Les indicateurs avancés de l inflation en RD. Congo

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les indicateurs avancés de l inflation en RD. Congo"

Transcription

1 Les indicaeurs avancés de l inflaion en RD. Congo Henry N. MUGANZA 1 Absrac This sudy aims o idenify he leading of inflaion indicaors of moneary policy in DRC. The resuls reveal ha he mos relevan inflaion indicaors usually come from he moneary origin han he real secor. Variance decomposiion analyzes place in he foreground he rae of exchange, he money supply and he public consumpion like he mos relevan indicaors. In order o achieve is goal of price sabiliy and o suppor a srong economic growh, he inermediae objecive of he Cenral Bank baseded on he conrole of he money supply seems o be less relevan. Relaes o a high level of he dollarizaion, he cenral bank will be able o adop eiher he sraegy of nominal anchoring of he rae of exchange, his calls he reurn of he fixed exchange regime or o adop a sraegy of inflaion argeing is o resore he credibiliy of he moneary policy Keywords: leading indicaors of inflaion, moneary policy 1. Inroducion Le déba sur les indicaeurs avancés d inflaion es au cœur de l analyse monéaire depuis les années 90 avec l adopion du régime de ciblage d inflaion comme cadre de référence dans la conduie de la poliique monéaire (L. LEIDERMAN e L. SVENSSON, 1995 ; B. BERNANKE e F. MISHKIN, 1997). Par indicaeurs avancés d inflaion, il fau enendre un ensemble de variables économique e financière qui on pour foncion de ransmere à la banque cenrale les informaions sur les variaions acuelles e fuures du niveau général des prix (C. FREEDMAN, 1996 ; J. P. ALLEGRET e J. F. GOUX, 2003 ; B. LANDAIS, 2008). Dans ce papier, le déba pore esseniellemen sur la définiion à cour erme du mécanisme d ancrage nominal permean d oriener les anicipaions des agens privés sur une rajecoire compaible avec l objecif fixé 2. A ce suje, deux ypes d approches peuven êre disinguées : 1 ) le ciblage d agrégas monéaires ; 2 ) le ciblage direc de l inflaion (G. LEVIEUGE, 2003 ; T. BRAND, 2008). 1 Assisan de recherche e d enseignemens à la Faculé des Sciences Economiques e de Gesion ; Universié Evangélique en Afrique. Mail : henryngongo06@gmail.com 2 Un consensus s es éabli sur l engagemen de la banque cenrale à sabiliser les prix, c'es-à-dire mainenir un niveau faible e sable d inflaion, l annoncer au public sous forme d une cible poncuelle ou à ravers une fourchee cible afin de promouvoir le bien-êre économique. En agissan ainsi, la banque cenrale rédui le risque d incohérence emporelle e accroi la crédibilié de la poliique monéaire (J. P. POLLIN, 2008). 1

2 En ce qui concerne la première approche, le consensus sur la poliique monéaire forgé par M. FRIEDMAN (1968) visai à conrôler les agrégas monéaires pour aeindre la sabilié des prix. Cee formulaion monéarise fondée sur une norme de croissance des agrégas monéaires repose sur l hypohèse d exogénéié oale de la monnaie, d une par, e sur un cerain nombre de crières, à savoir : le lien de causalié sable enre l agréga de monnaie choisi comme objecif e les prix, c'esà-dire l exisence d une foncion de demande de monnaie sable, d aure par. L annonce du aux de croissance de la masse monéaire répond principalemen à un souci de crédibilié afin de peser sur les anicipaions inflaionnises. Ce canal fai donc de l inflaion un phénomène monéaire (A. BENASSY e al, 2005 ; P. R. AGENOR, 2008 ; S. ENGONE MVE, 2010). De ce poin de vue, le ciblage monéaire a éé adopé par de nombreux pays au cours des années 70 jusqu au débu des années 80. Cependan, le conrôle de la base monéaire, c'es-à-dire de la quanié de monnaie émise par la banque cenrale n es pas parvenu à assurer la maîrise de l inflaion sur le long erme. Le socle du fondemen monéarise a éé rendu caduc en parie par l insabilié des foncions de demande de monnaie engendrée par la libéralisaion financière des années 80. Ainsi, la remise en cause du caracère exogène de la monnaie e du lien de causalié sable enre les agrégas monéaires e l inflaion a fai perdre à ce agréga son sau d objecif inermédiaire e même en an qu indicaeur dans cerains pays. C es ce qui a condui au recours au aux d inérê comme variable inermédiaire conformémen à l enseignemen de Poole (1970) 3 (BLUNDELL- WIGNALL e al, 1990 ; J. P. POLLIN, 2004 ; S. ENGONE MVE, 2010). En effe, comme le aux d inérê ne peu à lui seul rendre compe des effes de la poliique monéaire dans une économie ouvere, ceraines banques cenrales, en pariculier celles du Canada e de la Nouvelle Zélande, on préféré enir compe de l indice des condiions monéaires dans le cadre d un piloage plus direc de la cible final. Ce indice associe à la fois le aux de change e le aux d inérê en foncion de leur impac relaif sur la croissance e l inflaion. Ce indice synhéique peu alors êre uilisé, soi à des fins d analyse conjoncurelle, soi en an que simple indicaeur de poliique monéaire. Il doi à ce effe jusifier de bonnes capaciés prédicives si bien que les banques cenrales qui s y référen pour jusifier une recommandaion de poliique monéaire ou fonder une analyse conjoncurelle devraien le considérer avec une ceraine prudence (S. DIARISSO e O. SAMBA MAMADOU, 2000 ; L. AUBERT, 2003 ; C. BLOT e G. LEVIEUGE, 2008). De façon générale, la libéralisaion financière a bau en brèche les règles monéaires passives à la Friedman. Ainsi, le conrôle des agrégas monéaires ou comme du aux de change 4, en an qu objecifs inermédiaires, ne perme pas de prendre en compe les évoluions de l économie e son par conséquen qualifiées de sous-opimale pour aeindre la sabilié des prix. D où, l appariion depuis les années 90 d une concepion beaucoup plus pragmaique de la formulaion fondée sur les prévisions du aux d inflaion comme cible idéale de la poliique monéaire 3 Ce aueur fai valoir qu en règle générale, l économie subie des chocs ransioires aussi bien dans le seceur réel que dans le seceur monéaire. Il affirme alors que lorsque la perurbaion provien du marché de la monnaie, la poliique monéaire doi conrôler le aux d inérê e lorsqu elle a pour origine le marché des biens, on doi se fixer un objecif de croissance monéaire. 4 Dans le conexe du régime de change fixe, le aux de change a éé uilisé par un cerain nombre de pays émergens comme objecif inermédiaire de la poliique monéaire. Mais, cee cible a perdu du errain en raison de conflis généraeurs de crises enre les objecifs des poliiques inernes e exernes des banques cenrales. Elle consiue une pere d indépendance pour la poliique monéaire du pays qui a décidé d ancrer sa monnaie à celle d un aure pays, encourage la spéculaion e fragilise le sysème financier. 2

