Délégation de la gestion de portefeuille : choix d investissement et des frais de gestion dans un cadre en temps continu

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Délégation de la gestion de portefeuille : choix d investissement et des frais de gestion dans un cadre en temps continu"

Transcription

1 HEC Monréal A liée à l Universié de Monréal Délégaion de la gesion de porefeuille : choix d invesissemen e des frais de gesion dans un cadre en emps coninu par Tarek Masmoudi Déparemen de Finance Thèse présenée à la Faculé des éudes supérieures en vue de l obenion du grade de Philosophiæ Docor (Ph.D.) en Adminisraion Mai 26 Copyrigh, Tarek Masmoudi, 26

2 HEC Monréal A liée à l Universié de Monréal Cee hèse iniulée : Délégaion de la gesion de porefeuille : choix d invesissemen e des frais de gesion dans un cadre en emps coninu présenée par : Tarek Masmoudi a éé évaluée par un jury composé des personnes suivanes : Dr. Pascal François présiden-rapporeur Dr. Michèle Breon direcrice de recherche Dr. Benjamin Croioru membre du jury Dr. Elyès Jouini examinaeur exerne

3 Absrac Of all he sudies ineresed in managemen fees deerminans in he delegaed porfolio domain, few explicily analyse he e ec of marke and risk aversion coe ciens. In addiion, no sudy has reaed, o our knowledge, he compeiion in he indusry of muual funds in a heoreical framework which incorporaes he dynamical feaure of invesmen problems. This hesis examines hese di eren aspecs of delegaed porfolio managemen in coninuous ime models. In he rs essay, we sudy, in an in nie horizon framework, he choice of invesmen, consumpion and managemen fee rae in a wealh managemen model. I is a model where we consider an invesor delegaing his wealh, in he iniial dae, o a unique manager. In order o consume, he invesor is allowed o coninuously wihdraw a proporion of he asses under managemen. We analyze, hrough he resoluion of he equilibrium of his model, he e ecs on he managemen fee rae of he marke coe ciens and he risk adverseness of boh agens. In he second essay, we examine, in a nie horizon economy, he behaviour of an invesor having he possibiliy o dynamically allocae his wealh beween wo muual funds and a risk-free asse. We analyse he e ec of he dispersion in he services (porfolio choice and managemen fee rae) o ered by he muual funds on he ows invesed in each of hem. We show he possibiliy of posiive exernaliies beween muual funds. In he hird essay, we exend he preceding model by incorporaing sraegic compeiion beween he muual funds. In order o do his, we ake ino accoun he objecives moivaing he porfolio choice of he muual funds managers. An imporan consideraion of his model is o allow each of hese managers o inves for his own accoun. The main resul of his essay shows ha muual funds canno di ereniae hrough iii

4 invesmen choice. This corroboraes he ndings of many recen empirical sudies on he imporance of media coverage and markeing in he muual funds indusry. The nal essay of his hesis sudies he muli-period coheren risk adjused value as represened by Arzner, Delbaen, Eber, Heah and Ku (24). We give a more explici form of his represenaion and propose an applicaion o a non perfec hedging problem. JEL classi caion : C73, G, G2, G23, D8 e L3. Keywords : Wealh managemen, muual funds, asse-based fees, dynamic ows, sochasic di erenial game, muliperiod coheren risk measures. iv

5 Résumé Parmi les éudes faies sur la délégaion de la gesion de porefeuille, rares son celles qui analysen expliciemen l e e des condiions du marché e de l aversion au risque des agens sur les aux des frais de gesion. D un aure côé, la présence de la concurrence dans l indusrie des fonds muuels n a jamais éé raiée dans un cadre héorique incorporan l aspec dynamique de l invesissemen. Cee hèse a pour obje d examiner ces di érens aspecs de la délégaion de la gesion de porefeuille en considéran des modèles en emps coninu. Dans le premier essai, nous éudions dans un cadre à horizon in ni les choix d invesissemen, de consommaion e du aux des frais de gesion dans un modèle de délégaion de la richesse. Il s agi d un modèle où un invesisseur délègue sa richesse, au débu de la période, à un géran e reire de manière coninue une parie des acifs sous gesion pour des ns de consommaion. Le modèle que nous considérons nous perme d analyser les e es des condiions du marché ainsi que des niveaux d aversion au risque des deux agens sur le aux de rémunéraion appliqué à l équilibre. Dans le deuxième essai de cee hèse, nous examinons dans un cadre à horizon ni le comporemen d un invesisseur qui répari sa richesse de façon dynamique enre plusieurs fonds muuels e un acif sans risque. Les fonds muuels se disinguen par les "services" qu ils o ren, à savoir les sraégies de placemen e les aux des frais de gesion. Nous explicions les e es des services o ers par chaque fonds muuel sur les proporions qui lui son allouées e sur les proporions allouées aux aures fonds muuels. Dans le roisième essai, nous éendons ce dernier modèle en considéran la concurrence enre les fonds muuels. Pour ce faire, nous enons compe des objecifs des gérans des fonds muuels dans leurs choix de placemen. Nous considérons que chacun de ces v

6 gérans a la possibilié d invesir pour son propre compe. Le principal résula de ce modèle monre que les fonds muuels ne peuven pas se di érencier à ravers leurs sraégies de placemen ce qui corrobore les a rmaions de plusieurs des récenes éudes empiriques sur l imporance de la médiaisaion e de la publicié dans l indusrie des fonds muuels. Le quarième essai es présené sous la forme d un examen de la représenaion de la valeur ajusée à une mesure de risque dynamique cohérene proposée par Arzner, Delbaen, Eber, Heah e Ku (24). Nous explicions cee représenaion dans un cadre de gesion de porefeuille e nous en proposons une applicaion à un problème de couverure de dee. Classi caion JEL : C73, G, G2, G23, D8 e L3. Mos clés : Gesion de la richesse, fonds muuels, frais basés sur les acifs sous gesion, ux dynamiques, jeu di éreniel sochasique, mesures de risque cohérenes dynamiques. vi

7 Table des maières Dédicace xi Remerciemens xii Lise des symboles xiii Inroducion 2 Économie e modèle de marché 4 3 Choix du aux de rémunéraion dans un problème de délégaion de la richesse 8 3. Inroducion Les agens Taux de rémunéraion exogène Le problème de l invesisseur L équilibre Taux de rémunéraion endogène Le problème du géran L équilibre Saiques comparaives Conclusion vii

8 4 Choix d invesissemen en présence de deux fonds muuels Inroducion Dynamique des fonds muuels L invesisseur Choix d invesissemen opimal Conclusion Choix de porefeuille des fonds muuels dans un conexe de concurrence sraégique Inroducion Les joueurs e la srucure d informaion Sraégie de placemen pour le propre compe du géran Choix de porefeuille opimal des fonds muuels Changemen de mesure Caracérisaion du choix opimal Les sraégies d invesissemen à l équilibre Conclusion Examen de la valeur ajusée par une mesure de risque dynamique cohérene Inroducion La valeur ajusée comme soluion à une équaion di érenielle sochasique rérograde Sabilié e concaénaion des mesures de probabilié Simpli caion de la représenaion de la valeur ajusée viii

9 6.3 Applicaions Comporemen de la valeur ajusée dans un cas d invesissemen opimal Cas de couverure non parfaie Conclusion Conclusion 2 Bibliographie 5 ix

10 Table des gures 3- Aversion au risque agrégée Sensibilié au aux de rémunéraion dans le cas où > Sensibilié au aux de rémunéraion dans le cas où < Sensibilié de au aux d appréciaion Sensibilié de à la volailié Sensibilié de au aux d inérê Sraégie opimale de l invesisseur en présence de deux fonds muuels Srucure de l informaion enre l invesisseur e les gérans des fonds muuels E e d un changemen du choix de porefeuille des fonds muuels Uilié espérée de l invesisseur e valeur marchande de la rémunéraion cumulée correspondan à di érens équilibres x

11 À ma Hend à mes parens, à mes frères, à mes belles-soeurs, à mes nièces, à Bornia. xi

12 Remerciemens J aimerais commencer par remercier Dr. Michèle Breon, ma direcrice de recherche, pour son encadremen exemplaire, pour son souien permanen, pour ous ses commenaires perinens e pour ou ce qu elle m a apporé an sur le plan professionnel que sur le plan humain. Je suis hauemen reconnaissan à oue l aide apporée par Dr. Julien Hugonnier. Je le remercie pour m avoir fai con ance, pour ses excellens enseignemens en nance mahémaique, pour sa disponibilié, pour les rès nombreuses discussions, souven passionnées e passionnanes, que j ai eues avec lui e pour oue la moivaion qu il n a cessé de m apporer. J aimerais remercier Dr. Benjamin Croioru pour son souien, son aide e pour ou ce que m appore son amiié. Je remercie aussi Dr. Tony Berrada pour ous ses conseils e ous ses commenaires judicieux. Un grand merci à Dr. Jean-François L Her qui m a iniié au ravail de recherche e qui a énormémen conribué à ma formaion académique. Merci à Dr. Georges Zaccour pour avoir éé disponible e pour avoir rouvé les bons mos dans les momens les plus di ciles de mon cursus docoral. Je iens égalemen à remercier Lise-Clouier Delage pour ou ce qu elle fai pour facilier la vie aux éudians de docora. Un grand merci à Renée Bouchard pour sa disponibilié, son e cacié e son aide permanene. J aimerais nalemen remercier le Minisère unisien de l enseignemen supérieur, le Cenre de recherche en e- nance (CREF) e l Insiu de nance mahémaique (IFM2) pour leur souien nancier. xii

13 Lise des symboles Consanes : : coe cien d aversion au risque "agrégée". : aux de rémunéraion des gérans. : coe cien d aversion au risque de l invesisseur. : veceur colonne, de dimension n, des aux d appréciaion des acifs risqués de base. : coe cien d aversion au risque du géran. : coe cien d acualisaion subjecif. r : aux d inérê. : marice (n n) des coe ciens de volailié des acifs risqués de base. : veceur colonne, de dimension n, du prix au marché du risque sous la probabilié physique. : veceur colonne, de dimension n, des proporions invesies dans chaque acif de base risqué par l invesisseur. := : veceur colonne, de dimension n, des coe ciens de volailié des acifs sous gesion. Processus : B : mouvemen brownien sandard, de dimension n, sous la probabilié physique. C : consommaion de l invesisseur. : veceur colonne, de dimension 2, des proporions de la richesse de l invesisseur invesies dans chaque fonds muuel. i : veceur colonne, de dimension n, des proporions invesies dans chaque acif de base risqué par le géran i. xiii

14 i := i : veceur colonne, de dimension n, des coe ciens de volailié du fonds muuel i. i : veceur colonne, de dimension n, des monans invesies dans chaque acif de base risqué par le géran i pour son propre compe. i : rémunéraion cumulée du géran i. F i : rendemen espéré insanané du fonds muuel i. F i : coe cien de volailié du rendemen insanané du fonds muuel i. ij : covariance enre les rendemens insananés des deux fonds muuels. A i : rendemen espéré insanané o er par le fonds muuel i ajusé par son risque relaif. : déerminan de la marice de variance-covariance des rendemens insananés des deux fonds muuels. ij : quanié de risque insananée du fonds muuel i par rappor au fonds muuel j, i = ; 2 ; j = ; 2 e i 6= j. i : raio de Sharpe, après déducion des frais, du fonds muuel i. : veceur colonne, de dimension 2, représenan le raio de Sharpe, après déducion des frais, des deux fonds muuels pris conjoinemen. xiv

15 Chapire Inroducion Depuis la n de la deuxième guerre mondiale, le nombre des fonds muuels n a cessé de croîre incian de plus en plus de ravaux académiques à éudier cee indusrie. Cela a principalemen commencé dans le milieu des années 96 avec, comme première référence des éudes empiriques, le papier de Jensen (968). L une des principales préoccupaions de ces recherches a éé de déerminer la performance enregisrée par les fonds muuels e de voir si leur préendue experise dans les choix de placemen es véri ée empiriquemen. Cee quesion a, depuis, fai l obje de plusieurs éudes don les conclusions son assez miigées. Les ravaux de Carhar (997) e Daniel, Timan, Grinbla e Wermers (997) son un émoignage de la divergence des analyses faies sur la capacié des gérans des fonds muuels à apporer une valeur ajouée dans le choix des sraégies d invesissemen. L aure vole des éudes faies sur la délégaion de la gesion de porefeuille concerne les modèles héoriques. Les premiers de ces ravaux, Samuelson (969) e Meron (969), avaien pour objecif la déerminaion de la sélecion du porefeuille opimal d un agen agissan seul. Ces ravaux on éé d un appor considérable à la recherche dans le domaine. Ils présenen, cependan, l inconvénien de ne pas enir compe d une imporane réalié

16 inhérene aux problèmes de délégaion de la gesion de porefeuille. En e e, la croissance des fonds muuels a oujours éé accompagnée d une conroverse sur le choix des frais de gesion qui fon l obje d un con i d inérê enre les gérans des fonds muuels e les invesisseurs qui déiennen ces fonds. Cee conroverse a éé à l origine de nombreuses publicaions an au niveau légal qu au niveau académique. L aure inconvénien de ces premiers ravaux, ainsi que de l ensemble des ravaux héoriques sur les fonds muuels, es d ignorer le caracère de plus en plus concurreniel de cee indusrie. L objecif de cee hèse es d aborder sur le plan héorique les quesions du choix du aux des frais ainsi que de l impac de la concurrence dans le domaine de la délégaion de la gesion de porefeuille. Nous uilisons, pour ces ns, des modèles plus comples que ceux proposés dans la liéraure e, ce, en insisan sur l aspec dynamique de la gesion de porefeuille. Le premier essai de cee hèse éudie les choix d invesissemen, de consommaion e du aux des frais de gesion dans un modèle de délégaion de la richesse. Pour ce faire, nous considérons un modèle en emps coninu e à horizon in ni où le géran es chargé de réparir la richesse, déléguée au débu de la période, d un invesisseur unique qui peu reirer de manière coninue une parie des acifs sous gesion pour des ns de consommaion. Les frais de gesion, annoncés par le géran, son appliqués de façon coninue. L invesisseur e le géran on des aiudes di érenes par rappor au risque. Dans un deuxième essai, nous éudions le comporemen d un invesisseur ayan la possibilié de réparir sa richesse enre plusieurs fonds muuels e un acif sans risque. Il s agi d un modèle en emps coninu e à horizon ni enan compe de la possibilié qu a l invesisseur de modi er son allocaion ou au long de la période d invesissemen. Ce modèle perme d éudier l impac sur les choix d invesissemen de la dispersion dans les «services» o ers par di érens fonds muuels, à savoir aux de rémunéraion e sraégies de placemen. Nous éendons par la suie ce modèle pour considérer la concurrence exisan enre 2

17 des fonds muuels ayan accès au même marché nancier. Ainsi, nous enons compe des objecifs des gérans des fonds muuels dans leurs choix de placemen. Nous analysons le comporemen de ces gérans e l impac de leurs acions sur leurs pars de marché individuelles, sur leur par de marché agrégée relaivemen à une source d invesissemen alernaive, en l occurrence un acif sans risque, e égalemen sur le comporemen de l invesisseur. À nore connaissance, aucune éude héorique dans un cadre dynamique n a analysé l impac de la concurrence dans l indusrie des fonds muuels sur les décisions d invesissemen e sur les sraégies de porefeuille. Pour erminer, cee hèse raie égalemen de la mesure de risque cohérene dans un cadre dynamique dans le même modèle de marché en emps coninu. Nous proposons une expliciaion de la représenaion de la valeur ajusée à une mesure de risque cohérene donnée par Arzner, Delbaen, Eber, Heah e Ku (24). Il s agi d une conribuion à la compréhension de la mesure de risque cohérene dans un cadre dynamique e à son applicaion à des problèmes d invesissemen. La suie de cee hèse es srucurée comme sui. Dans le chapire 2, nous présenons l économie e le modèle de marché qui son communs à oue la hèse. Dans le chapire 3, nous déerminons une forme analyique du aux de rémunéraion dans un problème de délégaion de la richesse. Le chapire 4 es consacrée à la résoluion du problème de sélecion de porefeuille d un invesisseur ayan la possibilié de réparir sa richesse, de façon dynamique, enre un acif sans risque e deux fonds muuels. La concurrence enre ces deux fonds muuels e son impac sur leurs choix de porefeuille ainsi que sur la réacion de l invesisseur es analysée dans le chapire 5. Dans le chapire 6, nous examinons la valeur ajusée à une mesure de risque cohérene dans un cadre dynamique. Le chapire 7 conclu. 3

18 Chapire 2 Économie e modèle de marché Nous considérons une économie en emps coninu. L inceriude es représenée par un espace de probabilié (; F; P ) sur lequel es dé ni un mouvemen brownien sandard, de dimension n, représené par le veceur colonne B = (B ; : : : ; B n ), où dénoe la ransposiion. Nous supposons que B = P -presque sûremen. La lraion générée par le mouvemen brownien es noée F B. Dans le cas à horizon ni [; T ], ous les processus son supposés adapés à la lraion (F ) T. Celle-ci représene l augmenaion (par les ensembles nuls de FT B ) de la lraion générée par le mouvemen brownien. Dans le cas où l horizon es in ni, nous uilisons la noion d adapabilié resricive dé nie par Karazas e Shreve (998). Un processus (Y ) < es di resricivemen adapé si pour ou T 2 [; ], il exise T e 2 [T; ) el que le processus resrein (Y ) T es adapé à la lraion F B augmenée par les ensembles nuls de F B T T e. Toues les égaliés e les inégaliés qui meen en relaion des variables aléaoires son enendues au sens presque sûremen ou presque parou dépendammen du conexe. Toues les quaniés son exprimées en uniés du numéraire représenan l unique bien périssable de l économie. Les véhicules d invesissemen dans le marché nancier son représenés par n + acifs de base, à savoir des acions e une obligaion sans 4

19 risque. Tous les acifs son ransigés de façon coninue. Le premier de ces acifs es une obligaion sans risque don le prix S à l insan évolue selon l équaion : ds = S rd ; S = ; (2.) où r représene le aux d inérê. Les n aures acifs de base son des acions, donc des acifs risqués. L évoluion du prix individuel S j de la j eme acion à l insan es modélisée par l équaion di érenielle sochasique suivane : ds j = S j j d + j db ; S j 2 (; ) ; j = ; : : : ; n: (2.2) Le veceur ligne, de dimension n, représenan les coe ciens de volailié de l acion j, noé j := ( j ; : : : ; jn ), es el que jk, k = ; : : : ; n, représene l inensié insananée avec laquelle la k eme source d inceriude in uence le prix de la j eme acion. j représene le aux d appréciaion de la j eme acion. Le aux d inérê r, le veceur colonne des aux d appréciaion, de dimension n, := ( ; : : : ; n ), e la marice de volailié, de dimension (n n), := ( ; : : : ; n), représenen ce qui es communémen appelé les coe ciens du modèle. Nous les supposons consans. De plus, nous supposons que la marice es inversible. Nous sommes, de ce fai, dans un cadre de marché comple nous permean de dé nir l unique prix au marché du risque, un veceur de dimension n, noé par : : = ( ; : : : ; n ) : = [ r n ] (2.3) 5

20 où n := (; : : : ; ) es un veceur colonne de dimension n don chaque élémen es égal à. Ces noaions e ces hypohèses seron uilisées dans oue la hèse. À l excepion du chapire 3 où l horizon de emps es supposé in ni, l économie que nous considérons es à horizon borné [; T ]. Pour les ns des chapires 4 e 5, nous dé nissons l unique processus de densié de prix des éas, noé H := M S où M es une P -maringale s expriman comme sui : M := e B 2 kk2 : (2.4) La quanié H (!) es inerpréée comme le prix Arrow-Debreu pour une unié de probabilié P d une unié de consommaion à l éa! 2 e à l insan. Les résulas obenus dans le chapire 4 peuven êres généralisés au cas où les coe ciens du marché son sochasiques e consiuen des processus uniformémen bornés. Les résulas du chapire 5 son, quan à eux, généralisables au cas où ces coe ciens son déerminises. Dans le chapire 6, nous uilisons un modèle qui incorpore une ceraine inceriude sur le prix au marché du risque. Pour ce faire, nous inroduisons un veceur de perurbaions ychasiques q := (q ; : : : ; q n ) correspondan aux élémens du veceur. À chaque veceur de perurbaions q, nous faisons correspondre une mesure de probabilié dé nie par P q (A) := E [M q T A], 8A 2 F T, où M q es une P -maringale représenée par : M q := e (+q) B 2 k+qk2 : Sous cee mesure de probabilié P q, e en appliquan le héorème de Girsanov, le 6

21 processus exprimé par : B q = B + ( + q) es un mouvemen brownien sandard. Exprimée en foncion du mouvemen brownien B q, la dynamique du veceur des acifs risqués S := (S ; : : : S n ) saisfai l équaion di érenielle sochasique suivane : ds = diag [S ] (d + db ) = diag [S ] ([r n q] d + db q ) ; S 2 (; ) n : Le cas q = n correspond à la mesure de probabilié risque neure sous laquelle le processus du prix acualisé des acifs risqués es une maringale. Nous noons par P cee probabilié e par B le mouvemen brownien sandard lui correspondan. 7

22 Chapire 3 Choix du aux de rémunéraion dans un problème de délégaion de la richesse 3. Inroducion La gesion de la richesse es l une des principales aciviés des insiuions nancières. Les presaions de ce service son le plus souven "aillées sur mesure" pour chaque clien. Ainsi, les décisions de placemen e des frais appliqués son foncion des préférences propres, à savoir les objecifs e le degré de olérance au risque, de la personne désiran déléguer la gesion de sa richesse. Par ailleurs, ces décisions dépenden ou naurellemen des condiions du marché. L obje de ce chapire es d éudier un modèle de délégaion de la richesse d un invesisseur à un géran a n de déerminer les choix d invesissemen ainsi que les aux des frais de gesion correspondan à une siuaion d équilibre. Il s agi d un modèle à Nous supposons que les frais de gesion représenen la oalié de la rémunéraion du géran. De ce fai, les ermes «rémunéraion» e «frais de gesion» seron uilisés indi éremmen dans ce exe. 8

23 horizon in ni où le géran es chargé de réparir la richesse d un invesisseur unique qui peu reirer de manière coninue une parie des acifs sous gesion pour des ns de consommaion. Plusieurs éudes académiques on considéré le modèle de délégaion de la gesion de porefeuille avec l objecif de déerminer la srucure de compensaion des gérans. Nous commençons par cier Sarks (987) qui éudie l impac de la srucure du conra de rémunéraion des gérans de fonds muuels sur leurs choix de porefeuille. Deux ypes de conras son comparés dans ce ravail, appelés respecivemen "symériques" e "avec bonus". Le conra "symérique" sipule que le géran reçoi, comme rémunéraion, un pourcenage de la valeur au marché des acifs auquel on ajoue un bonus ou une pénalié dépendammen du fai que le rendemen du porefeuille géré a éé supérieur ou inférieur au rendemen d un porefeuille de référence, généralemen un indice de marché. Dans le conra "avec bonus", la rémunéraion es asymérique dans le sens où, par rappor au conra précéden, une mauvaise performance n es pas sancionnée. Le modèle, saique, es de ype principal/agen, l agen éan le géran du fonds muuel e le principal éan un invesisseur représenaif. Chacune des deux paries maximise l uilié espérée de sa richesse. L aueur monre que le conra "symérique" perme d aligner l inérê du géran à celui de l invesisseur. Ce n es pas le cas du conra "asymérique" qui incie le géran à s exposer à davanage de risque. Grinbla e Timan (989) éudien les conras où la rémunéraion des gérans es basée sur la performance relaive à un porefeuille de référence, qui es généralemen dans le cas de données américaines l indice S&P 5. La majorié de ces conras éan "asymériques", au sens menionné plus hau, les gérans son inciés à augmener le risque idiosyncrasique lié au porefeuille géré du fai que ce ype de conra s apparene à une opion européenne d échange du porefeuille géré conre le porefeuille de référence. A n d aénuer cee endance à une exposiion au risque non appropriée, les aueurs suggèren que ce ype de conra doi conenir un plafond de rémunéraion ainsi qu une 9

24 pénalié pour les performances inférieures à celle de l indice de référence. De plus, ce ype de conra doi êre accompagné d une resricion sur l invesissemen que peuven faire les gérans pour leur propre compe. Dans un modèle égalemen saique, Admai e P eiderer (997) meen en quesion la perinence, par rappor aux inérês de l invesisseur, de la prise en compe d un porefeuille de référence dans les conras de rémunéraion basés sur la performance. Un des résulas de leur modèle, pariculièremen inéressan ici, es qu une rémunéraion basée sur le seul rendemen pris en erme absolu perme d aligner l inérê du géran à celui de l invesisseur. Dans la lignée des ravaux qui s inéressen à la srucure opimale d un conra de rémunéraion, e dans un cadre héorique qui ressemble davanage à celui éudié ici, Ou-Yang (23) considère un modèle en emps coninu e horizon ni dans lequel il analyse la relaion enre un invesisseur e un géran de fonds. Le conra de forme "symérique" s avère êre opimal. Par ailleurs, le porefeuille de référence à considérer doi êre un "indice acif" dans lequel les proporions invesies dans les acifs risqués varien avec le emps. L aueur fai l hypohèse, rès resricive, que l invesisseur ne peu modi er le monan des acifs sous gesion au cours de la période d invesissemen. Le géran, qui décide uniquemen de la répariion de la richesse, es payé à la n de la période d invesissemen. Cadenillas, Cvianic e Zapaero (25) reprennen le même cadre économique en permean cependan à l invesisseur de payer le géran à un aux coninu s ajouan à un paiemen à la n de la période. Le principal résula de cee éude es que la srucure opimale de rémunéraion o ere par l invesisseur es linéaire dans les cas suivans : soi les foncions d uilié des deux joueurs son exponenielles, possiblemen avec des aversions au risque di érenes, soi les foncions d uilié son de ype puissance mais ouefois avec des aversions au risque ideniques. Sannikov (24) considère un problème de délégaion de la richesse reprenan un

25 cadre en emps coninu e horizon in ni. À la di érence, parmi d aures, de ce qui es fai ici, l aueur considère que l invesisseur es neure au risque. Les éudes ciées précédemmen révèlen l opimalié des conras dis "symériques". Une large liéraure sur les problèmes de principal/agen souien égalemen l opimalié de la forme linéaire pour les conras de rémunéraion. Le ravail de référence dans ce cadre es celui de Hölmsrom e Milgrom (987). Les ravaux de Schäler e Sung (992) e Sung (995) en son des exensions e corroboren, globalemen, le même résula. En considéran une rémunéraion e ecuée de manière coninue sur l ensemble de la période, les conras de forme linéaire iennen compe aussi bien du monan des acifs sous gesion que de l évoluion des prix des acifs de base. Ainsi, Golec (992) juge qu une elle compensaion es une maérialisaion d un sysème combinan une rémunéraion de base avec une rémunéraion inciaive. En nous appuyan sur les ravaux ciés plus hau, nous supposons dans ce chapire que la rémunéraion du géran prend la forme d une proporion consane des acifs sous gesion. Cependan, nous uilisons ici une approche di érene. En e e, nore modèle s appuie sur le fai que les ermes du conra poran sur une délégaion de la gesion de porefeuille ne son généralemen pas déerminés par l invesisseur. À nore connaissance, l unique ravail qui considère un modèle où le choix de rémunéraion es décidé par le géran e non pas par l invesisseur es celui de Das e Sundaram (22). Nous modélisons, donc, le cas réalise où un invesisseur voulan déléguer la gesion de sa richesse se présene à une insiuion sans imposer un quelconque conra. Dépendammen de l aiude de ce invesisseur par rappor au risque e de ses objecifs, le gesionnaire lui propose un plan d allocaion moyennan des charges. L invesisseur peu acceper ou non le conra proposé par le gesionnaire. Nous supposons égalemen que l invesisseur reire régulièremen des fonds de l acif sous gesion pour des ns de consommaion. Les décisions de placemen prises par le gesionnaire on clairemen un

26 e e sur les modaliés de rerai e ecué par l invesisseur ou au long de la période considérée. Nous supposons que les deux agens on une informaion parfaie e que leur engagemen es à long erme, d où le choix d un horizon in ni. Nous éudions la relaion enre l invesisseur e le gesionnaire de fonds dans le cadre d un jeu dynamique. La srucure d informaion es asymérique. En e e, l invesisseur ne ien pas compe du fai que le choix de son plan de consommaion a un e e sur les décisions du géran (ce qui es équivalen à supposer que l invesisseur ne se comme pas à l avance quan à son plan de consommaion). Par conre, le géran annonce sa sraégie de placemen e sa srucure de rémunéraion e agi de façon sraégique, enan compe de la réacion de l invesisseur. Les sraégies d équilibre son elles qu aucun des deux agens n a avanage à en dévier unilaéralemen, compe enu de cee srucure d informaion. Ce chapire es organisé comme sui. Les agens e la srucure d informaion son présenés à la secion 3.2. Dans la secion 3.3, nous rouvons les sraégies d équilibre dans le cas où la rémunéraion du géran es xée de façon exogène. Dans la secion 3.4, nous déerminons le aux de rémunéraion à l équilibre dans le cas où le géran l incorpore dans sa décision. La secion 3.5 es consacrée à l inerpréaion économique des résulas à l équilibre. La secion 3.6 conclu. 3.2 Les agens Les agens prenan place dans l économie son représenés par un invesisseur e un gesionnaire de porefeuille chargé de réparir la richesse du premier. La délégaion se fai au débu de la période d invesissemen. Le géran décide des proporions, := ; : : : ; n, de la richesse de l invesisseur à allouer enre les di érens acifs risqués. La proporion invesie dans l acif sans risque es n. Aucune resricion n es faie sur les venes à découver ou sur les monans à déenir dans les divers acifs. Les 2

27 frais de gesion, représenan la rémunéraion du géran, son reirés de façon coninue selon un aux 2 R +. Nous considérons aussi bien le cas où ce aux es donné de façon exogène, secion 3, que le cas où il es incorporé dans les décisions du géran, secion 4. Par ailleurs, l invesisseur décide de la quanié posiive C de la richesse à consommer insananémen ou au long de la période d invesissemen. La dynamique du monan des acifs gérés, équivalen à la richesse de l invesisseur, saisfai l équaion di érenielle sochasique suivane : dw = ( n ) W ds S + nx j= j W ds j S j W d C d = W ([r + ] d + db ) W d C d ; W > (3.) où := es un veceur colonne, de dimension n, des coe ciens de volailié des acifs sous gesion e W représene la richesse iniiale de l invesisseur déléguée au géran. Il es apparen dans (3:) que W dépend de W, C, e. L ensemble des seniers de veceurs de proporions admissibles es noé e es el que pour e C donnés, la soluion à (3:) es non négaive. L ensemble des seniers de consommaion admissibles es noé C e es el que le processus de consommaion es non négaif, resricivemen adapé e saisfai R T C d < pour ou T 2 [; ). Nous supposons que l uilié reirée par le consommaeur e celle reirée par le géran à ou insan d une consommaion z prennen la même forme générale, mais qu ils on cependan une aiude di érene par rappor au risque. Ainsi, l uilié pour l invesisseur d une consommaion z es donnée par u I (z) := z ; 2 (; ) = fg, alors que l uilié pour le gesionnaire d une consommaion z es donnée par u G (z) := z ; 2 (; ) = fg. Chacun des agens cherche à maximiser l espérance de la somme acualisée de l ui- 3

28 lié de sa consommaion. Ainsi, à ravers ses choix de consommaion, l objecif de l invesisseur es de maximiser : Z U I (; ; C) = E e I u I (C ) d (3.2) où I représene la valeur emps pour l invesisseur. À ravers ses choix de sraégie d invesissemen e, s il y a lieu, de aux de rémunéraion, le géran cherche à maximiser : Z U G (; ; C) = E e G u G (W ) d (3.3) où G représene la valeur emps pour l invesisseur. Dans le bu d alléger l écriure, nous supposons dorénavan que I = G =. Cee hypohèse ne modi e pas l essence de nos résulas. La srucure d informaion que nous préconisons es basée sur les hypohèses suivanes sur le déroulemen du jeu e le comporemen des agens. Le gesionnaire annonce sa sraégie de placemen e son aux de rémunéraion. Il ien compe du fai que l invesisseur ajusera sa consommaion à l évoluion de sa richesse, e, paran, à ses sraégies. Par ailleurs, il es raisonnable de supposer que l invesisseur n a pas conscience que ses propres décisions de consommaion on une in uence sur les décisions du géran. De façon équivalene, l invesisseur n annonce pas à l avance sa sraégie de consommaion, il l adape pluô à l évoluion de sa richesse. Puisque l invesisseur peu observer sa richesse à ou insan, e qu il connaî la sraégie de placemen du gesionnaire ainsi que son aux de rémunéraion, une sraégie de l invesisseur es C (W ; ; ; ) : R + R + [; )! C. Pour des ns de simpli caion, nous 4

29 uilisons, pour la suie du chapire, C comme noaion de la sraégie de l invesisseur. Un équilibre à ce problème es un riple de sraégies ( ; ; C ) 2 R + C elles que : Le plan de consommaion C es opimal pour l invesisseur pour une sraégie de placemen e, s il y a lieu, un aux de rémunéraion choisis par le géran. Auremen di : U I ( ; ; C ) U I ( ; ; C) ; 8C 2 C: La combinaison de la sraégie de placemen e, le cas échéan, du aux de rémunéraion es opimale pour le géran éan donné le processus de la richesse généré par le plan de consommaion C, à savoir : U G ( ; ; C ) U G (; ; C ) ; 8 (; ) 2 R + : Les éapes à suivre pour résoudre l équilibre du jeu se présenen comme sui :. Déerminer la foncion de réacion de l invesisseur à un processus de placemen e un aux de rémunéraion arbiraires, à savoir le processus : Z bc (W ; ; ; ) := argmax C2C E e u I (C ) d où l évoluion de la variable d éa représenan la richesse W es direcemen in uencée par e. 2. Incorporer la meilleure réponse de l invesisseur dans le problème d opimisaion du géran pour déerminer les valeurs opimales des proporions allouées aux di érens acifs e, le cas échéan, du aux de rémunéraion. Ainsi, en dénoan 5

30 cw le processus de richesse indui par b C sous e, s il y a lieu,, Cas où es exogène : Z x := argmax 2 E e u G W c () d Cas où es endogène : Z ( ; ) : = argmax (;)2R + E e u G W c (; ) d : 3. En déduire la consommaion C correspondan à l équilibre, ainsi que les valeurs des foncionnelles d uilié e la dynamique de la richesse. Dockner, Jorgensen, Van Long e Sorger (2) présenen une discussion inéressane sur les jeux di éreniels hiérarchiques à horizon in ni e con rmen le fai que les hypohèses de sraégie consane ou linéaire par rappor à l éa pour le leader du jeu (le géran dans ce modèle) e de sraégie markovienne pour le follower du jeu (l invesisseur dans ce modèle) son généralemen déerminanes pour obenir des équilibres dynamiquemen cohérens. Dans ce chapire, nous nous appuyons sur les résulas des modèles d opimisaion en horizon in ni, e en présence de coe ciens consans, pour supposer une sraégie de placemen saionnaire. Ceci facilie la résoluion de nore jeu e nous perme de véri er la cohérence dynamique de l équilibre que nous obenons. 3.3 Taux de rémunéraion exogène Dans cee secion, nous analysons le cas où le aux de rémunéraion es exogène e où le géran décide uniquemen de sa sraégie d invesissemen. 6

31 3.3. Le problème de l invesisseur Nous déerminons la meilleure réponse de l invesisseur à oue sraégie de placemen consane 2. Proposiion 3. Pour une sraégie e un aux de rémunéraion els que + (r + ) 2 kk 2 > ; (3.4) où :=, le processus de consommaion correspondan à la meilleure réponse de l invesisseur es : bc = bc c W (3.5) où bc := + (r + ) 2 kk 2 e c W, le processus de richesse correspondan à bc, es el que : cw = W e ( (r+ )+ 2 2 kk2 )+ B : (3.6) Preuve 3. Soien e xés. La foncion valeur V I résou l équaion de HJB suivane : (W ) du problème de l I sup C [W (r + ) C ] 2 V I W 2 2 kk 2 V I + C = : La foncion n C I éan concave, nous pouvons facilemen voir que la meilleure 7

32 réponse de l invesisseur s écri C b = K I es une consane, nous En conjecuran que V I = K I W où " W (r + ) 2 V I W 2 2 kk 2 V I + 2 = K I W I + # 2 kk2 + KI 3 5 : Ainsi, K I doi véri er K I = (r ) kk 2 : Il su de voir = K I c W pour déduire l expression de b C. Pour que la preuve soi complèe, il fau véri er la condiion de ransversalié correspondan à lim E e T VT I (W ) =. T! Nous avons VT I (W ) = (bc) W c T e W c T = W e [ (r+ )+ 2 2 kk2 ]T + B T. D où, e T VT I (W ) = u I (W ) (bc) e bct e ( ) ( ) 2 B T 2 kk 2T. 8

33 Ainsi, lim E e T VT I (W ) = u I (W ) (bc) lim e bct T! T! = où la première égalié vien du fai que e ( ) B T ( ) 2 deuxième vien du fai que la condiion (3:4) implique bc := b C cw >. 2 kk 2T es une P -maringale e la Dans le cadre où les coe ciens du marché son consans e où la sraégie d invesissemen ainsi que le aux de rémunéraion son consans, la soluion unique du problème de l invesisseur es elle que la proporion de consommaion es consane. En combinan les équaions (3:5) e (3:6), nous obenons l expression du processus de consommaion en foncion de la richesse iniiale, des paramères du marché e des décisions du géran : bc (; ) = W + (r + ) 2 kk 2 e ( (r+ )+ 2 2 kk2 )+ B (3.7) où apparaî dans l expression de L équilibre Nous noons := ( + ) e nous supposons que les paramères du modèle saisfon les condiions suivanes : C : > C2 : + ( ) (+2 2) r + kk 2 > 2 2 9

34 C3 : ( + ) + ( ) r + 2 kk2 > : Proposiion 3.2 En supposan que les condiions C-C3 son saisfaies, le double ( x ; C x ) el que x = ( ) (3.8) e C x = c x W x (3.9) es un équilibre dynamiquemen cohéren où c x : = ( + 2 2) + ( ) r kk 2 (3.) e W x (2 ) = W exp r kk 2 + B : (3.) Les valeurs des objecifs des deux agens à l équilibre son alors exprimées par : U I (; W ; ; x ; C x ) = (c x ) u I (W ) (3.2) e U G (; W ; ; x ; C x ) = K x u G (W ) (3.3) où K x := (3.4) ( + ) + ( ) r + kk2: 2 2

35 Preuve 3.2 En enan compe de la réponse opimale de l invesisseur dans la résoluion du problème du géran, e en uilisan le changemen de variable =, nous obenons l expression suivane de l équaion de HJB G = G = sup hw (r + ) b C i W 2 2 W V W 2 + W G (r ) + W 2 V G d hw i 2 V G + u G (W ) V G kk 2 où Z es el que 2 e V G := V G (W ) représene la foncion valeur du problème du géran. Nous conjecurons V G := K x W. Ainsi, nous pouvons véri er que, pour Kx e posiifs, l expression suivane 2 2 W V W 2 + ( 2 kk2 W = K x W G kk es concave. La soluion es b =, qui es bien consane. L équaion de HJB nous donne la valeur de K x. Supposons que nous permeons au géran de déerminer un nouveau à l insan >. La richesse c W à ce insan es obenue de l expression (3:6) appliquée à = avec = b. L équaion de HJB de ce nouveau problème demeure inchangée e le nouveau opimal es le même que celui choisi à =. Ainsi, l équilibre que nous obenons es dynamiquemen cohéren. C x es obenu en remplaçan par sa valeur opimale dans l expression de b C. 2

36 L équaion (3:) perme d obenir l expression de la richesse à l équilibre, à savoir : dw x = W x (2 + ) r kk 2 d + db : A n de erminer la preuve, il rese à véri er que les condiions de ransversalié son bien saisfaies. Ainsi, pour le problème de l invesisseur, lim E e T VT I (W x ) T! = (c x ) u I (W ) lim T! e cx T = e, ce, du fai que C2 implique c x >. Pour ce qui es de la condiion de ransversalié du géran, lim E e T VT G (W x ) T! = u G (W ) lim = e K x T T! puisque la condiion C3 sur les paramères implique >. K x Nous savons que dans le cas où, sous les mêmes hypohèses quan à la forme des foncions d uiliés, un invesisseur a accès direcemen au marché (problème de Meron (97)), sa sraégie d invesissemen opimale es = & ( ), où & représene son aversion au risque. Ainsi, si l invesisseur considéré dans ce chapire ne déléguai pas le placemen de sa richesse, sa sraégie d invesissemen serai I = ( ). Par 22

37 ailleurs, si le géran ravaillai pour son propre compe, il aurai choisi de manière opimale G = ( ). Il apparaî que le comporemen du géran à l équilibre dans ce modèle de délégaion de la richesse correspond à la sraégie de placemen d un invesisseur qui aurai pour aversion au risque = ( + ) e, pour cee raison, nous inerpréons dans nore modèle comme une aversion au risque «agrégée». Il es inéressan de comparer la sraégie d invesissemen elle que décrie dans l équilibre de ce modèle avec celles correspondan aux siuaions où chacun agi pour son propre compe. La gure (3 ) perme d illusrer cee éude comparaive. Dépendammen des coe ciens d aversion au risque de l invesisseur e du géran, nous pouvons disinguer quare zones auxquelles peu apparenir :. < : dans ce cas, l aversion agrégée es supérieure ou égale à l aversion du géran e es inférieure ou égale à celle de l invesisseur. 2. < e < : ce cas es semblable au précéden dans le sens où l aversion agrégée es comprise enre l aversion de l invesisseur e celle du géran. 3. < : dans ce cas, l aversion agrégée es supérieure ou égale à l aversion la plus élevée. 4. < < + e > : ceci correspond à une siuaion inverse de la précédene. L aversion au risque agrégée es alors inférieure à la plus peie aversion. En éudian le signe de, il es apparen qu il es le même que celui de : le fai de déléguer sa richesse à un géran ayan une plus grande aversion au risque rend l invesisseur moins exposé aux acifs risqués, e inversemen. Ainsi, pour l invesisseur, le fai de déléguer la gesion de ses acifs à un géran ayan une aversion au risque di érene a un résula «prévisible». Néanmoins, du poin de vue du géran, les conclusions son moins claires. Ainsi, en éudian le signe de, il es apparen qu il es le même que celui de seulemen si es inférieur à. Le géran modi e sa sraégie dans le sens désiré par l invesisseur 23

38 ν κ = κ = ν κ =+ν δ > ν > κ ν > δ > κ κ > ν > δ κ > δ > ν κ Fig. 3- L aversion au risque agrégée par rappor aux aversions au risque individuelles e si ce dernier a une faible aversion au risque. Dans le cas conraire, l aversion agrégée va dans le sens conraire de celui désiré par l invesisseur. Dans les paragraphes qui suiven, nous illusrons l impac de la variaion du aux de rémunéraion sur les foncions objecifs des deux agens à l équilibre. Dans chacun des cas illusrés, l inervalle de variaion de es choisi de sore que les condiions C-C3 soien saisfaies. Le graphique (3 2) es une illusraion de la sensibilié des foncionnelles d uilié à l équilibre à di érenes valeurs des aux de rémunéraion dans le cas où > e >. D un poin de vue saique, le aux de rémunéraion a clairemen un e e posiif sur l uilié direce du géran. Néanmoins, la dynamique de la richesse à l équilibre monre que ce même aux agi, de façon assez prévisible, négaivemen sur les acifs sous gesion. L e e global sur la foncionnelle d uilié n es donc, a priori, pas rès clair. D ailleurs, la gure (3 2) illusre un cas où cee relaion es sricemen concave. Il exiserai 24

39 Taux de rémunéraion,,2,3,4,5 5 Uilié du consommaeur 5 Uilié du géran Fig. 3-2 Sensibilié des foncionnelles d uilié par rappor au aux de rémunéraion. = 2 ; = 2 ; = ; 3 ; r = ; 2 e kk 2 = ; 4. donc un aux de rémunéraion qui maximiserai l uilié du géran à l équilibre. Pour ce qui es du consommaeur, le cas où > es facile à analyser. Ainsi, il es apparen, à ravers l expression de C x que, dans ce cas, le aux de rémunéraion agi négaivemen sur la proporion de la richesse à consommer e sur la richesse elle même. La foncionnelle d uilié de l invesisseur décroî par conséquen avec le aux de rémunéraion. C es ce qui es illusré par le graphique (3 2). Pour le cas où <, le aux de rémunéraion agi posiivemen sur la proporion de la richesse à consommer e il devien de ce fai moins éviden de prévoir la relaion globale enre l uilié de l invesisseur e. La gure (3 3) illusre l e e oal pour des valeurs pariculières des paramères du modèle. Dans ce exemple, même si le aux de consommaion augmene, la foncionnelle d uilié de l invesisseur rese décroissane. Ceci monre que l e e de la diminuion de la richesse domine celui de l augmenaion de la proporion de consommaion. Nous pouvons voir à ravers l équaion (3:2) que ce résula es général pour ou <. 25

40 Taux de rémunéraion,,2,3,4,5 Uilié du consommaeur Uilié du géran Fig. 3-3 Sensibilié des foncionnelles d uilié par rappor au aux de rémunéraion. = ; 75 ; = ; 5 ; = ; 3 ; r = ; 2 e kk 2 = ; 4. Ces quelques illusraions monren que le choix du aux de rémunéraion présene un enjeu sraégique. C es ce côé que nous explorons dans la secion qui sui en inégran le aux de rémunéraion dans les décisions du géran. 3.4 Taux de rémunéraion endogène Dans cee secion, nous considérons que, en plus de sa sraégie d invesissemen, le gesionnaire décide de son aux de rémunéraion Le problème du géran Éan sraégique, le géran décide de ses acions en enan compe de la réponse de l invesisseur. Celle-ci peu êre déduie des résulas obenus à la secion précédene du momen où le aux de rémunéraion es supposé consan. Ainsi, l expression de la consommaion opimale es inégrée dans le problème du géran. Nous supposons que les paramères du modèles saisfon la condiion suivane : 26

41 C4 : ( + ) + ( ) r + 2 kk2 > : Proposiion 3.3 En supposan que les condiions C e C4 son saisfaies, alors = ( ) (3.5) e = W (3.6) représenen la sraégie de placemen e le plan de rémunéraion opimaux pour le géran. W représene la richesse correspondane e la proporion de rémunéraion opimale es représenée par : = ( + ) + ( ) r + 2 kk2 : Preuve 3.3 Éan donné bc, la foncion valeur du problème du géran résou l équaion de HJB suivane : sup (;)2ZR + 8 >< W + 2 V G 2 W r V G G 2 W + ( W + W kk W 9 >= >; = : 27

42 En conjecuran V G = K W, l équaion devien : = sup 2Z +KW KW + sup 2R + r W KW kk 2 2 K W + KW : KW W Nous supposons que K es posiif. La foncion n KW KW 2 concave e nous pouvons ainsi obenir l équaion (3:5). Par ailleurs, es égalemen concave e son maximisan es kk 2o es donc bien n W KW o = K où K es el que K = ( + ) + ( ) r + 2 kk2 : C4 nous perme de véri er que K es bien posiif. L expression de la foncion valeur devien V G (W T ) = ( ) (W T) où W T = W e " r (+)+ ( 2 + ) 2 2 kk 2 # T + B T : (3.7) 28

43 De ce fai, nous avons e T V G (W T ) = ( ) u G (W ) e T e ( ) B 2 T 2 2 kk 2T : D où, en uilisan le fai que e véri er la condiion de ransversalié ( ) B 2 T 2 2 kk 2T es une P -maringale, nous pouvons lim E e T V G (W T ) = ( ) u G (W ) lim e T T! T! = : La sraégie d invesissemen adopée par le géran ne change pas du fai que le aux de rémunéraion es endogène. Ainsi, l analyse comparaive faie dans la secion 3 concernan l aversion "agrégée" s applique au cas présen. En uilisan (3:7) appliqué à l insan, le processus de rémunéraion peu êre exprimé comme sui : = W ( + ) + ( ) r + 2 kk2 e " r (+)+ ( 2 + ) 2 2 kk 2 # + B : (3.8) L équilibre Une fois les problèmes individuels résolus, il devien assez rivial de déerminer les valeurs d équilibre. En e e, la soluion au problème du géran donne direcemen les 29

44 valeurs d équilibre de la proporion d invesissemen dans les acifs risqués e du aux de rémunéraion. La consommaion choisie par l invesisseur es, quan à elle, déduie de l équaion (3:5). Nous supposons que les paramères du modèle véri en C5 : ( 2 + ) + ( ) r kk 2 > : 2 2 Proposiion 3.4 En supposan que C,C4 e C5 son véri ées, le riple ( ; ; C ) el que = ( ), = e ( + ) + ( ) r + 2 kk2 C = c W (3.9) es un équilibre dynamiquemen cohéren où c = W e = W e ( ) r kk 2 " r (+)+ ( 2 + ) 2 2!kk 2 # + B : (3.2) 3

45 Les valeurs des objecifs à l équilibre de chaque agen son alors exprimées par : U I ( ; ; C ) = (c ) u I (W ) (3.2) e U G ( ; ; C ) = ( ) u G (W ) : (3.22) Preuve 3.4 L expression (3:9) es obenue en remplaçan e par leurs valeurs d équilibre dans (3:5). Nous obenons ainsi : c : = C = W ( ) r kk 2 : L expression de la richesse (3:2) es déerminée par la prise en compe des valeurs de c, e en siuaion d équilibre dans l équaion di érenielle sochasique (3:). Nous uilisons cee expression pour déerminer la foncionnelle d uilié de l invesisseur : Z UI = E = (c ) u I (W ) = (c ) u I (W ) = (c ) u I (W ) e u I (C ) d Z Z e c E e c d ( ) e ( ) B kk 2 d ( ) où nous avons uilisé le fai que e ( ) B kk 2 es une P -maringale e que c >. 3

46 De même, nous obenons Z UG = E e u G ( W ) d = ( ) u G (W ) = ( ) u G (W ) = ( ) u G (W ) Z Z e E e d ( ) e ( ) B kk 2 d ( ) où e ( ) B kk 2 es une P -maringale e >. Les condiions de ransversaliés ainsi que la cohérence dynamique de ce équilibre peuven facilemen êre véri ées en suivan la procédure uilisée dans la secion précédene. En combinan les expressions (3:9) e (3:2), nous obenons l expression suivane du processus de consommaion à l équilibre : C = W e " ( ) r kk 2 r (+)+ ( 2 + ) 2 2!kk 2 # + B Nous consacrons la secion suivane à l inerpréaion de l e e des paramères du modèle e des coe ciens d aversion au risque sur le aux de rémunéraion adopé à l équilibre. 32

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Calcul Stochastique 2 Annie Millet

Calcul Stochastique 2 Annie Millet M - Mahémaiques Appliquées à l Économie e à la Finance Universié Paris 1 Spécialié : Modélisaion e Méhodes Mahémaiques en Économie e Finance Calcul Sochasique Annie Mille 15 14 13 1 11 1 9 8 7 6 5 4 3

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers

DESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers DESSd ingéniérie mahémaique Universié d Evry Val d Essone Evaluaions des produis nanciers Véronique Berger Cours Janvier-Mars 2003 version du 27 mars 2003 Conens I Présenaion du plan de cours 3 II Insrumens

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS)

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS) Réseau de coachs Vous êes formés dans les méiers du spor e/ou de la préparaion physique (Breve d éa, Licence, Maser STAPS) Vous connaissez la course à pied Vous souhaiez créer e/ou animer des acions de

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Investment Flows and Capital Stocks

Investment Flows and Capital Stocks Saisics Canada Invesmen and Capial Sock Division Naional Wealh and Capial Sock Secion Invesmen Flows and Capial Socks Saisique Canada Division de l invesissemen e du sock de capial Secion de la richesse

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

PARTIAL DIFFERENTIAL EQUATIONS. On global discontinuous solutions of Hamilton-Jacobi equations.

PARTIAL DIFFERENTIAL EQUATIONS. On global discontinuous solutions of Hamilton-Jacobi equations. EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES. Sur des soluions globales disconinues des équaions d Hamilon-Jacobi, par Gui-Qiang Chen e Bo Su Résumé. On éabli l unicié des soluions de viscosié semiconinues classiques

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

«La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark* et Claudia Senik Ecole d Economie de Paris et Cepremap

«La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark* et Claudia Senik Ecole d Economie de Paris et Cepremap Version en documen de ravail. Texe final paru dans 27 quesions d économie conemporaine, Albin Michel : Paris, 2008. «La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark e Claudia Senik Ecole d Economie de Paris

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail