LA DISTANCE JOUE-T-ELLE UN GRAND RÔLE? L EFFET DE L ISOLEMENT GÉOGRAPHIQUE SUR LES NIVEAUX DE PRODUCTIVITÉ

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1 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 LA DISTANCE JOUE-T-ELLE UN GRAND RÔLE? L EFFET DE L ISOLEMENT GÉOGRAPHIQUE SUR LES NIVEAUX DE PRODUCTIVITÉ Bryn Battersby TABLE DES MATIÈRES Introducton Pourquo la dstance pourrat-elle jouer un rôle? Spécfcaton du modèle Données Man-d œuvre Stock de captal et les ratos captal/traval Producton Captal human Estmaton de la proxmté et de l équaton de productvté du traval Un ndcateur de proxmté Les résultats du modèle Commentares Concluson Bblographe L auteur remerce Jyot Rahman, Davd Gruen, Lews Evans, Ben Dolman, Robert Ewng, Graeme Davs, Janne Murphy, Gene Tunny, Dave Turner et Svenbjörn Blöndal des préceuses remarques fates lors de la rédacton de cet artcle. Les opnons exprmées c n engagent que lu et ne sont pas nécessarement partagées par le Trésor ou le gouvernement australen. 235

2 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 INTRODUCTION 236 La cause prmare des dfférences de nveau de ve entre pays est la productvté. De nombreux travaux de recherche ont donc tenté d explquer ces dfférences et de dstnguer les nstruments d acton permettant d amélorer les performances en ce domane. Mas l se pourrat qu une parte sgnfcatve de l écart de productvté vs-à-vs des pays les plus performants ne sot pas drectement sensble à l acton publque. Il faut quantfer ces effets pour meux comprendre la poston relatve des pays et avor une vue plus exacte des dfférences sur lesquelles la poltque économque peut nfluer ; on évtera ans des nterventons superflues de l État. Cet artcle examne la capacté d une économe partculère de l OCDE, l Australe (dont les désavantages géographques sont très marqués), à assurer sur la durée la crossance de la productvté du traval par convergence avec des économes plus effcaces sur ce plan, les États-Uns par exemple. Depus 40 ans, l écart entre la productvté du traval australenne et celle des États-Uns se rédut lentement. Il reste toutefos substantel. Sa persstance amène à s nterroger sur l exstence éventuelle d autres facteurs susceptbles de lmter le rattrapage de l Australe par rapport aux États-Uns. Une parte de la dfférence de productvté découle peut-être des caractérstques naturelles des deux pays. La dmenson des États-Uns (leur populaton est à peu près 15 fos plus nombreuse que celle de l Australe et leur producton 18 fos supéreure) leur permet de profter de plus grandes possbltés d économes d échelle et de gamme. Dans la documentaton relatve au budget australen pour l exercce 2003/2004, qu a ms l accent sur la stuaton géographque nterne et externe du pays, on trouve la remarque suvante : «pour réalser l ntégralté des économes d échelle et de gamme, de nombreux secteurs ont beson de grands marchés, sot sur place, sot par le bas des échanges nternatonaux» (Australan Government, 2003). Il est ben évdent que l Australe ne bénéfce pas de ces avantages. Les modèles gravtares llustrent ben l effet de l élognement de l Australe sur un ndcateur économque, à savor les échanges. Ces équatons ont montré comment la dstance entre l Australe et la «masse économque» du monde nfluat sur le nveau antcpé du commerce extéreur australen. Dans une étude antéreure d nspraton analogue, Battersby et Ewng (2005) écrvaent :

3 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté «S l on tent compte des facteurs [de dstance et de dmenson] de l équaton gravtare, on peut juger tout à fat solde la performance commercale relatve de l Australe. Ces facteurs, sur lesquels la poltque économque n a normalement pas prse, jouent manfestement un rôle dans nombre des résultats économques d un pays. S agssant de l Australe, l élognement géographque augmente le coût des échanges, ce qu en lmte l ampleur et assure aux secteurs d actvté australens des degrés varables de protecton naturelle» (page 17). Selon certans, cela fat qu l est d autant plus mportant de prendre en compte la «tyranne de la dstance» (Blaney, 2003) à laquelle est confrontée l Australe, à la fos quand on compare ce pays aux autres et quand on cherche à défnr une poltque économque qu lu sot adaptée. Jusqu à une date récente, l dée selon laquelle d autres aspects des performances économques australennes se ressentent de cet solement géographque n a pas été vrament démontrée de façon tangble. Mas les résultats de travaux de l OCDE et du FMI ont commencé à révéler les ncdences possbles de l solement géographque sur la performance économque. Plus précsément, selon OCDE (2003), une augmentaton de l exposton aux échanges à hauteur de 10 ponts de PIB pourrat entraîner une hausse de l ordre de 4 % de la producton par habtant toute chose égale par alleurs. Une étude du FMI (2004) sur la Nouvelle-Zélande (autre pays solé géographquement) retent auss l attenton, car elle donne un aperçu des répercussons de l élognement géographque sur la stuaton économque. Cette étude a trouvé «de soldes rasons d estmer que l solement géographque gênat la crossance néo-zélandase». Ses régressons nctent également à penser que l expanson de l économe australenne est pénalsée par cette stuaton. La méthode utlsée c dffère légèrement de celles du FMI (2004) et de OCDE (2003). On procède à une analyse au nveau des États pour nclure l ncdence de la proxmté géographque nterne d un pays sur le nveau de la productvté du traval. Elle permet d atténuer (sans toutefos les élmner) les dfférences de poltque et de culture que les comparasons nternatonales n appréhendent généralement pas. S l on s ntéresse au nveau de la productvté, plutôt qu à son taux de crossance, c est parce que la dstance est censée jouer le rôle d une protecton naturelle pour l économe australenne. Cela mpose une condton à la convergence avec la frontère de la productvté, mas ne sgnfe pas que le taux de crossance sot, à long terme, mons élevé que celu de la frontère. Pour tester le postulat selon lequel la géographe joue un rôle, on calcule une varable de proxmté qu nclut la producton propre de l État australen consdéré et toutes les autres productons économques du monde, pondérées de la 237

