PROGRES TECHNIQUE, COMMERCE INTERNATIONAL ET TRAVAIL PEU QUALIFIE

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1 DIRECTION DE LA PRÉVISION PROGRES TECHNIQUE, COMMERCE INTERNATIONAL ET TRAVAIL PEU QUALIFIE Jean-Phlppe COTIS, Jean-Marc GERMAIN, Alan QUINET Document de traval N 96-2

2 PROGRES TECHNIQUE, COMMERCE INTERNATIONAL ET TRAVAIL PEU QUALIFIE Jean-Phlppe COTIS Jean-Marc GERMAIN Alan QUINET DOCUMENT DE TRAVAIL N 96-2 Ce document de traval n engage que ses auteurs. L objet de cette dffuson est de stmuler le débat et d appeler commentares et crtques. MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION 139, rue de Bercy - Bâtment VAUBAN PARIS CEDEX 12

3 SOMMAIRE INTRODUCTION I - LES FAITS STYLISES : RALENTISSEMENT DES GAINS DE PRODUCTIVITE GLOBALE ET DETERIORATION DE LA SITUATION RELATIVE DES TRAVAILLEURS LES MOINS QUALIFIES I.1 - L'élargssement de l'évental des salares aux Etats-Uns I.2 - Une tendance à la détéroraton des condtons d emplo des travalleurs les mons qualfés commune à la plupart des pays de l'ocde II - POURQUOI LA SITUATION RELATIVE DES TRAVAILLEURS LES MOINS QUALIFIES TEND-ELLE A SE DETERIORER? UNE TENTATIVE DE CLARIFICATION CONCEPTUELLE II.1 - Tros types d approches II.2 - L analyse des effets de l ouverture du commerce nternatonal sur l économe II.3 - Les effets attendus des dfférentes catégores de chocs II.4 - Un modèle d'équlbre général permet de précser les effets attendus des dfférentes catégores de chocs et de les mettre en regard des "fats stylsés" III - L EVOLUTION DE L OFFRE RELATIVE DE TRAVAIL QUALIFIE III.1 - III.2 - Une analyse fondée sur les fluctuatons de l offre relatve d offre de traval qualfé La dversté des stuatons natonales IV - LA BAISSE DE LA DEMANDE RELATIVE DE TRAVAIL NON QUALIFIE : COMMERCE INTERNATIONAL OU PROGRES TECHNIQUE BIAISE? IV.1 - IV.2 - IV.3 - Les études emprques nord-amércanes sur le rôle du commerce nternatonal Une tendance générale à la sous-estmaton du rôle du commerce nternatonal Les nouvelles technologes sont-elles ntrnsèquement basées en défaveur du traval non qualfé?

4 V - D AUTRES PISTES A EXPLORER DU COTE DE LA DEMANDE : LE ROLE DES CHOCS MACROECONOMIQUES ET DES INSTITUTIONS V.1 - Le rôle des chocs macroéconomques V.2 - La dsspaton des rentes et la perte d nfluence des syndcats CONCLUSION ANNEXES BIBLIOGRAPHIE 2

5 INTRODUCTION Les économes de l OCDE connassent depus le début des années soxante-dx un ralentssement durable des gans de productvté globale. Pour l ensemble de la zone, ceux-c sont passés de 3 % par an entre 1960 et 1973 à 0,7 % entre 1973 et Ce ralentssement, que l on peut qualfer de paradoxal dans la mesure où l on n a pas le sentment que le progrès technque se sot ralent au nveau des entreprses, a pesé sur l évoluton générale des salares. Aux Etats-Uns, où les gans de productvté sont partculèrement fables depus le début des années soxante-dx, le salare horare réel moyen ne s'est accru que de 5 % entre 1973 et 1991 (Lawrence et Slaughter, 1994). Ce ralentssement général s est accompagné, avec un certan décalage, d une dsperson accrue de l évental des salares, notamment aux Etats-Uns et au Royaume-Un. En dépt de l accrossement remarquable de la qualfcaton de la populaton actve, le traval non qualfé s est dévalorsé. Dans les pays d Europe contnentale, où les salares relatfs ont fat preuve d une plus grande stablté, le chômage affecte massvement les segments les mons qualfés de la populaton actve. Cette double évoluton - ralentssement de la crossance générale des salares depus le début des années soxante-dx et détéroraton de la stuaton relatve des travalleurs les mons qualfés depus le début des années quatre-vngts - a coïncdé avec tros changements majeurs : - l'nserton accélérée dans le commerce nternatonal de produts manufacturés de pays à fables coûts de man d'oeuvre. La part des pays en développement dans les exportatons mondales de produts manufacturers est en effet passée de 9,7 % en 1980 à 15,8 % en Or, la théore du commerce nternatonal nous ensegne que s l échange nternatonal permet de réallouer les ressources de chaque pays vers les emplos les plus effcaces et de fare jouer les économes d échelle, l déforme, dans le même temps, la structure de rémunératon des facteurs de producton au sen de chaque pays. Il peut en partculer engendrer une basse du nveau de la rémunératon du facteur qu s est raréfé du fat de la spécalsaton des économes, à savor le traval non qualfé dans les pays de l OCDE ; - la dffuson à grande échelle des technologes de l nformaton. La mnatursaton - avec les mcroprocesseurs - et l envo d nformaton à dstance - avec les réseaux de télécommuncatons - ont profondément modfé les condtons dans lesquelles s exercent les actvtés économques. L mportance des phénomènes d apprentssage pour en trer le melleur part place peut-être les travalleurs les mons qualfés dans une stuaton plus défavorable ; - un mouvement général de lbéralsaton des marchés de produts et des marchés du traval, accompagné d un certan affablssement des nsttutons (négocatons centralsées, syndcats) qu trent tradtonnellement dans le sens d'une compresson de l évental des salares. Il exste un assez large consensus pour estmer que ces tros phénomènes tendent à peser sur la rémunératon relatve des travalleurs les mons qualfés. En revanche, leur mpact respectf fat l objet de vves controverses. Aux Etats-Uns, pays où le mouvement de dsperson des salares est à la fos le plus prononcé et le meux documenté, certans économstes (Lawrence, Krugman, Bhagwat, entre autres) tendent en règle générale à dsqualfer le rôle du commerce nternatonal et à mettre l accent sur la nature du progrès technque contemporan : celu-c serat ntrnsèquement basé en défaveur du traval non qualfé. L enjeu de ce débat n est pas purement académque. S le jeu du commerce nternatonal est effectvement prédomnant, l nserton dans le commerce mondal de très grands pays à fables coûts de man d oeuvre, tels la Chne et l Inde, pourraent lasser présager une accélératon des tendances observées depus le début des années quatre-vngts. Dans un tel contexte, les débats relatfs aux relatons commercales, aux tarfs douaners et aux questons des taux de change revêtront une mportance crossante dans les années à venr. Or, s la majorté des études dsponbles aux Etats- Uns semble prvléger la thèse d'un progrès technque basé, ces conclusons restent débattues. On ne dspose que de mesures très mparfates du progrès technque (dépenses de recherchedéveloppement, brevets,...) s ben que les preuves drectes de l'exstence d'un tel bas sont peu nombreuses. Le bas technologque ne consttue généralement qu une hypothèse par défaut, avancée après que la prse en compte des autres facteurs susceptbles d affecter l évental des salares ou l emplo peu qualfé a lassé un large résdu nexplqué. Plus fondamentalement, cette thèse du progrès technque suscte un certan nombre d'nterrogatons : - comment un progrès technque peut-l être s volemment basé en défaveur du traval non 3

