«Stratégies de réduction de la pauvreté au Sénégal : une analyse par la modélisation en équilibre général calculable microsimulé»

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1 Artcle «Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal : une analyse par la modélsaton en équlbre général calculable mcrosmulé» Dorothée Boccanfuso, Franços Cabral, Fatou Cssé, Abdoulaye Dagne et Luc Savard L'Actualté économque, vol. 83, n 4, 2007, p Pour cter cet artcle, utlser l'nformaton suvante : URI: DOI: /019390ar Note : les règles d'écrture des références bblographques peuvent varer selon les dfférents domanes du savor. Ce document est protégé par la lo sur le drot d'auteur. L'utlsaton des servces d'érudt (y comprs la reproducton) est assujette à sa poltque d'utlsaton que vous pouvez consulter à l'uri Érudt est un consortum nterunverstare sans but lucratf composé de l'unversté de Montréal, l'unversté Laval et l'unversté du Québec à Montréal. Il a pour msson la promoton et la valorsaton de la recherche. Érudt offre des servces d'édton numérque de documents scentfques depus Pour communquer avec les responsables d'érudt : nfo@erudt.org Document téléchargé le 22 January :43

2 L Actualté économque, Revue d analyse économque, vol. 83, n o 4, décembre 2007 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal : une analyse par la modélsaton en équlbre général calculable mcrosmulé* Dorothée BOCCANFUSO Département d économque Unversté de Sherbrooke Groupe de recherche en économe et développement nternatonal (GREDI) Franços CABRAL Fatou CISSÉ Abdoulaye DIAGNE Consortum pour la recherche économque et socale (CRES) Unversté Chek Anta Dop, GREDI Luc SAVARD Département d économque Unversté de Sherbrooke GREDI Résumé La nouvelle orentaton de la poltque économque au Sénégal vse à accroître les revenus des pauvres et à attaquer la pauvreté là où elle est prncpalement localsée. La stratége de réducton de la pauvreté va être mse en œuvre dans un contexte de lbéralsaton des échanges commercaux nternatonaux notamment dans le secteur agrcole. Dans ce contexte, nous avons développé un modèle d équlbre général calculable mcrosmulé multménages ntégrés permettant d évaluer l mpact de poltques au nveau des ménages. Nous avons établ le len entre ces réformes économques, la pauvreté et la dstrbuton de revenu. Ce modèle offre beaucoup de flexblté et permet d ntrodure des mécansmes de transmsson entre les poltques et les ndces d négalté et pauvreté. Les mpacts négatfs obtenus sur la pauvreté sute à l augmentaton du prx des mportatons agrcoles se * Les auteurs remercent le CODESRIA et l IRD pour leur appu fnancer dans la réalsaton de ce document ans que le CRDI au travers du programme MIMAP-Sénégal à partr duquel le traval de modélsaton s est nspré.

3 484 L actualté économque révèlent mportants. De plus, les résultats mtgés obtenus pour les pauvres en mleu rural devraent amener le gouvernement à s nterroger sur la stratége d ade à la productvté agrcole, afn de prévenr de tels résultats. Nos résultats montrent ans que cette approche est un outl rche permettant d évaluer l mpact de poltques économques ou de chocs externes sur la pauvreté et la dstrbuton de revenu. Abstract The new economc polcy n Senegal ams to ncrease ncome of the poor and reduce ts ncdence. Poverty reducton strategy wll be mplemented n the context of trade lberalzaton n the agrcultural sector. In the paper we develop a mcrosmulaton computable general equlbrum model to analyze the dstrbutonal mpact of economc reforms. Ths approach offers a good framework to lnk economc polces wth poverty and nequalty ndces. Our results reveal negatve mpact of ncreases n world prces of agrcultural mports. Polces targetng an ncrease n the productvty of farmers favor urban households over rural households. The results obtaned from our model proposed heren reveal the mportance of ncdence analyss when polcy makers desgn targetng polces. Introducton L extenson rapde de la pauvreté est le phénomène qu a sans aucun doute, le plus marqué la socété et l économe sénégalase au cours des deux dernères décennes. Les ndcateurs socaux classent le Sénégal dans les pays les plus pauvres de l Afrque subsaharenne avec un produt ntéreur brut par tête (PIB) de dollars US 1. Le Sénégal fat également parte des pays à fable développement human pusqu l occupe le 157 e rang sur 177 pays 2 d après l ndce de développement human. La prévalence de la pauvreté est très élevée. Les estmatons fates à partr des données de l Enquête sénégalase auprès des ménages (ESAM) réalsée en 1995, ndquent un taux de prévalence de 58 % chez les ménages et de 65 % parm les ndvdus. Une caractérstque majeure de cette pauvreté est sa localsaton dans la zone rurale où vvent près de 80 % des pauvres. Quant à la répartton des revenus, elle se présente comme sut : 10 % des ménages les plus rches reçovent 44 % des revenus, alors que 40 % des plus pauvres obtennent à pene 17 %. Dans le passé, des nterventons drectes (c est-à-dre poltques agrcoles communes) et ndrectes (c est-à-dre poltques d ajustement structurel) dans le secteur agrcole ont été une des causes majeures de la dégradaton des condtons de ve auss ben pour les populatons rurales que celles vvant en zones urbanes. C est pourquo un rôle mportant leur est dévolu dans la lutte contre ce phénomène. En 2002, le Sénégal a adopté un Document de stratége de réducton de la pauvreté (DSRP) dont l un des prncpaux axes est l allocaton de la plus grande parte des ressources publques moblsées au secteur rural. Cette nouvelle orentaton de la poltque économque vse ans à accroître les revenus des 1. En PPA, PNUD (2005), Rapport sur le Développement Human, Oxford Unversty Press, New York.

