UNIVERSITE DE LIMOGES

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1 UNIVERSITE DE LIMOGES Ecole Docorale Sociéés e organisaions n 526 Faculé de Droi e des Sciences Economiques Laboraoire d Analyse e de Prospecive Economiques (LAPE) EA 1088 Thèse pour obenir le grade de Doceur de l Universié de Limoges Discipline / Spécialié : Sciences Economiques Présenée e souenue publiquemen par Edouard COTTIN-EUZIOL Le 24 sepembre 2013 MONNAIE BANCAIRE ET DYNAMIQUE D UNE ECONOMIE MONETAIRE DE PRODUCTION Thèse dirigée par M. Alain SAUVIAT, Professeur à l Universié de Limoges JURY : M. LE HERON Edwin, Maîre de Conférences HDR, I.E.P. de Bordeaux M. ROCHON Louis-Philippe (rapporeur), Associae Professor, Laurenian Universiy, Canada M. SAUVIAT Alain, Professeur, Universié de Limoges M. SECCARECCIA Mario (rapporeur), Professor, Universiy of Oawa, Canada M. VAN DE VELDE Franck, Maîre de Conférences HDR, Universié de Lille

2 La faculé n enend donner aucune approbaion ou improbaion aux opinions émises dans les hèses ; ces opinions doiven êre considérées comme propres à leurs aueurs." ii

3 A mon père J ai an aimé on humanié, a mélancolie, es coups d folie ii

4 Remerciemens Mes remerciemens von ou d abord à Philippe Darreau, mon premier direceur de hèse, qui m a offer l opporunié de prolonger mes éudes par une hèse. Je lui suis exrêmemen reconnaissan de m avoir permis de découvrir le monde de la recherche universiaire en économie. Mes remerciemens von ensuie à Alain Sauvia, mon second direceur de hèse, qui a accepé de m encadrer pour la suie de ma hèse e qui m a dès lors éé d une aide rès précieuse pour organiser, srucurer e développer mes idées. Je remercie égalemen la rès sympahique équipe du LAPE de l Universié de Limoges e son direceur, qui m on accueilli pendan oue la durée de la hèse, m offran ainsi des condiions idéales pour pouvoir faire progresser mes recherches. Je les remercie aussi de m avoir fai confiance en m accordan un chapeau de monieur dès ma première année de hèse, puis en me permean de poursuivre mes recherches en an qu ATER. Au sein de cee équipe, je enais plus pariculièremen à remercier oue l équipe des docorans (don cerains devenus depuis doceurs e maîres de conférences) pour les nombreux échanges que nous avons eus ensemble e le plaisir que j ai eu à passer ces années en leur compagnie : Bowo, Cécile, Clovis, Ha, Irwan, Isabelle, Kevin, Léo, Mousapha, Nadia, Noma, Pejman, Pierre-Nicolas, Ruh, Tchudjane, Thierno, Wahyoe. J envoie égalemen un remerciemen appuyé à Elisabeh Olivier e Céline Meslier, qui on accepé de relire ma hèse e don les commenaires m on éé d une grande aide, à Cécile, pour son aide en informaique, ainsi qu à Chanal Hue pour son enhousiasme communicaif. Cee hèse ne se serai jamais maérialisée sans l aide financière don j ai disposée. Je suis donc rès reconnaissan envers l Universié de Limoges e l Ea français d avoir financé ma hèse duran ces cinq années. Je remercie pareillemen l ensemble des personnels de l universié, de la bibliohèque universiaire e de l école docorale, e plus pariculièremen Claire Buisson, qui nous on rendu ou au long de ces années la vie plus facile e nous on permis d éudier dans les meilleures condiions. iii

5 Je suis rès reconnaissan envers ceux don les échanges, les conseils ou les collaboraions on consiué des guides exrêmemen précieux pour la poursuie de ma hèse, e ou pariculièremen Rémi Sellian, Pascal Seppecher, Faruk Ulgen, Alain Parguez e Louis- Philippe Rochon. Je remercie Louis-Philippe Rochon e Mario Seccareccia d avoir accepé d êre rapporeurs pour ma hèse, ainsi que Franck Van de Velde e Edwin Le Héron qui on bien voulu êre membre du jury de ma hèse. C es un honneur pour moi de pouvoir discuer de mon suje de hèse avec chacun d eux. Sur un plan plus personnel, ces années de hèse n auraien pas éé aussi épanouissanes sans le plaisir des soirées passées, une fois renré de l universié, avec mes colocaaires (e assimilés) successifs, dans une maison pleine de vie. Je remercie donc chaleureusemen Agahe, Alice, Anissa, Anne-Claire, Anonin, Charloe, Chrisophe, Cyrielle, Elias, Felipe, Hugo, Jeff, Jérome, Julien, Juliee, Laurence, Mahieu, Maud L.P., Maud S., Marcel, Menou, Quenin, Tao, Tim e Timohée. Je remercie égalemen chaleureusemen ma famille, e plus pariculièremen ma mère, qui m aura oujours éé d un souien consan e indispensable, e mes deux sœurs, don la joie de vivre es communicaive. Je clos ces remerciemens, en expriman ma graiude oue pariculière à Jérôme Fae, don les conseils, l expérience e le souien m on éé d une rès grande aide ou au long de ma hèse, ainsi qu à ma globe-roeuse préférée, Annelyse Perrier, pour son souien, ses relecures e raducions précieuses. J espère que l accomplissemen de cee hèse rend à chacun une parie de ce qu il m a apporé. iv

6 Avan-propos Le caracère relaivemen aypique de mon parcours universiaire je vais clore mes éudes par une hèse d économie après avoir obenu une maîrise de biologie ; e souenir une hèse poran sur la héorie poskeynésienne du circui au sein d un laboraoire peu influencé par les écoles de pensée héérodoxes m incie à écrire ce avan-propos, qui permera cerainemen au leceur de mieux comprendre l éa d espri dans lequel a éé écrie cee hèse. La biologie e l économie son deux disciplines qui m on oujours beaucoup inéressé, la première parce qu elle pose des quesions fondamenales sur l origine, donc quelque par le sens, de la vie ; la seconde parce qu elle ene d apporer des réponses à l apparene absurdié d un monde dans lequel coexisen de nombreux besoins inassouvis e un chômage de masse. M orienan ou d abord vers des éudes de biologie, ce furen finalemen mes inerrogaions auour de l économie qui se firen de plus en plus pressanes à mesure que j avançais dans mes éudes. Aussi, lorsque l opporunié se présena de posuler à un maser 2 d économie de l environnemen à l Universié de Toulouse, ma maîrise de biologie servan d équivalence, je la saisis. Ce passage de la biologie vers l économie me valu une première désillusion, lorsqu un enseignan-chercheur de l Universié de Toulouse, à qui j avais écri pour demander des conseils de lecure ou en voulan lui monrer fièremen mes connaissances en économie, acquises grâce à la lecure de plusieurs essais sur le suje (Sigliz, Fioussi, D. Cohen, ec.) m avai réorqué que ou cela n éai pas de l économie e que si je voulais découvrir ce qu éai la vraie économie, il fallai que je me plonge dans la lecure du célèbre manuel de microéconomie d un cerain Varian. Ma seconde désillusion, paragée comme je le consae chaque année par de nombreux éudians de licence, apparu lorsque je découvris l aridié d une discipline dans laquelle le discours e l analyse d une réalié complexe semblaien s êre effacés, au profi d une approche puremen formalisée d une économie sans monnaie e consruie auour d un individu représenaif hyper-raionnel e omniscien. Après une année de dur labeur l examen de macroéconomie porai par exemple sur le modèle de Romer alors que quelques semaines auparavan le nom de Solow m éai encore v

7 inconnu mais oujours aussi désireux d en apprendre davanage sur l économie, je choisis de m oriener vers un nouveau maser d économie, à l Universié de Limoges. Au cours de ce maser, e for de ma maîrise des modèles de croissance néoclassiques, je décidais d éudier les conséquences de la compéiion fiscale dans le cadre du modèle de Barro (1990, modèle dans lequel les dépenses publiques son producives) e monrai que si deux économies à la Barro libéralisaien leurs marchés de capiaux e s adonnaien à la compéiion fiscale, alors cee libéralisaion pouvai êre néfase à la croissance économique. Ce mémoire me permi de décrocher une allocaion pour poursuive mes éudes en hèse. J eus alors ou loisir de parcourir, en parallèle de mes ravaux sur les modèles de Barro e assimilés, les nombreux ouvrages que possédai la bibliohèque universiaire e découvri que cerains économises préendaien que le principe de la demande effecive ne s appliquai pas seulemen qu à cour erme, mais égalemen à moyen e long erme, que la monnaie n éai non pas exogène mais endogène e qu un économise polonais affirmai que les invesissemens éaien la source des profis! Auan de choses qui ne me seraien jamais apparues de manière aussi limpide sans les pores d enrée dans ces héories que furen noammen les ouvrages de Lavoie (2004), Denis (1997, 1999), Cordonnier (2000, 2010), Van De Velde (2005) e Piégay e Rochon (2003). S en es alors suivi un for reje des modèles sur lesquels je ravaillais, sans monnaie, sans demande, sans chômage, qui m a condui à changer radicalemen de suje à la fin de ma première année de hèse. J eus alors la chance de bénéficier d une rès grande olérance de la par de mon laboraoire, e plus pariculièremen de mes deux direceurs de hèses successifs. Il me fallu encore plusieurs mois, bénéfician noammen d échanges précieux au cours des colloques de Dijon (Décembre 2009) e Grenoble (Avril 2010), pour découvrir la héorie dans laquelle je voulais inscrire ma hèse e l orienaion que je voulais lui donner. Mes rois années suivanes furen alors ournées vers ce ravail, consacré à l éude de la dynamique d une économie monéaire de producion dans le cadre de la héorie du circui monéaire. vi

8 Sommaire Inroducion Générale... 1 Première parie : Monnaie, crédi, profis dans une économie monéaire de producion Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques La héorie néoclassique : une héorie des échanges réels La héorie monéaire de la producion La héorie du circui monéaire Chapire 2 : L origine des profis dans une économie monéaire Le paradoxe des profis Les réponses apporées à la quesion de l origine des profis avan le développemen de la héorie du circui monéaire Les réponses apporées à la quesion de l origine des profis au sein de la héorie du circui monéaire Chapire 3 : Les profis dans un circui avec des crédis émis sur plusieurs périodes La déerminaion des profis dans un circui avec des crédis émis sur plusieurs périodes Les condiions de remboursemen des crédis bancaires ayan financé les invesissemens passés Inégraion de l épargne à l équaion des profis obenue vii

9 3.4. Une nouvelle soluion à la quesion de l origine des profis dans la héorie du circui monéaire Conclusion de la première parie Deuxième parie : Dynamique d une économie monéaire de producion, émission e remboursemen de crédis, créaion e desrucion de monnaie Chapire 4 : La dynamique du circui avec des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes La réfuaion de la loi de Say par l insuffisance des revenus générés par la producion La dynamique d un circui dans lequel les invesissemens son financés par des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes Simulaions d un circui avec des crédis émis sur plusieurs périodes Endogénéisaion du aux de croissance du modèle Généralisaion des résulas obenus Le reournemen de la conjoncure : les crises e cycles économiques dans une économie reposan sur une monnaie bancaire Les principaux enseignemens du modèle Chapire 5 : La dynamique du modèle de Domar avec des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes Le modèle de Domar Le remboursemen des crédis bancaires ayan financé les invesissemens La dynamique du modèle Les principaux enseignemens du modèle viii

10 Chapire 6 : Monnaie bancaire, endeemen e financemen d une économie monéaire de producion La réfuaion de la loi de Say dans une économie monéaire de producion La perinence des mécanismes de créaion e desrucion monéaires acuels Réformer le processus de créaion monéaire Conclusion de la deuxième parie Conclusion générale ix

11 Inroducion Générale 1

12 Inroducion Générale La crise économique qui a frappé les Eas-Unis, puis le monde, à parir de 2007 possède de fores similiudes avec les crises anérieures du capialisme. Elle naî ainsi d une émission jugée excessive de crédis par les banques. Or Gallois (2012) nous rappelle que ce élémen éai déjà au cœur des explicaions des crises proposées par les économises de l école française au XIXe siècle (Charles Coquelin, Jean-Gusave Courcelle-Seneuil e Clémen Juglar) : «Tous les économises s accorden alors sur la source des crises économiques : le sysème bancaire, à ravers l uilisaion du crédi e plus pariculièremen son abus. La descripion du processus des crises d un poin de vue dynamique [ ] rese aujourd hui capivane de par l acualié évidene du discours de ces rois économises.» (Gallois, 2012, p. 8) Les formes prises par cee émission excessive de crédis bancaires varien ouefois en foncion de la crise considérée. La crise acuelle es ainsi caracérisée par une émission imporane de prês immobiliers à risque (subprime morgages), qui a éé largemen faciliée par l absence de régulaion du seceur financier, le processus de irisaion e une confiance exagérée dans les informaions fournies par les agences de noaion. La crise acuelle es égalemen une crise de l endeemen. Elle se caracérise en effe par l endeemen imporan des ménages américains à qui avaien éé accordés ces prês immobiliers à risque. Elle se mue ensuie en Europe en une crise des dees publiques. Or Fisher diagnosiquai déjà, dans les années 30, l endeemen des économies comme l un des deux «faceurs dominans», avec la déflaion, «de oues les grandes phases de booms e de récessions» (Fisher, 1933, p. 341) 1. Le surendeemen des nombreux ménages américains e la crise des dees publiques en Europe son liés. En effe, l incapacié de nombreux ménages américains à rembourser leurs crédis a considérablemen fragilisé les seceurs bancaires e financiers, e dès lors la siuaion économique réelle. Les Eas se son alors foremen endeés, en premier lieu pour venir en aide à ces seceurs, puis consécuivemen à la dégradaion de la siuaion économique. Cee fore augmenaion des dees publiques, couplée en Europe à l inerdicion faie à la Banque Cenrale Européenne par les raiés européens d acheer des ires de dee souveraine, a ensuie fai douer les marchés de la solvabilié de plusieurs Eas membres de la 1 Nore raducion. 2

13 Inroducion Générale zone euro. Les aux d empruns pour ces Eas se son par conséquen envolés, fragilisan du même coup considérablemen, par un processus auo-réalisaeur, les finances publiques de ces pays. Ces deux élémens que consiuen les émissions de crédis bancaires e l endeemen des économies reviennen consammen dans l analyse des crises qui on jalonné l hisoire du capialisme e son inrinsèquemen liés puisque ou crédi bancaire endee par définiion celui qui en es le desinaaire. Ils son par ailleurs rès largemen liés au sysème de financemen de l économie, puisque la créaion monéaire repose sur l émission de crédis bancaires. Le volume de monnaie qui circule dans l économie a donc pour conreparie un volume de dees d un monan équivalen 2. Ce processus de créaion monéaire par le crédi bancaire es reconnu par la rès grande majorié des économises : «According o prey much all economiss, money is creaed when a bank gran credi o one of is cliens and is desroyed when his loan is reimbursed o he bank.» (Rossi, 2003, p. 340) Fournir un cadre perinen pour comprendre les origines des crises économiques nécessierai, par conséquen, de consruire un modèle macroéconomique inégran pleinemen un seceur bancaire, pourvoyeur de crédis e créaeur d une monnaie émise en conreparie d une dee. Ce poin de vue es renforcé par l analyse de Schumpeer, qui fai de la créaion de monnaie par les banques l un des rois élémens consiuifs du capialisme : «For he purposes of his essay capialism will be defined by hree feaures of indusrial sociey: privae ownership of he physical means of producion; privae profis and privae responsibiliy for losses; and he creaion of means of paymens banknoes or deposis by privae banks. The firs wo feaures suffice o define privae enerprise. Bu no concep of capialism can be saisfacory wihou including he se of ypically capialisic phenomena covered by he hird.» (Schumpeer, 1943, p. 113) Or, rares son les modèles macroéconomiques à inégrer l ensemble de ces différens élémens. Ainsi, les modèles macroéconomiques néoclassiques, qui dominen la discipline, les manuels de macroéconomie e serven le plus souven de référence dans les insances de 2 Les banques peuven égalemen monéiser des devises, en converissan une monnaie érangère en monnaie naionale. Dans ce cas, l augmenaion de la masse monéaire n a pas pour conreparie l émission d un crédi bancaire à l échelle naionale. Elle es en revanche la conreparie de l émission d un crédi par une banque érangère, qui a créé la monnaie ensuie converie. A l échelle globale, la créaion monéaire a donc bien eu pour origine l émission d un crédi bancaire. 3

14 Inroducion Générale gouvernance économiques inernaionales, n inègren aucun de ces élémens. Bien au conraire, ils fon oalemen absracion de la naure bancaire de la monnaie e de la naure monéaire des économies. Aucun de ces modèles n inègre, en effe, une monnaie qui serai nécessaire au financemen des dépenses de producion e qui reposerai sur l émission de crédis bancaires devan êre remboursés. Lorsque la monnaie apparaî dans ces modèles, elle es uniquemen inégrée à l échange e n a pas de dee bancaire pour conreparie. Les modèles souven présenés comme alernaifs aux modèles macroéconomiques néoclassiques son ceux développés par les nouveaux keynésiens. Touefois, s ils proposen une inégraion plus poussée de la monnaie que le fon les économises néoclassiques, ils se conenen le plus souven de la considérer comme un simple acif, liquide e uile pour différens moifs. La monnaie ne ser pas de suppor au financemen des dépenses de producion, ni n es la conreparie d une dee bancaire devan êre remboursée. Comme le rappelle Graziani, les modèles des nouveaux keynésiens se différencien esseniellemen des modèles néoclassiques par la remise en cause d hypohèses (informaion parfaie, hyperraionalié), qui ne permeen donc pas de renouveler en profondeur l analyse macroéconomique néoclassique : «On peu imaginer que chaque agen es doué d une capacié de prévision parfaie, ou bien qu il doi agir dans un milieu de connaissance imparfaie e de raionalié limiée ; on peu supposer que ses préférences son personnelles e indépendanes ou bien qu elles son influencées par le milieu social, auan que par des conraines insiuionnelles. Il arrive souven que les parisans de chaque version présenen leurs modèles comme des consrucions macroéconomiques personnelles ; ces aueurs son persuadés, en oue bonne foi, de s êre éloignés de la radiion néoclassique, d êre des innovaeurs, e même de se placer en posiion criique par rappor à l école marginalise. Mais en fai, ou ce que ces préendus criiques fon es d abandonner chaque fois l une ou l aure des hypohèses ypiques de l approche néoclassique ou de la concurrence parfaie, ou en gardan les lignes de fond de l analyse radiionnelle.» (Graziani, 2003 p. 121). Pour rouver des modèles qui s éloignen significaivemen de ces deux approches e proposen de décrire le foncionnemen d une vériable économie monéaire, il es alors nécessaire de se ourner vers des courans de pensée elle que l école poskeynésienne, qui son plus minoriaires. Cee école a, dans la coninuié des ravaux de Keynes, développé e popularisé la noion d économie monéaire de producion, dans laquelle la monnaie, émise par les banques, devien un élémen indispensable au financemen de la producion. Elle semble 4

15 Inroducion Générale donc fournir le cadre recherché pour mieux appréhender l insabilié du capialisme. L inégraion de la monnaie dans les modèles poskeynésiens présene néanmoins plusieurs limies, qui nous empêchen de les considérer comme pleinemen saisfaisans. Tou d abord, si la noion de monnaie bancaire es parfaiemen reconnue par les poskeynésiens, rares son malgré ou les modèles macroéconomiques poskeynésiens à l inégrer, comme le rappelle Rochon (2003) : «Pos Keynesians have no fully incorporaed ino heir heory he noion of money as bank deb» (Rochon, 2003, p. 136). De plus, les poskeynésiens enden le plus souven à privilégier dans leurs modèles les moifs de déenion de la monnaie, au dérimen du moif de financemen de la producion. L aenion es davanage porée sur la déenion de monnaie que sur sa circulaion : «[ ] les poskeynésiens américains enden à privilégier la monnaie comme une variable de sock (déenue en an qu acif le plus liquide comme une sore d assurance dans un monde incerain)» (Wray, 2003, p. 59) 3. A la fin de son ouvrage Macroéconomie Héérodoxe, qui explore un cerain nombre de modèles poskeynésiens, depuis les ravaux de Kaldor jusqu à ceux de Minsky, Charles (2006) conclu ainsi : «[ ] les ravaux à la Kaldor-Pasinei son fondamenalemen des modèles sans monnaie e lorsque cee dernière es inroduie, ceci es oujours fai de façon rès orhodoxe (cf., par exemple, Ramanahan, 1976 ; Faria, 2000). Par ailleurs, un grand nombre de conribuions minskyennes n éudien pas fronalemen la quesion de la monnaie e du crédi bancaire. A quelques excepions noables (Arena e Raybau, 1998, 2001), les modèles miskyens se focalisen sur une économie de marchés financiers, dans laquelle les banques commerciales ne jouen qu un rôle passif. Ensuie e surou, la prise en compe du crédi bancaire représene à elle seule un «univers économique» nouveau.» (Charles, 2006, p.239) 3 Cee criique peu d ailleurs êre éendue à l ensemble de courans économiques : Excep for some obvious advances wih he adopion of Keynes s analysis of he finance moive among pos Keynesian wriers (see Rochon, 1997), however mos pos-war developmens have focused on money primarily as a sock variable under he conrol of he moneary auhoriies raher han as a flow variable arising as an oucome of he endogenous ineracion of economic agens wih he banking secor. (Seccareccia, 2003, p. 173) 5

16 Inroducion Générale Pour ces différenes raisons, de nombreux modèles poskeynésiens ne remplissen pas les crières définis plus hau e qui nous son apparus nécessaires à une analyse plus complèe des causes e conséquences des crises économiques. Afin de rouver une école de pensée qui inègre sysémaiquemen dans ses modèles la noion de monnaie bancaire, émise en conreparie d une dee e nécessaire au financemen des dépenses de producion, il es nécessaire de se ourner vers une approche héorique issue du couran poskeynésien : la héorie du circui monéaire 4. Cee école de pensée nous paraî êre acuellemen, pour cee raison, la mieux à même d appréhender les liens observés enre l endeemen des économies, les émissions excessives de crédis bancaires e les crises économiques. La héorie du circui monéaire souffre ouefois, dans sa consiuion, d un défau majeur qui l empêche selon nous d appréhender pleinemen les phénomènes dynamiques inhérens au sysème capialise : «[Elle] s aache à raisonner sur une période absraie, unique e refermée sur elle-même, dans laquelle se confonden la durée du crédi à la producion e la durée d un cycle de producion» (Seppecher, 2009, p.4). Or, il nous semble qu il y a une conradicion enre vouloir, d une par, expliquer des phénomènes dynamiques e se canonner, d aure par, à l éude de périodes refermées sur elles-mêmes. Nous pensons donc que la héorie du circui monéaire pourrai fournir un ouil rès précieux de compréhension du phénomène de crise économique si elle s exrayai de ce cadre, noammen en découplan la durée des crédis émis par les banques pour financer la producion e la durée du cycle de producion. 4 Nous aurions pu égalemen menionner l approche sock-flux cohérene, qui fai de la confusion enre les socks e les flux l une des principales limies des héories économiques exisanes e vise par conséquen à développer des modèles possédan une parfaie cohérence enre ces deux ypes de grandeurs. Les variables de ces modèles son exprimées sous forme monéaire e l exigence de cohérence fai reposer chacune des uniés monéaires présenes sur l émission de dees bancaires. Ils décriven donc bien le foncionnemen d une économie monéaire de producion. Touefois, la présenaion sous forme de marice de cee approche la prive nous semble--il d une vision séquenielle de l évoluion des flux au sein d une période. Cela empêche selon nous de poser clairemen la disincion enre profis anicipés e profis réalisés d une par, profis réalisés e profis consommés d aure par. Or, ces disincions von jouer un rôle fondamenal dans nore analyse, expliquan que nous ayons préféré adoper la méhodologie de la héorie du circui monéaire pluô que celle des modèles sockflux cohérens. 6

17 Inroducion Générale L objecif principal de cee hèse va dès lors êre le suivan : proposer la consrucion d un modèle qui s inscri dans le cadre de la héorie du circui monéaire e dans lequel la durée d émission des crédis bancaires pourra excéder celle du cycle de producion. De nombreux argumens, aussi bien empiriques que héoriques, suggèren que les invesissemens des enreprises son en parie financés par des crédis bancaires don la durée excède le cycle de producion. Sur le plan empirique nous pouvons cier Seccareccia (1996), qui rappelle à l aide d un exemple que les banques on joué dans l hisoire du capialisme un rôle imporan dans le financemen d invesissemens de long erme : Hisorically, railways and oher corporae securiies of a longer erm naure consiued significan shares of oal securiies held by banks (Neufeld, 1972: 113), and, indeed, as recognized by numerous pracioners (cf. Hood, 1959, chaper 6), banks have long played an imporan role in he financing of invesmen in fixed capial. (Seccareccia, 1996, p. 402) Sur le plan héorique, nous pouvons cier Robinson, qui explique pourquoi les enrepreneurs préfèren financer des invesissemens ayan une renabilié sur le long erme par des crédis de long erme pluô que par des crédis de cour erme : «Un enrepreneur n aime pas empruner à cour erme pour invesir dans des équipemens de longue durée, car il y a oujours un risque que le renouvellemen des prês ne puisse s effecuer qu à un coû plus élevé (ou qu il soi impossible de se procurer un moyen de financemen quelconque, quel qu en soi le prix) avan que le coû d origine des équipemens n ai éé récupéré» (Robinson, 1957, p. 213). Compe enu de l imporance des invesissemens dans la dynamique des économies capialises e de ces différens élémens, nous souhaions donc plus précisémen développer un modèle de ype circuiise dans lequel les invesissemens des enreprises pourron êre financés par des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes. La consrucion de ce modèle nous amènera à nous poser noammen les quesions de l impac du remboursemen des dees passées sur la dynamique des économies. Organisaion de la hèse Nore objecif es de mieux comprendre les liens exisans enre les émissions de crédis bancaires, l endeemen des économies e l insabilié d une économie monéaire de 7

18 Inroducion Générale producion. Nous consruirons pour cela un modèle s inscrivan dans le cadre de la héorie du circui monéaire e dans lequel la durée d émission des crédis bancaires peu excéder la durée d un cycle de producion, puis éudierons ensuie sa dynamique. Afin de réaliser cee éude, nous diviserons cee hèse en deux paries. Dans la première, nous poserons les bases du modèle que nous souhaions bâir. Dans la seconde, nous éudierons la dynamique de ce modèle puis, plus globalemen, celle d une économie monéaire de producion. La première parie es divisée en rois chapires. Dans le premier chapire, nous reviendrons sur les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques. Nous commencerons par expliquer pourquoi la héorie économique néoclassique n inègre pas une monnaie bancaire e nécessaire à la producion à ses raisonnemens. Puis, nous poserons les bases nécessaires à l élaboraion de ce que Keynes a appelé une héorie monéaire de la producion. Enfin, nous décrirons les élémens esseniels de la héorie du circui monéaire, don nous avons rappelé qu elle nous semblai êre la formalisaion la plus abouie d une économie monéaire de producion. Dans le second chapire, nous reviendrons sur un problème héorique récurren dans la héorie du circui monéaire : celui de l origine des profis. On peu en effe se demander commen des surplus peuven apparaîre sous forme monéaire, dans une économie don la monnaie repose sur l émission de crédis bancaires devan êre sysémaiquemen remboursés. Or, il nous es indispensable d apporer une réponse claire à cee quesion fondamenale pour pouvoir consruire nore modèle. Nous verrons que de nombreuses soluions on éé apporées à cee quesion, mais qu aucune ne semble faire à l heure acuelle l obje d un large consensus. Nous monrerons alors, dans un roisième chapire, que la quesion ne se pose plus dans les mêmes ermes dès lors que cerains crédis bancaires son émis sur plusieurs périodes, e proposerons une nouvelle soluion à cee quesion. Cee soluion sera ensuie reenue pour expliquer l origine des profis dans nore modèle. La seconde parie de la hèse es égalemen divisée en rois chapires. Nous y éudierons la dynamique d une économie monéaire de producion en nous appuyan sur les différens élémens avancés dans la première parie. Dans le quarième chapire, nous éudierons dans un cadre muli-périodique la dynamique d un modèle circuiise dans lequel les invesissemens peuven êre financés par des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes, e les profis son déerminés par l équaion obenue dans le roisième chapire. Nore aenion se porera pariculièremen sur l impac des remboursemens de crédis 8

19 Inroducion Générale bancaires passés dans la dynamique de ce modèle. Dans le cinquième chapire, nous élargirons la porée des résulas obenus, en monran que nous en obenons de rès proches en uilisan le modèle poskeynésien de Domar (1947), e en supposan que les invesissemens y son financés par des crédis bancaires émis sur plusieurs périodes. Enfin, dans un sixième chapire, nous nous servirons des résulas obenus pour proposer une analyse plus générale de la dynamique d une économie monéaire de producion. Cee analyse nous permera de clarifier les liens enre les émissions de crédis bancaires, l endeemen des économies e les crises récurrenes qui frappen les économies capialises. Elle nous amènera alors à nous poser la quesion de la perinence qu il y a à faire reposer le financemen des économies sur une monnaie uniquemen bancaire. 9

20 Première parie : Monnaie, crédi, profis dans une économie monéaire de producion 10

21 Première parie : Monnaie, crédi, profis dans une économie monéaire de producion Nous avons exposé dans l inroducion générale les raisons pour lesquelles la consrucion d un modèle s inscrivan dans le cadre de la héorie du circui monéaire e dans lequel les invesissemens pourraien êre financés par des crédis émis sur plusieurs périodes nous paraissai consiuer une éape nécessaire pour mieux comprendre les phénomènes dynamiques inhérens au capialisme. Nous souhaierions dans cee première parie poser les bases de ce modèle, don nous éudierons la dynamique dans la seconde parie. Pour ce faire, nous allons ou d abord revenir dans un premier chapire sur les différens niveaux d inégraion de la monnaie dans les modèles macroéconomiques. Nous commencerons par rappeler les raisons pour lesquelles les modèles macroéconomiques sandards son rès insuffisans de ce poin de vue. Nous éudierons dans un second emps les principes esseniels à la consrucion d une héorie monéaire de la producion, c es-à-dire d une héorie décrivan le foncionnemen d une économie dans laquelle la monnaie es endogène, nécessaire au financemen de la producion e repose sur l émission de crédis bancaires. Enfin, nous exposerons les principaux élémens de la héorie du circui monéaire, qui nous paraî consiuer la modélisaion la plus abouie d une économie monéaire de producion. Dans un second chapire, nous reviendrons sur un des principaux poins de déba au sein de la héorie du circui monéaire : la quesion de l origine des profis. Nous rappellerons ou d abord que cee quesion n es pas spécifique à la héorie du circui, mais propre à ou raisonnemen s inscrivan dans le cadre d une économie dans laquelle la monnaie es inégrée à la producion. Nous verrons ainsi que des aueurs comme Smih, Marx ou Keynes se son posé cee quesion e y on apporé des réponses bien avan que ne se développe la héorie du circui monéaire. Puis nous aborderons les différenes réponses apporées par les héoriciens du circui à cee quesion. Enfin, nous monrerons dans un roisième chapire que la quesion ne se pose plus dans les mêmes ermes dès lors que la durée d émission des crédis bancaires ayan financé les invesissemens es supposée supérieure à la durée du cycle de producion. Nous proposerons alors, en nous appuyan noammen sur les ravaux de Kalecki (1943) e Rochon (2005, 2009), une nouvelle soluion à la quesion de l origine des profis dans le cadre de la héorie du circui monéaire. Nous uiliserons ensuie cee soluion pour expliquer les profis dans le modèle don nous éudierons la dynamique dans la seconde parie de cee hèse. 11

22 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques «L éonnan es que pendan rès longemps e peu-êre même encore! la créaion monéaire a éé ignorée comme élémen des moyens de financemen de l économie! En effe, la héorie limiai l offre de fonds prêables à n êre qu une offre de ressources épargnées par les agens du seceur non bancaire, une offre qui ne débordai pas du cadre de ce seceur non bancaire. En conséquence, le sysème bancaire éai ignoré!» André Chaîneaux (2000) Mécanismes e poliique monéaires La réalié des mécanismes de créaion e desrucion monéaires ne fai depuis d un siècle l obje d aucun déba parmi les économises. En effe comme le rappelle Allais : «[ ] depuis la publicaion en 1911 du livre d Irving Fisher he Purchasing Power of Money, il es pleinemen reconnu que le mécanisme du crédi aboui à une créaion monéaire» (Allais 1999, p.83) La monnaie es alors qualifiée de monnaie d endeemen, car elle repose sur l émission d une dee par une banque, e de monnaie emporaire, car elle es déruie au momen du remboursemen du crédi qui lui a donné naissance 5. La naure monéaire de la rès grande majorié des ransacions économiques paiemen des salaires, invesissemen, consommaion, épargne ne fai égalemen aucun doue. Pouran, les modèles macroéconomiques sandards ne prennen en compe ni cee dimension monéaire des économies ni cee dimension bancaire de la monnaie. Un éudian peu ainsi décrocher un maser d économie monéaire sans n avoir jamais éudié un seul modèle dans lequel la monnaie repose sur l émission de crédis bancaires e es nécessaire à la 5 Ceci a d ailleurs condui plusieurs économises au XIX e siècle, els que Tooke e Fullaron, à affirmer que les banques ne pouvaien émere de la monnaie en excès puisque celle-ci reflue nécessairemen vers elles sous la forme de remboursemens de prês, anérieurs ou fuurs. La noion d excès de crédis n es en effe pas aussi évidene qu elle n y paraî, puisque ou crédi bancaire émis a pour conreparie une émission équivalene de monnaie, suscepible de le rembourser (la monnaie créée ne perme ceres pas de rembourser les inérês du crédi qui lui a donné naissance, mais le paiemen progressif des inérês forme les recees des banques, qui une fois dépensées reournen dans l économie e permeen ainsi de mainenir dans la circulaion la quanié de monnaie suffisane pour rembourser les prês accordés). 12

23 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques producion. Nous exposerons dans un premier emps les raisons qui expliquen selon nous pourquoi les économises néoclassiques n on pas cherché à développer une héorie monéaire plus poussée e plus en conformié avec l observaion des fais. En grande parie grâce aux ravaux de Keynes, un cerain nombre d économises se son déachés, à parir des années 30, de cee vision radiionnelle de la monnaie. Ils poseron alors, par opposiion à l économie des échanges réels que consiue la héorie néoclassique, les fondemens d une économie monéaire de producion. Nous aborderons dans un second emps ce qui nous apparaî comme éan les rois principes esseniels d une économie monéaire de producion : l essenialié de la monnaie, la noion de monnaie endogène e celle de monnaie-dee. La héorie du circui monéaire es selon nous la héorie à avoir inégré ces rois élémens de la manière la plus abouie. Nous présenerons donc dans un roisième emps les principaux fondemens de cee héorie, en insisan sur les différenes éapes qui srucuren le circui économique au sein de cee héorie, sur la noion fondamenale de période, e enfin sur les limies de cee héorie La héorie néoclassique : une héorie des échanges réels L inégraion de la monnaie dans les modèles néoclassiques es demeurée à un sade exrêmemen primaire. En effe, la monnaie n y es quasimen jamais nécessaire au financemen des dépenses de producion e n es pas émise en conreparie d une dee bancaire. Les économises néoclassiques conçoiven pouran des modèles d une rès grande complexié. Nous allons donc nous demander pourquoi ils n on pas esimé nécessaire d inégrer une monnaie bancaire e nécessaire à la producion à leurs modèles. Nous reviendrons pour cela sur rois élémens esseniels de la héorie néoclassique : elle a pour pilier cenral la loi de Say, elle es srucurellemen ournée vers l échange e non la producion, e elle ne s es jamais complèemen exraie de la noion de monnaiemarchandise. 13

24 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques A ces rois élémens, nous pouvons égalemen ajouer, plus globalemen, une épisémologie propre à cee héorie, qui fai du réalisme d une hypohèse ou d un modèle un crière secondaire dans sa validaion. Le caracère non bancaire de la monnaie, même s il es conraire à l enseignemen des fais, ne consiue donc pas en soi un défau pour les parisans de cee héorie : L insrumenalisme es l épisémologie (la science du savoir) dominane en économie néoclassique. Pour les insrumenalises, une hypohèse es frucueuse pourvu qu elle permee de faire des prédicions e de calculer les coordonnées d un nouvel équilibre.» (Lavoie, 2004, p. 12) Le posula d Euclide de la héorie (néo)classique Depuis son énonciaion par Say en 1803, la loi des débouchés ou loi de Say a consiué un pilier inconournable des héories classique, puis néoclassique, qui on successivemen dominé la pensée économique. Keynes qualifiera même cee loi de «posulaum d Euclide de la héorie classique» (1936, p. 49). Nous allons revenir dans cee secion sur l imporance prise par cee loi dans l analyse économique sandard e les raisons pour lesquelles les économises qui l accepen n on pas esimé nécessaire d inégrer de manière plus poussée la monnaie à leurs modèles. La loi de Say crisallise l idée selon laquelle oue producion renconre nécessairemen une demande équivalene, donc que l exisence de «marchandises qui, à ceraines époques, encombren la circulaion, sans pouvoir rouver d'acheeurs» (Say, 1803, p.126), ne résule pas d une insuffisance de la demande globale. Sowell (1972, p.10) nous rappelle que cee idée éai déjà dans l air du emps avan que Say ne l énonce, e que Smih (1776) comme Mill (1821) avaien formulé des raisonnemens rès proches de ceux de Say. Ainsi, éaien déjà présenes chez Smih : 6 Cee épisémologie es rès différene, par exemple, de celle défendue par les poskeynésiens : Theories should be relevan in ha hey should represen realiy as accuraely as possible and should srive o explain he real world as observed empirically. Orhodox economic heory does no adhere o his basic premise, in ha i is formalisic and makes inappropriae a priori assumpions. Pos-Keynesian heory, by conras, begins wih observaion and proceeds o build upon realisic absracions raher han imaginary models. (Aresis, 1996, p. 116) 14

25 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques «1. L idée selon laquelle l argen ne fai que facilier le roc de marchandises, sans changer par lui-même le résula réel. [ ] 2. L idée selon laquelle l épargne es oujours invesie e dépensée. [ ] 3. L idée selon laquelle c es l épargne e non la consommaion qui favorise la croissance.» (Sowell, 1972, p ) Cee loi a dès lors occupé une place cenrale dans l hisoire de la pensée économique, qu elle n a cessé de srucurer : «L idée selon laquelle l offre crée sa propre demande la loi de Say semble de prime abord êre l une des idées les plus simples de la science économique, e l une de celles qui devrai êre rès rapidemen vérifiée ou réfuée. Elle n en a pas moins suscié deux des conroverses les plus durables, les plus amères e les plus profondes qu ai connues cee science, la première éan survenue au cours du premier dix-neuvième siècle, la seconde cen ans plus ard, pendan la révoluion keynésienne des années rene. Chacune de ces conroverses a duré plus de ving ans, impliqué quasimen ous les chercheurs imporans de l époque e eu des répercussions sur la héorie fondamenale, la méhodologie e les concepions sociopoliiques» (ibid, p.1) 7. Keynes fera de l accepaion de cee loi le pilier cenral de la héorie néoclassique e des résulas obenus par cee héorie : «Cee hypohèse une fois admise, ou le rese en découle : les avanages sociaux de l épargne privée e naionale, l aiude radiionnelle vis-à-vis du aux de l inérê, la héorie classique du chômage, la héorie quaniaive de la monnaie, les avanages incondiionnels du laissez-faire dans le commerce exérieur e beaucoup d aures choses que nous devrons mere en doue.» (Keynes, 1936, p.49) On pourrai s aendre à ce qu une hypohèse aussi cruciale soi rès largemen discuée dans les manuels de macroéconomie e les enseignemens à l universié, puisque d elle ou découle. Mais il n en es rien. Ceci s explique en grande parie selon nous par le fai que cee hypohèse a peu à peu gagné le sau de posula implicie. Sigliz, dans un chapire de son ouvrage Le riomphe de la cupidié proposan une réflexion sur l éa de la science 7 En plus des querelles héoriques, elle a en oure, de par son obje, eu rès probablemen plus qu aucune aure une influence sur la conduie des poliiques économiques. Sismondi (1819, p. 326) écrivai ainsi il y a deux siècles que : «Jamais peu-êre quesion plus imporane n a éé agiée, jamais conséquences plus sérieuses n on éé aachées à l adopion de l affirmaive ou de la négaive, puisqu il s agi, auan du moins qu on pourra raacher la praique à la héorie, de l aisance, de oues les jouissances, de l exisence même de la grande masse de la populaion qui vi de son ravail, non dans un pays en pariculier, mais sur oue la erre». 15

26 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques économique, explique commen une hypohèse peu ainsi gagner le sau de posula implicie : «[ ] souven, dans les sciences, ceraines hypohèses son si vigoureusemen défendues ou si ancrées dans les espris que nul n a conscience qu elles ne son que des hypohèses.» (Sigliz, 2010, p. 387) 8 Conformémen à la définiion donnée par Sigliz, la loi de Say n es aujourd hui ni discuée ni même le plus souven menionnée parmi les hypohèses des modèles macroéconomiques néoclassiques. Nous pouvons l illusrer en prenan l exemple de la héorie néoclassique du marché du ravail. Elle enseigne que, dans un monde où le ravail e les produis son homogènes, les faceurs de producion parfaiemen mobiles, les agens économiques «price-aker» e l informaion parfaie, le chômage involonaire ne peu résuler que d un salaire rop élevé. Il es ouefois sysémaiquemen omis de rappeler que ce résula n es vrai qu à condiion que la loi de Say soi vérifiée, conformémen à son sau de posula implicie. Si el n es pas le cas, la principale conclusion de la héorie néoclassique du marché du ravail devrai êre que dans une économie respecan les hypohèses préciées e dans laquelle les enreprises n éprouven aucune difficulé à écouler leur producion 9, seule l exisence d un salaire rop élevé peu expliquer le chômage. La conclusion perd alors inconesablemen de son universalié. L alernaive régulièremen opposée à la héorie néoclassique du marché du ravail dans les manuels d économie es le modèle di «keynésien» du marché du ravail. Touefois ce modèle, qui explique le chômage par la rigidié des salaires nominaux à la baisse, ne reme pas non plus en cause la loi de Say 10. A 8 Lorsqu il évoque la noion de posula implicie, Sigliz fai référence à l hypohèse d informaion parfaie, qu il a rès largemen conribué à remere en cause : «Lorsque Debreu a énuméré celles qu il avai dû faire pour prouver l efficacié du marché, il n a pas menionné ce posula implicie : ou le monde a une informaion parfaie». (ibid, p. 387) La remise en cause de cee hypohèse modifie selon Sigliz un grand nombre de résulas obenus par la héorie néoclassique : «Avec des marchés parfais (informaion parfaie comprise), il y a oujours le plein-emploi ; avec une informaion imparfaie, il peu y avoir du chômage.» (ibid, p.388) Le prix pour abouir à cee conclusion es cependan bien lourd pour quiconque se revendique d une filiaion keynésienne, puisqu il revien à faire de la paresse des ravailleurs, ou plus précisémen de l asymérie d informaion sur la paresse des ravailleurs, la cause ulime du chômage (Modèle du ire-au-flanc, Shapiro e Siligz, 1984). Le chômage n es alors plus le problème, mais la soluion pour remédier à cee asymérie d informaion (Cordonnier, 2000). 9 L exisence de déséquilibres secoriels es de plus exclue, puisque les produis son supposés homogènes. 10 Il n a de plus, de l avis de rès nombreux spécialises de Keynes, que peu à voir avec l œuvre de Keynes : «Pendan des décennies (e encore aujourd hui), les éudians, parou dans le monde, on appris une «économie keynésienne» qui aribue les problèmes de chômage à la rigidié des salaires nominaux lorsque se 16

27 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques aucun momen par conséquen n es expliciée l idée qu on se place dans le cadre d une économie où la quesion de la recherche de débouchés ne se pose pas 11. Un aure exemple frappan du caracère impliciemen accepé de la loi de Say dans la héorie économique sandard nous es fourni par Blanchard e Cohen à la fin de leur célèbre manuel Macroéconomie (2006). Ils exposen les conclusions consensuelles (ibid, p.618) auxquelles son arrivés les économises en macroéconomie. Chacune de ces conclusions qui poren sur la croissance, le chômage, l efficacié des poliiques budgéaire e monéaire dépend rès éroiemen de l accepaion de la loi de Say, à moyen e long erme. On devrai donc s aendre à ce que cee loi soi abondammen éayée. Or elle n es jamais menionnée, donc pas davanage discuée, ou au long du manuel. Elle a pleinemen acquis le caracère de posula implicie 12. La loi de Say fai donc l obje d une accepaion qui peu paraîre presque aveugle par les économises néoclassiques. Or, il exise un lien for enre l accepaion de la loi de Say e la non-inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques, comme nous allons le voir. L un des premiers réflexes des économises modernes a éé de découpler les analyses monéaire e réelle de l économie : «Hisoriquemen, l économie n aurai accédé au sau de discipline à vocaion scienifique qu après s êre libérée de l illusion monéaire don éaien encore vicimes les Mercanilises.» (Van de Velde, 2005, p. 7) produisen des flucuaions de la demande globale nominale. Cee conclusion éai même considérée comme l enseignemen principal de La Théorie Générale. Or, cee inerpréaion s apparene à une calomnie. L idée selon laquelle un bien ou une ressource renconrerai des problèmes de débouchés si son prix éai rop élevé e ne s ajusai pas, éai parfaiemen maîrisée bien avan Keynes, à une époque où l analyse parielle éai courammen praiquée. Commen une idée si banale aurai-elle pu consiuer une révoluion dans la pensée économique?» (Fioussi e Leijonhufvud, 2010, p.x, XI). 11 Ceci es d auan plus regreable qu il exise un modèle alernaif le modèle kaleckien du marché du ravail qui réfue la loi de Say, ou en s accommodan rès bien des hypohèses de ravail e de produis homogènes ou d informaion parfaie, e aboui à une conclusion diaméralemen opposée : le chômage résule d une faiblesse de la demande, qui s explique par le niveau rop faible des salaires réels. Mais ce modèle es rès raremen enseigné à l universié. 12 Une hypohèse, don l objecif es de simplifier l analyse, se doi pouran de ne pas modifier sensiblemen le résula qu on se propose d aeindre, comme le rappelle Solow : All heory depends on assumpions which are no quie rue. Tha is wha makes heory. The ar of successful heorizing is o make he ineviable simplifying assumpions in such a way ha he final resuls are no very sensiive. A crucial assumpion is one on which he conclusions do depend sensiively, and i is imporan ha crucial assumpions be reasonably realisic. When he resuls of a heory seem o flow specifically from a special crucial assumpion, hen if he assumpion is dubious, he resuls are suspec. (Solow, 1956, p.65) 17

28 Première parie - Chapire 1 : Les différens niveaux d inégraion de la monnaie aux modèles macroéconomiques E pour cause : les échanges monéaires couvren des échanges réels. La monnaie n a de valeur que parce qu elle nous donne le droi d acheer des biens qui nous son uiles. Il ne paraissai donc pas insensé de vouloir d abord décrire la réalié que recouvren les échanges monéaires en déchiran le voile monéaire, avan d ajouer la monnaie au raisonnemen, ce qui es à la base de l analyse dichoomique. Le problème es que les propriéés de cee économie sans monnaie n on alors plus grand-chose à voir avec l obje éudié : «Pour essayer de démêler les relaions enre la monnaie e la richesse, il es enan d imaginer un monde sans monnaie où oues les ransacions s effecueraien en ermes réels. Mais il es erroné d appliquer les conclusions irées d une siuaion imaginaire de ce ype à une économie capialise.» (Robinson, 1956, p. 24) Il es par exemple rès difficile de concevoir une réfuaion de la loi de Say dans une économie sans monnaie. Les économises ayan commencé par éudier des modèles sans monnaie se son donc majoriairemen rangés du côé de la loi de Say. Or, la monnaie insérée a poseriori dans un modèle où la loi de Say es vérifiée ne pouvai au mieux qu y jouer un rôle mineur. Il a donc paru par la suie inuile aux économises d inégrer la monnaie à leurs modèles, puisque lorsqu ils le faisaien cela n en modifiai que rès peu les propriéés. Ils n on donc pas cherché à inégrer davanage la monnaie à leurs raisonnemens Une héorie srucurellemen ournée vers l échange La héorie néoclassique représena une révoluion dans l hisoire de la pensée économique en ce qu elle abandonna la héorie de la valeur ravail défendue par les héoriciens classiques pour en proposer une nouvelle, dans laquelle la valeur des biens née à l échange de l uilié marginale qu ils procuren à leurs acquéreurs. Les héoriciens néoclassiques se son alors principalemen inéressés à la répariion e à la valorisaion sur les marchés de marchandises déjà produies. Cee concepion ne pouvai que favoriser une approche dichoomique des relaions enre monnaie e producion, puisque la monnaie es considérée indépendammen des décisions de producion. Elle va donc égalemen consiuer un frein à l élaboraion d une vériable héorie monéaire de la producion, comme nous allons le voir. 18

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