6 qualfé et n'avor qu'une ncdence somme toute modeste sur la productvté globale des facteurs? - le progrès technque peut-l être basé au pont de fare basser la rémunératon des travalleurs les mons qualfés? Cette basse, qu n affecte pour l heure que les seuls travalleurs non qualfés des Etats-Uns, préfgure-t-elle une évoluton appelée à se généralser à l ensemble des autres pays de l'ocde, ou est-elle le frut d'dosyncrases amércanes (fablesse des gans de productvté, désyndcalsaton, mmgraton toujours vgoureuse, plus grande exposton à la concurrence des pays émergents,...). - ce bas, s'l exste, est-l détermné, de manère exogène, par l'évoluton de la technologe, ou reflète-t-l le souc des entreprses de renforcer leur flexblté et la polyvalence des tâches pour s'adapter à un marché des bens devenu à la fos plus nstable et plus concurrentel? Ce survol a pour objet d'examner dans quelle mesure la lttérature théorque et emprque permet d'apporter des éléments de réponse à ces dfférentes questons. On présentera successvement : - les prncpaux fats stylsés relatfs à la stuaton des travalleurs les mons qualfés, avec une attenton plus partculère accordée au cas amércan, qu est sans conteste le meux documenté ; - un cadre d analyse mettant en évdence le rôle des dfférents facteurs susceptbles d affecter la stuaton relatve des travalleurs peu qualfés ; - une confrontaton des dfférentes thèses en présence. Après avor ms en exergue l accrossement de l offre relatve de traval qualfé dans les grands pays de l OCDE, on examnera les facteurs de demande. Le débat tend à se focalser sur l mpact respectf du commerce nternatonal et du progrès technque. D autres pstes de réflexon mértent cependant d être explorées, notamment le rôle des chocs macroéconomques, la dsspaton des rentes d entreprses et l affablssement des nsttutons sur le marché du traval. I - Les fats stylsés : ralen-tssement des gans de productvté globale et détéroraton de la stuaton relatve des traval-leurs les mons qualfes On observe un ralentssement des gans de productvté globale des facteurs dans l'ensemble de l'ocde depus le début des années soxantedx. Ce ralentssement, documenté notamment par Maddson (1987), a ms fn en Europe à tros décennes de crossance exceptonnellement forte et marque le retour vers les tendances de productvté de longue pérode. Aux Etats-Uns en revanche, les gans de productvté globale, qu n'avaent pas accéléré durant les Trente gloreuses, sont depus le début des années soxante-dx ben nféreurs à leur tendance de long terme (0,5 % par an en moyenne contre 1,9 % en moyenne entre 1913 et 1973). Ce ralentssement apparaît quelque peu paradoxal, dans la mesure où l on n'a pas le sentment que le changement technque se sot ralent au nveau des entreprses. Comme le fat remarquer Solow sous forme de boutade, les ordnateurs sont partout sauf dans les statstques de productvté. Quo qu'l en sot, ce ralentssement, en rédusant le "surplus dstrbuable" aux salarés, a sans doute pesé sur l'évoluton des salares, qu ont fortement décéléré depus le début des années soxante-dx. Cette décélératon générale rend d autant plus sensble la queston de l élargssement de l'évental des salares et d'une détéroraton de la stuaton relatve des travalleurs les mons qualfés. I.1 - Aux Etats-Uns, où la flexblté des salares relatfs est très forte, l'évental des salares s'est consdérablement élarg depus le début des années quatre-vngt L'ndcateur le plus couramment utlsé pour mesurer cette dsperson, le logarthme des écarts de salares, est passé pour les travalleurs de sexe masculn entre les 90 ème et 10 ème centles de 1,23 à 1,40 entre 1979 et 1990, sot une augmentaton de 17 % (Katz, Loveman et Blanchflower, 1992). Cet élargssement de l'évental des salares reflète une éroson du centre de la dstrbuton : en 1990, 35 % des hommes jeunes (25-34 ans) avaent des revenus comprs dans une bande de 30 % autour de la moyenne des revenus de leur classe d'âge, contre 41 % en 1980 (Freeman et Katz, 1994). S l'on affne l'analyse, on s'aperçot que ce mouvement de dsperson affecte l'ensemble des groupes socaux et démographques. Seul l'écart de salare entre hommes et femmes s est rédut, de 10 % en moyenne, au cours de la décenne quatrevngts (Blau et Kahn, 1994a). a) La prme d'éducaton dont bénéfcent les "college graduates" relatvement aux "hgh school graduates", après avor dmnué dans les années soxante-dx (de 48 % en 1971 à 38 % en 1979) a augmenté dans les années quatre-vngts, pour attendre 58 % en 1989 (Murphy et Welch, 1992). Alors que dans les années soxante-dx l'afflux sur 4

7 le marché du traval des dplômés de l'ensegnement supéreur ssus des cohortes du "baby-boom" avat eu pour effet de resserrer l'évental des salares par nveau de qualfcaton (Levy et Murnane, 1992), les années quatre-vngts ont été marquées par une hausse du rendement de l'éducaton. Selon Bound et Johnson (1992), le salare moyen des "college graduates" a crû de 15 % relatvement au salare moyen des "hgh school graduates" entre 1979 et Sur la même pérode, le salare des travalleurs en cols blancs du secteur manufacturer a cru de 10 % relatvement au salare des travalleurs manuels (Lawrence et Slaughter, 1993). Ce phénomène se poursut, mas à un rythme ralent au début des années quatre-vngt-dx : le taux de crossance annuel moyen du salare relatf des "college graduates" mâles est passé de 1,8 % entre 1979 et 1988 à 0,7 % entre 1988 et 1993 (Bound et Johnson, 1994). b) L élargssement de l'évental des salares par nveau de qualfcaton s'est accompagné d'une basse du pouvor d'achat des travalleurs les mons qualfés. Sur la pérode , le salare horare réel du derner décle a dmnué, dans une proporton qu vare de 11 à 20 % selon la source statstque utlsée (Freeman et Katz, 1994). c) Cette améloraton du salare relatf des travalleurs qualfés va de par avec une améloraton du salare relatf des travalleurs les plus expérmentés. Entre 1979 et 1987, le salare hebdomadare des hommes de ans a crû plus vte que celu des hommes de ans (+ 25 % en moyenne), cette améloraton étant davantage sensble au sen des catégores professonnelles les mons éduquées (Davs, 1992). d) Le processus de dsperson des salares est qualfé par Krugman de "fractal", dans la mesure où l s'observe quelle que sot la fnesse du découpage. L élargssement de l évental des salares entre qualfcatons s accompagne en effet d une dsperson crossante des salares au sen de chaque qualfcaton. Ce processus, à l'oeuvre depus le début des années soxante-dx (Juhn, Murphy et Perce, 1993) est plus prononcé pour les qualfcatons élevées. Dans un certan nombre de professons (professons lbérales, méters du spectacle), un pett nombre de vedettes s'appropre la majeure parte des gans ( wnnertakes-all ), parce que leur réputaton se dffuse très rapdement grâce aux technologes de l'nformaton (Rosen, 1981). Le marché du traval tend ans à devenr, dans ses segments les plus qualfés, un tourno (Krugman) dans lequel les vanqueurs bénéfcent de gans très mportants. I.2 - Cette tendance à la détéroraton des condtons d emplo des travalleurs les mons qualfés, sans être unverselle, se retrouve dans les plupart des autres pays de l'ocde Aucun des autres pays de l OCDE ne semble avor enregstré de basse du nveau du salare réel parm les segments les mons qualfés de sa populaton actve. En revanche, la prme lée à l'expérence et à l'éducaton a eu tendance à croître très généralement au cours des années quatre-vngts dans les pays pour lesquels on dspose de données (Etats-Uns, France, Allemagne, Australe, Pays- Bas, Royaume-Un etc... sauf la Suède) (Davs, 1992). a) Parm les pays couverts par des études publées, seuls la France, les Pays-Bas (Davs, 1992) et l'allemagne (Abraham et Houseman, 1994) ne semblent pas avor enregstré de hausse de la prme lée à la qualfcaton. Au Royaume-Un, pays où le marché du traval est devenu plus flexble, l'évental des salares s'est consdérablement élarg. Cependant, le pouvor d achat des travalleurs les mons qualfés stagne mas ne basse pas comme aux Etats-Uns. Entre 1978 et 1992, le salare réel horare médan des hommes a cru de 27 %, tands que celu du derner décle crossat de 44 % et celu du premer décle état stable (Goslng Machn et Meghr, 1994). L'évental des salares par nveau de qualfcaton s'est également élarg durant les années quatrevngts en Itale (Erkson et Ichno, 1994), au Canada, en Suède et en Australe (Davs, 1992). En Europe contnentale, l'évental des salares est resté relatvement stable (cf tableaux 1 et 2), notamment en Allemagne (Abraham et Houseman, 1994), en France (Katz, Loveman et Blanchflower, 1994), et dans les pays scandnaves (OCDE, 1993). L évental des salares s'est également peu élarg au Japon (Katz et Revenga, 1989, Katz, Loveman et Blanchflower, 1994). b) L évental des salares en foncton de l âge s est accru dans l ensemble des pays étudés, y comprs ceux qu n ont pas connu de tendance à la dsperson générale des salares. C est le cas notamment de l Allemagne (Abraham et Houseman, 1994) et de la France (Katz, Loveman et Blanchflower, 1994). Seul le Japon fat excepton (Katz et Revenga, 1989). 5

8 c) On pourrat s'attendre à ce que les pays qu n'ont pas enregstré de varaton sgnfcatve des salares relatfs subssent en contreparte un fort chômage parm les segments les mons qualfés de la populaton actve. La réalté est plus complexe. A pror, le taux de chômage des travalleurs peu qualfés est d autant plus fable que le marché du traval est flexble. Ce prncpe souffre toutefos des exceptons. Au Royaume-Un, le chômage des travalleurs peu qualfés est élevé malgré une dsperson forte et crossante des salares. Le Japon, à l nverse, n a connu n modfcaton sgnfcatve de l'évental des salares, n détéroraton du chômage relatf des travalleurs les mons qualfés. Aux Etats-Uns, où le marché du traval est réputé partculèrement flexble, le rato du chômage non qualfé au chômage qualfé est plus élevé que dans un pays comme la France où le marché du traval est plus rgde (cf tableau 3). En outre, le taux d emplo des hommes amércans adultes non qualfés est plus fable que dans les autres grands pays de l OCDE (cf tableau 4). II - POURQUOI LA SITUATION RELATIVE DES TRAVAILLEURS LES MOINS QUALIFIES TEND-ELLE A SE DETERIORER? UNE TENTA- TIVE DE CLARIFICATION CONCEP- TUELLE II.1 - Tros types d approche - qu se s excluent pas mutuellement - permettent de rendre compte de la détéroraton de la stuaton relatve des travalleurs les mons qualfés. Une premère approche met l accent sur le rôle des chocs macroéconomques de grande ampleur qu ont affecté les économes de l OCDE et, plus généralement, sur le caractère plus nstable de l envronnement économque. Une deuxème approche nsste sur l mportance relatve des facteurs d offre de man d oeuvre (rythme d améloraton du nveau de qualfcaton de la populaton actve, mmgraton,...) et de demande de traval (progrès technque basé, concurrence nternatonale,...). Une trosème approche met en évdence le rôle des nsttutons sur le marché du traval, et, notamment, la capacté des organsatons syndcales à s approprer une parte des rentes et à comprmer l évental des salares. Quelle que sot l approche retenue, les mécansmes qu permettent de ler les changements de l envronnement économque à la déformaton de la structure des salares et du chômage sont complexes. La concurrence des pays à bas salares, par exemple, dmnue drectement la demande de traval peu qualfé et le prx de vente des produts correspondants ; ces mouvements déplacent en retour l équlbre de l ensemble de l économe : les mouvements de prx relatfs modfent la structure de la demande ; l excès d offre de man d oeuvre entraîne une basse des salares de cette catégore de travalleurs. II.2 - La plupart des analyses qu tentent d évaluer l mpact respectf de ces dfférents chocs reposent en fat sur un schéma d équlbre général qu l est mportant de ben précser. L utlsaton d un tel cadre d analyse permettrat en outre de formalser avec rgueur ce qu est entendu par progrès technque basé Il devrat amener à dstnguer deux sources de bas : un bas général, affectant l ensemble des branches, et un progrès technque dfférencé selon les branches. a) S le bas est dentque dans tous les secteurs, le progrès technque a pour effet d économser du traval non qualfé d une part et d accroître la complémentarté entre traval qualfé et captal physque d autre part. Cette plus grande complémentarté s explquerat par le fat que les nouvelles technologes, et en partculer les technologes de l nformaton, sont allouées en prorté aux travalleurs qualfés tands que les travalleurs les mons qualfés y auraent plus dffclement accès. Dans un tel contexte, le captal par tête augmente pour les travalleurs qualfés, tands qu l tend à dmnuer pour les travalleurs les mons qualfés. A progrès technque donné, la basse de l ntensté captalstque pour les travalleurs non qualfés affecte leur productvté margnale et la demande de traval qu leur est adressé. Lorsque le progrès technque générateur d économes de man d oeuvre non qualfée affecte de manère dentque les deux secteurs, la part de la man d oeuvre qualfée augmente dans chaque secteur. Le plen-emplo de la man d oeuvre non qualfée ne peut être mantenu qu au prx d une basse du salare relatf des mons qualfés qu permet une augmentaton de la producton relatve du ben ntense en man d oeuvre non qualfée. 6

9 b) Le bas peut également trouver sa source dans une dfférencaton du progrès technque selon les secteurs (Leamer, 1994, Baldwn, 1994). A pror, le progrès technque exerce deux types d effets : d un côté l économse, à producton donnée, du traval ; de l autre l stmule, va la basse du prx relatf, la producton et l emplo. Or, s le progrès technque affecte plus partculèrement les ndustres manufacturères matures, rches en man d oeuvre peu qualfée, l effet de substtuton va tendre à prmer sur l effet de revenu (l élargssement des débouchés). L élastcté-prx de la demande ne sera pas suffsante pour compenser les économes de man d oeuvre ndutes par le progrès technque. Dans un tel contexte, le surplus de man d oeuvre peu qualfée va se réallouer dans les servces. Dans la mesure où les servces sont en règle générale mons captalstques, la productvté margnale de ces travalleurs s en trouve affectée. Comme on le vot, les effets sur l emplo d un progrès technque basé ne dépendent pas seulement de caractérstques strctement technologques, mas auss de la substtuablté des dfférentes sortes de bens et de traval. Dans l annexe méthodologque qu est jonte à cette note, on montre plus formellement que la lason entre progrès technque ncorporé au traval qualfé et hausse du salare relatf des plus qualfés (à structure de l offre de traval donnée) n est pas unvoque. Ans, lorsque la substtuablté des bens produts ou des catégores de traval est fable, un progrès technque ncorporé au traval qualfé peut déprmer, par exemple, sa rémunératon relatve. Il est donc clar que la stuaton relatve des non qualfés peut se dégrader sute à un choc de progrès technque basé, avec une augmentaton du chômage et une dmnuton des salares relatfs. Qu en est-l du nveau des salares réels des non qualfés? L'effet total est ambgu. On peut cependant montrer, sous certanes hypothèses fortes, que le salare des mons qualfés peut également basser en termes réels. Il apparaît qu en termes de progresson des revenus réels, la stuaton des non qualfés est d'autant plus dégradée que l'écart de productvté avec les qualfés est fort, que les bens sont fablement substtuables, que les salares sont flexbles et que la part du secteur ntensf en man d'oeuvre qualfée est grande. II.3 - Formellement, l analyse des effets de l ouverture du commerce nternatonal sur l économe s analyse strctement comme un choc de progrès technque localsé dans le secteur ntense en traval non qualfé, sous l hypothèse de fable substtuablté des bens La concurrence des pays à bas salares est susceptble d affecter le traval peu qualfé des pays de l OCDE va tros canaux dstncts : - une évcton drecte des secteurs exposés rches en man d'oeuvre non qualfée par les mportatons en provenance des pays à bas salares où les délocalsatons ; - un effet de "marché contestable". L ntensfcaton de la concurrence peut ndure une basse relatve du prx des produts ntenses en man d'oeuvre non qualfée. Cette basse a pour effet, à salare nchangé, d'élever le coût réel du traval et de détérorer la proftablté des entreprses. En outre, la menace d'entrée de nouveaux concurrents peut ncter les entreprses ntenses en man d'oeuvre non qualfée à "monter en gamme" et à adopter des technques de producton plus captalstques ; - une basse des rentes sur les marchés de produts. Dans les secteurs monopolstques, les entreprses sont amenées, sous l effet de la concurrence, à amélorer leur effcacté -X. Ces mécansmes peuvent être analysés dans le cadre du modèle d équlbre général précédent (dont la résoluton fgure en annexe). L'ouverture d'une économe développée (OCDE) au commerce avec les pays émergents entraîne, compte tenu des dotatons respectves en facteurs de producton, des exportatons de produts ntensfs en man d'oeuvre qualfée et des mportatons de produts à fort contenu en man d'oeuvre non qualfée. Dans ce cadre, l ouverture au commerce avec les pays en développement exerce un double effet : la producton de bens à fort contenu en man d oeuvre non qualfée dmnue, ans que les salares des non qualfés. En revanche, au sen de chaque secteur, la basse du coût relatf des non qualfés entraîne une certane substtuton à de la man d oeuvre qualfée, qu amortt en parte l effet ntersectorel. 7

10 II.4 - Un modèle d équlbre général permet de précser les effets attendus des dfférentes catégores de chocs et de les mettre en regard des fats stylsés Le commerce nternatonal condut à une basse du salare relatf et du salare réel des mons qualfés. Le progrès technque basé, en revanche, s l déprme le salare relatf des mons qualfés, a un effet a pror ndétermné sur leur salare réel. L ouverture au commerce nternatonal d un côté, l augmentaton de l offre relatve de man d oeuvre qualfée, de l autre, exercent des effets damétralement opposés. Cette dernère, en effet, tend à stmuler le salare relatf et réel des mons qualfés. Impact des prncpaux chocs sur le marché du traval Emplo relatf des non qualfés Salare relatf des non qualfés Prx relatf du ben ntense en traval non qualfé Salare réel des non qualfés Salare réel des qualfés Chômag e des non qualfés Progrès technque basé - - -? + + Ouverture au commerce Hausse du salare mnmum Hausse offre m.o. qualfée Augment. flexblté des salares Fats stylsés (Europe) -? Fats stylsés (Etats-Uns)

11 III - L EVOLUTION DE L OFFRE RELATIVE DE TRAVAIL QUALIFIE Au sen des pays de l'ocde, l'offre relatve de traval qualfé a eu tendance à augmenter au cours des années soxante-dx (tableau 5), sous l'effet d'une élévaton des taux de scolarsaton et de l'arrvée sur le marché du traval des génératons nombreuses ssues du "baby boom". Dans le même temps l'évental des salares a eu tendance à se resserrer. Dans les années quatre-vngts, en revanche, la crossance de l'offre de traval qualfé s'est ralente, comme le montrent notamment Blackburn Bloom et Freeman (1990) ou Blanchflower, Katz et Loveman (1993). Katz et Murphy (1992) estment que la crossance de l'offre de "college equvalent" relatvement à l'offre de "hgh school equvalent" a été dvsée par deux, passant de 5 % par an en moyenne entre 1971 et 1979 à 2,5 % par an en moyenne entre 1979 et III.1 - Une analyse fondée sur les fluctuatons de l offre relatve d offre de traval qualfé permet de rendre compte de manère smple et cohérente des varatons de la prme d éducaton au cours des deux décennes passées Dans le modèle de Katz et Murphy (1992), le salare relatf des deux catégores dépend de l offre relatve de travalleurs par nveau de qualfcaton et d un trend temporel qu représente la déformaton structurelle de la demande relatve de traval qualfé. Ce trend ndque, qu à offre relatve de traval nchangée, le salare relatf du traval qualfé augmente de 3,3 % par an, sot plus d un ters en une décenne. Le tableau suvant permet de reconsttuer l évoluton de la hérarche des salares aux Etats- Uns depus 1963, en décomposant la contrbuton des facteurs d offre et de demande. La contrbuton des varatons de l offre de traval qualfé apparaît décsve dans l explcaton de l augmentaton extrêmement forte de la dsperson salarale dans les années quatre-vngts : l évoluton des flux d offre de traval qualfé contrbue à explquer les 2/3 (8,4/12,8) de l accrossement des négaltés de salares. Ce ralentssement de l offre relatve de traval qualfé au cours des années quatre-vngts est mputable à la réducton de la talle des cohortes, ans qu'à l'afflux d'mmgrés. Le volume d'mmgraton s'est en effet sensblement accru depus deux décennes (la part de la populaton actve employée née à l étranger est passée de 6,9 % en 1980 à 9,3 % en 1988), alors même que le nveau de qualfcaton des mmgrés a eu tendance à dmnuer. Borjas Freeman et Katz (1991) explquent ans le ters de l'accrossement de l'écart de rémunératon entre nveaux d'éducaton entre 1980 et Topel (1994) estme également que l mmgraton a contrbué à l élargssement de l'évental des salares. Ce résultat est contesté par de nombreux auteurs, dont Card (1990), qu n'observent aucun écart de salare entre les régons à fort densté d'mmgrés et les autres. Sur cette base, la contestaton paraît cependant peu pertnente : dans la mesure où la moblté du traval est forte, les salares dovent tendre à s'égalser entre les régons ; en outre, les mmgrés vennent tout naturellement s établr dans les régons les plus prospères. III.2 - Les travaux de Katz et Murphy, s ls consttuent une explcaton plausble, ne prouvent pas que la demande relatve a cru de manère stable tout au long des deux dernères décennes. En outre, ce schéma général dot pouvor rendre compte de l'extrême dversté des stuatons natonales, et notamment du contraste observé entre l'allemagne et le Japon d'une part, les pays anglo-saxons d'autre part Pour explquer ce contraste, deux hypothèses peuvent être envsagées : - le décln de la demande de traval peu qualfé a été plus fable dans des pays tels que l'allemagne ou le Japon ; - le décln de la demande de traval peu qualfé est général, mas les performances des systèmes d'éducaton et de formaton sont très dverses. A pror, on pourrat s'attendre à ce que les facteurs de demande dffèrent peu d'un pays à l'autre, dans la mesure où les Etats de l'ocde opèrent sur les mêmes marchés et utlsent des technologes vosnes. Les facteurs d'offre et les nsttutons sur le marché du traval en revanche peuvent dfférer sensblement. L'effcacté supéreure des systèmes éducatfs allemand (Abraham et Houseman, 1994) 9

12 et japonas aurat ans perms de rédure l'offre de traval peu qualfé parallèlement à la basse de la demande. A l'nverse, la fable effcacté du système de formaton brtannque n'aurat pas perms d'élever suffsamment rapdement le nveau de qualfcaton de la populaton actve. En théore, les caractérstques nsttutonnelles des systèmes de formaton des dfférents pays ne devraent pas jouer un rôle majeur dans l'ajustement de l'offre et de la demande de traval peu qualfé, qu devrat résulter spontanément des mécansmes du marché. Un élargssement de l'évental des salares devrat ans renforcer les nctatons à acquérr davantage de qualfcatons et permettre en retour de résorber l'excès d'offre de traval non qualfé. En pratque cependant, ce type d'ajustement, suggéré par la théore du captal human, est sans doute très long, vore même ncertan. - En premer leu, la capacté des systèmes d'ensegnement et de formaton à réagr à un élargssement de l'évental des salares est sans doute relatvement fable à court terme. D un côté, en effet, le marché de la formaton connaît un certan nombre de défallances : les mperfectons du marché du crédt peuvent empêcher les travalleurs peu rémunérés d emprunter sur la base de revenus futurs plus élevés (contrantes de lqudté) ; les pettes entreprses supportent des coûts de formaton par employé supéreurs à ceux supportés par les grandes entreprses (économes d échelle) ; les entreprses tendent à sélectonner par les programmes de formaton les travalleurs jugés les plus aptes (bas de sélecton). D un autre côté, les nterventons de l Etat s avèrent très coûteuses dans la mesure où les systèmes publcs prennent mal en compte l hétérogénété des ndvdus. - En deuxème leu, une forte rotaton de la man d'oeuvre peu qualfée, et des taux d'ntérêt élevés dssuadent les entreprses d'nvestr dans la formaton. - Enfn, des phénomènes d'externaltés peuvent ndure une "trappe à emplos de mauvase qualté" (Snower, 1994) : une pénure relatve de travalleurs qualfés dssuade les entreprses d'élever le nveau des qualfcatons demandées ; parallèlement, une pénure relatve de demande de traval qualfé dssuade les actfs d'acquérr des qualfcatons. IV - LA BAISSE DE LA DEMANDE RELATIVE DE TRAVAIL NON QUALIFIE : COMMERCE INTERNA- TIONAL, OU PROGRES TECHNIQUE BIAISE? IV.1 - Les études emprques nordamércanes estment généralement que le commerce nternatonal ne peut explquer qu une parte de la détéroraton de la stuaton des travalleurs les mons qualfés La plupart des études consdèrent que le commerce nternatonal ne joue qu'un rôle secondare : notamment Bound et Johnson (1992), Borjas Freeman et Katz (1991), Krugman et Lawrence (1993), Katz et Murphy (1992), Lawrence et Slaughter (1993). Berman Bound et Grlches (1994). La contrbuton du commerce nternatonal à la basse relatve de la demande de traval non qualfé vare, selon ces études, de 15 % à 50 %. Ce sceptcsme relatf quant à l'mpact de la concurrence des pays à bas salares s'appue sur quatre types d arguments. a) Le décln de la part de la producton manufacturère amércane en valeur peut s explquer par la vgueur des gans de productvté dans ce secteur. Comme le rappellent Krugman et Lawrence (1993), la producton manufacturère est égale à la somme de la demande ntéreure et des exports nets. Or, tands que le rato producton ndustrelle en valeur/pib nomnal a dmnué de 6,6 ponts entre 1970 et 1990, le rato solde ndustrel courant/pib nomnal ne s'est détéroré que de 1,6 pont de PIB. Les auteurs en concluent que le décln du secteur manufacturer est du, pour l'essentel, à une basse de la demande ntéreure en produts manufacturés. Examnant ensute l'évoluton de la part de la consommaton de produts manufacturés dans la consommaton totale, les auteurs constatent que celle-c est restée stable en volume au cours des trente dernères années. Le décln observé en valeur (40 % en 1991 contre 46 % en 1973) est donc du à une basse du prx relatf des produts manufacturés, qu reflète des gans de productvté plus élevés dans l'ndustre que dans le reste de l'économe. b) La basse de la demande relatve de traval non qualfé a affecté l'ensemble des secteurs de l'économe. Les modfcatons de la demande de traval non qualfé peuvent se produre : 10

13 - au sen de chaque branche ("wthn"), en réponse à un choc général, tel qu'une modfcaton du prx relatf des facteurs ou un progrès technque "basé" ; - entre branches ("between"), en réponse à un choc spécfque, tel qu'une modfcaton des goûts des consommateurs, un progrès technque neutre (au sens de Hcks, c'est à dre non basé) mas dfférencé selon les secteurs, ou la concurrence des pays à bas salares. Or, selon Katz et Murphy (1992) et Berman Bound et Grlches 1 (1994), les changements dans le contenu en emplo (qualfé/non qualfé) de la producton sont peu dfférencés selon les branches, ce qu dsqualfe le rôle du commerce nternatonal et plade en faveur d'une nfluence prédomnante du progrès technque. Selon Berman, Bound et Grlches (1994), l accrossement annuel de 0,552 pont de pourcentage de la part des travalleurs non manuels dans l emplo manufacturer aurat été mputable à hauteur de 70 % à des changements ntra-branches et à hauteur de 30 % à des changements nter-branches. Ces travaux ont fat l objet de réserves de la part de pluseurs auteurs. En partculer, la flexblté des salares a pu contrbuer à lmter les pertes d'emplos peu qualfés dans les secteurs exposés à la concurrence nternatonale. Il paraît donc utle d'examner également l'évoluton des salares 1 Berman Bound et Grlches classent les travalleurs en deux catégores : «cols blancs» ( non producton workers ) et «cols bleus» ( producton workers ). Leur décomposton se fonde sur la formule suvante : Pn = S Pn + PS En notant : - P n = E n /E, la part de l emplo qualfé E n dans le secteur ; -S = E /E, la part de l emplo du secteur dans l emplo total. Une barre dénotant une moyenne temporelle. Le premer terme de drote de l équaton reflète la varaton de l emplo qualfé mputable à une réallocaton de l emplo entre secteurs. Le deuxème terme reflète la varaton de la part de l emplo qualfé au sen de chaque secteur. Les auteurs utlsent une méthodologe smlare en rasonnant à partr des masses salarales relatves. Les deux ndcateurs d emplo et de masse salarale les amènent à conclure que les changements ntra-sectorels prédomnent sur les changements nter-sectorels. Le premer terme de drote de l équaton reflète la varaton de l emplo qualfé mputable à une réallocaton de l emplo entre secteurs. Le deuxème terme reflète la varaton de la part de l emplo qualfé au sen de chaque secteur. Les auteurs utlsent une méthodologe smlare en rasonnant à partr des masses salarales relatves. Les deux ndcateurs d emplo et de masse salarale les amènent à conclure que les changements ntra-sectorels prédomnent sur les changements nter-sectorels. relatfs des travalleurs non qualfés par secteur. Cependant, comme le soulgne Revenga (1992), les salares relatfs des dfférents secteurs dovent tendre à s'égalser s la moblté géographque et sectorelle de la man d'oeuvre est suffsamment forte. c) Le contenu en emplos qualfés et non qualfés des échanges extéreurs ne permet pas de conclure à un mpact sgnfcatf du commerce nternatonal. Les échanges d un pays avec l extéreur ont mplctement pour effet de modfer le volume d offre de traval dsponble pour satsfare la demande ntéreure : les exports rédusent l offre de traval, tands que les mports l augmentent. S l on suppose qu un franc d mports dans le secteur "" a le même contenu en emplos qu un franc de producton domestque, on peut asément calculer un contenu en emplos des échanges extéreurs. Formellement, s l on note T le flux extéreur de l ndustre, L /Q l nput de traval par unté de producton de l ndustre et L la quantté de traval nécessare pour produre la producton échangée, on a : L = Σ (L /Q ) T = Σ L (T /Q ) L est postf lorsque l on consdère les seuls mports, négatf lorsque l on consdère les seuls exports. Lorsque T correspond aux exports nets, L peut être postf ou négatf. Pour allouer l offre de traval mplcte résultant des échanges entre les dfférentes catégores de traval, l équaton précédente est modfée comme sut : L j = Σ a j L (T /Q ) où L j représente l offre de traval mplcte de la catégore de traval j, et a j la proporton moyenne de travalleurs de l ndustre dans la catégore j. Sur la base de ces calculs, les études concluent à un mpact très modeste du commerce nternatonal jusqu au début des années quatre-vngts, plus mportant depus, du fat du creusement du défct extéreur et des réallocatons sectorelles, mas n explquant qu un ters envron de l élargssement de l évental des salares. d) Une autre approche consste à examner l'évoluton des prx relatfs. Le théorème de Stolper-Samuelson prédt en effet, que lorsque les échanges Nord-Sud s'ntensfent, les pays développés dovent enregstrer : - une hausse relatve de la producton de bens ntenses en traval qualfé ; 11

14 - une basse relatve du prx des bens ntenses en traval non qualfé ; - une basse relatve du salare des travalleurs les mons qualfés ; - au sen de chaque secteur, une hausse de la part relatve des travalleurs non qualfé en réponse à la basse relatve de leur salare (cec allant de par avec le décln des secteurs ntenses en traval non qualfé au proft des secteurs ntenses en traval qualfé). Ces effets seront plus ou mons marqués selon le degré de dfférencaton des produts échangés (Helpman et Krugman, 1985). Dans les secteurs où la concurrence se manfeste essentellement à travers la dfférencaton des produts, un accrossement de l ouverture aux échanges aura peu d effet sur les salares relatfs. Récproquement, la pénétraton des mportatons s accompagnera d une forte varaton du salare relatf s les entreprses n ont pas de poston domnante et/ou s les produts sont homogènes. S les produts sont homogènes, les pressons sur l évental des salares seront d autant plus fables que les dotatons en facteurs des dfférents partenares à l échange sont smlares. Olvera- Martns (1994) trouve ans que la pénétraton des mportatons dans pluseurs pays de l OCDE s accompagne d une réducton du salare relatf du secteur dans les secteurs à fables coûts d entrée et fabrquant des bens peu dfférencés (textle,.. ). En revanche, dans les secteurs où les pays de l OCDE dsposent d un pouvor de marché, les salares relatfs sont sensblement plus élevés. Selon Lawrence et Slaughter (1993) et Sachs et Schatz (1994), les prédctons du théorème de Stolper-Samuelson ne sont pas vérfées sur deux ponts : - en premer leu, la part relatve du traval qualfé a crû dans les ndustres manufacturères au cours des années 1980, alors même que le salare relatf des travalleurs qualfés augmentat. Dans le secteur manufacturer des Etats-Uns, le salare des "non producton workers" a cru de 10 % relatvement aux "producton workers" entre 1979 et 1989 (Lawrence et Slaughter, 1993), alors que le rato des non producton workers aux producton workers a crû de 25 % sur la même pérode (Katz et Murphy, 1992) ; - en second leu, le prx relatf des bens ntenses en traval non qualfé n'a pas sgnfcatvement bassé. La pertnence de ces constats ne dot pas être surestmée. Ils ne sgnfent pas nécessarement que le commerce nternatonal n'at joué aucun rôle. On ne peut exclure, par exemple, que le commerce nternatonal at eu pour effet de comprmer le prx des bens ntenses en traval peu qualfés, tands que le progrès technque fasat basser le prx des ben ntenses en traval qualfé. En outre, les conclusons relatves à la stablté des prx relatfs s'appuent sur les seuls prx manufacturés. S'l est vra que le prx relatf des produts manufacturés ntenses en traval qualfé n'a pas crû relatvement au prx des produts manufacturés ntenses en traval non qualfé, l n'en reste pas mons que le prx relatf ces produts manufacturés prs dans leur ensemble a décru par rapport au reste de l'économe. IV.2 - Les études actuelles tendent généralement à sous-estmer le rôle du commerce nternatonal, comme le reconnassent eux-mêmes pluseurs auteurs (Sachs et Schatz, 1994, par exemple) La crtque essentelle que l on peut adresser aux études relatves à l mpact du commerce nternatonal est qu elles rasonnent de manère sans doute trop mécanque sur des flux d échange et ne tennent pas compte du caractère "contestable" des marchés. Même s les flux d'échange Nord-Sud restent modestes, la menace que représentent les nouveaux compétteurs peut être suffsamment forte pour ncter les producteurs du Nord à monter en gamme et adopter des technques de producton plus captalstques. Outre ce problème de fond, les études souffrent d un certan nombre de défauts de méthode. En partculer, les analyses sur données sectorelles, qu concluent à la prédomnance des changements "wthn", c'est-à-dre affectant l'ensemble des secteurs, restent peu pertnentes dans la mesure où elles n'ont pas été condutes à un nveau suffsamment désagrégé. Lorsque l'on examne l'évoluton de la producton à un nveau plus fn, on s'aperçot que coexstent au sen de chaque secteur des actvtés bas de gamme fortement concurrencées par les pays à fables coûts de man d'oeuvre et des actvtés haut de gamme, fondées sur la haute technologe et des stratéges de dfférencaton des produts. Ans, les pays du 12

15 Nord contnuent d'être des exportateurs mportants de produts textles, tands que les pays à bas coûts de man d'oeuvre sont exportateurs de produts nformatques. Pour ces mêmes rasons, l analyse du contenu en emplo des échanges est également basée. En effet les calculs sont effectués à partr du contenu moyen des secteurs, alors que c est la producton bas de gamme, plus ntense en traval non qualfé, qu est touchée par la concurrence des pays émergents. Wood (1994) adresse une autre crtque aux calculs de contenu en emplos. Il fat remarquer en effet que les ndustres du Nord ne fabrquent plus une bonne parte des bens mportés des pays en développement, auxquels ls ont abandonné nombre de productons ntensves en mand'oeuvre non-qualfée. Les bens comparés ne sont donc pas vrament substtuables, et donc pas vrament comparables. La bonne méthode consste plutôt à estmer les fonctons de producton pour le Sud, pus à calculer ce qu'aurat été le contenu en man d'oeuvre s le Sud avat payé les salares du Nord. L'ndustre manufacturère des pays de l OCDE aurat ans perdu 9 mllons d'emplos (sot 12 % des effectfs) en trente ans, sans compter l'effet des gans de productvté recherchés à ttre préventf pour se prémunr de la concurrence à venr. IV.3 - Selon l'approche domnante outre- Atlantque, les nouvelles technologes sont ntrnsèquement basées en défaveur du traval non qualfé a) Quel est le sens du bas de progrès technque? L hypothèse d un progrès technque ntrnsèquement basé en faveur du traval qualfé est relatvement neuve. L mage tradtonnelle du progrès technque état plutôt celle d'un progrès technque déqualfant (la chaîne de Taylor évnçant l'artsanat). Aujourd'hu encore, le progrès technque et les changements d'organsaton affectent sans aucun doute encore des postes semqualfés (secrétarats) ou des échelons hérarchques ntermédares. Cependant, de nombreux spécalstes consdèrent que les nouvelles technologes de l nformaton changent la nature du progrès technque. Celles-c seraent, pour smplfer, davantage complémentares au traval qualfé et substtuables au traval non qualfé. Pluseurs arguments sont nvoqués à l'appu de cette thèse : - les travalleurs qualfés sont les plus aptes à mettre en place les nouvelles technologes au sen de l entreprse ; - les technologes de l'nformaton peuvent engendrer de fortes varatons dans les performances ndvduelles, les coûts d'apprentssage étant plus ou mons élevés selon les ndvdus ; - elles permettent également une évaluaton plus asée de la performance ndvduelle. Leur ntroducton a donc pour effet de dsperser l'évental des salares et de fare "éclater" le réseau de subventons mplctes dont pouvat profter le traval non qualfé ; - les nouvelles technologes supprment des postes non qualfés, va la robotsaton et l'automatsaton des chaînes de montage ; - elles élèvent le nveau de responsablté, d abstracton et d nterdépendance ; - en outre, dans un contexte de sous-emplo, les employeurs peuvent également utlser les nouvelles technologes pour gérer la fle d'attente des demandeurs d'emplos (effet de "screenng"). 13

16 Progrès technque et productvté Il convent de ben précser ce que l'on entend par progrès technque. Il faut sans doute dstnguer plus rgoureusement : - le progrès technque strcto sensu, qu vse à stmuler la productvté globale des facteurs ; - le progrès technque qu vse à accroître la varété des produts offerts. Or, la plus grande dversté des produts peut empêcher les entreprses d exploter plenement les économes d échelle sur les produts exstants ; - les modfcatons dans l'ntensté captalstque de la producton, en réponse à une modfcaton du coût relatf des facteurs ou à la concurrence des pays à bas salares ; - les changements d'organsaton, qu vsent à amélorer la flexblté de l'entreprse ; dans un tel contexte, les nouvelles technologes sont ntrodutes parce qu'elles amélorent la capacté de réacton de l'entreprse à son envronnement, devenu peut-être plus nstable, sans affecter a pror la productvté globale des facteurs. S le progrès technque vse spécfquement à stmuler la productvté globale des facteurs, le blan relatvement décevant que l'on observe au nveau agrégé peut provenr d'un problème de mesure - le progrès technque stmule la productvté "notonnelle" mas n'amélore pas la productvté mesurée. Il se peut, en effet, que les statstques aent du mal à rendre compte de l'améloraton de la qualté de certans produts (nformatques notamment) et sous-estment donc la producton de certans servces. Cependant, pour explquer le ralentssement des gans de productvté par un problème de mesure, l faut supposer non seulement que la productvté est dffcle à mesurer dans les servces, mas auss que cette mesure est de plus en plus dffcle à réalser et que la part du progrès nformatque s accroît tendancellement. Abstracton fate d éventuels problèmes statstques, la coexstence de fables gans de productvté globale et d un progrès technque vgoureux peut résulter : - d'un problème d'adaptaton et d'organsaton de l'entreprse et de sa man d'oeuvre aux nouvelles technologes (schéma drecteur mal préparé, changements d'organsaton plus lents que le changement technque...) ; - d'un transfert vers les fournsseurs et les sous-tratants des coûts d'organsaton (producton à flux tendus) ; - d une préférence plus affrmée des consommateurs pour la dversté. Dans un tel contexte, les entreprses chercheront à fare jouer les économes d'envergure. Le progrès technque peut alors se tradure par une augmentaton de la varété des produts offerts plutôt que par une réducton des coûts untares de producton. D une manère plus générale, l est peu contestable que l'envronnement nternatonal est devenu beaucoup plus nstable et volatle depus le début des années soxante-dx : mouvements des prx relatfs (prx du pétrole, taux d'ntérêt, taux de change,...), changements rapde des goûts des consommateurs, etc... Dans un tel contexte, les entreprses sont nctées, pour suvre au plus près les fluctuatons de la demande et réagr au plus vte aux modfcatons de leur envronnement, à renforcer leur flexblté. Le progrès technque a dès lors pour objet d'amélorer la capacté de réacton des entreprses, sans se tradure nécessarement par une améloraton de la productvté. Cette nstablté structurelle remet en cause l'organsaton des entreprses. Celles-c tendent à adopter un modèle plus souple, plus décentralsé. L'écrasement des échelons hérarchques va de par avec une plus grande responsablté accordée aux opérateurs ndvduels. Ces évolutons s'étendent au contenu de postes de traval par l'enrchssement des tâches et l'ntégraton de certanes fonctons (contrôle, geston, mantenance). Les ouvrers qualfés et polyvalents sont donc davantage demandés, au détrment peut-être des travalleurs les mons qualfés. 14

17 b) S pluseurs études mettent en évdence la possblté théorque d un progrès technque basé (Cohen et Sant-Paul, 1994, Betts, 1994, Agenor et Azenman 1994,...), les preuves emprques de l'exstence d'un tel bas restent relatvement lmtées et ndrectes. La plupart des études emprques nordamércanes, on l a vu, testent l'mpact du commerce nternatonal et de l mmgraton sur la demande relatve de traval non qualfé. Dans la mesure où cet mpact est jugé modeste, le progrès technque consttue l explcaton résduelle jugée la plus plausble (par exemple Davs et Haltwanger, 1991, Bound et Johnson, 1992, Berman, Bound et Grlches, 1994). Aux Etats-Uns, un certan nombre d'études récentes tentent d'évaluer drectement l'effet du progrès technque sur la stuaton relatve du traval non qualfé : - Bartel et Lchtenberg (1987) montrent que lorsqu'une nouvelle technologe est adoptée, la demande relatve de traval qualfé augmente dans la mesure où cette nouvelle technologe requert une certane capacté à résoudre des problèmes et une culture générale plutôt qu'une compétence très spécalsée ; - Mncer (1991) montre que l'évoluton de la dstrbuton des salares des jeunes "college graduates" relatvement aux "hgh school graduates" entre 1963 et 1987 peut largement être explquée par les mouvements de la dépense en recherche-développement ; la crossance relatve de l'emplo qualfé est postvement corrélée avec l'nvestssement en équpements nformatques et l'ntensté des actvtés de recherchedéveloppement (Berman Bound et Grlches, 1994) ; - Krueger (1993) constate une prme salarale (17 % en 1984 et 19 % en 1989) lée à l'utlsaton d'ordnateurs. Cette étude n'est pas non plus totalement concluante. L améloraton relatve peut résulter en effet d'une melleure productvté ntrnsèque ou d'un bas de sélecton ntal (l'entreprse a sélectonné les travalleurs les plus productfs pour servr les nouveaux matérels). Une étude françase sur données ndvduelles (Entorf et Kramartz, 1994) semble plutôt valder cette seconde hypothèse ; - Berndt, Morrsson et Rosenblum (1992) trouvent une corrélaton postve entre les équpements de haute technologe et la demande de cols blancs dans le secteur manufacturer ; - Lawrence et Slaughter (1993), montrent que les secteurs où la part relatve du traval qualfé est forte sont ceux qu ont connu les plus forts gans de productvté globale, ce qu peut ndquer que le progrès technque affecte de manère sélectve les secteurs d'actvté où la part du traval qualfé est la plus forte ; - Machn (1994) trouve, pour le Royaume-Un, que la crossance de la part de l emplo qualfé (approxmé par le traval non manuel) est plus marquée dans les secteurs ntenses en recherchedéveloppement et dans les établssements ayant ntrodut la mcro-nformatque au cours de la pérode V - D AUTRE PISTES A EXPLORER DU COTE DE LA DEMANDE : LE ROLE DES CHOCS MACROECO- NOMIQUE ET DES INSTITUTIONS V.1 - Le rôle des chocs macroéconomques. Les économes de l'ocde ont été affectées par des chocs de grande ampleur depus une vngtane d'années, tels les chocs pétrolers dans les années soxante-dx ou l'ascenson des taux d'ntérêts réels depus le début des années quatre-vngts. Ces chocs macroéconomques ont affecté plus sévèrement les segments les plus fragles de la populaton actve, va deux effets : - un "effet d'escaler". En pérode de chômage, les travalleurs dplômés postulent des postes pour lesquels ls sont surqualfés. Les employeurs, ayant le chox, gèrent la fle d attente en embauchant en prorté les demandeurs d emplo qualfés, leurs dplômes étant un "sgnal" de l'effcacté de la man d'oeuvre ; - un phénomène de rétenton de la man d'oeuvre qualfée ; en phase de récesson, les entreprses préfèrent conserver en excédent le personnel qualfé, en rason des coûts engagés pour son recrutement et sa formaton, et lcencer en prorté le personnel peu qualfé ou jeune ("last n, frst out"). Or, les chocs défavorables ont sur la stuaton des demandeurs d emplo peu qualfés un mpact plus marqué que les chocs favorables (contre-choc pétroler, reprse économque des années quatrevngts,...). Cette asymétre trouve son orgne dans deux phénomènes conjonts : un chômage prolongé détérore le captal human des demandeurs d'emplo, qu sont de ce fat mons à même de trer part de la reprse. Parallèlement, les salarés en place ("nsders") font un arbtrage 15

18 emplo-salares qu se modfe au cours du cycle. Cherchant à maxmser leur propre ben-être, ls prvlégent la protecton de l'emplo exstant en phase basse du cycle et la progresson des salares en phase haute. D une manère plus générale, le caractère plus volatl et plus nstable de l envronnement économque peut affecter la demande relatve de traval qualfé. Bhagwat et Deheja (1994) mettent ans l'accent sur l'nternatonalsaton des marchés de produts, qu a rédut ou rendu plus volatls les avantages comparatfs des pays de l'ocde. Il en résulte une plus grande rotaton de la man d'oeuvre entre ndustres, qu amélore la stuaton relatve des travalleurs qualfés, dont la capacté d'adaptaton est supéreure à celle des non qualfés. Par alleurs, le progrès technque n'a pas beson d'être basé pour affecter - temporarement - le traval non qualfé. Helpman et Trajtenterg (1994) développent un modèle pour représenter l'ntroducton de technologes majeures, comme l'électrcté au début du sècle et les technologes de l nformaton au cours des deux dernères décennes. Deux résultats émergent, permettant de rendre compte de la coexstence d'un ralentssement des gans de productvté et d'un progrès technque qu peut être, lors de son ntroducton, défavorable au traval non qualfé : - les bénéfces lés à la dffuson d'une nouvelle technologe ne se manfestent qu'avec retard, le temps de développer et mettre en place les nputs complémentares. Durant cette pérode, des ressources en man d'oeuvre qualfée dovent être prélevées du processus de producton pour être consacrées au développement de ces nouveaux nputs, s ben que l'économe connaît ntalement un ralentssement de la productvté des actvtés de producton ; - durant cette phase de développement, des travalleurs qualfés sont donc prélevés du processus de producton pour être affectés aux actvtés de recherche-développement. Dans la mesure où traval qualfé et traval non qualfé sont complémentares dans le processus de producton, les travalleurs les mons qualfés peuvent vor leur productvté margnale et leur rémunératon dmnuer. V.2 - La dsspaton des rentes et la perte d nfluence des syndcats Lorsque les marchés de produts sont mparfats ou réglementés, l'entreprse est en mesure de prélever une rente sur les consommateurs. Celle-c peut ensute être partellement partagée avec les salarés : on parle alors de quas-rentes salarales, pour désgner le fat que les rentes captées par les salarés ont un caractère en prncpe provsore. A long terme en effet, l augmentaton de l offre de traval adressée au secteur pèse sur la formaton des salares jusqu à fare dsparaître le supplément de rémunératon. La capacté des salarés à capter cette rente dépend notamment de la pussance des syndcats et du degré de substtuablté entre les facteurs de producton (Lndbeck et Snower, 1988). Dans la mesure où les syndcats cherchent à comprmer l'évental des salares, les salarés les mons qualfés bénéfcent d'une rémunératon supéreure à la rémunératon de marché (Blau et Kahn, 1994b). Le partage de rentes peut également résulter d une poltque délbérée de l employeur, souceux de favorser l effcence et de motver ses salarés. Ce sera en partculer le cas lorsqu l est dffcle de contrôler l ardeur au traval des salarés. Cependant les modèles de salare d effcence valent surtout pour des travaux ntellectuels, où le nveau de la producton est dffclement observable ; ls sont relatvement peu pertnents pour caractérser la poltque salarale des entreprses vs-à-vs des salarés les mons qualfés. Les années quatre-vngts ont été marquées par une dérèglementaton des marchés de produts et une ouverture de ces marchés à la concurrence nternatonale (c'est-à-dre par une dmnuton des rentes) ans que par un décln des grands secteurs manufacturers et le développement de secteurs de servces mons syndcalsés (c'est-à-dre un décln de la capacté des salarés à capter la rente). Le taux de syndcalsaton a fortement chuté aux Etats-Uns (cf tableau 7). Ce sont les travalleurs manuels jeunes (25-34 ans) qu connassent la basse la plus prononcée, leur taux de syndcalsaton passant de 43 % à 25 %. Or, pour cette catégore, la prme lée à la syndcalsaton (c'est-à-dre l'écart entre la rémunératon des 16

19 syndqués et celle des non syndqués) état de l'ordre de 25 % en 1978 (Freeman 1991). L'effet de la désyndcalsaton sur la rémunératon des jeunes travalleurs est donc de l'ordre de 5 % (18 % des jeunes travalleurs manuels ayant perdu une prme de 25 %). Borjas et Ramey (1993) constatent une forte corrélaton entre le défct extéreur amércan en bens durables et le dfférentel de salares (spécfé en logs) entre travalleurs qualfés et non qualfés. Leur explcaton est la suvante : les ndustres de bens durables, fortement concentrées, captent tradtonnellement des rentes sgnfcatves. Dans un tel contexte, l'entrée des frmes étrangères sur le marché des bens durables a pour effet de dmnuer les rentes des frmes domestques, et donc les quas-rentes salarales. Cette dmnuton des rentes d entreprses et des quas-rentes salarales devrat a pror stmuler les embauches. Cependant, la pénétraton étrangère tend à rédure l'emplo dans ces ndustres, et en partculer l'emplo non qualfé. Celu-c dot alors se réallouer dans d'autres secteurs de l'économe, au prx d'une dmnuton de la rémunératon. 17

20 LE MODELE DE BORJAS ET RAMEY 1. Dans le modèle de Borjas et Ramey les travalleurs non qualfés d un secteur olgopolstque bénéfcent d une rente. On s ntéresse à un secteur olgopolstque produsant un ben ntense en traval non qualfé. Plus précsément, on suppose qu un ensemble de n frmes domestques produsant un ben x forment un olgopole de Cournot. Les frmes étrangères produsent également le ben x, qu elles exportent à hauteur de x f vers l économe domestque. La demande totale de ben x s écrt : p = a bx (1) La demande perçue par chaque frme domestque s écrt : p = a b( x + ( n 1 ) x + x ) (2) j f où x désgne le montant produt par la frme, x j le montant produt par chaque autre frme domestque et x f le montant produt par les frmes étrangères. La foncton de producton de la frme s écrt smplement : x = l où l désgne le traval peu qualfé. Chaque frme négoce les salares avec un syndcat. Frme et syndcat maxmsent conjontement les rentes, notées R, données par : R = px wl (3) où w désgne le salare concurrentel. Les salarés reçovent le salare concurrentel plus une fracton des rentes. 2. Après résoluton du programme de maxmsaton des rentes par chaque frme et ses salarés, la producton et la rente d équlbre s écrvent : x et a w bx = b( 1+ n) f (4) R = ( a w bx ) b( 1+ n) 2 f 2 (5) A l équlbre symétrque, la producton du secteur s écrt smplement nx.. L emplo de l ensemble du secteur est donc représenté par : n a w bx l = 1 + n b f. (6) 3. Comme l llustre l équaton (4), une hausse des mportatons ndut une dmnuton de la rente d entreprse et du salare. Plus l ndustre est compéttve (c est à dre plus n est grand) plus fable est la rente et plus pette donc est la basse du salare. De même l emplo est affecté négatvement par une hausse du volume d mports. Un certan nombre de travalleurs non qualfés sont donc amenés à qutter le secteur pour être embauchés dans le reste de l économe. L accrossement de l offre de traval non qualfé dans le reste de l économe va tendre à déprmer le salare concurrentel. 18

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