4 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 dstance par rapport à l État. L ndcateur élaboré est une mesure conjuguant la producton propre de l État pondérée, la producton des autres États pondérée et la producton des autres pays pondérée ; les pondératons dépendent de la dstance vs-à-vs de la producton. Les résultats d une régresson en coupe transversale des nveaux de productvté des États sur les facteurs de producton et la varable de proxmté lassent penser que 45 % envron de l écart de productvté pourraent résulter de l solement géographque de l Australe. Cet artcle est dvsé en sept sectons. La deuxème pose les bases de l hypothèse retenue c, en recherchant les rasons de l effet éventuel de la géographe sur la productvté du traval. La trosème explque la spécfcaton du modèle utlsée dans cette analyse. La quatrème présente les données employées dans l applcaton emprque du modèle. La cnquème donne l ensemble des résultats de l estmaton des équatons de productvté du traval des États. La sxème secton commente ces résultats, au vu desquels la productvté du traval serat pénalsée par l solement géographque d un pays. Enfn, la septème conclut cet artcle et suggère des orentatons pour des recherches complémentares s nscrvant dans le prolongement de ces travaux. POURQUOI LA DISTANCE POURRAIT-ELLE JOUER UN RÔLE? 238 Les recherches présentées c reposent sur une prémsse : quand l élognement géographque est très mportant, le potentel de productvté du traval d une économe est mondre. L effet peut se manfester de dfférentes façons. Dans cette secton, on décrra l nfluence de la dstance sur les économes d échelle nternes et externes comme la voe prncpale par laquelle l se fat sentr. Les économes d échelle nternes sont ntégralement réalsées quand les coûts untares de producton d une entreprse cessent de dmnuer alors que la producton augmente. Pour beaucoup de pettes entreprses, l sufft d une légère hausse de la producton pour que les économes d échelle soent plenement explotées. Dans ce cas, l est probable que le marché où opère l entreprse sot seulement nfranatonal. Cela sgnfe que la populaton du pays n a généralement pas d ncdence sur la capacté d une pette entreprse locale à utlser plenement, de façon rentable, les économes d échelle nternes. D autres entreprses peuvent augmenter substantellement leur producton avant d exploter la totalté des économes d échelle nternes. La rentablté est sans doute alors condtonnée par l accès à un très grand marché, lequel n exste pas forcément sur place. Dans la plupart des pays, l est peu vrasemblable que ce marché se lmte à la seule populaton locale s l économe est généralement ouverte. De fat, les grandes entreprses qu trent part d économes d échelle

5 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté nternes s appuent très souvent sur les marchés nternatonaux de fournsseurs et de consommateurs. Toutefos, les coûts de transport et d échange peuvent naturellement rendre l économe mons ouverte, d où la possblté d un effet d échelle natonal ou local. Cela pourrat fort ben se vérfer pour l Australe, pays à la fos solé géographquement et vaste. Reddng et Venables (2002) ont étudé ce type d effet ; ls soulgnent que les pays élognés ont naturellement un accès restrent aux marchés, tant pour la vente de leurs produts que pour l acquston de facteurs de producton et d autres bens ntermédares. L Australe étant élognée des prncpaux marchés, les entreprses de certans secteurs ne peuvent réalser les mêmes économes d échelle que leurs homologues d Europe ou d Amérque du nord. Récproquement, les coûts d échange que dovent supporter les producteurs nternatonaux les rendent mons compéttfs sur les marchés australens. Le «prx mondal» étant plus élevé sur certans de ces derners, les entreprses locales des secteurs concernés n ont pas beson de réalser les mêmes économes d échelle pour être rentables. Ben que ce résultat reste économquement effcent, l s ensut que certanes entreprses australennes sont mons productves que des entreprses smlares postonnées sur de plus grands marchés. Il est également possble que la géographe nterne de l Australe lmte la capacté de certanes entreprses à fare des économes d échelle. Le pays a une populaton clarsemée et une très grande superfce. Servr les centres de populaton est donc relatvement coûteux, pusque les entreprses sont confrontées à des coûts de transport élevés et/ou mettent en place des ponts de vente destnés à une clentèle assez lmtée en nombre. Le fat qu l sot plus coûteux de s adresser à une populaton dspersée et rédute a pour corollare que certanes entreprses australennes rsquent d être beaucoup mons productves que des entreprses comparables opérant sur des marchés plus peuplés. Selon Reddng et Venables (2002), l se confrme auss que la proxmté de pôles technologques est un facteur de crossance économque. Cette observaton se rattache drectement à la théore de l agglomératon, dont l ntateur a été Marshall (1920). Pour lu, la concentraton d actvtés économques amélore la productvté grâce à la mse en commun de la man-d œuvre, à la dffuson des technologes et du savor, ans qu au partage des ntrants. Des recherches plus récentes ont estmé l ncdence de la densté sur les nveaux de productvté des États et des vlles. Ans, Cccone et Hall (1996) sont arrvés à la concluson que l ntensté de la man-d œuvre comme du captal human et physque d un État avat des retombées postves substantelles sur la productvté du traval. Rosenthal et Strange (2003) ont également étudé les conséquences de la densté sur dverses actvtés dans les vlles amércane. Selon eux, la concentraton spatale 239

6 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 entraîne un certan nombre d externaltés d agglomératon, celles-c dfférant selon les secteurs. On trouve dans Cccone (2002) ans que dans Rce et Venables (2004) des formes smlares de recherche emprque sur le rôle de la concentraton régonale dans la producton et la productvté. Le phénomène d agglomératon permet aux entreprses de bénéfcer d économes d échelle externes ; elles peuvent dmnuer leurs coûts untares de producton en ncorporant les nnovatons des autres entreprses et en partageant avec elles les procédés de producton et de dstrbuton. En revanche, les entreprses de pays comme l Australe, solés géographquement et dont la populaton est clarsemée, sont peut-être mons à même de profter de ces économes d échelle externes ; et cela smplement parce qu l est plus coûteux d établr des réseaux sur de grandes dstances, tant à l ntéreur du pays qu à l étranger. L hypothèse de l mportance de la géographe s appue donc sur une référence mcroéconomque aux coûts supplémentares de la partcpaton au marché australen et à leur effet sur la capacté de toute entreprse à opérer de façon rentable en Australe. Dans la secton suvante, on examnera la productvté du traval agrégée, dans le cadre d un modèle standard, pour rechercher s les données agrégées confrment cette hypothèse mcroéconomque. LA SPÉCIFICATION DU MODÈLE 240 Pour estmer le nveau de la productvté du traval par État, on emploe une spécfcaton smple basée sur la foncton de producton Cobb-Douglas. Elle permet une comparason avec les résultats d autres régressons smlares, tout en étant relatvement facle à estmer. La spécfcaton de base du modèle sans les effets régonaux est présentée dans l équaton (1) : β1 1 β1 β2 β2 Y [1] = K L H Dans l équaton (1), Y représente la producton brute de l État, K est un ndcateur du stock de captal, L est un ndcateur du stock de man-d œuvre et H est un ndcateur du stock de captal human, tands que β' sont les coeffcents de ces varables. En dvsant l équaton par le stock de man-d œuvre et en prenant les logarthmes, l équaton (2) présente un modèle smple de productvté du traval qu consdère les deux ratos captal/traval : Y K H log = β 1 log + β2 log [2] L L L On peut alors ajouter à cette spécfcaton des varables supplémentares, telles que des ndcateurs de concentraton du marché et des varables ndcatrces spécfquement natonales. L équaton (3) donne la spécfcaton fnale de la foncton : les bêtas représentent les coeffcents d estmaton, ζ représente l ndcateur de proxmté de l État à la producton économque mondale et Aus une varable muette ndquant s l État est australen ou non.

7 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Y K H [3] log = β 0 + β1 log + β2 log + β3ζ + β4aus L L L Plutôt qu une analyse de la productvté au fl du temps, l s agt d une analyse en coupe transversale portant sur les États amércans et australens. Ben que l ntégrté de la forme fonctonnelle de base ne sot pas remse en cause (les nveaux de productvté sont toujours censés dfférer à cause de l ntensté des facteurs), la qualté d ajustement devrat être mondre que dans un modèle de séres temporelles en rason de l absence de dépendance aux varables retardées. LES DONNÉES La constructon de la base de données destnée à ce projet a soulevé de nombreuses dffcultés. Ans, du fat des contrantes de dsponblté des données, les ndcateurs de producton, de captal et de man-d œuvre pour les États-Uns et l Australe excluent celles relatves au secteur publc et à l agrculture. En outre, comme on ne dsposat pas drectement de statstques de stock de captal pour les dfférents États amércans et australens, on a dû les calculer à partr des moyennes sectorelles. Les données utlsées dans l analyse sont décrtes c-dessous 1. Man-d œuvre La statstque la plus utle pour le calcul du nveau de productvté et des ratos captal/traval est le nombre d heures ouvrées dans une économe. À la dfférence des données plus faclement accessbles sur la totalté des personnes employées, les séres d heures ouvrées rendent compte des dfférences de propenson au traval selon les économes 2. Cependant, le calcul du nombre total d heures ouvrées pour chaque État australen et amércan pose beaucoup de problèmes. D abord, des statstques d heures ouvrées par État exstent en Australe, mas ce n est pas le cas aux États-Uns. En revanche, on dspose de données sur le nombre total de personnes employées dans chaque État de l Unon et elles sont désagrégées par «super-secteurs» 3. En défntve, on a applqué les données natonales amércanes sur les heures ouvrées par secteur à ces données sur l ensemble des personnes employées par secteur au nveau des États, pour calculer le nombre total d heures ouvrées dans chaque État. Mas un deuxème problème s est alors posé, du fat que les statstques amércanes relatves aux «super-secteurs» n ncluent pas l agrculture. Pour conserver une cohérence globale aux mesures de la productvté et de l ntensté du captal, l fallat harmonser les données australennes avec les données sectorelles amércanes. Un trosème problème s est alors posé : les chffres australens d heures ouvrées par État sont désagrégés au nveau des secteurs, à l excluson du secteur publc. Pour garantr la cohérence entre données amércanes et australennes, l 241

8 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 a donc fallu retrer le secteur agrcole des secondes et le secteur publc des premères. Enfn, on a également dû effectuer un certan repostonnement des données sectorelles d heures ouvrées pour qu elles restent compatbles avec d autres estmatons des moyennes d heures ouvrées dans l économe (comme celle du Centre pour la crossance et le développement de Gronngue) 4. Stock de captal et ratos captal/traval 242 Pour calculer les stocks de captal des États, on a applqué aux estmatons sectorelles de la man-d œuvre des États les ratos captal/traval (C/T) des dfférents secteurs. Certes, c état fare mplctement l hypothèse de ratos sectorels C/T constants dans tous les États, mas on a pu effectuer une estmaton des stocks de captal par État et s en servr dans la régresson sur la productvté du traval. Pour chaque État amércan, on a établ des données de stock de captal à partr de la classfcaton SIC à deux chffres sous forme d agrégats drects exprmés en mllards de dollars de On a calculé les ratos captal/traval natonaux pour chacun des super-secteurs utlsés par l Offce amércan des statstques du traval (BLS). Il a fallu pour cela rapprocher les ancens codes SIC de stock de captal des nouveaux codes du système de classfcaton sectorelle nord-amércan (NAICS). Les chevauchements de certans codes peuvent nure à la valdté de certans des ratos captal/traval. Après avor convert le stock de captal par secteur en stock de captal par super-secteur, on a calculé un rato captal/traval pour chacun des onze secteurs (constructon ; servces d ensegnement et de santé ; actvtés fnancères ; nformaton, losrs et hébergement ; ndustre manufacturère ; ressources naturelles et mnes ; autres servces ; servces professonnels et aux entreprses ; commerce). On a alors calculé le stock de captal de chaque État en multplant le rato captal/traval natonal de chaque secteur par l emplo pour chaque secteur de l État. Les ratos captal/traval des États amércans sont présentés au graphque 1. Comme on s y attendat, les États où l extracton mnère est mportante (le Wyomng, par exemple) et ceux où l actvté fnancère est très développée (l État de New York, par exemple) tendent à avor les ratos captal/traval les plus élevés. Les stocks de captal des États australens ont été calculés selon la même méthode que celle utlsée pour les stocks de captal des États amércans. Le stock de captal natonal de l Australe en 2001 est tré des comptes natonaux ; l s agt d un chffre en AUD courants pour l année Dans un souc de cohérence avec les données des États amércans, on l a convert en USD de 2001 à parté de pouvor d achat (PPA) en se référant aux PPA 2001 pour le PIB calculées par l OCDE (2002). Ces statstques sur le stock de captal des États sont présentées avec celles des États-Uns au graphque 1 5.

9 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Graphque 1. Captal par heure ouvrée par État : États-Uns et Australe, 2001 En USD Wyomng Lousane Dakota du Nord New York Texas Nebraska Washngton Nouveau-Mexque Mnnesota New Jersey Alaska Illnos Montana Pennsylvane Wsconsn Oho Massachusetts Iowa Dakota du Sud Indana Kentucky Oregon Delaware Oklahoma Mchgan Arkansas Maryland Florde Vrgne-Occdentale Vrgne Colorado Mssour Géorge Nevada Tennessee Connectcut Australe-Occdentale Alabama Kansas Carolne du Nord Carolne du Sud Msssspp Terrtore du Nord Arzona Calforne Mane New Hampshre Utah Tasmane Queensland Australe du Sud Captale australenne Nouvelle-Galles du Sud Rhode Island Vctora Hawa Idaho DC Vermont En USD Source : Bureau of Labor Statstcs, comptes natonaux australens (ABS Cat. 5204) et statstques sur la populaton actve australenne (ABS Cat. 6203). 243

10 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 Les données australennes se dvsent en 16 secteurs : le commerce de détal ; l ndustre manufacturère ; les servces mmoblers et aux entreprses ; les servces de santé et locaux ; la constructon ; l ensegnement ; l hôtellere et la restauraton ; l agrculture, la sylvculture et la pêche ; le transport et l entreposage ; l admnstraton publque et la défense ; les servces personnels et autres ; la fnance et l assurance ; les servces culturels et récréatfs ; les servces de communcaton ; l extracton mnère ; l électrcté, le gaz et l eau. L agrculture, la sylvculture et la pêche ans que l admnstraton publque et la défense ont été sortes de l analyse pour préserver la cohérence avec les données amércanes. Comme aux États-Uns, les États australens où les actvtés mnères sont partculèrement mportantes ont un rato captal/traval plus élevé. Pourtant, ce rato est généralement bas en Australe. Au demeurant, les ratos captal/traval des États australens à actvté mnère très ntensve (Australe-Occdentale et Terrtore du Nord) sont seulement comparables à la moyenne amércane. Compte tenu de la fable populaton actve présente dans ces États et de la dmenson de leur secteur mner, on aurat pu s attendre à des ratos captal/traval ben supéreurs. Mas l ressort de cette analyse qu en Australe le rato captal/traval moyen n attent que 60 % envron du nveau amércan. Il est vra que, dans une autre étude, Schreyer (2005) a estmé ce pourcentage à 77 %. Le fat que les ratos captal/traval australens soent nféreurs aux attentes pourrat s explquer par un certan nombre de dstorsons. Ans, l hypothèse de nveau constant des ratos captal/traval sectorels dans tous les États et les éventuelles dspartés des modes de calcul selon les pays peuvent avor basé les ratos de certans États. Il s agt là d une réserve et d une lmtaton mportantes pour l nterprétaton des résultats de cette analyse. Producton 244 Les chffres de producton brute de chacun des États amércans provennent d une source offcelle (Bureau of Economc Analyss). Ceux qu sont utlsés c portent sur l année 2001 et excluent l agrculture ans que les admnstratons publques. Les nveaux de producton des États australens ont été calculés à partr du revenu total des facteurs, déducton fate de l agrculture et du secteur publc. Ils ont fat l objet d un repostonnement pour répartr le résdu entre le PIB australen et l ensemble des PIB des États, proportonnellement à chacun d entre eux. Ce résdu état presque en totalté mputable à un seul poste des comptes natonaux australens («mpôts mons subventons»). On a ensute exprmé ces données en USD de 2001 sur la base des PPA, en utlsant les taux de converson de l OCDE (2002). On trouve au graphque 2 la producton par heure ouvrée des États australens et amércans qu résulte de ces calculs 6.

