MASTER ECONOMETRIE ET STATISTIQUE APPLIQUEE (ESA) Site Value-at-Risk

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MASTER ECONOMETRIE ET STATISTIQUE APPLIQUEE (ESA) Site Value-at-Risk"

Transcription

1 MASTER ECONOMETRIE ET STATISTIQUE APPLIQUEE (ESA) Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Sous la Direcion de Crisope Hurlin Année Universiaire Maser Economérie e Saisique Appliquée (ESA) Universié d Orléans Faculé de Droi, d Economie e de Gesion Bureau A 4 Rue de Blois BP Orléans Cedex

2

3 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice. Définiion de la Value-a-Risk La noion de Value-a-Risk (VaR) es apparue pour la première fois dans le seceur de l'assurance. A la fin des années 980, la banque Bankers Trus fu l une des premières insiuions à uiliser cee noion sur les marcés financiers aux Eas-Unis, mais c es principalemen la banque JP Morgan qui dans les années 90 a popularisée ce concep noammen grâce à son sysème RiskMerics (pour un isorique comple de la noion de Value-a-Risk e de sa diffusion se reporer au livre de Dowd, 005). La Value-a-Risk es ensuie devenue, en moins d une dizaine d années, une mesure de référence du risque sur les marcés financiers, consacrée noammen par la réglemenaion prudenielle définie dans le cadre des accords de Bâle II. De façon générale, la Value-a-Risk es définie comme la pere maximale poenielle qui ne devrai êre aeine qu'avec une probabilié donnée sur un orizon emporel donné (Engle e Manganelli, 00). La Value a Risk es donc la pire pere aendue sur un orizon de emps donné pour un niveau de confiance donné. Cee définiion rès simple consiue l un des principaux arais de la Value-a-Risk : il es en effe rès facile de communiquer sur la VaR e de ainsi proposer une mesure omogène e générale (quelque soi la naure de l acif, la composiion du porefeuille ec.) de l exposiion au risque. Ainsi, la Value-a-Risk n es rien d aure qu un fracile de la disribuion de pere e profi associée à la déenion d un acif ou d un porefeuille d acifs sur une période donnée. La mesure de Value-a-Risk ne fai que refléer l informaion conenue dans la queue gauce (associée aux peres) de la disribuion des rendemens d un acif. Si l on considère un aux de couverure de α % (ou de façon équivalene un niveau de confiance de -α %) la Value-a-Risk correspond

4 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée ou simplemen au fracile de niveau α % de la disribuion de pere e profi valable sur la période de déenion de l acif : VaR ( α ) = F ( α ) où F (). désigne la foncion de répariion associée à la disribuion de pere e profi. De cee définiion générale découlen plusieurs définiions ecniques ou aussi simples.. Définiions Ainsi, la Value-a-Risk dépend de rois élémens : (i) la disribuion des peres e profis du porefeuille valable pour la période de déenion (ii) le niveau de confiance (ou de façon équivalene le aux de couverure égal à un moins le niveau de confiance) e (iii) la période de déenion de l acif... Taux de couverure e Niveau de Confiance Le niveau de confiance coisi es un paramère compris enre 0 e (95% ou 99% en général) qui perme de conrôler la probabilié que l on obienne un rendemen supérieur ou égale à la Value-a-Risk. Supposons que la disribuion des peres e profis associée à la déenion d un acif sur une période corresponde à une disribuion normale sandard. Sur la Figure es reproduie cee disribuion de pere e profi supposée normale : sur la parie gauce de l axe des abscisses figuren les rendemens négaifs (peres) andis qu à droie figure les rendemens posiifs (profis). Dans ce cas, la Value-a-Risk définie pour un niveau de confiance de 95% ( α = 5% ) es égale ou simplemen à Di auremen, dans ce exemple il y a 95% de cances que le rendemen de l acif, noé r, soi au moins égal à sur la période de déenion. ( ) [ ] Pr r < VaR 0.05 = Pr r <.645 = 0.05 De la même façon, la Value-a-Risk définie pour un niveau de confiance de 99% ( α = % ) es égale à -.36.

5 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Ainsi, la Value-a-Risk correspond généralemen à une pere (valeur négaive). Touefois, on rouve souven une Value-a-Risk définie non pas à parir de la disribuion de pere (-) e profi (+), mais à parir au conraire d une disribuion de profi(-) e pere(+). Di auremen, une elle définiion revien à omere le signe moins devan la pere e donc à afficer une Value-a-Risk posiive. Dans ce cas, la définiion de la Value-a-Risk correspond à l opposé du fracile de la disribuion de pere e profi : VaR ( α ) = F ( α ) Si l on reprend nore exemple de disribuion normale, on affice alors une Value-a-Risk pour un niveau de confiance de 95% ( α = 5% ) égale à.645. Cela signifie qu il y a 95% de cances que la pere associée à la déenion de l acif n excède pas Horizon de déenion Le deuxième élémen fondamenal dans le calcul de la Value-a-Risk es la période de déenion de l acif ou du porefeuille d acifs. La formule de calcul de la Value-a-Risk doi alors êre ajusée de façon à enir compe de la composiion des rendemens. Il n exise aucune règle quan au coix de la période de déenion dans le calcul de la Value-a-Risk puisque ce coix dépend fondamenalemen de l orizon de reporing ou d invesissemen des opéraeurs. 3

6 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Touefois, les auoriés de régulaion peuven spécifier des orizons de déenion spécifiques noammen dans le cadre es procédures de validaion de la Value-a-Risk. Dans le cadre de ce sie, ous les calculs proposés poren sur une Value-a-Risk définie à parir de la disribuion de peres (-) e profis (+) (ce qui implique une valeur négaive de la Value-a-Risk) e pour un orizon de déenion d une période (une journée, un mois ec. suivan les données uilisées pour les calculs).. Value-a-Risk condiionnelle Il es possible de disinguer deux ypes de disribuion de peres e profis : la disribuion condiionnelle e la disribuion non condiionnelle. Dès lors, on peu naurellemen définir une mesure de Value-a-Risk condiionnelle à un ensemble d informaion. Soi R le rendemen d un acif. On suppose que le rendemen es une variable aléaoire réelle de densié (disribuion de pere e profi) fr () r r. Naurellemen, pour cee variable aléaoire il es possible de définir une densié condiionnelle à un cerain ensemble d informaion, noé Ω. Soi f ( r Ω) r la densié condiionnelle associée au rendemen (densié condiionnelle de pere e profi). R La Value-a-Risk condiionnelle à l ensemble d informaion Ω, associée à un aux de couverure de α%, correspond au fracile d ordre α de la disribuion condiionnelle de peres e profis. VAR F R ( α) = ( α Ω ) Cee noion de disribuion condiionnelle prend oue son imporance dans une dimension emporelle. En effe, jusqu à présen nous avons considéré les rendemens d un acif ou d un porefeuille sans indicaion de dae. Or, on peu reprendre le raisonnemen en inroduisan de façon explicie le emps dans la déerminaion (e donc par conséquen la prévision) de la Valuea-Risk. Soi R le rendemen à la dae e soi f () r r la disribuion des peres e profis pour R cee même dae. Cee densié peu êre différene d une dae à l aure, e sans là sans doue que réside la difficulé majeure de l évaluaion d une Value-a-Risk non condiionnelle. De la même façon on peu définir une densié condiionnelle à un ensemble d informaion disponible à la dae, noé Ω (disribuion condiionnelle de pere e profi). Cee densié condiionnelle, noée 4

7 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée f ( r Ω ) r, peu elle aussi êre différene d une dae à l aure, mais généralemen on se R resrein à des densiés condiionnelles invarianes dans le emps, i.e. f ( r Ω ) r. Cela revien à supposer que condiionnellemen à un ensemble d informaion R Ω (ou Ω lorsque l on cerce à prévoir la Value-a-Risk), les rendemens son ideniquemen disribués. C es précisémen cee ypoèse qui perme de réaliser une prévision de Value-a-Risk dans le cas des modèles paramériques (modèles GARCH par exemple). La Value-a-Risk à la dae obenue condiionnellemen à l ensemble d informaion VAR Ω s écri sous la forme : = Ω ( α) FR ( α ) Pour une discussion sur les avanages e les limies de la Value-a-Risk, on renvoie à l ouvrage de Dowd (005). Reenons simplemen que la Value-a-Risk n es pas une mesure de risque coérene au sens de Arzner e al. (997), parce que noammen la Value-a-Risk n es pas de façon générale subaddiive. Une mesure de risque, noée ρ, es subaddiive si e seulemen pour deux acifs A e B on a ρ( A B) ρ( A) ρ( B) + +. C es un problème fondamenal car cela implique que la Value-a-Risk ne peu pas êre considérée comme une mesure «propre» du risque raacée à une éorie e un ensemble d axiomes permean de définir ce qu es une mesure du risque. La Value-a-Risk n es rien d aure qu un fracile e doi êre considérée en an que elle. Rédaceurs : Cevreau Anoine, Godin Sylvain, Ivanof Miaela e Pain Anoine Correcion : Hurlin Crisope Maser ESA, Universié d Orléans : Novembre 006 5

8 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice. Disribuion de Peres e Profis Mesures de Rendemens Les données à parir desquelles on calcule une Value-a-Risk peuven prendre différenes formes (Dowd, 005). Rappelons que la Value-a-Risk se défini comme un fracile de la disribuion de peres e profis associée à la déenion d un acif ou d un porefeuille d acifs sur une période donnée. Dès lors, la forme la plus simple consise à présener les données en ermes de profis e peres. On noe P la valeur d un acif (ou d un porefeuille) à la fin de la période e D l ensemble des paiemens inermédiaires obenus enre les daes e. Les peres e profis associés à la déenion de l acif (ou du porefeuille) son alors définis par la différence : P/ L= P + D P Dans ce cas, une valeur posiive correspond à un profi e une valeur négaive à une pere. Généralemen, ces peres e profis son exprimés sous la forme d un rendemen géomérique noé R : P + D R = ln P Les bases d exemples fournies sur ce sie (Nasdaq, SP500, Nikkei, CAC40) son consiuées de séries isoriques de rendemens géomériques (peres (-) e profis (+)). On suppose que le rendemen à la dae, i.e. R, es une variable aléaoire réelle. On appelle foncion de disribuion de peres e profis, la foncion de densié associée à cee variable aléaoire réelle, noée : fr () r r

9 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Cee densié peu êre différene d une dae à l aure, e sans là sans doue que réside la difficulé majeure de l évaluaion d une Value-a-Risk (non condiionnelle). Parallèlemen, on peu définir une disribuion de peres e profis condiionnelle, c'es-àdire une foncion de densié condiionnelle à un ensemble d informaion disponible à la dae, noé Ω. Cee densié condiionnelle es noée : f ( r Ω ) r R Cee densié condiionnelle peu elle aussi êre différene d une dae à l aure, mais généralemen on se resrein à des densiés condiionnelles invarianes dans le emps, i.e. elles que : f ( r Ω ) = f ( r Ω ) r, R R Cela revien à supposer que condiionnellemen à un ensemble d informaion Ω (ou Ω lorsque l on cerce à prévoir la Value-a-Risk), les rendemens son ideniquemen disribués. C es précisémen cee ypoèse qui perme de réaliser une prévision de Value-a-Risk dans le cas des modèles paramériques (modèles GARCH par exemple). La Value-a-Risk à la dae obenue condiionnellemen à l ensemble d informaion VAR α ( ) = FR ( Ω ) Ω s écri alors sous la forme : α Rédaceurs : Cevreau Anoine, Godin Sylvain, Ivanof Miaela e Pain Anoine Correcion : Hurlin Crisope Maser ESA, Universié d Orléans : Novembre 006

10 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice 3. Prévisions de Value-a-Risk e Modèle GARCH Sur ce sie peuven êre exécués en ligne différens programmes permean de réaliser des prévisions ou of sample de Value-a-Risk à l orizon d une période. Une prévision de Value-a-Risk pour un niveau de confiance de α% pour la dae + correspond à simplemen au fracile de niveau α % de la disribuion condiionnelle de peres e profis (voir Fice Disribuion de Peres e Profis). Formellemen on défini la prévision VAR ( α ) sous la forme suivane : + VAR ( α ) = F ( α Ω ) + R+ où F R+ ( α Ω ) désigne la foncion de répariion associée à la foncion de disribuion des rendemens à la dae +, noés R +, condiionnelle à l ensemble d informaion la dae. Ω disponible à Afin d illusrer cee définiion, considérons le cas des prévisions de Value-a-Risk obenues à parir des modèles paramériques de ype GARCH univariés.. Prévisions de Value-a-Risk e Modèles GARCH Commen obenir une prévision de Value-a-Risk à parir d un modèle GARCH? La démarce es indirece : dans un premier emps, on fai une ypoèse sur la disribuion condiionnelle des rendemens de l acif, puis l on esime les paramères du modèle GARCH sur les observaions de la période à T, généralemen par une procédure de ype maximum de vraisemblance. Dans une seconde éape, on dédui du modèle GARCH esimé une prévision de variance condiionnelle, qui couplée à l ypoèse reenue sur la disribuion des rendemens,

11 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée perme de consruire une prévision sur le fracile de la disribuion de peres e profis valable pour T+. Considérons l exemple d un modèle GARCH sous ypoèse de disribuion de Suden. On suppose ainsi que les rendemens d un acif, noés r, saisfon le modèle suivan : r = c+ ε ε = z = α + αε + β 0 z i.i.d. Suden ( v ) où zdésigne un brui blanc faible omoscédasique e où les paramères α0, α, β, vc, son des réels vérifian les conraines suivanes α 0 > 0,α 0, β 0 e v >. Le erme = E ε ε désigne (à un faceur consan près) la variance condiionnelle du résidu ε e donc des rendemens r. On suppose que l on dispose de la série isorique des rendemens { r,.., r T } observés enre les daes = e = T. Soien ˆ α ˆ 0, ˆ α ˆˆ, β, vc, des esimaeurs convergens (du maximum de vraisemblance par exemple) des paramères α 0, α, β, vc, (voir fice Modèle GARCH). Soi une condiion iniiale sur le processus de variance condiionnelle (dans le cadre de nos programmes cee condiion iniiale es fixée de façon arbiraire au niveau de la variance non condiionnelle). A parir de ces différens élémens, il es possible de prévoir la variance condiionnelle des rendemens pour la dae T + de la façon suivane : soi encore ˆ = ˆ ˆ ˆ ˆ T α + 0 αε + + T βt avec donné ( ) ˆ = ˆ ˆ ˆ ˆ T α + 0 α r T c + + βt avec donné On noe VAR ( α) la prévision de la Value-a-Risk de niveau α anicipée pour la dae T+ T T + condiionnellemen à l informaion disponible à la dae T. Par définiion de la Value-a- Risk (cf. Fice Définiion de la Value-a-Risk), on a : Pr rt VAR ( α) + < Ω T T T = α +

12 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée On en dédui immédiaemen que : Pr z T+ VAR ( α) c T+ T < Ω T = α T + En remplaçan le paramère c par sa valeur esimée e la variance condiionnelle T + par sa valeur anicipée ˆT +, il vien : Pr z T+ ˆ VAR ( α) c T+ T < Ω T = α ˆ T + Sacan que l on suppose que la disribuion condiionnelle des rendemens es une disribuion de Suden à v degrés de liberés de variance égale à v/ ( v ) v (cf. Fice Disribuion Condiionnelle), on peu en déduire immédiaemen une prévision du fracile de la disribuion condiionnelle valable pour la dae T +, c'es-à-dire de la Value-a-Risk. Soi G( x; v ) la foncion de répariion de la loi de Suden à v degrés de liberé. La prévision de Value-a-Risk es finalemen définie par la quanié suivane : ˆ ( ˆ) ˆ T + α VAR ( α) = G ; v + c + T T où ˆv désigne la valeur esimée du paramère v.. Prévisions ou of sample La séquence décrie dans la secion précédene perme d obenir une prévision ou of sample de Value-a-Risk, dans le sens où la prévision es réalisée pour une période qui se siue à l exérieur de l écanillon uilisé pour l esimaion des paramères du modèle GARCH. En effe, comme l indique la Figure, les paramères du modèle son esimés à parir des observaions des rendemens { r,.., r T }, andis que la prévision pore sur la Value-a-Risk de la période T +. Figure. Prévision Ou-of-Sample Esimaion Prévision T T+ emps 3

13 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Ainsi, à l issue de l exécuion de nos programmes, pour caque modèle GARCH, es reporée la prévision ou of sample de la Value-a-Risk pour la dae T+ à parir des données isoriques de rendemens fournies par l uilisaeur pour les dae à T+. Afin de valider un modèle de calcul e / ou de prévision de Value-a-Risk, il es couran de séparer l écanillon iniial en deux sous écanillons : un écanillon d esimaion e un écanillon de prévision. Cela perme ainsi d obenir une séquence de prévisions de Value-a-Risk e de les comparer aux rendemens isoriques afin noammen de mere en œuvre des ess de validaion (cf. Fice Tess de Validaion). Supposons que l on dispose au oal de T observaions des rendemens e que l on parage l écanillon en deux sous écanillons : le second écanillon, di écanillon de prévision, comprenan N observaions. Dans nos programmes, l écanillon de prévision correspond aux 5% des observaions les plus récenes : T N = N 4 A parir des T N observaions du premier écanillon (écanillon d esimaion), on esime le modèle GARCH e l on consrui une prévision ou of sample pour la première observaion de l écanillon de prévision. On obien ainsi une prévision de la Value-a-Risk pour la dae T-N+, noée VAR ( α). On peu alors reproduire cee procédure afin d obenir une séquence T N+ T N VAR ( α ) T + T de N prévisions, noées { } = T N. Pour cela différenes approces peuven êre uilisées. La plus évidene consise à ré-esimer le modèles des daes à T-N+ inclus, puis à réaliser une prévision pour la dae T-N+ e ainsi de suie (rolling esimae ou esimaion par fenêre glissane) comme l indique la Figure. Figure. Prévisions Ou-of-Sample e Esimaion Glissane ère Esimaion GARCH Prévision T-N T-N+ emps ème Esimaion GARCH Prévision T-N+ T-N+ 4

14 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée L inconvénien de cee méode es qu elle nécessie d esimer successivemen N modèles GARCH, ce qui peu prendre beaucoup de emps pour des modèles plus compliqués. C es pourquoi, afin de limier le emps de calcul sur nos serveurs, nos applicaions en ligne permeen de consruire un ensemble de prévisions ou of sample sans ré-esimer les paramères des modèles GARCH. On esime une fois pour oue les paramères sur l écanillon d esimaion (soie les 75% d observaions des daes à T N ) e l on consrui ensuie la séquence des variances condiionnelles sur l écanillon de prévision à parir desquelles son déduies les prévisions de Value-a-Risk. Formellemen, dans le cas d un modèle GARCH sous loi de Suden, si l on noe ˆ, ˆ, ˆ, vc ˆˆ, α0 α β les esimaeurs des paramères 0 α, α, β, vc, obenus sur l écanillon d esimaion, on consrui alors la séquence des variances condiionnelles { } = T N+ ( ) ˆ = ˆ ˆ ˆ ˆ α + 0 α r c + + β = T N +,.., T e l on en dédui les prévisions successives de Value-a-Risk : ˆ ( ˆ) ˆ + α VAR ( α) = G ; v + c = T N +,.., T + ˆ T comme sui : où G( x; v ) la foncion de répariion de la loi de Suden à v degrés de liberé. Ainsi on obien, sans ré-esimaion du modèle GARCH, une séquence de N prévisions de Value-a-Risk aux dae T N +,.., T comme l indique la Figure 3. Figure 3. Séquence de Prévisions Ou-of-Sample Esimaion Prévision T-N T-N+ emps Naurellemen une elle démarce suppose que le modèle GARCH esimé sur la période d esimaion soi sable sur la période de prévision. Mais cee ypoèse de sabilié du modèle sur les 5% dernières observaions es le prix à payer pour accélérer le raiemen informaique de nos applicaions. Rédaceurs : Cevreau Anoine, Godin Sylvain, Ivanof Miaela e Pain Anoine Correcion : Hurlin Crisope Maser ESA : Janvier 007 5

15 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice 4. Violaions de la Value-a-Risk e Expeced Sorfall A parir de la fin des années 90, plusieurs ess on éé proposés afin d évaluer la validié des mesures e des prévisions de Value-a-Risk. La plupar de ces ess de validaion son fondés sur les occurrences de violaions de la Value-a-Risk.. Violaions de la VaR Soi VaR ( α ) la Value-a-Risk pour un aux de couverure de α % prévue pour la dae condiionnellemen à un ensemble d informaion disponible à la dae, noé Ω. Formellemen, on noe : où FR ( u ) VaR ( α) FR ( α ) = Ω Ω désigne la foncion de répariion associée à la disribuion condiionnelle de peres e profis des rendemens de l acif financier (ou porefeuille), noés R. On défini la violaion comme une siuaion dans laquelle on observe ex-pos une pere plus imporane en valeur absolue que la VaR prévue ex-ane. Formellemen, il y a violaion si e seulemen si : ( ) R < VaR α Dans la praique, on défini souven une variable dicoomique associée à l occurrence d une violaion, appelée elle aussi violaion ou Hi funcion (Campbell, 006 ; Engle e Manganelli, 004) : si R < VaR I ( α) = 0 sinon ( α)

16 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée La séquence de violaions ou Hi (prenan successivemen les valeurs 0 ou ) idenifie les périodes pour lesquelles on observe une pere plus imporane en valeur absolue que la VaR anicipée, comme le monre l exemple de la Figure. Dans ce exemple, un rendemen ficif a éé iré dans une loi normale de moyenne égale à % e de variance égale à 4. A parir de ces irages, on a esimé une Value-a-Risk par une méode non paramérique die Méode Hybride, en uilisan un paramère de lissage égal à 0.95 (voir fice Méode Hybride). Comme on peu le consaer sur le grapique de la parie aue de la Figure, la VaR ainsi prévue n es pas consane (alors qu elle devrai éoriquemen l êre, la disribuion des peres e profis éan invariane dans le emps). Sur le grapique de la parie basse, son reporées les valeurs de la foncion de Hi prenan des valeurs ou 0. Lorsque la variable de Hi prend la valeur, cela indique une période de violaion. Figure. Grapique de Violaions (Hi Funcion) 0 Rendemens / VaR Rendemens VaR à 95% Daes 0.8 Violaions Daes. Expeced Sorfall Il es éviden qu en cas de violaion, il peu apparaîre réduceur de ne conserver au final comme informaion qu une variable indicarice prenan la valeur. Naurellemen, de nombreuses aures mesures on développés permean de prendre en compe l'ampleur des peres au-delà de la Value-a-Risk obenues en cas de violaions. La première mesure évidene es la TCE (Tail Condiional Expecaion) définie par l espérance condiionnelle de la pere en cas de violaion : TCEα ( R) = E R R < VaR( α)

17 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Une mesure alernaive es la mesure die de l Expeced Sorfall (ES). Cee mesure correspond à la moyenne des peres exrêmes elle que : α ESα ( R) = F ( p) dp α 0 où F (). désigne la foncion de répariion associée à la disribuion de peres e profis. Les deux mesures TCE e ES coïnciden dans le cas d une disribuion coninue. Les deux saisiques donnen finalemen une mesure de ce peuven êre les peres dans les pires éas du sysème financier. Un des avanages de l ES par rappor à la Value-a-Risk en an que mesure de risque es qu il s agi d une mesure coérene de risque au sens de Arzner e al. (997, 999). C es en pariculier une mesure qui vérifie l axiome de subaddiivié, conrairemen à la Value-a-Risk (voir fice Définiion de la Value-a-Risk). Rédaceurs : Cevreau Anoine, Godin Sylvain, Ivanof Miaela e Pain Anoine Correcion : Hurlin Crisope Maser ESA, Universié d Orléans : Janvier 007 3

18 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice 5. Méodes de Calcul de la Value-a-Risk On dénombre rois grandes classes de méodes de calcul de la VaR : Méodes Non-paramériques (Hisorical Simulaion, Weiged Hisorical Simulaion, Mone Carlo Simulaion, Filered Hisorical Simulaion...). Méodes Semi-paramériques (CAViaR, éorie des exrêmes). Méodes Paramériques Paramérique (ARCH, GARCH univarié, GARCH mulivarié, RiskMerics). Cee présenaion es inspirée de celle proposée par Dowd (005) ou Engle e Manganelli (00).. Les Méodes Non Paramériques Le principe général des méodes non paramériques d esimaion / prévision de la Value-a-Risk es que l on impose a priori aucune disribuion paramérique de peres e profis. Aui delà de ce poin commun, il exise une grande variéé de méodes non paramériques de calcul de la Value-a-Risk.. Hisorical Simulaion (HS) La simulaion isorique (Hisorical Simulaion, ou HS) es une méode rès simple d esimaion des mesures de risque fondée sur la disribuion empirique des données isoriques de rendemens. Formellemen, la VaR es esimée simplemen par lecure direce des fraciles empiriques des rendemens passés. Si l on considère par exemple un niveau de confiance de 95% e que l on dispose d un écanillon de 000 observaions isoriques de rendemens, la VaR es donnée par la valeur du rendemen qui correspond à la 50ème fore de pere... Boosrapped Hisorical Simulaion Une amélioraion simple de la méode HS consise à esimer la VaR à parir de données simulées par Boosrap. Le Boosrap consise à ré-écanillonner les données isoriques de rendemens avec

19 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée remise. Plus précisémen, dans nore conexe, la procédure consise à créer un grand nombre d écanillons de rendemens simulés, où caque observaion es obenue par irage au asard à parir de l écanillon original. Caque nouvel écanillon consiué de la sore perme d obenir une esimaion de la VaR par la méode HS sandard, e l on défini au final une esimaion en faisan la moyenne de ces esimaions basées sur les ré-écanillonnages..3 Simulaion Hisorique e Esimaion Non Paramérique de Densié Une aure amélioraion possible de la basic HS es d uiliser une esimaion non paramérique de la disribuion condiionnelle de peres e profis. On sai en effe que l isogramme associé aux réalisaions isoriques des rendemens n es pas un bon esimaeur d une foncion de densié. Des esimaeurs obenus par lissage, comme les esimaeurs à noyau, présenen généralemen de meilleures propriéés (Yacew, 00). Dans cee perspecive, la méode HS éendue consise à esimer par une méode de noyau la densié condiionnelle de peres e profis, puis de calculer à parir de cee densié esimée le fracile correspondan à la Value-a-Risk (Buler e Scacer, 998). Cela nous perme noammen d esimer la Value-a-Risk pour n impore quel niveau de confiance (e ainsi d évier les problèmes dus aux conraines imposées sur la aille des écanillons)...4. Weiged Hisorical Simulaion (WHS) La caracérisique essenielle de la méode HS radiionnelle es que l on accorde le même poids aux observaions isoriques, quelles soien relaivemen récenes ou au conraire rès anciennes. Concrèemen, si l on considère une esimaion HS de la Var à 5% à parir d une fenêre glissane de 000 observaions, cela revien à prendre le 50 ème rendemen le plus faible parmi les 000 observaions les plus récenes. Dès lors, dans cee esimaion oues les observaions isoriques de rendemen daées de plus de 000 périodes n inerviennen pas dans le calcul de le VaR, ou comme oues les observaions de moins de 000 périodes inerviennen avec la même poids dans la consrucion de l esimaion. Une approce alernaive consise à aribuer aux observaions de rendemens des poids en foncion soi de leur ancienneé, de la volailié observée des marcés, ou de ou aure faceur. Cee approce, qualifiée par le erme générique de WHS (Weiged Hisorical Simulaion) recouvre noammen : - La méode Aged-weiged HS où les poids dépenden de l ancienneé des observaions (Boudouk, Ricardson e Wielaw, 998). - La méode Volailiy-weiged HS où les poids dépenden de la volailié. L idée de base, suggérée

20 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée par Hulle e Wie (998) es de prendre en compe les cangemen récens de volailié. - La méode Correlaion-weiged HS où l on ajuse les rendemens passés de façon à ce qu ils reflèen les cangemens enre les corrélaions passées e fuures..5. Filered Hisorical Simulaion (FHS) La méode FHS es une forme de Boosrap semi-paramérique qui vise à combiner les avanages de la simulaion isorique avec la puissance e la flexibilié des modèles à volailié condiionnelle el que le modèle GARCH. Elle consise à faire un Boosrap sur les rendemens dans un cadre de volailié condiionnelle, le Boosrap préservan la naure non paramérique de la simulaion isorique, e le modèle à volailié condiionnelle donnan un raiemen sopisiqué de la volailié..6. La méode de Mone Carlo La méode de Mone Carlo consise à simuler un grand nombre de fois les comporemens fuurs possibles des faceurs de risque selon un cerain nombre d ypoèses, e d en déduire une disribuion des peres e profis à parir de laquelle on esime finalemen un fracile. Si cee approce peu s appliquer, en éorie, quelles que soien les lois de probabilié suivies par les faceurs de risque, elle es courammen uilisée en praique, pour des raisons ecniques, en supposan que les variaions relaives des paramères de marcé suiven des lois normales. Cee méode convien égalemen à ous les ypes d insrumens, y compris opionnels, e perme de eser de nombreux scénarios e d y inclure expliciemen des queues de disribuion épaisses (événemens exrêmes pris en compe dans une ceraine mesure).. Les Méodes Semi-Paramériques.. Téorie des Valeurs Exrêmes Parmi les méodes semi-paramériques figuren ou d abord l ensemble des méodes e approces qui relèven de la éorie des exrêmes (EVT) qui diffère de la éorie saisique abiuelle fondée pour l esseniel sur des raisonnemens de ype endance cenrale. Les exrêmes son en effe gouvernés par des éorèmes spécifiques qui permeen d éablir sous différenes ypoèses la disribuion suivie par ces exrêmes. Il exise deux principales brances de la éorie des valeurs exrêmes : la éorie des valeurs exrêmes généralisée e la loi de Pareo généralisée (ou l approce POT - peaks-over-resold ). L approce POT perme l éude de la disribuion des peres excessives au dessus d un seuil (élevé), andis que la éorie des valeurs exrêmes généralisée perme de modéliser le maximum ou le minimum d un rès grand écanillon. 3

21 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée.. L approce par régression sur quaniles CAViaR Une seconde grande caégorie de méodes semi-paramériques uilisées acuellemen pour le calcul e la prévision de la Value-a-Risk relève plus généralemen de l approce de la régression quanile. L idée es la suivane : pluô que de modéliser une disribuion e d en déduire un quanile (la Value-a-Risk), cee approce consise à modéliser direcemen le quanile lui-même en uilisan des méodes de régression quanile. Un exemple de ces méodes es le modèle Condiional Auoregressive Value a Risk (CAViaR) de Engle e Manganelli (004), qui spécifie commen la dynamique auorégressive pour le quanile condiionnel. 3. Les Méodes Paramériques La déerminaion de la VaR paramérique se fai au moyen d un calcul analyique relaivemen aisé en praique mais sous des ypoèses éoriques assez conraignanes, l exemple le plus connu d un el modèle éan sans doue RiskMerics. Les principales ypoèses simplificarices consisen à supposer, d une par, que les lois de probabilié qui régissen les disribuions des variaions des prix de marcé son normales e, d aure par, que les insrumens présenen un profil de risque linéaire. Sous ces ypoèses, la marice de variances/covariances peu êre appliquée assez direcemen aux posiions déenues pour calculer la VaR. Les calculs uilisés dans la méode RiskMerics son rapides e simples, e requièren uniquemen la connaissance de la marice des variances/covariances des rendemens du porefeuille. Néanmoins, cee méode s avère êre inadapée aux porefeuilles non linéaires (insrumens opionnels), e éoriquemen peu adapée aux queues de disribuion épaisses e aux disribuions non normales des rendemens. Enfin, figuren parmi les méodes paramériques l ensemble des méodes de calcul e de prévision de la VaR fondées sur des modèles GARCH univariés ou mulivariés (Engle, 00). Ces modèles permeen de modéliser e de prévoir la variance condiionnelle de la disribuion de peres e profis, ce qui perme dans un second emps d en déduire une modélisaion ou une prévision de la Value-a- Risk sous un cerain nombre d ypoèse sur la disribuion condiionnelle des rendemens. Rédaceurs : Albayrak Adem e Arnoul Benoi Maser ESA, Universié d Orléans : Janvier 007 4

22 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice 6. Modèle GARCH Le modèle GARCH (General Auoregressive Condiional Heeroskedasiciy) a éé inrodui par Bollerslev (986). C es une exension du modèle ARCH iniialemen développé par Engle (00). Ces modèles permeen une represenaion auorgressive de la variance condiionnelle d un processus, ce qui perme de les uiliser noammen à des fins de prévisions de la volailié sur les marcés financiers.. Présenaion du Modèle GARCH L écriure du modèle GARCH pore sur la variance condiionnelle du processus considéré. Soi un processus y, d espérance E( y ) = 0 processus s écri sous la forme suivane :, saisfaisan une représenaion de ype GARCH (p,q). Ce y = c + ε ε = z où q p = α0 + αε i i + βi i i= i= z désigne un brui blanc faible omoscédasique el que E ( ) = 0 e z Var ( z ) σ z = e où les paramères αi, β son des réels. De façon usuelle, la quanié i désigne la variance condiionnelle du processus V y y V ε = où y désigne l ensemble des valeurs = ε y elle que ( ) ( ) passées{ y,.., y 0 }. Afin de garanir la posiivié de la variance condiionnelle, on suppose que α >, αi 0, i =,..., q, βi 0, i =,..., p. 0 0

23 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée. Esimaion des Paramères Les paramères du modèle GARCH peuven êre esimés selon différenes méodes : maximum de vraisemblance, pseudo maximum de vraisemblance, méode des momens ec. (pour plus de déails, voir Gouriéroux, 997). Les méodes généralemen reenues son celles du maximum de vraisemblance (MV) ou du pseudo maximum de vraisemblance (PMV). L avanage du PMV réside dans le fai que l esimaeur obenu converge malgré une mauvaise spécificaion (supposée normale) de la disribuion condiionnelle des résidus, à condiion que la loi spécifiée apparienne à la famille des lois exponenielles (Gouriéroux e Monfor, 989). Ainsi, l esimaeur du MV obenu sous l ypoèse de normalié des résidus e l esimaeur du PMV son ideniques, seules leurs lois asympoiques respecives diffèren. Touefois dans les deux cas (MV ou PMV), sous les ypoèses sandards, l esimaeur es asympoiquemen convergen e asympoiquemen normal. Considérons le cas d un modèle GARCH(,) sous l ypoèse de normalié des innovaions. y = c + ε ε = z = α + αε + β 0 z i.i.d. N(0,) où les variables z son ideniquemen e indépendammen disribuées (i.i.d.) selon une loi normale cenrée e réduie. La foncion de log-vraisemblance associée à un écanillon de T observaions { y,.., } y T obenue sous l ypoèse de normalié de la loi condiionnelle de y sacan son propre passé s écri : T [ y m θ ] T T ( ) ² log L( θ) = log( π) log( ( θ)) ( θ ) = = où θ désigne l ensemble des paramères du modèle, m ( θ ) désigne l espérance condiionnelle e ( θ ) désigne la variance condiionnelle. Dans le cas du modèle GARCH(,) présené ci-dessus : m ( ) θ = c ( ) θ = α + α ε + β 0

24 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Les esimaeurs du maximum de vraisemblance son alors obenus par résoluion analyique d un sysème de K = p + q + (nombre de paramères à esimer) équaions non linéaires : log L( θ ) θ ² log L( θ ) < 0 θ ² θ =θˆ Dans le cas général du PMV, l esimaeur du PMV es asympoiquemen convergen e normal (Gouriéroux, 997). T ( ˆ θ θ ) N J = E 0 d T θ =θˆ = 0 ( 0, J IJ ) ² log L( θ ) θ θ ' log L( θ ) log L( θ ) I = E0 θ θ ' où E 0 désigne l espérance prise par rappor à la vraie loi. Si la vraie disribuion des erreurs es une loi normale (cas du MV) alors I = J. 3. Problèmes de convergence e coix des condiions iniiales Il n exise pas de soluion analyique à la maximisaion de la vraisemblance dans le cas général des modèles GARCH. On doi donc recourir à une opimisaion numérique de la vraisemblance ou de la pseudo vraisemblance suivan les cas. Dans la praique, se pose alors le problème de la convergence de l algorime d opimisaion reenu e plus spécifiquemen du problème du coix de condiions iniiales. En ce qui concerne l algorime d opimisaion, deux coix son disponibles dans le cadre de la procédure MODEL sous SAS uilisée pour esimer les modèles GARCH : la méode de Gauss Newon Rapson e la méode de Marquard Levenberg. C es cee dernière qui es uilisée dans nos programmes. Pour ce algorime, nous avons reenu pour condiions iniiales sur les paramères α i e β i les valeurs esimées dans le cas d un modèle GARCH sous ypoèse de normalié. 3

25 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée 4. Exemple Considérons l exemple d un modèle GARCH(,) esimé à parir de la série des rendemens quoidien du Dow Jones sur la période 0 ocobre 996 au 6 novembre 006. On considère ici une procédure de maximum de vraisemblance sous une ypoèse de disribuion condiionnelle normale. On noe rd la série de rendemen. Soi le modèle suivan. rd = c + ε ε = z = α + αε + β 0 z i.i.d. N(0,) La sorie SAS issue de la procédure MODEL reenue (Hurlin, 006) débue par un ensemble d informaions fournies sur la srucure du modèle. Te Equaion o Esimae is rd = VAR(rd) = F(inercep()) H(alpa0, alpa, bea, inercep) Il s agi d informaions poran sur l écriure du modèle qui rappelle que l espérance du rendemen es une consane e que la variance condiionnelle du rendemen, c es-à-dire le processus, s écri comme une foncion des paramères α0, α e β. NOTE: A FIML Ieraion 7 CONVERGE=0.00 Crieria Me. Puis, la sorie indique que l algorime d opimisaion numérique a convergé au bou de 7 iéraions, selon un crière d arrê de la convergence de Enfin, différenes informaions son fournies quan à l ajusemen du modèle (voir PROC MODEL). 4

26 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Final Convergence Crieria R PPC(arc) RPC(arc) Objec 4.E-6 Trace(S) Gradien norm Log likeliood La log vraisemblance es ici égale à -847, puisqu il es imporan de préciser que SAS minimise l opposé de la foncion de vraisemblance. Ce ableau fourni en oure parmi un ensemble d informaions, la valeur de la norme du gradien de la log-vraisemblance au poin opimal. Enfin, figuren les résulas à propremen parler de la pase d esimaion des paramères du modèle GARCH. Nonlinear FIML Parameer Esimaes Parameer Esimae Approx Sd Err Value Approx Pr > inercep arc0.553e E <.000 arc <.000 5

27 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Nonlinear FIML Parameer Esimaes Parameer Esimae Approx Sd Err Value Approx Pr > garc <.000 Dans ce ableau, figure en première la réalisaion des esimaeurs du MV de cacun des paramères. Dans la seconde colonne, figure la réalisaion de l esimaeur de l écar ype asympoique de l esimaeur du MV, à parir de laquelle es consruie la valeur de la saisique de Suden associée au es du nullié du paramère considéré (roisième colonne). Enfin, figure dans la dernière colonne la p-value associée à la loi asympoique de la saisique de Suden. Rappelons que pour un risque de première espèce de α %, si la p-value es inférieure au seuil de α %, on es condui à rejeer l ypoèse nulle de nullié du coefficien. Le coefficien es donc significaivemen différen de zéro. On observe que dans le cas de nore exemple, ous les paramères α 0, α e β son significaivemen différens de zéro au seuil de risque de %. A parir de ce modèle, on peu enfin proposer une esimaion de la variance condiionnelle, selon l équaion : ou encore = α + α ε + β ˆ 0 i où 0,, ( ˆ) = α + α rd c + β ˆ 0 i avec ĥ donné ˆ α ˆ α ˆ β désignen les esimaeurs du MV. Les valeurs esimées de la variance condiionnelle obenues dans nore exemple son reproduies sur la Figure suivane e renden bien compe des clusers de volailié, c'es-à-dire de la succession de périodes de urbulences e de calme sur le marcé considéré. 6

28 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Rédaceurs : Edwige Ballie, Carole Njoya e Sidina Medani Correcion : Hurlin Crisope Maser ESA. 4 Novembre 006 7

29 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Maser Economérie e Saisique Appliquée Universié d Orléans Sie Value-a-Risk p:// /esa_prof/index.pp Fice 7. Modèle EGARCH (Exponenial GARCH) Le modèle EGARCH (Exponenial General Auoregressive Condiional Heeroscedasiciy) a éé inrodui par Nelson (99). C es un modèle ARCH non linéaire qui perme de rendre compe de l asymérie dans la réponse de la variance condiionnelle à une innovaion. Plus précisémen, le modèle EGARCH auorise une forme d asymérie qui dépend non seulemen du signe posiif ou négaif de l innovaion, mais aussi de l ampliude de ce coc. Par ailleurs le modèle EGARCH présene en oure l avanage, par rappor au modèle GARCH sandard, de ne nécessier aucune resricion de non négaivié sur les paramères afin de garanir la posiivié de la variance condiionnelle.. Présenaion du Modèle EGARCH L écriure du modèle EGARCH pore sur le logarime de la variance condiionnelle du processus considéré. Soi un processus y, d espérance ( y ) c EGARCH(p,q). Ce processus s écri sous la forme suivane : y E =, saisfaisan une représenaion de ype = c + ε ε = z où log( ) = α g( z i q p 0 + α i g( z i ) + β i log( i ) i= i= ) = θ z + γ i ( z E z ) z désigne un brui blanc faible omoscédasique el que E ( ) = 0 e i i z Var ( z ) σ z = e où les paramères α i, β i, γ e θ son des réels. De façon usuelle, la quanié désigne la variance

30 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée condiionnelle du processus valeurs passées { y,.., y 0 }. y elle que V ( y y ) = V ( ε ) = ε où y désigne l ensemble des La valeur de E z i dépend naurellemen de la loi supposée de z. Pour les lois usuelles reenues dans nos applicaions, cee quanié es définie de la façon suivane : Loi Normale: E z = π Loi de Suden (v) : E z = Γ( v ) v π ( v ) Γ( v ) où Γ (). désigne la foncion gamma. Loi GED (v) : E z = Γ( v) Γ( v) Γ(3 v) Dans le cas du modèle EGARCH, il es inuile d imposer des conraines sur les paramères pour saisfaire la condiion de posiivié de la variance condiionnelle en raison de son écriure logarimique. Le paramère θ perme de modéliser un effe asymérique lié au signe de l innovaion z. Si θ > 0 (respecivemen si θ < 0 ), un coc posiif sur la variance condiionnelle à la dae se raduira à la dae + par une augmenaion (respecivemen une diminuion) de la variance condiionnelle, c'es-à-dire de la volailié, du processus y. Le paramère γ perme de prendre en compe une asymérie liée à l ampliude de l innovaion z mesurée par l écar z E z. Si γ = 0, alors une innovaion posiive aura le même effe (en valeur absolue) sur la variance condiionnelle qu une innovaion négaive. En revance, si γ > 0 un coc de fore d ampliude aura relaivemen plus d effe (en valeur absolue) sur la variance condiionnelle qu un coc de faible ampleur.. Esimaion des Paramères Les paramères du modèle EGARCH peuven êre esimés selon différenes méodes : maximum de vraisemblance, pseudo maximum de vraisemblance, méode des momens ec. (pour

31 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée plus de déails, voir Gouriéroux, 997). Les méodes généralemen reenues son celles du maximum de vraisemblance (MV) ou du pseudo maximum de vraisemblance (PMV). L avanage du PMV réside dans le fai que l esimaeur obenu converge malgré une mauvaise spécificaion (supposée normale) de la disribuion condiionnelle des résidus, à condiion que la loi spécifiée apparienne à la famille des lois exponenielles (Gouriéroux e Monfor, 989). Ainsi, l esimaeur du MV obenu sous l ypoèse de normalié des résidus e l esimaeur du PMV son ideniques, seules leurs lois asympoiques respecives diffèren. Touefois dans les deux cas (MV ou PMV), sous les ypoèses sandards, l esimaeur es asympoiquemen convergen e asympoiquemen normal. Considérons le cas d un modèle EGARCH(,) sous l ypoèse de normalié des innovaions. y = c + ε ε = z exp( α 0 + αθ z + α ( z π ) + β log( )) = z i.i.d. N(0,) où les variables z son ideniquemen e indépendammen disribuées (i.i.d.) selon une loi normale cenrée e réduie. Le paramère γ a éé normalisé à puisque dans le cas du EGARCH(,) il y a 4 régresseurs e 5 paramères à esimer. La foncion de log-vraisemblance associée à un écanillon de T observaions { y,.., } y sacan son propre passé s écri : y T obenue sous l ypoèse de normalié de la loi condiionnelle de T log L( ρ ) = log(π ) T log( ( ρ)) T [ y m ( ρ) ] = = ( ρ) où ρ désigne l ensemble des paramères du modèle, m (ρ) désigne l espérance condiionnelle e (ρ) désigne la variance condiionnelle. Dans le cas du modèle EGARCH(,) présené ci-dessus : m ( ρ ) = c ( ρ ) α + α z + α ( z π ) β log( )) = + exp( 0 ² Les esimaeurs du maximum de vraisemblance son alors obenus par résoluion analyique d un sysème de K = p + q + (nombre de paramères à esimer) équaions non linéaires : 3

32 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée log L( ρ) ρ ρ= ˆ ρ log L( ρ) ρ ρ= ˆ ρ Dans le cas général du PMV, l esimaeur du PMV es asympoiquemen convergen e normal (Gouriéroux, 997). d = 0 < 0 ( ) T( ˆ ρ ρ) N 0, J IJ T J ²log L( ρ) = E0 ρρ ' I log L( ρ) log L( ρ) ρ ρ' = E0 où E 0 désigne l espérance prise par rappor à la vraie loi. Si la vraie disribuion des erreurs es une loi normale (cas du MV) alors I = J. 3. Problèmes de convergence e coix des condiions iniiales Il n exise pas de soluion analyique à la maximisaion de la vraisemblance dans le cas général des modèles GARCH. On doi donc recourir à une opimisaion numérique de la vraisemblance ou de la pseudo vraisemblance suivan les cas. Dans la praique, se pose alors le problème de la convergence de l algorime d opimisaion reenu e plus spécifiquemen du problème du coix des condiions iniiales. En ce qui concerne l algorime d opimisaion, deux coix son disponibles dans le cadre de la procédure MODEL sous SAS uilisée pour esimer les modèles GARCH : la méode de Gauss Newon Rapson e la méode de Marquard Levenberg. C es cee dernière qui es uilisée dans nos programmes. Pour ce algorime, nous avons reenu pour condiions iniiales sur les paramères α i e β i les valeurs esimées dans le cas d un modèle GARCH sous ypoèse de normalié. Concernan le paramère θ, non définis dans un modèle GARCH, nous considérons une condiion iniiale fixée à 0, iniialisan ainsi l algorime d opimisaion sur un modèle symérique. 4

33 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée 4. Exemple Considérons l exemple d un modèle EGARCH(,) esimé à parir de la série des rendemens quoidiens du Nasdaq sur la période allan du er janvier 996 au 3 ocobre 006. On considère ici une procédure de maximum de vraisemblance sous une ypoèse de disribuion condiionnelle normale. On noe rd la série de rendemen. Soi le modèle suivan. rd = c + ε ε = z = 0 + exp( α + αθ z + α ( z π ) β log( )) z i.i.d. N(0,) La sorie SAS issue de la procédure MODEL reenue (Hurlin, 006) débue par un ensemble d informaions fournies sur la srucure du modèle. Te Equaion o Esimae is rd = VAR(rd) = F(inercep()) H(alpa0, alpa, bea, ea, inercep) Il s agi d informaions poran sur l écriure du modèle qui rappelle que l espérance du rendemen es une consane e que la variance condiionnelle du rendemen, c es-à-dire le processus, s écri comme une foncion des paramères α 0, α, θ e β. NOTE: A FIML Ieraion 40 CONVERGE=0.00 Crieria Me. A warning in e log indicaes a possible problem wi e model. Puis, la sorie indique que l algorime d opimisaion numérique a convergé au bou de 40 iéraions, selon un crière d arrê de la convergence de Enfin, différenes informaions son fournies quan à l ajusemen du modèle (voir PROC MODEL). Final Convergence Crieria R

34 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Final Convergence Crieria PPC(inercep) RPC(inercep) Objec.589 E -6 Trace(S) Gradien norm Log likeliood Lambda E-7 La log vraisemblance es ici égale à -766 puisqu il es imporan de préciser que SAS minimise l opposé de la foncion de vraisemblance. Ce ableau fourni en oure parmi un ensemble d informaions, la valeur de la norme du gradien de la log-vraisemblance au poin opimal. Enfin, figuren les résulas à propremen parler de la pase d esimaion des paramères du modèle EGARCH. Esimaions FIML Parameer non linéaires Parameer Esimaion Erreur sandard appr. Valeur du es Approx Pr > alpa <.000 alpa <.000 bea <.000 ea <.000 inercep Dans ce ableau, figure en deuxième colonne la réalisaion des esimaeurs du MV de cacun des paramères. Dans la roisième colonne, figure la réalisaion de l esimaeur de l écar ype 6

35 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée asympoique de l esimaeur du MV, à parir de laquelle es consruie la valeur de la saisique de Suden associée au es du nullié du paramère considéré (quarième colonne). Enfin, figure dans la dernière colonne la p-value associée à la loi asympoique de la saisique de Suden. Rappelons que pour un risque de première espèce de α %, si la p-value es inférieure au seuil de α %, on es condui à rejeer l ypoèse nulle de nullié du coefficien. Le coefficien es donc significaivemen différen de zéro. On observe que dans le cas de nore exemple, les paramères α 0, α, β e ϑ son significaivemen différens de zéro au seuil de risque de %. La consane es quand à elle significaive pour un risque de première espèce de 7%. A parir de ce modèle, on peu enfin proposer une esimaion de la variance condiionnelle, selon l équaion : ˆ = exp( ˆ α + ˆ αθˆz + ˆ α ( z π) + ˆ β log( ˆ )) 0 où ˆ α ˆ 0, ˆ α, β e ϑˆ désignen les esimaeurs du MV e où ĥ es donnée. Les valeurs esimées de la variance condiionnelle obenues dans nore exemple son reproduies sur la Figure e renden bien compe des clusers de volailié, c'es-à-dire de la succession de périodes de urbulences e de calme sur le marcé considéré. 7

36 Sie Value-a-Risk. Maser Economérie e Saisique Appliquée Rédaceurs : Oureville Séverine e Guillaumin Claire Correcion : Hurlin Crisope 8

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Calcul Stochastique 2 Annie Millet

Calcul Stochastique 2 Annie Millet M - Mahémaiques Appliquées à l Économie e à la Finance Universié Paris 1 Spécialié : Modélisaion e Méhodes Mahémaiques en Économie e Finance Calcul Sochasique Annie Mille 15 14 13 1 11 1 9 8 7 6 5 4 3

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL EN REGIME NON LINEAIRE Dans e hapire l'amplifiaeur différeniel inégré sera oujours onsidéré omme parfai, mais la ension de sorie ne pourra prendre que deux valeurs : V sa e V

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES

CANAUX DE TRANSMISSION BRUITES Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

B34 - Modulation & Modems

B34 - Modulation & Modems G. Pinson - Physique Appliquée Modulaion - B34 / Caracérisiques d'un canal de communicaion B34 - Modulaion & Modems - Définiions * Half Duplex ou simplex : ransmission un sens à la fois ; exemple : alky-walky

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Formation Administrateur Server 2008 (Ref : IN4) Tout ce qu'il faut savoir sur Server 2008 OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION COMUNDICOMPETENCES-TECHNIQUESDEL INGÉNIEUR Formaion Adminisraeur Server 2008 (Ref : IN4) SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Gérer des ressources e des compes avec Acive Direcory e Windows Server 2008

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail