PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité"

Transcription

1 PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre

2 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n exisai pas. En effe, derrière oue analyse de l organisaion e de la «qualié» des marchés financiers, plane l ombre de la liquidié. Toue réforme concernan l organisaion des échanges a pour objecif d améliorer la liquidié. On aborde la noion de ransparence en veillan à mainenir un bon niveau de liquidié. Lorsqu on éudie la consolidaion du flux d ordres, ce n es pas l incidence sur les volumes d acivié qui consiue l objecif de la recherche mais l impac sur la liquidié. Les auoriés boursières saven que pour airer un maximum d invesisseurs sur leur marché, elles doiven ou faire pour que la liquidié soi meilleure sinon égale à celle qui prévau sur les aures marchés. Le problème es que si ou le monde évoque la noion de liquidié, personne n es capable de la définir de manière précise e encore moins de la mesurer. En fai, plus un marché es liquide, moins il exise de fricions qui puissen nuire à l obenion d un prix d équilibre. Cee première parie a pour obje de présener la noion de liquidié e de ener d apporer une pierre à l édifice de la définiion e de la mesure de la liquidié. Ainsi, cee parie se compose de deux chapires. Le premier chapire consiue un éa de l ar de la recherche sur la liquidié. D une par, nous cherchons à mere en relief les déerminans de la liquidié d un marché financier. D aure par, nous présenons les différenes mesures de liquidié proposées. Nous enons lorsque cela es possible de réaliser quelques éudes empiriques afin de vérifier le bien fondé de ceraines héories. Le deuxième chapire possède une vocaion esseniellemen empirique. Il se veu une enaive de réponse à la recherche d une mesure adéquae de la liquidié en dépi de la difficulé qu il y a à mesurer une elle noion. À l aide de l économérie des données à haue fréquence, nous adapons au cas français la saisique VNET proposée par Engle e Lange (1997). Nous modélisons ainsi la demande de liquidié en excès sur le Règlemen Mensuel. Ceci perme de irer des enseignemens sur les composanes de la liquidié, i.e. le emps, le volume e le prix. Erwan Le Saou - Novembre

3 Chapire 1 ÉTUDE DU CONCEPT DE LIQUIDITÉ Erwan Le Saou - Novembre

4 INTRODUCTION Le hème de la liquidié semble êre un suje d acualié en raison de la concurrence que se livren les places financières e de la prise en compe récene du risque de liquidié dans la gesion de porefeuille. Pour auan, il fau signaler que ce suje suscie des recherches depuis déjà un quar de siècle. L objecif principal es d effecuer ici un éa des lieux de la recherche sur la liquidié 1. Il es compléé par la réalisaion de plusieurs analyses empiriques desinées à confirmer ceraines proposiions héoriques. Il va s ariculer auour de deux secions. La première secion a pour obje la présenaion des déerminans de la liquidié e la mise en relief des disposiions qui peuven êre prises de manière à favoriser la liquidié des marchés financiers. En effe, un marché ne devien pas liquide par hasard : c es le résula d un long processus. La seconde secion fai référence à différens indicaeurs de mesure de liquidié. Il es alors possible de consaer la muliplicaion des mesures de liquidié proposées par les aueurs. Derrière ceraines mesures se dissimulen parfois des résulas paradoxaux qui peuven êre expliqués par la présence d aceurs héérogènes vis-à-vis de l informaion arrivan sur les marchés. 1 Ce éa de l ar repose sur une bibliographique imporane néanmoins il convien de signaler que les ravaux de recherche menés par O Hara (1995), Gresse (1997), Hame (1998), Riva (1999), Madhavan (2000) e Harris (2000) on conribué de manière significaive à son élaboraion e on permis d éclairer ceraines zones d ombre. Mahias Auguy, Fany Declerck e Louis-Jacques Tanguy nous on apporé de nombreux élémens bibliographiques nécessaires à cee rédacion. Qu ils en soien remerciés. Erwan Le Saou - Novembre

5 SECTION I - LES DÉTERMINANTS DE LA LIQUIDITÉ Les différens accords de regroupemen enre bourses naionales consiuen un indice de la vive concurrence qui exise enre les bourses européennes afin de saisfaire les invesisseurs oujours plus exigeans ainsi que les enreprises à la recherche de financemens appropriés. La liquidié figure aujourd hui parmi les qualiés essenielles que doiven proposer les bourses de valeurs. Aussi, de nombreuses réglemenaions son mises en place afin d améliorer la liquidié du marché. Le foncionnemen du déroulemen des échanges possède une incidence majeure sur la liquidié. L obje de cee secion es de présener les différens déerminans de la liquidié d un marché. Ainsi, nous allons examiner ou d abord les conséquences de l organisaion des échanges, puis l incidence de l exisence de l échelon de coaion sur la liquidié des ires financiers. Ensuie, on va présener d aures élémens d organisaion de marchés, moins visibles mais qui influencen de façon déerminane la liquidié du marché els que les marchés de blocs, les conras d animaion ou encore l exisence d une épargne salariale I.1 LES DIFFÉRENTS MODES D ORGANISATION DE MARCHÉS Les règles de négociaion e le sysème de ransacions uilisé par un marché définissen son organisaion. La srucure de marché déermine qui peu échanger, que peu-on négocier, où e quand ces négociaions peuven avoir lieu. Elle déermine égalemen l informaion mise à la disposiion des inervenans. Comme le souligne Harris (2000), on comprend l imporance de la srucure de marché puisque celle-ci déermine qui e commen peu-on pariciper au marché. La srucure de marché perme aussi de comparer les origines de la liquidié du marché, l efficience des prix, la volailié e les profis irés des échanges. L impac de l organisaion du marché sur la liquidié es clair ne serai ce que par la définiion même du sysème de coaion reenu par les auoriés boursières. Les marchés de Erwan Le Saou - Novembre

6 conreparie impliquen l insananéié des échanges à des prix fixés par le eneur de marché. Les marchés d agence en coninu on eux pour fondemen un carne d ordres cenralisé : ceci enraîne la possibilié d échange immédia ou bien le placemen d ordres en aene dans le sysème. La conséquence immédiae de ces marchés en coninu es la présence de volailié de cour erme en raison noammen de la danse de la fourchee. L alernaive à ce ype de procédure d appariemens des ordres es le marché de fixage qui perme d annihiler la volailié de cour erme pour la raison évidene qu il n auorise pas l immédiaeé des échanges. Les srucures de marché se disinguen ainsi principalemen suivan rois crières : le momen de l échange (marché coninu ou marché de fixage), la conreparie de l échange (marché d agence ou marché de conreparie) e le lieu de l échange (marché cenralisé ou marché fragmené). Suivan ces deux premiers crières, nous pouvons disinguer rois ypes d organisaion : il s agi du marché coninu dirigé par les ordres, du marché coninu dirigé par les prix e enfin du marché de fixages. Nous allons analyser ici les forces e faiblesses de ces différenes srucures en mean en lumière les implicaions de celles-ci en maière de liquidié. Après avoir évoqué l incidence de la fragmenaion e de la segmenaion des marchés sur la liquidié, nous concluons par la recherche de l organisaion de marché opimale en ermes de liquidié e d efficience. I.1.1 Les marchés en coninu Sur un marché coninu, les coaions e ransacions peuven s effecuer à ou insan. Les ransacions son bilaérales : un ordre es exécué lorsqu il exise une conreparie. Toue ransacion es associée à un nouveau cours. Dans le cadre d un marché coninu, le prix de marché correspond au cours proposé par la conreparie. En oure, la coaion en coninu offre l avanage d obenir un refle plus rapide des modificaions des offres e des demandes, e donc par voie de conséquence perme d avoir une meilleure vision du prix d équilibre. Un marché coninu peu aussi bien êre dirigé par les ordres que par les prix. Erwan Le Saou - Novembre

7 I Les marchés d agence Un marché pur d agence implique la non-inervenion du eneur de marché. Dans un marché coninu avec carne d ordre cenralisé, les offres d achas e de venes des invesisseurs son confronées afin d éablir le prix d échange : un ordre à cours limié es enregisré dans le carne d ordres puis exécué, si un ordre de sens conraire assori d un prix idenique ou meilleur es ransmis au marché. Sur un marché gouverné par les ordres, el que le Règlemen Mensuel, le flux d ordres es répari sur l ensemble de la séance. Par conséquen, les ordres au prix de marché associés à de fors volumes von inéviablemen provoquer une déviaion imporane du cours de l acion. Les règles applicables son la priorié de prix e la priorié emporelle ( premier enré, premier sori). Ceci encourage la concurrence enre donneurs d ordres à cours limié, ce qui provoque la réducion de la fourchee de prix. Mais il n y a pas de «repas graui» dans un marché d agence en coninu ; les ordres à cours limié doiven êre rémunérés pour fournir de la liquidié : ceci es dû à la volailié de cour erme. Sur le marché, il y a donc deux ypes d agens : les impaiens qui placen des ordres à prix de marché, e les paiens qui placen des ordres à cours limié rémunérés dans le carne d ordres. L offreur de liquidié ne reçoi pas cee rémunéraion seulemen pour ce service rendu. Le gain obenu, comme l indiquen Biais, Foucaul e Hillion (1997), perme aussi de se couvrir conre différens risques els que la non garanie d exécuion, le risque de sélecion adverse e la malédicion du vainqueur. Selon Handa e Schwarz 2 (1996), cee rémunéraion es suffisammen inciaive pour que cerains invesisseurs persisen à placer des ordres à cours limié. En effe, les aueurs rappellen que deux forces économiques provoquen la négociaion : les événemens d informaion e de liquidié. Un événemen d informaion consise en l arrivée d informaions qui affecen l esimaion de ous les invesisseurs à l égard de la valeur de l acion. L offreur de liquidié doi alors subir le risque de négocier avec un iniié qui connaî la vraie valeur de l acion. S il n exisai que des invesisseurs informés en face de lui, il serai sysémaiquemen perdan. En effe, si on considère un invesisseur qui a placé un ordre d acha à cours limié ; en cas d une arrivée d informaions favorables, l ordre en carne ne sera alors pas exécué (le prix de l acion mone). Dans le cas où l informaion es défavorable, le cours franchi la limie de l ordre à Erwan Le Saou - Novembre

8 la baisse. Par conséquen, quelle que soi la naure de l informaion, l offreur de liquidié es perdan. Son salu vien des vendeurs au prix de marché (demandeurs de liquidié) ; leurs inervenions peuven conduire à une baisse du cours d où l exécuion de l ordre placé à cours limié. A la différence d un événemen d informaion, le prix a endance à revenir à son niveau iniial après un événemen de liquidié, e le donneur d ordres à cours limié peu en irer bénéfice. I Les marchés de conreparie Dans un marché gouverné par les prix, les invesisseurs doiven obligaoiremen adresser leurs ordres d acha e de vene à un eneur de marché qui affichen en coninu une fourchee de prix acheeur/vendeur. La foncion classique du eneur de marché es d assurer l immédiaeé des échanges. Un invesisseur obien ainsi l assurance d êre exécué dans les plus brefs délais sans risque de subir une variaion de prix. Conrairemen aux marchés d agence, sur lesquels, il peu se produire des déséquilibres emporaires enre l offre e la demande, le marché gouverné par les prix, rese en équilibre puisque les eneurs de marché on l obligaion de réguler les flux d ordres en s appuyan sur les socks d acions don ils disposen. Théoriquemen, la fourchee es considérée comme la rémunéraion principale du eneur de marché, e ils son supposés concourir enre eux, ce qui aurai pour effe de réduire le spread. Dans la praique, cela diffère quelque peu dans la mesure où les eneurs de marché doiven connaîre leurs cliens e donc issen des liens avec eux. Ceci leur perme d airer cerains ordres même s ils n offren pas les meilleurs prix, ce qui es une source de problème si le eneur de marché refuse de prendre en compe le clien qui sui (ordre chronologique) : les prioriés de prix e de emps ne son plus alors respecées. En oure, il se peu qu un ordre soi exécué à l inérieur de la fourchee en foncion des relaions exisanes enre les cliens e les eneurs de marché. Nous pouvons donc nous apercevoir que ce ype d organisaion ne se caracérise pas par la plus grande des ransparences. 2 Voir aussi Hamon, Handa, Jacquilla e Schwarz (1993). Erwan Le Saou - Novembre

9 I.1.2 Les marchés de fixage Dans un marché de fixage, la coaion e l exécuion des ordres on lieu à des momens préspécifiés duran la séance. Le fixing es un poin du emps qui perme aux paricipans à rouver une conreparie facilemen. Les ordres son gérés différemmen sur les marchés coninus e les marchés de fixage. Dans un environnemen coninu, les ordres au prix de marché son des demandes de liquidié e son généralemen exécués au prix de la meilleure conreparie andis que les ordres à cours limié consiuen des offres de liquidié qui son exécuées au prix indiqué. Il y a un délai d exécuion ou non. Dans un fixing périodique, il n y a pas de disincion enre les ordres à cours limié e les ordres à ou prix. Par opposiion aux marchés en coninu, les ransacions son mulilaérales e son associées à un prix unique qui es déerminé de manière à équilibrer les ordres d acha e de vene (qu ils soien à cours limie ou à prix de marché) qui se son accumulés dans un carne d ordres cenralisés jusqu au momen du fixing. En effe, ous les ordres son ou non exécués à un prix unique ; plus un invesisseur es impaien, plus son ordre es agressif. Dans ce conexe, un acha (vene) de marché s effecue à un prix arbirairemen hau (bas). Dans un marché de fixage, les ordres à cours limié ne produisen pas de la liquidié pour les ordres au prix de marché. En revanche, ce son les ordres qui son placés ô qui fournissen de la liquidié à ceux qui placen leurs ordres ulérieuremen. Un marché de fixing périodique es une agrégaion ineremporelle des flux d ordres ; les ordres des paricipans informés son regroupés avec ceux des aceurs moivés par la liquidié des deux coés du marché. Regrouper les ordres rédui les coûs que les agens plaçan des ordres à cours limié peuven subir de la par des agens informés. Ceci en effe consiue la différence fondamenale qui exise enre le marché de fixage e le marché coninu car le prix de fixing es le prix de marché e non celui de l ordre. Le fai de regrouper les ordres rédui direcemen la volailié de cour erme aribuée à un manque de liquidié emporaire. Enfin, dans le marché périodique de fixing, les coûs de ransacion son réduis e un environnemen équilibré avec une faible volailié prévau. Quoiqu il en soi, le coû de paricipaion dans un marché de fixage es le coû d aene jusqu au prochain fixing. Erwan Le Saou - Novembre

10 Es-ce que le coû d aene es imporan? Dans un marché coninu, un coû d opporunié d aene es subi si le marché s éloigne du prix objecif andis que l ordre es placé dans l espoir qu une meilleure exécuion se réalise. On rappelle quoiqu il en soi, que le coû de non-exécuion peu êre compensé par le gain procuré par l exécuion de l ordre. Dans un marché coninu, un ordre n es pas exécué si les prix varien défavorablemen. Dans un marché de fixage, l ordre n es pas exécué, si pendan l aene du fixage, les prix flucuen. Si un ordre déséquilibre le fixing de manière favorable (défavorable), le paricipan peu êre gagnan (perdan), d où un coû d opporunié nul (en raison de l équiprobabilié). Bien enendu, si les invesisseurs aenden que le prix se déplace en raison d une informaion, le coû d opporunié peu en effe induire que l agen paie pour une exécuion rapide. Le délai d aene consiue à priori une limie à l insauraion de fixages quoidiens. Pouran, selon Economides e Schwarz (1995a), les agens son prês à aendre pour exécuer leurs ordres. La conclusion es presque claire ; pour un grand nombre de paricipans, la liquidié immédiae n es pas d une grande imporance. Il a éé longemps préendu que les agens éaien demandeurs d immédiaeé, e que les sysèmes de ransacions devaien êre pour la plupar fondés sur le principe de coaions coninues. Sous ce angle, la présence de eneurs de marché ou d offreurs de liquidié es essenielle pour la survie du marché. Ces hypohèses doiven êre ouefois nuancées en raison des argumens suivans : La demande d immédiaeé es en parie endogène au marché coninu. Une fois qu un agen a décidé de négocier, il peu souhaier échanger rapidemen dans le bu d obenir l anonyma e aussi évier d êre confroné au problème du fron-running. Ce problème es à priori caduque sur le marché de fixages, puisque le principe d écrasemen des limies es adopé. En effe, afin de proéger les donneurs d ordres, un ordre à cours limié n es diffusé à sa limie que si, à l acha, il es sipulé à un prix inférieur ou égal au cours héorique ou si, à la vene, il l es à un prix supérieur ou égal au cours héorique. Si la limie d un ordre d acha es supérieure au cours héorique (respecivemen inférieure pour un ordre de vene), la limie diffusée es égale au cours héorique. Erwan Le Saou - Novembre

11 Cerains aceurs ne choisissen pas de payer le prix pour l immédiaeé quand ils on une alernaive. Ces invesisseurs fon parie d agens plaçan des ordres à cours limié, les invesisseurs passifs e les aures pour qui les coûs plus réduis son plus imporans que l immédiaeé. Ce coû es représené par la fourchee de prix, l impac sur le marché e les commissions. Cela inclu aussi la plus juse découvere des prix e la meilleure volailié de cour erme. En dépi des problèmes liés au délai d aene de l exécuion, cee srucure présene donc de nombreux avanages : les coûs de ransacions son réduis, l efficience informaionnelle apparaî comme plus grande éan donné que le prix de marché délivré par le fixing es éabli à parir des offres e des demandes globales. Enfin, conrairemen aux marchés coninus où les prix peuven êre «piraés» avec une relaive aisance car la fourchee de prix devien un benchmark pour les marchés «parasies», le risque de la présence d un passager clandesin semble rédui sur le marché de fixage. En effe, échanger sur un el marché délivre une déerminaion collecive du prix. Le prix héorique juse avan que le fixage ai lieu consiue ceres une possibilié 3. Au fixing, les ordres son regroupés, le prix d équilibre es déerminé, les échanges s effecuen puis le marché «clôure». Juse après ce fixing, la validié de l informaion conenue dans le prix perd rapidemen de sa significaivié. I.1.3 La consolidaion du flux d ordres Par opposiion à la «consolidaion» du flux d ordres, la «segmenaion» qualifie le fai qu un acif financier puisse êre échangé sur plusieurs marchés. Il es aussi fai référence au erme de «fragmenaion» lorsqu il exise une mulicoaion de l acif. Harris (1993) différencie ces deux appellaions par le fai que la fragmenaion suppose un cloisonnemen de l informaion concernan les échanges. En revanche, si l informaion e les invesisseurs 3 On noe bien souven que la fréquence d inroducion des ordres augmene au fur e à mesure que l on se rapproche du fixage comme le souligne Biais, Hillion e Spa (1995). Erwan Le Saou - Novembre

12 peuven circuler libremen d un marché à un aure, alors c es le erme «segmenaion» qu il convien d uiliser pour qualifier cee siuaion inermédiaire 4. La concurrence enre les places boursières e le désir des émeeurs d obenir une double coaion afin d élargir leur acionnaria on condui à analyser l incidence de la fragmenaion des marchés sur la coaion des acions. Ainsi, la révoluion Inerne aidan, le hème de la fragmenaion e de la segmenaion des échanges fai l obje de recherches, parfois conroversées, depuis le milieu des années quare-vings [Mendelson (1987), Pagano (1989), Chowdry e Nanda (1991), Harris (1993), Madhavan (1995), Gresse (1997), Hame (1998), Fong, Madhavan e Swan (2000) ]. En effe, si ce phénomène exise déjà depuis quelques années à ravers la double coaion d acions américaines sur le NYSE e le NASDAQ ou encore d acions françaises sur le sysème CAC e le SEAQI à ire d exemple, le développemen des sysèmes propriéaires (Proprieary Trading Sysems) el que le réseau INSTINET laisse présager d une muliplicaion des proposiions des sysèmes d échanges aux invesisseurs. Pour nore par, nous nous inéressons à l influence de la fragmenaion e de la segmenaion sur la liquidié d un acif, e nous inerrogeons sur l impac de la coaion d un acif en ermes de liquidié sur un nouveau marché. Selon Mendelson (1987) e Pagano (1989), la fragmenaion du flux d ordres enre plusieurs sysèmes d échange devrai enraîner la diminuion de la liquidié sur la place d origine dans la mesure où l on es en droi de s aendre à une fuie des volumes. Plus exacemen, Pagano (1989) démonre que les volumes on un impac désormais plus élevé sur le prix d équilibre d où une baisse de la liquidié e une augmenaion de la volailié. Par conséquen, oue chose égale par ailleurs, la segmenaion n apparaî pas viable puisque les invesisseurs, à la recherche de coûs minima, von à nouveau se concenrer sur un seul marché pour rerouver une meilleure liquidié andis que les aures marchés von disparaîre : la liquidié appelle la liquidié. Ainsi Mendelson (1987) e Pagano (1989) monren que plusieurs marchés peuven coexiser seulemen s ils présenen des niveaux de ransparence différens. 4 Il es aussi employé le erme «inégraion» par opposiion à la «segmenaion». Hame (2000) défini ce erme de la manière suivane : «les marchés son dis inégrés si la mobilié des capiaux es parfaie de elle sore que deux acifs de risque idenique on nécessairemen la même renabilié». Erwan Le Saou - Novembre

13 Nous pouvons consaer que des marchés sur lesquels peuven êre échangés les mêmes acifs coexisen. Pagano (1989) e Chowdry e Nonda (1991) inroduisen donc l hypohèse d héérogénéié des invesisseurs afin de valider la persisance de l exisence de la muliple coaion. Le marché des blocs décri précédemmen en es un exemple ou à fai révélaeur. Les deux marchés coexisen car ils ne s adressen pas aux mêmes invesisseurs. Comme le souligne Gresse (1997), «dans la réalié, les comporemens des invesisseurs diffèren, e cee diversié de clienèles es un faceur de fragmenaion sur les marchés de ires». Cerains invesisseurs fon preuve d impaience, d aure non. Cerains agens exigen la diffusion du carne d ordres, élémen d informaion rès imporan, d aures accepen de subir les prix proposés par les eneurs de marché. Par ces seuls exemples, on comprend que cerains invesisseurs préfèren inervenir sur un marché d agence andis que d aures inerviennen sur un marché de conreparie. Pagano (1989) modélise ainsi l incidence des différens besoins de liquidié sur la fragmenaion des marchés. L aueur, dans le cadre d un modèle à deux périodes, abouî au résula selon lequel les invesisseurs doiven faire face à un arbirage enre la liquidié opimale délivrée par une consolidaion des flux d ordres e une réponse spécifique de chaque sysème d échange à un besoin spécifique. La coexisence de deux marchés es alors possible si le marché plus liquide es aussi le plus coûeux. Chowdry e Nonda (1991) analysen la formaion des prix lorsqu un même ire es coé sur plusieurs marchés. Les aueurs démonren alors que la coexisence va avoir pour effe l augmenaion du lambda de Kyle donc une diminuion de la liquidié. Ceci s explique noammen par le fai qu en présence de segmenaion des marchés, les invesisseurs von avoir plus de mal à dissimuler leurs ordres e von donc devoir en réduire la aille. Selon Madhavan (1995), la segmenaion des marchés peu conduire à améliorer la liquidié. En effe, la double coaion va permere d airer des invesisseurs plus nombreux e créer une concurrence pour les flux d ordres. Ainsi, nous devrions êre en droi d aendre une diminuion de la aille des fourchees de coaion. Plusieurs éudes empiriques on éé menées sur le marché français des acions afin de eser les hypohèses émises par Mendelson (1987), Pagano (1989) ainsi que Chowdry e Nanda (1991). Ainsi, Jacquilla e Gresse (1996), Gresse (1997) e Hame (1998) analysen Erwan Le Saou - Novembre

14 l influence de l exisence du SEAQI sur la Bourse de Paris. Piwowar (1998) s inéresse pour sa par aux acions qui bénéficien d une double coaion à New York e à Paris. Ainsi, Jacquilla e Gresse (1996) esimen que près de 15% du volume oal des acions bénéfician d une double coaion ransie par le SEAQI. Ceci en dépi de la créaion d un marché de blocs don l origine principale es de reenir les ordres de grandes sociéés coées sur le marché domesique. Gresse (1997) laisse supposer que le SEAQI se compore comme un passager clandesin à l égard de la Bourse de Paris car lorsque celle-ci es fermée, les volumes de ransacion poran sur des acions françaises baissen de 95%. D ailleurs, Gresse (1997) démonre qu une relaion de causalié rès fore exise dans le sens Paris - Londres. Hame (1998) analyse plus spécifiquemen l influence du SEAQI sur la Bourse de Paris en ermes de liquidié. L aueur me ainsi en relief le fai que la double coaion des ires français sur le sysème CAC e sur le SEAQI serai bénéfique en ermes de liquidié. En effe, l aueur consae une augmenaion des volumes de ransacion à la suie de la mise en place de la double négociaion, ce qui signifie que la coaion sur le SEAQI engendrerai la venue de nouveaux invesisseurs à la Bourse de Paris. De plus, le niveau de la fourchee ne se déériore pas ce qui serai le signal d une baisse de la liquidié mais aussi d une augmenaion des coûs de sélecion adverse. Hame (1998) monre par ailleurs que la fermeure du SEAQI enraîne une baisse des volumes à la Bourse de Paris e un accroissemen de la fourchee de prix. Ceci semble êre une nouvelle preuve de l aspec posiif d une coaion simulanée à Londres e à Paris 5. Cee analyse empirique semble conredire les hypohèses émises par Mendelson e Pagano (1989) à savoir que la muliple coaion enraîne une réducion de l acivié sur le marché domesique. La concurrence enre les deux marchés semble provoquer une saine concurrence, mais aussi perme de développer des aciviés d arbirage. Piwowar (1998) examine le flux d ordres e la liquidié des acions coées à la fois à Paris e à New York. L aueur monre ainsi que les flux d ordres e la liquidié iner-marchés son éroiemen corrélés. Les fourchees éroies son associées à une fréquence élevée des ordres e le faible effe prix des blocs es associé à des volumes de blocs imporans. De 5 Il convien d êre pruden devan cee dernière inerpréaion car les séances de fermeure corresponden à des jours fériés en Angleerre. Les opéraeurs habiuels son en général absens des places financières. Erwan Le Saou - Novembre

15 plus, Piwowar (1998) démonre que la causalié au sens de Granger enre le flux d ordres e la fourchee effecive es bidirecionnelle. Ces résulas son cohérens avec les prédicions du modèle de Chowdry e Nanda (1991) qui indique que le flux d ordres migre vers le marché présenan les plus faibles coûs de ransacion, e que les flux d ordres addiionnels amélioren la fourchee de coaion. Domowiz, Glen e Madhavan (1997) examinen les conséquences de l inroducion d American Deposiary Receips (ADR) de sociéés mexicaines sur le marché américain. Les aueurs consaen que la double coaion enraîne une augmenaion de la volailié indépendammen des volumes ainsi qu une diminuion des fourchees implicies sur le marché domesique. Ceci radui parfaiemen la nouvelle siuaion de concurrence à laquelle fon face les offreurs de liquidié sur le marché mexicain. Ceux-ci doiven diminuer leur rémunéraion afin de reenir le flux d ordres. Fong, Madhavan e Swan (2000) s inerrogen sur les raisons de la fragmenaion des marchés. Les aueurs analysen la bourse ausralienne (ASX) e consaen que les opéraions hors-marché son liées posiivemen au volume de ransacion, à la fourchee de prix e à la présence des acions dans des indices. En revanche, les volumes hors-marché son corrélés à la profondeur du marché e à l inroducion d un fixing de clôure. En ce qui concerne la capialisaion e la volailié, les résulas son miigés. En conclusion, il convien de signaler qu il fau êre vigilan vis-à-vis de ces premiers résulas qui doiven êre vérifiés dans le emps e selon les lieux. En effe à l heure où les sysèmes propriéaires se développen, la ransparence des marchés es cerainemen l un des faceurs qui influence le plus la volumérie des marchés. I.1.4 La recherche d une organisaion opimale En préambule à leur aricle sur les mesures à prendre pour améliorer la liquidié des marchés d acions, Handa e Schwarz (1996) écriven : «Invesors wan hree hings from he markes : liquidiy, liquidiy and liquidiy». Cee phrase résume à quel poin la Erwan Le Saou - Novembre

16 liquidié es un crière esseniel pour les invesisseurs, mais aussi pour les auoriés boursières qui désiren airer les flux d ordres sur leur place financière. Ce «flying o liquidiy» explique les nombreuses modificaions d organisaion des appariemens inervenues au cours de ces derniers mois. Ainsi la séance de coaion 6 à la Bourse de Paris ouvre désormais à 9h00 pour clôurer à 17h35 (on évoque déjà 22h00!) alors qu il y a une vingaine d années, une séance de coaion ne durai que deux heures. Oure les horaires de coaion, les sysèmes d échange e de règlemen livraison on eux aussi éé modifiés avec noammen l inroducion d un fixing de clôure e la suppression du règlemen mensuel. De plus, nous assisons à une consolidaion des bourses naionales européennes : ainsi, les bourses de Londres e Francfor semblen vouloir s associer, andis que ParisBourse SBF a éé la première à enamer une elle démarche puisque la créaion d un nouveau marché européen, bapisé Euronex, qui va réunir les bourses d Amserdam, de Bruxelles e de Paris a éé officialisé en mars Cee bourse européenne es à peine née, qu on évoque déjà la bourse mondiale GEM qui foncionnerai ving-quare heures sur ving-quare. Devan un el développemen, il n es pas inuile de s inerroger sur les srucures organisaionnelles qui permeen de saisfaire les opéraeurs. Bien enendu, il n exise pas de soluion unique, sinon nous ne pourrions expliquer les différences exisanes à l heure acuelle enre les marchés. Ainsi, ceraines bourses - Taiwan e Paris pour les valeurs les moins liquides- open pour un sysème de fixing, Torono, HongKong open pour un marché de conreparie en coninu, andis que d aures, els que Paris, New York ou encore Milan, préfèren adoper une procédure mixe. De plus, nous pouvons penser que les inérês des invesisseurs n éan pas homogènes, une srucure ne peu avoir l ambiion de saisfaire complèemen l ensemble des aenes des inervenans financiers. On va s inéresser à l influence des procédures organisaionnelles sur les condiions de liquidié e de volailié. Dans un premier emps, on va effecuer une revue de la liéraure sur la quesion. Dans un second emps, on va analyser les consaaions empiriques qui on éé faies aux lendemains des réformes d organisaion des appariemens. 6 À la dae du 1 er aoû Erwan Le Saou - Novembre

17 I À la recherche d une srucure de marché opimale Afin de saisfaire le plus grand nombre d inervenans e de concurrencer les aures places financières, les auoriés boursières son à la recherche de la meilleure srucure de marché. En maière de héorie, nous pouvons effecuer la disincion enre deux ypes de recherche. D un coé, cerains effecuen des comparaisons enre sysèmes à parir de modélisaion des comporemens e de simulaions. D un aure coé, des proposiions d amélioraion des srucures exisanes son effecuées. I De la modélisaion à l analyse expérimenale Les analyses empiriques relaives à l incidence de la modificaion des procédures d appariemen son rendues délicaes par le fai que bien souven, la réforme mise en place ne pore pas seulemen sur l organisaion des échanges mais aussi sur d aures crières els que la ransparence du marché ou encore les coûs de ransacion. Aussi, il convien d êre vigilan vis-à-vis des résulas obenus. La principale difficulé de elles modélisaions es de prendre en compe à la fois l incidence «mécanique» d un changemen de mode de coaion e l influence des sysèmes sur le comporemen des invesisseurs. Le processus d arrivée d informaions diffère selon la srucure reenue. Domowiz e Wang (1994) effecuen une comparaison enre un mode de fixage périodique e une procédure d échange en coninu à parir de simulaions des processus d arrivée d ordres. Les aueurs consaen que le volume échangé par unié de emps es plus faible en coninu que lors des fixages. En revanche, ils observen une plus grande volailié sur le marché coninu, sauf quand la fréquence des ordres es faible ou que les délais enre fixages son cours. Chang, Hsu e Huang (1995) reprennen les processus de prix e d appariemens effecifs à la Bourse de Taiwan qui coen en coninu e simulen le changemen de srucure, i.e. un passage aux fixages périodiques. Selon les aueurs, une elle modificaion enraînerai une baisse des volumes. Néanmoins le fixage permerai de réduire la volailié e d améliorer la formaion des prix compe enu de l informaion présene. Erwan Le Saou - Novembre

18 Gouriéroux e Le Fol (1998) analysen, à parir de simulaions, l effe direc 7 de la modificaion des modes d appariemen. Les aueurs démonren qu un accroissemen de la fréquence permise des échanges engendre une augmenaion des volumes échangés e de la volailié des prix. Goldman e Sosin (1979) prennen en compe les sraégies d inervenion des invesisseurs ; les aueurs esimen que la présence de fixages à inervalle de emps rédui peu diminuer la révélaion d informaions e ainsi déériorer l efficience des marchés. Comme le signalen Gouriéroux e Le Fol (1998) e Madhavan (2000), il es difficile de proposer une modélisaion capable de gérer les «effes direcs e indirecs» d une modificaion de la procédure d échange compe enu de l héérogénéié des invesisseurs. Une voie de recherche récene semble promeeuse afin de pouvoir eser des prévisions héoriques. Il s agi des éudes expérimenales. Au sein d un laboraoire, des cobayes 8 von échanger sur un marché arificiel. Indépendammen de la méhode, les chercheurs examinen les effes des changemens de proocoles relaifs aux mesures de qualié du marché. Les variables les plus souven éudiées incluen la fourchee de prix, la profondeur ou la liquidié du marché e la volailié. Quelques éudes expérimenales analysen égalemen les variables de qualié qui ne pourraien pas auremen êre observées. Celles-ci incluen les profis des invesisseurs faisan face à une segmenaion du fai de la qualié de l informaion déenue, la croyance des inervenans à ravers le emps ainsi que la cadence de la convergence des prix pour les acions don la oalié de l informaion es désormais publique. Gerbe, Arneh e Siba (2000) examinen l influence de la présence d un invesisseur en siuaion de monopole au sein du carne d ordres dans un marché expérimenal en présence d informaion héérogène. Les paricipans on la possibilié de négocier soi dans ce marché en siuaion de monopole, soi dans un marché où personne n a accès au carne d ordres. Les aueurs consaen qu à nombre égal d ordres placés sur les deux marchés, plus de ransacions se produisen dans le marché privilégié. L invesisseur informé semble êre en mesure d agréger diverses informaions alors qu il n y a aucune différence significaive en ermes de volailié e de liquidié sur les deux marchés. 7 On ne ien pas compe de la modificaion du comporemen de l invesisseur. 8 Bien souven, il s agi des éudians du chercheur. Erwan Le Saou - Novembre

19 Van Boening, Williams e Lamaser (1993) examinen ainsi l adapaion des sraégies de placemens d ordres lors d une modificaion de la procédure d échange, ici lors du passage d un fixage périodique à une coaion en coninue. Friedman (1993a e 1993b), Schnizlein (1996), Bloomfield (1996), Bloomfield e O Hara (1999, 2000) s inéressen enre aures choses à l incidence des changemens de règles de révélaion de l informaion. Ces aueurs éudien ainsi la viesse à laquelle les prix convergen vers leurs valeurs fondamenales. Bloomfield e O Hara (1999) s inerrogen sur l influence de la ransparence de marché. Selon les aueurs, la ransparence enraîne des fourchees plus élevées. Un el résula va à l enconre de ceux obenus par Flood, Huisman, Koedijk e Mahieu (1999) qui concluen pour leur par que la ransparence implique des fourchees plus faibles e un prix moins efficien. Dans le même espri, Bloomfield e O Hara (2000) monren que les invesisseurs informés préfèren négocier sur un marché opaque quie à payer des coûs de ransacions plus élevés. Néanmoins, le choix de ce marché ne leur perme pas d améliorer leur profi en raison du surcoû de sélecion adverse. Theissen (1997) compare dans un laboraoire les marchés de fixage, de double enchère coninue e de conreparie en ermes de formaion des prix. Parmi ses nombreux résulas, l aueur démonre, à parir d une analyse de la fourchee de prix, que la srucure la moins onéreuse es le marché de fixage alors que la plus chère es le marché de conreparie. Comme le remarque Glosen (1999), ces premiers résulas apparaissen miigés e monren à quel poin les résulas dépenden des paramères e hypohèses iniiaux. Il es à noer que l un des poins communs à différenes éudes expérimenales concerne l observaion de la créaion de bulles spéculaives alors que les paricipans du marché son consciens des limies de la valeur fondamenale. Cee nouvelle liéraure uilise des régimes de ransacion réalises e incorpore des disposiifs insiuionnels rouvés sur les marchés réels. L avanage de cee approche es que ceraines des prévisions plus subiles des modèles héoriques peuven êre examinées. L inconvénien, cependan, es que dans cerains cas les configuraions du laboraoire son beaucoup rop simples ou sylisées pour fournir vraimen des indicaions précises du comporemen économique des agens. Un aure problème es que les résulas son souven sensibles aux différences subiles dans les expériences ou les insrucions données aux paricipans. L exemple de la découvere de bulles spéculaives lors des simulaions es Erwan Le Saou - Novembre

20 révélaeur de ce éa de fai ; une elle exisence es bien souven due aux «règles du jeu». Dans le même espri, il convien de ne pas oublier que le viruel enraîne bien souven une diminuion de l aversion au risque 9. Néanmoins, cee liéraure évolue oujours e offre beaucoup de voies promeeuses de recherche pour le fuur. I Commen améliorer la liquidié des marchés? Un aure pan de recherche concerne des proposiions d amélioraion des sysèmes de coaion acuels [Economides e Heisler (1993), Economides (1995), Economides e Schwarz (1995a), Handa e Schwarz (1996), Angel (1996)]. Handa e Schwarz (1996) consaen qu à l heure acuelle, devan l environnemen echnologique e compéiif, un sysème for, liquide, requier que deux ou rois srucures de marché soien uilisées en combinaison. Il exise déjà des combinaisons marché d agence / marché de conreparie pour facilier l exécuion des ordres imporans (l échange de blocs à la Bourse de Paris). Un marché devrai offrir un menu de choix aux paricipans ; chaque agen pourrai ainsi choisir les aménagemens appropriés, la aille de l ordre, les besoins d échange e la liquidié du marché pour les acions. Pour accomplir cela, les rois srucures de marché don nous avons discué devraien êre réalisables dans un sysème inégré. Aux Éas-Unis, des sysèmes alernaifs on éé hisoriquemen réalisables. Le eneur de marché a éé uilisé premièremen pour les peies capialisaions e pour les insiuionnels. Le marché d agence a éé uilisé principalemen pour les ordres au déail pour les grandes capialisaions. Les raisons de ce arrangemen son les besoins de liquidié. Handa e Schwarz (1996) suggèren que les marchés d agence e de conreparie coninus puissen êre valables pour ous les ypes d acions. Il en es de même pour le marché de fixing. Economides (1995), Economides e Schwarz (1995a), Handa e Schwarz (1996) proposen ainsi une combinaison de ces srucures. Selon les aueurs, l inroducion d un marché de fixages élecronique dans un marché comme le NYSE serai l une des meilleures innovaions qui pourrai êre faie en maière de sysème. Au cours d une séance donnée, l ouverure e la clôure seraien effecuées à l aide d un fixage ; de plus, les 9 Les porefeuilles viruels génèren des plus-values excepionnelles que les invesisseurs ne rerouven malheureusemen pas dans la réalié. Erwan Le Saou - Novembre

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS)

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS) Réseau de coachs Vous êes formés dans les méiers du spor e/ou de la préparaion physique (Breve d éa, Licence, Maser STAPS) Vous connaissez la course à pied Vous souhaiez créer e/ou animer des acions de

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

travailler à Paris travailler à Paris

travailler à Paris travailler à Paris ravailler à Paris Trouver un emploi, en changer, se former, ravailler, demander un coup de pouce, faire valoir ses drois, créer son acivié Parce que la capiale es dynamique e créarice d emplois, mais aussi

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

travailler à Paris 2012/2013

travailler à Paris 2012/2013 ravailler à Paris 2012/2013 DEVENEZ VOLONTAIRE EN SERVICE CIVIQUE! UN ENGAGEMENT CITOYEN UNE CHANCE DE VIVRE DE NOUVELLES EXPÉRIENCES RENSEIGNEMENTS SUR : PARIS.FR/SERVICE CIVIQUE LA DÉCOUVERTE DE MISSIONS

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

depuis le 22 juin 2015

depuis le 22 juin 2015 Édio Chères lecrices, chers leceurs, Une fois encore l année 2014-2015 fu riche en événemens fédéraux : sur le plan sporif, avec une première paricipaion à la Coupe du monde de ski éudian, Aligliss, e

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail