Séries numériques et familles sommables

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Séries numériques et familles sommables"

Transcription

1 Séries umériques et familles sommables ovembre 206 Table des matières Séries das u espace ormé 3. Gééralités Séries absolumet covergetes Quelques exemples remarquables Critère des séries alterées Exercices Séries à termes positifs 6 2. Qu ot elles de remarquable? Comparaisos des séries à termes positifs Séries et itégrales Exemples remarquables La costate d Euler (le retour) Séries de Riema Séries de Bertrad (exemples) Exercices Cas des foctios croissates, Formule de Stirlig Gééralités Formule de Stirlig Critère de d Alembert Exercices Déombrabilité et familles sommables Esembles déombrables, au plus déombrables Ils e sot pas déombrables Familles sommables Les familles sommables de réels positifs Les familles sommables de complexes Suites doubles Produit de Cauchy de séries absolumet covergetes L expoetielle complexe

2 4 Aexes Aexe : Pour étudier ue série umérique Aexe 2 : Produits ifiis Aexe 3 : Calcul approché de la costate d Euler Aexe 4. Développemets asymptotiques et études de séries Aexe 5 : culture Résumos ous 5 5. Gééralités Séries à termes positifs Produit de Cauchy Séries et itégrales A coaître (liste provisoire) : Tac au Tac 56 7 Du rab! 58 2

3 Ce chapitre cotiet des rappels du cours de première aée et le prologe selo trois axes : séries dot les termes appartieet à u espace vectoriel ormé, complémets sur les séries umériques, familles sommables... Nous sommes là au cœur de toute l aalyse depuis la fi du XVIII ième siècle. Nous obtiedros dès ce chapitre des résultats à l esthétique certaie comme les jolies formules du tableau 5.5. Plus ecore, les outils que ous développos ici itervieet das u grad ombre de problèmes. Nous appredros, das des chapitres ultérieurs, à écrire de ouvelles foctios comme sommes de séries, permettat aisi de résoudre certaies équatios différetielles ou équatios aux dérivées partielles... Séries das u espace ormé. Gééralités Défiitio qu est-ce qu ue série? Soit (u ) 0, ue suite d élémets de K = R ou C ou d u espace vectoriel ormé (E, E ). La série de terme gééral u, que l o ote u est la suite (S ) défiie par S = u k. k= 0 Les termes de cette suite sot les sommes partielles de la série. O dit alors que la série de terme gééral u coverge, lorsque la suite des sommes partielles (S ), coverge. Sa limite, qui est alors otée S = u k = lim S, k= 0 est la somme de la série. O distiguera doc sommes partielles et somme (lorsqu elle existe) d ue série. Das le cas cotraire, la série est dite divergete. O dit que deux séries sot de même ature si elles sot simultaémet covergetes ou divergetes. Si ue série coverge, so terme gééral a pour limite 0 puisqu e effet, lim u = lim(s S ) = 0. Lorsque cette coditio écessaire est pas remplie, o dit que la série est grossièremet divergete. Défiitio 2 reste d ue série covergete Lorsque la série de terme gééral (u k ) k k0 coverge et a pour somme S = k=k 0 u k, o défiit pour k 0, so reste à l ordre comme la différece R = S S 3

4 La suite des restes, défiie lorsqu ue série coverge, a doc toujours pour limite 0. Par ailleurs, comme pour tout (, p), e faisat p +, il viet : S +p S = +p k=k 0 u k R = S S = k=k 0 u k = k=+ u k +p k=+ Suites et séries A toute suite (u ) 0 o associe la série de terme gééral u qui est, par défiitio, la suite des sommes partielles S = k= 0 u k. Réciproquemet, ue suite quelcoque peut être vue comme ue série : Théorème Soit (x ) 0 ue suite d élémets de E. Cette suite est la suite des sommes partielles de la série de terme gééral défii par { σ 0 = x 0 E d autres termes, pour tout 0, σ = x x si > 0 x = k= 0 σ k. u k Démostratio : simple vérificatio... Sous-espace des séries covergetes Théorème 2 L esemble des séries covergetes dot le terme gééral appartiet à (E, ) ev sur le corps K, est u K espace vectoriel. L applicatio qui, à ue série covergete associe sa somme est ue forme liéaire sur cet espace. Cela sigifie que si u et v sot deux séries covergetes, si (α, β) K 2, o a (α u + β v ) = α u + β v. =0 Démostratio : Ce est pas ue démostratio techique, mais il faut pourtat idetifier avec soi et lucidité les esembles sur lesquels o travaille. O la détaille ici, parce que je aurai sûremet pas evie d e parler e classe. =0 =0 4

5 Ue série est ue suite de sommes partielles, doc u élémet de E N, esemble de toutes les suites défiies sur N, à valeurs das E (o cosidère les séries de terme gééral u défii pour tout N). Comme o l a vu das le théorème précédet, tout élémet de E N peut être cosidéré comme ue série... O sait (ou o vérifie sas peie) que C l esemble des suites covergetes est u sous-espace vectoriel de E N. L esemble des séries covergetes, est doc u sev de E N. Soiet u et v deux séries covergetes et (α, β) K 2, o a pour N, (α u k + β v k ) = α u k + β par passage à la limite, puisque les trois séries coverget : v k (α u + β v ) = α u + β v. =0 =0 =0 Exemples Exercice séries géométriques Soit q C. O cosidère la série géométrique de raiso q, de terme gééral q k. O rappelle que S = q k = q+, si q, q S = q k = +, si q =.. (a) Calculer la somme de la série lorsque q <. (b) Das quels cas la série (ou la suite des sommes partielles) est elle borée? 2. O cosidère la série de terme gééral u = cos t, t R. (a) Exprimer les sommes partielles de cette série à l aide d ue série géométrique. (b) Démotrer que la série est borée lorsque t 0 [2π]. Exercice 2 série harmoique, divergete, o grossièremet divergete O cosidère la série harmoique k k. k k+. (a) Comparer les itégrales k t dt, k t dt au terme gééral k. (b) E déduire u ecadremet de. Motrer que la série harmoique diverge et k k= doer u équivalet de ses sommes partielles. 5

6 2. E miorat la différece et e raisoat par l absurde, S 2 S = 2 k=+ k, Résumé pour les séries géométriques q < la série coverge (absolumet) et q k = q q = la série diverge grossièremet, lim S = + ; q et q = la série diverge grossièremet, (S ) est borée : S 2 q q > la série diverge grossièremet et lim S = + ;.2 Séries absolumet covergetes Défiitio 3 séries absolumet covergetes O dit qu ue série u dot le terme gééral appartiet à l ev (E, E ), est absolumet covergete lorsque la série des des ormes u E est covergete. Rappelos le résultat démotré e première aée (qui figure aussi page 6, das le paragraphe dévolu aux séries à termes positifs), que ous utilisos das la démostratio du théorème 3 : Soiet u et v deux séries à?. Si u v à partir d u certai rag, et si v coverge, alors u coverge égalemet. Théorème 3 Das R, C ou das u espace vectoriel ormé de dimesio fiie (E, E ), toute série absolumet covergete est égalemet covergete. De plus + k= u k E + k= u k E. Démostratio 6

7 O repred la démostratio du cours de première aée pour les séries à termes réels, o prouve esuite le résultat das R 2 ou das C, o motre commet l étedre aux séries dot le terme gééral appartiet à R ou à u ev de dimesio fiie. Cas des séries de ombres réels Rappelos ue défiitio qui ous sera utile das otre démostratio : lorsque u R, o défiit les deux ombres positifs u + = max(u, 0), u = max( u, 0) avec les propriétés suivates : u + = max(u, 0) 0 u = max( u, 0) 0 u = u + u u = u + + u si u 0, u = u + et u = 0 si u 0, u = u et u + = 0 Cosidéros alors ue série de ombres réels u telle que u coverge. Comme u + u et u u les deux séries à termes positifs u + et u coverget elles aussi puisque leurs sommes partielles sot des suites croissates et majorées : u + k u k u k u k u k = cste, K=0 u k = cste. O e déduit alors que la série u coverge elle aussi puisque, pour tout N, u = u + u, et qu ue somme de séries covergetes est covergete. Cas des séries de ombres complexes O observe que pour tout complexe u, Re(u) u, Im(u) u. Aisi, si la série des modules u coverge, par comparaiso de séries à termes positifs, Re(u ) et Im(u ) sot aussi covergetes. Les séries de ombres réels, Re(u ) et Im(u ) sot doc absolumet covergetes et coverget doc. Il e va de même de u, somme des deux séries covergetes Re(u ) et i Im(u ). K=0 Cas des séries d élémets d u ev de dimesio fiie Soit E u espace vectoriel ormé de dimesio fiie et u ue série dot le terme gééral est élémet de E. Dire que cette série est absolumet covergete, c est dire que u E est ue série de réels positifs qui coverge. - O observe que si u E coverge, N(u ) coverge égalemet pour toute orme équivalete à E (c est à dire ue orme qui vérifie ue relatio du type α E N E ). 7

8 E effet, s il existe β > 0 tel que N(u) β u E pour tout u E, o a N(u ) β u E et N(u ) coverge aussi par comparaiso. - O cosidère alors ue base (e, e 2,..., e d ) de E. O défiit ue orme N sur E e posat pour tout x = d k= x ke k, ( d ) d N(x) = N x k e k = x k. k= O laisse le lecteur vérifier qu il s agit bie d ue orme. - Si u coverge absolumet pour ue orme E, elle coverge absolumet pour la orme N que ous veos de défiir (comme ous l avos observé). Notos u (k) la k ième coordoée de u das la base (e k ) k d. La suite des k ièmes coordoées, (u (k) ) est absolumet covergete car u (k) N(u ) ce qui etraîe que u (k) coverge puisque so terme gééral est majoré par le terme gééral d ue série covergete ( N(u )). La série u (k) absolumet covergete, coverge doc. O sait (ou o verra das les cours sur les ev), qu ue suite de vecteurs de E coverge ssi toutes les suites de coordoées das ue base quelcoque coverget. C est le cas ici, (S ) = ( u k) coverge car les d suites de coordoées ( ud) k ) coverget. Exercice 3 covergece absolue das C Exemples. Motrer que, pour tout réel r > 0, r = o(!). O pourra motrer qu il existe C > 0 et + u rag à partir duquel r! C 2. k= 2. Motrer que pour tout complexe z, z! coverge. x k 3. Que vaut la somme lorsque x est u réel? k! Idicatio : peser à la formule de Taylor-reste itégrale. Exercice 4 covergece absolue das u espace de matrices O cosidère l espace E des matrices à coefficiets das K.. Choix d ue orme sur E = M d (K) (a) Motrer que si est ue orme quelcoque de K d, o défiit ue orme sur E e posat, pour ue matrice A E, A X N (A) = sup X 0. X 8

9 (b) Vérifier que la orme N aisi défiie vérifie : - pour toute matrice A E, pour tout X R, A X N (A) X ; - pour tout couple de matrices (A, B) E 2, N (A B) N (A) N (B). (c) Vérifier que, das le cas particulier où X = X, pour toute matrice A E, o a l iégalité : N (A) max a i,j i j= 2. Motrer que si N (A) <, alors (I A) est iversible et préciser so iverse sous forme d ue série. Idicatio : o sait que das u aeau ( + q + q q )( q) = ( q + ). 3. O se doe A = /2 /5 /4 0 /3 /3 /3 /3 /5. Majorer N (A), e déduire que (I 3 A) est iversible, évaluer (calculette ou Scilab ou Pytho-Scipy) les sommes partielles de A k. Corrigé?? page??..3 Quelques exemples remarquables Exercice 5 autour des séries géométriques. Préciser la ature de la série Covergece et somme de x k cos(kθ), ( x <, x réel). 3. Soit (u ) ue suite telle que, pour tout, Que dire de la série u? Exercice 6 développemet décimal d u réel Commeços par ue défiitio : u + q u. Défiitio 4 O appelle développemet décimal d u réel positif x toute suite d etiers aturels, (d ), telle que, pour tout, 0 d 9, et O ote alors x = d 0, d d 2...d k... x = d k 0 k. Il y a e fait égalité : o sait doc calculer explicitemet cette orme à partir des coordoées ; c est hors programme mais peut être vu e exercice das le chapitre Espaces ormés. 9

10 . Motrer que pour toute suite (d ) comme ci-dessus, la série est covergete. d k 0 k 2. Motrer qu u ombre décimal (ie : de la forme N0 )o ul admet au mois deux développemets décimaux. 3. Soit x le réel dot l écriture décimale est x = 0, = 0, Prouver que c est u ombre ratioel. 4. O suppose que x admet deux développemets décimaux x = d k 0 k = e k 0 k. Que peut o affirmer? Cosidérer le plus petit idice i 0 tel que d i0 e i0, s il existe. 5. O se propose de motrer que tout réel x 0 admet u développemet décimal. O cosidère pour cela u = 0 Et(0 x) et v = 0 Et(0 x + ) (a) Motrer que ces deux suites sot adjacetes (b) Motrer que les ombres décimaux u et u +, ot leurs premiers chiffres idetiques (c) Motrer que x admet u développemet décimal 6. Motrer que x est ratioel ssi ses développemets décimaux sot périodiques à partir d u certai rag. O tire ici le bila de cet exercice : Théorème 4 Tout réel positif admet u développemet décimal. Si x est pas décimal, ce développemet est uique. Si x est décimal, il admet deux développemets d 0, d...d N (d N + ) = d 0, d...d N d N et d 0 +, = d 0, x est ratioel ssi ses développemets décimaux sot périodiques à partir d u certai rag. 0

11 Exercice 7 séries et développemets limités Rappelos la formule de Taylor reste-itégrale : si f est ue foctio de classe C + sur l itervalle [a, b] : f(b) = f (k) (a) b (b a) k + k! a (b t) f (+) (t)dt! ou l iégalité de Taylor Lagrage : si f est ue foctio de classe C + sur [a, b], alors f(b) f (k) (a) k! (b a) k sup [a,b] f (+) (c) b a +. ( + )! A l aide d ue de ces formules, ou par itégratio terme à terme, détermier les limites des séries suivates 2 : x k k! k! ( ) k x2k (2k)! ( ) k x 2k+ (2k + )! ( x) k+ k ( ) k k ( ) k x 2k+ 2k + ( ) k 2k + Exercice 8 jeux de domios Soit (a ) ue suite umérique.o lui associe, comme das le théorème, la série σ k défiie par σ 0 = a 0 et σ = a + a, les sommes S = E déduire les sommes suivates :. k k(k + ) 2. k(k )(k 2) ; 3. ( +p pour p 2; p ) σ k = (a k+ a k ) Nous repredros cela avec la otio de série etière

12 .4 Critère des séries alterées O dit qu ue série à valeurs réelles, de terme gééral u est alterée si ( ) u est de sige costat. U des itérêts de cette otio réside das le théorème fodametal suivat : Théorème 5 critère des séries alterées Soit u k ue série alterée, telle que, de plus, ( u ) est ue suite décroissate lim + u = 0, alors la série u k est covergete les suites S 2 et S 2+ des sommes partielles d ordres 2 et 2+ sot adjacetes et ecadret la somme de la série u k le reste R = k=+ vérifie R u +. la somme S est du sige du premier terme u 0, et S u 0. Démostratio La preuve de la covergece est facile ; o peut pour simplifier supposer que les termes d idices pairs sot positifs. L autre cas est similaire. O commece par motrer que a = S 2 = 2 k=k 0 u k et b = S 2+ = 2+ k=k 0 u k, sot adjacetes, ce qui est immédiat. O e déduit que, pour tous p, q N, S 2p+ S = u k S 2q. Écrivos cela lorsque p = q et retrachos S = S 2p. Cela doe : u 2p+ = S 2p+ S 2p S S = R 0. Écrivos cela lorsque p = q + et retrachos S = S 2p+. Cela doe : Das les deux cas le reste vérifie : 0 S S = R u 2p+2. R = + u k u +. (.) 2

13 Exercice 9 exemples de séries alterées Étudier la covergece des séries suivates dot o doe les termes gééraux : ( ). (série harmoique alterée) ( ) 2. (série de Riema alterée) α ( ) α l() β ( ) +/ 5. u = 6. ( ).5 Exercices { / si est u carré, ( ) / sio. Das quelques us de ces exercices, o calcule explicitemet des sommes de séries. Il s agit évidemmet de cas très particuliers où o sait le faire. Exercice 0 Calculer les sommes des séries suivates. ( )k+ 2k + ; 2. ( ) (idicatio : le terme gééral est égal à ue itégrale simple) 3 + Exercice groupemets de termes cosécutifs. Soit u ue série umérique dot o ote S les sommes partielles. O lui associe la série de terme gééral t k = (u 2k + u 2k+ ) dot o ote (T m ) m la suite des sommes partielles. (a) Exprimer T m e foctio des S. (b) Séparer, parmi les affirmatios qui suivet, le bo grai de l ivraie : Si u coverge, alors t coverge et leurs sommes sot les mêmes. Si t coverge, alors u coverge et leurs sommes sot les mêmes. Si, pour tout, u 0 et si t coverge, alors u coverge et leurs sommes sot les mêmes. Si lim u = 0 et si t coverge, alors u coverge et leurs sommes sot les mêmes. 3

14 2. E cosidérat la série bie coue, de terme gééral ( ), motrer que l 2 = = 2(2 + ). Comparer les ombres d additios, de multiplicatios, de divisios pour calculer ue valeur approchée de l 2 à 0 p près das chaque cas? Le regroupemet des termes est il umériquemet avatageux? Doer de faço aalogue deux exemples de séries covergeat vers π/4. 3. Gééralisos ce qui précède à des regroupemets d u ombre fixe quelcoque de termes. Pour tout p N, o associe à u, la série de terme gééral : t k = (u kp + u kp+ + u kp u k(p+) ). Repreez les questios précédetes et répodez y. Exercice 2 Soit f ue foctio cotiue sur l itervalle [0, ]. Etudier la série de terme gééral Exercice 3 iverses des carrés O se propose de calculer la somme u k = ( ) k t k f(t) dt. k= 2.. Motrer qu il existe des réels a et b tels que, pour tout, 2. Réécrire la somme π N cos(t) k= 0 0 (at + bt 2 ) cos(t) dt = E déduire la somme de la série de terme gééral. Peser au lemme de Riema qui 2 s éoce : Soit f ue foctio de classe C sur [a, b], u segmet de R, alors Exercice 4 **. Motrer que la série e it b lim λ ± a f(t)e iλt dt = 0. coverge pour t ]0, 2π[; 2. Calculer sa somme et e déduire les sommes cos(t), si(t). 4

15 Voir l exercice 6 pour u éocé détaillé (il est plus amusat de chercher). Exercice 5 u cotre exemple d importace O défiit ue série a = si est pair, a e posat a = 2 si est impair.. Motrer que la série est alterée de terme gééral covergeat vers Est-elle covergete? O pourra utiliser le fait que la somme des / 2 coverge. 3. Coclusio? Exercice 6 O se propose d étudier la série eiθ pour θ [0, 2π].. Etudier cette série das les cas particuliers suivats : θ = 0, θ = 2π θ = π θ = π/2, θ = 3π/2. Écrire avec soi les sommes partielles 2. O suppose que θ ]0, 2π[ das ce qui suit. (a) E observat que l o peut écrire comme ue itégrale, motrer que l o a : k= e ikθ k = eiθ 0 x e iθ xe iθ dx. (b) Détermier la limite de (J ) où J = 0 x e iθ dx. xeiθ E déduire que la série coverge. Doer ue expressio de sa somme sous forme d ue itégrale que l o e calculera pas. 5

16 2 Séries à termes positifs 2. Qu ot elles de remarquable? Nous verros das cette sectio l itérêt de l étude des séries à termes positifs : critères simples de covergece, sommatio des relatios de comparaiso, comparaiso d ue série à termes positifs et d ue itégrale... Tout repose sur le résultat qui suit, quasi-évidet, et d u usage costat : Théorème 6 Soit u ue série à termes positifs. Pour que u coverge il faut et il suffit que la suite des sommes partielles soit borée. Démostratio : Ue suite covergete est toujours borée ; Les sommes partielles formet ue suite croissate (S + S = u + 0); ue suite croissate et majorée coverge 2.2 Comparaisos des séries à termes positifs Théorème 7 Soiet u et v deux séries à termes positifs. Si u v à partir d u certai rag, et si v coverge, alors u coverge égalemet. Démostratio : sous les hypothèses de l éocé, e otat 0 le rag à partir duquel u v : u k = 0 u k + k= 0 u k O coclut avec le théorème précédet 0 u k + k= 0 v k 0 u k + k= 0 v k = Cste. Théorème 8 Soiet u et v deux séries à termes positifs. Si u = O(v ) et v coverge, alors, u coverge égalemet et de plus, les restes des deux séries sot comparables : R = k=+ O a le même résultat e remplaçat O par o. u k = O ( k=+ v k ). Démostratio : 6

17 Supposos que u = O(v ) et que v coverge. Par défiitio de la relatio de domiace, il existe C > 0 et u rag 0 à partir duquel u Cv. Les séries u et v avec v = Cv sot des séries à termes positifs telles que u v à partir du rag 0. Comme v coverge, il e va de même pour u d après le théorème précédet. Comparos leurs restes. Lorsque 0 et pour tout p N, o a : +p k=+ u k = +p k=+ u k C +p k=+ Comme les séries coverget, e faisat p +, o retrouve R = k=+ u k C k=+ Le résultat est démotré. Si u = o(v ) et v coverge, comme o a aussi u = O(v ), ce qui précède motre que u coverge égalemet. Que dire des restes? La relatio u = o(v ) sigifie que v k. v k ε > 0, ε, ε u ε v. Soiet alors ε > 0 et ε comme ci-dessus. Cosidéros ε, il viet pour tout p N, teat compte des siges de u et v : passat à la limite ous avos : +p k=+ R = u k = k=+ +p k=+ u k ε u k ε k=+ +p k=+ v k v k = εr. Aisi, ε > 0, ε, ε R ε R, à savoir R = o(r ) Corollaire 9 Démostratio Théorème 0 Soiet u et v deux séries à termes positifs. Si u v alors, les deux séries sot de même ature. 7

18 si elles coverget leurs restes sot équivalets : u k v k k=+ k=+ si elles diverget leurs sommes partielles sot équivaletes : u k v k k= 0 k= 0 Démostratio Si u v alors u = O(v ) et v = O(u ). Comme ce sot des séries à termes positifs, si l ue coverge, il e va de même pour l autre. Elles sot bie de même ature. Supposos qu elles coverget. O peut écrire u = v + w avec w = o(v ). Nous e coaissos pas le sige de w mais w = o(v ) w = o(v ). Aisi, d après le théorème 8, w coverge et w aussi. Avec des otatios évidetes, R (w) R ( w ) = o(r (v)) aisi, ( ) u k = v k + w k = v k + o v k k=+ k=+ k=+ k=+ k=+ v k k=+ Supposos qu elles diverget. O a ecore u = v + w avec w = o(v ). Pour tout ε > 0, il existe doc u rag ε à partir duquel w εv. Ecrivos les sommes partielles d ordre ε + p (toujours avec des otatios évidetes 3 ) : U ε+p = ε+p u k = ε+p ε+p v k + Divisos comme il se doit (les séries diverget, leurs sommes sot strictemet positives au delà d u certai rag) : w k U ε+p V ε+p = + W ε+p V ε+p = + W ε V ε+p + ε+p ε w k V ε+p Comme v k diverge, lim W ε = 0 et il existe u rag p ε à partir duquel W ε V ε+p V ε+p ε+p par ailleurs, ε w ε+p k V ε+p ε w k ε. V ε+p Bila : pour tout ε > 0 il existe u rag p ε à partir duquel U ε+p 2ε... V ε+p ε; 3. Espéros le! 8

