Éducation et pauvreté au Vietnam : Une analyse en équilibre général calculable

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1 Éducaton et pauvreté au Vetnam : Une anayse en éubre généra cacuabe Couter, Mare-Héène Cockburn, Jon Decauwé, Bernard Avr 2004 Résumé Dans e cadre de cette étude, nous réasons, à ade d un modèe d éubre généra cacuabe (MEGC) mutsectore et statue, une évauaton des répercussons drectes et ndrectes des potues pubues en matère d éducaton sur e ben-être, a pauvreté et a dstrbuton du revenu au Vetnam. Le modèe ue nous proposons spécfe une dotaton en man-d'œuvre uafée et non uafée fexbe pour caue catégore de ménages. Le système d éducaton est scndé en deux : éducaton de base et éducaton supéreure. Le voume d éducaton de base est exogène aors ue éducaton supéreure, permettant de «transformer» des travaeurs non uafés en travaeurs uafés, est demandée par es ménages pour un motf d nvestssement. D une part, es ménages cosssent de s éduuer (c.-à-d. d nvestr en éducaton supéreure) pusue es frmes rémunèrent a productvté accrue ue cea entraîne par un saare supéreur sur e marcé du trava. D autre part, cet nvestssement en éducaton entraîne certans coûts : e coût d opportunté de ne pas être présents sur e marcé du trava ors des études («foregone earnngs») et es coûts drects és à une année d étude suppémentare (ex : fras de scoarté, fras de transport, contrbutons «voontares» au comté de parents, etc.). Ans, a demande d éducaton supéreure par es ménages dépend du saare reatf des travaeurs uafés par rapport aux travaeurs non uafés, du coût d opportunté et du coût drect és à éducaton. Le servce d éducaton supéreure est produt par e secteur éducatf supéreur et peut être aucunement, parteement ou entèrement fnancé par e gouvernement ce u affecte drectement es dépenses en éducaton des ménages. Fnaement, a désagrégaton des ménages en puseurs catégores socoéconomues permet d observer a façon unue dont cacune d entre ees est affectée par a potue smuée et nous permet donc d anayser es résutats en terme de ben-être et de pauvreté. La smuaton d une augmentaton unforme des dépenses pubues en éducaton condut à une demande pus mportante d éducaton, une améoraton du ben-être et une dmnuton de a pauvreté de tous es ménages à excepton des ménages urbans non agrcoes. Ce résutat suggère u étant donné a dstrbuton actueement négae des dépenses pubues en éducaton au Vet Nam, es potues éducatves devraent d abord être orentées vers une réforme des normes de transferts putôt ue de réees potues de subventon cbée vers es ménages pauvres. Ce projet a bénéfcé du fnancement de Agence Canadenne de Déveoppement Internatona (ACDI) et a été réasé dans e cadre du Centre Interunverstare sur e Rsue, es Potues Économues et 'Empo (CIRPÉÉ) et du réseau Pauvreté et Potue Économue (PEP). Tous es commentares sont benvenus: mcou@ecn.uava.ca. Présentatrce : CIRPÉE, Département d économue, Unversté Lava CIRPÉE, Département d économue, Unversté Lava

2 1. Introducton Le Vet Nam, magré un nveau de pauvreté mportant, a tradtonneement réuss à fournr un accès étendu aux servces socaux de base comme éducaton et a santé. Cependant, depus ue e pays a entreprs son programme de réformes potues et économues (rénovaton ou do mo) en 1986, a uantté et a uaté (nfrastructure, rato professeur/étudants) des servces offerts se sont détérorées et une tarfcaton de certans de ces servces a été mse en pace [UNDP (2001)]. Actueement, e Vet Nam est toujours en pen cœur de ce programme de réformes dont ouverture au commerce nternatona (Ex. : a mse en pace des normes de Organsaton Mondae du Commerce), es réformes fscaes et a réorentaton de certanes potues soco-économues sont ueues-uns des aspects es pus mportants. Paraèement, en partcpant à de nombreux projets ayant a réducton de a pauvreté comme objectf, e pays s est engagé, auprès de a communauté nternatonae et de sa popuaton, à rédure a pauvreté. Le gouvernement vetnamen dot donc reever un déf de tae : promouvor un déveoppement éutabe tout en favorsant a crossance économue. Dans ce contexte, e gouvernement vetnamen se retrouve contrant de cosr parm puseurs optons de potue ntéreure et de se prononcer, entre autres, uant à son mpcaton en matère de provson des servces socaux. Puseurs de ces servces sont essentes au ben-être de a popuaton. Néanmons, mpact mmédat de éducaton en tant ue transfert en nature de État, sa contrbuton à accumuaton de capta uman, et es vertus d externatés postves u u sont attrbuées font de éducaton une préoccupaton centrae et une orentaton potue d une mportance non néggeabe pour un pays en déveoppement te ue e Vet Nam. I apparaît donc pertnent de s nterroger sur mpact de cangements dans orentaton des potues éducatves au Vet Nam et de s attarder aux gagnants et aux perdants de tes boueversements. Pour ce fare, nous nous proposons d effectuer, à ade d un modèe d éubre généra cacuabe (MEGC), une évauaton des mpacts drects et ndrects du nveau des dépenses pubues en éducaton sur économe vetnamenne et, pus partcuèrement, sur a pauvreté et a dstrbuton du revenu au sen de sa popuaton. Dans une perspectve pus arge, cette étude vse e déveoppement d une compréenson gobae du en entre es dépenses pubues en éducaton et a pauvreté afn u sot possbe d en dégager des eçons transférabes à d autres pays. De pus, en rason de ntégraton novatrce de éducaton au modèe, contrbue à avancement des connassances ées à utsaton des MEGC aux fns d anayse de probématues de pauvreté et de dstrbuton du revenu. La probématue et e cadre conceptue sont présentés à a secton 2. La secton 3 comprend une courte revue de a ttérature concernant a téore économue et a modésaton en éubre généra cacuabe de éducaton et du capta uman. À a secton 4, e modèe téorue est décrt aors u à a secton 5 et à a secton 6 respectvement, nous brossons un tabeau de économe vetnamenne seon es données utsées pour cette étude et anaysons es conséuences dstrbutves d une augmentaton des subventons à 'éducaton. 2. Probématue et cadre conceptue Un fabe nveau d éducaton est non seuement une conséuence de a pauvreté, mas en est auss une cause drecte en rason de son effet sur a capacté d apprentssage, sur apttude au trava, etc. Ans, un système d éducaton accessbe et cbé dans es secteurs prortares peut certanement avor un mpact majeur sur a stuaton des pauvres et sur e déveoppement d une socété. Toutefos, 2

3 ce cbage n est pas une tâce smpe, d autant pus ue a compexté des nteractons entre es dfférentes potues et stuatons économues ne permet pas, a pror, de se prononcer uant à eurs vertus respectves. En d autres mots, es potues en matère d éducaton ont vrasembabement des effets d éubre généra mportants. Pour cette rason, es mpacts estmés d une nouvee potue, orsu évaués en éubre parte 1, ne refètent pas adéuatement tous es effets u ee entraîne et gnorent généraement es répercussons sur es non partcpants. Par exempe, une subventon en éducaton cbée vers es ménages pauvres, étant donné son effet déprécant sur e saare de a mand'oeuvre uafée, ncterat sans doute es autres ménages à nvestr mons de temps et d efforts en formaton u s ne auraent fat autrement. Ans, anayse standard rsue d être trompeuse uant aux rées effets d une potue sur accumuaton du capta uman et sur es négatés. Pour être en mesure de capter une pus grande parte de ces effets, Heckman et a. (1999) suggèrent une anayse en éubre généra, comme cee permse par utsaton d un modèe d éubre généra cacuabe (MEGC). Un MEGC est un out anaytue d ordre «mésoéconomue». I permet d'ncorporer dans un cadre macroéconomue coérent goba, es comportements mcroéconomues des agents 2. Le modèe est une représentaton smpfée d une économe dont tous es agents (ménages, entreprses, gouvernement ) et tous es marcés (bens et servces, facteurs de producton ) sont és par es actvtés de consommaton et de producton, a taxaton et es revenus. Au départ, e modèe défnt un éubre dans e sens où tous es agents maxmsent sous contrante eur foncton objectve et offre correspond à a demande sur es dfférents marcés. Étant basé sur des données et des formes fonctonnees précses 3, e modèe est de nature emprue (d où appeaton de «cacuabe») et peut être «coué» pour smuer un pénomène précs. Les résutats ans obtenus représentent e nouve éubre attent sute aux varatons des prx reatfs 4 u y jouent donc un rôe essente. Le prncpa avantage des MEGC est de pouvor soer, grâce à a smuaton, es effets d un pénomène (coc) spécfue d autres pénomènes pouvant affecter es mêmes varabes Éducaton et accumuaton de capta uman : Une revue de ttérature L anayse de éducaton en éubre généra cacuabe dot être basée sur une compréenson approfonde des mécanses sous-jacents et des dfférentes tactues envsageabes pour ntégrer éducaton au modèe. Pour ce fare, est ute de fare une revue du tratement économue de éducaton, des modèes d éubre généra cacuabe u portent une attenton partcuère aux dépenses gouvernementaes, dont cees en éducaton, et de ntégraton des aspects économues de éducaton dans un cadre macroéconomue coérent. 3.1 Téore La brance de a scence économue u est économe de éducaton connaît un essor mportant et bénéfce d une reconnassance grandssante depus es années 60 à a sute des écrts de 1 Une des métodes fréuemment utsée est estmaton de rendements à 'éducaton [Mncer (1958)]. 2 Pour une descrpton pus détaée de ce ue sont es MEGC, vor Decauwe et Martens (1988) ou Soven et Waey (1984). 3 Le nombre mportant d éuatons empêce a résouton anaytue. 4 Le modèe est généraement de type Warasen.e. un modèe rée, en concurrence parfate, sans externatés, sans nformatons asymétrues, n marcés ncompets ou autres mperfectons. Cea sgnfe ue on n y retrouve aucune vaeur nomnae ayant un sens en so et u est mpossbe de tenr compte de pénomènes monétares comme nfaton ou uson monétare. 5 I permet, par exempe, d soer es effets d'une dmnuton des tarfs d'autres potues économues. 3

4 Scutz (1961, 1971) et Becker (1975). La téore du capta uman, déveoppée par ces auteurs, stpue ue éducaton et a formaton contrbuent à a créaton d un actf, e capta uman ou es capactés productves de a man d œuvre, de a même manère ue nvestssement en tecnooge de ponte permet d augmenter a productvté du capta pysue. Cea sgnfe, d un pont de vue purement économue, u peut être pus proftabe pour es ménages ou pour a naton d nvestr des ressources addtonnees en formaton et en éducaton u à acat d actfs pysues [Wooda (1987)]. Les bénéfces ndvdues prennent a forme de rémunératon pus éevée pour es ndvdus éduués aors ue es bénéfces socaux se matérasent en un taux de crossance supéreur. Conséuemment, ntroducton de éducaton et du capta uman au sen d un modèe mcro-macro nécesste a spécfcaton de a façon dont e capta uman affecte ndvdu et e nveau de producton gobae de économe ans ue a façon dont ce capta uman (ou uafcaton) est produt ou créé. S nctaton à nvestr en éducaton résde dans obtenton d une rémunératon pus éevée sur e marcé du trava, cea suppose augmentaton des capactés productves du trava. La modésaton expcte du capta uman ou des uafcatons en tant u nput de producton est donc nécessare. La formuaton utsée par Cauc et Mce (1993, 1996) et Heckman et a. (1999) spécfe des types de travaeurs dstncts, non uafés et uafés, u possèdent dfférents nveaux de uafcatons et de capta uman 6. Cea peut s écrre te ue Y f K, H 1, H ), (1) ( 2 où Y : Producton ; K : Capta pysue ; H 1 : Untés effcaces de man d œuvre du nveau de uafcaton 1 ; H : Untés effcaces de man d œuvre du nveau de uafcaton 2. 2 L éducaton dot aors permettre de fare mgrer es travaeurs d une catégore à autre en eur fasant attendre un seu de formaton prédétermné. L utsaton de ce type de spécfcaton a avantage de permettre anayse de a dstrbuton des saares pusue a productvté, et donc e saare, de caue catégore de trava dépendent de sa rareté. La producton de output «capta uman» dépend des dfférents nputs ntervenant dans e processus de producton. Parm ces derners se trouvent effort ndvdue ou e temps nvest en éducaton, e nveau de capta uman nta et es dépenses pubues dans ce domane. Le temps passé à écoe dot donc être vu comme un coût d opportunté, représenté par a rémunératon du trava perdue («forgone earnngs»). Les ndvdus ou ménages dovent prendre ce coût en compte ors de aocaton de eur temps. Le temps dsponbe pour e trava (ou e osr) est aors résdue. En tant u nvestssement, a demande d éducaton est donc e résutat d un arbtrage entre a vaeur actuasée de a rcesse ue cet nvestssement rendrat possbe et es coûts drects (fras de scoarté, transport, ogement, comté de parents, etc.) et ndrects (e coût d opportunté représenté par a rémunératon du trava possbe à a pérode courante) encourus pour une année d étude suppémentare. Néanmons, ne faut pas fare abstracton du motf de consommaton u peut auss être une expcaton pausbe, mas partee, de a demande d éducaton. Comme e démontrent Kodde et Rtzen (1984), omettre es bénéfces retrés de a consommaton de éducaton peut nous condure à une fausse nterprétaton de a vaeur de ce servce. Les auteurs soutennent u en pus des 6 Seon Cswck (1987), évdence emprue supporte utsaton d une foncton à éastcté de substtuton constante (CES) pour ce type de spécfcaton à tros facteurs. 4

5 bénéfces monétares éducaton procure une utté en so (ex : cuture générae, augmentaton de a vaeur du osr) ce u rend sa demande dépendante, au même ttre ue cee des autres bens, du prx de éducaton (ncuant es coûts drects et ndrects), du prx des autres bens et du revenu du ménage [Befed (2000)]. Tecnuement, éducaton ntervent aors comme argument de a foncton d utté. 3.2 Éducaton en éubre généra cacuabe À notre connassance, seues ueues rares éupes de cerceurs ont anaysé mpact de éducaton sur a pauvreté dans un contexte d éubre généra cacuabe. La premère, Savard et Adjov (1998), raffne anayse en EGC en ntrodusant des externatés sur e marcé de éducaton et de a santé, mas ne consdère pas es bénéfces ue ces servces procurent aux ménages n n autorse es ménages à modfer eur demande de ces servces ors d une varaton de prx reatfs. La deuxème éupe, Agénor et a. (2002), utse un modèe d éubre généra en dynamue récursve permettant anayse de 'mpact de potue d'ajustement structure sur a pauvreté et a dstrbuton du revenu. Le marcé du trava est segmenté en trava uafé et non uafé et est perms aux travaeurs non uafés de devenr uafés. L acuston de uafcaton dépend de tros facteurs : () e dfférente de saares rées espéré entre ceu offert sur e marcé du trava uafé et ceu offert sur e marcé du trava non uafé ; () e stock de capta pubc en éducaton ; () ampeur de a contrante de crédt exprmée par a rcesse moyenne d un travaeur non uafé. Néanmons, a compexté extrêmement mportante de ce modèe contrecarre e déveoppement d une compréenson poussée des mécansmes en jeu. Fnaement, un modèe dynamue pus smpe a été construt par Jung et Torbecke (1999) dans e but d anayser e en éducaton crossance pauvreté. Is consdèrent une foncton de producton de trava uafé u dépend des dépenses pubues en éducaton et du coût d opportunté de s éduuer. Ce coût d opportunté est défn comme effort fourn (ou e temps nvest) en éducaton par es ménages mutpé par e saare u s obtendraent s s cosssaent de ne pas s éduuer. Le nveau d effort cos par es ménages maxmse a vaeur présente de eur rcesse. Leur modèe comporte cependant une acune mportante : a proporton constante des dotatons des ménages en trava non uafé, moyennement uafé et uafé. En effet, ben ue accumuaton du capta uman dans économe sot foncton du cox des ménages, acuston de uafcatons ne permet pas aux ménages u e désrent de modfer a composton de eur offre de trava. Cea restrent donc mpact de éducaton au marcé du trava et ses effets dstrbutfs sont anaysés de façon ncompète. 4. Modèe téorue Le désr de prendre en compte tous es effets drects et ndrects des potues éducatves du gouvernement vetnamen justfe utsaton d un modèe d éubre généra cacuabe. Le modèe proposé permet a fexbté des dotatons en trava des ménages et a décson des ménages concernant éducaton, expuée entèrement par e motf d nvestssement, est modésée de façon reatvement smpe. Ans, es ménages peuvent modfer, en s éduuant, a proporton de trava uafé et non uafé u possède. Le cox de cette proporton détermne e temps aoué au trava et aux études, et affecte, par e fat même, e nveau de a consommaton des dfférents bens et a producton de économe. La producton est foncton de accumuaton du capta uman tee ue présentée à a secton 3. La demande d éducaton par es ménages dépend du saare reatf des travaeurs uafés versus non uafés, du coût d opportunté d aer à écoe ans ue des coûts 5

6 drects de éducaton. Le système d éducaton est scndé en deux : éducaton de base et éducaton supéreure. Seue éducaton supéreure produte par e secteur «éducaton supéreure» permet aux travaeurs de devenr uafés. Le taux de partcpaton à éducaton de base est supposé fxe. Ans, e modèe ne trate pas du trava des enfants (mons de 15 ans). La vaeur de a producton d éducaton supéreure est en parte payée par e gouvernement, ce u représente une subventon gouvernementae en éducaton, et en parte payée par es ménages, ce u joue e rôe de coûts drects. Le modèe ncut puseurs secteurs et puseurs catégores de ménages. La désagrégaton du ménage représentatf en pus d une catégore permet d observer a façon unue dont cacune d entre ees est affectée par e coc 7 et par conséuent, d anayser es résutats en terme de pauvreté et de ben-être. La structure générae du modèe est basée sur un MEGC arcétype déveoppé par Decauwé, Cockburn et Robcaud (à paraître). Le modèe est de nature statue. L économe vetnamenne est représentée en tant ue pette économe ouverte c.-à-d. prenant es prx nternatonaux comme donnés. Le modèe ncut 5 brances de producton (agrcuture, ndustre, servce, éducaton de base et éducaton supéreure), 2 catégores de trava ou nveaux d éducaton (uafé et non uafé) et 4 catégores de ménages : ruraux agrcoes, ruraux non agrcoes, urbans agrcoes 8 et urbans non agrcoes. Tous es agents dovent respecter eurs contrantes et es prx s ajustent afn d éubrer offre et a demande des bens et facteurs sur eur marcé respectf. Afn de smpfer a présentaton, toutes es éuatons ne seront pas présentées formeement 9. Les mécansmes seront putôt décrts de façon générae et accent sera ms sur es éuatons permettant ncuson du capta uman, des uafcatons et de éducaton. L exposton du modèe se fera en 6 bocs : es ménages (4.1), e gouvernement (4.2) e marcé des facteurs (4.3), es frmes et es secteurs de producton (4.4), e commerce nternatona (4.5), et fnaement es condtons d éubre et de fermeture (4.6). 4.1 Ménages Tous es ménages retrent de utté de a consommaton des bens et n attrbuent aucune vaeur au osr 10. Afn de détermner e nveau de consommaton de caue ben, s maxmsent une foncton d utté de type «Stone-Geary» sujet à eur contrante de budget ce u donne eu à un système de demande néare. Dans e cadre d un modèe standard (sans éducaton), caue ménage possède des dotatons fxes de trava uafé et non uafé. Leur revenu est donc composé des rendements sur ce trava, des rendements sur e capta et a terre, des dvdendes et des transferts (gouvernementaux ou autres). Ic, comme éducaton est prse en compte, e ménage fat face à une décson suppémentare. I dot cosr a proporton de ses membres adutes u désre détenr sous a forme de cacune des catégores de trava possbes (uafé et non uafé). En effet, est perms aux ménages de 7 L anayse dot cependant se mter à a comparason ntergroupe, ce u est une fabesse certane. En effet, e modèe suppose a stabté de a dstrbuton du revenu au sen de caue catégore de ménages. La souton à ce probème nécessterat utsaton de a mcrosmuaton ce u représente une avenue de recerce envsagée. 8 Cette catégore, u peut sember nustée, comprend entre autres es travaeurs agrcoes u vvent en ve et travaent aux camps à proxmté. 9 Le ecteur ntéressé trouvera a ste compète des éuatons du modèe en annexe. 10 Une drecton de recerce future ntéressante serat d ntégrer à ce modèe e osr pusu on pourrat très ben penser ue, s aspect consommaton de éducaton est prs en compte, aors éducaton et e osr devendraent substtuts et devrat être anaysés conjontement. 6

7 transformer e trava non uafé en trava uafé (et vce versa) grâce à éducaton supéreure. La décson du ménage est donc tratée en deux étapes 11. Dans un premer temps, comme seu e revenu (par opposton à utté) dépend des dotatons en trava non uafé et uafé ans ue du temps (ou de effort) nvest en éducaton, e ménage n cost a part de travaeurs uafés ( δ ) et, par e fat même, non uafés ( δ ) u maxmse son revenu de trava sujet à une contrante de transformaton mparfate du trava entre es catégores uafées et non uafées. En d autres mots, n ( 1 s) Max YH wn δ LS + w δ LS sβ, edspcedsδ LS δ (2) + revenu ors trava ED Pc, eds edb où n s.. c. δ 1 δ (3) s.. c. LS n κ ( δ LS ) + ( 1 β )( δ LS ) κ B β (4) YH : Revenu du ménage ; wn : Taux de saare des travaeurs non uafés ; w : Taux de saare des travaeurs uafés ; δ : Part de travaeurs uafés du ménage ; n δ : Part de travaeurs non uafés du ménage ; LS : Offre de trava potente du ménage, c.-à-d. e nombre de travaeurs du ménage ; Pc eds : Prx untare du servce éducatf supéreur ; Pc : Prx untare du servce éducatf de base ; edb eds 1 κ ED, : Le voume d éducaton de base demandé (exogène); β,eds : Porton du prx untare de éducaton supéreure supportée par e ménage ; s : Part de a ve adute actve u dot être consacrée aux études supéreures pour se uafer (nombre d'années moyen pour compéter es études supéreures par rapport au nombre tota d'années de ve adute actve) ; B : Paramètre d écee de a foncton de transformaton à éastcté constante (CET) ; β : Paramètre dstrbutf de a foncton CET ; κ : Paramètre de transformaton de a foncton CET. 11 La décson des ménages en ce u a trat à éducaton et à a consommaton est donc dte «séparabe» [Heckman et a. (1999), Bouzaza et a. (2002)]. 7

8 À éuaton 2, e revenu de trava non uafé est représenté par wn δ LS c.-à-d. e saare non uafé wn mutpé par e nombre de travaeurs non uafés du ménage. Le revenu du trava uafé, w ( 1 s ) δ LS, est uant à u foncton du saare uafé w, du nombre de travaeurs uafés potentes, δ LS, mas auss de a proporton s de a ve actve de ce type de man d oeuvre devant être nveste en éducaton supéreure. On observe donc un éubre de ong terme au sen duue e ménage dot, années après années, avor s pourcent de son trava uafé potente aux études pour mantenr sa proporton désrée δ de travaeurs uafés. Le coût d opportunté, w s δ LS, est foncton du saare uafé car ueues années suppémentares d études augmente, d une part, a rémunératon du trava mas dmnue, d autre part, a durée de a ve actve sur e marcé du trava uafé. Au nveau agrégé, a uantté de trava uafé est donc nféreure à son potente étant donné e temps passé à écoe. Le trava uafé rémunéré est donc représenté par ( 1 s ) δ LS et e nombre d étudants par sδ LS. Les taux de saares et e coût d opportunté nfuencent donc e cox du ménage. En outre, e ménage est nfuencé par e coût drect de éducaton : β, edspcedssδ LS. Comme éducaton supéreure est en parte subventonnée par e gouvernement, e ménage ne pae u une proporton β, eds du coût tota de éducaton supéreure u consomme dont e prx untare est Pc eds. Ans, a part de a ve actve aux études, a proporton du coût untare u ncombe au ménage et e prx de caue unté d éducaton auront auss, par ntermédare du coût drect de éducaton, une nfuence sur e cox de δ. n L éuaton 4 représente a possbté d acuérr des uafcatons. Ee tradut ncapacté des ménages à acuérr des uafcatons et à s éduuer (c.-à-d. à transformer e trava non uafé en trava uafé) sans mtaton. Sans cette contrante, e mondre cangement dans e coût ou e gan de éducaton ncterat es ménages à détenr a totaté de sa man d œuvre sous une forme ou autre. La facté avec auee es ménages sont en mesure de compéter cette transformaton dépend de son éastcté et, par conséuent, de a vaeur du paramètre de transformaton κ. Lors du cox de δ n et δ, e ménage anayse donc arbtrage entre es bénéfces de posséder davantage de trava uafé (un revenu de trava potenteement pus éevé magré a présence du coût d opportunté) et es coûts és à éducaton (es coûts drects). La foncton de cox résutante est : où δ LS τ w s s β edspc eds ( 1 ), 1 wn wn Gan Coût τ n [ β ( β )] δ LS τ : Éastcté de transformaton et τ κ ( κ ) 1 ; (5) Le bénéfce de s éduuer (en tenant compte du temps nvest en éducaton) correspond, dans éuaton 5, à w ( 1 s) wn tands ue e coût correspond à s β Pc wn. Ans, s e gan augmente de façon pus mportante ue e coût drect, par rapport au saare non uafé, on,eds eds 8

9 s attendrat, toute cose étant égae par aeurs, à ce ue es ménages augmentent eur dotaton en trava uafé de manère pus ou mons mportante (seon éastcté et eurs dotatons ntaes en trava). n Une fos ue δ et δ sont connus, e ménage offre aux actvtés de producton une uantté δ n LS de trava non uafé et une uantté ( ) 1 s δ LS de trava uafé (a porton non étudante, c.-à-d. actve) aors ue e reste du trava uafé potente, s δ LS, est aux études et nactf sur e marcé du trava. Fnaement, ayant défn eur contrante de budget, es ménages dovent dans un deuxème temps maxmser eur foncton d utté de a façon abtuee afn de répartr eur consommaton entre es dfférents bens et servces (autre ue es deux servces d éducaton u ne procurent aucune utté aux ménages). 4.2 Gouvernement Le comportement du gouvernement est reatvement smpe. Son revenu provent de a coecte des dfférentes taxes, dont es taxes (ou revenus) sur e capta u symbosent a présence encore reatvement mportante des entreprses pubues au Vet Nam, et es transferts du reste du monde (ade nternatonae). I aoue son revenu parm es dépenses pubues et es transferts et détermne ans son nveau de défct ou surpus courant. Ce surpus du budget courant est ensute susceptbe de fnancer en parte 'nvestssement. Comme éducaton supéreure est en parte subventonnée par e gouvernement, une part de ses dépenses y est consacrée. La vaeur de cette dépense est endogène pusu ee dépend de a demande d éducaton de a part des ménages. En effet, e gouvernement pae a proporton de éducaton supéreure demandée par es ménages dont s ne paent pas eux-mêmes es fras : G eds ( 1 β ) LE, eds où G eds : Consommaton gouvernementae d éducaton supéreure ; LE : Demande d éducaton supéreure par e ménage et LE s δ LS. L éducaton de base bénéfce auss de subventon pubue. Toutefos, a demande d'éducaton de base par es ménages étant fxe, e voume d'éducaton de base payé par e gouvernement est exogène, contrarement au voume d'éducaton supéreure. La contrante budgétare du gouvernement s écrt de a façon suvante : SG YG Geds Pceds GedbPcedb Gser Pcser transferts 9

10 où SG : Épargne gouvernementae ; YG : Revenu gouvernementa ; G : Consommaton gouvernementae d éducaton de base ; edb G : Consommaton gouvernementae de servce autre ue ser éducaton ; Pc : Prx à a consommaton des servces ; ser Afn de mantenr épargne gouvernementae, c.-à-d. e surpus du budget courant ( SG ), e revenu et es consommatons gouvernementaes autres ue cees en éducaton supéreure fxes, a taxe de vente (u se répercute sur es prx aux consommateurs) joue e rôe de varabe compensatore. 4.3 Facteurs Le capta, a terre et e trava forment ensembe des facteurs de producton. Le capta et a terre (excusve à agrcuture) sont spécfues aux secteurs, donc mmobes, de sorte ue eurs rémunératons dffèrent entre es secteurs et dépendent de a demande de a part des dfférentes brances de producton. Le trava est segmenté en trava non uafé (n ayant pas compété e deuxème cyce du secondare) et uafé (ayant compété e deuxème cyce du secondare ou pus). Les travaeurs sont mobes entre es secteurs d actvtés ce u entraîne une rémunératon unue pour caue type de trava dans tous es secteurs u dffèrent une par rapport à autre sur a base d un dfférente de saare nta (ans ue de eur demande respectve par es actvtés et donc de eur rareté reatve). Étant donné a présence de éducaton et a fexbté de a dotaton en trava des ménages, a rareté reatve des deux catégores de trava sera affectée par a décson d éducaton des ménages. Par exempe, une dmnuton de éducaton demandée par tous es ménages aurat pour effet d augmenter offre totae de trava non uafé, de dmnuer égèrement offre de trava uafé et de ausser offre de trava totae. Toute cose étant égae par aeurs, effet attendu serat donc une augmentaton du saare reatf des travaeurs uafés par rapport aux travaeurs non uafés. 4.4 Frmes et secteurs de producton Caue secteur utse une tecnooge à rendement constant et se trouve en stuaton de compétton parfate. L output résute de a combnason de a vaeur ajoutée et de a consommaton ntermédare totae en proporton fxe 12 u est ee-même e résutat du regroupement en proporton fxe de dfférents types d nputs. La vaeur ajoutée est représentée uant à ee par une foncton d éastcté de substtuton constante (CES) emboîtée des dfférents facteurs de producton. La fgure 1 présente un scéma de a foncton de producton. 12 La foncton utsée est donc de type Leontef. 10

11 Fgure 1 : Représentaton scématue de a foncton de producton ncée 1 er nd Output Consommaton ntermédare totae Vaeur ajoutée 2 ème nd 3 ème nd Demande ntermédare j, (Inputs tr, ) Terre Facteur composte Trava composte Capta 4 ème nd Trava uafé Trava non uafé La frme représentatve possède une part du stock de capta de économe et sa rémunératon ans ue es transferts gouvernementaux composent essente de son revenu u ee verse en dvdendes aux ménages, en taxes drectes au gouvernement et u'ee conserve sous forme de profts non dstrbués (son épargne). 4.5 Commerce extéreur I exste une correspondance bunvoue entre es catégores de bens exportés et mportés et es produts. Autrement dt, tous es bens et servces peuvent être mportés ou exportés. La demande d mportaton est basée sur approce d Armngton (1969). Dans ce contexte, es mportatons et es bens produts ocaement sont des substtuts mparfats seon une foncton d éastcté de substtuton constante (CES) et forment conjontement des bens de consommaton compostes. La demande d mportaton par rapport à cee pour es bens produts ocaement est détermnée de façon à mnmser es dépenses sujettes à cette substtuabté mparfate. De façon smare, offre de produts ocaux sur es marcés extéreurs et sur es marcés domestues est étabe de façon à maxmser e proft des brances de producton sujet à une transformaton mparfate des produts entre es exportatons et es ventes domestues, exprmée au moyen d une foncton à éastcté de transformaton constante (CET). Ces ypotèses de substtuton et transformaton mparfate permettent aux prx domestues d avor un certan degré d ndépendance par rapport aux prx mondaux et atténuent a réponse des mportatons/exportatons à un cangement dans envronnement économue oca. Cea fournt un contnuum de commerce et permet a présence de commerce batéra ntra sectore. Les prx ntéreurs des bens exportés ou mportés sont supposés égaux aux prx mondaux u eur sont assocés après ajustement pour tenr compte des tarfs et taxes. Les prx mondaux sont exogènes, étant donné ypotèse de pett pays, nduant une demande d exportaton et une offre d mportaton mondae nfnment éastue à 'égard du Vet Nam. La baance du compte courant est mantenue à son nveau nta (exogène) en monnae étrangère. Le taux de cange nomna est auss supposé fxe. Ans, ors d une varaton dans es 11

12 mportatons ou es exportatons, éubre est attent grâce à une varaton de ndce généra de prx. 4.6 Condtons d éubre et de fermeture Les condtons d éubre consttuent égaté de a demande et de offre sur caue marcé u est attente grâce aux varatons dans es prx (ncuant es saares) reatfs. Notamment, sur e marcé du trava, a totaté du trava uafé et non uafé demandée par es secteurs de producton dot être égae à a uantté (varabe) offerte par es ménages. De pus, afn de spécfer un cadre coérent d anayse, tros contrantes macroéconomues u ne sont prses en compte par aucun agent dovent être respectées. L éubre du défct courant (gouvernement) et a baance du compte courant commercae (commerce extéreur), mentonnés précédemment, sont respectvement attents sute à une varaton de a taxe de vente et de ndce généra des prx. La dernère contrante macroéconomue concerne éubre entre nvestssement et épargne. L nvestssement rée (voume) est fxé et fnancé par épargne des ménages, des frmes, du gouvernement (défct/surpus courant) et de étranger (baance du compte courant). Pusue ors d une varaton du prx de nvestssement, ren ne garantt normaement ue a vaeur totae de épargne permette e manten du voume d nvestssement prédétermné, a propenson à épargner de certans agents dot s ajuster. Nous avons cos de rendre endogène épargne des frmes grâce à une modfcaton approprée des dvdendes versés à étranger. 5. Données et structure de économe vetnamenne En pratue, e modèe est un système d éuatons non néares u dovent être résoues smutanément. La pupart des données nécessares à sa résouton provent d une Matrce de Comptabté Socae (MCS), une matrce carrée à entrée doube au sen de auee sont enregstrés es fux comptabes (transactons) de revenus et de dépenses entre es dfférents comptes d une pérode donnée. I est supposé ue a MCS représente un éubre comptabe, a stuaton de référence, pour es dfférentes catégores de stock et de fux. La vaeur de certanes varabes du modèe se retrouve drectement dans a MCS aors ue certanes manpuatons sont nécessares pour dédure a vaeur d autres varabes et paramètres. Ces manpuatons agébrues sont nommées «cabraton» et consstent à utser es vaeurs de a MCS afn de détermner ces vaeurs 13. Les vaeurs u ne peuvent être cabrés sont trées d autres études ou smpement postuées de façon ad oc. Une fos cabré, e modèe dot être en mesure de reprodure a stuaton de référence en absence de coc. La cabraton de notre modèe est basée sur une MCS pour e Vet Nam construte pour an 2000 par F. Tarp, Tarp Jensen, H. et J. Rand (à paraître) du Nordc Insttute of Asan Studes (NIAS) en coaboraton avec des cerceurs vetnamens du Centra Insttute for Economc Management (CIEM) de Ha No. La matrce ntae content 112 secteurs d actvté, 14 facteurs de producton et 16 catégores de ménages et a donc dû être agrégée conformément au modèe 14. L anayse de pauvreté est uant à ee basée sur es données du Vetnam Lvng Standard Survey 13 Par exempe, pour cacuer es taux de taxaton appués au secteur agrcoe, es revenus fscaux en provenance de agrcuture dovent être dvsés par a vaeur de a producton totae du secteur agrcoe. 14 Pour nstant, a tae du modèe est mantenue à son strct mnmum afn de déveopper une compréenson approfonde des mécansmes en jeu. Une verson pus désagrégée du modèe sera évauée utéreurement. 12

13 (VLSS) de Le VLSS comprend pus de 6000 observatons (ménages) et rapporte un nombre mportant de varabes (revenus et dépenses, éducaton, santé, etc.). La varaton dans e nveau de consommaton totae des dfférentes catégores de ménages du modèe est assgnée aux ménages de enuête pour cacuer e cangement dans es ndces de pauvreté de Foster, Greer et Torbecke (1984). La gne de pauvreté utsée provent du Vetnam Deveopment Report [Vetnam s Government-Donor-NGO (1999)] et éuvaut à Vet Nam Dong, envron 120$US, pour ensembe de a popuaton. La structure ntae de économe nfuence grandement es répercussons d un coc anaysé dans e cadre d un MEGC. Afn d être en mesure de ben comprendre es résutats de smuaton présentés à a secton 6, est donc essente de connaître e contexte économue vetnamen prncpaement en ce u a trat à a pauvreté (5.1), à éducaton (5.2), au secteur pubc (5.3) et aux ménages (5.4). 5.1 Pauvreté Le taux de pauvreté au Vet Nam a grandement dmnué entre 1993 et 1998 comme e montre a fgure 2. Cependant, 36 % de a popuaton vt toujours sous e seu de a pauvreté. Comme dans puseurs pays en déveoppement, a pauvreté au Vet Nam est prncpaement un pénomène rura et frappe partcuèrement es agrcuteurs. Le taux de pauvreté en meu rura est de 45 % comparatvement à 9 % en meu urban [Vetnam s Government-Donor-NGO (1999)]. Ans, mpact des potues éducatves sur es ménages ruraux revêt une mportance partcuère. Fgure 2 : Évouton de ncdence de a pauvreté au Vet Nam (93-98) 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% P0-93 P ,00% 0,00% Urbans Ruraux Tous Source : Vetnam s Government-Donor-NGO (1999) 5.2 Éducaton Le système d éducaton vetnamen comprend cn nveaux : préscoare, prmare (5 années d'étude à partr de 6 ans d âge), ensegnement secondare de premer cyce (4 ans d'étude), ensegnement secondare de deuxème cyce (3 ans d'étude) et ensegnement coéga et unverstare offrant des programmes d une durée de 3 ou 4 années. De pus, exste un système paraèe d éducaton professonnee offerte par une varété d nsttutons et accessbe après e prmare ou e premer cyce du secondare. Le mnstère de éducaton et de a formaton (MOET) est responsabe du secteur de éducaton au nveau natona. Les provnces admnstrent es écoes secondares aors ue es dstrcts et es communes sont responsabes de éducaton prmare et préscoare. Les écoes 13

14 sem-pubues et prvées restent reatvement peu répandues et ne seront donc pas prses en compte dans e cadre de notre modèe. L éducaton de base de notre modèe comprend es nveaux préscoare, prmare et premer cyce du secondare. Comme a partcpaton à éducaton prmare et au 1 er cyce du secondare des enfants en âge d aer à écoe se stue à pus de 70 % (tabeau 1), e voume exogène de ce type d éducaton est une ypotèse pausbe. L éducaton supéreure, u a une nfuence notabe sur a rémunératon du trava et u se stue au cœur de a décson des ménages, comprend uant à ee éducaton au nveau du deuxème cyce du secondare, unverstare et professonne. Le temps norma consacré aux études supéreures se stue donc aux envron de 6 ou 7 ans. Comme espérance de ve au Vet Nam est de 69 ans 15 et ue a ve adute commence à 15 ans, a part () s de a ve adute actve (après éducaton de base) devant être consacré aux études supéreures pour se uafer, nfuençant e coût d opportunté de s éduuer, a été supposé éga à 20 % 16. Tabeau 1 : Taux de partcpaton en 1998 (%) Prmare Secondare (1 er cyce) Secondare (2e cyce) Rura Urban Vetnam Source : Nguyen (2002) Le rendement de éducaton sur e marcé du trava, c est-à-dre mpact de compéter une année (ou un nveau) d étude suppémentare sur e saare peut être estmé sur a base d une éuaton de Mncer (1958). De cette façon, Nguyen (2002) obtent des rendements de détenr un dpôme du prmare, secondare de 1 er cyce, secondare de 2e cyce et unverstare d envron 14 %, 7 %, 12 % et 94 % respectvement. Dans e cadre de notre modèe, e rendement de passer de non uafé (éducaton de base) à uafé (éducaton supéreure) et, par e fat même, e dfférente entre e saare des travaeurs uafés et non uafés dot donc se stuer ueue part entre e rendement de compéter e 2e cyce du secondare et unversté. Un rendement de 25 % est postué. 5.3 Gouvernement Le gouvernement vetnamen tre a majeure parte de ses revenus (fgure 3) des taxes sur a producton (36 %) et des taxes drectes sur e revenu des frmes (29 %). Les taxes drectes sur e revenu des ménages, sur a terre et es transferts en provenance du reste du monde représentent es sources de revenus es mons mportantes avec une part de 2 % cacune. Ce revenu est aoué à acat de servces (éducaton et autres), aux transferts vers es ménages et es frmes et à épargne (surpus du budget courant) à rason de 50 %, 25 %, 4% et 21 % des dépenses totaes. Pus spécfuement, es dépenses en éducaton ue on retrouve dans a MCS représentent 15 % des dépenses gouvernementaes ce u est en accord avec a Banue Mondae (2000) u rapporte des dépenses en éducaton représentant 17 % des dépenses pubues (excuant amortssement) et 3,5 % du PIB en 15 Ste Web de a Banue Mondae 16 Le cffre précs a été cos de façon à ce ue e pourcentage d étudants au sen des travaeurs uafés potentes cabré à partr de a MCS sot e pus près possbe de ceu estmé par es auteurs sur a base du VLSS I est donc supéreure à a part réee de a ve actve devant être consacrée aux études supéreures u est de 13 % (7ans / 54 ans). 14

15 De pus, seon a même étude, un peu pus du ters des dépenses en éducaton est attrbué à éducaton supéreure (secondare de 2e cyce, unverstare et professonne) 18. Fgure 3 : Sources de revenus et postes budgétares gouvernementaux Revenus Dépenses Impôt frmes 29% Transferts - ROW 2% Taxes ndrectes 4% Taxes - producton 36% Transferts - ménages 25% Transferts - frmes 4% Épargnes 21% Impôt ménages 2% Tarfs 15% Taxes - terre 2% Taxe - capta 10% Autres servces 35% Éducaton base 10% Éducaton supéreure 5% Source : Cacu des auteurs à partr de a MCS [Tarp, Tarp J. & Rand (à paraître)] Les dépenses pubues en éducaton au Vet Nam sont grandement décentrasées : 73 % des dépenses sont effectuées, en pratue, par es provnces, es dstrcts et es communes [Banue Mondae (2000)]. Cec entraîne une certane dsparté régonae dans es dépenses et affecte a part du coût untare de éducaton effectvement prse en carge par es ménages et e gouvernement. En effet, es normes des transferts et de aocaton du budget natona de éducaton vers es provnces, dstrcts, communes sont en parte basées sur a popuaton de a régon et peu ées au nombre d étudants. Comme exste des dfférences mportantes entre es provnces dans a part de a popuaton totae et e taux de partcpaton à éducaton, cette formue n a pas tendance à fournr un nveau de fnancement éuvaent pour tous es étudants (vor secton 5.4). 5.4 Ménages Comme e montre e tabeau 2, a majeure parte du revenu des ménages ruraux provent de a rémunératon du trava non uafé (nduant un fabe nveau de uafcaton à a stuaton de référence) et du rendement sur a terre. Les revenus des ménages urbans sont davantage és à a rémunératon du trava uafé. Le rendement sur e capta ans ue es autres revenus sont auss prépondérants en meu urban. Au sen de ces autres revenus, on observe ue es transferts pubcs sont égaement réparts entre es meux ruraux et urbans, mas très négaement réparts au sen de cacun des meux, favorsant es ménages agrcoes dans es deux cas. Le revenu des ménages urbans sont toutefos carement pus dépendant des transferts en provenance du reste du monde, nduant es opportuntés pus nombreuses ue es ndvdus vvant en meu urban ont de déménager à étranger et d envoyer de argent à eur fame restée sur pace, et des dvdendes, nduant ue es ménages urbans possèdent pus de créances sur es entreprses (obgatons, actons, etc.). Notons par aeurs ue es ménages urbans épargnent davantage et u's font face à un taux 17 La dfférence entre e 15% de a MCS et e 17% de a Banue Mondae (2000) est prncpaement ée à excuson de amortssement. 18 Ce pourcentage a été utsé pour segmenter es dépenses pubues du secteur éducaton en deux secteurs : éducaton de base et éducaton supéreure. 15

16 effectf d'mposton pus éevé ue es ménages ruraux, nduant sans doute ue e recouvrement fsca est pus éevé en zone urbane ue rurae. Les dépenses en éducaton de base, comparatvement à cee en éducaton supéreure, occupent une part margnaement pus mportante du revenu de tous es ménages ce u est dû à a part domnante d étudants à ce nveau (vor secton 5.2). Tabeau 2 : Sources de revenus des ménages (%) Sources Ménages Agrcoes Non agrcoes Ruraux Agrcoes Non agrcoes Urbans Tous Trava non uafé 56,2 61,0 57,8 60,8 35,1 37,5 49,1 Trava uafé 7,2 12,5 9,0 9,0 28,4 26,5 16,5 Capta 6,9 11,4 8,4 6,0 16,6 15,6 11,5 Terre 19,8 6,0 15,2 5,0 0,2 0,6 8,9 Autres revenus 12,6 12,2 12,4 22,4 23,3 23,2 17,1 Dvdendes 1,5 4,7 2,6 2,4 7,3 6,8 4,4 Transferts pubcs 8,4 4,0 6,9 17,4 5,8 6,9 6,9 Transferts ROW 2,7 3,4 2,9 2,5 10,2 9,4 5,7 Dépenses éducaton base 1,7 1,6 1,7 1,8 1,9 1,9 1,7 Dépenses éducaton supéreure 1,1 1,4 1,2 1,4 1,7 1,7 1,4 Tota 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Épargnes 11,1 15,5 12,6 26,8 26,7 26,7 18,6 Taxes drectes 0,4 0,4 0,4 0,7 0,8 0,8 0,6 Source : Cacu des auteurs à partr de a MCS [Tarp, Tarp J. & Rand (à paraître)] En ce u concerne a dstrbuton du trava et de éducaton, e tabeau 3 confrme ue es ménages urbans possèdent davantage de trava uafé et s éduuent davantage ue es ménages ruraux. De pus, en meu rura et urban, es ménages es pus éduués sont es ménages non agrcoes. Tabeau 3 : Éducaton et offre de trava Facteurs Parts (%) du trava tota dans e pays Parts (%) du trava tota du ménage Coûts Ménages Trava non uafé Trava uafé Trava non uafé Trava uafé Trava actf Études (MCS) Part (%) du coût untare Agrcoes ,3 8,6 97,9 2,1 83,6 Non agrcoes ,8 12,9 96,8 3,2 59,8 Ruraux ,3 10,2 97,5 2,5 72,5 Agrcoes ,8 9,8 97,6 2,4 85,8 Non agrcoes ,9 34,5 91,4 8,6 33,2 Urbans ,1 31,9 92,0 8,0 34,8 Tous ,0 19,2 95,2 4,8 46,5 Source : Cacu des auteurs à partr de a MCS [Tarp, Tarp J. & Rand (à paraître)] et VLSS

17 Au Vet Nam, est reconnu u une part mportante, envron a moté, des coûts drects de éducaton (fras de scoarté, acat de manue, transport, vêtements, contrbuton au comté de parents, tutorat prvé, etc.) à tous es nveaux est prse en carge par es parents. De pus, e gouvernement couvre une pus grande proporton de ces coûts au nveau de éducaton de base u à ceu de éducaton supéreure [Banue Mondae (2000)]. Cet état de fat expue e nveau éevé (entre 33 % et 85 %) des parts du coût d une unté d éducaton payées par es ménages présentées au tabeau 3. Tecnuement, cette part du coût untare de éducaton supéreure représente a uantté d untés d éducaton payée par e ménage sur a uantté d untés consommées par ce derner 19. Les untés résduees sont payées par e gouvernement. L mportance de ce coût drect est partcuèrement maruée cez es ménages agrcoes (ruraux et urbans). Cette stuaton confrme négaté de a dstrbuton des dépenses pubues en éducaton. Étant donné es normes de transfert des dépenses natonaes vers es régons (vor secton précédente), a part du coût totae supportée par e gouvernement versus cee supportée par es ménages est mons éevée dans es régons prncpaement agrcoes. Tabeau 4 : Incdence des dépenses pubues en éducaton par nveaux et régons (1998) (tent compte du taux de partcpaton) Nord Deta du feuve rouge Nord centra Côte centrae Centre montagneux Sud-Est Deta du Mékong Vetnam Prmare Secondare 1 er cyce Secondare 2e cyce Tous es nveaux % de a popuaton Source : Nguyen (2002) L anayse de ncdence des dépenses pubues en éducaton [Nguyen (2002)] confrme ces négatés (tabeau 4). En effet, en ntégrant nformaton sur es dépenses pubues par unté d éducaton à caue nveau et dans caue régon (estmées sur a base des données de fnances pubues) et sur es taux de partcpaton ndvdues aux dfférents nveaux scoares et par régon (estmés sur a base du VLSS), auteur concut à une mportante varaton nterrégonae dans ncdence des dépenses pubues en éducaton. Le tabeau 4 révèe une ncdence pus maruée dans es régons urbanes et non agrcoes tees ue e deta du feuve rouge (Ha No) et e sud ouest (Sa Gon). Ee est, par aeurs, partcuèrement mportante au nveau du deuxème cyce du secondare. 6. Smuaton : Augmentaton des subventons à éducaton aux ménages Afn d anayser mpact des dépenses pubues en éducaton au Vetnam, une dmnuton de 50 % de a part du coût untare (coût drect) de éducaton supéreure 20 payée par es ménages est smuée. Comme a part de ce coût u n est pus payée par e ménage est payée par e gouvernement, 19 Pour pus de détas, se référer à annexe 1 présentant es prncpaes étapes de cabraton 20 Afn d aéger e texte de a secton 6, à mons d avs contrare, e terme éducaton seu est parfos utsé pour référer à éducaton supéreure. 17

18 cea revent à smuer une augmentaton des dépenses pubues en éducaton. Cette ausse des dépenses gouvernementaes est rendue possbe grâce à un ajustement appropré de a taxe de vente. L mpact fna du coc sur e ben-être et a pauvreté des ménages résute de 'effet combné sur ndce des prx à a consommaton et e revenu des ménages. En effet, a varaton éuvaente (ben-être) mesure augmentaton ou a dmnuton du revenu des ménages, par rapport à a stuaton de référence, u eur permettrat d attendre e nveau d utté de a nouvee stuaton. Le taux de pauvreté mesure uant à u e nombre d ndvdus se trouvant sous e seu de a pauvreté. Nous avons cos d utser une gne (seu) de pauvreté absoue. Ee représente e coût d un paner de bens permettant un nveau de ve mnma. Ans, dans es deux cas, a consommaton totae (revenu net) et es prx à a consommaton (par ntermédare de utté ou de a vaeur de a gne de pauvreté) jouent un rôe prmorda L anayse des résutats de smuaton permet de comprendre a manère dont e coc, un cangement postf dans e nveau des dépenses pubues en éducaton, affecte ndce des prx à a consommaton et es revenus, et est donc transms vers es ménages. 6.1 Éducaton et marcé des facteurs Toute cose étant égae par aeurs, a dmnuton du coût untare de éducaton ncte es ménages, de façon agrégée, à nvestr davantage en éducaton, c est-à-dre à accroître eur demande d éducaton (tabeau 5). Toutefos, cette augmentaton de éducaton entraîne auss une augmentaton du voume de trava uafé offert par es ménages 21. De pus, pusue a dotaton totae en trava de caue ménage est fxe, cette ausse dot être compensée par une dmnuton de offre de trava non uafé. Cea condut fnaement à une dmnuton du trava actf cez es ménages en généra et donc du trava offert dans économe. Comme on pouvat s y attendre, e nveau de producton des actvtés vare très peu sute au coc pusue a producton n est pas drectement affectée (vor tabeau 9). Autrement dt, de façon gobae, es besons en man d œuvre sont reatvement stabes. Par conséuent, augmentaton de offre de trava uafé et a dmnuton de cee de trava non uafé exercent une nfuence négatve sur e saare uafé et postve sur e saare non uafé. Fgure 4 : Anayse bénéfce coût des ménages De a foncton de cox des ménages uant à nvestssement en éducaton (éuaton 5), nous savons ue anayse bénéfces coûts des ménages est basée sur a comparason suvante : GAIN COÛT 4 w ( 1 s) s β, edspceds >, < ou wn wn 21 En effet, notre modésaton suppose une augmentaton du trava uafé proportonnee à nvestssement en éducaton pusue nous anaysons a probématue seon une perspectve de ong terme dans un cadre statue (vor secton 4.1). 18

19 Ben ue augmentaton des subventons en éducaton ncte es ménages à demander gobaement pus d éducaton et à offrr davantage de trava uafé, nfuence effectve de ce coc dépend de mportance de a dmnuton des coûts drects par rapport à ampeur et a drecton de a varaton du saare reatf des travaeurs uafés. En effet, a décson des ménages repose sur anayse bénéfces coûts de éducaton (vor fgure 4). Dans e cas présent, on observe une dmnuton du coût de éducaton ans u une dmnuton du gan de s éduuer. Les ménages comparent donc eur nouveau gan d être uafé, mantenant pus fabe sur e marcé du trava (se référer au cangement dans e saare reatf du tabeau 5), et eur nouveau coût de s éduuer, u est auss pus fabe à a sute du coc (se référer au cangement dans e coût drect du tabeau 5). Le cangement u emporte détermne a réacton utme des ménages ndvdues. Tabeau 5 : Structure et mpacts sur éducaton et offre de trava Offre de trava Structure ntae Parts (%) du trava tota du ménage Coûts Gan et coût de éducaton (%) Résutats de smuaton Voume (%) Ménages Trava non uafé Trava uafé Trava actf Études Part (%) du coût untare Saare reatf 22 Coût drect Gan net Trava non uafé Trava uafé Trava actf Études Agrcoes 89,3 8,6 97,9 2,1 83,6-3,9-50,2 4,4-1,0 7,9-0,2 7,9 Non agrcoes 83,8 12,9 96,8 3,2 59,8-3,9-50,2 1,7-0,6 2,9-0,1 2,9 Ruraux 87,3 10,2 97,5 2,5 72,5-3,9-50,2 3,0-0,8 5,6-0,2 5,6 Agrcoes 87,8 9,8 97,6 2,4 85,8-3,9-50,2 4,6-1,1 8,2-0,2 8,2 Non agrcoes 56,9 34,5 91,4 8,6 33,2-3,9-50,2-0,9 0,8-1,1 0,1-1,1 Urbans 60,1 31,9 92,0 8,0 34,8-3,9-50,2 1,7 0,5-0,8 0,1-0,8 Tous 76,0 19,2 95,2 4,8 46,5-3,9-50,2 2,4-0,4 1,2-0,1 1,2 Source : Cacu des auteurs et MCS [Tarp, Tarp J. & Rand (à paraître)] Tous es ménages font face au même bénéfce de s éduuer (saare reatf) dans a stuaton ntae et fnae pusu exste un seu coût d opportunté de s éduuer, un seu taux de saare non uafé et un seu taux de saare uafé. Au contrare, exste des négatés substantees dans a part du coût untare de éducaton ue es ménages dovent payer (tabeau 5). Ans, e coût de s éduuer, te ue défnt à a fgure 4, dffère entre es ménages à a stuaton ntae et a dmnuton de a part β, eds est partcuèrement avantageuse pour es ménages u fasaent face, au départ, à un coût untare éevé. On observe effectvement au tabeau 5 ue a varaton dans e gan net d acuérr des uafcatons dffère seon es catégores de ménages et u ee est en en avec es négatés dans a part du coût untare de éducaton u ees paent. Seus es ménages u paent une part mnme (33,2 %) du coût untare de éducaton, es ménages urbans non agrcoes, subssent un cangement négatf dans e gan net é à éducaton. Payant un coût untare pus fabe, bénéfce dans une mondre mesure de augmentaton de a subventon à éducaton ue es autres catégores de ménages. Conséuemment, ces ménages sont auss es seus à cosr d nvestr pus fabement en 22 Ce cangement dans e saare reatf réfère au cangement dans w(1-s)/wn ce u ncut donc e temps nvest en éducaton. 19

20 éducaton et donc de transformer une parte de eurs travaeurs uafés en travaeurs non uafés. De pus, comme s représentent a majeure parte de a popuaton urbane, cea entraîne e même résutat uanttatf pour ensembe des ménages urbans. Le cox des dfférents ménages condut ans à une augmentaton de a demande d éducaton et de offre de trava uafé de 1,2 % et une dmnuton de offre de trava non uafé de 0,4 %. Le nombre pus mportant d étudants entraîne auss une cute de 0,1 % du trava actf dans économe. Sur e marcé des facteurs, on observe en conséuence une dmnuton du saare uafé de 3,2 %, une ausse du saare non uafé de 0,7 % (tabeau 6). Tabeau 6 : Impacts sur e rendement des facteurs et a vaeur ajoutée Varatons Vaeur ajoutée Saare Rendement Secteurs Prx Voume Non uafé Quafé Moyen Capta Terre Agrcuture 0,1-0,0 0,7-3,2 0,1 0,0 0,1 Industre -0,5-0,1 0,7-3,2-0,4-0,7 - Éducaton base -0,4 0,0 0,7-3,2-0,4-0,3 - Éducaton sup. 0,0 1,0 0,7-3,2-0,4 1,6 - Servce -0,4 0,1 0,7-3,2-0,5-0,2 - Tous -0,3 0,0 0,7-3,2 - -0,4 0,1 Source : Cacu des auteurs Les secteurs reatvement ntensfs en trava uafé (es deux secteurs de éducaton et e secteur des servces) sont aors avantagés. On observe (tabeau 6) une stabté ou une augmentaton du voume de vaeur ajoutée dans ces secteurs u découent d une pus grande utsaton de trava uafé. À cet égard, e secteur de éducaton supéreure fat égèrement fgure d excepton. Putôt ue de substtuer du trava pus coûteux pour du trava mons coûteux, augmente auss son utsaton du trava non uafé, u utse de façon ntensve, magré a ausse de son taux de rémunératon. L expcaton de ce résutat résde dans a ausse gobae de a demande de facteurs de producton par ce secteur afn d être en mesure d accroître sa producton et de répondre à a pus grande demande d éducaton supéreure de a part des ménages. L agrcuture ntensve en terre et en trava uafé et, pus partcuèrement, e secteur ndustre ntensf en capta sont uant à eux désavantagés par a varaton des saares : s n utsent pas de trava uafé de façon suffsamment ntensve pour bénéfcer de a cute de son taux de rémunératon. Le voume de man d œuvre empoyée (tabeau 7) dans ces secteurs de producton dmnue en conséuence. L mpact du coc sur e marcé de a man d œuvre a auss des répercussons sur a rémunératon des facteurs de producton mmobes (capta et terre). Dans e secteur de éducaton supéreure, a présence d un nombre pus mportant de travaeurs contrbue à accroître a rareté reatve de son capta et, par conséuent, à augmenter son rendement. Dans es secteurs ndustre, agrcoe et d éducaton de base, a dmnuton du voume de trava utsé entraîne une dmnuton (ou stabté) de a rémunératon de eur capta spécfue devenu mons rare. Dans e secteur des servces, a pus grande utsaton du trava e pus coûteux (uafé) se refète dans a cute du prx de a vaeur ajoutée ans ue dans a rémunératon du capta spécfue aux servces. 20

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