Niveau optimal de l endettement et croissance économique dans la zone UEMOA 1.

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1 Niveau opimal de l endeemen e croissance économique dans la zone UEMOA 1. Résumé Ce ravail a permis d examiner l impac de l endeemen sur la croissance économique de l UEMOA. Nous avons uilisé les données de séries chronologiques sur la période e repose sur une modélisaion en données de panel dynamique. Il prend évenuellemen en compe les déerminans ype de la croissance (le PIB par habian, les ermes de l échange, l invesissemen en pourcenage du PIB, le degré d ouverure). Les résulas monren que l endeemen a des effes non linaires e significaifs sur la croissance économique e indiquen un seuil de 32.67% du raio d endeemen, au-delà duquel oue accumulaion de la dee consiue un effe pervers pour la croissance économique de l UEMOA. Par conséquen un réexamen du niveau de raio de la dee sur PIB plafonné à 70% dans les pays de l UEMOA a éé suggéré en vue d une croissance plus élevée dans l Union. En effe les allègemens PPTE e IADM, on permis de ramener en dessous de 70% le raio de l encours de la dee publique au PIB nominal des pays de l UEMOA. Mos clés : Endeemen, niveau opimal, croissance économique, UEMOA. 1 DIALLO Ibrahima, docoran à l UO II/LAPE. 1

2 Inroducion Face aux déséquilibres macroéconomiques qu on connus les pays membres de l UEMOA dans les années 80, la combinaison des poliiques monéaires e budgéaire s avère impérieux. Les objecifs de la poliique monéaire de la BCEAO s inscriven dans le cadre du pace qui repose sur un suivi d indicaeurs se rapporan au seceur réel, aux finances publiques, à la balance des paiemens e au seceur monéaire. En oure le aux d inflaion annuel ne doi pas excéder 3% e le raio de l encours de la dee exérieure es plafonné à 70% du PIB nominal. Ce plafond de 70% du niveau d endeemen a un sens rès différen selon les condiions de l endeemen e n es pas une garanie conre les problèmes de souénabilié, de solvabilié e d illiquidié. Selon N. A. Tanimoune e P. Plane (2011), le Bénin a connu des accumulaions d arriérés de paiemen publics sans que le seuil d endeemen de 70% du PIB ne soi aein. E d aures Pays on franchi ce seuil sans générer des arriérés de paiemen, c es le cas du Mali avec un niveau d endeemen de 74% en L impac de l endeemen sur la croissance n es pas nécessairemen le même pour ous les pays de l UEMOA. En d aures ermes, la dee peu ne pas influer de la même façon sur la croissance du fai que la srucure économique e le seceur public des hui pays de l UEMOA son dissemblables. Il impore donc de se poser la quesion suivane : L endeemen qui es censé simuler la croissance économique, es-il devenu un frein au développemen? Nous cherchons à vérifier d une par l exisence d une relaion non linéaire enre l endeemen e la croissance économique dans les pays de la zone e d aure par le seuil d endeemen public au delà duquel la relaion enre la dee publique e la croissance économique devien négaive, correspond au niveau d endeemen qui maximise la croissance économique des pays de l UEMOA. Ce ravail es organisé comme sui : la secion une fai une présenaion des performances macroéconomiques des pays de l UEMOA, dans la seconde secion nous faisons un exposé des développemens héoriques sur l endeemen e la revue de la liéraure empirique e dans la secion rois nous présenons la méhodologie e l esimaion. 2

3 1. Performances macroéconomiques des pays de l UEMOA : quelques fais sylisés La zone UEMOA es composée de deux grands ypes de pays : d une par un groupe de pays sahéliens (Sénégal, Mal Niger, Burkina) e d aure par de pays côiers non sahéliens (Côe d Ivoire, Guinée-Bissau, Togo, Bénin). L agriculure joue un rôle prépondéran dans le développemen de ces pays e conribue en moyenne à plus de 30% du oal du PIB. Elle es la principale acivié générarice de revenus pour la majorié de la populaion rurale. De plus, la producion agricole es essenielle pour couvrir les besoins en consommaion alimenaire. Produi Inérieur Bru (PIB) nominal Le ableau 1(Annexe 1), rerace l évoluion moyenne du PIB nominal sur la période Au cours de la première décennie ( ) la moyenne du PIB nominal a éé milliards de F CFA pour l ensemble des pays de l UEMOA. Elle es passée à milliards sur la période , puis à milliards duran la décennie Au cours de la décennie , les pays on qui on le plus conribué dans le PIB de la zone son : la Côe d ivoire (2 953 milliards ; soi en moyenne 40% du PIB oal de l UEMOA), le Sénégal (1 398 milliards ; soi 19% du PIB oal de l UEMOA) e Burkina Faso (719 milliards ; soi 10% du PIB oal de l UEMOA). Ensuie viennen les aures pays : le Niger (649 milliards ; soi 9% du PIB oal de l UEMOA), le Mali (642 milliards ; soi 9% du PIB oal de l UEMOA), le Bénin (515 milliards ; soi 7% du PIB oal de l UEMOA), le Togo (411 milliards ; soi 6% du PIB oal de l UEMOA) e enfin la Guinée Bissau 2 (101 milliards ; soi 1% du PIB oal de l UEMOA). Duran la décennie , Ce son la Côe d ivoire (7 120 milliards ; soi en moyenne 41% du PIB oal de l UEMOA), e le Sénégal (2 909 milliards ; soi 17% du PIB oal de l UEMOA) qui on conribué le plus dans le PIB de l UEMOA. Car la par de ces deux pays représene 58% en moyenne du PIB de la zone sur la période sous revue. Ensuie viennen, le Burkina Faso, le Mali e le Bénin avec respecivemen 10%, 10% e 9% en moyenne du PIB de la zone. E enfin le Niger, le Togo e la Guinée Bissau avec respecivemen 7%, 5% e 2% du PIB oal de l UEMOA. 2 Pour la Guinée Bissau le PIB nominal couvre la période

4 Au cours de la période , le PIB de la Côe d ivoire a aein milliards ; soi en moyenne 34% du PIB oal de la zone, le Sénégal milliards ; soi 18% du PIB oal de l UEMOA. Le PIB moyen du Mali e du Burkina Faso a aein respecivemen 13% e 12% du PIB de la Zone UEMOA. Ensuie viennen les aures pays : le Bénin, le Niger, le Togo e la Guinée Bissau avec des pars respecifs : 9%, 8%, 5% e 1% du PIB oal de l UEMOA. Figure 1: Moyenne PIB nominal (en Milliards de F CFA) Source: Aueur Sock de la dee Le ableau 2 (Annexe 1), rerace l évoluion moyenne du sock de la dee de la zone UEMOA sur les rois dernières décennies ( ). Le sock de la dee des Eas de l Union a éé en moyenne de l ordre de milliards de F CFA duran la première décennie ( ). Ce sock a plus que doublé sur la décennie , suie aux effes de la dévaluaion en 1994 passan à milliards de F CFA. La décennie a éé marquée par une chue (passan à milliards de F CFA) du sock de la dee grâce aux reformes en maière d endeemen enreprises dans les pays de l UEMOA. Au cours de période , la répariion du sock de la dee se fai comme sui : la Côe d ivoire ; le Sénégal ; le Mali avec respecivemen milliards, milliards e 668 milliards. Puis le Niger (473 milliards), le Mali (642 milliards), le Togo (370 milliards), le Bénin (347 milliards) le Burkina Faso (244 milliards), e enfin la Guinée Bissau (171 milliards). Suie à la dévaluaion survenue en 1994, le sock de la dee a augmené dans ous les pays de l UEMOA au cours de la décennie Pour la Côe d ivoire, le Sénégal le Mal e le Niger le sock aein en moyenne respecivemen milliards ;

5 milliards ; milliards e 958 milliards. Ensuie viennen rois pays qui on environ le même niveau de sock de la dee (le Burkina Faso, le Togo e le Bénin) avec 848 milliards ; 847 milliards ; e 840 milliards e enfin la Guinée Bissau avec sock moyen de 530 milliards. La décennie , a éé marquée par la une baisse du niveau du sock de la dee dans les pays de l UEMOA à l excepion du Burkina Faso pour lequel il y a eu une augmenaion du niveau du sock de la dee e aeignan milliards. Cee baisse du niveau du sock de dee es due aux programmes d allègemen de la dee des insiuions inernaionales en faveurs des pays pauvres rès endeés e à la reforme des poliiques d endeemen au sein de la zone UEMOA. Le niveau du sock de la dee es ressori à milliards ; milliards milliards respecivemen pour la Côe d ivoire, le Sénégal, le Mali. Duran la même période il a éé observé en moyenne 611 milliards au Bénin, 586 milliards au Togo, 545 milliards au Niger e 369 milliards en Guinée Bissau. Figure 2: Moyenne Sock de la Dee (en Milliards de F CFA) Source: Aueur Sock de la dee/pib nominal Sur la période , le sock de la dee a représené % du PIB nominal des Eas de l UEMOA. Malgré la dévaluaion en 1994, le niveau a baissé au cours de la décennie passan à 91.04% e à 32.68% au cours de la décennie (voir ableau 3, Annexe 1). Au cours de la décennie , le sock de la dee a représené en moyenne % du PIB nominal de la Guinée Bissau ; % pour la Côe d ivoire ; % pour le Mali ; 89.99% pour le Togo ; 76.75% pour le Sénégal ; 67.45% pour Bénin e 34.05% pour le Burkina Faso. 5

6 Malgré la dévaluaion en 1994, l évoluion moyenne du sock de la dee sur le PIB nominal a baissé sur la période en Côe d ivoire (111.24%) ; e au Mali (97.31%), le niveau es resé sable au Sénégal (76.18%). Dans les aures pays il s es radui par une augmenaion du niveau au cours de la période sous revue : % en Guinée Bissau ; 96.11% au Togo ; 80.21% au Niger ; 55.98% au Bénin e 47.28% au Burkina Faso. Suie aux programmes d allègemen de la dee des insiuions inernaionales en faveurs des pays pauvres rès endeés e à la reforme des poliiques d endeemen au sein de la zone UEMOA ; la décennie a éé marquée par la baisse du niveau moyen du sock de la dee sur le PIB nominal dans ous les pays de l UEMOA. La par de chaque Ea se présene comme sui : la Guinée Bissau 96.78% ; la Côe d ivoire 42.93% ; le Togo 38.92% ; le Mali 28.68% ; le Sénégal 26.68% ; le Burkina Faso 25.17% ; le Niger 21.66% ; e le Bénin 20.20%. Figure 3: Sock de la Dee/PIB nominal (en %) Source: Aueur Service de la dee Le ableau 4 (Annexe 1), rerace l évoluion moyenne du service de la dee de la zone UEMOA sur les rois dernières décennies ( ). Le service de la dee des Eas de l Union a éé en moyenne de l ordre de 318 milliards de F CFA duran la première décennie ( ). Ce niveau a éé presque doublé sur la décennie , suie aux effes de la dévaluaion en 1994 passan à 629 milliards de F CFA. La décennie a éé marquée par une chue (passan à 385 milliards de F CFA) du sock moyen du service de la dee grâce aux reformes en maière d endeemen enreprises dans les pays de l UEMOA. Au cours de période , la répariion du service de la dee se fai comme sui : le Burkina Faso ; la Côe d ivoire ; la Guinée Bissau ; le Mali ; avec respecivemen 188 milliards, 57 milliards ; 21 milliards e 15 milliards. Puis le Niger (12 milliards), le Bénin (10 milliards), le Sénégal (9 milliards), le Togo (2 milliards). 6

7 Suie à la dévaluaion survenue en 1994, le niveau moyen du service de la dee a augmené dans ous les pays de l UEMOA au cours de la décennie à l excepion du Niger (14 milliards) e du Togo (14 milliards) où une baisse a éé observée dans ces deux pays. Pour la Côe d ivoire e le Sénégal le niveau moyen du service de la dee a aein respecivemen 392 milliards e 108 milliards. Ensuie viennen rois pays (le Mal le Burkina Faso, e le Bénin) avec respecivemen 38 milliards ; 29 milliards ; e 23 milliards e enfin la Guinée Bissau avec une moyenne de 7 milliards. La décennie , a éé marquée par une baisse du niveau du service de la dee dans les pays de l UEMOA à l excepion du (Sénégal ; le Mali e le Niger) pour lesquels il y a eu une augmenaion du niveau du sock de la dee e aeignan respecivemen 72 milliards ; 49 milliards e 722 milliards. Cee baisse du niveau du service de dee es due au programme d allègemen de la dee des insiuions inernaionales en faveurs des pays pauvres rès endeés e à la reforme des poliiques d endeemen au sein de la zone UEMOA. Le niveau du service de la dee es ressori à 171 milliards ; 28 milliards e 20 milliards respecivemen pour la Côe d ivoire, le Burkina Faso e le Bénin. Duran la même période il a éé observé en moyenne 16 milliards au Togo, 3 milliards en Guinée Bissau. Figure 4: Moyenne du Service de la Dee (en Milliards de F CFA) Source: Aueur Recees oales Le ableau 5 (Annexe 1), nous rerace l évoluion moyenne des recees oales des Eas membres de la zone UEMOA sur les rois dernières décennies ( ). Le niveau des recees oales dans la zone UEMOA a éé en moyenne de l ordre de milliards de F CFA duran la première décennie ( ). Ce niveau a augmené e a aein

8 milliards au cours de la décennie puis passan à milliards de F CFA duran la période Duran la période , les recees oales des pays de l UEMOA on évolué comme sui : la Côe d ivoire 750 milliards ; le Sénégal 248 milliards ; le Mali 99 milliards ; le Togo 86 milliards ; le Burkina Faso 82 milliards ; le Niger 65 milliards ; le Bénin 59 milliards e la Guinée Bissau 8 milliards. Dans ous les Eas de l UEMOA on a enregisré une hausse du niveau moyen des recees oales au cours de la période La répariion par Ea se fai comme sui : la Côe d ivoire milliards (soi 34.23% du oal de l Union) ; le Sénégal milliards (soi 20.24% du oal de l Union) ; le Mali 700 milliards (soi 12.22% du oal de l Union) ; le Burkina Faso 618 milliards (soi 10.80% du oal de l Union) ; le Bénin 557 milliards (soi 9.72% du oal de l Union) ; le Niger 435 milliards (soi 7.59% du oal de l Union) ; le Togo 261 milliards (soi 4.57% du oal de l Union) e la Guinée Bissau 36 milliards (soi 0.64% du oal de l Union). Figure 5: Recees oales (en Milliards de F CFA) Source: Aueur Service de la Dee en pourcenage des Recees oales L évoluion moyenne du service de la dee en pourcenage des recees oales des Eas membres de la zone UEMOA sur les rois dernières décennies ( ) es reracée dans le ableau 6 (Annexe 1). Sur la période , le service de la dee a représené 22.62% des recees oales des Eas de l UEMOA. Suie à la dévaluaion inervenue en 1994, le 8

9 niveau a augmené au cours de la décennie passan à 40.69% e a foremen baisé pour aeindre 6.73% au cours de la décennie Au cours de la décennie , le service de la dee a représené en moyenne 31.34% des recees oales de la Guinée Bissau ; 25.26% des recees oales de la Côe d ivoire ; 23.72% des recees oales du Sénégal ; 23.33% des recees oales du Togo ; 22.91% des recees oales du Niger ; 18.46% des recees oales du Bénin ; 12.34% des recees oales du Mali e 11.97% des recees oales du Burkina Faso. Malgré les effes de la dévaluaion, le niveau moyen du service de la dee en pourcenage des recees oales a baissé au cours de la période dans rois pays de l UEMOA : le Niger (13.81%) ; le Togo (11.84%) e le Bénin (11.62%). Pour le Sénégal le niveau es resé presque consan (23.23%). Au niveau des aures pays de l UEMOA on a enregisré une hausse du niveau moyen du service de la dee en pourcenage des recees oales : la Guinée Bissau (42.94%) ; la Côe d ivoire (31.98%) ; le Mali (17.35%) e le Burkina Faso (15.36%). Suie aux programmes d allègemen de la dee des insiuions inernaionales en faveurs des pays pauvres rès endeés e à la reforme des poliiques d endeemen au sein de la zone UEMOA ; la décennie a éé marquée par la baisse du niveau moyen du service de la dee en pourcenage des recees oales dans ous les pays de l UEMOA. La par de chaque Ea se présene comme sui : la Guinée Bissau 9.74% ; la Côe d ivoire 8.43% ; le Mali 7.3% ; le Niger 6.58% ; le Togo 6.37% ; le Sénégal 6.14% ; le Burkina Faso 5.16% e le Bénin 3.66%. Figure 6: Service de la Dee en pourcenage des Recees oales Source: Aueur Service de la Dee en pourcenage des Exporaions L évoluion moyenne du service de la dee en pourcenage des Exporaions des pays membres de la zone UEMOA sur les rois dernières décennies ( ) es donnée dans 9

10 le ableau 7 (Annexe 1). Sur la période , le service de la dee a représené 16.03% des exporaions des Eas de l UEMOA. Suie à la dévaluaion inervenue en 1994, le niveau a baisé au cours de la décennie passan à 12.30% e a foremen chué pour aeindre 3.84% au cours de la décennie Au cours de la première décennie ( ), le service de la dee a représené en moyenne 40.63% des exporaions de la Guinée Bissau ; 18.79% des exporaions de la Côe d ivoire ; 16.16% des exporaions du Sénégal ; 13.41% des exporaions du Togo ; 12.06% des exporaions du Burkina Faso ; 12.01% des exporaions du Niger ; 11.33% des exporaions du Mali e 7.76% des exporaions du Bénin. Suie aux effes de la dévaluaion, le niveau moyen du service de la dee en pourcenage des exporaions a baissé au cours de la période dans ous les pays de l UEMOA à l excepion du Burkina Faso où une hausse a éé observée. La répariion du niveau moyen du service de la dee en pourcenage des exporaions par pays se fai comme sui : le Burkina Faso (38.74%) ; la Guinée Bissau (22.27%) ; la Côe d ivoire (13.98%) ; le Sénégal (12.57%) ; le Mali (10.81%) ; le Niger (6.92%) ; le Bénin (6.34%) e le Togo (4.76%). Suie aux programmes d allègemen de la dee des insiuions inernaionales en faveurs des pays pauvres rès endeés e à la reforme des poliiques d endeemen au sein de la zone UEMOA ; la décennie a éé marquée par la baisse du niveau moyen du service de la dee en pourcenage des exporaions dans ous les pays de l UEMOA à l excepion du Burkina Faso qui a enregisré une hausse. La par du niveau moyen du service de la dee en pourcenage des exporaions par pays se présene comme sui : le Burkina Faso (43.74%) ; la Guinée Bissau (5.08%) ; le Niger (5.08%) ; le Mali (4.96%) ; le Sénégal (4.56%) ; le Bénin (3.1%) ; la Côe d ivoire (3.09%) e le Togo (2.80%). Figure 7: Service de la Dee en pourcenages des Exporaions Bénin Côe d ivoire Mali Sénégal Ensemble UEMOA Source: Aueur 10

11 2. Développemens héoriques sur l endeemen e revue de la liéraure empirique Le déba enre la croissance économique e l endeemen es relaivemen ancien, l un des pionniers éan Cairnes (1874) e doi son renouveau aux héories de la croissance endogène. Principalemen deux courans s affronen sur la héorie de la croissance e de l endeemen exérieur, à savoir les keynésiens e les néoclassiques Développemens héoriques sur l endeemen Théoriquemen, un pays es di surendeé quand le service de sa dee exérieure es si lourd qu'une grande parie de la producion courane sera ocroyée aux prêeurs érangers. L'hypohèse de surendeemen suggère que s'il y a une probabilié fuure que la dee exerne sera plus grande que les capaciés de remboursemen du pays, les coûs prévus du service de la dee découragen davanage l'invesissemen domesique e éranger e nuisen à la croissance économique (Krugman 1988, Sachs 1989, Paillo e al. 2002). Le fardeau élevé du service de la dee augmene les axes fuures prévues sur le seceur privé e diminue par conséquen l invesissemen privé. En effe, les ressources qui pourraien êre canalisées pour l invesissemen seron uilisées au remboursemen du service de la dee. En oure, le surendeemen peu déériorer la performance économique en changean la qualié de l'invesissemen. L'inceriude du remboursemen du service de la dee consiue une difficulé pour poursuivre la réforme économique (Clemens e al. 2003) Concepions radiionnelles de l endeemen Vision keynésienne de l endeemen Selon la concepion keynésienne, l'endeemen en général n'enraîne pas de coû ni pour les généraions présenes e fuures du fai des invesissemens nouveaux qu'il génère. Dans ce modèle, la demande globale e les effes muliplicaeur e accéléraeur consiuen les caracérisiques fondamenales. Dans cee héorie, l'endeemen favorisan la relance de la demande globale enraîne par l'effe accéléraeur une augmenaion plus que proporionnelle de l'invesissemen, qui provoque à son our une hausse de la producion. Le défici budgéaire, qui condui par ses flux successifs à augmener le sock de la dee produi l'expansion du cycle économique par la demande e l'invesissemen auonome. En effe le 3 Voir A. WANE (2014) 11

12 défici auquel correspond l'emprun simule la demande e perme d'alléger le coû de son remboursemen. Selon la hèse keynésienne, ce argumen rese plausible an que le sousemploi des ressources producives exise. Vision classique de l endeemen Conrairemen à la héorie de l'endeemen qui favorise l'accumulaion du capial e la consommaion des généraions fuures ou présenes, les classiques assimilen l'endeemen à l'impô fuur e impuen à l'ea une connoaion négaive. D après Ricardo (1817), les cioyens voien dans l'emprun un impô différé dans le emps e se comporen comme s'ils son conrains de payer un impô ulérieuremen pour rembourser ce emprun quelque soi le décalage inergénéraionnel. Auremen di, le comporemen des agens économiques es guidé par une anicipaion à la hausse des impôs. Touefois, une réserve peu êre inroduie selon la naure ou la qualié des dépenses (dépenses de ransfer ou d'invesissemen) financées par l'emprun Visions modernes (récenes) de l endeemen Vision de l'école des anicipaions raionnelles face à l'endeemen Barro expose sa héorie à l aide des foncions d'uiliés ineremporelles à généraions imbriquées : l'équivalence Ricardienne. La paernié revien à Ricardo mais le principe es aribué à Barro (1974). Il approfondi la hèse de Ricardo en combinan les hèmes d'évicions e d'anicipaions raionnelles. Selon lu si le gouvernemen finance un accroissemen de dépenses publiques en opan pour l'emprun, ou s'il abaisse les impôs en laissan la dépense publique e la masse monéaire inchangées, les agens économiques von aniciper les hausses d'impôs qui seron nécessaires ulérieuremen pour payer le service de la dee accrue e pour rembourser le principal. De ce fai a prior les agens saven que ces deux modaliés de financemen son un recours aux déficis publics ; ils saven aussi qu'il aura alourdissemen de la dee publique e usage de la axe inflaionnise. A long erme l'accumulaion de l'inflaion e l'augmenaion des impôs finiron par rendre peu crédible l'ea. Les agens von donc se préparer à la purge fiscale fuure. Ils von accroîre leur épargne aujourd hui en prévision des alourdissemens fuurs des impôs e ne se considéreron pas plus riches après la mise en œuvre de la poliique de relance. Il en résulera que cee poliique suivie par le gouvernemen n'aura aucun effe simulan sur l'économie, quelles que 12

13 soien les modaliés de financemen des déficis ; les effes à long erme son équivalens. Cee proposiion générale signifie donc la neuralié de la dee publique à long erme (muliplicaeur fiscal e budgéaire endan vers zéro). Visions alernaives à la héorie keynésienne face à l'endeemen La héorie keynésienne prône la nécessié de l'endeemen public pour la relance économique en revanche ces approches alernaives exploren le champ des sraégies élecorales, les gouvernemens de coaliion e les gouvernemens uniaires... Pour Alesina e Tabellini (1989), s'il exise dans un pays où on a deux paris qui son poeniellemen en posiion d'accéder fréquemmen au pouvoir alors ces paris on des préférences différenes quan à la naure des dépenses publiques. Le pari au pouvoir peu décider d'augmener aujourd'hui les dépenses publiques en s'endean, saisfaisan son élecora, au mieux de se mainenir au pouvoir e au pire de ne pas facilier la vie à son adversaire. Ains il crée des condiions de gêner ulérieuremen son adversaire poliique du poin de vue de la gesion du budge, si ce dernier venai à conquérir le pouvoir. Il engage aujourd'hui des recees fiscales fuures e donc diminue les possibiliés fuures de dépenses de son adversaire surou si la dee venai à êre imporane. En effe, le deuxième pari une fois au pouvoir sera enu de rembourser à un momen le service de la dee de l'emprun. Ains il sera obligé de réviser ses promesses élecorales en diminuan les dépenses sociales e au risque de méconener son élecora. D'où l'idée de sraégie élecorale à ravers la dee. D'aures aueurs on égalemen élaboré les modèles sur les sraégies élecorales e les cycles poliiques e l'endeemen public noammen Persson e Svenson (1989) ; Aghion e Bolon (1990) ; Milesi-Ferre (1995). Alesina e Drazen (1991) explique l'endeemen public par le repor des reformes fiscales nécessaires à l'ajusemen budgéaire dans un conexe de deux ou plusieurs paris d'un gouvernemen au pouvoir ou gouvernemen de coaliion e qui ne s'enenden pas sur la répariion de la charge de l'impô pouvan compenser les déficis. A ce effe, chaque pari essaie de préserver son élecora e de faire payer les aures franges de la populaion réservées par rappor à son idéologie. 13

14 Vision de la nouvelle héorie de la déerminaion du niveau général des prix face à l'endeemen Les adepes du couran de la FTPL Fiscal Theory of Price Level Leeper (1991) e Woodford (1995), affirmen que «le défici budgéaire e l'endeemen non anicipé qui lui es associé enraîneraien une hausse du niveau général des prix». Ces aueurs pensen qu'au sein d'un régime budgéaire non-ricardien, e suie à une progression non anicipée de la dee (du fai d'un défici budgéaire), le niveau général des prix es la seule variable qui puisse ajuser la valeur réelle de la dee e la somme acualisée des soldes budgéaires fuurs anicipés. Il ne s'agi ni plus ni moins que d'une héorie quaniaive de la dee. Vision de la héorie de développemen face à l'endeemen L excès d endeemen a éé rès négaivemen perçu dans les insances financières inernaionales. Dans ce conexe, SACHS (1984) a conclu que «un excès de dee provoque un affaiblissemen des capaciés de paiemen poenielles du débieur concerné qu par conséquen, n es plus incié à invesir dans son économie». Cee inuiion de SACHS a pris le nom de la héorie du fardeau viruel de la dee ou deb overhang. Touefois, selon cee analyse, l accumulaion de la dee publique condui les agens privés à aniciper un accroissemen de la pression fiscale e les amène à réduire leurs «effors» (noammen leurs invesissemens). Cee concepion es percepible à ravers la Courbe de Laffer selon laquelle l alourdissemen de la dee diminue la probabilié de son remboursemen. D après RAFFINOT (2003), les prês son nécessaires au financemen de l acivié économique e conribuen à une relance de la croissance. Cependan il esime que l iniiaive de réducion de dee en faveur des Pays Pauvres Très Endeés (PPTE), prônée par la communaué inernaionale, risque d enraver l accès des pays pauvres aux prês. Il ajoue que le financemen par prês es irremplaçable car il perme de rouver sur les marchés des monans considérables qu aucun sysème de dons ne pourra fournir. En définiive, il préconise la généralisaion de l aide budgéaire afin d améliorer le sysème d aide qui doi œuvrer à l insauraion d une dynamique de croissance dans les pays pauvres. 2.2 Revue de la liéraure empirique 14 Nous exposons ici quelques fais sylisés en Afrique e dans le monde puis les spécificiés de la zone UEMOA.

15 2.2.1 Les fais sylisés en Afrique e dans le monde Plusieurs approches empiriques on permis de mere en lumière de nombreux résulas ; d une par l endeemen peu êre à l origine d impacs bénéfiques pour une économie. Car selon (Diamond 1965) il peu conribuer à diminuer une suraccumulaion du capial, e peu remédier aux conraines de liquidié que subissen cerains agens économiques, diminuer les peres liées à une fiscalié non forfaiaire (Barro 1979), il perme égalemen de développer les capaciés d inermédiaion financière d une économie, mais surou aide au financemen des dépenses publiques e peu ainsi conribuer à la croissance économique. D aure par un aux d endeemen élevé peu engendrer aussi des conséquences néfases par effe d évicion. Car un endeemen excessif risque de conraindre l acivié économique e de peser sur la poliique économique. A long erme l endeemen peu égalemen peser sur l offre producive e l accumulaion du capial. En effe, si l endeemen ser à financer des dépenses couranes ou des infrasrucures à faible renabilié économique e sociale, en prélevan sur l épargne disponible e en poussan à la hausse du aux d inérê, alors il se fai aux dépens des invesissemens privés. Ce effe d évicion vien affaiblir l accumulaion du capial e le poeniel de croissance de l économie. Ains l éude menée par Paillo e alii (2002) visan à déerminer le niveau opimal audelà duquel la dee exérieure comprome les performances économiques, a monré l exisence d une relaion en forme de U inversé, caracérisée par deux principaux poins (poins d inflexions). Un premier poin qui déermine la limie de l effe posiif de la dee sur la croissance e le deuxième poin, lorsqu il es aein, la conribuion de la dee devien négaive. Les aueurs, à parir d analyse de régression muliple sur des données de panel de 93 pays en développemen couvran la période , on aboui aux conclusions suivanes : la dee exérieure aurai un effe global négaif sur la croissance lorsque le raio dee/exporaion se siue enre 160 à 170% en valeur acuelle ne. Par ailleurs le résula rese inchangé lorsque le raio dee/pib es de 35 à 40%. Ces résulas se confirmen avec diverses méhodes 4 d esimaion qui relèven un ralenissemen de la croissance annuelle par habian d environ 0,5 à 1 poin de pourcenage lorsque le niveau de la dee double. Pour aeindre leur objecif, les aueurs on uilisé six variables ypes de la croissance dans la modélisaion à savoir : le revenu par habian iniial, le aux d invesissemen, le aux de scolarisaion dans le 4 Les moindres carrés ordinaires, les variables insrumenales, les effes fixes e la méhode des momens généralisée : voir Jérôme Ouedrago (2013). 15

16 secondaire, le aux de croissance démographique (exprimés en logarihme), la différence des poliiques suivies (ouverure, solde budgéaire) e Chocs exérieurs (ermes de l échange). Benedic Clemens e alii (2003) 5 concluren, à parir d un modèle de croissance reenan l hypohèse du fardeau viruel de la dee, qu une diminuion de 6 poins de pourcenage du raio service de la dee/pib va accroîre l invesissemen de 0,75 à 1 poin du PIB e la croissance de 2 poins de pourcenage. Ojo O. K. (1989) ; monre que les déerminans du rappor de l encours de la dee/pib son : la variaion des exporaions, le rappor des imporaions/pib, la populaion e le aux de croissance du PIB. Il a uilisé une approche économérique basée sur un panel d une renaine de pays africains sur la période de e les résulas saisiques qui en découlen on permis de conclure que l encours de la dee/pib es négaivemen corrélé à la variaion des exporaions e au aux de croissance du PIB, andis qu il es posiivemen corrélé au rappor de l imporaion/pib e au aux de croissance de la populaion. En oure Kumar e Woo (2010) dans une éude poran sur 38 économies développées e en développemen pour la période , monren que l'élasicié de la croissance par rappor à la dee publique n'es que de -0,02. Ce résula émoigne d'une par de la négaivié de la relaion e d'aure par de la faiblesse de celle ci. Par conséquen, cee corrélaion négaive nous renvoi à réaffirmer qu'un cerain aux de croissance es capable d'alléger la dee. D'aures éudes se son focalisées sur la déerminaion du raio d'endeemen à parir duquel la endance de la croissance sera renversée. Par exemple, Paillo (2002) a monré que pour les pays en développemen ce raio d'endeemen «le poin d'inflexion» es de 35-40% du PIB. Clemens (2003) a ravaillé égalemen sur les pays en développemen e a revu à la baisse ce aux en le fixan à 20-25%. Il es alors clair que pour ces pays, la croissance ne va pas de pair avec la dee au-delà d'un cerain niveau relaivemen faible. En 2011, Reinhar e Rogoff on éendu l'échanillon d'éude en considéran 20 pays développés sur une période s'éendan sur deux siècles ( ). Ils on conclu que pour les pays don la dee a dépassé les 90% du PIB la croissance moyenne annuelle es inférieure de deux poins par rappor à celle enregisrée dans des pays don la dee es inférieure à 30% du PIB (1,7% 5 Benedic Clemens, Rina Bhaacharya e Tuan Quoc Nguyen (2003) 16

17 conre 3,7%). Dans un même conexe, Minea e Villieu (2009) on cherché à éablir une relaion enre les déficis e l'invesissemen public. Après un examen d'un panel de 22 pays de l'ocde pour la période , ils on rouvé qu'au delà d'un raio de dee publique de 120% les déficis ne bénéficien guère à l'invesissemen public. En effe, ils expliquen ce résula par le raisonnemen qui sui : plus la dee es faible, plus l'ea peu compenser les charges d'inérês par une réducion des dépenses de consommaion, e plus les dépenses d'invesissemens son préservées. E inversemen, plus la dee augmene, plus il n'es guère possible de réduire les dépenses de consommaion, e plus l'ea es obligé d'opérer des ajusemens par les dépenses d'invesissemen. Ains au delà d'un cerain niveau de dee, la relaion enre défici e invesissemen public devien négaif. Minéa e Paen (2012), en uilisan la méhode Panel Smooh Threshold Regression (PSTR), rouven un seuil de 115% enre la dee e la croissance économique des pays développés, ce qui réfue le seuil de 90% fixé auparavan par Reinhar e Rogoff (2010). Checheria e Roher (2010) s inéressen aussi au rappor enre dee d Ea e croissance économique de 12 pays de la zone Euro au cours de la période avec des moyennes de cinq (5) ans. Ces aueurs fon une disincion enre les aux de croissance annuels e rouven une relaion en U inversé enre la croissance économique e l endeemen de l Ea, avec un niveau de seuil compris enre 70-80% Les fais sylisés au sein de la zone UEMOA Depuis plusieurs décennies, l éude de l impac de la dee publique sur la croissance économique suscie un regain d inérê pariculier au sein des unions monéaires. En effe au débu des années soixane-dix, la zone UEMOA avai en moyenne un niveau de dee égal au cinquième du PIB de l union. Ce sock de la dee avoisinai le PIB annuel de l union e plus de hui périodes d exporaion à la fin des années quare-ving, ce qui rendi la dee insouenable. Par la suie un cerain nombre d iniiaives d allègemen de la dee on vu le jour (Torono, Londres, Naples e Lyon), ajouées à l iniiaive PPTE 6 lancée par la Banque 6 Pays Pauvres Très Endeés : cee iniiaive déermine le niveau de seuil souenable de dee à 45% la moyenne du raio de la dee exérieure sur PIB e à 150% le raio de la dee sur exporaion. 17

18 Mondiale en 1996 e renforcée en 1999 e suivie par l IADM 7 en 2005 en vue de conribuer au financemen du développemen. Malgré cela, la zone UEMOA arde à embrasser des niveaux de croissance élevés. Lancée en 1996 par les insiuions de Breon woods (le FMI e la Banque mondiale), l iniiaive en faveur des pays pauvres rès endeés (PPTE) a revigoré le déba sur le rappor enre l endeemen exérieur e la croissance économique. L iniiaive PPTE a pour objecif de venir en aide à des naions pauvres qui on le plus grand mal à assurer le service d une dee écrasane afin d évier que cee charge insupporable n enrave leur développemen économique. Le poin de dépar de l iniiaive es en fai l idée qu un endeemen rop lourd es nocif pour la croissance économique. Si les éudes examinan l effe de la dee exérieure sur la croissance abonden, relaivemen peu d enre elles concernen spécifiquemen les pays à faible revenu de façon générale e les pays de l UEMOA en pariculier. Or, l impac de la dee exérieure sur la croissance n es pas nécessairemen le même pour eux que pour les pays développés. Par exemple, à la différence de ces derniers, les pays rès pauvres n on guère accès aux marchés inernaionaux de capiaux. De plus, la dee peu ne pas influer de la même façon sur la croissance du fai que la srucure économique e le seceur public de ces deux caégories de pays son dissemblables. Enfin, l aide publique don les pays à faible revenu bénéficien peu aénuer les effes négaifs du service de la dee sur leur acivié économique. Une analyse de la relaion dee/croissance dans les pays de l UEMOA peu donc êre pariculièremen uile pour déerminer dans quelle mesure l iniiaive PPTE conribue effecivemen à rehausser leur croissance. Dans le conexe du processus d approfondissemen de l inégraion, les pays membres de l Union Economique e Monéaire Oues Africaine (UEMOA) on mis en place, à côé de la poliique monéaire commune, un mécanisme de surveillance mulilaérale afin de coordonner leurs poliiques économiques. Cee coordinaion doi assurer la compaibilié enre des poliiques budgéaires décenralisées e les exigences nées de la poliique monéaire commune. 7 Iniiaive d Allègemen de la Dee Mulilaérale : Cee iniiaive perme à ous les pays qui on franchi le poin d achèvemen de bénéficier d une annulaion de 100% de leur dee conracée auprès du FMI, de la BM e de la BAD. 18

19 Cependan les pays de l UEMOA on connu une croissance insable sur la période L évoluion du aux de croissance réel de l Union a éé caracérisée par rois épisodes. Les aux de croissance moyens annuels du PIB réel sur ces périodes son présenés dans le ableau ci dessous. Enre 1972 e 1978, les pays de l UEMOA on enregisré, en moyenne, une croissance économique de l ordre de 4,4% par an impuable principalemen à la fore croissance enregisrée en Côe d Ivoire sur la période (7,88% par an) grâce à la croissance des exporaions de quelques produis de base, noammen le binôme café-cacao e le bois. Tableau 1 : Taux de croissance moyens annuels du PIB Benin 1,72 3,03 4,18 Burkina Faso 3,58 2,53 5,83 Côe d Ivoire 7,88-0,61 2,08 Guinée Bissau 0,09 Mali 4,30 1,57 4,48 Niger 0,99 0,99 4,43 Sénégal 1,70 2,18 4,38 Togo 4,27-0,38 3,22 UEMOA 4,41 0,58 3,06 Source : BDSM, BCEAO, e calculs CAPEC. Mais de 1979 à 1993, les pays de l UEMOA on enregisré de faibles aux de croissance économique (qui s élèven en moyenne à 0,58% par an) avec des aux négaifs en 1980, 1983, 1992 e Les pays qui on conribué à cee faible performance son la Côe d Ivoire, le Togo e le Mali. En effe, le aux de croissance moyen annuel du PIB réel es passé de 7,9% sur la période à -0,6% pour la Côe d Ivoire, de 4,3% à -0,4% pour le Togo e de 4,3% à 1,6% pour le Mali. Ces faibles performances résulen de la conjugaison de plusieurs faceurs don la déérioraion des ermes de l'échange, les effes négaifs du second choc pérolier, la surévaluaion du franc CFA e les crises sociopoliiques. Le produi inérieur bru réel de l UEMOA s'es accru considérablemen après la dévaluaion du franc CFA de En effe, le aux de croissance es demeuré posiif de 1994 à 2013 avec une moyenne d environ 3% conre 0,6% sur la période Touefois, des baisses imporanes de ce aux son observées en 1999, 2000, 2002 e Ces années corresponden aux différenes crises sociopoliiques successives que la Côe d Ivoire a connues : le coup d Ea miliaire de 1999, les conesaions consécuives aux élecions de 2000, la crise poliico-miliaire de e la crise posélecorale de

20 2011. Ces crises on foremen rédui le aux de croissance du PIB réel en Côe d Ivoire e iré la performance de l Union vers le bas. Au cours des rois dernières décennies, l environnemen économique des pays à faible revenu a éé marqué par une crise de la dee. Au débu des années 80, les pays de la zone UMOA on connu une imporane crise économique e financière qui fu à l origine d une aggravaion des déficis publics (voir les ableaux, Annexe 1). L une des conséquences de cee siuaion a éé l explosion du raio d endeemen. Ainsi à parir des années 80, les raios d endeemen dans les pays de l UEMOA on aein des niveaux élevés ce qui rendai les remboursemens de la valeur acualisée nee (VAN) de la dee praiquemen insupporables. Le recours à l endeemen exérieur par les pays de la zone UEMOA peu se jusifier par ces flucuaions parfois défavorables qui peuven engendrer une insuffisance des ressources inérieures (épargnes e recees publiques) à faire face aux besoins économiques oaux (dépenses publiques) de ses cioyens. Auremen di la dee exérieure peu servir à financer le développemen. La Corée du Sud a monré qu une naion pauvre dans les années 70 pouvai s endeer e réaliser le pari du développemen. Touefois bon nombre de pays à l'image des pays pauvres rès endeés coninuen de s'endeer sans sorir de ce cercle vicieux qui se radui par un sous développemen perpéuel. Ce consa pose la problémaique de la souenabilié de la dee exérieure. En effe, les ressources ransférées au ire du service de la dee on aein les proporions assez élevées e on compromis les possibiliés de croissance du PIB. Il es donc légiime de se poser la quesion suivane : L endeemen exérieur qui es censé doper la croissance économique, es-il devenu un handicap au développemen? Ainsi K. Zakarya (2010) monre que la souenabilié des déséquilibres exérieurs des pays membres de l UEMOA se radui par une augmenaion du monan de leur dee exérieure. BEN HOPPENSTEDT (2007) conclu que le gouvernemen malien semble solvable (dans la mesure où il remboursera la oalié de sa dee avan 2060). E que l endeemen reserai égalemen souenable voir solvable à long erme avec des condiions moins favorables (pression fiscale moindre) ou même en cas de choc el qu une dévaluaion du Franc CFA provoquan un doublemen du niveau d endeemen. Par conre il ajoue que le aux de change euro/dollar pourrai avoir un impac for sur le poids de la dee majoriairemen libellée en dollars dans le PIB malien en Franc CFA indexé à l euro. 20

21 Dans une éude récene en 2010 ; Amadou Ousmane a analysé l effe ineracif de l allègemen de la dee exérieure e de la qualié des insiuions sur la croissance économique dans l espace UEMOA. En effe les premiers résulas de son éude sous forme d évidences descripives indiquen des impacs posiifs de l allègemen de la dee sur la croissance, la qualié des insiuions e le crédi domesique. Son éude a aussi permis de vérifier une relaion posiive enre la qualié des insiuions sur rois dimensions économiques : niveau de développemen, croissance e sabilié de la croissance. Les résulas saisiques, à parir d une analyse en données de panel, révèlen que l allègemen de la dee améliore la performance économique au sein de l UEMOA. En oure il es lié posiivemen au crédi domesique dans les pays bénéficiaires de l iniiaive PPTE. Il a éé rouvé égalemen une corrélaion posiive enre l allègemen de la dee e la qualié des insiuions (ce qui pousse à croire que les pays qui on une meilleure poliique e insiuion son les mieux récompensés). Tanimoune e alii., uilisen la méhode de Hansen (1996, 1999) pour eser l efficacié de la poliique budgéaire dans les pays de l UEMOA sur la période Ces aueurs concluen qu à parir d un seuil d endeemen de 83% qu il exise une corrélaion négaive enre dee publique e croissance économique. Ce résula es en adéquaion avec la héorie du surendeemen ou deb overhang qui suggère que les empruns exérieurs au delà d un cerain seuil on des effes néfases sur la croissance économique. Cela signifie que les empruns supplémenaires von conduire à une faible probabilié de remboursemen. En uilisan deux méhodes différenes A. WADE (2014), déermine le niveau opimal des pays de l UEMOA. D une par en esiman l équaion quadraique sous forme de panel par les effes fixes e par le GMM en sysème, elle conclu que l effe de la dee publique sur la croissance économique es posiif jusqu à un niveau de dee de 48%. D aure par avec la méhode de Hansen elle esime ce seuil à 49.83% comme un plafond au delà duquel la probabilié de surendeemen devien significaive. 3. Méhodologie e esimaion Selon la liéraure économique, les causes déerminanes de la croissance économique dans le long erme son données ; par la croissance de la populaion économiquemen acive, la croissance de la echnologie e la croissance du capial physique (invesissemen). Les nouvelles héories de la croissance on engendré une fore reprise des analyses empiriques, e 21

22 noammen économériques sur le lien enre dee e croissance. Ojo e Oshikoya (1995) rouvèren que la croissance africaine s explique posiivemen par le aux d invesissemen, négaivemen par le aux de croissance de la populaion, posiivemen par les exporaions, posiivemen par le aux de change réel. Cee spécificié a éé analysée en déail par Collier e Gunning (1997). Ces deux aueurs concluren que quare faceurs jouen un rôle imporan dans la faible performance africaine en ermes de croissance : faible ouverure du marché des biens (du fai de nombreuses disorsions), manque de capial social (fracionnemen socio ehnique, respec des conras), risques élevés (noammen au niveau de l inflaion) e faible performance des services publics. La faiblesse du seceur financier joue égalemen un rôle mais moins imporan. 3.1 Présenaion du modèle Nous uilisons un modèle de croissance sandard, dans lequel la dee publique en pourcenage du PIB au premier e au second degré es inroduie comme variables d inérê en plus d un ensemble de variables de conrôle. La variable dépendane de nore modèle es exprimée par le aux de croissance du PIB. Les données concernen les hui pays de l UEMOA 8 sur la période e proviennen de la base de données de la Banque Mondiale, e de la BCEAO. En prenan appui sur les ravaux d Andrea (2007), le modèle à esimer es une équaion de croissance sous forme de panel, e s écri : Tcpib = α Tcpibi, 1 + β X + µ i + υ + ε (1), avec : Tcpib : le aux de croissance du PIB par êe X : l ensemble des variables d inérê e de conrôle µ : l effe spécifique pays ν : l effe spécifique emporel ε : le erme d erreur. L équaion (1) peu êre réécrie sous la forme quadraique (2) suivane : 8 Bénin, Burkina Faso, Côe d ivoire, Guinée -Bissau, Mal Niger, Sénégal e Togo. 22

23 Tcpib β inf la 8 α = Tcpibi, 1 + β Term + µ + ν + ε 1 + β inv 2 + β pop 3 + β Ouv 4 i + β Solde 5 + β Deb 6 + β Deb Tcpib : le PIB par habian en logarihme ; Term : les variaions des ermes de l échange ; Pop : le aux de croissance démographique ; Solde : le solde budgéaire de l adminisraion cenrale en pourcenage du PIB ; inv : invesissemen oal en pourcenage du PIB ; Infla : Taux d inflaion (mesuré par la variaion de l indice des prix à la consommaion) ; Ouv : un indicaeur de l ouverure commerciale (les exporaions plus les imporaions en pourcenage du PIB) ; Deb : la dee publique en pourcenage du PIB ; Deb 2 : la dee publique en pourcenage du PIB élevée au carré ; ε : les perurbaions aléaoires. L inroducion des variables de conrôles se jusifie par le fai qu il n y a pas que la dee qui influe sur la croissance. Le aux de croissance du PIB par habian reardé d une période (Tcpib 1 ) figure parmi les variables explicaives. Le aux d invesissemen (inv ), mesuré par la proporion des invesissemens oal dans le PIB reflèe l impac du capial physique dans le processus de producion ; son coefficien es aendu avec un signe posiif. En oure l augmenaion de la populaion (pop ) pourrai agir négaivemen sur le aux de croissance économique, donc le signe aendu du aux de croissance démographique doi êre négaif. En effe une croissance démographique élevée end à appauvrir un pays dans la mesure où il es difficile de préserver un volume de capial par ravailleur imporan en présence d une croissance rapide du nombre de ravailleurs. Les ermes de l échange (erm ) ; mesurés par le rappor de l indice de la valeur uniaire des exporaions sur l indice de la valeur uniaire des imporaions son inroduis dans le modèle pour caper les effes de chocs exérieurs dans ces économies surou que la plupar 23

24 son dépendanes e exporarices de maières premières (calcaire, charbon, gaz naurel, or, pérole, phosphae, uranium...) e de produis agricoles (arachide, café, cacao, coon...). Ces économies son pariculièremen vulnérables à ces chocs mais le signe aendu es posiif. Le aux d inflaion (infla ), mesuré par la variaion de l indice des prix à la consommaion ; es inrodui pour appréhender l effe de la hausse du niveau général des prix sur la croissance. Le solde budgéaire (Solde ) es inclus pour caper l impac des poliiques budgéaires sur la croissance e doi avoir un signe posiif. L indicaeur de l ouverure commerciale ou degré d ouverure (Ouv ) ; c es la somme des exporaions e des imporaions rapporée au PIB. Ce indicaeur es inrodui pour simuler la producivié à ravers les ransfers des connaissances e des bénéfices efficiens, le signe aendu es posiif. Le coefficien de la dee publique en pourcenage du PIB (deb ) doi avoir un signe posiif e celui de la dee au carré (deb 2 ) doi êre négaif. La déerminaion du seuil d endeemen public au delà duquel la relaion enre la dee publique e la croissance économique devien négaive, correspond au niveau d endeemen qui maximise la croissance économique. Ainsi il peu êre déerminé par maximisaion de l équaion de croissance. En dérivan le aux de croissance du PIB par êe par le poids de la dee dans l équaion (2), nous obenons : cpib Deb = β + 2β Deb 6 7 cpibi A l opimum nous avons : Deb, = 0 Deb β6 = 2β 7 avec (β 7 < 0). 3.2 Méhodologie d esimaion du modèle Nous cherchons ici à vérifier l exisence d une relaion non linéaire enre l endeemen e la croissance économique dans les pays de la zone UEMOA. L esimaion du modèle comprendra l analyse des données qui a pour objecif de dégager les caracérisiques essenielles des variables. Nous allons procéder à l analyse saisique des variables e se poursuivra par l éude de la saionnarié de oues les variables du modèle. Tous les ess on éé menés par la Méhode des Momens Généralisés (GMM) sur données de panel dynamique. Pour assurer la robusesse de nos résulas lors de l esimaion : 24

25 nous avons enu compe d une évenuelle hééroscédasicié des erreurs, qui a éé corrigée le biais de la méhode de Whie (Bourbonnais, 1998) ; nous avons pris en compe le décalage dans l applicaion des poliiques budgéaires en uilisan le solde global reardé d une période en pourcenage du PIB (solde -1 ) ; les variables : invesissemen en pourcenage du PIB, dee e dee au carré en pourcenage du PIB on éé pris avec le logarihme ; le fardeau du service de la dee a éé pris en compe par l inroducion du service de la dee en pourcenage du PIB reardé d une période en logarihme (Lserv -1 ). D où nore modèle à esimer es donné par l équaion (3) : Tcpib β inf la 8 = αtcpib 1 + β Lserv 9 + β Term β Linv + µ + ν + ε 2 + β pop 3 + β Ouv 4 i + β Solde β LDeb 6 + β LDeb Analyse de la corrélaion Cee analyse a éé faie à l aide de la marice de corrélaion, qui perme d examiner l exisence ou non d une auocorrélaion enre les variables. Pour ce faire, nous exposons les marices de corrélaions des variables uilisées dans les régressions (voir annexe 2). Au oal, la lecure des marices de corrélaion prouve l exisence d une faible corrélaion enre les variables, ce qui perme de conclure quan à l inexisence du problème de mulicolinéarié. Saionnarié des séries L éude de la saionnarié des variables perme d avoir une idée sur les caracérisiques des séries éudiées. Elle perme égalemen d évier les régressions fallacieuses. Le ableau suivan donne un récapiulaif des résulas de saionnarié des différenes variables selon le es de Fisher. Lorsque les valeurs calculées de la saisique son inférieures aux valeurs criiques, les variables son saionnaires en panel. De ce fai, nous pouvons conclure que selon le es Fisher, oues les variables son saionnaires en niveau (voir annexe 3). 25

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