4 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 485 plus pauvres et à attaquer la pauvreté là où elle est prncpalement localsée. Elle va modfer auss la répartton des revenus, notamment entre les groupes socoéconomques ans qu entre les zones urbanes et rurales. La stratége de réducton de la pauvreté va être mse en œuvre dans un contexte de lbéralsaton des échanges commercaux nternatonaux. Dans le cadre de l Unon économque et monétare ouest afrcane (UEMOA), le Sénégal a déjà rédut de plus de 50 % ses drots de douane à la sute de l applcaton, en 2002, du tarf extéreur commun (Dagne et al., 2003). La lbéralsaton du commerce extéreur se poursuvra au cours des prochanes années non seulement dans le cadre de l OMC, mas auss dans les relatons entre les pays Afrque Caraïbes Pacfque et l Unon européenne. Il est prévu l nstauraton d une zone de lbre-échange entre ces deux espaces économques dès De plus, le Sénégal est fortement préoccupé par les négocatons dans le cadre du cycle de Doha entourant les questons du commerce agrcole. Le Sénégal est l un des pays mltant pour la suppresson des subventons agrcoles dans les pays développés qu portent préjudce aux agrculteurs sénégalas. Mas comme le Sénégal est auss un mportateur mportant de céréales, une réducton des subventons pourrat avor du mons à court ou moyen terme, des conséquences mportantes sur la pauvreté au Sénégal. Les réformes mportantes de poltques agrcoles et de commerce extéreur dans le contexte du DSRP sénégalas nctent les analystes à comprendre l mpact que celles-c pourraent avor sur la pauvreté et la dstrbuton des revenus. Un des outls permettant de fare le len entre ce type de réformes, la pauvreté et la dstrbuton des revenus est le modèle d équlbre général calculable multménages ntégrés (auss appelé modèle EGC-mcrosmulé). Ce type de modèle permet d dentfer les gagnants et les perdants des réformes tout en relâchant l hypothèse de l agent représentatf. C est pourquo, les analyses d mpact sur la dstrbuton des revenus et la pauvreté ont très tôt tenté d ntrodure dans ces modèles des ndces de pauvreté et d négalté afn de meux sasr les effets des chocs pouvant affecter dfférentes catégores de ménages (Cha, Wahba et Whalley, 1994; Decaluwé, Dumont et Savard, 1999 et Cogneau et Robllard, 2000, entre autres). Depus quelques années, ces modèles ntègrent un plus grand nombre de ménages à la place d un nombre lmté d agents représentatfs (un seul agent dans le cas extrême). Comme le montre Savard (2005), l utlsaton d agents représentatfs pour l analyse de pauvreté peut générer des résultats nverses à ceux obtenus grâce à l approche avec multménages ntégrés. En générant de nouveaux vecteurs de revenus, de dépenses et de prx après chaque smulaton, nous pouvons utlser tous les outls dsponbles d analyse mcroéconomque de la pauvreté et des négaltés de manère ndépendante à l exercce de modélsaton en EGC. Enfn, les branches des économes modélsées peuvent être désagrégées afn de meux capter les effets dfférencés des poltques et chocs externes transms par le jeu des prx et des rémunératons des facteurs.

5 486 L actualté économque L économe sénégalase fournt un cadre appropré pour applquer un modèle d équlbre général multménages ntégrés pusque des données complètes sont dsponbles 3. Deux scénaros relatfs aux poltques retenues dans le DSRP et lors des négocatons commercales dans le cadre du cycle de Doha de l OMC seront smulés. Pour l nstant, selon Hertel et Remer (2004) et Davs (2004), les modèles d équlbre générale calculable (MEGC) apparassent comme étant l outl le plus effcace pour fare le len entre ces réformes économques, la pauvreté et la dstrbuton de revenu. Cette applcaton s nscrt donc dans le contexte d analyse des modèles EGC multménages ntégrés. Notre artcle propose une combnason de l approche multménages ntégrés avec une modélsaton de dstrbuton de revenu emprque pour l analyse de pauvreté et la dstrbuton des revenus. Cet artcle est organsé comme sut. Une revue de la lttérature sur la modélsaton EGC pour l analyse de la pauvreté et des dstrbutons de revenus est présentée dans la premère secton. La deuxème décrt la structure de l économe sénégalase à l ade d une matrce de comptablté socale à 34 comptes et la trosème expose le modèle EGC multménages ntégrés du Sénégal. Dans la quatrème secton, nous analysons les résultats des smulatons et dans la dernère, les prncpales conclusons et recommandatons sont présentées. 1. Revue de la lttérature Une des premères contrbutons recensées utlsant une combnason macro/ mcro dans un pays en développement est celle d Adelman et Robnson (1978) avec une applcaton en Corée du Sud. Ce traval a été suv par ceux de Taylor et Lysy en (1979) pour le Brésl, Dervs, de Melo et Robnson (1982), et de Bourgugnon, Mchel et Mqueu (1983) pour le Venezuela. Ces travaux ont sans doute été les ponners dans l utlsaton de modèles EGC pour analyser la dstrbuton des revenus. Par la sute, au début des années quatre-vngt-dx, sous la houlette de l OCDE pluseurs travaux dont ceux de Thorbecke (1991), de Janvry, Sadoulet et Fargex (1991), Bourgugnon, de Melo et Suwa (1991) et Morrsson (1991) ont été réalsés pour évaluer l mpact des programmes d ajustement structurel sur la dstrbuton de revenus. Le premer artcle dans lequel une analyse des mesures de pauvreté est ntrodute est celu de de Janvry, Sadoulet et Fargex (1991) qu combnent un modèle EGC applqué à l Équateur aux calculs des ndces Foster, Greer et Thorbecke FGT- (1984). Cet artcle a été suv de Cha et al. (1994). Plus récemment, une nouvelle vague de chercheurs a tenté d aller plus lon en mettant l analyse de la pauvreté au centre des objectfs de recherche. Parm eux, Decaluwé, Patry, Savard et Thorbecke (1998), Decaluwé, Dumont et Savard (1999), et Cogneau et Robllard (2000). Ces travaux ont été suvs par pluseurs dzanes d applcatons. 3. Comme nous l explquerons plus tard, l approche EGC multménages ntégrés requert des enquêtes ménages avec des nformatons à la fos sur les revenus et les dépenses des ménages.

6 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 487 Nous pouvons classer les travaux de type macro/mcro ctés c-dessus en tros grandes catégores 4. D autres auteurs ont proposé une typologe un peu dfférente de celle-c mas la classfcaton permet de ben stuer l approche qu sera applquée dans le cadre de ce traval 5. Dans le premer groupe, la démarche consste à construre un modèle EGC avec agents représentatfs (EGC-AR) et à utlser les nformatons lées aux changements de revenus et de dépenses des ménages représentatfs pour fare l analyse de pauvreté et de dstrbuton de revenus. Avec cette approche, les auteurs applquent à l ensemble des ménages d un groupe, la varaton de revenu générée par le modèle pour le groupe en queston. Cec mplque que le changement du revenu moyen du groupe est égal au changement du revenu de l agent représentatf et que la varance des revenus dans le groupe est constante. En d autres mots, cette approche ne génère pas d effet dstrbutf ntragroupe. Cette approche a déjà été crtquée en 1982 par Dervs, de Melo et Robnson sur cette base. De plus, selon Hupp et Ravallon (1991), Ravallon et Chen (1997) et Savard (2005), cette varaton des négaltés ntragroupe peut se révéler plus mportante que la varaton des négaltés ntergroupes. Auss, les deux autres approches présentées c-dessous, à savor les approches EGC multménages ntégrés et multménages séquentels endogénésent ces négaltés ntragroupes. De plus, Savard (2005) montre qu un modèle dentque à tout pont de vue sauf en termes du nombre de ménages (modèle à ménages représentatfs versus modèle multménages ntégrés) produt des résultats nversés pour l analyse de la pauvreté et la dstrbuton des revenus, remettant ans en queston la modélsaton avec agents représentatfs. Une crtque est auss venue de de Mao et al. (1999) quant à la contrante mposée par l approche à agents représentatfs sur les chox des groupes de ménages qu dovent se fare avant la constructon du modèle et qu ne peut être modfé sans reprendre tout l exercce de modélsaton. Dans le deuxème groupe, nous retrouvons les modèles EGC multménages séquentels (EGC-MMS). L approche EGC-MMS consste à générer des varatons de prx d un modèle EGC et à les utlser dans un modèle mcroéconomque de ménages construt à partr d une enquête de ménages. Cette catégore peut être subdvsée en deux types d applcatons. Dans la premère, les comportements mcroéconomques sont exogènes 6. Cette approche dte de comptablté mcro a été formalsée dans Chen et Ravallon (2004). Dans la deuxème approche, les comportements mcroéconomques sont endogènes. Par conséquent, l y a beaucoup plus de rchesse au nveau des comportements mcroéconomques des 4. L appellaton modèle de type macro/mcro fat référence aux applcatons de modèle EGC avec un module mcroéconomque des ménages ntégré ou non au module macro (EGC). Certans auteurs font auss référence à la modélsaton EGC-mcrosmulaton. La premère utlsaton de ce terme est dans Bourgugnon et al. (1989). 5. Pour une typologe alternatve, vor Cogneau et al. (2003). 6. Dans ces modèles, le comportement mcroéconomque est généralement représenté par des dotatons de facteur ou part de consommatons exogènes. Des varatons de prx trées du modèle EGC sont applquées sur ces dotatons de facteur et ces consommatons pour évaluer le changement de benêtre des ménages dans le module mcroménages.

7 488 L actualté économque ménages (vore des ndvdus). Bourgugnon, Robllard et Robnson (2003) sont les auteurs les plus ctés utlsant cette approche. Avec ces deux approches EGC- MMS, l effet de rétroacton du comportement mcroéconomque des ménages n est pas complètement prs en compte et aucune contrante quant à la cohérence entre les modules (macro et mcro) n est requse. Ces problèmes ont été soulevés dans deux revues de la lttérature des modèles macro/mcro pour l analyse de pauvreté de Hertel et Remer (2004) ans que dans Bourgugnon et Spadaro (2005). Fnalement, dans le trosème groupe, nous retrouvons les modèles EGC ntégrant la totalté des ménages d une enquête ménages ou encore, un échantllon mportant des ménages afn d endogénéser la dstrbuton des revenus à l ntéreur des groupes de ménages 7. Nous ferons référence à ce groupe de modèles comme les modèles EGC multménages ntégrés (EGC-MMI). Les premers auteurs à avor utlsé cette approche sont Decaluwé, Dumont et Savard (1999) et Cogneau et Robllard (2000). Pour des rasons de cohérence globale et de fondement théorque solde, cette approche offre le cadre de référence déal pour l exercce de modélsaton macro/mcro. Selon certans auteurs tels que Chen et Ravallon (2004) ans que Hertel et Remer (2004), cette approche peut poser des problèmes de résoluton numérque et présenter des défs mportants quant à la réconclaton des données. Toutefos, pour les arguments favorables avancés précédemment, nous avons chos d applquer cette dernère approche (EGC-MMI) dans la présente recherche. La modélsaton de la dstrbuton de revenus dans un contexte d équlbre général calculable mérte également une attenton partculère. S l approche emprque est utlsée dans certans travaux, des dstrbutons contnues telles la lognormale (Dervs, de Melo et Robnson, 1982; Cha et al., 1994; Montaud, 2003), la Pareto (de Janvry et al., 1991) ou la Béta (Stfel et Thorbecke,2003; Decaluwé et al., 2005), sont souvent retenues. Des dstrbutons contnues dtes plus flexbles (log déplacée, Dagum 8 ou Sngh-Maddala 9 ) ont également été retenues ces dernères années (Boccanfuso et al., 2008). Toutefos, l ne semble pas y avor de consensus quant à la méthode déale pour modélser la dstrbuton de revenu dans cette nouvelle lttérature. Boccanfuso, Decaluwé et Savard (2008) évaluent l mplcaton du chox de l approche de modélsaton de la dstrbuton de revenu dans le contexte des EGC. Ils reprennent donc les formes utlsées dans les travaux ctés plus haut et l approche dte emprque dans Cockburn (2001). Leurs résultats mettent en évdence l absence de consensus dans l analyse des effets sur la pauvreté et l négalté en applquant les deux approches. Selon Agénor et al. (2003), l utlsaton de l approche paramétrque peut mener à des résultats d analyse de pauvreté erronés avec de petts échantllons, à cause notamment, de la non-convergence 7. Il est mportant c de soulgner que les groupes de ménages ne sont pas dans le modèle EGC. Ces groupes sont en effet construts ndépendamment du modèle EGC. 8. Cf. Dagum (1977). 9. Cf. Sngh et Maddala (1976).

8 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 489 des moments. Boccanfuso et al. (2008) arrvent auss à cette concluson. Auss, face à ce constat méthodologque et étant donné la talle restrente de certans de nos groupes de ménages, nous avons chos de nous concentrer sur l approche dte emprque pour analyser les effets des poltques sur la pauvreté et les négaltés. Avant de passer à la présentaton du modèle EGC mcrosmulaton du Sénégal, l est mportant de présenter brèvement les prncpaux mécansmes de transmsson entre les poltques économques ou chocs externes sur les varatons de revenu ou ben-être des ménages, que nous souhatons prendre en compte dans le modèle. Le mécansme crtque dans ce type de modèle se fat à travers les varatons de prx des bens et des facteurs. Pour les prx des bens, ls affectent le coût du paner de consommaton alors que les varatons des rémunératons des facteurs nfluencent drectement le revenu des ménages 10. S par conséquent, nous utlsons un nombre restrent de branches de producton, nous sommes auss lmtés par le nombre de prx des bens et par la talle du vecteur de prx de la rémunératon des facteurs. Or, dans le cas du Sénégal, les dfférents secteurs tels l agrculture, le commerce et le toursme ne réagssent pas de la même façon à un choc externe ou une réforme de poltques économques. Ans, le regroupement des secteurs ayant des caractérstques dfférentes lmte la portée de l analyse 11. Par exemple, dans le cas du Sénégal, les taxes ndrectes pour les tros branches agrcoles sont de 0 % pour l agrculture et l élevage et 6 % pour la forêt alors que les drots de douane sont de 0 % pour la pêche ndustrelle, 21,4 % pour l ndustre des corps gras almentares et 35,5 % pour les autres ndustres almentares. De plus, les ratos captal/traval, traval qualfé/non qualfé, exportaton/producton, mportaton/producton sont dfférents d une branche à l autre. Il va de so que la réacton des prx et des rémunératons des facteurs de chacune de ces branches ne sera pas la même lors de l applcaton de réformes fscales ou de chocs exogènes. Il est donc appropré d utlser le nombre maxmal de branches de producton afn d enrchr et affner l analyse de pauvreté et dstrbuton des revenus. Nous pouvons mantenant passer à une revue de lttérature sur la modélsaton EGC au Sénégal. L économe sénégalase a fat l objet d une tentatve de modélsaton au cours des années quatre-vngt par Devarajan et de Melo (1987) et de pluseurs autres ntatves à partr de Le premer modèle recensé de cette pérode a été construt par Savard et Mesplé-Somps (1996). Il s agt d un modèle générque à partr de la MCS construte par Camara et al. (1996). Par la sute, Dansokho (1998) 10. Pour plus de détal sur les mécansmes de transmsson entre les poltques économques et le ben-être des ménages et la pauvreté, le lecteur pourra consulter Hertel et Remer (2004) ans que McCullouch, Wnters et Crera (2002). Ces derners dentfent les éléments suvants comme mécansme de transmsson entre réformes économques et la pauvreté : les varatons du nveau des prx à la consommaton, les varatons des rémunératons des facteurs et les modfcatons de la dotaton / utlsaton en facteur de producton. 11. Les comportements partculers se retrouvent au nveau du rato traval qualfé/non qualfé, du rato captal/traval, du rato exportaton/vente domestque et fnalement autour de la fscalté. Ces ndcateurs peuvent, en effet, varer sgnfcatvement entre les sous-branches des grandes catégores.

9 490 L actualté économque a conçu un modèle EGC en développant le secteur agrcole au Sénégal. Dumont et Mesplé-Somps (2001) proposent un modèle EGC séquentel pour analyser les questons lées aux dépenses d nfrastructure publque, de crossance et de compéttvté. Le modèle EGC à agents représentatfs construt par Dagne et al. (2003) vsat à analyser l mpact des poltques commercales sur la pauvreté. Ben qu l cble l analyse de la pauvreté, celu-c s nscrt dans le premer groupe de modèles (MEGC à agents représentatfs) et, par conséquent, ne permet pas d analyser les changements des moments de la dstrbuton ntragroupe autre que la moyenne. Dans ce traval, nous proposons de reprendre le modèle Dagne et al. (2003) en le transformant pour avor un modèle EGC multménages ntégrés. Ce changement apporté au modèle nous permet de réalser une analyse d mpact d une poltque économque et d un choc exogène de manère plus rgoureuse et d endogénéser la varance ntragroupe pour l analyse de pauvreté et d négaltés. 2. La structure de l économe sénégalase L économe sénégalase est décrte à partr d une matrce de comptablté socale (MCS) à 34 comptes, élaborée à partr de celle à 83 comptes construte par Dansokho et Douf (1996). Les nformatons sur les ménages sont trées de l Enquête sénégalase auprès des ménages (ESAM I) réalsée en 1994/95 par la Drecton de la Prévson et de la Statstque (DPS). La structure de la MCS comporte 10 branches d actvtés que sont l agrculture, l élevage, la pêche ndustrelle, les corps gras almentares, les autres ndustres almentares, les ndustres extractves, les autres ndustres, le commerce, les autres servces marchands et les servces non marchands. Les facteurs de producton sont au nombre de quatre : le traval qualfé, le traval non qualfé, le captal non agrcole et le captal agrcole. Outre l État et le reste du monde, les nsttutons ntégrées à la MCS sont les frmes et les ménages. Depus la dévaluaton du franc CFA en janver 1994, la crossance économque est plus soutenue que par le passé, mas son taux (4,9 % en ) est encore nféreur au seul de 7 % jugé nécessare à une réducton rapde de la pauvreté (DPS, 2001). Une des caractérstques marquantes de l économe sénégalase est le fable taux de l épargne ntéreure : 13,3 % du PIB en 1997 contre 24,7 % en Côte d Ivore et 16,2 % dans l UEMOA (BCEAO, 2000). Cec explque le recours constant aux ressources extéreures pour fnancer l nvestssement. Le tableau A 1 en annexe présente la structure de la producton et de la valeur ajoutée par secteur. Les actvtés tertares sont prédomnantes dans l économe sénégalase. Elles contrbuent pour près de la moté à la valeur ajoutée (46,10 %). Elles sont suves des ndustres (25,26 %). En revanche, le secteur prmare contrbue le mons (20,08 %) à la formaton de la valeur ajoutée, notons le fable pourcentage(11,77 %) de l agrculture qu, pourtant, emploe plus de la moté de la populaton actve (54 %). Le tableau A 2 présente la structure du commerce extéreur reflétant celle d une économe très dépendante. Les actvtés secondares sont le prncpal secteur exportateur de bens et servces (71,66 % du total). Le

10 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 491 secteur agrcole ne concourt que très modestement aux exportatons (mons de 1 %) mas représente 12,30 % des mportatons de bens et servces. Le Sénégal, comme la plupart des pays de l UEMOA, est un pays sous-taxé. La presson fscale est restée à un nveau relatvement bas (16 % en 1996). Les transactons consttuent la base mposable la plus productve. Elles représentent (34,44 %) des recettes totales en 1996 (tableau A 3). Les mpôts sur le revenu et la proprété assurent 21,56 % des revenus de l État et ls sont acquttés prncpalement par les salarés. Les recettes assses sur le commerce extéreur sont la prncpale source de revenu de l État jusqu en En 1996, elles ont représenté 37,66 % des recettes totales. Concernant la répartton de la valeur ajoutée entre les dfférents facteurs de producton par secteur (tableau A 4), le facteur captal reçot la plus mportante part de la valeur ajoutée (73,96 %), suv du facteur traval (26,13 %). Celle du captal agrcole est seulement de 14,21 %. Cette structure de la valeur ajoutée ne change pas d un secteur à un autre. Dans tous les secteurs marchands, le captal fournt la quas-totalté des rémunératons de facteurs, sot 86,88 %, 77,66 % et 70,76 % respectvement dans les servces marchands, les secteurs ndustrel et agrcole 12. La valeur ajoutée du secteur non marchand est consttuée entèrement des salares dstrbués (tableau A 5). La contrbuton de la man-d œuvre non qualfée à la valeur ajoutée est partculèrement mportante dans le secteur agrcole (46,42 %), la pêche ndustrelle (36,53 %) et les ndustres almentares (42,73 %). En revanche, le secteur publc (83,01 %), les ndustres lourdes (extractves et autres, 16,77 %) ans que les servces en dehors du commerce (10,94 %) sont plus ntensfs en man-d œuvre qualfée. Les sources prncpales de revenus des ménages en agrégées sont la rémunératon du facteur traval qualfé (16,75 %) et non qualfé (14,23 %), les revenus du captal et de la terre (30,69 %) (tableau A 5). D autres revenus sont consttués de transferts prvés (20,82 %), transferts publcs (9,23 %) et transferts en provenance du reste du monde (8,29 %). Leurs dépenses se répartssent entre la consommaton fnale (93,71 %), le paement d mpôts drects (12,43 %) et l épargne qu est négatve (-6,14 %) (tableau A 6) La prédomnance de la rémunératon du captal sur celle du traval notamment dans les secteurs agrcole et tertare découle du fat que le solde du compte d explotaton est utlsé pour approxmer la rémunératon du facteur captal. Or, cet agrégat ne convent guère pour les entreprses du secteur non formel. En effet, ce derner est composé souvent «d entreprses non consttuées en socétés appartenant ndvduellement ou en assocaton avec d autres, à des membres de ménages, dans lesquels les proprétares, ou d autres membres de leurs ménages peuvent travaller sans percevor de salare ou de tratement». Le solde du compte d explotaton correspond ans à un revenu mxte qu content à la fos l excédent dégagé par la producton et la rémunératon du traval effectué par le proprétare de l entreprse ou d autres membres de son ménage. Les comptables natonaux n opèrent pas une désagrégaton telle que le solde du compte d explotaton correspond exclusvement à la rémunératon du captal. Ils sous-estment ans la contrbuton du facteur traval à la valeur ajoutée et font apparaître artfcellement le secteur non formel comme très captalstque, ce qu n est pas le cas en réalté. 13. L épargne négatve vent du fat que certans ménages (mons de 5 %) ont une épargne négatve très élevée. Comme ces ménages sont des ménages rches (du mons en termes de leur dépense), nous nous retrouvons avec une épargne négatve en agrégé. Au nveau mcroéconomque la majorté des ménages ont une épargne postve.

11 492 L actualté économque 3. Le modèle EGC multménages ntégrés du Sénégal Le modèle construt s nspre du modèle EXTER de Decaluwé, Martens et Savard (2001) et du modèle de Dagne et al. (2003) en verson multménages ntégrés tel que proposé par Decaluwé, Dumont et Savard (1999). Ce modèle sénégalas est celu d une pette économe ouverte, économe réelle, statque, avec un comportement d épargne néoclassque et un stock de captal fxe par secteur. La producton est détermnée par un système à tros nveaux : la producton totale (XS), composée de la valeur ajoutée (VA) et des consommatons ntermédares (CI) lées par une foncton Leontef. La relaton détermnant le nveau de la VA est une foncton de type Cobb-Douglas entre le traval composte (LD) et le captal (KD). Le traval composte se subdvse en traval qualfé et non qualfé et la combnason de ces deux facteurs est détermnée par une foncton de type CES (élastcté de substtuton constante). Les consommatons ntermédares sont modélsées comme des parts fxes correspondant aux coeffcents nput-output calculés sur la base de la MCS. Les équatons de revenu des agents sont cohérentes avec la structure de la MCS. Les revenus prmares des ménages se composent des rémunératons du traval qualfé et non qualfé, du captal ans que des dvdendes. Les autres sources de revenus sont des transferts des autres agents (gouvernement, autres ménages et reste du monde). Le revenu des entreprses est le solde de la rémunératon du captal non versée aux ménages à laquelle s ajoutent les subventons de l État et les transferts du reste du monde. Les recettes de l État provennent des taxes à la producton, des drots de douane, des mpôts des ménages et entreprses, et des transferts du reste du monde (ade budgétare). L État dépense son budget sous dfférentes formes d achats de bens et servces, de transferts aux ménages et de transferts au reste du monde. La consommaton des ménages est détermnée par une foncton de demande de type lnéare (Lnear Expendture System - LES). Ce système de demande permet de prendre en compte la part des dépenses ncompressbles des ménages. Pour les ménages pauvres, les dépenses ncompressbles sont relatvement élevées et plus partculèrement pour les bens almentares. Pour le chox des paramètres de ce système de demandes, nous avons utlsé les paramètres et la méthode de calbrage proposés par Dervs, de Melo et Robnson (1982). Le bloc des prx est assez standard. Nous utlsons un déflateur du PIB comme ndce des prx et, comme nous l avons mentonnée plus haut, les prx mondaux des mportatons et des exportatons sont exogènes. Par conséquent, le pays n exerce aucune nfluence sur les prx mondaux. Afn de capter ces fats stylsés pour les mportatons de céréales, nous supposons une foncton de demande des mportatons agrcole de type CES. Comme les mportatons servent à combler le défct de producton locale, nous supposons une élastcté de substtuton entre les mportatons et la producton locale très fable (0,5). Cec mplque qu une augmentaton du prx mondale des céréales

12 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 493 ne générera qu une fable substtuton des céréales mportées pour les céréales produtes localement 14. Les condtons d équlbre du modèle sont, elles auss, classques. Nous avons ans le marché des bens, le marché des facteurs (traval), l équlbre de la balance courante et l équlbre épargne-nvestssement. L hypothèse de fxté du captal entre les branches de producton est également retenue. De plus, le marché du traval est parfatement segmenté entre un marché du traval qualfé et non qualfé. Il est donc possble pour les travalleurs de passer d une branche d actvté à une autre, sans passer d un marché à l autre. En ce qu concerne le bouclage du modèle nous avons retenu les hypothèses suvantes. La balance des opératons courantes est fxe 15 et, par conséquent, le taux de change nomnal s ajuste pour équlbrer ce marché. Pour ce qu est de l équlbre épargne-nvestssement, l nvestssement total est endogène et est détermné par la nveau d épargne des agents (ménages, gouvernement, entreprses et reste du monde) et le compte de l État s équlbre par son épargne (ou défct) pusque les dépenses publques sont exogènes. En ce qu concerne les deux marchés du traval, l offre totale sur chacun des marchés est exogène et le salare s ajuste pour égalser l offre et la demande de traval 16. Comme ndqué plus haut, notre objectf est d avor une rchesse au nveau des varables qu affectent la pauvreté, à savor, le vecteur de rémunératons des facteurs et de prx des bens. C est pourquo, le modèle compte 10 branches de producton. Nous avons ans 10 prx du marché pour les bens et servces, un vecteur de 9 rémunératons du captal et 2 salares (qualfé et non qualfé). Il est mportant de rappeler que nous ntégrons l ensemble des ménages de l enquête ESAM I réalsée en drectement dans le modèle EGC. Cette enquête nous donne les nformatons de la structure de consommaton des ménages et de leurs dotatons factorelles. Ans, l ensemble des ménages présents dans l enquête sont ntégrés à la matrce de comptablté socale comptablsant comptes parm lesquels 58 sont ndépendants des ménages 17. Il est mportant de soulgner c que nous postulons l hypothèse standard dans les modèles EGC de séparablté des comportements de producton et de consommaton. Par conséquent, nous n avons pas de foncton de producton au nveau des ménages mas unquement les fonctons de revenus, d épargne et de consommaton tel que décrt c-dessus. 14. Notons qu l est mportant de prendre en compte cet effet de substtuton car l augmentaton du prx des céréales au nveau mondal va augmenter la demande pour le rz local, ce qu augmentera sa rentablté et éventuellement affectera les ménages producteurs de céréales. 15. Nous avons supposé pour le bouclage du modèle que la balance des opératons courantes (BOC) état exogène. Par conséquent, cec rédut le potentel d exportaton des bens agrcoles. Comme le taux de change s appréce pour équlbrer la BOC, les bens agrcoles sénégalas devennent mons compéttfs. Ce bouclage est relatvement standard dans un contexte d analyse de pauvreté car une réducton de la pauvreté peut faclement être obtenue en produsant un défct plus grand de la BOC. Dans notre modèle, nous utlsons la varable S r (épargne étrangère) qu est équvalente à BOC. 16. L ensemble des équatons du modèle est présenté dans l annexe B. 17. Pour une présentaton détallée du modèle, vor l ouvrage de Decaluwé, Martens et Savard (2001) ou le rapport de Dagne et al. (2003).

13 494 L actualté économque 4. Smulatons Deux scénaros d actualté ont été smulés afn de répondre à notre objectf. Le premer est lé aux négocatons commercales dans le cadre du cycle de Doha de l Organsaton mondale du commerce (OMC) et le deuxème au document de stratége de réducton de la pauvreté (DSRP). Le premer scénaro consste à smuler l mpact potentel de la réducton de subventons agrcoles dans les pays développés à travers une augmentaton du prx mondal des mportatons agrcoles. Cette basse de subventons ndurat une dmnuton de l offre mondale des céréales et des bens agrcoles, et par conséquent une augmentaton du prx. Dans ce cas partculer, nous nous ntéressons à un sous-secteur pour lequel le Sénégal est un mportateur net mportant, à savor les céréales. En effet, les mportatons de céréales représentent autour de 20 % du total des mportatons mas ce chffre vare en foncton de la producton locale. En effet, les mportatons comblent le défct entre la producton céréalère sénégalase et les besons natonaux. Lors des années de fable producton elles augmentent et dmnuent pendant les années de fortes productons. Par exemple, en 1995 les mportatons de céréales représentaent 18 % des mportatons alors qu elles en représentaent 19 % en Les céréales représentent autour de 90 % des mportatons agrcoles selon les années. Pour l année 1995, les mportatons de céréales représentaent 91 % des mportatons agrcoles. Pour ce qu est de exportatons agrcoles, le Sénégal exporte essentellement de l arachde, du coton et quelques fruts et légumes mas très peu de céréales. Selon un rapport de la FAO (2002), la sécurté almentare du Sénégal repose sur des approvsonnements céréalers provenant en quanttés pour moté du marché nternatonal et pour l autre moté de la producton natonale. Le tableau 1 décrt la stuaton pour l année 2002/03 : Toutefos, comme le secteur des céréales ne consttue pas un secteur spécfque dans le modèle, et étant donné les caractérstques des mportatons et expor- Tableau 1 Blan céréaler pour Rz Blé Autres céréales Total Dsponblté 402,31 20,94 703, ,50 Stocks ntaux Producton natonale 182,95 219,36 20,94 21,1 682,15 224,99 901,51 Beson total 990,83 277,74 914, ,93 Importatons nécessares 588,52 256,8 211, ,44 Source : FAO (2002)

14 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 495 tatons agrcoles, nous pouvons ben capter l augmentaton du prx des céréales en smulant une hausse du prx mondal des mportatons agrcoles (mplctement les céréales hors arachdes). De plus, ce type de choc exogène aura un mpact potentellement mportant sur la pauvreté au Sénégal car le rz et le blé (ntrant au pan) sont deux alments essentels pour les Sénégalas. Par alleurs, l mportance du volume d mportaton des céréales au Sénégal a une nfluence sur le défct extéreur du pays. Rappelons que c est ben le prx mondal des mportatons agrcoles qu est smulé c et non celu des exportatons. Cec reflète le fat que le Sénégal n exporte que très peu de céréales. La seconde smulaton est une représentaton mplcte d une stratége pour venr en ade aux producteurs agrcoles en augmentant leur productvté dans le cadre du DSRP. Il faut soulgner que le DSRP consdère l augmentaton de la productvté des facteurs comme la source majeure d une crossance devant générer des revenus suffsamment élevés pour abasser de moté l ncdence de la pauvreté en Il est mportant de soulgner que nous supposons c que dans le cadre du DSRP, le gouvernement se vot attrbuer des ressources supplémentares qu l consacre à une nterventon augmentant la productvté agrcole 18. Celle-c pourrat prendre la forme de transfert de technologe, de formaton, etc. Le modèle nous permettra de vérfer s les résultats obtenus correspondent effectvement à cette antcpaton. 4.1 Impacts macroéconomques Smulaton 1 : hausse des prx nternatonaux des mportatons agrcoles de 50 % L effet drect d un accrossement du prx nternatonal des mportatons des bens agrcoles affecte le prx du marché du ben agrcole ans que le prx relatf entre les bens agrcoles produts localement et mportés. Cec a pour conséquence d augmenter la part des bens agrcoles produts localement versus les bens mportés mas auss de rédure la demande de bens agrcoles étant donné la hausse substantellement de son prx (+11,1 %) 19. Cette réducton de la demande se tradut par une réducton relatvement mportante de la producton du ben agrcole (-2,1 %). Comme ce secteur emploe beaucoup de man-d œuvre et plus partculèrement de la man-d œuvre non qualfée, la basse de producton de ce secteur génère une basse relatvement mportante du salare non qualfé (-3,6 %). Le salare qualfé augmente margnalement de 0,7 %. Cec découle du fat que le traval qualfé devent relatvement plus rare par rapport au traval qualfé. Cet 18. L augmentaton de ressources pour le gouvernement sénégalas provent d une réducton de la dette dans le cadre du programme des pays très endettés. S le gouvernement attent les ponts d achèvements, l aura drot a une réducton de la dette ce qu augmentera les ressources fnancères. Ce sont ces ressources qu pourront être utlsées pour accroître la productvté agrcole. 19. Cf. tableau 4.

15 496 L actualté économque effet aura des conséquences sur la pauvreté car les ménages pauvres reçovent surtout un salare non qualfé. S nous observons les autres varables macroéconomques, nous observons une basse du revenu du ménage agrégée 20 qu provent prncpalement de la basse du salare non qualfé. Cet effet domne l augmentaton du salare qualfé. Le revenu du gouvernement augmente par l entremse d un déplacement de producton du secteur agrcole vers d autres secteurs soums à une fscalté. Rappelons que le secteur agrcole est pratquement non fscalsé. L augmentaton des recettes de l État amélore son épargne (10 %). En plus de cet effet sur les salares, l augmentaton du prx du marché du ben agrcole entraînera une augmentaton du coût des ntrants pour les branches consommant beaucoup de bens agrcoles comme ntrant ntermédare. Le prncpal secteur concerné par cet effet est la branche ndustre gras almentare. Tableau 2 Résultats macroéconomques du modèle EGC-MMI Varable Référence Smulaton 1 ( %) Smulaton 2 ( %) Revenu des ménages (ytm) 177,62-0,5-0,6 Revenu du gouvernement (Y g ) 59,41 1,3 1,3 Salare qualfé (w 1 ) 1,00 0,7 0,6 Salare non qualfé (w 2 ) 0,50-3,6-6,0 Épargne publque (S g ) 7,95 10,0 9,6 Dépenses publques (G) 29,46 PIB 210,56 0,01 1,0 Taux de change (e) 1,00 4,0 1,2 Source : À partr des résultats des smulatons. Cette augmentaton de l offre agrcole est accentuée par la basse du coût untare de la man-d œuvre non qualfée (-3,6 %) davantage utlsée dans le secteur agrcole, basse due à la réducton de la demande de traval de l ordre de 4,1 %. Le captal étant fxe, nous observons également une dmnuton du rendement du captal de l ordre de 7,3 % sute à la basse du volume de traval utlsé dans le 20. Cette varable est calculée à partr des données mcroéconomques car elle n apparaît pas explctement dans le modèle.

16 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 497 secteur. Cette réducton smultanée du prx untare et du volume du traval ans que du rendement du captal se tradut par une dmnuton de la valeur ajoutée du secteur agrcole de 2,1 %. En revanche, celle du secteur de l élevage augmente légèrement (0,01 %). Cette évoluton s explque par la hausse du rendement du captal (1,2 %) dans ce secteur, conjuguée à l accrossement de la demande de man-d œuvre (4,2 %). L offre du secteur progresse également de 1,3 %. La branche de l ndustre almentare est dfféremment affectée par cette poltque. La producton de la pêche ndustrelle accuse une basse de 0,4 %. Toutefos, la valeur ajoutée de la pêche augmente de 2,7 % sute à la hausse du rendement du captal et à l accrossement de la demande de man-d œuvre dans ce secteur. Alors que la pêche ndustrelle vot sa producton basser, l ndustre des corps gras almentares et les autres ndustres almentares enregstrent une hausse de leur producton (respectvement de 6,3 % et 1, 9 %). Les autres ndustres voent également leur producton s accroître. Ans, l offre des ndustres extractves augmente de 4,0 %, et celle des autres ndustres de 2,8 %. Toutefos, s la valeur ajoutée des dfférents secteurs de l ndustre s accroît, celle des corps gras almentares basse de 10,5 %. Cette réducton est lée à l effet conjugué de la basse du rendement du captal et de la demande de traval de cette branche. Dans le secteur des servces, horms la branche commerce qu accuse une basse de sa producton de l ordre de 0,3 %, les autres sous-secteurs enregstrent une hausse de leur offre. Les servces non marchands connassent une dmnuton de leur valeur ajoutée en rason d une basse de leur demande de man-d œuvre. Celle-c semble, par alleurs, être lée à la hausse du prx untare du salare du traval qualfé. Le secteur des servces non marchands n utlsant que du facteur traval, essentellement qualfé, vot ans sa valeur ajoutée dmnuer de 0,7 %. Les secteurs des ndustres extractves, des autres ndustres et des autres servces enregstrent également une hausse de leur valeur ajoutée, accentuée par la hausse smultanée du rendement de leur captal. L effet de ce choc externe est de favorser une réallocaton des ressources au détrment de l agrculture et des corps gras almentares. Dans l ensemble, l augmentaton de la valeur ajoutée brute dans les secteurs occupant un pods relatvement mportant dans la formaton du PIB (servces, ndustres extractves, autres ndustres) n entraîne quasment pas de varaton de celu-c (+0,01 %). Compte tenu de l mportance des mportatons de céréales, l accrossement de leurs prx nternatonaux a un mpact postf sur les recettes de l État. Celles-c augmentent de 1,3 % d où une hausse de l épargne de l État de 10,0 % Smulaton 2 : hausse de la productvté agrcole de 10 % La hausse de la productvté agrcole se tradut par une augmentaton de la valeur ajoutée du secteur agrcole de 5,6 %. Sous l effet de ce gan de productvté,

17 498 L actualté économque Tableau 3 Résultats sectorels du modèle EGC-MMI Varable Branche Référence Smulaton 1 ( %) Smulaton 2 ( %) Agrculture 24,77-2,1 5,6 Élevage 17,50 0,0 0,0 Industre de la pêche 4,98 2,7-1,6 Valeur ajoutée (VA) Industre du gras almentare 0,95-10,5 14,4 Autre ndustre almentare 14,29 0,5 0,4 Industres extractves 3,19 0,5 0,2 Autres ndustres 29,78 1,1 Commerce 30,24 0,1 1,8 Autres servces 66,82 0,2 0,4 Servces non marchands 21,11-0,7-0,1 Agrculture 23,81-4,1-7,9 Élevage 0,10 4,2 6,0 Industre de la pêche 4,44 5,2-3,0 Demande de traval (Ld) Industre du gras almentare 0,98-16,7 24,9 Autre ndustre almentare 3,77 2,9 2,1 Industres extractves 0,30 7,2 2,3 Autres ndustres 8,45 5,6 0,0 Commerce 4,40 1,1 22,9 Autres servces 12,92 1,2 2,6 Servces non marchands 21,11-0,7-0,1 Source : À partr des résultats des smulatons.

18 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 499 les producteurs rédusent fortement leur demande de traval (8 %). Cec a pour conséquence, d une part, une basse de la producton en valeur (-3,8 %) et d autre part, une mportante réducton de la productvté margnale du captal (- 13,1 %). Par alleurs, le coût untare du traval non qualfé basse de 6,0 %, sute à la chute de la demande de traval dans le secteur agrcole. Il est ntéressant de noter que la valeur ajoutée de la branche agrcole augmente malgré la basse de la demande de man-d œuvre. Cette hausse vent drectement de l augmentaton de la productvté de la branche de 10 %. Elle est à l orgne de la basse de demande de man-d œuvre pusqu l est désormas possble de produre autant avec mons de man-d œuvre 21. En revanche, la producton du secteur de l élevage augmente de 2,2 %. Cette hausse est rendue possble par un accrossement de la demande de man-d œuvre de 6,0 %. Le captal étant fxe, l s en sut une améloraton du rendement du captal de la branche de 0,7 %. La hausse plus que proportonnelle du volume de man-d œuvre par rapport à la basse de la rémunératon du non qualfé conjuguée à cette augmentaton de la productvté margnale du facteur captal entraîne un léger accrossement de la valeur ajoutée du secteur (0,02 %). Dans le secteur ndustrel, horms l ndustre des corps gras almentares qu enregstre une basse de sa producton (-2,3 %), toutes les autres branches voent leur producton augmenter. Cette hausse s explque par un accrossement de leur demande de traval sute à la basse du coût untare du traval non qualfé et de la lbératon d une mportante parte de la man-d œuvre non qualfée utlsée par le secteur agrcole. Mas a contraro, la demande de traval de la branche des autres ndustres a légèrement régressé (0,02 %). Cela explque a posteror, la constance de sa valeur ajoutée au moment où celle des autres sous-secteurs ndustrels enregstre une hausse. Par alleurs, la réducton de la man-d œuvre utlsée par cette branche ndut une dmnuton du rendement de son captal (2,2 %). Le secteur des servces est également marqué par un accrossement de la producton de ses dfférentes branches. La branche des autres servces enregstre une hausse de sa valeur ajoutée (0,4 %) en rason des hausses du rendement de son captal (1,28 %) et de sa demande de man-d œuvre (2,6 %). Il en est de même de la branche commerce. De plus, sous l effet de la basse du prx du traval non qualfé, le revenu agrégé des ménages subt une basse de 0,6 %. Toutefos, en rason de la basse de la demande de man-d œuvre des servces non marchands, la valeur ajoutée dmnue dans la même proporton (-0,1 %). L augmentaton globale de la valeur ajoutée se tradut par une hausse du PIB de 1,0 % venant drectement de l augmentaton de la productvté du secteur agrcole. L effet de la hausse de la productvté du secteur agrcole de 10 % est de favorser une réallocaton des ressources au détrment de la pêche et des servces 21. Ce résultat reprend l dée sous-jacente (l effet de Kng) à savor qu une hausse de la producton agrcole peut condure à une basse de la rémunératon des agrculteurs. Dans notre cas, la rémunératon du captal agrcole dmnue de 13,1 % et la producton agrcole augmente de 5,6 %.

19 500 L actualté économque Tableau 4 Résultats sectorels du modèle EGC-MMI Varable Branche Référence Smulaton 1 ( %) Smulaton 2 ( %) Agrculture 1,03 11,1-3,8 Élevage 1,00 1,3 2,2 Industre de la pêche 1,00-0,4 4,8 Prx à la producton (Pq) Industre du gras almentare 1,18 6,3-2,3 Autre ndustre almentare 1,10 1,9 1,1 Industres extractves 1,01 4,0 1,2 Autres ndustres 1,13 2,8 1,4 Commerce 1,02-0,3 10,2 Autres servces 1,01 1,2 0,9 Servces non marchands 1,00 0,7 0,1 Agrculture 1,00-7,3-13,1 Élevage 1,00 1,2 0,7 Industre de la pêche 1,00 2,8-6,9 Taux de rendement du captal (r) Industre du gras almentare 1,00-18,6 19,7 Autre ndustre almentare 1,00 1,2-1,0 Industres extractves 1,00 6,5 0,7 Autres ndustres 1,00 4,5-2,2 Commerce 1,00-1,2 18,0 Autres servces 1,00 0,7 1,3 Source : À partr des résultats des smulatons.

20 Stratéges de réducton de la pauvreté au Sénégal 501 non marchands et au proft de toutes les autres branches du secteur ndustrel et de celles des servces marchands. Au nveau des fnances publques, ce choc a pour effet une améloraton de l épargne du gouvernement de l ordre de 9,6 %. Après avor analysé ces résultats macro et sectorel, nous pouvons passer à l analyse mcro sur les ménages. Rappelons que les varables mportantes dans la transmsson des effets sont les prx des bens qu modfent le seul de pauvreté et les rémunératons des facteurs qu affectent le revenu des ménages. 4.2 Impacts sur la pauvreté et les négaltés Les changements dans l allocaton sectorelle de la producton et les prx moyens n affectent pas de façon unforme les ménages du fat des dfférences dans leurs structures de revenu et de consommaton. Auss, est-l mportant d évaluer les effets des chocs sur la pauvreté et la dstrbuton en prenant en compte l hétérogénété des groupes de populaton. Pour ce fare, nous avons dentfé sx groupes de ménages en tenant compte de deux crtères : d une part, la localsaton géographque, d autre part, la dotaton en captal human du chef de ménage. Pour ce qu est de la zone de résdence, les tros strates dentfées dans l enquête ESAM ont été retenues à savor Dakar, les autres centres urbans et les zones rurales. Concernant le captal human, le nveau d nstructon du chef de ménage a été chos comme «proxy» du stock de captal human. Ans, les ménages drgés par un chef ayant un nveau d éducaton nféreur au prmare dts «sans éducaton» et ceux dont le chef a un nveau d nstructon au mons égal au prmare nommés «éduqués» ont été dssocés. Au total, sx groupes de ménages ont ans été dentfés : les ménages dakaros drgés par un chef sans éducaton (DKRNE); les ménages de Dakar ayant à leur tête une personne éduquée (DKRE); les ménages des autres centres urbans conduts par un chef sans éducaton (AUNE); les ménages des autres centres urbans ayant à leur tête un chef éduqué (AUE); les ménages ruraux avec un chef sans éducaton (RNE) et fnalement, les ménages ruraux ayant un chef éduqué (RE). Le tableau 5 présente les caractérstques de chacun des sx groupes dentfés. Les ménages drgés par un chef éduqué ont un nveau de ve plus élevé que ceux dont le chef est non éduqué. En effet, quelle que sot la zone de résdence, la dépense moyenne par équvalent-adulte du premer groupe est supéreure à celle du second. L écart entre les nveaux de ve des deux groupes est toutefos plus mportant dans les zones urbanes que dans les zones rurales. Dans la captale, la dépense moyenne par équvalent-adulte des ménages dont le chef est éduqué est 2,1 fos supéreure à celle des ménages ayant à leur tête un chef sans éducaton. Dans les autres centres urbans et les zones rurales ce rapport est respectvement de 1,70 et 1,68. Nous prvlégons c les ndces usuels de pauvreté de Foster, Greer et Thorbecke (1984) (FGT) pour l analyse de la pauvreté. Ces ndces notés P α, sont décomposables et addtfs. Ils permettent de prendre en compte pluseurs dmensons de la pauvreté selon le degré d averson à la pauvreté, mesuré par la valeur de a. Il s agt de l ncdence, de la profondeur et de la sévérté de la pauvreté.

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