19 Exercice 7 applicatios.... Pour les séries suivates, doer u équivalet des sommes partielles : k= ( + ) 2 k, k k= ( + ) k, Pour les séries suivates, doer u équivalet des restes s ils existet : k= ( + ) 2 k, k k= 3. VRAI ou FAUX? Justifier ou doer u cotre-exemple. (a) si lim u = 0, alors u k coverge. (b) si u k coverge, lim u = 0. (c) si u k coverge u k coverge. (d) si u k coverge u k coverge. (e) si u k coverge alors, u 2 k coverge. (f) si u k coverge et u k 0, alors u 2 k coverge. ( + ) e k,... k (g) si u k v k, alors u k et v k sot de même ature. (h) si u k v k, alors u k et v k sot de même ature. (i) si u k v k, et u k et v k sot de même sige, alors u k et v k sot de même ature. 2.3 Séries et itégrales Le théorème suivat est d ue importace capitale. Il permet l étude des séries de la forme f(k) lorsque f est mootoe et positive. L idée est que l o peut comparer le terme gééral f(k) de la série à l itégrale de f sur les itervalles [k, k], [k, k + ] de logueur. Théorème Soit f ue foctio positive cotiue par morceaux, décroissate sur l itervalle [ 0, + [, alors : pour tous m, tels que m 0, + m f(t) dt f(p) p=m m La série de terme gééral u = f(), coverge ssi la foctio admet ue limite e +. x x 0 f(t) dt f(t) dt; 9

20 Si la série coverge, alors + f(t)dt f(p) + f(t)dt Si la série diverge, alors f(p) f(t)dt p= 0 0 Démostratio : Méthode à bie coaître, les ecadremets sot très utiles et il faut les retrouver avec précisio. O fera systématiquemet ue figure du type de la figure. Théorème 2, Soit f ue foctio positive, cotiue par morceaux, décroissate sur l itervalle [ 0, + [, alors : la série de terme gééral w = f(t) dt f() = (f(t) f()) dt est covergete. si la série f(p) coverge, ou si x x 0 f(t) dt admet ue limite e +, alors : + p= 0 + w p = + 0 f(t) dt + p= 0 + f(p). Démostratio : Établir la majoratio w f( ) f(),... le reste suit x FIGURE séries et itégrales 20

21 2.4 Exemples remarquables 2.4. La costate d Euler (le retour) Exercice 8 O cosidère la série harmoique, déjà recotrée, dot ous avos prouvé k qu elle divergeait. O se propose ici d étudier so comportemet asymptotique avec plus de précisio. O otera H = k.. Motrer que H l(). 2. Motrer qu il existe u réel γ (voir ote 4 ) tel que H = l() + γ + o(). k= Idicatio : posos w k = f(k) k k f(t) dt avec f(t) = t et exprimos H e foctio de f(t) dt et w k. 3. Vers u ecadremet de γ. (a) Motrer que les suites (a ) et (b ), défiies par a = H l() et b = H l( + ) sot adjacetes et retrouver la relatio H = l() + γ + o(). (b) Écrire ue foctio Pytho qui pred e argumet et retoure ue valeur approchée à 0 près de la costate d Euler. Évaluez le ombre d itératios écessaires pour obteir ue telle précisio Séries de Riema O appelle série de Riema ue série de la forme. O démotrera le théorème suivat à α titre d exercice fodametal. Les résultats sot à coaître. Théorème 3 si α 0, la série de Riema, est grossièremet divergete. α si 0 < α, la série de Riema, est divergete. α si 0 < α <, les sommes partielles vérifiet si α =, k= k α α α k= k l() 4. C est ue otatio usuelle, ce ombre est la costate d Euler. Ces résultats sot dus à Euler et datet de 7... O e sait toujours pas si γ est ratioel ou pas, questio que l o se pose depuis cette époque 2

22 si < α, la série de Riema, est covergete. So reste à l ordre vérifie α Démostratio R = + k α α α Séries de Bertrad (exemples) Ce sot les séries de la forme α l() β, α l() β l(l()) γ, etc... Elles itervieet de faço classique. Les méthodes sot à coaître. Exercice 9 Exemples de séries de Bertrad. k k l(k) 2. k k l β (k) 3. k k α l β (k) 4. Éocer ue cs de covergece Exercices Exercice 20 O se propose de calculer. Justifier que cette série coverge. =6 2. Motrer qu il existe des réels a et b tels que 3. Écrire avec soi la somme partielle S N = = N k= et e déduire la somme de la série. S agit il d u ratioel? a 5 + b

23 Exercice 2 au km. Étudier les séries si ( ) l, 2. Covergece et somme de ( + )( + 2) ; 3. Covergece et somme de e (α+ ) lorsque α > Cas des foctios croissates, Formule de Stirlig 2.5. Gééralités Exercice 22 O suppose que f est ue foctio positive, cotiue par morceaux, croissate sur l itervalle [ 0, + [.. Doer u ecadremet de p=m f(p) 2. Exemples : Doer u équivalet de p= l(p) Motrer que! e ( ) + + e 2 e 4 (2.) Doer u équivalet de p=0 p Doer u équivalet de p=0 p3/2 Doer u équivalet de p=0 pα lorsque α > 0. Savez vous commet calculer les sommes exactes lorsque α est u etier aturel? Exercice 23 algèbre liéaire O se propose ici d effectuer le calcul exact de lorsque α est u etier aturel. S =. Motrer que l applicatio qui, à u polyôme P (X) de C[X] associe p=0 p α (P (X)) = P (X + ) P (X), réalise ue surjectio de K + [X]sur K [X] pour tout aturel Motrer que la somme S est u polyôme e. Quel est so degré? 3. Calculer S 4, S

24 2.5.2 Formule de Stirlig O souhaite obteir l équivalet de! : ( ) 2π.! e L idée est de doer u développemet asymptotique de k=2 l(k) (u équivalet e suffirait pas, pourquoi?) Pour cela, o pose, comme das le théorème 2, avec f(t) = l(t). w = f(t) dt f() Exercice 24 développemet de l k. Doer u équivalet de k=2 l(k). 2. Motrer que w = f(t) dt f() = (t + α )f (t) dt pour α bie choisi. 3. E déduire que w = 2( ) + x où x est absolumet covergete. 4. Motrer que l(!) = l + 2 l + K + o(). E déduire que! ek ( e ). Exercice 25 itégrales de Wallis, calcul de K O rappelle la défiitio des itégrales de Wallis : W = π/2 0 cos t dt = π/2 0 si t dt.. A partir d ue relatio de récurrece etre W +2 et W, calculer W 2p et W 2p+. π 2. Etablir la formule de Wallis : W E écrivat u équivalet de W 2p de deux faços, motrer que e K = 2π. E déduire la formule de Stirlig ci-dessus metioée. Exercice 26 que faire avec?. Détermier la ature des séries de termes gééraux : (a)!e, (2)! (b)!a, 2. calculer la limite de la suite ( + ) 2! +/2 24

25 2.6 Critère de d Alembert. Théorème 4 comparaiso logarithmique Soiet (u ) et (v ) deux suites de réels positifs. Si à partir d u certai rag, u + u v + v, alors u = O(v ). E particulier, si (v ) est ue suite géométrique de raiso r, o obtiet u = O(r ). Corollaire 5 Règle de d Alembert Soit u ue série à termes positifs. O suppose que la suite ( u + ) admet ue limite. Alors : u si cette limite vérifie lim u + <, u coverge ; u si cette limite vérifie lim u + >, u diverge ; u Remarque : si lim u + u =, o se gardera de coclure trop vite. Exercice 27 cotre-exemples et idées claires. Motrer que les réciproques sot fausses (et loufoques) ; 2. Doer u exemple de série u telle que lim u + diverge ; u =, qui coverge et ue autre qui Exercice 28 Etudier, si possible à la lumière de ce critère, les séries de termes gééraux, sigaler quad ue autre méthode est possible 5 : z!,!, e!!, (!) 2 (2)!, 2 Exercice 29 Que dire de la covergece des séries à termes positifs vérifiat : u +. u + 5. utiliser la relatio ( 2.) s il le faut. 25

26 2. u + u ( + ) 2 idicatios : Comparer u à v = 0 ( ) ( + ) 2 ; u + α avec α > (à partir d u certai rag) ; u u + α avec 0 < α < ; u 2.7 Exercices Exercice 30 au kilomètre Etudier les séries suivates, discuter s il y a lieu : l ( 2 ) e ( + ) ( + )+ ( + + ) a + b 2 l l 2, (l ) 2 2, 2 cos! ( ) ; ( ) + ( ) ( ) + ( ) ( si π ) ( ) l( ) + 2 ( ) + ( ) arcsi ( ) cos( ) cos ( π 2 l( + )) Exercice 3 Vrai ou faux :. Si la série à termes positifs, u coverge, il e va de même pour u 2? 2. Si la série à termes complexes, u coverge, il e va de même pour u 2? 3. Si les séries à termes réels u 2 et v 2 coverget, il e va de même de u v? 26

27 4. Si les séries à termes complexes u 2 et v 2 sot absolumet covergetes, il e va de même de u v? Exercice 32 Etudier la suite défiie par S = k= k 2 Exercice 33 Nature de la série de terme gééral ( ) u, avec u défiie par u 0 > 0 et u + = e u +. Exercice 34 mies Soiet f : [, + [ ]0, + [, ue foctio de classe C telle que. Etudiez la ature de la série f() f (x) lim x + f(x) =. 2. Doez u équivalet du reste R = k=+ f(k). voir corrigé e?? Exercice 35. Soiet f et g deux foctios cotiues par morceaux et strictemet positives sur [a, + [. Motrer que, si [0,x] g(t) dt est pas borée, x ( x ) f(x) = o(g(x)) f(t) dt = o g(t) dt. x + a x + a 2. O suppose que h, est ue foctio de classe C et strictemet positive sur [0, + [, telle que h (x) lim x + h(x) = +. (a) Motrer que la série de terme gééral h() diverge et doer u équivalet de sa somme partielle d ordre. (b) Doer u équivalet, puis u développemet à trois termes (puissaces de ) de k k. k= 27

28 3 Déombrabilité et familles sommables 3. Esembles déombrables, au plus déombrables Joli et délicat, o fera quelques démostratios seulemet e classe (c est pourquoi elles sot rédigées). Défiitio 5 U E esemble est fii s il est vide ou s il existe u etier tel que E soit e bijectio avec [, ]. O dit qu u esemble est déombrable s il est e bijectio avec l esemble N des etiers aturels. O dit qu u esemble est au plus déombrable s il est e bijectio avec ue partie de N. Il est doc fii ou déombrable par le théorème 6. Théorème 6 Ue partie de N est soit fiie soit déombrable. Ue partie d u esemble au plus déombrable est soit fiie soit déombrable (doc au plus déombrable). Démostratio O peut admettre ce résultat dot ous doos, pour le fu, ue preuve algorithmique. Motros le premier poit. Cosidéros A N : Si A est vide, il est fii par défiitio. Sio, raisoos de faço algorithmique :. O ote A = A, A = {} et i = Tat que A {} faire : (a) a[i] = mi A ; (b) A = A \{a[i]}; (c) A = A {a[i]}; (d) i = i + ; Observos qu il y a au mois ue itératio et qu u ivariat de boucle est i mi A = a[i], A A = A, A A = {}, et les élts de A majoret strt ceux de A. Si l algorithme termie avec p itératios, A est fii, i a[i] est ue bijectio de [0, p ] sur A. E effet, - c est ue applicatio : l algorithme termie avec i = p mais les affectatios ot lieu avat l icrémetatio qui figure das le corps de la boucle, il y a ue affectatio et ue seule pour chaque i apparteat à l itervalle [0,p-] ; - elle est ijective : après chaque affectatio l élémet ajouté à la liste a est retiré de A, il e sera doc pas préset deux fois das la liste ; 28

29 - elle est surjective : l algorithme termie avec A vide, les élémets affectés sot das A = A (voir ecadré). Sio, A est déombrable et i a[i] est ue bijectio de N sur A. - C est ue applicatio : il y a toujours ue affectatio et ue seule pour chaque i apparteat à N; - elle est ijective : même démo ; - elle est surjective : soit y u élémet de A, à la fi de l itératio y + o aura y a[y]. Cela impose y / A doc y A et par costructio de A, y est de la forme a[i]. Exercice 36 umérotatios des couples d etiers.... O rage m couples d etiers comme sur la figure de gauche. (a) Défiir ue foctio φ(m, i, j) qui doe le du couple (i, j). (b) Écrire la foctio φ (m, k) qui doe le couple (i, j) de uméro k. 2. O se propose maiteat de préciser la umérotatio des couples de N 2 comme sur la figure de droite. (a) Défiir ue foctio ψ(i, j) qui doe le du couple (i, j). (b) Écrire avec précisio la foctio ψ (k) qui doe le couple (i, j) de uméro k. Idicatios : regarder où se trouvet les couples pour lesquels i + j = k et les couples dot le est de la forme k(k + )/2... (c) Algorithmique : programmez ces deux foctios (e Pytho). Das la deuxième questio de l exercice qui précède, ous avos explicité ue bijectio de N sur N 2 ce qui prouve la première assertio du théorème : Théorème 7 théorème fodametal de la déombrabilité N 2 est déombrable. U produit cartésie fii d esembles déombrables est déombrable. 29

30 Démostratio Première assertio : l exercice 36 questio 2, qu il faut savoir faire. Secode assertio : o commece par observer qu u produit fii d esembles déombrables, A A 2... A p est e bijectio avec N p. C est immédiat avec Φ : (x,..., x p ) A... A p (φ (x ),..., φ p (x p )) N p dot o vous laisse vérifier qu elle est à la fois surjective et ijective, chaque foctio φ i état ue bijectio de A i sur N... O démotre que N p est e bijectio avec N par récurrece sur p. C est évidet si p = ; Supposos N p e bijectio avec N; o ote f ue bijectio f : N p N. O défiit alors g : N p+ N 2 e posat : g(x,..., x p, x p+ ) = (f(x,..., x p ), x p+ ) (3.) O vérifie facilemet qu elle est bijective et comme N 2 est e bijectio avec N. Théorème 8 Ue réuio fiie d esembles déombrables est déombrable. Ue réuio déombrable d esembles déombrables est déombrable. Ue réuio déombrable d esembles au plus déombrables est au plus déombrable. Z est déombrable. Q est déombrable. Démostratios par le chemi des écoliers Nous commeços, c est plus facile, par motrer qu ue réuio fiie p i=0 A i d esembles déombrables et disjoits est déombrable. La démostratio se compred bie e iterprétat la figure de droite de la faço suivate : o y a p = 4, e première coloe, A 0 avec les élémets de 0,, 2 etc..., e deuxième coloe, A. O ote φ i ue bijectio de A i sur N. O défiit j de la faço suivate : si x p i=0 A i, j(x) est l idice pour lequel x A j(x). O défiit l applicatio Φ : x p A i p φ j(x) (x) + j(x) i=0 Prouvos que Φ réalise ue bijectio de p i=0 A i sur N. 30

31 Φ est bie défiie comme applicatio : ous laissos le lecteur y réfléchir (voir les questios ci-dessous). Φ est bijective : o étudie, pour y N, l équatio Φ(x) = p φ j(x) (x) + j(x) = y (3.2) O ote pour cela y = { pq + r ((q, r) quotiet et reste das la DE de y par p. (3.2) deviet alors, j(x) = r puisque 0 j(x) < p d où l o déduit x = φ r (q) φ j(x) = q Questios :. Sur la figure, que vaut j(x) lorsque x est de 7? 2. Pourquoi j est elle bie ue applicatio? 3. Pourquoi avos ous supposés les A i disjoits? La démostratio tiedrait elle autremet? Où serait le poit de rupture? 4. Doer l algorithme qui défiit Φ. Si vous deviez le programmer effectivemet, quel serait le poit crucial (bo ses)? Ue réuio déombrable d esembles déombrables disjoits est déombrable. O cosidère, avec des A i disjoits, i N A i. O défiit comme précédemmet, pour x i N A i, j(x) l idice pour lequel x A j(x). O idetifie par bijectio i N A i à N 2 comme ci-dessous et o se ramèe esuite au théorème 7 (N 2 est e bijectio avec N) : ψ : x i N A i ( j(x), φ j(x) (x) ) N 2. Ue réuio déombrable d esembles au plus déombrables est au plus déombrable. Doos ue idée de la démostratio. O ote A = i N A i = A 0 A A 2... A p... O pose A 0 = A 0, A = A \A 0,..., A + = A +\(A 0 A... A ),... O a alors ue réuio d esembles disjoits (dot certais sot peut-être vides) : A = i N A i = i N A i O complète chaque A i qui serait fii e A i de telle sorte que les A i soiet disjoits deux à deux et bie sûr déombrables. Alors A = i N A i = i N A i i N A i Ce derier esemble est déombrable comme uio disjoite d esembles déombrables. D après le théorème 6, A est alors au plus déombrable. 3

32 Retour aux deux premiers éocés du théorème. Commet se déduiset ils de leurs versios disjoites respectives et de ce derier? Z est déombrable. E effet, Z = Z N et Z est e bijectio avec N (facile). Q est déombrable. E effet, tout x Q s écrit x = p q avec q > 0. Alors, Q = { } p q= q ; p Z est réuio { } p déombrable d esembles déombrables (chaque q ; p Z est idexé sur p Z). Comme par ailleurs, Q est pas fii, il est déombrable. Exercice 37 O cosidère ue applicatio f : I S. O suppose que f est surjective et qu u élémet x S admet u ombre fii d atécédets par f. Si S est déombrable, que peut o dire de I? 3.2 Ils e sot pas déombrables Exercice 38 {0, } N O cosidère l esemble E = {0, } N des suites formées de 0 et de. O veut démotrer par l absurde que cet esemble est pas déombrable. O supposera doc qu il existe ue bijectio Φ : N E.. Compredre les objets, les otatios : (a) Soit U = (0, 0, 0,, 0,,...) u élémet de E. Au vu de cette descriptio partielle que sot U 0, U,..., U 5? Et U 6? (b) Soit U = Φ(p) (p N quelcoque). Que désiget U, Φ(p)? 2. O défiit ue suite V e posat pour N : { V = 0 si Φ() = V = si Φ() = 0 (a) Que vaut V si Φ() est la suite ulle? V est elle la suite ulle? (b) Que vaut V si Φ() est la suite formée uiquemet de? V est elle la suite formée uiquemet de? (c) Existe-t-il N tel que V = Φ()? 3. Coaissez vous u esemble o déombrable? Théorème 9 R est pas déombrable. 32

33 Démostratio hors programme o peut la costruire avec l exercice 39. Exercice 39 les premières questios sot idépedates.. Motrer que R est e bijectio avec chacu de ses itervalles ouverts ]a, b[ o vides. Boîte à outils o ragée : foctios affies,, ta, x x + x. 2. Pourquoi l applicatio θ : (u i ) i {0, } N\{0} i= u i est elle ue surjectio sur 2i ]0, [? θ est elle ijective? Combie u élémet de ]0, [ peut il avoir d atécédets par θ? Voir le théorème 4 page 0. O trasposera les résultats à la base 2 sas refaire les démostratios. 3. O cosidère ue applicatio f : I S. O suppose que f est surjective et qu u élémet x S admet u ombre fii d atécédets par f. Si S est déombrable, que peut o dire de I? 4. Sachat que {0, } N est pas déombrable (exercice 38), R est il déombrable? 3.3 Familles sommables 3.3. Les familles sommables de réels positifs Défiitio 6 famille sommable de réels positifs Soiet J u esemble au plus déombrable et (a i ) i J ue famille de réels positifs idexée sur J. O dit que (a i ) i J est sommable ssi l esemble des sommes défiies pour J partie fiie de J est boré. Lorsque (a i ) i J est sommable, o défiit sa somme comme a i = i J Lorsque (a i ) i J est pas sommable, o pose i J a i sup J J J fiie i J a i = +. i J Quelques exemples de familles idexées sur u esemble au plus déombrable Suites doubles, familles idexées sur N 2 : ce sot les familles de la forme (a (p,q) ) (p,q) N 2. Par exemple, a (p,q) = p α q β pour (p, q) N 2 ; Suites idexées sur Z : (a ) Z a i 33

34 Suites idexées sur ue famille déombrable d évéemets (c est ue des applicatios majeure de cette otio das otre programme). Cas des familles idexées sur N Lorsque I = N, la famille (a i ) i I = (a i ) i N peut être aussi cosidérée comme ue suite. Ue somme partielle de la série de terme gééral a i peut s écrire S = a i = a i. i=0 i [0,] C est doc u cas particulier de somme fiie attachée à la suite vue comme ue famille déombrable de termes positifs. O démotre alors le Théorème 20 familles sommables et séries à termes positifs. Soit (a i ) i N ue suite de réels positifs (c est à dire ue famille de réels positifs, idexée sur N). La famille (a i ) i N est sommable ssi la série a i est covergete. Das ce cas la somme de la série et la somme de la famille sommable coïcidet : a i = a i = a i = a i. i J sup J J J fiie i J lim + i=0 i=0 Démostratio L équivalece : Supposos (a i ) i N sommable. Les sommes partielles de la série a i sot borées puisqu elles sot de la forme a i = a i a i. i=0 i [0,] sup J N, J fii La suite des sommes partielles qui est croissate et majorée coverge. E particulier a i = lim a i. i=0 + i [0,] a i i N Supposos que la série coverge et cosidéros J N, u esemble fii. Soit = sup J. Comme J [0, ], o a a i S = a i a i. i J La famille des i J a i est doc borée, la famille des (a i ) i N est sommable et sup J N, J fii i=0 a i i J L égalité des deux sommes das le cas où la famille est sommable et la série coverge découle des deux iégalités. i=0 i=0 a i i J 34

35 Questio : Que peser de l affirmatio qui suit : De toutes faços si ue série à termes positifs coverge, la somme est égale au sup des sommes partielles, il y a doc rie à démotrer pour l égalité!? Théorème 2 sommatio par paquets Si (I ) est ue partitio de l esemble déombrable I, et si (a i ) I est ue famille sommable de réels positifs, alors :. Chacue des familles (a i ) I est sommable. 2. La famille (T ) où chaque T est défii par T = i I a i est elle-même sommable. 3. L égalité qui suit est vérifiée (formule de sommatio par paquets) : T = a i = a i (3.3) N N i I i I Démostratio hors programme. Exercice 40 premiers exemples O ote N = N \ {0}... ( ). La famille + j 2 est elle sommable? j Z ( ) 2. La famille i 2 j 2 est elle sommable? Calculer évetuellemet sa somme. (i,j) N ( ) 2 3. La famille i 2 + j 2 est elle sommable? (i,j) N 2 Idicatio : ecadrer la somme de la série a O doe : 2 + t 2 dt = 2π Les familles sommables de complexes Défiitio 7 famille sommable de complexes Soiet J u esemble au plus déombrable et (a i ) i J ue famille de réels de siges quelcoques ou de complexes idexée sur J. O dit que (a i ) i J est sommable ssi ( a i ) i J est sommable. 35

36 Rappelos les défiitios et résultats vus e début de chapitre : u + = max(u, 0) 0 u = max( u, 0) 0 u = u + u u = u + + u si u 0, u = u + et u = 0 si u 0, u = u et u + = 0 Théorème 22 Soiet J u esemble au plus déombrable et (a i ) i J ue famille de réels de siges quelcoques idexée sur J. Alors (a i ) i J est sommable ssi les familles de réels positifs (a + i ) i J et (a i ) i J sot toutes deux sommables. Soiet J u esemble au plus déombrable et (a i ) i J ue famille de complexes idexée sur J. Alors (a i ) i J est sommable ssi les familles de réels positifs (Re(a i )) i J et (Im(a i )) i J sot toutes deux sommables. Démostratio E tout poit aalogue à celle du théorème 3 sur les séries absolumet covergetes. Défiitio 8 somme d ue famille sommable de complexes - Soit (a i ) i J ue famille sommable de réels de siges quelcoques idexée sur J, o défiit sa somme comme état a i = a + i a i i J i J i J - Pour (a i ) i J ue famille sommable de complexes o défiit sa somme comme état a i = Re(a i ) + i Im(a i ) i J i J i J Cas des familles idexées sur N Nous avos là ue gééralisatio de théorème 20. Théorème 23 familles sommables et séries à termes complexes : Soit (a i ) i N ue suite de complexes (c est à dire ue famille de complexes, idexée sur N). La famille (a i ) i N est sommable ssi la série a i est absolumet covergete. Das ce cas la somme de la série et la somme de la famille sommable coïcidet : a i = i J sup J J J fiie a i = i J lim + a i = i=0 a i. i=0 36

37 Démostratio Nous avos démotré ce résultat pour les séries à termes positifs. Comme la sommabilité et la covergece absolue sot des propriétés de ( a i ) i N, l équivalece est doc aussi démotrée pour les familles de complexes. Il reste à prouver que les sommes =0 a, défiie comme ue limite, et N a, défiie comme ue combiaiso liéaire de 4 bores supérieures sot égales. Cela e pose pas de problème o plus, puisque le résultat est établi pour les familles à termes positifs et que pour les deux défiitios de la somme les applicatios (a i ) i N i N a i, et (a i ) i N i=0 a i sot liéaires alors que a i = Re(a i ) + Re(a i ) + i (Im(a i ) + Im(a i ) ). Théorème 24 sommatio par paquets, ombres complexes Si (I ) est ue partitio de l esemble déombrable I, et si (a i ) I est ue famille sommable de ombres complexes, alors :. Chacue des familles (a i ) I est sommable. 2. La famille (T ) où chaque T est défii par T = i I a i est elle-même sommable. 3. L égalité qui suit est vérifiée (formule de sommatio par paquets) : T = a i = a i (3.4) N N i I i I Démostratio hors programme Suites doubles Théorème 25 Fubii pour les suites doubles, réels positifs Soit (u,m ) (,m) N 2, ue famille de réels positifs idexée sur N 2. (u,m ) (,m) N 2 est sommable ssi pour tout, la série m la série des sommes σ = Das ce cas, u,m est covergete ; u,m coverge. m=0 37

38 Pour tout m, la série u,m est covergete ; La série des sommes τ m = u,m coverge, Les sommes suivates sot égales : σ = τ m. Ce qui s exprime ecore (formule de Fubii) : =0 ( ) u,m = =0 m=0 m=0 ( ) u,m Démostratio Pour le premier poit, ous avos deux implicatios à démotrer. Supposos (u,m ) (,m) N 2, sommable. Observos que N 2 admet pour partitio la famille des esembles {} N (dessiez). Das ce cas chaque somme u,m est défiie puisque la famille est sommable et N {} N u,m m=0 = N 2 =0 u,m {} N D après ce que ous avos dit des familles idexées sur N (ici m parcourt N), Nous avos doc prouvé que u,m {} N m=0 σ = N 2 =0 u,m = σ. Supposos maiteat que pour chaque etier N, m u,m coverge et que la série des sommes σ coverge elle aussi. Cosidéros u esemble fii J N 2 et u couple (N, M) tel que pour tout (, m) J, N et m M. O a alors, N M N u,m u,m = u,m (,m) J Comme cette derière série coverge (,m) [0,N] [0,M] (,m) J u,m u,m =0 m=0 σ = cste La famille est doc sommable. Si l ue des coditios équivaletes précédetes est remplie, comme la famille (u,m ) (,m) N 2 est sommable, par symétrie des rôles du premier et deuxième terme de (, m) σ = u,m = N 2 =0 =0 m=0 τ m =0 σ (3.5) 38

39 Ue autre démostratio, plus délicate mais qui e fait pas appel à u résultat admis (pour le fu) : Supposos (u,m ) (,m) N 2, sommable. M Notos s,m = u,m. La suite (s,m ) M est croissate, et elle est aussi majorée puisque m=0 s,m = {} [0,M] u,m N 2 u i,j. Aisi m u,m coverge. O ote alors comme das l éocé : σ = u,m. m=0 Motros que σ coverge. Pour chaque N, o cosidère M tel que la somme partielle s,m vérifie 0 σ s,m = m=m + u,m 2. O aura alors N σ s,m =0 N =0 σ N =0 2 2 N s,m + 2 =0 N =0 σ (,m) N =0 {} [0,M] u,m + 2 Comme le derier esemble de sommatio est fii, σ est ue série à termes positifs dot les sommes partielles sot majorées (par quelle costate?). Elle coverge doc. Théorème 26 Fubii pour les suites doubles O cosidère ue suite double (u,m ) (,m) N 2, telle que Pour tout, la série m u,m est absolumet covergete, La série des sommes σ = m u,m coverge. Alors, Pour tout m, la série u,m est absolumet covergete ; La série des sommes τ m = u,m coverge, Les sommes suivates sot égales : ( ) ( ) σ = u,m = u,m = =0 =0 m=0 m=0 =0 m=0 τ m 39

40 ( ) ( ) u,m = u,m =0 m=0 m=0 =0 Démostratio o faite Exercice 4 O ote N = N \ {0}... ( ). La famille i 2 + j 2 est elle sommable? (i,j) N 2 Idicatio : ecadrer la somme de la série a ( ) 2. La famille i 2 + j 3 est elle sommable? (i,j) N 2 Idicatio : ecadrer la somme de la série a ( ) 3. La famille i 4 + j 4 est elle sommable? (i,j) N 2 ( ) 4. Pour quelles valeurs de α > 0 la famille i α + j 2 est elle sommable? (i,j) N 2 O doe les résultats suivats : 0 a 2 + t 2 dt = π (3.6) 2a 0 a 2 + t 3 dt = 2π 3 9a 4/3 (3.7) a α + t 4 dt = π 2 4a 3 α/4 (3.8) Exercice 42. Les sommes sot elles défiies? 2. Les sommes ( = m= ( = m= 0 ) ( + m) α, ) ( + m 2 ) α, sot elles défiies? Sot elles égales? 3. Que peser de ( = m= lorsque 0 < α, lorsque α > 2? ) ( ) m ( + 2m) α, ( ) ( + m) α, m= m= = ( ) ( + m 2 ) α, m= = ( ) ( ) m ( + 2m) α, = 40

41 Exercice 43 sommes d Euler O défiit la foctio ζ de Riema e posat pour p >, ζ(p) = =0 O admettra que ζ(2) = π 2 /6. (ce résultat est établi das l exercice 3).. Soit φ(m, ) = 2 m 3 + m m 3. Calculer u,m = φ(m, ) φ(, m + ) φ(m +, m) E déduire que ζ(4) = 2 5 ζ(2)2. Dessier les couples d idices figurat das la somme p 2. Que peut o faire d aalogue avec N N u,m... = m= Exercice φ k (m, ) = k 2 2 m k + m k i i + 2 m k? 44 d après le problème Mies 2002 sur les ombres premiers.... Motrer que la suite des ombres premiers est illimitée e cosidérat, par exemple, pour ombres premiers p, p 2,..., p doés, l etier Q défii à partir de ces ombres premiers par la relatio : Q = + i= p i. 2. Soiet s u réel strictemet positif et 2 u etier. Justifier que i=2 ( s ) = ks. 3. Soiet a et b deux etiers, différets l u de l autre, tous les deux supérieurs ou égaux à 2. Démotrer que la série double de terme gééral u i,j défii par la relatio u i,j = a i s b j s, est sommable (ce qui sigifie que les séries i u i,j, j u i,j, sot absolumet covergetes de même que les séries j i=0 u i,j, i j=0 u i,j ). Détermier sa somme S. 4

42 3.4 Produit de Cauchy de séries absolumet covergetes Calcul prélimiaire : Soiet P (X) = a k X k, et Q(X) = b k X k, deux polyômes, écrire leur produit. Défiitio 9 produit de Cauchy de deux séries Soiet u et v deux séries à termes das K. O appelle produit de Cauchy de ces deux séries, la série de terme gééral w = u k v k = p+q= u p v q. Théorème 27 Si les séries u et v sot absolumet covergetes, leur produit de Cauchy est ue série absolumet covergete et de plus : ( + + ) ( + ) ( + ) w = u p v q = u k v k. =0 =0 p+q= Démostratio O suppose que les séries u et v sot absolumet covergetes et o pose w =. Motrer que la famille (u p v q ) (p,q) N est sommable. 2. Justifier l égalité 3. E déduire : Exercice + =0 w = + =0 45 séries semi-covergetes + =0 ( p+q= u p v q ) = (k,l) N 2 u k v l ( + ) ( + ) w = u k v k.. Que dire du produit de Cauchy de la série de t.g. ( ) par elle-même? p+q= u p v q. 2. Que dire du produit de la série de t.g. ( ) par elle-même? Exercice 46 déombremets Soit, pour x ], [, f(x) = x.. Écrire f(x) comme la somme d ue série absolumet covergete. 42

43 2. Écrire f 2 (x), f 3 (x) comme sommes de séries absolumet covergetes. 3. O ote d (m) Exercice Motrer que le ombre de m-uplets d etiers aturels (p, p 2,..., p m ) tels que m p i =. i= f(x) m = d (m) k x k. 47 produits de Cauchy, produits ifiis et ombres premiers. Soit p 2 u etier. Que vaut la somme s=0 p s? 2. Détermier le produit de Cauchy des séries géométriques 2 p et 3 p. 3. Doer ue expressio judicieuse de ( ) ( ) ( ) sous forme de série O ote T la ième somme partielle de cette série. Développer T 2 et motrer que l o a l ecadremet H(6) T 2 H(25) das lequel H() désige la somme partielle de la série harmoique H() = k= k. 4. O ote (p ) la suite des ombres premiers (aisi p = 2, p 2 = 3, p 3 = 5, p 8 = 9 etc...). O défiit ue suite (P ) e posat (a) Motrer que P = P = k= θ,m où θ,m = m=0 ( pk ). 2 α (α +...+α )=m 3 α... 2 (b) O cosidère la somme partielle P,N = N m=0 θ,m. Motrer que P,N H(p N ). (c) Soit K u etier compris etre et mi(2 N, p ). O suppose que K se décompose e K = 2 a 3 a 2...p a j j. Justifier que tout ombre premier p i figurat das cette décompositio avec a i > 0 est iférieur à p et que a + a a j N. p α. 43

44 (d) Démotrer que pour tout (, N) N 2, il existe u etier q, que vous détermierez, tel que H(q) P,N. E déduire que H(q) P puis que lim P = Détermier la ature de la série ) l ( pk. 6. Motrer que la série p k diverge. 3.5 L expoetielle complexe Exercice 48 exercice prélimiaire. Motrer que pour tout z C la suite s = z k k! coverge. 2. Lorsque x est réel, que dire de sa limite? 3. Motrer que cos x et si x sot sommes de séries aalogues et que, pour tout réel y, o a e iy = cos y + i si y. Défiitio 0 Pour tout z complexe, la série z est absolumet covergete. O défiit doc ue foctio! exp : C C, e posat pour z complexe : exp(z) = e z = =0 z!. Cette foctio, appelée expoetielle complexe vérifie les propriétés suivates : Propositio 28 L applicatio exp ci-dessus défiie vérifie exp(u + v) = e u+v = e u e v = exp(u)exp(v) (3.9) exp : C C est u homomorphisme du groupe additif (C, +) sur le groupe multiplicatif (C, ). Pour tout z = x + iy avec x et y réels, e x+iy = e x e iy = e x (cos y + i si y) (3.0) exp est u prologemet de la foctio expoetielle réelle à C. exp est surjective, o ijective. So oyau (comme homomorphisme de groupe) est l esemble des complexes de la forme 2ikπ, k Z. 44

45 Démostratio pour établir la formule e z+w = e z e w, étudier le produit de Cauchy des séries de sommes e z et e w. Le résultat est ue coséquece du théorème 27. Exercice 49. Résoudre l équatio e z = a + ib où (a, b) R 2, z C est l icoue ; justifier que exp est u homomorphisme surjectif de C sur C. Quel est so oyau? 2. O ote L = C \ R. Motrer que si w = a + ib = re iθ alors r = a 2 + b 2 θ = 2arcta ( b a + r ) [2π] 3. O suppose que a + ib L (ie : est pas u réel égatif), exprimer les solutios de e z = a + ib à l aide des foctios l et arcta (et d u paramètre k Z). Justifier que exp réalise ue bijectio de la bade {z C; Imz < π} sur L et expliciter sa bijectio réciproque (appelée détermiatio pricipale de l complexe). 45

46 4 Aexes 4. Aexe : Pour étudier ue série umérique.... O commece par s assurer qu elle est pas grossièremet divergete, 2. Si ce est pas le cas (et parfois aussi, si c est le cas et que l o veut étudier le comportemet asymptotique des sommes partielles) o regarde ce que doet les théorèmes du cours : (a) pour ue série à termes positifs ou de même sige : comparaiso à ue série de référece, à ue itégrale, règle de d Alembert si so allure s y prête... (b) si la série est alterée, vérifier les 3 hypothèses du critère spécial ; (c) regarder les modules, ce peut-être ue série absolumet covergete, c est le cas des séries e O(v ) où v est ue série positive covergete... (d) regarder si elle est de la forme f() où la foctio f est mootoe ou de dérivée itégrable Si ces critères e sot pas immédiats, peser à développer le terme gééral. O pourra alors étudier la série comme ue sommes de séries au comportemet facile à étudier... A cet égard réfléchir aux exemples suivats : si u = ( ) 2 + o, la série diverge. Pourquoi? ( ) si u = ( ) 2 + o, la série peut être covergete ou divergete ; illustrer les deux cas. si u = ( ) 2 + ( ) 3/2 + O 2, la série coverge. Pourquoi? 4. O oubliera pas o plus la formule de Taylor etc.. 5. O pesera esuite aux séries de foctios : série etières (séries géométriques dérivées par exemple), séries de Fourier e u poit ( si, par exemple), séries d itégrales (voir chapitre correspodats) 4.2 Aexe 2 : Produits ifiis Exercice 50 CCP (remaié) Soiet (u ) ue suite à termes strictemet positifs.. Comparez les covergeces des séries u et l( + u ); 2. Comparez les covergeces des séries u et du produit ( + u ); 3. Comparez les covergeces des séries u et v où u v = ( + u k) ; Exercice 5 Soit (u ) ue suite strictemet croissate de réels strictemet positifs de limite + et telle que lim u + u k u k+ =. Démotrer que u u u. k + k= 46

47 4.3 Aexe 3 : Calcul approché de la costate d Euler O a démotré que. H = k= k = l() + γ + o( ) 2. les suites (a ) et b ) défiies par a = H l() et b = H l(+) sot adjacetes, de limite γ 3. l écart a p b p est majoré par p. Doc, pour obteir u ecadremet de γ de logueur 0, il suffit de calculer les termes d ordre 0 de ces deux suites : restart; Digits:=20; G:=proc() local p, H, k; p:=0^; H:=0; for k from to p do H:=evalf(H+/k): od; [evalf(h-l(p+)), evalf(h-l(p))]; ed: t0:=time(): G(2); time()-t0; [ , ].009 t0:=time(): G(3); time()-t0; [ , ].045 t0:=time(): G(5); time()-t0; [ , ] t0:=time(): G(6); time()-t0; [ , ] Remarque : O voit que pour passer d ue précisio 0 à ue précisio 0 (+), ce qui fait gager ue décimale, le temps de calcul est multiplié par 0 au mois, ce qui était tout à fait 47

48 prévisible. Pour calculer de cette faço 20 décimales, il faut prévoir 40 millios de siècles. 4.4 Aexe 4. Développemets asymptotiques et études de séries Exercice 52 Soit f défiie sur [0, A, [, cotiue, telle que 0 < f(x) < x sur ]0, A[ et que f(x) = x ax 2 + bx 3 + o(x 3 ) avec a > 0 et b a 2. O souhaite doer u DA du terme gééral d ue suite défiie par u 0 [0, A[ telle que u + = f(u ).. Limite de la suite? 2. Doer u équivalet de u. Idicatio : pour ue suite quelcoque, 3. Doer u équivalet de u a. 4. Doer u DA à 3 termes de u. v = v 0 + k= 0 (v k+ v k ). Exercice 53 DA O cosidère ue suite (x ) telle que x 0 > et x + = x + + x.. Motrer que cette suite et bie défiie et détermier sa limite. 2. Doer u équivalet de x. Idicatio : o écrira x = σ k, σ 0 = x 0 et σ k = (x k x k ), k. 3. Doer u développemet à deux termes de x. Exercice 54. Soit σ ue suite de réels positifs telle que σ +. Doer u équivalet des sommes 3 k= σ k. O cosidère pour u 0 R, la suite (u ) défiie par u + = si u. 2. Discuter du sige des termes de la suite selo u. Motrer que cette suite coverge. Préciser sa limite. Justifier que si u 0, aucu des termes de la suite est ul. O se place doréavat das ce cas. 48

49 3. Doer u équivalet de σ = u 2 + vers + das les cas u = et u =.. E déduire u équivalet de u lorsque ted u 2 4. Doer u équivalet de σ 3. E déduire u développemet à deux termes de u. voir corrigé e page??. 4.5 Aexe 5 : culture L idée sous-jacete à l exercice 38 (procédé diagoal), qui permet de démotrer par l absurde que {0, } N est pas déombrable est à reteir ; c est le poit crucial das la preuve de la o-déombrabilité de R. Le premier théorème de Gödel (93) : ce théorème établit que das ue théorie mathématique qui par exemple cotiet les axiomes de l arithmétique, il existe des éocés P tels que i P i o(p ) e sot démotrables (o parle d éocés idécidables das la théorie). Idée : uméroter les démostratios possibles e foctio de l éocé P (lui-même uméroté) et e déduire des éocés P tels que i la démostratio de P i celle de o(p ) e sot das cette liste. Cela e fourit pas pour autat u tel éocé P e lagage mathématique clair, il faudra attedre 962 pour cela. L hypothèse du cotiu : o sait que sot déombrables les esembles e bijectio avec N alors les esembles e bijectio avec R e le sot pas. Existe-t-il des esembles X tels que N X R qui e seraiet e bijectio i avec N, i avec R? Cela ous ferait 3 types d esembles ifiis coteus das R. E 962, Paul Cohe prouve que cet éocé est idécidable. O peut doc costruire des théories mathématiquemet cohéretes (sas cotradictio) avec ou sas cette hypothèse. O travaille le plus souvet e acceptat comme axiome le fait qu il existe pas de cardial compris etre celui de N et celui de R que l o ote ℵ 0 et ℵ... L idécidabilité e iformatique :... 49

50 R e g a r d s (c)2007 Charles F. Cooper Used with permissio. Pe tite h i s to i r e d e l i d é c i d a b i l i t é David Hilbert rêvait de trouver u système complet d'axiomes dot o pourrait établir de maière simple qu'il était o cotradictoire et qui permettrait de développer toutes les mathématiques. Kurt Gödel démotre e 93 que tout système assez puissat pour faire des mathématiques itéressates et o cotradictoires est icomplet : certaies affirmatios mathématiques vraies 'y sot pas démotrables.? Ala Turig, grâce à so travail sur la otio d'algorithmes, permet de mieux compredre le théorème d'icomplétude et de réaliser qu'il cocere u grad ombre de problèmes de programmatio (et doc d'iformatique). Paul Cohe démotre l'idépedace de l'axiome du choix et de l'hypothèse du cotiu au sei de la puissate théorie des esembles : l'idécidabilité cocere doc cette théorie cetrale des mathématiques. Adrei Kolmogorov propose ue défiitio mathématique de la otio de complexité qui s'applique e physique et qui est doc touchée par l'idécidabilité : celle-ci est importate, y compris das les scieces de la ature. Per Marti-Löf, e formulat ue défiitio rigoureuse de la otio de suite aléatoire ifiie, permet ue compréhesio approfodie des lies etre probabilités et idécidabilité. Yuri Matyasevich, e motrat l'idécidabilité du dixième problème de Hilbert cocerat les équatios polyomiales diophatiees, permet la formulatio d'équatios arithmétiques complexes idécidables. Jeff Paris et Leo Harrigto ot formulé u éocé d'arithmétique e proveat pas de la logique et idécidable das l'arithmétique élémetaire : aisi, l'idécidabilité touche les parties les plus basiques des mathématiques. Gregory Chaiti, e défiissat le ombre Omega dot ue théorie mathématique e peut coaître qu'u ombre fii de chiffres, produit u cocetré d'idécidabilité décocertat. Robert Solovay aggrave ecore le résultat de G. Chaiti e produisat ue variate du ombre Oméga dot aucu chiffre 'est coaissable par l'utilisatio de la théorie usuelle des esembles. Raymod Smullya tire des pricipes de la démostratio de Gödel u esemble de problèmes paradoxaux qui e aidet la compréhesio et cotribuet à populariser le résultat et sa démostratio. Leoid Levi établit, etre autres, que l'utilisatio du hasard das les démostratios e permettra pas de cotourer l'idécidabilité et cojecture qu'il e va de même de tout mécaisme physique. Cristia Calude établit diverses formes fortes du théorème de Gödel qui e éclairet la ature et qui sigifiet que presque tout éocé est idécidable. Pour la Sciece Javier 2009 Logique et calcul [89 50

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1 Premières propriétés des ombres réels 2 Suites umériques 3 Suites mootoes : à faire 4 Séries umériques 4. Notio de série. Défiitio 4.. Soit (u ) ue suite de ombres réels ou complexes. Pour N N, o ote S

Plus en détail

Séries réelles ou complexes

Séries réelles ou complexes 6 Séries réelles ou complexes Comme pour le chapitre 3, les suites cosidérées sot a priori complexes et les résultats classiques sur les foctios cotiues ou dérivables d ue variable réelle sot supposés

Plus en détail

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1)

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1) Uiversités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Aalyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 3 : Foctios d ue variable réelle (1) 1 Lagage topologique das R Défiitio 1 Soit a u poit de R. U esemble V R est u voisiage de a s

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n =

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ 02475 ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n = [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1 juillet 14 Eocés 1 Nombres réels Ratioels et irratioels Exercice 1 [ 9 ] [correctio] Motrer que la somme d u ombre ratioel et d u ombre irratioel est u ombre irratioel.

Plus en détail

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES

CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES CHAPITRE 2 SÉRIES ENTIÈRES 2. Séries etières Défiitio 2.. O appelle série etière toute série de foctios ( ) f dot le terme gééral est de la forme f ()=a, où (a ) désige ue suite réelle ou complee et R.

Plus en détail

Etude de la fonction ζ de Riemann

Etude de la fonction ζ de Riemann Etude de la foctio ζ de Riema ) Défiitio Pour x réel doé, la série de terme gééral,, coverge si et seulemet si x >. x La foctio zeta de Riema est la foctio défiie sur ], [ par : ( x > ), = x. Remarque.

Plus en détail

Limites des Suites numériques

Limites des Suites numériques Chapitre 2 Limites des Suites umériques Termiale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Limite fiie ou ifiie d ue suite. Limites et comparaiso. Opératios sur les ites. Comportemet

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Séries etières Eercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Eercice

Plus en détail

Suites et séries de fonctions

Suites et séries de fonctions [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 avril 5 Eocés Suites et séries de foctios Propriétés de la limite d ue suite de foctios Eercice [ 868 ] [correctio] Etablir que la limite simple d ue suite de

Plus en détail

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3.

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3. EXERCICE 3 (6 poits ) (Commu à tous les cadidats) Il est possible de traiter la partie C sas avoir traité la partie B Partie A O désige par f la foctio défiie sur l itervalle [, + [ par Détermier la limite

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Exo7 Topologie Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable Exercice **

Plus en détail

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X

Exo7. Déterminants. = 4(b + c)(c + a)(a + b). c + a c + b 2c Correction. b + a 2b b + c. Exercice 2 ** X a b c a X c b b c X a c b a X Exo7 Détermiats Exercices de Jea-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-fracefr * très facile ** facile *** difficulté moyee **** difficile ***** très difficile I : Icotourable T : pour

Plus en détail

1 Mesure et intégrale

1 Mesure et intégrale 1 Mesure et itégrale 1.1 Tribu boréliee et foctios mesurables Soit =[a, b] u itervalle (le cas où b = ou a = est pas exclu) et F ue famille de sous-esembles de. OditqueF est ue tribu sur si les coditios

Plus en détail

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = 3 4. 2 3 u 2 4 + 3 9. 19 4 2/ Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1 Bac blac TS Correctio Exercice I ( Spé ) / émotros par récurrece que 5x y = pour tout etier aturel 5x y = 5 8 = La propriété est doc vraie au rag = Supposos que la propriété est vraie jusqu au rag, o a

Plus en détail

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Intégration et probabilités ENS Paris, 2012-2013. TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé : Itégratio et probabilités EN Paris, 202-203 TD 203 Lois des grads ombres, théorème cetral limite. Corrigé Lois des grads ombres Exercice. Calculer e cet leços Détermier les limites suivates : x +... +

Plus en détail

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9

Convergences 2/2 - le théorème du point fixe - Page 1 sur 9 Au sommaire : Suites extraites Le théorème de Bolzao-Weierstrass La preuve du théorème de Bolzao-Weierstrass3 Foctio K-cotractate4 Le théorème du poit fixe5 La preuve du théorème du poit fixe6 Utilisatios

Plus en détail

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire

Séquence 5. La fonction logarithme népérien. Sommaire Séquece 5 La foctio logarithme épérie Objectifs de la séquece Itroduire ue ouvelle foctio : la foctio logarithme épérie. Coaître les propriétés de cette foctio : sa dérivée, ses variatios, sa courbe, sa

Plus en détail

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe

14 Chapitre 14. Théorème du point fixe Chapitre 14 Chapitre 14. Théorème du poit fixe Si l o examie de plus près les méthodes de Lagrage et de Newto, étudiées au chapitre précédet, elles revieet das leur pricipe à remplacer la résolutio de

Plus en détail

Comportement d'une suite

Comportement d'une suite Comportemet d'ue suite I) Approche de "ses de variatio et de ite d'ue suite" : 7 Soit la suite ( ) telle que = 5 ( + ) 2 Représetos graphiquemet la suite das u pla mui d' u repère. Il suffit de placer

Plus en détail

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions

Dénombrement. Introduction. 1 Cardinaux d'ensembles nis. ECE3 Lycée Carnot. 12 novembre 2010. 1.1 Quelques dénitions Déombremet ECE3 Lycée Carot 12 ovembre 2010 Itroductio La combiatoire, sciece du déombremet, sert comme so om l'idique à compter. Il e s'agit bie etedu pas de reveir au stade du CP et d'appredre à compter

Plus en détail

Processus et martingales en temps continu

Processus et martingales en temps continu Chapitre 3 Processus et martigales e temps cotiu 1 Quelques rappels sur les martigales e temps discret (voir [4]) O cosidère u espace filtré (Ω, F, (F ) 0, IP). O ote F = 0 F. Défiitio 1.1 Ue suite de

Plus en détail

Les Nombres Parfaits.

Les Nombres Parfaits. Les Nombres Parfaits. Agathe CAGE, Matthieu CABAUSSEL, David LABROUSSE (2 de Lycée MONTAIGNE BORDEAUX) et Alexadre DEVERT, Pierre Damie DESSARPS (TS Lycée SUD MEDOC LETAILLAN MEDOC) La première partie

Plus en détail

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3

Groupe orthogonal d'un espace vectoriel euclidien de dimension 2, de dimension 3 1 Groupe orthogoal d'u espace vectoriel euclidie de dimesio, de dimesio Voir le chapitre 19 pour l'étude des espaces euclidies et des isométries. État doé u espace euclidie E de dimesio 1, o rappelle que

Plus en détail

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices

Dénombrement. Chapitre 1. 1.1 Enoncés des exercices Chapitre 1 Déombremet 1.1 Eocés des exercices Exercice 1 L acie système d immatriculatio fraçais était le suivat : chaque plaque avait 4 chiffres, suivis de 2 lettres, puis des 2 uméros du départemet.

Plus en détail

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI FEUILLE D EXERCICES 7 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI Exercice - Lacer de dés O lace deux dés à 6 faces équilibrés. Calculer la probabilité d obteir : u double ; ue somme des deux dés égale à 8 ; ue

Plus en détail

Introduction : Mesures et espaces de probabilités

Introduction : Mesures et espaces de probabilités Itroductio : Mesures et espaces de probabilités Référeces : Poly cédric Berardi et Jea Michel Morel. J.-F. Le Gall, Itégratio, Probabilités et Processus Aléatoire J.-Y. Ouvrard, Probabilités 2, maîtrise-agrégatio,

Plus en détail

EXERCICES : DÉNOMBREMENT

EXERCICES : DÉNOMBREMENT Chapitre 7 ECE 1 - Grad Nouméa - 015 EXERCICES : DÉNOMBREMENT LISTES / ARRANGEMENTS Exercice 1 : Le code ativol Pour so vélo, Toto possède u ativol a code. Le code est ue successio de trois chiffres compris

Plus en détail

Exercices de mathématiques

Exercices de mathématiques MP MP* Thierry DugarDi Marc rezzouk Exercices de mathématiques Cetrale-Supélec, Mies-Pots, École Polytechique et ENS Coceptio et créatio de couverture : Atelier 3+ Duod, 205 5 rue Laromiguière, 75005 Paris

Plus en détail

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES Préparatio à l Agrégatio Bordeaux Aée 203-204 Jea-Jacques Ruch Table des Matières Chapitre I. Gééralités sur les tests 5. Itroductio 5 2. Pricipe des tests 6 2.a. Méthodologie

Plus en détail

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3...

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3... Applicatios des maths Algèbre fiacière 1. Itérêts composés O place u capital C 0 à u taux auel T a pedat aées. Quelle est la valeur fiale C de ce capital? aée capital e fi d'aée 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1

Plus en détail

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES 1 ) POSITION DU PROBLÈME - VOCABULAIRE A ) DÉFINITION SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES O cosidère deux variables statistiques umériques x et y observées sur ue même populatio de idividus. O ote x 1

Plus en détail

4 Approximation des fonctions

4 Approximation des fonctions 4 Approximatio des foctios Ue foctio f arbitraire défiie sur u itervalle I et à valeur das IR peut être représetée par so graphe, ou de maière équivalete par la doée de l esemble de ses valeurs f(t) pour

Plus en détail

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé

Baccalauréat S Asie 19 juin 2014 Corrigé Bcclurét S Asie 9 jui 24 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice Commu à tous les cdidts 4 poits Questio - c. O peut élimier rpidemet les réposes. et d. cr les vecteurs directeurs des droites proposées e sot ps

Plus en détail

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES DEUXIEME PARTIE Deuième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES Chapitre. L assurace de capital différé Chapitre 2. Les opératios de retes Chapitre 3. Les assuraces décès Chapitre 4. Les assuraces

Plus en détail

Statistique descriptive bidimensionnelle

Statistique descriptive bidimensionnelle 1 Statistique descriptive bidimesioelle Statistique descriptive bidimesioelle Résumé Liaisos etre variables quatitatives (corrélatio et uages de poits), qualitatives (cotigece, mosaïque) et de types différets

Plus en détail

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES 1. Défiitios L'itérêt est l'idemité que doe au propriétaire d'ue somme d'arget celui qui e a joui pedat u certai temps. Divers élémets itervieet das le calcul

Plus en détail

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil.

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil. Qu appelle-t-o éclipse? Éclipser sigifie «cacher». Vus depuis la Terre, deu corps célestes peuvet être éclipsés : la Lue et le Soleil. LES ÉCLIPSES Pour qu il ait éclipse, les cetres de la Terre, de la

Plus en détail

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009 M LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 009 I LES HYPOTHESES DE LA MCO. Hypothèses sur la variable explicative a. est o stochastique. b. a des valeurs xes das les différets échatillos. c. Quad ted

Plus en détail

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes.

Polynésie Septembre 2002 - Exercice On peut traiter la question 4 sans avoir traité les questions précédentes. Polyésie Septembre 2 - Exercice O peut traiter la questio 4 sas avoir traité les questios précédetes Pour u achat immobilier, lorsqu ue persoe emprute ue somme de 50 000 euros, remboursable par mesualités

Plus en détail

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières

Des résultats d irrationalité pour deux fonctions particulières Collect. Math. 5, 00, 0 c 00 Uiversitat de Barceloa Des résultats d irratioalité pour deux foctios particulières Richard Choulet 7, Rue du 4 Août, 40 Aveay, Frace E-mail: richardchoulet@waadoo.fr Received

Plus en détail

20. Algorithmique & Mathématiques

20. Algorithmique & Mathématiques L'éditeur L'éditeur permet à l'utilisateur de saisir les liges de codes d'u programme ou de défiir des foctios. Remarque : O peut saisir directemet des istructios das la cosole Scilab, mais il est plus

Plus en détail

Solutions particulières d une équation différentielle...

Solutions particulières d une équation différentielle... Solutios particulières d ue équatio différetielle......du premier ordre à coefficiets costats O cherche ue solutio particulière de y + ay = f, où a est ue costate réelle et f ue foctio, appelée le secod

Plus en détail

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe Cosolidatio La société THEOS, qui commercialise des vis, exerce so activité das trois villes : Paris, Nacy et Nice. Le directeur de la société souhaite cosolider les résultats de ses vetes par ville das

Plus en détail

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales

PROMENADE ALÉATOIRE : Chaînes de Markov et martingales PROMENADE ALÉATOIRE : Chaîes de Markov et martigales Thierry Bodieau École Polytechique Paris Départemet de Mathématiques Appliquées thierry.bodieau@polytechique.edu Novembre 2013 2 Table des matières

Plus en détail

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES

STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES STATISTIQUE AVANCÉE : MÉTHODES NON-PAAMÉTIQUES Ecole Cetrale de Paris Arak S. DALALYAN Table des matières 1 Itroductio 5 2 Modèle de desité 7 2.1 Estimatio par istogrammes............................

Plus en détail

Module 3 : Inversion de matrices

Module 3 : Inversion de matrices Math Stat Module : Iversio de matrices M Module : Iversio de matrices Uité. Défiitio O e défiira l iverse d ue matrice que si est carrée. O appelle iverse de la matrice carrée toute matrice B telle que

Plus en détail

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet.

Séries numériques. Chap. 02 : cours complet. Séris méris Cha : cors comlt Séris d réls t d comlxs Défiitio : séri d réls o d comlxs Défiitio : séri corgt o dirgt Rmar : iflc ds rmirs trms d séri sr la corgc Théorèm : coditio écssair d corgc Théorèm

Plus en détail

Probabilités et statistique pour le CAPES

Probabilités et statistique pour le CAPES Probabilités et statistique pour le CAPES Béatrice de Tilière Frédérique Petit 2 3 jui 205. Uiversité Pierre et Marie Curie 2. Uiversité Pierre et Marie Curie 2 Table des matières Modélisatio de phéomèes

Plus en détail

Cours de Statistiques inférentielles

Cours de Statistiques inférentielles Licece 2-S4 SI-MASS Aée 2015 Cours de Statistiques iféretielles Pierre DUSART 2 Chapitre 1 Lois statistiques 1.1 Itroductio Nous allos voir que si ue variable aléatoire suit ue certaie loi, alors ses réalisatios

Plus en détail

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1

UV SQ 20. Automne 2006. Responsable d Rémy Garandel ( m.-el. remy.garandel@utbm.fr ) page 1 UV SQ 0 Probabilités Statistiques UV SQ 0 Autome 006 Resposable d Rémy Garadel ( m.-el. remy.garadel@utbm.fr ) page SQ-0 Probabilités - Statistiques Bibliographie: Titre Auteur(s) Editios Localisatio Niveau

Plus en détail

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire 2006-2007. Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4 UNVERSTE MONTESQUEU BORDEAUX V Licece 3 ère aée Ecoomie - Gestio Aée uiversitaire 2006-2007 Semestre 2 Prévisios Fiacières Travaux Dirigés - Séaces 4 «Les Critères Complémetaires des Choix d vestissemet»

Plus en détail

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C.

16.1 Convergence simple et convergence uniforme. une suite de fonctions de I dans R ou C. 16 Suites de foctios Suf précisio cotrire, I est u itervlle réel o réduit à u poit et les foctios cosidérées sot défiies sur I à vleurs réelles ou complexes. 16.1 Covergece simple et covergece uiforme

Plus en détail

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers)

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers) Chap. 5 : Les itérêts (Les calculs fiaciers) Das u cotrat de prêt, le prêteur met à la dispositio de l empruteur, à u taux d itérêt doé, ue somme d arget (le capital) qu il devra rembourser à ue certaie

Plus en détail

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR.

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. 55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR. CHANTAL MENINI 1. U pla possible Les exemples qui vot suivre sot des pistes possibles et e aucu cas ue présetatio exhaustive. De même je ai pas fait ue étude systématique

Plus en détail

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier

Chaînes de Markov. Arthur Charpentier Chaîes de Markov Arthur Charpetier École Natioale de la Statistique et d Aalyse de l Iformatio - otes de cours à usage exclusif des étudiats de l ENSAI - - e pas diffuser, e pas citer - Quelques motivatios.

Plus en détail

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool

Formation d un ester à partir d un acide et d un alcool CHAPITRE 10 RÉACTINS D ESTÉRIFICATIN ET D HYDRLYSE 1 Formatio d u ester à partir d u acide et d u alcool 1. Nomeclature Acide : R C H Alcool : R H Groupe caractéristique ester : C Formule géérale d u ester

Plus en détail

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 )

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) RAIRO Operatios Research RAIRO Oper. Res. 34 (2000) 99-129 TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 ) Commuiqué par Berard LEMAIRE Résumé. L étude

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014

Université Pierre et Marie Curie. Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Uiversité Pierre et Marie Curie Biostatistique PACES - UE4 2013-2014 Resposables : F. Carrat et A. Mallet Auteurs : F. Carrat, A. Mallet, V. Morice Mise à jour : 21 octobre 2013 Relecture : V. Morice,

Plus en détail

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1 Aalyse des doées Statistiques appliquées à la gestio Cours d aalyse de doés Master F. SEYTE : Maître de coféreces HDR e scieces écoomiques Uiversité de Motpellier I M. TERRAZA : Professeur de scieces écoomiques

Plus en détail

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction Chapitre 3 : Trasistor bipolaire à joctio ELEN075 : Electroique Aalogique ELEN075 : Electroique Aalogique / Trasistor bipolaire U aperçu du chapitre 1. Itroductio 2. Trasistor p e mode actif ormal 3. Courats

Plus en détail

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité

Processus géométrique généralisé et applications en fiabilité Processus géométrique gééralisé et applicatios e fiabilité Lauret Bordes 1 & Sophie Mercier 2 1,2 Uiversité de Pau et des Pays de l Adour Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applicatios - Pau UMR

Plus en détail

Gérer les applications

Gérer les applications Gérer les applicatios E parcourat les rayos du Widows Phoe Store, vous serez e mesure de compléter les services de base de votre smartphoe à travers plus de 10 000 applicatios. Gratuites ou payates, ces

Plus en détail

Contribution à la théorie des entiers friables

Contribution à la théorie des entiers friables UFR STMIA École Doctorale IAE + M Uiversité Heri Poicaré - Nacy I DFD Mathématiques THÈSE présetée pour l obtetio du titre de Docteur de l Uiversité Heri Poicaré, Nacy-I e Mathématiques par Bruo MARTIN

Plus en détail

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe 1/5 Trois objectifs poursuivis par le gouveremet : > améliorer la compétitivité fiscale de la Frace > péreiser les activités de R&D > faire de la Frace u territoire attractif pour l iovatio Les icitatios

Plus en détail

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives Calcul des itervalles de cofiace our les EPCV 996-004 - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio e oit das la oulatio totale des méages - Cas d u ourcetage ou d ue évolutio das ue sous oulatio das les méages

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce Aée Uiversitaire 2003 / 2004 Auditoire : Troisième Aée Études Supérieures Commerciales & Scieces Comptables DÉCISIONS FINANCIÈRES Note de cours N 3 Première

Plus en détail

PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS J. L. NICOLAS

PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS J. L. NICOLAS PROBLEMES DIOPTIMISATION EN NOMBRES ENTIERS ET APPROXIMATIONS DIOPHANTIENNES J. L. NICOLAS Cet article expose sup 3 e quelques iter'f~reces etre les pr'obl~res dloptimisatio e hombres etiers et la th~or-ie

Plus en détail

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche

Terminale S. Terminale S 1 F. Laroche Termiale S Exercices. Rappels et exercices de base 3.. QCM (P. Egel) 3.. QCM, Atilles 005 4. 3. QCM, Liba 009, 3 poits 4. 4. QCM, C. étragers 007. 5. QCM, Frace 007 5 6. 6. QCM, N. Calédoie 007 7. 7. QCM

Plus en détail

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE

Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE Cours 5 : ESTIMATION PONCTUELLE A- Gééralités B- Précisio d u estimateur C- Exhaustivité D- iformatio E-estimateur sas biais de variace miimale, estimateur efficace F- Quelques méthode s d estimatio A-

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation 1 / 9 Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Le cycle d exploitatio des etreprises (achats stockage productio stockage vetes) peut etraîer des décalages de trésorerie plus

Plus en détail

DETERMINANTS. a b et a'

DETERMINANTS. a b et a' 2003 - Gérard Lavau - http://perso.waadoo.fr/lavau/idex.htm Vous avez toute liberté pour télécharger, imprimer, photocopier ce cours et le diffuser gratuitemet. Toute diffusio à titre oéreux ou utilisatio

Plus en détail

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot Exame fial pour Coseiller fiacier / coseillère fiacière avec brevet fédéral Recueil de formules Auteur: Iwa Brot Ce recueil de formules sera mis à dispositio des cadidats, si écessaire. Etat au 1er mars

Plus en détail

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation Chap. 6 : Les pricipaux crédits de trésorerie et leur comptabilisatio Les etreprises ot souvet besoi de moyes de fiacemet à court terme : elles ot alors recours aux crédits bacaires (découverts bacaires

Plus en détail

Intégrales dépendant d un paramètre

Intégrales dépendant d un paramètre [hp://mp.cpgedupuydelome.fr] édié le 3 avril 5 Eocés Iégrales dépeda d u paramère Covergece domiée Exercice [ 9 ] [correcio] Calculer les limies des suies do les ermes gééraux so les suivas : a) u = π/4

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Les algorithmes de tri

Les algorithmes de tri CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS PARIS MEMOIRE POUR L'EXAMEN PROBATOIRE e INFORMATIQUE par Nicolas HERVE Les algorithmes de tri Souteu le mai JURY PRESIDENTE : Mme COSTA Sommaire Itroductio....

Plus en détail

La spirale de Théodore bis, et la suite «somme=produit».

La spirale de Théodore bis, et la suite «somme=produit». Etde d e vrite de l spirle de Théodore, dot issce à e site dot les sommes prtielles sot égles x prodits prtiels. Mots clés : spirle de Théodore, théorème de Pythgore, site, série, polyôme. L spirle de

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT?

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? Etude Spéciale o. 7 Javier 2003 SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT? MARK SCHNEIDER Le CGAP vous ivite à lui faire part de vos commetaires, de vos rapports et de toute demade d evoid autres

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Institut de Santé Publique, d Épidémiologie et de Développement (ISPED) Campus Numérique SEME

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Institut de Santé Publique, d Épidémiologie et de Développement (ISPED) Campus Numérique SEME Uiversité Victor Segale Bordeaux Istitut de Saté Publique, d Épidémiologie et de Développemet (ISPED) Campus Numérique SEME MODULE Pricipaux outils e statistique Versio du 8 août 008 Écrit par : Relu par

Plus en détail

Régulation analogique industrielle ESTF- G.Thermique

Régulation analogique industrielle ESTF- G.Thermique Chapitre 5 Stabilité, Rapidité, Précisio et Réglage Stabilité. Défiitio Coditio de stabilité. Critères de stabilité.. Critères algébriques.. Critère graphique ou de revers das le pla de Nyquist Rapidité

Plus en détail

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015

Université de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème année. Scoring. Marie Chavent http://www.math.u-bordeaux.fr/ machaven/ 2014-2015 Uiversité de Bordeaux - Master MIMSE - 2ème aée Scorig Marie Chavet http://www.math.u-bordeaux.fr/ machave/ 2014-2015 1 Itroductio L idée géérale est d affecter ue ote (u score) global à u idividu à partir

Plus en détail

Statistique Numérique et Analyse des Données

Statistique Numérique et Analyse des Données Statistique Numérique et Aalyse des Doées Arak DALALYAN Septembre 2011 Table des matières 1 Élémets de statistique descriptive 9 1.1 Répartitio d ue série umérique uidimesioelle.............. 9 1.2 Statistiques

Plus en détail

INTRODUCTION AUX MATRICES ALÉATOIRES. par. Djalil Chafaï

INTRODUCTION AUX MATRICES ALÉATOIRES. par. Djalil Chafaï INTRODUCTION AUX MATRICES ALÉATOIRES par Djalil Chafaï Résumé. E cocevat les mathématiques comme u graphe, où chaque sommet est u domaie, la théorie des probabilités et l algèbre liéaire figuret parmi

Plus en détail

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE

LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE LE PRINCIPE DU RAISONNEMENT PAR RÉCURRENCE. Exemple troductf (Les élèves qu coasset déà be le prcpe peuvet sauter ce paragraphe) Cosdéros la sute (u ), défe pour tout, par : u u u 0 0 Cette sute est défe

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble.

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble. II LE MARCHE DU CAFE 1 L attractivité La segmetatio selo le mode de productio Le marché du café peut être segmeté e foctio de deux modes de productio pricipaux : la torréfactio et la fabricatio de café

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

POLITIQUE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT

POLITIQUE ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT POLTQU ONOMQU T DVLOPPMNT TRUTUR DU MAR NATONAL DU AF-AAO T PR AU PRODUTUR MALAN Beïla Beoit osultat PD N 06/008 ellule d Aalyse de Politiques coomiques du R Aée de pulicatio : Avril 009 Résumé e papier

Plus en détail

3.1 Différences entre ESX 3.5 et ESXi 3.5 au niveau du réseau. Solution Cette section récapitule les différences entre les deux versions.

3.1 Différences entre ESX 3.5 et ESXi 3.5 au niveau du réseau. Solution Cette section récapitule les différences entre les deux versions. 3 Réseau Le réseau costitue u aspect essetiel d u eviroemet virtuel ESX. Il est doc importat de compredre la techologie, y compris ses différets composats et leur coopératio. Das ce chapitre, ous étudios

Plus en détail

Un nouvel opérateur de fusion adaptatif. A new adaptive operator of fusion. 1. introduction

Un nouvel opérateur de fusion adaptatif. A new adaptive operator of fusion. 1. introduction A ew adaptive operator of fusio par Fraçois DELMOTTE LAMIH, Uiversité de Valeciees et du Haiaut-Cambrésis, Le Mot Houy, BP 3, 5933 Valeciees CEDEX 9 fdelmott@flore.uiv-valeciees.fr résumé et mots clés

Plus en détail

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du débutant

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du débutant GUIDE DU DÉBUTANT Compte Sélect Baque Mauvie Guide du débutat Besoi d aide? Preez quelques miutes pour lire attetivemet votre Guide du cliet. Le préset Guide du débutat vous facilitera l utilisatio de

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Petit recueil d'énigmes

Petit recueil d'énigmes Petit recueil d'éigmes Patxi RITTER (*) facile (**) mois facile (***) pas facile (****) il faudra de l aide Solutios e rouge. 1) Cryptarithme (**) Trouvez la valeur de A, B et C satisfaisat l équatio suivate.

Plus en détail