11 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Graphque 2. Producton par heure ouvrée et par État : États-Uns et Australe, 2001 USD Delaware Alaska Connectcut New York Dstrct de Columba New Jersey Calforne Massachusetts Washngton Illnos Colorado Terrtore du Nord Texas Nevada Maryland Vrgne Géorge Hawa Wyomng Mchgan Arzona Lousane Carolne du Nord Pennsylvane Rhode Island Mnnesota New Hampshre Tennessee Florde Nouveau-Mexque Oregon Oho Mssour Indana Carolne du Sud Utah Australe-Occdentale Wsconsn Kentucky Kansas Captale australenne Alabama Idaho Dakota du Sud Oklahoma Iowa Nebraska Mane Vrgne-Occdentale Vermont Nouvelle-Galles du Sud Montana Vctora Arkansas Msssspp Dakota du Nord Queensland Australe du Sud Tasmane En USD Source : Bureau of Economc Analyss, et comptes des états australens établs par l Australan Bureau of Statstcs (ABS Cat. 5220). 245

12 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 Une comparason de la productvté du traval des États australens et amércans au moyen de ces mesures fat apparaître un nveau de productvté australen égal à quelque 75 % du nveau amércan. Ce chffre est nféreur d à peu près 6 ponts à ce qu ressortat auparavant des ndcateurs économques agrégés. C est ans que les données du Centre pour la crossance et le développement de Gronngue (Growth and Development Centre GGDC) stuaent la productvté australenne à 81 % de celle des États-Uns. Sachant que les données du GGDC et celles présentées c ont en défntve les mêmes sources, le décalage provent très probablement de l excluson de l agrculture et du secteur publc. De fat, notre estmaton du PIB du secteur prvé non agrcole australen est nféreure d envron 20 % à l estmaton GGDC du PIB total du pays. Par alleurs, l estmaton du nombre de travalleurs du secteur prvé non agrcole donnée dans cette analyse n est nféreure que d à peu près 10 % à l estmaton GGDC de l emplo total. L excluson de ces mêmes secteurs aux États- Uns rédut l emplo et le PIB de quelque 20 %. Cela tendrat à accrédter l dée selon laquelle le nveau nféreur de la productvté australenne observé résulte de l excluson de ces secteurs. Cette nflexon à la basse des chffres de productvté amène à formuler une deuxème réserve quant aux résultats de l analyse qu sont présentés c-après. Captal human Le captal human peut comprendre le stock de recherche, la gamme des compétences ou même la capacté à dffuser des dées dans une économe. Cette étude se sert smplement du nombre de ttulares d une lcence ou d un dplôme de plus haut nveau comme ndcateur du stock de captal human 7. Ces données sont dsponbles pour les États amércans et australens. Le graphque 3 ndque le nveau du captal human aux États-Uns et en Australe pour 1000 heures ouvrées 8. ESTIMATION DE LA PROXIMITÉ ET DE L ÉQUATION DE PRODUCTIVITÉ DU TRAVAIL Un ndcateur de proxmté 246 Dans cette analyse, la varable de proxmté est celle qu présente le plus grand ntérêt. L objectf est qu elle appréhende la proxmté de l État vs-à-vs de la producton mondale. On fat l hypothèse qu être proche de la producton donne des occasons d économes d échelle et de retombées postves pour les entreprses d un État ; cela débouche ensute sur un nveau de productvté supéreur, toutes choses égales par alleurs. Pour élaborer un ndcateur de proxmté, on peut, par exemple, se contenter de défnr arbtrarement une frontère et d agréger toutes les productons des

13 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Graphque 3. Captal human pour 1000 heures ouvrées par État : États-Uns et Australe, 2001 Qualfcatons pour 1000 heures Maryland Hawa Colorado New Jersey New York Calforne Connectcut Vrgne New Hampshre Massachusetts Alaska Msssspp Rhode Island Oregon Washngton Vermont Mnnesota Florde Nouveau-Mexque Kansas Montana Pennsylvane Carolne du Sud Captale australenne Delaware Arzona Illnos Mssour Mchgan Dakota du Nord Utah Mane Oklahoma Géorge Dstrct de Columba Texas Dakota du Sud Oho Alabama Carolne du Nord Nebraska Idaho Wsconsn Iowa Kentucky Tennessee Lousane Arkansas Indana Vrgne-Occdentale Nevada Vctora Nouvelle-Galles du Sud Wyomng Tasmane Australe du Sud Queensland Australe-Occdentale Terrtore du Nord Qualfcatons pour heures Source : US Census Bureau, and Educaton and Work, (ABS Cat. 6227). 247

14 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 248 états qu se trouvent à l ntéreur de cette frontère. Mas l excluson de toutes les productons générées au-delà de la frontère et le caractère arbtrare de cette dernère ont ncté à opter pour une melleure soluton. La technque utlsée dans cette étude consste à agréger les productons amputées des économes fgurant dans l ensemble de données, l «amputaton» dépendant de leur élognement par rapport à l État auquel on s ntéresse. L ndcateur de proxmté est défn formellement dans l équaton (4) : ζ j= n α = Yj dj j= 1 L échantllon se compose de j=1, n, économes, qu sont les États australens ou amércans ou encore d autres pays. ζ est l ndcateur de proxmté pour α l État, Y j est la producton de l économe j et d j est la dstance vs-à-vs de l économe j pondérée par α. L ensemble de données utlsé pour créer cette varable comprenat chacun des États amércans et australens ans que tous les autres pays du monde pour lesquels on dsposat de données. Les données dsponbles les plus récentes pour élaborer un ndcateur nternatonal de proxmté portaent sur l année Les dstances correspondent au nombre de klomètres entre chaque captale. On peut estmer de façon smple l équaton (3) en recourant à la méthode des mondres carrés ordnares. Mas ce type d estmaton oblge à formuler une hypothèse sur la valeur de α dans l équaton (4) et sur la dstance entre l État et sa propre producton. La deuxème hypothèse nflue drectement sur l mportance de la producton propre de l État dans le calcul de son ndcateur de proxmté. S la dstance par rapport à so-même (d ) est trop courte, l ndcateur sera pondéré excessvement par la producton propre de l État, ce qu rsque d être une source d endogénété dans le modèle. S la dstance par rapport à so-même est trop grande, l ndcateur néglgera la producton propre de l État, qu consttue le prncpal facteur d échelle, pusque l État est évdemment le plus proche de lu-même. C est pourquo, dans cette analyse, on procède à une estmaton en deux étapes. On estme d abord α et la dstance vs-à-vs de son propre PIB, d, en même temps que les coeffcents de l équaton de productvté. Après avor estmé α et d, on élabore un ndcateur de proxmté pour chaque État. Pus on l utlse dans les estmatons des paramètres β' par la méthode des mondres carrés ordnares. Dans la premère étape, on dot estmer les paramètres β',α et d par maxmum de vrasemblance, en recourant à la spécfcaton suvante avec une dstrbuton normale standard de l erreur : [4]

15 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Y K H log = β 0 + β1 log + β2 log + β3ζ + β4 Aus+ ε L L L ζ j= n α = Y j d j j= 1 Le graphque 4 présente les ndcateurs de proxmté estmés pour tous les États. Ils semblent conformes à ce que l on pouvat antcper a pror. En effet, des États comme New York, le New Jersey et la Calforne sont partculèrement proches de la producton économque et l en va de même de ceux qu les entourent. En revanche, les États australens sont beaucoup plus lon de la producton économque mondale. On remarque néanmons qu en rason de son mportante producton, la Nouvelle-Galles du Sud est plus proche de la producton mondale qu un pett nombre des États amércans les plus excentrés. Les résultats du modèle [5] Le tableau 1 présente l ensemble des estmatons des régressons par les mondres carrés ordnares des varantes de l équaton (1). Certanes de ces régressons utlsent les ndcateurs de proxmté présentés au graphque 4. L équaton A présente des estmatons pour les coeffcents du modèle de producton smple. Comme on pouvat s y attendre, les coeffcents captal physque/traval et captal human/traval sont postfs. Mas la non-sgnfcatvté du premer coeffcent pose problème, compte tenu en partculer de son mportance dans le modèle économque sous-jacent de la productvté du traval. Cette réserve s ajoute à celles formulées antéreurement quant à l nterprétaton et à l usage des résultats de cet exercce. L équaton B nclut la varable ndcatrce dentfant les observatons propres à l Australe. Les deux ratos captal/traval ont une sgnfcatvté rédute, tands que la varable muette n en a pas du tout. S l absence de sgnfcatvté statstque du coeffcent de la varable muette dot ncter à une nterprétaton prudente de ce coeffcent, le sgne négatf correspond à ce qu état escompté : les rasons du retard de productvté de l Australe par rapport aux États-Uns vont au-delà des dfférences entre les ratos captal/traval. L équaton C présente le premer des deux ensembles de résultats qu ncluent l ndcateur de proxmté auparavant ms au pont dans cette secton 9. Ce coeffcent de l ndcateur de proxmté a un sgne postf, d où la concluson suvante : plus la producton est mportante à proxmté de l État, plus la productvté du traval est élevée. Cette régresson fat auss apparaître une réducton supplémentare de la sgnfcatvté des coeffcents captal/traval, ce qu est préoccupant au regard de l mportance de ce rato dans le modèle. Le mondre pouvor explcatf de ces varables est compensé par la plus grande sgnfcatvté 249

16 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 Graphque 4. Indcateur de proxmté avec alpha et dstance optmums par rapport aux valeurs de producton propre New Jersey New York Calforne Pennsylvane Texas Connectcut Delaware Illnos Florde Oho Maryland Massachusetts Mchgan Vrgne Dstrct de Columba Géorge Carolne du Nord Wsconsn Rhode Island Indana New Hampshre Tennessee Kentucky Carolne du Sud Mssour Mnnesota Alabama Vrgne-Occdentale Washngton Lousane Colorado Mane Arzona Iowa Vermont Arkansas Msssspp Kansas Oklahoma Nevada Nebraska Oregon Nouvelle-Galles du Sud Utah Dakota du Sud Nouveau-Mexque Wyomng Vctora Dakota du Nord Idaho Montana Queensland Australe du Sud Alaska Hawa Australe-Occdentale Captale australenne Terrtore du Nord Tasmane

17 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Tableau 1. Résultats des régressons Varable A B C D Constante (12.388)*** (12.282)*** (13.385)*** (13.279)*** Log(C/T) (1.483) (1.261) (0.759) (0.533) Log(H/T) (4.023)*** (2.901)*** (2.427)** (1.648) Proxmté (3.928)*** (3.910)*** Australe (-0.221) (-0.400) R RESET Hétéroscédastcté Note : les chffres entre parenthèses sont les statstques t. *** ndquent la sgnfcatvté au nveau de 1 %, ** ndquent la sgnfcatvté au nveau de 5 %, * ndquent la sgnfcatvté au nveau de 10 %. RESET et Hétéroscédastcté (test de Whte) sont des statstques F. Tableau 2. Coeffcents de corrélaton des varables Proxmté Captal human Captal physque Captal human du coeffcent de l ndcateur de proxmté et résulte peut-être d une multcolnéarté avec cet ndcateur. Enfn, l équaton D est un peu meux ajustée que l équaton C, même s, comme avec l ncluson de la varable muette pour l Australe dans l équaton B, le pouvor explcatf des coeffcents captal/traval dmnue. Ic encore, l erreur type du coeffcent de cette varable muette est assez élevée pour fare douter de la fablté du coeffcent. Aucun test RESET ne donne de sgnes d erreur de spécfcaton. De plus, les statstques F du test de Whte montrent que les régressons ne sont pas affectées d hétéroscédastcté. Le tableau 2 présente les corrélatons entres les varables. On pourrat en nférer qu l y a multcolnéarté, ce qu nfluerat sur les erreurs types des varables. Ben qu l y at généralement leu de s attendre à une multcolnéarté dans l estmaton de fonctons Cobb-Douglas, les corrélatons entre les 251

18 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 ndcateurs de captal et de proxmté justfent peut-être des nvestgatons supplémentares. Et cela parce que la dstance est également susceptble d augmenter les coûts de transacton lés à l accumulaton des facteurs. COMMENTAIRES Pour détermner dans quelle mesure la proxmté vs-à-vs de la masse économque nflue sur la productvté, cette analyse a formulé pluseurs équatons smples des nveaux de productvté des États. Le coeffcent de la varable rendant compte de cette proxmté a été postf et sgnfcatf. On met en évdence l effet de l ndcateur de proxmté dans les régressons en le modfant d un écart type par rapport à sa moyenne, ce qu fat varer de 6 % le nveau espéré de productvté du traval. En utlsant les paramètres et les varables présentés c, on peut calculer la fracton de l écart de productvté entre l Australe et les États-Uns qu s explque par l solement géographque australen. Il est possble de calculer un ndcateur de proxmté moyenne pour l Australe de la façon suvante : ζ L ζ Aus = Aus [6] L On peut également obtenr la proxmté moyenne pour les États-Uns. Pour cela, on pondère la proxmté par le nombre total d heures ouvrées dans un État. Il est alors possble de calculer la dfférence de productvté du traval mputable à celle de l ndcateur de proxmté ; on a : 252 Y USA Y Aus ln ( USA Aus ) [7] L ln USA L = β3 ζ ζ Aus que l on peut smplfer sous la forme de l équaton (8), dans laquelle y représente la productvté du traval : yusa β ( ζusa ζ Aus ) = e [8] yaus Sur la base de l équaton (8) ans que des résultats et données exposés cdessus, le rapport entre la productvté du traval aux États-Uns et en Australe qu, dans le modèle, découle unquement des dfférences de l ndcateur de proxmté, s élève à Le rapport réel dans l ensemble de données étant de 1.34, les dfférences de proxmté explqueraent un peu mons de 45 % de l écart entre les nveaux de productvté du traval des deux pays. Il faut évdemment consdérer ce calcul avec crconspecton. Néanmons, les résultats d une analyse de sensblté supplémentare ndquent ben que la dstance pourrat être responsable d une bonne parte du retard de productvté de l Australe sur les États-Uns 10. Il faut ben vor que ces résultats condusent auss à

19 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté penser que le retard ne s explque pas smplement par les économes d échelle et les effets de dffuson dont bénéfce l économe amércane, mas que d autres facteurs y contrbuent. CONCLUSION On a commencé par émettre l dée que la «tyranne de la dstance» (nterne et externe) lmtat peut-être la possblté pour l Australe d élmner son retard de productvté sur les États-Uns. Dans les régressons de la productvté du traval sur un ndcateur de proxmté (qu représente la proxmté d un État vs-à-vs de la producton économque mondale) ans que sur le captal physque et human, le coeffcent de proxmté s est avéré postf et sgnfcatf. Selon ce coeffcent, la dfférence entre les ndcateurs de proxmté moyenne de l Australe et des États-Uns serat responsable de quelque 45 % de l écart de productvté du traval. Il en ressort auss que, même sur de grandes dstances (supéreures à celles ctées dans la théore économque classque de l agglomératon), le fat d être stué près des centres de producton peut avor des effets externes sgnfcatfs. Mas pluseurs résultats mértent encore que l on y regarde de plus près. La non-sgnfcatvté du rato captal/traval est partculèrement problématque ; elle est probablement lée à la dffculté d obtenr des mesures rasonnables du stock de captal au nveau des États. Ce traval emprque ne consttuant qu une premère exploraton de l effet de la dstance par rapport à la producton mondale sur les nveaux de productvté des États, l peut être poursuv à l avenr dans toute une sére de drectons, telles que : la créaton d une base de données élarge qu permette d établr de melleures données sur le stock de captal ; la recherche des possbltés d ntégraton à l analyse d une dmenson temporelle, afn d explorer les ncdences d autres varables de poltque publque, tout en tenant compte de la géographe ; l usage de la dstance économque effectve (qu englobe les coûts de transport et de communcaton), plutôt que de la smple dstance géographque, pour calculer l ndce de proxmté ; l ncluson de données qu soent davantage désagrégées dans l espace pour ndquer de façon plus complète la proxmté nterne ; la comparason entre les structures sectorelles des États ans que la mse en lumère des smltudes et des dfférences de productvté du traval mputables à ces dspartés ; la poursute des tests de dagnostc, notamment pour l auto-corrélaton spatale et l endogénété ; 253

20 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 la recherche d autres méthodes pour élaborer des ndcateurs de proxmté mondale. Toutefos, cette étude apporte de premers éléments de preuve de l exstence d un len entre la proxmté d un État et la producton ans que la productvté du traval ; l montre auss que les États australens peuvent être désavantagés par leur élognement des centres mondaux de producton et par les dstances qu les séparent. Il faut donc peut-être consdérer effectvement la proxmté d un État vs-à-vs de l actvté économque comme un facteur supplémentare nfluant sur le nveau potentel de la productvté du traval de l Australe comparé à celu d autres pays. À l évdence, on ne dot pas conclure de ce résultat que le nveau de la productvté du traval en Australe est névtablement plafonné. Le potentel de crossance de la productvté dans ce pays peut être décomposé en deux éléments : la possblté que la frontère de la productvté contnue à progresser en Australe (du fat de l nnovaton et des nouvelles technologes) et la capacté du pays à attendre cette frontère. La concluson de l analyse exposée dans cet artcle est la suvante : l est possble que la frontère de la productvté australenne sot quelque peu en deçà de celle des États-Uns, mas ce n est nullement une rason de douter que cette frontère contnuera d avancer au même rythme que celle des États-Uns. Elle le fera sous l mpulson de l apparton constante de nouvelles technologes et de méthodes de traval nnovantes, en Australe et dans le reste du monde, ans que de leur mse en œuvre sur les stes de producton australens. Il y a également leu de crore que l effet de la dstance contnuera à s atténuer au fl du temps, comme l l a fat jusqu à présent. C est manfestement vra dans certanes branches, telles que le transport de marchandses réfrgérées et la crculaton de l nformaton. Mas l mporte en défntve de soulgner que ce traval a pour corollare le constat suvant : au mons la moté de l écart de productvté avec les États-Uns ne découle pas de la géographe. Cela mplque que l Australe dspose encore d une très grande marge pour attendre sa propre frontère de productvté et que la poltque économque pourrat jouer un grand rôle à cet égard. 254

21 La dstance joue-t-elle un grand rôle? L effet de l solement géographque sur les nveaux de productvté Notes 1. Sur demande, l auteur communquera un résumé des données. 2. En 2000, par exemple, 27 % envron des salarés australens travallaent à temps partel, alors que c état le cas de seulement 13 % envron de la populaton employée aux États-Uns. 3. Les «super-secteurs» résultent de l agrégaton de secteurs smlares, effectuée par l admnstraton amércane (US Bureau of Labor Statstcs) sur la base de la classfcaton sectorelle offcelle en vgueur en Amérque du nord (NAICS). 4. Le repostonnement des données a eu une ncdence néglgeable sur les prncpaux effets margnaux présentés plus lon dans cette note. 5. On a également procédé à une converson avec le taux de change AUD/USD. En 2001, l y avat un écart notable entre le taux PPA et le taux de change courant. Mas le fat de convertr les valeurs de stocks de captal au moyen des taux de change courants n a pas eu une ncdence notable sur l effet margnal essentel (c est-à-dre celu de la proxmté sur la productvté). 6. La converson de la producton sur la base des taux de change courants creuse sensblement l écart de productvté. En procédant ans pour la producton des États australens, on a obtenu pour 2001 une productvté du traval australenne de l ordre de 54 % du nveau amércan. Cela a rédut auss la proporton de l écart qu s explque par la localsaton des États australens. 7. On n a retenu pour les données amércanes que le nombre de personnes âgées de plus de 25 ans ttulares d une lcence ou davantage. 8. Sur la base de ces données, le stock de captal human de l Australe est nettement nféreur à celu des États-Uns. Mas on note des sgnes d évoluton. Dans un traval de recherche sur l écart de productvté entre l Australe et les États-Uns, Rahman (2005) fat la remarque suvante : alors que les États-Uns «mettent tradtonnellement plus l accent sur l achèvement d un cycle complet d ensegnement secondare au mnmum l avantage sur l Australe en matère de performance éducatve s amenuse dans les cohortes les plus récentes» (p. 33). 9. La varable ndcateur de proxmté a été dvsée par avant l estmaton. 10. L analyse supplémentare de sensblté aux varatons des valeurs α et d est dsponble sur demande auprès de l auteur. 255

22 Revue économque de l OCDE n o 42, 2006/1 BIBLIOGRAPHIE Australan Government (2003), «Sustanng Growth n Australa s Lvng Standards», Budget Strategy and Outlook , Statement 4. Battersby, B.D. et R.J. Ewng, (2005), «Internatonal Trade Performance: The Gravty of Australa s Remoteness», Treasury Workng Paper nº , Commonwealth of Australa, Canberra. Blaney, G. (1983), The Tyranny of Dstance: How Dstance Shaped Australa s Hstory, Pan- Macmllan, Melbourne. Cccone, A. (2002), «Agglomeraton Effects n Europe», European Economc Revew, 46 (2), pp Cccone, A. et R. Hall (1996), «Productvty and the Densty of Economc Actvty», Amercan Economc Revew, 86 (1), pp FMI (2004), «Sources of Economc Growth n New Zealand: A Comparatve Analyss», IMF Country Report nº 04/127, Internatonal Monetary Fund, Washngton. Marshall, A. (1920), Prncples of Economcs, 8 e édton, Macmllan, Londres. OCDE (2002), Partés de pouvor d achat et dépenses réelles : Année de référence 1999, édton 2002, OCDE, Pars. OCDE (2003), Les sources de la crossance économque dans les pays de l OCDE, OCDE, Pars. Rahman, J. (2005), «Comparng Australan and Unted States Productvty», Economc Roundup, automne 2005, Commonwealth of Australa, Canberra. Reddng, S et A.J. Venables (2002), «The Economcs of Isolaton and Dstance», Nordc Journal of Poltcal Economy, 28, Conference Volume, nº 2, pp Rce, P et A.J. Venables (2004), «Spatal Determnants of Productvty: Analyss for the Regons of Great Brtan», CEP Dscusson Paper nº 642, London School of Economcs. Rosenthal, S.S. et W.C. Strange (2003), «Geography, Industral Organzaton and Agglomeraton», Revew of Economcs and Statstcs, 85, pp Schreyer, P (2005), «Comparason nternatonale des nveaux de captal et de productvté». Rapport sur l ateler 2005 de l OCDE et de la fondaton Ive-BBVA à propos de la mesure de la productvté, octobre. 256

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