LES MOTEURS DE LA CROISSANCE DANS LES PAYS DE L OCDE : ANALYSE EMPIRIQUE SUR DES DONNÉES DE PANEL

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1 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II LES MOTEURS DE LA CROISSANCE DANS LES PAYS DE L OCDE : ANALYSE EMPIRIQUE SUR DES DONNÉES DE PANEL Andrea Bassanini e Sefano Scarpea TABLE DES MATIÈRES Inroducion... 8 Les déerminans de la croissance économique... 9 Principaux déerminans de la croissance : l accumulaion du capial physique e humain... 2 Recherche-développemen... 3 Poliique macroéconomique e croissance... 6 Développemen financier e croissance... 9 Commerce inernaional e croissance Spécificaion de l équaion de croissance e echnique d esimaion Les équaions d esimaion de la croissance La echnique économérique Résulas des régressions e inerpréaion de ces résulas Rôle de la convergence e de l accumulaion de capial dans le processus de croissance Rôle de la poliique macroéconomique e du cadre insiuionnel dans la croissance Recherche-développemen... 3 Influence de la poliique économique e du cadre insiuionnel sur l accumulaion du capial Implicaions quaniaives des résulas des régressions Effe à long erme des modificaions de la poliique économique e du cadre insiuionnel Explicaion des différences de aux de croissance moyens enre les pays Rôle de la poliique économique e du cadre insiuionnel dans le processus de croissance ces deux dernières décennies Conclusion Annexe. Le modèle de croissance élargi aux faceurs poliiques e insiuionnels Annexe 2. Les données... 5 Bibliographie Les aueurs iennen à exprimer leur reconnaissance à Phillip Hemmings, pour les avoir aidés à comparer les résulas de ce documen avec ceux des éudes empiriques, e à Caherine Chapuis-Grabiner, pour sa précieuse conribuion sur le plan saisique. Sanghoon Ahn, Sven Blöndal, Gavin Cameron, Jørgen Elmeskov, Michael Feiner, Dirk Pila, Ron Smih, Jonahan Temple, Nicholas Vanson e Ignazio Visco on bien voulu nous faire par de leurs commenaires e nous les en remercions. Une précédene version de ce documen a éé présenée lors du «Séminaire d économie monéaire inernaionale», qui s es enu à Paris le 24 novembre 2000 CEPREMAP, DELTA, e à l occasion du 6 e Congrès annuel de l Associaion européenne d économie, organisé du 29 aoû au er sepembre 200, e nous remercions l ensemble des paricipans pour leurs remarques perinenes. Les opinions exprimées dans ce documen son celles de ses aueurs e ne renden pas nécessairemen compe de celles de l OCDE ou de ses pays Membres. 7

2 INTRODUCTION 8 Au cours des dix dernières années, on a assisé à un regain d inérê pour les principaux moeurs de la croissance économique des pays de l OCDE. Quelques pays don les Éas-Unis, leader dans le seceur de la echnologie on vu s accélérer la croissance de leur PIB par habian, andis que d aures grandes économies resaien à la raîne, ce qui soulève des quesions quan au rôle respecif du progrès echnologique, de la poliique e des insiuions. Ce documen vise à apporer quelques réponses à ces quesions, en mean en évidence les liens qui exisen à long erme enre le cadre poliique, les insiuions e la croissance économique dans les pays de l OCDE, ou enan compe des différences srucurelles relaives au progrès echnologique. Cee éude es plus pariculièremen axée sur deux poins. On éudiera ou d abord les influences que peuven avoir le capial humain, les aciviés de recherche-développemen, le cadre macroéconomique e le cadre srucurel de l acion des pouvoirs publics, la poliique de commerce exérieur e la siuaion des marchés financiers sur l efficience économique ; on examinera ensuie les effes de bon nombre de ces faceurs sur l accumulaion du capial physique. La perinence de ces faceurs aux fins de l analyse de la croissance économique es aesée par des éudes empiriques, mais celles-ci reposen souven sur un large ensemble de pays, parmi lesquelles de nombreuses économies ne faisan pas parie de l OCDE. Or, une fois rapporées à l échanillon de l OCDE, ces éudes donnen généralemen des résulas décevans Temple, 999. La variabilié ransnaionale consaée à la fois dans les schémas de croissance e pour les variables explicaives poenielles es bien plus faible quand on ne considère que les pays de l OCDE. Ains la qualié des données e la echnique d esimaion jouen un rôle plus imporan encore au regard de l analyse empirique. Pour raier ces deux aspecs, nous uilisons les données harmonisées de l OCDE e une approche économérique nouvelle qui concilie les hypohèses du modèle de croissance e les données disponibles. Comme dans un grand nombre d éudes récenes, nous nous servons ici de données agrégean des séries chronologiques ransnaionales qui permeen d expliquer à la fois les différences de croissance enre les pays e l évoluion dans le emps des performances de chaque pays. En oure, nore echnique économérique perme de faire varier les ajusemens à cour erme e les viesses de

3 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... convergence selon les pays, ou en n imposan de resricions e en ne les vérifian que sur les coefficiens à long erme c es-à-dire sur les coefficiens liés à la foncion de producion. Pour aniciper les principaux résulas de cee éude, nous parvenons à la conclusion que l accumulaion du capial physique e humain consiue le principal moeur de croissance économique. De plus, les aciviés de R-D, un environnemen macroéconomique solide, l ouverure aux échanges e des marchés financiers pariculièremen développés conribuen eux aussi à la progression du niveau de vie dans les pays de l OCDE. Cerains des faceurs opéran direcemen sur la croissance l influencen aussi de manière indirece par l inermédiaire de la mobilisaion de ressources pour les invesissemens fixes. Cee éude s organise de la façon suivane. Dans la première secion, on présenera brièvemen les poliiques e les dimensions insiuionnelles prises en compe dans les recherches empiriques des sources de la croissance économique. Cee secion s aache pariculièremen aux mécanismes de ransmission qui relien la poliique à la croissance ainsi qu aux différences de cadre poliique ransnaionales e chronologiques. Les variables insiuionnelles e poliiques considérées on rois caracérisiques fondamenales : i elles son esseniellemen de naure macroéconomique ; ii leurs effes sur la croissance économique peuven êre vérifiés ; e iii on peu les évaluer grâce aux données disponibles sur les différens pays e sur la durée. Dans la seconde secion, on présenera l équaion d esimaion de la croissance e on raiera de l approche économique uilisée dans les régressions. La roisième secion présene les résulas économériques. Les coefficiens esimés à parir des régressions appliquées à la croissance serviron égalemen, dans la quarième secion, à déerminer le rôle des différens cadres poliiques dans l évoluion de la croissance e dans le emps e selon les pays de l OCDE. La dernière secion servira de conclusion. LES DÉTERMINANTS DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE Les ouvrages raian de la croissance économique son légion e, en pariculier, les éudes poliiques sur le suje foisonnen depuis dix ans voir Temple, 999 e Ahn e Hemmings, 2000 pour une vue d ensemble. Touefois, il n y a pas de consensus concernan les mécanismes qui relien les cadres poliiques à la croissance. Par exemple, on peu admere, conformémen au modèle de croissance néoclassique sandard, les hypohèses suivanes : des rendemens décroissans des faceurs reproducibles, des aux d épargne exogènes, une croissance démographique e un progrès echnologique ; dès lors, les poliiques n on pas d influence sur la croissance économique à long erme. Dans ce cas, les pays les plus riches croissen à un ryhme plus len que les pays les plus pauvres, si l on ne ien pas compe des différences démographiques. Touefois, ce processus de convergence incondiionnelle s es avéré moins éviden au cours des dernières 9

4 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II 0 décennies, au moins dans les pays de l OCDE graphique. Ains le concep de convergence n es compaible avec les données que si l on adope une convergence condiionnelle, c es-à-dire si l on adme une relaion enre le aux de croissance e les condiions iniiales après neuralisaion des aures variables. Tempérer l hypohèse du caracère exogène de l épargne e de la formaion de capial laisse à la poliique la marge de manœuvre qui lui perme d avoir une incidence sur la croissance à cour e à moyen erme en influan sur l épargne e sur le niveau e la srucure de l invesissemen. En effe, un cerain nombre d éudes suggèren que la poliique e les insiuions on un effe sur le niveau d efficience avec lequel les ressources son réparies dans l économie. Néanmoins, dans de els modèles, que ce soi par ses effes sur l invesissemen ou par son impac sur le niveau d efficience économique, un changemen d orienaion poliique isolé n amènera qu un changemen passager dans la croissance de la producion. Quand le sock de capial e la producion on augmené dans des proporions elles que le nouveau aux d invesissemen bru perme seulemen de mainenir un raio capial/ravail consan plus une somme couvran l amorissemen physique, la croissance revien au aux correspondan à l éa saionnaire. En d aures ermes, oue modificaion de l orienaion poliique n aura d impac sur la croissance de la producion qu à cour e à moyen erme, en modifian le senier de croissance, bien que le aux de croissance sous-jacen rese déerminé par la croissance démographique exogène e le progrès echnique qui diffèren poeniellemen selon les pays. Une aure caégorie de modèles de croissance empère l hypohèse de rendemen décroissan des faceurs reproducibles. Cerains aueurs addiionnen le capial humain e le capial physique pour calculer un concep de capial «élargi» caracérisé par la consance, voire la croissance des rendemens d échelle Lucas, 988 ; Rebelo, 99 par exemple. D aures encore prennen en compe des exernaliés de l accumulaion du capial physique ce qui fai que les rendemens d échelle privés peuven êre décroissans, alors que les rendemens sociaux peuven êre consans ou augmener grâce à l apprenissage «sur le as» Romer, 986 ; Young, 99 par exemple ou à la R-D Romer, 990 ; Grossman e Helpman, 99 ; Aghion e How 992 par exemple. En cas de consance ou d augmenaion du rendemen du capial «élargi», le aux de croissance à long erme devien endogène, dans la mesure où il devien dépendan des décisions d invesissemen, qui peuven elles-mêmes êre influencées par des faceurs poliiques e insiuionnels. Cerains de ces modèles de croissance endogènes impliquen une convergence «condiionnelle» e d aures non, selon les hypohèses formulées quan à la spécificaion de la foncion de producion e de l évoluion de l accumulaion du capial élargi voir les analyses de Barro e Sala-i-Marin, 995 ; Durlauf e Quah, 999. Seule une éude empirique peu apporer les élémens permean de déerminer sous quel angle le lien enre poliique économique e croissance es le plus perinen, mais les résulas de elles éudes son souven ambigus. Les analyses

5 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... Graphique. Comparaison des aux de croissance du PIB par habian e des condiions iniiales sur quare décennies 2 6 Croissance moyenne Croissance moyenne PRT JPN GRC ESP ITA BEL FRA NLD FIN SWE IRL AUT CAN NOR DNK AUS GBR DEU NZL USA CHE PRT IRL GRC JPN NOR AUT FIN BEL ESP ITA FRA CAN DEU NLD AUS GBR DNK SWE NZL USA CHE Coefficien de corrélaion : Coefficien de corrélaion : de Suden : de Suden : Croissance moyenne Croissance moyenne IRL PRT JPN IRL NOR FIN DEU GBR ITA AUT USA ESP DNK BEL SWE AUS FRA CHE CAN GRC NLD NZL PRT NOR ESP AUS NLD DEU GBR BEL DNK JPN ITA AUT FIN GRC FRA CAN NZL SWE USA Coefficien de corrélaion : de Suden : Coefficien de corrélaion : de Suden : CHE Noe : Le PIB par habian repose sur des esimaions des pariés de pouvoir d acha par l OCDE pour 993, les aux de croissance moyens reposen sur les PIB réels en volume corrigé des variaions conjoncurelles par un filre de Hodrick-Presco. L axe horizonal présene le niveau du PIB par habian exprimé en ermes de PPA Éas-Unis = 00.. Période Source : OCDE.

6 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II globales, elles que celle que nous présenons ic apporen cerains éclaircissemens, mais des données microéconomiques son nécessaires afin de mieux évaluer les liens enre l accumulaion du capial e le progrès echnologique. C es dans cee opique que nous analysons l influence des faceurs poliiques e insiuionnels sur le PIB par habian, en esiman une équaion de croissance e une équaion d invesissemen. L équaion de croissance du PIB par habian vise à idenifier l effe d une variable poliique sur la producion en plus de son impac poeniel sur l invesissemen, alors que l équaion d invesissemen vise à idenifier l impac poeniel de la variable poliique sur le niveau d invesissemen. La suie de cee parie présene les différenes variables prises en compe dans nore analyse. Principaux déerminans de la croissance : l accumulaion du capial physique e humain L accumulaion du capial physique Le aux d accumulaion du capial physique es l un des principaux faceurs déerminan le niveau de producion réel par habian bien que, comme nous l avons souligné précédemmen, ses effes peuven êre plus ou moins permanens selon que le progrès echnologique a éé plus ou moins inégré dans le nouveau capial. Quel que soi le mécanisme de ransiion enre l accumulaion du capial e la croissance, les différences noables qui exisen enre le aux d invesissemen des différens pays e au fil du emps en fon l une des sources possibles des écars de producion par habian enre les pays. En pariculier, le aux d invesissemen moyen à long erme du seceur des enreprises es compris enre 0 pour cen e 20 pour cen du PIB. De plus, d imporanes variaions du aux d invesissemen dans un pays ne son pas rares, ce qu illusre bien la rapide augmenaion du aux d invesissemen aux Éas-Unis ces dernières années. Dans l analyse empirique, nous considérons l accumulaion du capial physique par des agens économiques privés représenée par la par de l invesissemen des enreprises dans le PIB. L invesissemen du seceur public es égalemen pris en compe dans les équaions de croissance élargies afin d évaluer son impac sur la producion, comme l a proposé Aschauer 989, ainsi que son effe poeniel sur le coefficien esimé du aux d invesissemen du seceur des enreprises. Capial humain 2 De récenes éudes sur la croissance paren égalemen de l hypohèse que la formaion e l expérience de la main-d'œuvre représenen une forme de capial humain. D une par, on pourrai affirmer que le capial humain fai l obje d une sore de rendemen décroissan, de sore que la main-d'œuvre plus formée e qualifiée bénéficierai de revenus plus élevés à long erme, mais pas nécessairemen

7 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... d un aux de croissance des revenus sysémaiquemen plus élevé. D aure par, l invesissemen sous forme de capial humain les dépenses pour l apprenissage e la formaion par exemple pourrai avoir un impac plus permanen sur le processus de croissance si le niveau élevé de compéences e de formaion va de pair avec une inensificaion des aciviés de R-D e une accéléraion du progrès echnologique, ou si l adopion de nouvelles echnologies es faciliée par une main-d'œuvre hauemen qualifiée 2. A l insar du capial physique, seuls des élémens empiriques peuven donner quelques éclaircissemens sur le rendemen social de l invesissemen en capial humain e, par conséquen, aider à faire le ri enre les héories concurrenes. Dans cee éude, le capial humain es mesuré au moyen d esimaions de la durée moyenne de scolarisaion de la populaion en âge de ravailler, qui se fonden elles-mêmes sur les niveaux de formaion aeins e sur l hypohèse du nombre d années de scolarisaion que représene un niveau de formaion donné. Il es vrai que ces esimaions son grossières e resricives, dans la mesure où elles ne iennen compe ni de l aspec qualiaif de la formaion scolaire, ni d aures aspecs imporans du capial humain. La durée moyenne de scolarisaion de la populaion en âge de ravailler ne émoigne pas moins du fai qu il subsise encore, malgré une ceraine convergence dans le emps, des différences considérables enre les pays concernan le niveau de formaion aein. En 970, la durée moyenne de scolarisaion de la populaion en âge de ravailler éai comprise enre 5.7 ans Espagne e.6 ans Éas-Unis, alors que les dernières éudes en dae fon encore éa d une fourchee allan de 7.7 ans à 3.6 ans le Porugal e l Allemagne respecivemen graphique 2. Ces chiffres indiquen égalemen une progression moyenne de la durée de scolarisaion de moins de six mois en dix ans aux Éas-Unis par exemple à plus d un an en dix ans l Allemagne e l Ialie par exemple, cee dernière éan parie d un chiffre assez faible. Recherche-développemen Les dépenses de recherche-développemen R-D peuven êre considérées comme un invesissemen dans le savoir, qui se radui par l élaboraion de nouvelles echnologies aussi bien que par une uilisaion plus efficiene des ressources humaines e physiques exisanes. En effe, on s accorde pluô à penser que la R-D peu avoir un effe persisan sur la croissance, auremen d qu une augmenaion des dépenses de R-D devrai enraîner, oues choses égales par ailleurs, une augmenaion permanene des aux de croissance. Le monan des ressources allouées à la R-D peu êre influencé par une inervenion des pouvoirs publics. Plus pariculièremen, les avanages poeniels découlan des nouvelles idées ne peuven pas bénéficier au seul inveneur en raison des effes de diffusion, ce qui implique que sans inervenion poliique, le 3

8 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II Graphique 2. Nombre moyen d années de formaion de la populaion en âge de ravailler dans les pays de l OCDE 970 e Allemagne 2 Canada Suisse Éas-Unis Ausralie Norvège Royaume-Uni Pays-Bas Auriche Nouvelle-Zélande Suède Danemark Japon 3 Finlande Belgique France Irlande Grèce Ialie Espagne Porugal Années. Nombre moyen d années de formaion de la populaion de 5 à 64 ans, en foncion du niveau de formaion iniiale aein e des hypohèses sur le nombre d années de formaion impliqué par les différens niveaux de formaion aeins. 2. Allemagne de l Oues en au lieu de 998 pour le Japon. Source : OCDE. 4 seceur privé se livrerai à moins d aciviés de R-D que ce qui serai socialemen opimal. Ce consa jusifie une ceraine implicaion des pouvoirs publics dans la R-D, aussi bien par des ravaux ou des financemens direcs, mais aussi indirecemen, par des inciaions fiscales e par la proecion de la propriéé inellecuelle, afin d encourager les aciviés de R-D du seceur privé voir les analyses de Nadir 993 e de Cameron, 998. Les dépenses oales de R-D en proporion du PIB on augmené dans la plupar des pays de l OCDE depuis les années 80 graphique 3, refléan principalemen l augmenaion des aciviés de R-D des enreprises, qui son généralemen

9 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... Graphique 3. Dépenses de R-D dans les pays de l OCDE, dans les années 80 e 90 Dépenses oales de R-D en pourcenage du PIB Dépenses de R-D réalisées par les enreprises Dépenses de R-D réalisées hors enreprises Suède 980s 990s Japon 980s 990s Suisse 980s 990s Éas-Unis 980s 990s Allemagne 980s 990s Finlande 980s 990s France 980s 990s Royaume-Uni 980s 990s Pays-Bas 980s 990s Danemark 980s 990s Norvège 980s 990s Belgique 980s 990s Ausralie 980s 990s Canada 980s 990s Auriche 980s 990s Irlande 980s 990s Ialie 980s 990s Espagne 980s 990s Porugal 980s 990s Grèce 980s 990s Pour cen Source : OCDE. 5

10 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II responsables de la majeure parie des dépenses dans ce domaine. En effe, dans la plupar des pays de l OCDE, la R-D financée par des fonds publics a reculé ces dix dernières années par suie de la conracion des budges de R-D à des fins miliaires. Plusieurs faceurs doiven êre pris en compe dans l évaluaion du rôle que joue la R-D dans la croissance. Premièremen, la relaion enre R-D privée e publique peu êre un lien de complémenarié ou de subsiuion. Deuxièmemen, la R-D publique vise généralemen à des progrès dans des domaines qui ne son pas direcemen liés à la croissance, comme la défense e la recherche médicale ou don l impac évenuel sur la croissance de la producion pourrai êre diffus e long à faire senir ses effes voir OCDE, 998. Ces considéraions impliquen que oue analyse quaniaive de la croissance doi enir compe des aciviés de R-D en an que forme supplémenaire d invesissemen e différencier les ypes de dépenses de R-D. Compe enu des données disponibles, nous examinons les dépenses de R-D oales en par du PIB e leurs composanes, à savoir les dépenses de R-D du seceur public e celles du seceur privé. Poliique macroéconomique e croissance Dans le cadre des éudes sur la croissance, rois faceurs son généralemen examinés en ce qui concerne le cadre de la poliique macroéconomique : les avanages à éablir e à mainenir un niveau d inflaion faible, l impac des déficis des finances publiques sur l invesissemen privé e les risques de répercussions négaives sur la croissance découlan d un seceur rop imporan des adminisraions publiques en raison de la fore pression fiscale correspondane nécessaire au financemen de dépenses publiques élevées. Inflaion e croissance 6 Parmi les argumens habiuels en faveur d une modéraion e d une sabilié de l inflaion, on reiendra la moindre inceriude au sein de l économie e l amélioraion de l efficience du mécanisme des prix. Un recul de l inflaion pourrai avoir un effe global sur le niveau de l accumulaion du capial en cas de disorsions fiscales des abaemens définis en ermes nominaux, par exemple ou lorsque les décisions d invesissemen son prises dans une perspecive à long erme changemen de echnologie, par exemple. De plus, l inceriude liée à une fore insabilié de l inflaion pourrai dissuader les enreprises d invesir dans des projes à for rendemen, mais don le niveau de risques inhéren es égalemen beaucoup plus élevé 3. Les élémens aesan d une relaion enre l inflaion e la croissance ne son pas sans équivoque : alors qu il es avéré que l invesissemen pâi d une fore inflaion, la relaion es moins évidene en cas d inflaion modérée ou faible voir Edey, 994 ; Bruno e Easerly, 998, par exemple. De plus, dans la mesure où

11 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... l inceriude réside dans la relaion enre e l invesissemen e la croissance, cee relaion endrai à préconiser de s aacher aux variaions de l inflaion. Compe enu de la corrélaion enre le niveau e la variabilié de l inflaion, les deux effes risquen néanmoins d êre difficiles à disinguer. Compe enu des remarques précédenes, deux indicaeurs de l inflaion son pris en compe dans l analyse empirique : son niveau e sa variabilié. Ces indicaeurs son inclus dans l équaion de croissance, qui inègre la par de l invesissemen, de sore que l impac esimé sur la croissance s exerce via les effes de ces variables sur l efficience globale e sur le choix de projes d invesissemen. Ils son égalemen inclus dans l équaion d invesissemen, qui perme de vérifier l exisence d un effe des deux variables sur le niveau de l invesissemen. Poliique budgéaire e croissance La poliique budgéaire peu influer sur la producion e la croissance à moyen erme ainsi que sur le cycle économique. Plus précisémen, lorsque les déficis publics serven à financer la consommaion ou les ransfers, l argumen habiuellemen avancé en faveur d une acion prudene des pouvoirs publics réside dans le souci de limier les effes d évicion de l invesissemen du seceur privé. De plus, si la poliique budgéaire apparaî conradicoire avec la poliique monéaire, la crédibilié de cee dernière peu êre compromise, ce qui enraîne l applicaion de primes de risque sur les aux d inérê e des pressions sur les aux de change, avec des répercussions sur l accumulaion du capial. On a pu affirmer que les impôs nécessaires au financemen des dépenses publiques pouvaien égalemen fausser les inciaions, avec des répercussions négaives sur l efficience de l allocaion de ressources e fausser par là-même le niveau ou la croissance de la producion. La principale conclusion que l on peu irer des publicaions sur ce suje es qu il y a à la fois un effe de «volume» de l inervenion des pouvoirs publics ainsi que des effes spécifiques dérivés du financemen e de la composiion des dépenses publiques. Lorsqu elles son peu élevées, les dépenses publiques son suscepibles d avoir des effes producifs supérieurs au coû social de la mobilisaion des fonds. Touefois, les dépenses publiques e les impôs correspondans peuven aeindre un niveau où les effes négaifs sur l efficience, e donc sur la croissance, commencen à êre prédominans. Ces effes négaifs son sans doue plus manifeses dans les cas où le financemen repose davanage sur des impôs produisan un for effe de disorsion les impôs direcs par exemple e où les dépenses publiques son axées sur des aciviés «non producives». Duran les années 80 e 90, la «aille» du service public a eu endance à augmener dans la plupar des pays de l OCDE, à l insar des engagemens brus des adminisraions publiques. Plus récemmen, la siuaion financière du seceur 7

12 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II public s es neemen améliorée. En dépi de ces imporanes évoluions, la par des dépenses publiques oales dans le PIB resai inscrie dans une fourchee de 40 pour cen à 50 pour cen dans un cerain nombre de pays de l OCDE en 999 ableau. En oure, moins de 20 pour cen des dépenses publiques des pays de l OCDE peuven êre qualifiées de direcemen «producives» enseignemen, infrasrucures e R-D par exemple. Dans de nombreux pays, la par des dépenses publiques «producives» a diminué ces dix dernières années. Tableau. Dépenses publiques oales e dépenses publiques «producives» en pourcenage des dépenses oales dans les pays de l'ocde, 985, 995 e 999 En pourcenage A Formaion B Transpor e communicaion C R-D A B C Par des dépenses publiques oales dans le PIB Ausralie Auriche Belgique Canada Danemark France Allemagne Islande Irlande Ialie Japon Corée Pays-Bas Nouvelle-Zélande Norvège Porugal Espagne Suède Suisse Royaume-Uni Éas-Unis au lieu de Le concep de dépenses publiques «producives» repose sur une axonomie uilisée par Barro 99. Source : OCDE.

13 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... Dans nore analyse empirique de la croissance e de l invesissemen, les hypohèses relaives à l offre qui éablissen un lien enre la aille du seceur public e la croissance on éé vérifiées en examinan à la fois la fiscalié e les dépenses publiques. Le rôle poeniel de la srucure du financemen e des dépenses es éudié en analysan séparémen les impôs direcs e indirecs ainsi que les différenes composanes des dépenses publiques. Dans ce conexe, la variable du capial humain, évoquée précédemmen, peu êre reenue pour représener les effors passés e présens des pouvoirs publics en faveur du financemen de l éducaion 4. De même, les dépenses publiques pour la recherche-développemen son clairemen idenifiées dans les modèles élargis qui iennen compe de la R-D voir ci-après. En dernier lieu, les dépenses publiques on éé prises en compe en an que variable disince de la consommaion, afin de vérifier si cee disincion es perinene. Développemen financier e croissance Les sysèmes financiers conribuen égalemen à la croissance économique en apporan le financemen nécessaire à l accumulaion du capial e en favorisan la diffusion des nouvelles echnologies. Un sysème financier bien développé peu mobiliser l épargne en orienan la peie épargne des pariculiers vers des invesissemens renables à grande échelle, ou en offran aux épargnans une liquidié élevée. Il consiue égalemen pour l épargnan une proecion conre le risque idiosyncraique au moyen de la diversificaion e perme de diminuer les coûs d acquisiion e d évaluaion des informaions relaives à d évenuels projes, grâce à des services spécialisés de conseil financier, par exemple. Tous ces services son suscepibles de conribuer à la croissance économique, mais ils peuven héoriquemen avoir l effe inverse. Par exemple, la diminuion des risques e l augmenaion des revenus résulan de la diversificaion peuven encourager les ménages à épargner moins si les effes de revenu l emporen sur les effes de subsiuion. De plus, la croissance peu, dans une ceraine mesure, êre à l origine du développemen de sysèmes financiers, auquel cas il pourrai y avoir un lien de causalié inverse. Idéalemen, nous aimerions uiliser des indicaeurs qualiaifs des possibiliés offeres aux enreprises d accéder à des financemens exernes e de la facilié avec laquelle les invesisseurs peuven en irer des rendemens inéressans. Mais les informaions disponibles se limien à des indicaeurs quaniaifs Leahy e al., 200. Nous analysons noammen le oal des crédis accordés par les éablissemens de dépôs au seceur privé, qui perme de mesurer l inermédiaion financière via le sysème bancaire. De plus, nous analysons la capialisaion boursière la valeur des acions coées, qui es un indicaeur approximaif de la facilié avec laquelle les enreprises peuven lever des fonds sur les marchés d acions. 9

14 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II Commerce inernaional e croissance Oure les effes bénéfiques de l exploiaion d avanages comparaifs, des héories on souligné les effes posiifs résulan du commerce du fai des économies d échelle, de l exposiion à la concurrence e de la diffusion du savoir. Ces effes pourraien enraîner une augmenaion à la fois de l efficience globale e évenuellemen du niveau d invesissemen s par exemple, l adopion de echnologies érangères nécessie d invesir dans de nouveaux ypes de capial. Les progrès réalisés par les pays de l OCDE dans l abaissemen des barrières douanières e le démanèlemen des obsacles non arifaires endrai par conséquen à démonrer l impac posiif des échanges commerciaux sur la croissance 5. Cela éan, le commerce exérieur peu êre endogène par rappor au processus de croissance. L aiude relaivemen ouvere des pays de l OCDE vis-à-vis des échanges commerciaux endrai à monrer que le volume des échanges réalisés reflèe des schémas de croissance e dans une ceraine mesure, la géographie, la aille e les coûs de ranspor ou auan que les conraines sous forme de barrières douanières e d obsacles non-arifaires 6. L évenuel problème de l inversion du lien de causalié dans la relaion enre échanges commerciaux e croissance implique donc du discernemen dans l inerpréaion des résulas empiriques. Plus précisémen, nous raions l inensié des échanges commerciaux dans l équaion de croissance comme un indicaeur de l exposiion au commerce exérieur en rendan compe de faceurs comme les pressions concurrenielles pluô que comme un élémen ayan des répercussions direces d ordre poliique. En dehors de cee réserve, l analyse empirique doi égalemen enir compe du fai que l exposiion au commerce exérieur des peis pays es plus imporane en so quelle que soi leur poliique commerciale ou leur compéiivié alors que, dans les grands pays, les pressions concurrenielles viennen pour une large par de l inérieur. Afin de mieux refléer les pressions concurrenielles globales, l indicaeur d exposiion au commerce exérieur a éé corrigé de la aille du pays par un calcul de régression de la variable brue d exposiion au commerce exérieur en foncion de la aille de la populaion e en reenan dans l analyse les valeurs résiduelles esimées ainsi obenues comme variable ajusée des échanges. SPÉCIFICATION DE L ÉQUATION DE CROISSANCE ET TECHNIQUE D ESTIMATION Les équaions d esimaion de la croissance 20 Formellemen, l équaion de croissance élargie à la variable poliique peu êre calculée à parir d un modèle de croissance cenré auour d une echnologie à

15 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... rendemens d échelle consans voir annexe pour la dérivaion du modèle. La producion es foncion des appors en capial e en main-d œuvre, de l efficience de leurs ineracions ainsi que du niveau echnologique. Compe enu des hypohèses direces sur l évoluion des faceurs de producion dans le emps, le niveau de producion par habian à l éa saionnaire peu êre exprimé en foncion de la propension à l accumulaion de capial physique, du aux de croissance démographique, du niveau e du ryhme de croissance de l efficience echnologique e économique e du aux de dépreciaion du capial. De plus, si on élargi la noion de capial au capial humain, la propension à l accumulaion de capial humain es égalemen un faceur qui influe sur le senier de producion par habian à l éa saionnaire. Si les pays éaien à l éa saionnaire ou si les écars par rappor à l éa saionnaire éaien aléaoires les équaions de croissance pourraien simplemen se fonder sur la relaion enre la producion à l éa saionnaire e ses déerminans. Or, il es probable que les données soien influencées par une dynamique hors éa saionnaire du fa noammen, de la leneur de la convergence vers l éa saionnaire voir, enre aures, l analyse de Mankiw e al., 992. Par conséquen, la croissance de la producion observée à un momen donné, hors variaions conjoncurelles, peu êre considérée comme résulan de la conjoncion de rois forces : i le progrès echnologique sous-jacen considéré comme exogène ; ii le processus de convergence vers le senier de producion par habian à l éa saionnaire spécifique au pays ; e iii les variaions par rappor à l éa saionnaire de la croissance ou du niveau du PIB par habian ; voir ci-après, qui peuven résuler de changemens poliiques e insiuionnels ainsi que de variaions du aux d invesissemen ou du aux de croissance démographique. L approche empirique adopée dans cee éude commence par la spécificaion assez grossière de l équaion de croissance e se poursui par l analyse de modèles élargis. La spécificaion iniiale es conforme au modèle de croissance néoclassique sandard. Elle ne ien compe que d un faceur de convergence e des déerminans fondamenaux de l éa saionnaire, à savoir l accumulaion de capial physique e la croissance démographique. Le premier élargissemen consise à inroduire le capial humain, puis des élargissemens supplémenaires prennen en compe la R-D ainsi qu un ensemble de faceurs poliiques e insiuionnels suscepibles d influer sur l efficience économique. L échanillon de pays de l OCDE perme d uiliser des données annuelles au lieu de moyennes dans le emps, comme c es souven le cas dans les éudes empiriques poran sur plusieurs pays 7. Touefois, les variaions de la producion d une année sur l aure dépenden de faceurs conjoncurels. Il en a éé enu compe en inégran les différences premières des déerminans de l éa saionnaire sous forme de faceurs de régression à cour erme dans les équaions esimées. Compe enu des données chronologiques ransnaionales groupées dans lesquelles i es 2

16 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II le pays e le emps, l équaion de croissance, sous sa forme la plus générale, peu êre formulée comme sui : lny = a, i 0, i φ lny b ln sk 2, i où y correspond au PIB par habian, sk à la propension à accumuler du capial physique e h au capial humain ; n es la croissance démographique, V j un veceur des variables influan sur l efficience économique e une endance emporelle ; les faceurs de régression b reflèen la dynamique à cour erme e ε es le erme d erreur habiuelle. On soulignera que l équaion es une spécificaion relaivemen générale e qu elle recouvre plusieurs modèles de croissance. Cee remarque es imporane pour l inerpréaion des variables poliiques, qui peuven êre considérées comme des faceurs influan soi sur le ryhme, soi sur le niveau de la croissance voir ci-dessus. Les paramères esimés de l équaion permeen de faire la disincion enre cerains de ces modèles. Plus précisémen, un coefficien significaif appliqué au niveau reardé du PIB par habian, c es-à-dire l exisence d une convergence vers l éa saionnaire spécifique à un pays, exclurai cerains modèles de croissance endogène comme celui élaboré par Romer, Mais ce élémen ne suffirai pas à exclure d aures modèles de croissance endogène comme celui élaboré par Lucas, En effe, même en cas de convergence, ceraines éudes empiriques on inerpréé les coefficiens esimés de poliique économique comme des effes de croissance permanens 0. La disincion enre effe de croissance permanen e emporaire peu sembler d ordre sémanique si le ryhme de convergence vers l éa saionnaire es rès len, comme c es le cas dans la plupar des éudes empiriques s aachan à un grand nombre de pays. Touefois, en accord avec de récenes éudes axées sur des données de panel, nous observons une viesse de convergence relaivemen élevée pour les pays de l OCDE e, par conséquen, le choix de l une des deux approches pour l inerpréaion des résulas es imporane si l on veu irer des conclusions d ordre poliique. Nous adopons une aiude prudene e nous inerpréons les coefficiens esimés comme émoins d effes emporaires sur la croissance dus à l effe de déplacemen du senier de producion par habian à l éa saionnaire. La echnique économérique i a, i b lnh ln sk a 3, i 2, i lnh b n m j= 4 a j, i n 3, i b ln V j m j= 4 a ε j, i ln V j a m, i 22 Le principal avanage des données chronologiques ransnaionales groupées pour l analyse des équaions de croissance es la prise en compe des effes

17 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... spécifiques à un pays en uilisan, par exemple, un esimaeur à effes dynamiques fixes EDF. Ce esimaeur impose néanmoins l homogénéié de ous les coefficiens de pene e ne perme qu une variaion de l ordonnée à l origine enre les pays. L hypohèse d un ryhme de croissance echnologique commun e d un paramère de convergence commun es impéraive à la validié de cee approche voir Lee e al., 997. La première hypohèse es difficilemen conciliable avec les données qui fon éa de profils différens de croissance de la producivié globale des faceurs selon les pays voir par exemple Scarpea e al., La seconde n es pas conforme au modèle de croissance sous-jacen, pour lequel la viesse de convergence dépend, enre aures faceurs, de la croissance démographique voir annexe 2. Une aure soluion, die de la moyenne par groupe MG, consise à esimer séparémen les régressions pour chaque pays e à calculer une moyenne des coefficiens propres à chacun par exemple Evans, 997 ; Lee e al., 997. Malgré sa cohérence, ce esimaeur risque d êre inefficace pour les échanillons de peis pays, pour lesquels ou pays affichan des valeurs éloignées de la moyenne pourrai exercer une influence préjudiciable sur les moyennes des coefficiens des pays voir ci-dessous. Il exise une soluion inermédiaire enre la condiion d homogénéié de ous les coefficiens de pene EDF e l absence de resricions MG : il s agi de l esimaeur di du «Pooled mean group» PMG. Il perme des variaions d un pays à l aure de l ordonnée à l origine, du paramère de convergence φ 3, des coefficiens à cour erme b s e des variances d erreur, mais il impose l homogénéié des paramères à long erme. Il y a de bonnes raisons de penser que les coefficiens à long erme soien communs aux pays de l OCDE, car ces derniers on accès à des echnologies communes e ils se livren enre eux à d inenses échanges commerciaux e invesissemens direcs érangers, auan de faceurs qui conribuen à la similiude des paramères de la foncion de producion à long erme. Si l on adme l homogénéié de la pene à long erme, l esimaeur PMG augmene la précision des esimaions par rappor aux esimaeurs MG Pesaran e al., 999. Subordonnée à l exisence d une convergence vers un senier à l éa saionnaire, l hypohèse d homogénéié à long erme perme d idenifier direcemen les paramères influan sur le senier de la producion par habian à l éa saionnaire a s,i /φ i = θ s, voir ci-après. Auremen d avec la procédure PMG, on esime sur la base de données chronologiques ransnaionales groupées la version resreine suivane de l équaion : lny = φi lny b ln sk, i θ ln sk b lnh 2, i θ lnh 2 3, i b n θ n m j= 4 3 j, i m j= 4 b ln V θ ln V j j ε j a m i θ 0, i 2 23

18 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II De même, l équaion d invesissemen es de la forme générale : ln sk c = ρ i ln sk, i ln y c 2, i γ ln y ln h γ ln h m j= 3 c es-à-dire que l on considère que la par de l invesissemen du seceur des enreprises dans le PIB dépend du PIB par habian, du capial humain e d une série de faceurs poliiques e insiuionnels. Dans les deux équaions, l hypohèse d homogénéié à long erme des paramères poliiques ne peu êre admise apriori e elle es vérifiée de manière empirique dans oues les spécificaions 4. De plus, compe enu de la laiude limiée des régressions appliquées à la croissance d un pays élargies au faceur poliique, la endance emporelle n a pas éé prise en compe. En effe, une analyse de sensibilié monre que la endance emporelle n es saisiquemen significaive que si l on ne ien pas compe du capial humain 5. De plus, une aure analyse de sensibilié fai éa dans nos bases de données de quelques observaions qui augmenen sensiblemen avec l erreur ype de la régression e/ou influen sur les coefficiens esimés. Ces observaions on par conséquen éé reirées de l échanillon 6. c 2 j, i ln V j m j= 3 ς j j γ lnv γ 0, i 3 RÉSULTATS DES RÉGRESSIONS ET INTERPRÉTATION DE CES RÉSULTATS Les équaions de croissance on fai l obje d esimaions pour 2 pays de l OCDE sur la période Ces pays on éé choisis parce qu ils disposen de séries annuelles coninues pour la plupar des variables uilisées dans les équaions de croissance e pour l esseniel de la période On rouvera, dans l encadré, une descripion déaillée des variables uilisées dans la régression. On présenera, dans cee secion, les principaux résulas de l analyse économérique, andis qu une analyse de sensibilié sera exposée en déail dans une version plus développée de ce documen Bassanini e al., 200. Rôle de la convergence e de l accumulaion de capial dans le processus de croissance 24 Le ableau 2 fai apparaîre les coefficiens esimés e les paramères implicies pour le capial physique, le capial humain e la convergence en foncion de différenes spécificaions de l équaion de croissance. Dans oues les spécificaions, le paramère de convergence es significaif, ce qui indique un processus

19 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... Encadré. Descripion des variables uilisées dans l analyse empirique L équaion de base comprend les variables explicaives suivanes voir l annexe 2 pour plus de précisions : Variable dépendane lny. Croissance du PIB réel par habian populaion de 5 à 64 ans exprimée en pariés du pouvoir d acha PPA pour 993. Variable de convergence lny. PIB décalé en ermes réels par habian populaion de 5 à 64 ans, exprimé en PPA. Accumulaion de capial physique lnsk. La propension à l accumulaion de capial physique es obenue au moyen du raio «formaion de capial fixe en ermes réels du seceur privé non résideniel/pib du seceur privé en ermes réels». Sock de capial humain lnh. Il correspond au nombre moyen d années de scolarisaion de la populaion de 25 à 64 ans. Croissance démographique lnp. Croissance de la populaion de 5 à 64 ans. Dans les analyses de régression élargies, on a pris en compe les variables auxiliaires de poliique économique suivanes : Indicaeurs d inflaion : i aux de croissance du déflaeur de la consommaion finale des ménages Infl ; e ii écar ype du aux de croissance du déflaeur de la consommaion finale des ménages SDInfl esimé sous forme de moyenne mobile cenrée sur rois ans. Indicaeurs de la aille du seceur public e des financemens publics : i par des recees couranes nominales, fiscales e non fiscales, des adminisraions publiques dans le PIB nominal lntax ; ii raio «recees des impôs direcs/ recees des impôs indirecs» [lntax disr] ; iii raio «dépenses nominales de consommaion finale des adminisraions publiques/pib nominal» [lngov cons] ; e iv raio «formaion de capial fixe en ermes réels des adminisraions publiques/pib réel» lnsk gov. Indicaeurs d inensié de la R-D : i dépenses inérieures brues de R-D en pourcenage du PIB lnr&d o ; ii dépenses de R-D des enreprises en pourcenage du PIB lnberd ; e iii différence enre les dépenses inérieures brues de R-D e les dépenses de R-D des enreprises en pourcenage du PIB lnr&d pub. Indicaeurs du développemen du seceur financier : i crédis privés accordés par les banques de dépôs au seceur privé en pourcenage du PIB [lnpriv Credi] ; e ii capialisaion boursière en pourcenage du PIB [lnsock Cap]. Indicaeurs de l exposiion des pays au commerce exérieur : moyenne pondérée de l inensié des exporaions e de la pénéraion des imporaions. Elle se calcule comme sui : Trade Exp = Xi Xi*Mp, où Xi es le raio exporaions/pib e Mp le raio imporaions/consommaion apparene producion inérieure moins exporaions plus imporaions. Dans l analyse empirique, ce indicaeur a éé ajusé pour enir compe de la aille du pays, comme on l a indiqué ci-dessus [lntrade exp adj ]. Toues les variables auxiliaires de poliique économique, à l excepion de celles qui on rai à la R-D, on éé inroduies avec un cerain décalage pour mieux cerner leur impac sur la producion. 25

20 Revue économique de l OCDE n 33, 200/II Tableau 2. Rôle de la convergence e de l accumulaion de capial dans la croissance : synhèse des résulas des régressions Esimaions selon la procédure PMG Coefficiens esimés Équaion sandard Équaion élargie au capial humain Équaions élargies au commerce exérieur e aux poliiques économiques A 2 B 3 C 4 LnSk 0.39*** 0.8*** 0.25*** 0.23*** 0.24*** LnH.00*** 0.4*** 0.70*** 0.7*** LnY 0.05*** 0.2*** 0.7*** 0.5*** 0.5*** Élasiciés parielles de la producion 5 : Capial physique Capial humain Mi-parcours de la convergence 6 3.9ans 5.3ans 3.9ans 4.3ans 4.3ans Toues les équaions comporen une consane spécifique au pays e les valeurs aberranes son neuralisées. Les variables son définies dans l encadré. Les erreurs-ypes figuren enre parenhèses. * significaif au seuil de 0 % ; ** au seuil de 5 % ; *** au seuil de %.. L équaion sandard comprend la par de l invesissemen en capial physique, la croissance de la populaion e la producion décalée par habian. 2. L équaion comprend aussi l exposiion aux échanges commerciaux, l inflaion e l écar ype de l inflaion. 3. L équaion comprend aussi l exposiion aux échanges commerciaux, l écar ype de l inflaion e les recees fiscales e non fiscales. 4. L équaion comprend aussi l exposiion aux échanges commerciaux, l écar ype de l inflaion e la consommaion des adminisraions publiques. 5. Paramères implicies de la foncion de producion. 6. Temps nécessaire pour parvenir à mi-parcours de la convergence obenu par le coefficien moyen esimé de lny. 26 condiionnel de convergence e confirme la validié de la spécificaion adopée dans l équaion 2. Dans les équaions élargies au capial humain, la viesse à laquelle les pays convergen vers leur propre senier de producion par habian à l éa saionnaire es, ouefois, plus élevée que d ordinaire dans les régressions de croissance poran sur des groupes plus imporans de pays. Les esimaions du ableau 2 monren que par suie de la modificaion d une variable à l éa saionnaire, il fau environ quare ou cinq ans pour parvenir à mi-parcours de la nouvelle producion par habian à l éa saionnaire. En cas de convergence rapide, un changemen de poliique n aura qu un impac emporaire sur la croissance, mais ses répercussions poenielles sur les niveaux de vie se feron rapidemen senir. Ains les changemens observés depuis quelques décennies quan à l uilisaion des faceurs de producion e aux poliiques économiques on probablemen eu des effes considérables sur les modèles de croissance e jouen un grand rôle dans l évaluaion des différences ransnaionales.

21 Les moeurs de la croissance dans les pays de l OCDE... Dans oues les spécificaions où ils son pris en compe, les coefficiens du capial physique e du capial humain son assoris du signe aendu e exrêmemen significaifs. On consae, néanmoins, une ceraine variabilié des coefficiens esimés, qui me impliciemen en relief l imporance de la spécificaion du modèle. Les spécificaions des rois colonnes de droie du ableau 2 indiquen une valeur implicie pour la par du capial physique d environ 20 pour cen, ce qui correspond quasimen aux saisiques des compes naionaux. La par esimée du capial humain es, en revanche, assez imporane 60 pour cen dans les spécificaions reenues 8. Cela implique qu une année supplémenaire de formaion calculée en moyenne ce qui correspond à une augmenaion du capial humain de 0 pour cen environ se raduirai par une augmenaion moyenne de la producion par habian à l éa saionnaire de l ordre de 4 à 7 pour cen 9. Ces valeurs diffèren oalemen des conclusions des nombreuses éudes consacrées à la croissance, faisan éa d une absence d effes ou d un effe rès limié du capial humain sur la croissance voir, par exemple, Benhabib e Spiegel, 994 ; Barro e Sala-i-Marin, 995, bien que la plus basse des esimaions obenues ici soi quasimen conforme au rendemen esimé de la scolarisaion reenu dans les éudes microéconomiques voir Psacharopoulos, A première vue, les résulas concernan le capial humain pourraien impliquer qu il exise de fores reombées posiives e un écar enre le rendemen privé de la formaion e son rendemen social, ou que l indicaeur de capial humain agi comme variable suppléive des aures variables au-delà de celles prises en compe dans les condiions générales, problème qui es égalemen posé dans cerains éudes microéconomiques. La première inerpréaion des résulas peu avoir d imporanes conséquences pour l acion des pouvoirs publics. Dans la mesure où cee acion influe sur l accumulaion de capial humain surou par la poliique menée dans le domaine de l éducaion e où les reombées son suffisammen imporanes pour que le rendemen soi globalemen non décroissan, son effe sur la croissance n es sans doue pas limié à une modificaion du niveau de la producion à l éa saionnaire, mais peu se raduire par un impac plus durable même s il n es pas nécessairemen irréversible. Les coefficiens esimés du capial au sens large physique e humain e la viesse de convergence, considérés conjoinemen, ne son pas conformes au modèle néoclassique sandard de la croissance. En pariculier, à une fore élasicié de la producion par rappor au capial au sens large devrai correspondre une rès faible viesse de convergence vers l éa saionnaire e vice versa 2. Le fai que l élasicié de la producion par rappor au capial au sens large soi proche de l unié indique que les saisiques de l OCDE son davanage conformes à un modèle de croissance endogène, qui ien compe d une convergence condiionnelle. Plus pariculièremen, comme le précisen Bassanini e Scarpea 2002, un modèle de croissance endogène à la Uzawa-Lucas comporan un rendemen d échelle 27

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