3 (BLUNDELL- WIGNALL e al, 1990 ; J. CREEL e H. STERDYNIAK, 1999 ; J. P. POLLIN, 2005 ; E. SVENSSON, 1997). La deuxième approche quan à elle repose sur l idée d une monnaie endogène e es cenrée sur la quesion du ciblage direc d inflaion comme sraégie efficace pour aeindre la sabilié des prix. Cee approche a éé suggérée par un cerain nombre d aueurs, enre aures L. LEIDERMAN e L. SVENSSON (1995), L. SVENSSON (1997, 1998, 1999), BERNANKE e MISHKIN (1997), à la suie de l abandon progressif du conrôle des agrégas monéaires au cours des années 80 (S. ENGONE MVE, 2010). La mise en œuvre de cee sraégie soulève ouefois des conroverses enre les parisans de la règle d insrumen e les enans de la règle d objecif. Cee opposiion es illusrée par le déba enre B. McCALLUM e E. NELSON d une par e L. SVENSSON d aure par (B. LANDAIS, 2008). Si l on en croi les parisans de la règle d insrumen, B. McCALLUM (1987) e J. B. TAYLOR (1993), les règles on des avanages majeurs sur les poliiques discréionnaires dans la mesure où les décisions prises dans un environnemen non discréionnaires on des effes favorables sur les anicipaions des agens. Ainsi, convaincu des bienfais d une règle monéaire, la règle de McCALLUM (1987, 1995) sipule que le ryhme d ajusemen de la base monéaire es foncion de l écar enre le PIB nominal e sa cible e/ou en cas de variaion permanene de la viesse de circulaion de la monnaie. Cee règle repose sur la cible de PIB nominal e sur l uilisaion de la base monéaire comme insrumen de la poliique monéaire (J. J. DURAND e N. PAYELLE, 1998). De même que B. McCALLUM, J. TAYLOR (1993) souien l imporance des règles dans la conduie de la poliique monéaire. Cependan, il esime que c es le aux d inérê qui doi êre reenu comme insrumen de la poliique monéaire e non pas la base monéaire. Tou en mean en évidence le rappor incerain qui peu exiser enre la base monéaire e l inflaion, la règle de TAYLOR fai valoir qu il es commode pour la banque cenrale d ajuser son aux direceur en foncion des écars de l inflaion par rappor à sa cible, des excès de l oupu par rappor à son niveau poeniel 5. A en croire, au conraire, les enans de la règle d objecif, la banque cenrale ne cible pas les variables inermédiaires, mais elle agi direcemen sur l objecif d inflaion. Faue d un consensus sur un canal de ransmission prédominan à ravers lequel la poliique monéaire opère au sein de l économie, c es la prévision de l inflaion qui ien lien d objecif inermédiaire. La banque cenrale doi donc surveiller l évoluion d un cerain nombre d indicaeurs reconnus comme éan apes à prévoir l inflaion pour parvenir à conrecarrer les ensions inflaionnises avan qu elles ne se concréisen. L inervenion de la banque cenrale sur le marché monéaire vise dans ce cas à ramener le aux d inflaion anicipée proche de l inflaion ciblée (L. SVENSSON, 1997 ; P. R. AGENOR, 2008 ; L. GREGORY, 2003). 5 Simples soien-elles, les règles d insrumen soulèven un cerain nombre de criique enre aures le fai de ne enir compe que d un rop pei nombre d indicaeurs dans l orienaion des acions monéaires. Aussi, oure la criique de Lucas, l économie ne réagi qu aux variaions de l oupu ou de l inflaion en suivan des règles de version Backward-Looking. En présence d aures ypes de choc, la banque cenrale qui s appui sur un el modèle ne peu pas abouir à son objecif de sabilié des prix. Pour le enan de la règle d objecif, ces règles, comme l approche par les objecifs inermédiaires, son qualifiées de sous opimal pour aeindre l objecif fixé (A. SIRRI, 2007 ; Z. FTITI e J. F. GOUX, 2011). 3

4 Cee approche es formalisée selon l expression de B. BERNANKE e F. MISHKIN (1997) comme un cadre de «discréion conraine» 6 qui laisse aux auoriés monéaires la laiude d uiliser oues les informaions ou indicaeurs qu elles jugen perinenes pour connaîre l orienaion des anicipaions des agens e pouvoir ainsi décider de l orienaion fuure de la poliique monéaire. Ces informaions comporen plusieurs indicaeurs, financiers e réels, suscepibles de rendre compe des origines muliples de l inflaion e d éclairer les auoriés monéaires sur l évoluion fuure de l inflaion (F. MISHKIN, 2004 ; S. CECCHETTI e al, 2000 ; N. PAYELLE e al, 2001; T. BRAND, 2008 ; B. DIANE, 2011). Ainsi, l obje de ce ravail es d apprécier la perinence de l usage des agrégas monéaires par la Banque Cenrale du Congo 7 comme cible inermédiaire e Nore éude porera sur la R.D.Congo compe enu de son hisoire inflaionnise specaculaire e de son niveau élevé de dollarisaion. Elle es pariculièremen imporane aujourd hui pour au moins deux raisons : 1 ) l engagemen de la Banque Cenrale du Congo à mainenir un aux d inflaion faible e sable. Ce qui suscie de surcroî l inérê de déerminer l indicaeur d inflaion fondamenale qui es un disposiif nécessaire permean à une banque cenrale d améliorer l efficacié de son acion ; 2 ) la voloné manifesemen exprimée depuis 2001, après quasimen plus de cinquane ans d opacié, de renforcer la ransparence pour conquérir sa crédibilié à ravers la mise en œuvre d un disposiif de communicaion avec le public. De ce qui précède, nore analyse voudrai alors répondre à la quesion suivane : quels son les indicaeurs d inflaion perinens pour la conduie de la poliique monéaire en R.D.Congo? 2. Mehodologie Il convien de souligner que nous allons uiliser un modèle économérique don les données seron analysées à l aide du logiciel Eviews 7. Ainsi, dans ce poin, nous enons à présener le modèle qui offre un cadre à parir duquel la quesion d idenificaion des indicaeurs avancés d inflaion es analysée. Ainsi, l obje de nore modèle es de déerminer les variables «indicaeurs» qui peuven prévenir l évoluion des prix e des menaces pour la sabilié des prix e don la surveillance perme aux auoriés monéaires de prendre des mesures appropriées sur l orienaion de la poliique monéaire. Pour idenifier les indicaeurs d inflaion, la liéraure reien plusieurs ypes des modèles noammen les modèles VAR, les modèles facoriels dynamiques, les modèles srucurels (Nouvelle courbe de Phillips Hybride, NKPC), les modèles P- sar, les modèles DSGE, les modèles GPM, ec. (M. B. DIOP, 2011). 6 C es une disposiion inermédiaire enre la discréion absolue, poreuse d incohérence emporelle e générarice de biais d inflaion e le suivi aveugle de règles inangibles. A l inérieur des conraines imposées par les objecifs d inflaion de moyen e long erme, les banquiers cenraux se son accordés de grandes laiudes pour répondre aux condiions de l emploi, des changes e aures développemens de cour erme (B. LANDAIS, 2008). 7 Des lors que l objecif inermédiaire, masse monéaire, crédi à l économie ou aux de change, suivi par la banque cenrale conien oue l informaion uile à la prévision de l inflaion, uiliser un objecif inermédiaire es équivalen à cibler la prévision de l inflaion (B. S. BERNANKE e F. S. MISHKIN, 1997). 4

5 Nore choix va porer sur la modélisaion VAR. Ce modèle a l avanage non seulemen d inègrer un cerain nombre d indicaeurs, mais encore il perme de bien idenifier les capaciés prédicives d un indicaeur à ravers l analyse de la décomposiion de la variance. Il pose ouefois le problème de degré de liberé si bien que nous n avons reenu qu un nombre rédui de variables Modèle héorique La présene éude s appuie sur le modèle développé par J. H. STOCK e M. W. WATSON (1999) pour évaluer la perinence des indicaeurs d inflaion aux Eas-Unis enre 1959 e La forme simplifiée de ce modèle elle que synhéisé par S. KOZICKI (2001) se présene de la manière suivane : P f ( Ti, M 2, TCE, CHOM, TX ) (1) Où : P : Le aux d inflaion ; Ti : le aux d inérê ; M2 : le aux de croissance de la masse monéaire ; TCE : le aux de change ; CHOM : le aux de chômage ; TX : le aux de croissance du produi inérieur bru. Dans le cadre de nore analyse, nous allons donc adaper ce modèle aux spécificiés de la R.D.Congo. En effe, l inflaion serai en même emps influencée direcemen par la poliique budgéaire, la poliique monéaire, e indirecemen, à moyen e long erme par le canal de la producion naionale. Ainsi, nous allons uiliser l inflaion comme variable expliquée, d une par e le défici budgéaire, la masse monéaire, le aux de change e le niveau de producion comme variables explicaives d aure par. Ce qui nous condui à présener nore modèle à des fins d esimaion Modèle à des fins d esimaion Nore modèle à des fins d esimaion inspiré de J. H. STOCK e M. W. WATSON (1999) el que synhéisé par S. KOZICKI (2001) e adapé aux spécificiés de la R.D.Congo peu prendre la forme linéaire suivane : INFL 1DF 2M 2 3TCE 4PIB (2) où : INFL : Le aux d inflaion. Ce indicaeur es uilisé par oues les Banques Cenrales pour définir la sabilié des prix en dépi des erreurs sysémaiques qu il conien ; DF : Le aux de croissance de la consommaion publique uilisé comme proxy du défici budgéaire afin de mieux mesurer l impac de la poliique budgéaire sur l inflaion ; M 2 : La croissance de la masse monéaire. Cee variable es radiionnellemen considérée comme un indicaeur avancé de l inflaion conformémen aux enseignemens de la héorie quaniaive de la monnaie ; TCE : L indice du aux de change. C es un indicaeur par lequel les chocs exernes influen sur le niveau de l inflaion. Le suivi de ce indicaeur dans une peie économie ouvere à régime de change flexible semble inéressan pour l orienaion de la poliique monéaire ; PIB : Le aux croissance de l économie. Il agi posiivemen sur l inflaion d une par par son acion sur la demande de biens non échangeables e d aure par (avec un délai sans doue plus long) par son acion sur le chômage e la croissance des salaires nominaux. 5

6 En ermes de signes aendus, il es logique de posuler que : β 1 (-/ +), β 2 (+), β 3 (+/-), β 4 (+): respecivemen les coefficiens par rappor aux variables don elles son associées e (.) les signes héoriques; ε es le erme d erreur. Il es imporan de noer que le choix de ces indicaeurs es beaucoup plus jusifié par leurs caracères endogènes, c'es-à-dire les variables sur lesquelles les auoriés naionales peuven agir e don la plupar son considérées comme des cibles inermédiaires poenielles de la poliique monéaire. 3. Resulas La base de données que nous uilisons dans nore analyse économerique es consiuée à parir du CD-Rom de la Banque Mondiale, «Indicaeurs sur le Developpemen dans le Monde» (WDI), dans sa version 2012 e subsidiairemen compléées par les données de la Banque Cenrale du Congo. La période considerée s eale enre Pour ne pas omber dans le risque d esimer des relaions «fallacieuses» e d inerpréer les résulas de manière erronée, il s avère nécessaire de passer par une analyse préliminaire des données c'es-à-dire proceder au es de saionarié 8 e de coinégraion Tes de coinégraion de JOHANSEN Pour eser la coinégraion de nos séries, nous allons uiliser l approche de Johansen (1988). En effe, cee approche perme d idenifier la relaion d équilibre de long erme enre deux ou plusieurs variables en recherchan l exisence d un veceur de coinégraion, c'es-à-dire s assurer de la convergence des seniers de croissance des variables sur le long erme. Ci-dessous les résulas du es de coinégraion. Tableau n 1. Résumé du es de coinégraion de Johansen Sample (adjused): Trend assumpion: Linear deerminisic rend (resriced) Series: INF DF M2 TCE GDP Lags inerval (in firs differences): 1 o 1 Unresriced Coinegraion Rank Tes (Maximum Eigenvalue) Hypohesized Max-Eigen 0.05 No. of CE(s) Eigenvalue Saisic Criical Value Prob.** None * A mos A mos 2 * A mos A mos Max-eigenvalue es indicaes 1 coinegraing eqn(s) a he 0.05 level * denoes rejecion of he hypohesis a he 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values Sources : es effecué à l aide du logiciel Eview 7 8 Les resulas du es de sainnarié de Dickey-Fuller Augmené aesen que les variables son oues inégrer de même ordre I (1) c'es-à-dire en différence première. D où l exisence d un risque de coinégraion. Ce qui nous a condui à passer au es de coinégraion. 6

7 Le es de coinégraion effecué sur l équaion (3) indique la présence d une seule relaion d équilibre à long erme enre la variable expliquée e les différenes variables explicaives parce qu on obien une seule valeur du es max-eigen supérieur aux valeurs criiques au seuil de 5%. Si le es de coinégraion perme de déecer la présence d une relaion de long erme enre les variables, il es aussi imporan de connaire l évoluion à cour e moyen erme de cee relaion. L ouil nécessaire pour parvenir à une elle fin es le modèle à correcion d erreur don l objecif es d éliminer l effe de veceur de coinégraion, d une par, e de rechercher la liaison réelle enre les variables, d aure par. Ainsi, le modèle d idenificaion des indicaeurs avancés de l inflaion fai inervenir un mecanisme d ajusemen dynamique vers une cible de long erme. Les relaions enre les variables de l équaion (3) peuven êre représenées à l aide d un modèle vecoriel à correcion d erreur sous la forme suivane : X p i i 1 X X (3) i i Avec : X ( INFL, DEF, M 2, TCE, GDP ) T Soi le veceur des variables où T désigne la ransposé de X ; : désigne la dynamique de long erme. La marice perme de décrire les X i effes de long erme. A parir de la procédure de JOHANSEN la marice peu êre T réécrie sous la forme où la marice es la force de rappel vers l équilibre, il doi êre significaif e nécessairemen compris enre -1 e 0. Elle T mesure la viesse d ajusemen aux équilibres de long erme e consiue le veceur de coinégraion. Il s agi donc de la marice don les élémens son les coefficiens des relaions de long erme des variables. : Veceur des erreurs N(0,Σ) c'es-à-dire normalemen disribuée; : Opéraeur de différence première ; e i e désignen respecivemen les marices des coefficiens de long erme e cour erme. Apres cee analyse préliminaire qui débouche sur la mise en évidence ou la présenaion du modèle qui va nous servir de référence à des fins d esimaion, nous pouvons dès lors procéder à l esimaion du modèle Résulas de l esimaion Pour esimer nore modèle VECM, nous allons uiliser les données concernan la RD Congo pour la période qui va de 1976 jusqu en Sur la base des crières d informaion d Akaike (AIC) e Schwarz (SC), nous avons reenu le modèle VECM avec p = 1. Le ableau ci-dessous présene les valeurs esimées de l équaion (4) : 7

8 Tableau n 2. Les résulas de l esimaion du VECM Long erme Variables INFL coefficiens -de suden force de rappel -0,509 (-5,2093) DF 0,8936 (2,4928) M2 2,6791 (6,2508) TCE -0,2637 (-4,6730) GDP -0,1177 (-1,9752) DF 0,4593 (0,4285) Cour M2-0,0542 (-0,3335) erme TCE -1,8357 (-6,5496) GDP 0,0518 (1,1697) Source: esimaion effecuée à parir du logiciel eviews 7. R 2 =0, 78; R 2 adj. =0, 73; F-sa. = 16, 56; LM sa = 26, 93 (Prob: 0, 3594); Whie es (Chi-sq) = 413, 61 (Prob: 0,373); JB= 9, 71 (Prob: 0, 4663); (.) = - de suden. Globalemen, le modèle à correcion d erreur esimé es significaif au regard de la valeur de la saisique F de Fisher qui es de 16,56. La valeur de R 2 adj indique que 73% des flucuaions de l inflaion au cours de la période sous éude son expliquées par les variables du modèle. La valeur du es de Breush-Godfrey indique que les erreurs son indépendanes au seuil de 5%. L hypohèse d absence d héhéroscédasicié ainsi que celle de normalié des résidus son accepées au seuil de 5%, à en croire les probabiliés associées aux valeurs saisiques du es whie e celui de Jarque-Bera. Le coefficien de la force de rappel es négaif e saisiquemen significaif. Il es compris enre -1 e 0. Ce qui indique que l inflaion s ajuse à une viesse de 51% par rappor à son niveau d équilibre suie à ou choc provenan des variables exogènes. On s aperçoi donc que le choc se résorbe enièremen au bou d environ (1/0,51 soi 1,96) deux ans. Les propriéés saisiques de la force de rappel nous permeen ainsi de valider la spécificaion du modèle à correcion d erreur. L idenificaion des indicaeurs perinens d inflaion suppose aussi que soi déerminé en quoi une variable supposée informaionnelle explique ou non l'erreur de prévision sur l inflaion. En effe, l idenificaion des chocs a éé reprise en adopan le schéma d idenificaion de Cholesky. Le résula de cee analyse es présené dans le ableau ci-dessous : Tableau n 3. Analyse de la décomposiion de la variance Variance Decomposiion of INFL: Period S.E. INFL DF M2 TCE GDP Cholesky Ordering: INFL DF M2 TCE GDP Source: calculs effecués à l aide du logiciel E-views 7. Les résulas de la décomposiion de la variance indiquen que la variance de l erreur de prévision de l inflaion es due pour 20,5% à ses propres innovaions e pour 47,3%, 30,2% e 1,91% à celles respecivemen du aux de change, de la masse 8

9 monéaire e du défici budgéaire. Nous pouvons dès lors passer à l inerpréaion de nos résulas. 4. Inerpreaion des resulas Deux caégories d indicaeurs d inflaion on éé reenues dans nos analyses, noammen les indicaeurs monéaire e financier, d une par e les indicaeurs d origine réelle Les indicaeurs monéaire e financier Il ressor de nos analyses qu à cour e long erme le coefficien du aux de change présene un signe négaif e es saisiquemen significaif au seuil de 1%. Cela radui une dépréciaion persisane de la monnaie naionale face au dollar. On consae alors que oue dépréciaion de 1% de la monnaie naionale enraîne une hausse de prix de 1,8% à cour erme e 0,26% dans le long erme. Ce résula s accorde avec celui obenu en chine où le aux de change joue aussi un rôle dans la formaion des anicipaions d inflaion e possède un impac rès significaif sur l inflaion (S. GUERINEAU e S. G. JEANNENEY, 2003). Ce résula peu s expliquer par le fai que le pays éan caracérisé par un niveau élevé de dollarisaion, la dépréciaion du franc congolais face au dollar amène les agens à se dessaisir de la monnaie naionale au profi de la devise, plus précisémen le dollar américain, pour préserver un minimum de pouvoir d acha surou que le panier de calcul de l indice des prix à la consommaion es esseniellemen consiué par les biens e services imporés. Il s en sui que les anicipaions à la hausse de la demande des devises accélèren la dépréciaion de la monnaie naionale. Comme les prix des biens e services son indexés sur l évoluion du aux de change, ils son à leur our revus à la hausse ; ce qui finalemen enraîne l inflaion. Le aux de croissance de la masse monéaire présene un coefficien posiif e saisiquemen significaif seulemen à long erme au seuil de 1%. Ce résula révèle qu un accroissemen de 1% de la masse monéaire se radui par une augmenaion 2,7% du niveau de prix. Il s ensui alors qu à long erme le processus inflaionnise en R.D.Congo es expliqué par l expansion monéaire conformémen à la prédicion héorique. Ce résula corrobore celui obenu par S.BRANA (1999), J. BAUMGARTNER e al (1996), M. MUHLEISEN (1995) e F. BARARUZUNZA (2009) respecivemen, l Allemagne, la Suède, la Finlande e le Burundi Les indicaeurs d origine réelle Il ressor de nos résulas que si la relaion enre l inflaion e le défici budgéaire es rès faible à cour erme, à long erme, la variaion du niveau général des prix es foremen expliquée par le défici budgéaire. Son influence posiive es significaive au seuil de 5%. Il apparaî donc qu un accroissemen de 1% du défici budgéaire enraîne une augmenaion de 0,89% de l inflaion. Ce résula rouve sa jusificaion dans le recours accru à la monéisaion du défici budgéaire qui demeure un des faceurs rès aggravan de l inflaion en R.D.Congo. Cee conclusion corrobore les résulas obenus par F. SYLLA e SALL (2007) pour le cas de la Guinée. Le coefficien du aux de croissance économique es affecé d un signe négaif à long erme e es saisiquemen significaif au seuil de 5%. On s aperçoi alors qu en R.D.Congo, l inflaion affece négaivemen la croissance économique. Ce résula radui l exisence d un phénomène caracérisé par une sagflaion, c'es-àdire la coexisence d une inflaion persisane e de la baisse du niveau de producion. 9

10 Ainsi, le coû de l inflaion, c'es-à-dire la pere de croissance induie par un aux d inflaion élevé es exrêmemen for. On s aperçoi alors que les flucuaions récurrenes de l'inflaion on généré un aux d'inflaion moyen rès élevé jusqu à nuire l'économie en ne favorisan pas l'invesissemen e l'épargne conformémen à ce que pensen C. T. NDIAYE e M. A. KONTE, (2012). Il ressor donc neemen de nos analyses que les indicaeurs les plus perinens d inflaion son an d origine monéaire que réelle. Cee conclusion es validée par les résulas de l analyse de la décomposiion de variance qui place au premier plan le aux de change e la masse monéaire comme des indicaeurs les plus perinens. Ces résulas dégagen de ce poin de vue deux enseignemens en ermes de la conduie de la poliique monéaire à cour e à long erme. 5. Les implicaions en ermes de poliique economique Les résulas de nos analyses placen au premier plan le aux de change e la masse monéaire comme des indicaeurs d inflaion les plus perinens en R.D.Congo. De ce poin de vue, deux enseignemens en ermes de la conduie de la poliique monéaire peuven êre dégagés. Plus concrèemen, nous allons donc apprécier la sraégie qui doi êre mise en place par les auoriés monéaires, au ravers le conrôle du aux de change d une par e de la masse monéaire ou du ciblage d inflaion d aure par, pour sabiliser les anicipaions des agens à cour e à long erme dans le bu de renforcer la crédibilié de la poliique monéaire L ancrage nominal par le aux de change Les enseignemens de nos analyses révèlen que les flucuaions du aux de change on une incidence considérable sur l inflaion non seulemen à cour erme, mais aussi à long erme. Pour cee raison, c es la poliique d ancrage nominal du franc congolais au dollar américain qui apparaî plus perinene pour oriener e sabiliser les anicipaions des agens. Le mécanisme de ransmission de la dépréciaion du aux de change sur l inflaion en R.D.Congo es donc le suivan : les ménages éan rémunérés en monnaie naionale, oue augmenaion inaendue des dépenses publiques financée par la créaion monéaire diminue la confiance du public dans la devise naionale en faveur du dollar américain ; ce qui enraîne par ricoche une dépréciaion du franc congolais qui, à son our, alimene l'inflaion en raison des répercussions d une hausse des prix des imporaions 9. On s aperçoi donc qu à cour e long erme l influence du aux de change dans le processus de sabilisaion des anicipaions es plus grande en R.D.Congo ou comme dans la plupar des pays en développemen, à en croire J. P. POLLIN, (2008) e J. B. DESQUILET, (2011). Le aux de change apparaî comme un signal perinen e clair pour les agens économiques. En effe, dans une peie économie ouvere, conrôler l évoluion du aux de change perme d agir direcemen sur le pouvoir d acha, qui devrai, à son our, assurer la sabilié des prix pendan une période raisonnable de emps. Il es arayan, parce qu il es facile de l appliquer, facile pour le public de le comprendre e dans ce cas crédible. Le aux de change consiue une cible conrôlable e perme de souenir les auoriés publiques dans leur engagemen en faveur d un effor de sabilisaion e aider les agens privés à coordonner leurs décisions de formaion des 9 Comme la quasi-oalié de biens e services pour sa consommaion viennen de l exérieur e que ses exporaions reposen esseniellemen sur les maières premières à l éa bru don le pays ne conrôle même pas les prix, l économie congolaise ne profie pas de gain de compéiivié conformémen à la condiion de MARSHALL-LERNER. 10

11 prix e les anicipaions auour d une cible d inflaion rédui (J. B. DESQUILET, 2011). L idée que sous-end l ancrage nominal du aux de change vis-à-vis du dollar consise ici à consruire la crédibilié de la poliique monéaire en s appuyan sur la répuaion d une banque cenrale érangère, considérée comme plus verueuse. Le caracère radical d une elle règle es de naure à provoquer un choc sabilisan sur les anicipaions dans des économies foremen inflaionnises comme c es le cas de l économie congolaise. Par sa rigidié, surou lorsqu elle s accompagne de la mise en place d une caisse d émission, un «currency board» 10, elle peu êre une réponse appropriée dans des siuaions exrêmes (P. DEMPERE e C. QUENAN, 2000). En effe, dans les pays en ransiion frappés par le phénomène d hyperinflaion, le mérie de la sabilisaion fondée sur le aux de change par rappor à l objecif de croissance de la masse monéaire ne fai aucun doue si le pays dispose des réserves de change suffisanes pour souenir le sysème de change fixe. Les pays en développemen d Amérique laine ou en ransiion d Europe cenrale e orienale on largemen favorisé l ancrage nominal par le aux de change. Cee sraégie fourni une règle auomaique pour la conduie de la poliique monéaire permean de résoudre le problème d incohérence emporelle (F. MISHKIN, 2007). Même si l ancrage nominal du aux de change au dollar américain apparaî la meilleure sraégie en raison évidemmen du niveau élevé de la dollarisaion, le suivi de ce objecif peu êre sous opimal pour aeindre l objecif de sabilié des prix. Comme l économie congolaise foncionne déjà sous un régime de change floan depuis 1983, amarré le franc congolais au dollar, cela suppose l adopion d un régime plus ou moins fixe. Encore es-il que même si les auoriés naionales déciden de revenir sur le change fixe, l ancrage nominal par le aux de change peu aussi présener beaucoup de limies. Le ciblage du aux de change limie considérablemen la poliique monéaire puisqu elle n inéresse que le aux de change e resrein la capacié de la banque cenrale à réagir aux chocs spécifiques qui frappen l économie naionale. Elle es difficilemen enable à erme sauf lorsqu il exise une vériable coopéraion enre l économie d ancrage e celle qui choisi de fixer sa parié. Lorsque le pays recour à cee sraégie, il perd ipso faco l indépendance de sa poliique monéaire, puisque oues les décisions, en ce domaine, doiven êre esseniellemen orienées en foncion de la sabilisaion de change : dans le cas d une poliique de caisse d émission, la créaion monéaire es sricemen déerminée par les enrées e sories de réserves (E. CROCE e M. S. KHAN, 2000 ; J. P. POLLIN, 2008 ; J. B. DESQUILET, 2011). L abandon probablemen définiif de l indépendance de la poliique monéaire, du rôle de prêeur en dernier ressor de la par de la Banque cenrale e la pere du seigneuriage consiue les «coûs» le plus souven mis au premier plan. Le principal inconvénien de cee sraégie es la pere par les auoriés de ou conrôle sur leur poliique monéaire, devenue désormais dépendane de la Banque Cenrale de la monnaie d ancrage. En effe, le choix d une auorié monéaire exerne comme poin de référence implique la subordinaion de la poliique monéaire. La Banque cenrale naionale n aura plus la possibilié de «bare monnaie». Or, c es là l aribuion à parir de laquelle elle peu exercer la foncion 10 Le currency board, ou caisse d émission, es caracérisé par rois élémens : un aux de change fixe avec la monnaie de raachemen, la converibilié auomaique e l engagemen crédible des auoriés monéaires. Concrèemen, il s agi de garanir la base monéaire par les réserves de change. Les objecifs en son la resauraion de la crédibilié économique, la lue conre l inflaion e la réducion du niveau moyen des aux d inérê domesiques. 11

12 de prêeur de dernier ressor. Celle-ci es essenielle pour le sysème bancaire car elle perme de sopper une crise bancaire en fournissan un supplémen de crédi. Plus encore, le fai d ancrer la parié de sa devise à celle d un aure pays condamne à subir (ou à imporer) les chocs réels, monéaires ou financiers, qui ouchen ce pays, e donc son aux de change (J. P. POLLIN, 2008). Aussi, le sysème de «currency board», par exemple, es peu adapé aux économies rès vulnérables aux chocs exérieurs e à celles qui on un seceur bancaire affaibli comme c es le cas de la R.D.Congo. En effe, la poliique monéaire n exise plus dans le sens où la créaion monéaire ne dépend que de la capacié de l économie naionale à accroîre ses réserves en devises. Dès lors, il n es plus possible de souenir un seceur bancaire défaillan (rôle du prêeur en dernier ressor) e d adaper la masse monéaire aux données conjoncurelles. La poliique budgéaire doi elle-même devenir prudene, puisque le financemen monéaire du défici budgéaire n es plus envisageable. Le renoncemen à la souveraineé monéaire peu aller jusqu à l abandon d une monnaie naionale. En dépi des limies que présenen le ciblage du aux de change, F. MISHIKIN (2007) pense que la pere d indépendance monéaire découlan d une poliique d objecif de change es sans doue moins coûeuse pour les pays en développemen. Elle peu même êre avanageuse, car ces économies on souven ou inérê à amarrer leur monnaie sur celle d un aure pays au lieu de poursuivre une poliique monéaire auonome. C es sans doue la raison pour laquelle nombreux pays émergens, adopen un ciblage du aux de change. Les résulas de nos analyses plaiden en faveur de cee sraégie pour le cas de la R.D.Congo Non perinence du ciblage monéaire La Banque Cenrale du Congo se rallie à une poliique de ciblage des agrégas monéaire pour assurer la sabilié des prix. Cependan, la perinence de ce objecif laisse à désirer. La faible influence de la monnaie sur l inflaion à cour erme fai perdre à la masse monéaire son sau d objecif inermédiaire perinen pour assurer la sabilié des prix en R.D.Congo. Ce consa corrobore la conclusion de J. L. NKOULOU NKOULOU (2010) pour le cas de la zone CEMAC. La masse monéaire es donc devenue un simple indicaeur avancé de l inflaion en raison de sa fore influence sur les prix à long erme. Par ailleurs, la remise en cause de l hypohèse de conrôlabilié de la masse monéaire es aussi validée par le niveau élevé de la dollarisaion qui caracérise l économie congolaise. Il apparaî difficile de déerminer avec exaciude la masse monéaire en circulaion e donc des cibles dans la gesion de la poliique monéaire dans une économie dollarisée. Dans pareille siuaion, le conrôle de la base monéaire don une parie es composée de billes e de dépôs en devises érangères es rendu moins efficace. Les auoriés monéaires se rouven ainsi dans l impossibilié de gérer une monnaie naionale devenue inconrôlable. La cible d agréga monéaire ne consiue pas un signal clair permean de coordonner les anicipaions inflaionnises surou que les agens n on pas confiance en la monnaie naionale. Par ailleurs, comme l économie de la R.D.Congo foncionne déjà sous un régime de change floan e que la cible monéaire apparaî moins perinen pour assurer la sabilié des prix, l évenualié de basculer vers un régime de ciblage d inflaion es envisageable pour mainenir la sabilié des prix. Dans ce cas, ce son les prévisions d inflaion qui pourron jouer le rôle d objecif inermédiaire de la poliique monéaire. 12

13 5.3. Vers le ciblage d inflaion Le ciblage d inflaion offre un cadre simple e prévisible à la conduie de la poliique monéaire qui perme de canaliser les anicipaions d inflaion e de les oriener à la baisse à ravers le renforcemen de la crédibilié e de la ransparence de la banque cenrale. Il auorise en plus une ceraine flexibilié, noammen en cas de choc exogène ou endogène, que l ancrage du aux de change ne perme pas e offre par conséquen une alernaive saisfaisane à la régulaion des agrégas monéaires comme objecif inermédiaire (S. CHAUVIN e O. BASDEVANT, 2006). En raison des conséquences énormes de l inflaion sur le bien-êre social en R.D.Congo pendan la période sous éude noammen le ralenissemen de la croissance économique, la réducion de l aracivié de l économie e donc de la compéiivié des enreprises naionales, il serai souhaiable que les auoriés monéaires congolaises de connivence avec le gouvernemen annoncen de manière explicie l objecif quaniaif d inflaion, sous forme poncuelle ou à ravers une fourchee cible, qui serai compable avec un niveau de croissance durable 11 (M. NORMANDIN, 2008 ; Z. FTITI e J. F. GOUX, 2011). Par une simple manipulaion saisique, nous avons essayé de déerminer le niveau d inflaion compaible avec la croissance économique en R.D.Congo. Les résulas son donc présenés dans le ableau ci-dessous : Tableau n Saisique descripive de l évoluion conjoine du aux d inflaion e du aux de croissance économique par période. aux d'inflaion aux de croissance moyenne 63, ,115 20,27 0,14-5,19 5,85 médiane 68,95 513,91 17,12 0,47-4,27 6,21 maximum 104, ,1 5,54 0,7 7,79 minimum ,99-6,6-13 2,8 Sources : nos calculs à parir des données de la Banque Mondiale Sans êre rop descripif, nous allons juse nous inéresser à la période qui va de 2002 à 2011 pour déerminer la cible d inflaion. Le choix de cee période es jusifié par les performances économiques que la R.D.Congo a enregisrées depuis l année 2002 après plus d une décennie marquée par l hyperinflaion e la récession. Il ressor alors de nos calculs que pour mainenir la croissance économique à un aux médian de 6,21 %, il faudra au moins mainenir l inflaion au aux médian de 17,12%. Ce aux pourra varier dans une fourchee de [3,99/17,17%]. En effe, cee cible n es pas loin de celle adopée par le Ghana [14,5+/-1] en Sa déerminaion nécessie cependan une conceraion enre les auoriés monéaires e budgéaires e doi faire l obje d une analyse rigoureuse. Ainsi, faue d un consensus sur le canal prédominan à ravers lequel la poliique monéaire opère au sein de l économie pour aeindre son objecif de 11 En plus de l annonce d une cible d inflaion sous forme d une fourchee ou d une valeur poncuelle aussi bien que l horizon d engagemen, ce régime suppose aussi : 1) l engagemen insiuionnel envers la sabilié des prix comme objecif prioriaire de la poliique monéaire ; 2) la sraégie uilisan une informaion vase, non limiée aux agrégas monéaires e au aux de change pour décider des modificaions des insrumens chaque fois que l inflaion anicipée diffère de la cible ; 3) la ransparence accrue (communicaion vers le public e les marchés sur les plans, objecifs, e décisions des auoriés monéaires) ; 4) la responsabilié accrue de la banque cenrale dans la réalisaion des objecifs

14 sabilié des prix, c es la prévision de l inflaion qui doi enir lien d objecif inermédiaire e non pas la masse monéaire ou le aux de change. La banque cenrale doi donc veiller sur les indicaeurs informaionnels reconnus comme éan apes à prévenir l inflaion pour parvenir à conrecarrer les ensions inflaionnises avan qu elles ne se concréisen. L inervenion de la banque cenrale sur le marché monéaire va viser dans ce cas à ramener le aux d inflaion anicipé proche de l inflaion ciblée (P. R. AGENOR, 2008 ; L. GREGORY, 2003). Ces indicaeurs comporen oues choses resan égales par ailleurs la masse monéaire, le aux de change e la consommaion publique. L adopion de cee sraégie appore une soluion pour mieux éclairer aussi bien la Banque Cenrale que le grand public sur l évoluion en emps réel de l objecif final de la poliique monéaire. A la différence de la cible inermédiaire de monnaie ou de aux de change, la poursuie de la prévision d inflaion perme une meilleure flexibilié lorsque la Banque cenrale es enue de veiller sur la sabilié du produi à cour erme en plus de la sabilisaion des prix à long erme (A. LAYOUNI, 2007). En dépi de problèmes srucurels auxquels fon face les pays en développemen, en l occurrence la R.D.Congo, le ciblage de l inflaion semble promeeur. Il offre un cerain nombre d avanages opéraionnels e oblige les responsables de la poliique économique à approfondir les réformes, à accroîre la ransparence e à améliorer la poliique budgéaire. Il leur ouvre égalemen la perspecive d une convergence vers les niveaux inernaionaux d inflaion (E. CROCE e M. S. KHAN, 2000). 6. Conclusion En somme, nore ravail a poré sur les indicaeurs avancés de l inflaion en RD Congo. En abordan ce hème, nous avons cherché à apprécier la perinence de la masse monéaire uilisée par la Banque Cenrale du Congo 13 comme cible inermédiaire e d idenifier le cas échéan d aures indicaeurs performans qui peuven êre suivis par les auoriés monéaires dans la conduie de leur acion. Ce qui nous a condui à formuler nore quesion de recherche en ces ermes : quels son les indicaeurs perinens pour la conduie de la poliique monéaire en RD Congo? Pour répondre à cee quesion, le modèle développé par J. H. STOCK e M. W. WATSON (1999) el que synhéisé par S. KOZICKI (2001) e adapé aux spécificiés de la R.D.Congo nous a servi de cadre de référence. Nous avons recouru à l approche de Johansen pour déerminer le nombre des veceurs de coinégraion e jusifier l uilisaion du modèle à correcion d erreurs. Les résulas obenus révèlen qu en R.D.Congo les indicaeurs d inflaion les plus perinens son an d origine monéaire que réelle. Ce son donc les chocs d origine monéaire qui affecen beaucoup plus l économie congolaise. Cee conclusion es validée par les résulas de l analyse de la décomposiion de variance qui placen au premier plan le aux de change, la masse monéaire e la consommaion publique comme des indicaeurs les plus perinens. Afin d aeindre son objecif de sabilié des prix e souenir une croissance économique durable, l objecif inermédiaire de la Banque Cenrale fondé sur le conrôle de la masse monéaire paraî moins perinen. Compe enu du niveau élevé de la dollarisaion, la banque cenrale pourra soi adoper la sraégie d ancrage 13 Dès lors que l objecif inermédiaire, masse monéaire, crédi à l économie ou aux de change, suivi par la banque cenrale conien oue l informaion uile à la prévision de l inflaion, uiliser un objecif inermédiaire es équivalen à cibler la prévision de l inflaion (B. S. BERNANKE e F. S. MISHKIN, 1997). 14

15 nominal du aux de change vis-à-vis du dollar, ce qui suppose le reour du change fixe ; soi adoper une sraégie de ciblage d inflaion pour resaurer la crédibilié de la poliique monéaire. Pour ce faire, les auoriés naionales devraien par ailleurs promouvoir un mécanisme de financemen des invesissemens fondé sur l accroissemen d une épargne sable e volonaire e non sur la créaion d acifs monéaires. Ce qui suppose une discipline budgéaire e de surcroî renforcer l indépendance de la banque cenrale. Nous n avons pas la préenion de présener les conclusions de nos analyses comme des ceriudes e des vériés implacables. Nous esimons néanmoins qu il serai souhaiable d approfondir nos analyses en menan une éude sur la règle monéaire opimale dans une peie économie ouvere foremen «dollarisée» ; le cas de la R.D.Congo par exemple. BIBLIOGRAPHIE AGENOR P. R. (2008), «ciblage d inflaion e définiion d objecifs monéaires : quels crières de choix pour les pays en développemen?», Quarième colloque BCEAO Universiés cenres de recherche : poliique monéaire e sabilié des prix dans l UEMOA : conraines e défis, volume II inervenion orale, aoû. ALLEGRET J. e GOUX J. (2003), «Trois essais sur les anicipaions d inflaion», in Documens de ravail Working Papers n 03-01, GATE, Mai. AUBERT L. (2003), «Les indices des condiions monéaires», Economie inernaionale, n 96, pp BAUMGARTNER J. e RAMASWAMY R. (1996), inflaion argeing in he unied kingdom : informaion conen of financial and moneary variables, Working Papers, n 96/44, FMI. BARARUZUNZA F. (2009), «Fondemens réels e monéaires de l inflaion au Burundi», Burundi, IDEC BENASSY-QUERE A. e al, (2005), Poliique e Larcier. Économique, Bruxelles, De Boeck BERNANKE B.S., MISHKIN F.S. (1997), Inflaion argeing: a new framework for moneary policy, Journal of Economic Perspecives, vol 11, n 2, pp BLOT C. ET LEVIEUGE G. (2008), «Les indicaeurs des condiions monéaires permeen-ils de prévoir l'acivié économique?», Revue de l'ofce, n 105, pp BLUNDELL-WIGNALL, A., F. BROWNE e P. MANASSE (1990), «La poliique monéaire dans le conexe de la libéralisaion financière», Revue Economie de l OCDE, n 15, pp BRANA S., (1999), «Poliique monéaire e indicaeurs avancés d inflaion : analyse dans une perspecive européenne», Cahier Economiques de Bruxelles, n 163, 3 ème Trimesre, pp

16 BRAND T. (2008), Ciblage monéaire e ciblage d inflaion, Regards croisés sur l économie, n 3, p CECCHETTI STEPHEN G., CHU RITA S. e STEINDEL CHARLES, (2000), The Unreliabiliy of Inflaion Indicaors, coll. ''Federal Reserve Bank of New-York Curren Issues in Economics and Finance, vol. 6, n 4" CHAUVIN S e BASDEVANT O. (2006), «Le ciblage d'inflaion à ravers l'expérience des pays laino-américains», Diagnosics Prévisions e Analyses Économiques, N 105 CREEL J. ET H. STERDYNIAK (1999), «La poliique monéaire sans monnaie», Revue de l'ofce n 70, pp CROCE E. e M. S. KHAN (2000), «régime monéaire e ciblage de l inflaion» Finances e Développemen, vol. 37, pp DEMPERE P. e C. QUENAN (2000), «Les débas sur la dollarisaion : un éa des lieux», Colloque organisé par le GRITD, l IRD e les Universiés de Paris 1 (IEDES), Paris 8 e Paris 13 : «Mondialisaion économique e gouvernemen des sociéés : l Amérique laine un laboraoire?» Paris DIANE B. (2011), «esimaion d'une règle de ciblage d'inflaion pour la BCEAO», Documen d'eude e de Recherche, n DER/10/04 DIARISSO S. e SAMBA M. O. (2000), «les condiions monéaires dans l UEMOA : confecion d un indice communauaire», BCEAO, Noes d Informaion e Saisiques n 501. DIOP M. B. (2011), «un modèle de prévision de l'inflaion à moyen erme dans l UEMOA : une approche DSGE», Documen de Travail N DT/11/03. DURAND J. J. e PAYELLE N. (1998), «Règles de poliique monéaire e objecif de PIB nominal Applicaion au cas français» In : Revue économique. Vol. 49, n 3, pp ENGONE MVE S. (2010), «l objecif de la croissance de la masse monéaire au Gabon», Economie & Gesion vol. 10, n 1-2. FREEDMAN C., (1996), «le recours aux indicaeurs e à l indice des condiions monéaires au Canada», Banque du Canada, pp FTITI Z. e GOUX J., (2011), «le ciblage d inflaion : un essai de comparaison inernaionale» GATE, Working Papers/WP GREGORY L. (2003), «Poliique monéaire avec informaion de marché applicaion au spread de aux», Revue d'économie poliique, Vol. 113, pp GUERINEAU S. e GUILLAUMONT J. S. (2003), «Poliique de change e inflaion en Chine», Revue d'économie poliique, Vol. 113, p KOZICKI S. (2001), «Why Do Cenral Banks Moniors so many inflaion indicaors?», Federal Reserve Bank of Kansas Ciy, Economic review, Third quarer. LANDAIS B. (2008), «Leçon de poliique monéaire»,bruxelles, De Boeck 16

17 LAYOUNI A., (2007), «les mesures inermédiaires de la poliique monéaire : rôle e implicaions sraégiques», Thèse de docora de Sciences économiques, Universié Lumière-Lyon2. LEIDERMAN L. e SVENSSON L. (1995), Inflaion Targes, London: Cenre for Economic Policy Research. McCALLUM B. e NELSON E. (2004), «Targeing vs. Insrumen rules for moneary policy, Working Papers, n 10612, NBER. MISHKIN F. S. (2000), «Réflexion sur la poursuie de cibles en maière d inflaion», Banque du Canada, Ace du colloque : la monnaie, la poliique monéaire e les mécanismes de ransmission MISHKIN F. S. (2007), Monnaie, banque e marchés financiers, Paris, 8 e édiion, Pearson Educaion France, Paris MUHLEISEN M., (1995), «Moneary Policy and inflaion indicaors for Finland», Working Papers, n 95/115, FMI. NORMANDIN M. (2008), «les leçons des expériences de ciblage d inflaion dans les pays en développemen?», Quarième colloque BCEAO Universiés cenres de recherche : poliique monéaire e sabilié des prix dans l UEMOA : conraines e défis, volume II inervenion orale, aoû. POLLIN J. P. (2005), «Théorie de la Poliique monéaire, esquisses d'une réfondaion», Revue Economique, 3, pp POLLIN J. P. (2008), «Pourquoi e commen les banques cenrales poursuiven-elles un objecif de sabilié des prix?», Quarième colloque BCEAO Universiés cenres de recherche : poliique monéaire e sabilié des prix dans l UEMOA : conraines e défis, volume II inervenion orale, aoû. STOCK J. H. e M. W. WATSON (1999), «Forecasing Inflaion». Journal of Moneary Economics, Vol. 44, pp SYLLA F. e al (2007), «la dynamique de l inflaion en Guinée», Insiu Monéaire de l'afrique de l oues. 17

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Cahier technique n 114

Cahier technique n 114 Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Cahier technique n 141

Cahier technique n 141 Collecion Technique... Cahier echnique n 141 Les perurbaions élecriques en BT R. Calvas Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés à l inenion des ingénieurs e echniciens

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement.

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement. Choix d ives i s s eme e cer iude 1 Chapire 1 Choix d ivesissemes e ceriude. Défiiio L es décisios d ivesissemes fo parie des décisios sraégiques de l erepris e. Le choix ere différes projes d ivesisseme

Plus en détail

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS)

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS) Réseau de coachs Vous êes formés dans les méiers du spor e/ou de la préparaion physique (Breve d éa, Licence, Maser STAPS) Vous connaissez la course à pied Vous souhaiez créer e/ou animer des acions de

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

Sami Mouley. MEDPRO Technical Report No. 11/March 2012. Abstract

Sami Mouley. MEDPRO Technical Report No. 11/March 2012. Abstract Les eneux de la libéralisaion des compes de capial dans les pays du sud de la Médierranée Challenges arising from Capial Accoun Liberalisaion in he Counries of he Souh Medierranean Region Sami Mouley MEDPRO

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail