niveau de l'analyse à éudier les effes direcs e indirecs de la corrupion sur les résulas d éducaion. La méhode d'analyse es basée sur celle de Papyrakis e Gerlagh (2004) e qui a éé uilisée par Mo (2000, 2001), par Lorenzo Pellegrini and Reyer Gerlagh(2004), e par Gbewopo Aila, Gérard Chambas Jean-Louis Combes(2006). Nous y avons reenus 36 pays- don cinq Eas arabes pays (Tunisie, Emiras arabes unis, Oman, Koweï, Djiboui) e hui pays d Afrique sub-saharienne (Swaziland, Afrique du Sud, Niger,, Eryhrée, Burund Namibie, Maurice)-sur rois ans 2003,2005 e 2007, choix dicé par la disponibilié des données. Cela donne un panel de 99 observaions 3.1 Spécificaion du modèle empirique - Dans une première éape, nous reenons le cadre concepuel généralemen uilisé pour analyser l impac de la corrupion sur les résulas d éducaion à une dae ou période donnée par l équaion (1) : Y α 0 + α1c + ε = (1) i=1,.36 ; =2003, 2005,

15 Où Y es une mesure du résula de l éducaion, C es un indice de corrupion dans le pays i α 1 le coefficien mesure l effe direc de la corrupion sur le résula de l éducaion - Dans une seconde éape, nous inroduisons dans l équaion (1) le revenu par êe e le aux des dépenses d éducaion comme variables de conrôle. Y α 0 + α1c + α 2Z + ε = (2) i=1,.36 ; =2003, 2005,2007 e Z les variables de conrôle (= le revenu par êe, le aux des dépenses d éducaion). le veceur des erreurs du modèle - Il s agi ensuie dans une roisième éape d esimer l'effe de la corrupion sur chacune des variables Z de conrôle capan les canaux de ransmission: Z β 0 + β1c + η = (3) - La quarième éape consise à inroduire dans l'équaion (2) la relaion (3) ce qui donne: Y α 0 + ( α1 + β1α 2) C + α 2η + ε = (4) Avec α 1 : mesure l effe direc de la corrupion sur le résula de l éducaion β 1α 2 : mesure l'effe indirec de la corrupion η : résidus de l'équaion (3) Présenaion des variables e leurs sources La Corrupion La corrupion es enendue de façon convenionnelle comme «l usage d une posiion publique afin d en irer des avanages privés». Les indicaeurs de corrupion son reenues de deux sources: : l Indice de Percepion de la Corrupion (IPC) développé par l ONG Transparency Inernaional à parir de 1995 e l indicaeur de Conrôle de la Corrupion (ICC) de la Banque Mondiale (voir Kaufmann, Kraay, and Masruzzi[2003]. L Indice de Percepion de la Corrupion (IPC) l IPC indique pour chaque pays dans quelle mesure la corrupion es perçue par les milieux d'affaires, la populaion e la communaué inernaionale. C es un indicaeur subjecif, basé sur la percepion d expers (hommes d affaires e spécialises du risque pays) sur la corrupion, qu ils soien résidens ou non résidens, naionaux ou expariés. l IPC a mobilisé en 2005 seize sources différenes provenan de 10 insiuions indépendanes, inernaionales (Economic Inelligence Un World Economic Forum, ec.) ou régionales (Commission Economique pour l Afrique). L'IPC classe les pays en foncion du degré de corrupion perçu dans les adminisraions publiques e la classe poliique. Il va de 10 (inégrié élevée) à 0 (rès corrompu). 15

16 L Indicaeur de Conrôle de la Corrupion» (ICC), es un indicaeur composie de percepion de la corrupion qui mesure l usage des prérogaives du pouvoir à des fins personnelles en pariculier l enrichissemen des individus disposan d une posiion de pouvoir. Il découle de plusieurs sources différenes qui exigen à la fois les déclaraions d expers e d hommes d affaires e d aures ypes de percepions, comme celles formulées par les ménages. L ICC se disingue de l IPC sur deux poins principaux. D une par, il ne reien que les indicaeurs de l année, ce qui perme de mieux saisir les évoluions d une année sur l aure. D aure par, les deux indicaeurs diffèren aussi par les procédures de sandardisaion des sources primaires en vue de leur agrégaion e de précision des indicaeurs composies. L ICC se présene comme une mesure quaniaive coninue normalisée compris enre -2,5 (niveau élevé de corrupion) e +2,5 (niveau minimal). Il es lui aussi accompagné de mesures de précisions («inervalle de confiance», noes minimale e maximale). L évoluion du score d un pays d une année à l aure doi êre inerpréée comme la variaion de la posiion relaive d un pays par rappor à la moyenne des pays inclus dans l échanillon une année donnée, e non comme une amélioraion ou une dégradaion dans l absolu (l IPC). Des scores faibles indiquen que les haus foncionnaires son rès corrupibles e que la corrupion es généralisée à l ensemble de l adminisraion. IPC e ICC son les indicaeurs de corrupion qui on éé uilisés dans la grande majorié des éudes empiriques sur la relaion enre corrupion e éducaion ( Gupa, S, Davood H; e Tiongson, E. (2000), Selçuk Akçay(2006), Rajkumar e Swaroop(2008), Daniel Suryadarma(2008), Jacquely R Pless(2009)). Ces indices de corrupion son foremen corrélés (0.8) à l indice de corrupion dans le seceur d éducaion consrui par le Baromère mondial de la corrupion de Transparency Inernaional (TI). Ce indice n es pas disponible pour ous les pays noammen les éas arabes e ous les pays de l Afrique subsaharienne. Il n es pas aussi fiable que l IPC e l ICC. Il es consrui à parir d un sondage d opinion (mené auprès d environ personnes dans 69 pays à faible, moyen e hau revenu) alors que l IPC es consrui sur seize sources différenes provenan de 10 insiuions indépendanes, inernaionales. Pour ces raisons, IPC e ICC son les indices uilisés dans nos esimaions. Les «résulas de l éducaion» Pour rendre compe des progrès accomplis vers la réalisaion du quarième objecif de l EPT, nous uilisons l indicaeur d alphabéisaion des adules : LITERAC : le aux d alphabéisme des adules Pour rendre compe des amélioraions de la qualié de l apprenissage dans ou le sysème scolaire qui es le sixième objecif de l EPT, nous reenons deux indicaeurs : SURV : le aux de survie en 5e année du primaire. Les sysèmes éducaifs capables de conserver une plus grande proporion de leurs élèves jusqu en 5e année du primaire obiennen, en moyenne, de meilleurs scores que les aures aux ess d évaluaion. RED : le aux de redoublemen Les données concernan l UNESCO. les indicaeurs de résulas d éducaion son issues des saisiques de Les variables de conrôle 16

17 Y : Le PIB consan par habian, refléan le niveau de développemen économique DEP : l indicaeur de par des dépenses publiques oales dans le PIB, Y e DEP son issus de la base de données World Developmen Indicaors de la Banque Mondiale Voice : indicaeur de démocraie de la Banque Mondiale (voir Kaufmann, Kraay, and Masruzzi[2003], mesure la manière don les cioyens d un pays peuven pariciper à la sélecion des gouvernemens, surveiller ceux ci e demander des compes. 3.3 Les méhodes d esimaion La méhode des Moindres carrés généralisés Si l échanillon es rès pei dans les deux dimensions, comme c es le cas de nore éude on a pluô inérê à uiliser les MCG. L esimaeur MCG es supérieur à Wihin dans les esimaions faies sur une période qui es relaivemen peie (Dormon, 1989; Sevesre, 2002). Le modèle es d'abord esimé par la méhode des MCG (moindres carrés généralisés), ou plus précisémen en Moindres Carrés Quasi-Généralisés (MCQG). Celle-ci repose sur une combinaison opimale enre les variaions inra-individuelles e les variaions iner- individuelles. Elle perme de résoudre les problèmes d'hééroscédasicié e d'auocorrélaion au niveau individuel e enre individus. La méhode des MCQG repose cependan sur l'hypohèse d'absence de corrélaion enre les variables explicaives e les effes spécifiques pays. Le modèle à effes aléaoires, esimé par la méhode des MCQG, suppose qu il n exise aucune corrélaion enre les régresseurs e les effes individuels. Sous cee hypohèse, les esimaeurs MCQG son les combinaisons linéaires opimales des esimaeurs inra e iner. Mais en présence des erreurs de mesure e d'une faible variabilié emporelle de l indicaeur de corrupion, ce esimaeur es sensible à la violaion de l'hypohèse d'orhogonalié. Une méhode à variables insrumenales complèe l'analyse Le problème d'endogénéié. L analyse de l impac de la corrupion sur les résulas d éducaion peu se heurer à un problème d endogénéié, qui peu êre dû à rois faceurs. Celle-ci peu avoir rois origines: le biais de simulanéié, le biais d'omission de variables perinenes e le biais d'aénuaion (erreur de mesure). L endogénéié peu ou d abord provenir d une erreur de mesure due au fai que les esimaeurs fournis par les indicaeurs de corrupion e leur précision ne poren que sur la percepion de la corrupion (par des expers le plus souven) e non sur la corrupion elle-même. La corrupion réelle es alors foncion de la variable observée e d un erme d erreur : Supposons que l on observe l indice de corrupion X*avec erreurs : X = X * + ε Avec E ε / X *, µ ) 0. Alors cov( ( = Y = α + βx + γz + µ βε X, µ βε ) = cov( X * + ε, µ βε ) = βvε Ainsi l erreur de mesure biaise asympoiquemen l esimaeur des MCQG vers 0 - Le biais d endogénéié peu égalemen êre dû à l omission de variables explicaives corrélées avec le niveau de corrupion. 17

18 - Le biais d endogénéié peu s expliquer par un biais de simulanéié, auremen di une causalié inverse enre niveau de corrupion e l éducaion. les indicaeurs son enachés de marges d erreurs relaivemen imporanes rendan rès imprécis le classemen des pays enre eux ou dans le emps. Pour résoudre le problème, On uilise les esimaions issues de la Méhode des doubles moindres Généralisés (VI-G2SLS). En se référan à la liéraure, deux variables on éé uilisées comme insrumens: l indicaeur de développemen économique, le PIB par êe iniial (y1990) e l indicaeur de démocraie (VOICE) Résulas empiriques Corrupion e éducaion Les ableaux 1 e 2 (Annexe 2) présenen les principaux résulas des régressions de l équaion(1) effecuées pour analyser la relaion direce enre la corrupion e l éducaion. Les résulas des esimaions à l'aide des MCQG son reporés dans le ableau 1 e ceux réalisés par la méhode des variables insrumenales son reporés dans le ableau 2.(voir Annexe). Nous avons égalemen reporés dans ce ableau le es de validié des insrumens de Sargan. L'impac de la corrupion es plus imporan lorsqu on prend en considéraion l endogeneié de la corrupion. On noe là aussi la proximié de nos résulas avec la liéraure usuelle sur la corrupion, e ce malgré l uilisaion des données de panel e non comme cela se fai d habiude par des esimaions en coupe. Mais, le premier résula inéressan à mere en avan es que la corrupion enrave la réalisaion de l EPT. Les indicaeurs de l EPT que nous uilisons (ALP, SURV, REDOU) son foremen significaives, e du signe aendu. Il apparaî une relaion posiive enre un faible niveau de corrupion e de bons résulas quaniaifs (ALP) e qualiaifs (SURV, REDOU)de l éducaion. La corrupion explique à elle seule 25% de l évoluion du aux de l alphabéisaion e 40% de l indicaeur qualiaive de l éducaion, SURV. La corrupion dans le seceur d éducaion quelque soi sa forme (népoisme, pos de vin, absenéisme des enseignans, cours pariculiers) inhibe la moivaion scolaire e condui à l abondan de l école. Les esimaions des élasiciés des indicaeurs des résulas de l EPT par rappor à la corrupion, obenus par la méhode de variable insrumenale, son présenées dans les ableaux n 3. Les esimaions monren que la corrupion enrave la réalisaion de l EPT. Plus la corrupion a éé fore, plus la baisse des résulas qualiaifs e quaniaifs de l éducaion a éé marquée. C es le cas des pays d Afrique subsaharienne. Les résulas scolaires médiocres dans les pays arabes peuven aussi s expliquer par l effe de la corrupion La mise en évidence des principaux canaux de ransmission Le ableau 4 présene les résulas de la régression de l équaion (2) des indicaeurs de l EPT sur le revenu par êe e le aux de dépense d éducaion. D abord lorsque la corrupion n es pas inroduie dans la régression, on rouve que le R 2 es supérieur à 0.5 e ous les coefficiens son significaifs e du signe aendu, posiif. L indicaeur du revenu par êe es lié posiivemen e significaivemen à ous les indicaeurs de l EPT. Ce résula suggère que les pays qui on le revenu par habian êe le plus élevé on les meilleurs performances scolaires. Ce résula es en concordance avec les éudes qui on esimé les 18

19 foncions d éducaion (Priche e le Filmer (1999)) e qui son rouvés que le niveau de richesse économique des parens vu ici comme le niveau de richesse économique des pays a un effe posiif e significaif sur la réussie aux ess de compéences. Ces éudes concluen à ce que le revenu par habian es le déerminan le plus imporan des résulas scolaires. Les rappors de l UNICEF monren aussi que ce son les mauvaises condiions de vie de la famille, qui expliquen la faible apiude à l'apprenissage e le manque d'inérê pour l'école, ou encore au souien insuffisan que reçoiven les élèves de leurs familles. Nore résula souien égalemen l idée selon laquelle l'inégalié de revenu condui à des inégaliés de développemen éducaif (Carnoy e Levin, 1985 ; Birdsall, e aures, 1997). Dans les pays à faible revenu, les enfans son écarés rès vie de l école par les coûs, ou par le besoin de compléer le revenu de la famille. Il en résule que les enfans de familles pauvres accumulen moins à la fois parce que leurs parens son pauvres, e parce qu ils fréquenen probablemen plus souven des écoles moins pourvues en manuels ou surchargées (de elle sore qu on doi recourir au double flux qui rédui le nombre d heures de cours). Par ailleurs, une relaion posiive e significaive se dégage enre les dépenses d éducaion e les indicaeurs de résulas d éducaion, ALP e SURV. Mais cee relaion n a pas le signe aendu lorsque le aux de redoublemen es uilisé comme indicaeur de qualié. Fuller (1986) confirme l hypohèse d un effe posiif. Pour auan, d aures éudes comme Hanushek (1986, 1995, 2003), monren que les dépenses éducaives on un impac rès faible sur la réussie scolaire. Mainenan, lorsque l indicaeur de corrupion es inrodui dans la régression le R 2 rese inchangé, alors que ous les coefficiens baissen un peu. Par conre, la variable corrupion perd sa significaivié en présence des variables de conrôle. Son effe direc devien même relaivemen rès faible par rappor à celui obenu dans la première régression. Cela s explique par le fai que l effe de la corrupion sur l éducaion es ransmis à ravers l effe de la variable revenu e l effe de la variable dépenses d éducaion, don les coefficiens reflèen en parie l effe de la corrupion sur l éducaion. Les résulas des régressions de la relaion (3) présenés dans le ableau 5 indiquen une corrélaion posiive e foremen significaive enre un conrôle de corrupion e le revenu par êe. Un niveau élevé de la corrupion es associé à revenu relaivemen limié par rappor au coû élevé des biens e services éducaifs. Ce résula es de grande imporance. Il monre que l effe de la corrupion es d auan plus grave que le pays es pauvre. La corrupion en augmenan les prix des biens e services é ducaif rédui la capacié d accès à l éducaion. Ces résulas suggèren que la corrupion risque de neuraliser l impac du revenu sur les résulas d éducaion. Par ailleurs, une relaion posiive e significaive se dégage enre un conrôle de corrupion e les dépenses publiques d'éducaion (Mauro, 1998). Les pays connaissan des niveaux plus élevés de corrupion son plus suscepibles de conduire des mauvaises poliiques budgéaires se raduisan par le gaspillage e la mauvaise allocaion des recees de l Ea, e un déournemen des dépenses au dérimen de l éducaion. Plus la corrupion es élevée moins on dépense sur l'éducaion. En oure, la corrupion rédui l efficacié des dépenses, souven les ressources ne parviennen pas dans leur inégralié aux écoles e aux universiés. Il en résule que la corrupion en limian le niveau e l efficacié des dépenses d éducaion enrave la réalisaion de l EPT. Les résulas des effes direcs e indirecs de la corrupion son présenés dans le ableau 6 (Annexe). Les coefficiens de l indicaeur de corrupion incluen à la fois les effes direcs e indirecs. Les résulas précédemmen mis en évidence en ce qui concerne l effe posiif d un conrôle de la corrupion sur la réalisaion de l EPT son confirmés. En fa il apparaî une relaion posiive e foremen significaive enre le conrôle de la corrupion e les indicaeurs de l EPT. Le ableau 7 présene les conribuions relaives des différens canaux de ransmission de la corrupion à la réalisaion de l EPT. La conribuion de l effe direc de la corrupion à l effe oal es saisi par le α / α + β α

20 On consae que les effes les plus imporans de la corrupion sur la réalisaion de l EPT son l effe direc exercé à ravers la moivaion des élèves e l effe indirec par le biais de revenu. Sur le aux d alphabéisaion, l effe direc représene 39%, l effe indirec de la corrupion par le biais de revenu par êe es de 56% e l effe indirec de la corrupion par le biais de dépenses publiques d éducaion es de 5%. Sur le aux de survie, l effe direc de la corrupion représene 23.4%, l effe indirec de la corrupion par le biais de revenu par êe es de 68% e l effe indirec de la corrupion par le biais de revenu par êe es de 8.6%. Conclusion La corrupion consiue une enrave majeure pour la réalisaion de l objecif de l éducaion pour ous, dans les pays arabes e d Afrique subsaharienne. Elle peu affecer direcemen ou indirecemen la réalisaion de l objecif de l EPT dans ces pays. L effe direc s exerce à ravers la moivaion scolaire. La corrupion, quelle que soi sa forme ((népoisme, pos de vin, absenéisme des enseignans, cours pariculiers) prive les enfans d une éducaion de qualié, influe négaivemen sur leurs apiudes cogniives e leur résula scolaire e les condui à abandonner rès ô l école. Elle affece aussi l EPT par le biais du revenu par êe e des dépenses publiques d éducaion. La corrupion en augmenan les prix des biens e services éducaif rédui en effe la capacié d accès à l éducaion. Il en résule que les enfans des plus démunis se rouven écarés de l école. En oure, la corrupion rédui le niveau e l efficacié des dépenses e par ce biais affece les progrès scolaires. Les résulas empiriques monren que la corrupion, en réduisan la performance des dépenses d éducaion neuralise son impac sur les résulas scolaires. Mais ce effe de la corrupion n es pas le plus imporan. Sur le aux d alphabéisaion, l effe direc représene 39%, l effe indirec par le biais du revenu par êe 56% e l effe indirec de la corrupion par le biais de dépenses publiques d éducaion 5%. Sur le aux de survie, l effe direc de la corrupion représene 23.4%, l effe indirec par le biais de revenu par êe 68% e l effe indirec par le biais de revenu par êe es de 8.6%. Bibliographie 1- Banque mondiale, (2004), «Des services pour les pauvres.» Rappor sur le développemen dans le monde 2004:Washingon : Banque mondiale e Oxford Universiy Press. 2- Bennell, P. and Akyeampong, K. (2007). Teacher moivaion in Sub-Saharan Africa and Souh Asia. Educaion Paper prepared for DFID, Brighon: Knowledge and Skills for Developmen. Benvenise, Bruns, Barbara, Alain Minga, and Ramahara Rakoomalala (2003), Achieving Universal Primary Educaion by 2015: A Chance for Every Child, Washingon, DC: World Bank. 3- Chapman, David (2005) Sealing an Educaion: Corrupion in educaion - Is Naure, Effecs, and Remedies, Secoral Perspecives on Corrupion, Commissioned paper prepared for USAID (hrough MSI Inernaional), Washingon DC. 4- Chapman, David (2002) Corrupion and he Educaion Secor. Washingon D.C : USAID, p.,10 5- Dang, H. A e H. Rogers «The Growing Phenomenon of Privae Tuoring: Does i Deepen Human Capial, Widen Inequaliies, or Waser Resources?» The World Bank Research Observervol. 23 (2): Das, J., S. Dercon, J. Habyarimana e P. Krishnan «When Can School Inpus Improve Tes Scores?» Documen de ravail no 3217, Washingon : Banque mondiale 7- Ghura, D. (1998) Tax Revenue in Sub-Sharan Africa: Effecs of Economic Policies and Corrupion. IMF Working Paper. Washingon: Inernaional Moneary Fund 8- Glewwe, P., M. Kremer e S. Moulin «Many Children Lef Behind? Texbooks and Tes Scores in Kenya.» American Economic Journal: Applied Economics 1 (1):

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