Organisation du travail et santé des seniors en Europe

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1 Documen ravail Working paper Organisaion du ravail e sané s seniors en Europe Thierry Debrand (IRDES), Pascale Lengagne (IRDES) DT n 3 Février 2007 Insiu recherche e documenaion en économie la sané IRDES - Associaion Loi rue Vauvenargues Paris - Tél. : Fax :

2 - 1 - Organisaion du ravail e sané s seniors en Europe 1 Thierry Debrand * (IRDES) e Pascale Lengagne ** (IRDES) - Février Ne pas cier - Résumé : Les condiions ravail on rapimen évolué au cours s rnières décennies dans les pays développés. Cee évoluion s es accompagnée l appariion nouvelles formes d organisaion du ravail s avéran êre sources pénibilié e risques pour la sané. Dans un conexe vieillissemen s populaions, ces problèmes son pariculièremen préoccupans, en maière sané, d emploi e financemen s reraies. Cee éu s inéresse aux liens exisan enre l organisaion du ravail e la sané s seniors (50 ans e plus). A parir s données l enquêe SHARE 2004, nous monrons que plusieurs faceurs liés à l organisaion du ravail - els qu une fore man psychologique, un manque laiu décisionnelle, une récompense reçue par le ravail insaisfaisane, l absence souien dans le ravail mais aussi l insécurié l emploi - son corrélés à l éa sané s seniors. Dès lors, l organisaion du ravail comme la sané consiuen s déerminans imporans la sorie d acivié s seniors. 1 Cee éu uilise les premières données disponibles l enquêe SHARE. Ces données poren sur une première vague qui a eu lieu en 2004 sur environ ménages dans 10 pays européens (Allemagne, Auriche, Danemark, Espagne, France, Grèce, Ialie, Pays-Bas, Suè e la Suisse). Elles resen provisoires e pourron donner lieu à correcions ulérieures. La collece s données l enquêe SHARE a éé principalemen financée par la Commission européenne dans le cadre du cinquième programme commun recherche-développemen (PCRD). Un financemen addiionnel a éé fourni par le Naional Insiue on Ageing américain. Des financemens complémenaires on égalemen éé apporés par la CNAVTS, le COR, la DREES, la DARES, la Caisse s Dépôs e Consignaions e le Commissaria Général du Plan. La base données SHARE es présenée dans Börsch-Supan e alii. (2005). * brand@irs.fr ** lengagne@irs.fr

3 - 2 - Inroducion En l espace d une renaine d années, les condiions producion e l organisaion du ravail on foremen évolué dans les pays développés. Les ravailleurs son aujourd hui soumis à nouvelles exigences dues aux évoluions du marché du ravail (mainien d un aux chômage élevé, augmenaion la précarié l emploi ), s processus producifs e s relaions enre les enreprises (augmenaion la conraine inernaionale, du recours à la sous-raiance...). Cee nouvelle donne s es raduie, enre aures choses, par une inensificaion du ravail, fores conraines ryhme, une plus gran polyvalence Parallèlemen à cee ransformaion du ravail, la pénibilié e les problèmes sané d origine professionnelle se son accrus dans ous les seceurs d acivié (Askénazy, 2004). La pénibilié physique présene une endance croissane, bien que les emplois du seceur primaire - souven assimilés à fores conraines ravail - se soien raréfiés. La répéiivié s geses e le por charges lours, par exemple, progressen. Les pénibiliés psychologiques se son égalemen développées. Le sress au ravail serai ainsi responsable d une par croissane s problèmes sané d origine professionnelle. Cee recherche se place dans le cadre du déba sur la possibilié d un recul l âge la reraie pour faire face au vieillissemen s populaions qui pèse foremen sur les sysèmes reraie par répariion. Les sociéés européennes se son données pour objecif d aeindre d'ici 2010 un aux d emploi 50 % pour les personnes âgées 55 à 64 ans (objecif énoncé lors du Conseil Européen Sockholm), mais en 2003 la moyenne européenne du aux d emploi dans cee populaion n éai que 42,3 %. Dans ce conexe, les liens enre sané e condiions ravail son considérés comme d imporanes variables explicaives s dépars en reraie précoces (Molinié e Volkoff, 2003). Plus pariculièremen, les caracérisiques acuelles l organisaion du ravail e les formes pénibilié qui en résulen son à prendre en considéraion, au même ire que d aures variables d ordre insiuionnel, financier, conexuel ou familial. Des condiions ravail pénibles e préjudiciables à la sané son naure à réduire la producivié s seniors, à accroîre leur absenéisme (Afsa e Givord, 2006), leurs risques pere d emploi e à les incier à quier le marché du ravail au plus vie (Blanche e Debrand, 2006). Préserver la sané s seniors sur leur lieu ravail pour les mainenir le plus longemps possible en emploi peu êre une clef réussie s poliiques acuelles conservaion s sysèmes reraies. Cee éu s inéresse aux caracérisiques l organisaion du ravail en an que déerminans l éa sané s seniors (50 ans e plus). Le cadre d analyse, exposé en première parie, se fon sur les modèles «man/conrôle» (Karasek e Theorell, 1991) e déséquilibre enre effor e

4 - 3 - récompense (Siegris, 1996). Ces ux modèles fon inervenir les noions man psychologique, laiu décisionnelle, récompense reçue par le ravail, le souien dans le ravail e la sécurié l emploi. Une secon parie présene les données l enquêe SHARE menée auprès s seniors vivan dans 10 pays européens -, s premières saisiques scripives e la mého économérique reenue. Enfin une roisième parie expose les résulas s esimaions s liens enre l éa sané s seniors en emploi e les caracérisiques leur ravail. Cadre d analyse L influence s condiions ravail sur la sané a fai l obje divers ravaux en épidémiologie, mécine du ravail, sociologie, psychologie e en ergonomie (Lasfargues, 2005). Usuellemen, ces ravaux disinguen les effes ux formes pénibilié du ravail: ceux liés à la pénibilié physique 2 e ceux relevan la pénibilié psychologique. Ces rniers peuven êre appréhendés à parir du modèle «man/conrôle» (Karasek e Theorell, 1991) ou celui, «déséquilibre enre effor e récompense» (Siegris, 1996). Ces ux modèles apporen un cadre d analyse s effes l organisaion du ravail sur la sané. En économie, l héérogénéié s condiions ravail e leur influence sur le bien-êre s individus. La héorie s préférences compensarices es l une s premières représenaions économiques prenan en compe cee héérogénéié. Elle suppose que les condiions dans lesquelles ravaille un individu son issues d un arbirage enre condiions ravail e revenus irés celui-ci : un individu choisi la naure son ravail à condiion d êre rémunéré à haueur ce qu il fourni en capial, qu il s agisse capial social, humain ou sané. L échange apparaî donc équilibré, mais cela suppose qu il exise une symérie l informaion e la décision, c es-à-dire que les salariés aien le choix leur emploi e qu ils soien parfaiemen informés sur son conenu. Les effes s condiions ravail sur la sané on éé inégrés dans différenes analyses, parmi lesquels celles Muurinen (1982), Muurinen e Le Grand (1985), Case e Deaon (2000), e Afsa e Givord (2006). En s appuyan sur le modèle Grossman (1972), ces aueurs expliquen l évoluion l éa sané s individus au cours du emps en foncion leurs condiions ravail. 2 La pénibilié physique, qui peu sembler facile à appréhenr e à mesurer, se caracérise par les effes s condiions ravail sur l éa sané physique s personnes. Il s agi alors pouvoir disinguer les processus producion selon leur exigence sur le plan physique (ravaux manuels, physiquemen répéiifs, posures pénibles, ec.). Même s il es imporan la disinguer la pénibilié psychologique, il fau ouefois noer que ces ux formes pénibilié ne son pas indépendanes dans la mesure où les siuaions ravail difficiles peuven avoir une incince à la fois sur la sané physique e sur la sané menale.

5 - 4 - Condiions ravail e dépréciaion l éa sané au cours du emps Case e Deaon (2000) s inerrogen sur l évoluion l éa sané au cours du cycle vie, e sur l influence l éducaion, l emploi, du revenu e s condiions ravail sur cee évoluion. Ils se placen alors dans le cadre du modèle ineremporel capial sané proposé par Grossman (1972), qui perme d analyser à la fois le niveau e le aux dépréciaion la sané au cours du cycle vie. Le modèle classique es ainsi formulé : H + 1 = θm + δ = avec r = r ( 1 δ ) δ ( z ) ( H, z ) L idée sous-jacene cee représenaion es que la dépréciaion du capial sané ( H ) es un processus biologique, mais que s caracérisiques liées aux comporemens consommaion ou invesissemen en soins ( m ) e, manière plus générale, aux condiions vie agissen sur ce capial, c es-à-dire sur sa dépréciaion au cours du emps ( δ ). L éa sané s personnes en emploi dépend noammen d une variable choix ( z ) représenan leurs condiions ravail. Dans ce modèle, l éa sané es donc expliciemen lié aux condiions ravail acuelles e passées. H Case e Deaon supposen plus que le revenu ( r ) dépend cee variable choix ( z ) :, ils formalisen ainsi l idée selon laquelle les individus on la possibilié choisir d accroîre leur revenu au dépend d un accroissemen du aux déérioraion leur éa sané ( H ) (hypohèse s différences compensarices). Cependan, ceraines dimensions la pénibilié du ravail ne peuven êre enièremen choisies. ( z ) peu même êre vue comme une variable exogène au même ire que ceraines caracérisiques environnemenales dans lesquelles les individus évoluen (la qualié l eau, l air, la salubrié s habias, ec.). Il s agi d une s hypohèses développées par Murrinen (1982) dans son modèle généralisan le modèle Grossman. Pour analyser l effe indirec s condiions ravail (s ryhmes ravail, plus précisémen) sur l absenéisme via l éa sané, Afsa e Givord (2006) paren aussi cee hypohèse d éxogénéié la pénibilié du ravail. Mais ils la remeen en cause car différens mécanismes sélecion ne peuven êre écarés, en pariculier ceux liés à l éa sané. Un mauvais éa sané rédui la probabilié reser en emploi (Healhy Worker effec). Au sein même la populaion s seniors en emploi, d aures phénomènes sélecion peuven inervenir. Les individus son en effe suscepibles s auo-sélecionner en s orienan vers s poses qui n affecen pas leur sané. Ils peuven aussi êre sélecionnés par les enreprises sur s crières liés à leur éa sané ou à leur capacié d adapaion à s poses exigeans (d un poin vue physique ou psychologique). De plus, ils supposen par ailleurs que la pénibilié du ravail peu faire l obje d une compensaion salariale la

6 - 5 - par l employeur. Ainsi, lorsqu il y a compensaion salariale, l impac s condiions ravail sur l absenéisme es ambigu : d un côé, cee compensaion incie les individus à s absener moins fréquemmen, d un aure côé, l effe négaif la pénibilié du ravail sur la sané consiue une inciaion à l absenéisme. Enfin, ce cadre me en avan l idée selon laquelle l éa sané en fin vie acive résule s condiions ravail acuelles mais aussi l ensemble s siuaions ravail connues par le passé. Organisaion du ravail e sané Se pose donc la quesion savoir commen les composanes l organisaion du ravail agissen sur la sané s individus? Les réponses à cee quesion son variées. Il es difficile, par exemple, décrire les effes l inensificaion du ravail sur la sané. Ces effes peuven êre posiifs dans la mesure où l inensificaion peu rendre le ravail d un individu plus en plus inéressan e épanouissan, mais ils peuven êre négaifs lorsque l inensificaion du ravail se radui par une rop fore pression psychologique. Plusieurs explicaions héoriques on ainsi éé avancées. Cee éu s inspire ux ces représenaions : le modèle «man/conrôle» (Karasek e Theorell, 1991) e le modèle «déséquilibre enre effor e récompense» (Siegris, 1996). Selon Karasek e Theorell (1991), l organisaion du ravail déermine une par s caracérisiques psychosociales du ravail qui, elles-mêmes, influen sur la sané s ravailleurs. Ils développen principalemen l idée selon laquelle une laiu décisionnelle faible associée à une man psychologique fore représene un risque pour la sané. Ils fon ainsi l hypohèse d un effe inrinsèque l organisaion du ravail sur la sané qui se disingue s effes caracérisiques propres à l individu. Leurs analyses saisiques monren noammen une fore prévalence s sympômes maladies cardiaques pour les personnes déclaran avoir peu d auonomie au ravail e faisan face à une man psychologique fore. D aures éus on mis en évince l influence ces faceurs sur le risque développer s maladies cardiaques (Bosma e alii, 1998), s maladies psychiariques (Sansfeld e alii, 1999) e sur la percepion l éa sané (Osry e alii, 2003). Le modèle Siegris (1996) ien compe caracérisiques organisaionnelles du ravail (le fai d avoir ou non un ravail exigean, supporer une charge ravail plus ou moins lour, ec.) mais égalemen caracérisiques individuelles relaives au niveau d implicaion du salarié dans son ravail e aux récompenses monéaires ou non monéaires qu il reçoi (reconnaissance, avancemen, saisfacion, ec.). Selon l idée principale ce modèle, un déséquilibre au ravail enre l effor réalisé par les ravailleurs e les récompenses qu ils reçoiven expose à une fore ension psychologique

7 - 6 - conduisan à erme à l appariion pahologies, elles que s maladies cardiovasculaires, s roubles sané menale ou physique. La noion d effor proposée par Siegris recouvre à la fois la noion d implicaion s individus dans leur ravail e la noion man psychologique définie par Karasek (Niedhammer e Siegris, 1998). Cependan, l éu présenée ici ne ien compe que la noion man psychologique. Jusqu à présen, les éus empiriques qui on analysé l effe sur la sané du raio enre effor e récompense on confirmé les prédicions Siegris. Ainsi, ce raio, mesuré par le rappor enre un score refléan l effor fourni au ravail e un score refléan la récompense irée ce effor, es inversemen proporionnel à la mesure l éa sané perçu (Osry e alii, 2003 ; Niedhammer e Siegris, 2004 ; Siegris e alii, 2004), la prévalence s maladies cardiovasculaires (Bosma e alii, 1998 ; Niedhammer e Siegris, 1998), la dépression (Pikhar e alii, 2004) e s maladies chroniques auodéclarées (Osry e alii, 2003). Enfin, ces ux modèles héoriques considèren que les risques dégradaion l éa sané s accenuen, lorsqu à une siuaion déséquilibre enre man psychologique e récompense reçue ou enre man psychologique e laiu décisionnelle, s ajoue un manque souien dans le ravail ou un senimen d insécurié l emploi. Touefois, ces faceurs peuven jouer un rôle muliplicaeur s risques pour la sané dans un cadre plus général. A ce propos, Väänänen e alii (2004) rappellen qu un manque souien au ravail peu jouer ux façons sur la sané : par une pere conrôle la siuaion e par un effe direc sur le sress. Ils monren en pariculier que bénéficier souien peu permere aux individus faire face à un changemen srucurel el que la fusion ux enreprises. Par ailleurs, l insécurié l emploi es aujourd hui considérée comme une imporane source sress (Ferrie e alii, 2005 ; Ferrie e alii, 1998) ; ceci es pariculièremen vrai pour la caégorie s seniors don les possibiliés rerouver un emploi, s ils pern le leur, son faibles. Ainsi, dans un conexe modificaion s processus producifs, changemens organisaionnels e ensions sur le marché du ravail, le manque souien au ravail e le senimen d insécurié l emploi apparaissen comme d imporanes sources risque pour la sané. Ces ux faceurs consiuen s indicaeurs s ransformaions du ravail acuelles

8 - 7 - Données e mého Cee analyse s appuie sur les données la première vague l enquêe SHARE : «Survey on Healh Ageing and Reiremen in Europe» (Börsch-Supan e alii, 2005), réalisée en 2004 auprès personnes âgées 50 ans e plus vivan dans l un s dix pays suivans : l Allemagne, l Auriche, le Danemark, l Espagne, la France, la Grèce, l Ialie, les Pays-Bas, la Suè e la Suisse. L échanillon considéré es celui s individus âgés 50 à 65 ans occupan un emploi, soi personnes Environ 42 % ces individus son s femmes mais cee par varie foremen selon le pays : elle s élève à 50 % en France e en Suè mais elle n aein que 30 % en Grèce e 35 % en Espagne. De plus, ces individus se réparissen rès différemmen selon l âge : seulemen 6 % s Aurichiens e 5 % s Français son âgés 60 à 65 ans, alors que plus 20 % s Suédois, s Suisses e s Grecs le son. Ces écars enre pays reflèen à la fois s différences srucure du marché du ravail e s comporemens d acivié plus ou moins marquées selon le pays mais aussi s conexes insiuionnels héérogènes. Il es donc imporan garr à l espri, pour l analyse s résulas cee éu, l exisence ces différences enre pays. Pour cee analyse, quare indicaeurs l éa sané son reenus reenus : la sané perçu 3, la présence ou non maladies chroniques 4, les limiaions d acivié 5, e un indicaeur dépression calculé à parir du score Euro-D 6. Concernan les condiions ravail s enquêés occupan un emploi, le quesionnaire l enquêe SHARE conien neuf quesions relaives à la man psychologique, la laiu décisionnelle, la récompense reçue, le souien au ravail e la sécurié l emploi. Les modaliés réponse à chacune ces quesions son exprimées sous forme d une échelle à quare niveaux indiquan le gré d approbaion s enquêés : «ou à fai d accord», «d accord», «pas d accord» ou «pas du ou d accord». Cee éu disingue rois principaux sous-ensembles définis la façon suivane : le premier examine la noion man psychologique : «Mon ravail es physiquemen pénible», «Je suis consammen vous pression à cause d une fore charge ravail» ; le second concerne la laiu décisionnelle : «J ai peu liberé pour décir la manière conduire mon ravail», «J ai l opporunié développer nouvelles compéences» ; e le roisième pore sur la percepion la 3 «Diriez-vous que vore sané es : rès bonne, bonne, moyenne, mauvaise ou rès mauvaise?». Nous avons regroupé les modaliés réponse cee quesion la façon suivane : - «bonne» e «rès bonne» sané, - «moyenne», «mauvaise» e «rès mauvaise». 4 «Ceraines personnes souffren maladies chroniques ou longue durée. Par problèmes longue durée, nous enendons s problèmes qui vous on affecé ou qui peuven vous affecer sur longues périos emps. Souffrez-vous problèmes sané, maladies, d incapaciés ou handicaps longue durée?». 5 «Au cours s 6 rniers mois, dans quelle mesure s problèmes sané vous on-ils empêché d avoir s aciviés normales?» 6 Le score Euro-D es obenu à parir s réponses à un ensemble quesions poran sur différenes caracérisiques l éa sané menale s enquêés (voir annexe). Il perme repérer les roubles dépressifs. Selon Dewey e Prince (2005), un individu ayan un score supérieur au seuil 3 présene un risque imporan souffrir roubles dépressifs pour lesquels une inervenion hérapeuique serai indiquée. Dans cee éu, ce même seuil es uilisé pour caracériser le risque dépression.

9 - 8 - récompense reçue : «Je reçois la reconnaissance que je mérie pour mon ravail», «Vu ous mes effors, mon salaire es correc», «Mes perspecives d avancemen/progression personnelle ne son pas bonnes». Afin d obenir s indicaeurs synhéiques pour chacun ces ensembles, cee éu s appuie sur la mého proposée par Siegris e alii (2005) qui consise à addiionner les réponses s enquêés (voir encadré 1). Les rois indicaeurs obenus son s indicaeurs du niveau man psychologique, laiu décisionnelle e récompense. Pour rendre compe s effes sur la sané s déséquilibres - enre la man psychologique e la laiu décisionnelle ou la récompense reçue -, ux raios on éé calculés : le raio «Deman psychologique/laiu Décisionnelle» e le raio «Deman psychologique/récompense reçue». En plus ces indicaeurs ux aures quesions son considérées : la première concerne le souien au ravail («Je reçois un souien approprié dans les siuaions difficiles sur mon lieu ravail»), e la secon, la sécurié l emploi («Mes chances garr mon emploi ne son pas bonnes»). La relaion enre le sau d occupaion e la sané 8 seniors en emploi sur 10 présenen un bon éa sané : 78 % se perçoiven en bonne sané ; 82 % ne présenen pas signe dépression ; 82 % ne présenen pas signe dépression ; 75 % ne déclaren aucune limiaion d acivié liée à un problème sané ; enfin 77 % déclaren ne souffrir d aucune maladie chronique. Ces proporions son plus élevées que celles observées dans la populaion s ans sans emploi (respecivemen : 58 %, 70 %, 59 % e 60 %) (graphique). Ainsi, comme plusieurs éus l éablissen, les seniors ayan un emploi son en moyenne en meilleur éa sané que ceux qui ne ravaillen pas. Ea sané s seniors selon leur sau d occupaion Ensemble Femmes Hommes Seniors occupan un emploi Seniors n'ayan pas d'emploi Seniors occupan un emploi Seniors n'ayan pas d'emploi Seniors occupan un emploi Seniors n'ayan pas d'emploi Seniors occupan un emploi Seniors n'ayan pas d'emploi % bon éa sané perçu % rouble dépressif % limiaion d'acivié % maladie chronique Source données : SHARE 2004 Gui lecure : 78 % s personnes 50 à 65 ans en emploi se perçoiven en bon éa sané conre 58 % s personnes sans emploi.

10 - 9 - Encadré 1 A parir s réponses aux relaives au ravail s enquêés (ableau), plusieurs score compris enre 1 e 4 on éé éablis. «Que pensez vous s proposiions suivanes?» Réponse Score Q1: «Mon ravail es physiquemen pénible» Q2: «Je suis consammen sous pression à cause d une fore charge ravail» Q3: «J ai peu liberé pour décir la manière conduire mon ravail» Q4: «J ai l opporunié développer nouvelles compéences» Q5: «Je reçois la reconnaissance que je mérie pour mon ravail» Q6: «Vu ous mes effors, mon salaire es correc» Q7: «Mes perspecives d avancemen/progression personnelle ne son pas bonnes» Q8: «Je reçois un souien approprié dans les siuaions difficiles sur mon lieu ravail» Q9: «Mes chances garr mon emploi ne son pas bonnes» ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 ou à fai d'accord 1 d'accord 2 pas d'accord 3 pas du ou d'accord 4 ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 ou à fai d'accord 1 d'accord 2 pas d'accord 3 pas du ou d'accord 4 ou à fai d'accord 1 d'accord 2 pas d'accord 3 pas du ou d'accord 4 ou à fai d'accord 4 d'accord 3 pas d'accord 2 pas du ou d'accord 1 Les indicaeurs synhéiques uilisés dans cee éu dériven ces neuf scores. Ils on éé calculés la façon suivane : Indicaeurs synhéiques sous forme coninue : en classes : Deman psychologique = Score (Q1) + Score (Q2) 6 < : faible ; [6 ; 7[ : moyenne ; 7 : fore Laiu décisionnelle = Score (Q3) + Score (Q4) 7 < : faible ; [7 ; 8[ : moyenne ; 8 : fore Récompense reçue = Score (Q5) + Score (Q6) + Score (Q7) 8 < : faible ; [8 ; 9[ : moyenne ; 9 : fore Raio «Deman Psy./La.Décisionnelle» = 10*(Score (Q1) + Score (Q2)) / (Score (Q3) + Score (Q4)) 7,5 < : faible ; [7,5 ; 8,8[ : moyen ; 8,8 : for Raio «Deman Psy./Récompense» = (3/2)*10*(Score (Q1) + Score (Q2)) / (Score (Q5) + Score (Q6) + Score (Q7)) 9,0 < : faible ; [9,0 ; 11[ : moyen ; 11,0 : for Souien au ravail = Score (Q8) [1;2] : souien au ravail ; [3,4]: absence souien Sécurié l emploi = Score (Q9) [1;2] : sécurié l emploi ; [3,4] : insécurié

11 Ceci nous amène à faire une première remarque sur nos résulas: les esimaions s liens enre la sané e l organisaion du ravail son soumises à un mécanisme sélecion selon lequel un mauvais éa sané rédui la probabilié reser en emploi («healhy worker effec»). Remarquons égalemen que ces résulas peuven aussi êre affecés par s phénomènes sélecion au sein même la populaion seniors en emploi. Les seniors peuven s auo-sélecionner en s orienan vers s poses n affecan pas leur éa sané. Ils peuven égalemen êre sélecionnés par les enreprises sur s crières liés à leur éa sané ou à leur capacié d adapaion à s poses exigeans d un poin vue physique ou psychologique. Ceraines enreprises son en effe suscepibles développer s sraégies d évincemen s seniors en mauvais éa sané en adopan s formes d organisaion du ravail auxquelles ils ne pourraien s adaper. Tou ceci renvoie aux différens ravaux sur les phénomènes sélecion-exclusion inervenan dans la relaion enre la sané e le ravail en fin vie acive (Molinié, 2006). En ou éa cause, ces mécanismes sélecion conduisen à sous esimer les effes obenus dans cee analyse. En effe, que cela soi pour les phénomènes d exclusion s ravailleurs en moins bon éa sané ou que cela soi pour une sélecion qui concerne les poses ravail, ils auron endance à minimiser l influence s caracérisiques du ravail sur la sané s seniors. Indicaeurs l éa sané e l organisaion du ravail : analyses scripives L éa sané perçu présene fores variaions selon le pays : 74 % s Ialiens se perçoiven en bonne sané conre 91% s Suisses, 86 % s Danois e 87 % s Grecs (ableau 1). La proporion seniors ne souffran pas maladie chronique ou ne déclaran aucune limiaion d acivié varie égalemen façon imporane selon les pays. Les résulas concernan l indicaeur dépression son plus homogènes : pour sep s dix pays la proporion d individus ne présenan pas risque dépression es comprise enre 85 % e 87 % ; cee proporion es relaivemen plus faible pour la France (74 %), l Ialie (75 %) e l Espagne (81 %). D aures éus, s appuyan sur l ensemble l échanillon l enquêe SHARE (Borsch-Supan e alii, 2005) ou sur d aures enquêes européennes, confirmen cee gran héérogénéié réponse enre les pays, que l éa sané seul ne peu expliquer. Ces ravaux monren souven que les déclaraions d éa sané son marquées par un gradien Nord-Sud : les individus vivan dans le Nord l Europe se déclaren plus souven en bon éa sané vivan dans le Sud, alors même que les espérances vie on une dynamique inverse. Dès lors d aures explicaions elles que s différences niveau d éducaion, d hisoire, sysème proecion sociale, culure son souven avancées pour commener ses différences.

12 Tableau 1 : Saisiques scripives (*) % femmes âge moyen % 50;54 ans % 55;59 ans % 60;65 ans % bonne sané perçue % Aucun rouble dépressif % Aucune limiaion % Aucune maladie chronique Deman psychologique moyenne Laiu déc. Moyenne Récompense moyenne % sécurié l emploi % Souien au ravail «man psychologique / La. décisionnelle» «man psychologique / Récompense» Suè ,4 7, ,4 10,5 Danemark ,1 6,3 7, ,6 10,4 Pays-Bas ,9 6,1 8, ,6 9,7 Allemagne ,6 5,9 7, ,4 11,9 Auriche ,7 5,6 7, ,4 11,9 Suisse ,0 6,2 8, ,7 9,4 France ,9 5,9 7, ,6 11,5 Ialie ,7 5,6 7, ,4 12,5 Espagne ,1 5,4 7, ,2 10,7 Grèce ,7 5,4 7, ,7 12,0 Ensemble ,2 5,7 7, ,1 11,4 (*) Les données ce ableau concernen l échanillon seniors 50 à 65 ans occupan un emploi. La mého calcul s indicaeurs relaifs au ravail s enquêés es exposée dans l encadré 1. L observaion s saisiques scripives me en avan l exisence d un gradien Nord-Sud lié aux indicaeurs l organisaion du ravail analysés ici (Siegris e alii, 2005). Trois groupes pays son innifiables. Les seniors vivan en Suè, Danemark, Pays-Bas e en Suisse, déclaren avoir s condiions ravail plus saisfaisanes : plus laiu décisionnelle, moins man psychologique, plus récompense e s rappors enre man psychologique e laiu décisionnelle e enre man psychologique e récompense plus faible. Au conraire, les Ialiens e les Grecs déclaren pour ous ces indicaeurs s condiions ravail plus défavorables. Les aures pays on s réponses qui se siuen dans une posiion inermédiaire. Il es difficile là encore donner une inerpréaion à ces différences ; les caracérisiques la populaion seniors en emploi diffèren foremen d un pays à l aure, en erme composiion par âge, sexe, mais aussi en erme caracérisiques socio-économiques e culurelles. Les liens enre l éa sané e l organisaion du ravail L analyse scripive révèle ux phénomènes noables (ableau 2). En premier lieu, la dimension qui es associée à la plus gran variaion du nombre personnes en bonne sané es la récompense reçue au ravail, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. En second lieu, les caracérisiques organisaionnelles reenues son davanage associées à l éa sané s femmes qu à celui s hommes, noammen en maière dépression. Nous relevons en pariculier pour les hommes un écar 13 poins lié au passage d un niveau récompense faible à for. La proporion d hommes ne présenan pas signe dépression passe alors 80 % à 93 %. Pour les femmes, l écar es 24 poins : la proporion femmes ne présenan pas signe dépression passe 57 % à 81 %. La laiu décisionnelle es la dimension la moins corrélée avec l éa sané s seniors.

13 De plus, les seniors présenen égalemen un meilleur éa sané lorsqu ils bénéficien d un souien approprié dans les siuaions difficiles sur leur lieu ravail e lorsqu ils on un senimen sécurié vis-à-vis leur emploi. Ces ux différenes caracérisiques l emploi s seniors son noammen associées à un accroissemen la proporion seniors ne présenan pas signe dépression. Les femmes n ayan pas les mêmes emplois ni les mêmes niveaux rémunéraion que les hommes, ni les mêmes comporemens en maière sané, nous nous proposons d analyser leurs comporemens séparémen. Ces différences se rerouven aussi bien dans l observaion s indicaeurs sané que dans les indicaeurs condiions ravail.. En ce qui concerne les condiions ravail, il semble aussi exiser s différences. Par rappor aux hommes, les femmes déclaren en moyenne moins laiu décisionnelle, man psychologique, récompense e on s raios «man psychologique/laiu» e «man psychologique/récompense» plus faibles. Elles son égalemen plus souven concernées par l insécurié à l emploi e le manque souien au ravail. Tableau 2 : Organisaion du ravail e sané (*) Ecar proporion seniors en bonne sané enre une man psycho. faible e une man psycho. fore enre une la. décisionnelle fore e une la.décisionnelle faible enre une récompense fore e une récompense faible enre un raio "Deman psycho/la.décisionnelle" faible e un raio for enre un raio "Deman psycho/récompense" faible e un raio for Hommes Bonne sané perçue rouble dépressif limiaion d acivié maladie chronique Femmes Bonne sané perçue rouble dépressif limiaion d acivié maladie chronique (=83-78) (=89-89) (=80-75) (=80-77) (=83-72) (=76-66) (=79-66) (=79-74) (=82-74) (=93-86) (=81-75) (=79-78) (=85-69) (=78-65) (=85-69) (=78-73) (=84-71) (=93-80) (=81-70) (=82-72) (=83-67) (=81-57) (=76-68) (=79-72) (=83-76) (=90-87) (=81-70) (=78-78) (=86-70) (=78-65) (=78-65) (=80-74) (=86-75) (=92-85) (=82-72) (=79-77) (=84-69) (=80-63) (=79-64) (=79-73) Souien au ravail Sécurié l emploi (=81-74) (=92-82) (=81-73) (=80-75) (=78-78) (=75-63) (=73-68) (=76-75) (=80-75) (=91-81) (=78-78) (=78-77) (=79-68) (=75-62) (=73-66) (=78-71) (*) Les données ce ableau concernen l échanillon seniors 50 à 65 ans occupan un emploi. La mého calcul s indicaeurs relaifs au ravail s enquêés es exposée dans l encadré 1. Ces premiers résulas scripifs meen en évince l exisence s ux relaions suivanes : d un côé, les seniors qui ravaillen son en moyenne en meilleur éa sané que ceux qui ne ravaillen pas e, d un aure côé, l éa sané ceux qui ravaillen es moins bon lorsque leur ravail es pénible. Nous rerouvons alors l ambiguïé s liens enre la sané e le ravail avec noammen ux effes qui jouen en sens conraire (Srauss e Thomas, 1998) : d une par, un mauvais éa sané condui à une sorie anicipée du marché du ravail e, d aure par, s condiions ravail pénibles alèren l éa sané, en pariculier en fin vie acive.

14 Encadré Pour les hommes comme pour les femmes, les corrélaions enre les indicaeurs d éa sané ou enre les caracérisiques du ravail reenus dans cee éu son significaivemen non-nulles. Corrélaions enre les dimensions l éa sané Hommes Sané perçue rouble dépressif limiaion d acivié maladie chronique Sané perçue 1,00 roubles dépressifs 0,25 1,00 limiaion d acivié 0,43 0,17 1,00 maladies chroniques 0,37 0,15 0,29 1,00 Femmes Sané perçue rouble dépressif limiaion D acivié maladie chronique Sané perçue 1,00 roubles dépressifs 0,23 1,00 limiaion d acivié 0,45 0,22 1,00 maladies chroniques 0,37 0,17 0,31 1,00 Noe : Toues ces corrélaions son significaivemen différenes 0 (p<10-3 ). Les corrélaions enre les caracérisiques du ravail meen en évince un phénomène cumul s conraines : les personnes bénéfician peu récompense au ravail son aussi celles qui supporen une man psychologique fore, qui on peu laiu décisionnelle, qui disposen peu souien dans leur ravail e qui déclaren avoir peu chance pouvoir garr leur emploi. Pour les femmes, les niveaux s corrélaions, enre le score récompense e les aures dimensions, son plus élevés que pour les hommes. Corrélaions enre les dimensions organisaionnelles Hommes Récompense Deman psychologique Laiu décisionnelle Suppor social Sécurié l'emploi Récompense 1,00 Deman psychologique -0,09 1,00 Laiu décisionnelle 0,37-0,16 1,00 Suppor social 0,40-0,08 0,25 1,00 Sécurié l'emploi 0,18-0,08 0,21 0,17 1,00 Femmes Récompense Deman psychologique Laiu décisionnelle Suppor social Récompense 1,00 Deman psychologique -0,19 1,00 Laiu décisionnelle 0,27-0,16 1,00 Suppor social 0,36-0,10 0,23 1,00 Sécurié l'emploi Sécurié l'emploi 0,21-0,10 0,20 0,13 1,00 Noe : Toues ces corrélaions son significaivemen différenes 0 (p<10-3 ).

15 Modélisaion économérique Les liens enre les différens indicaeurs sané e les caracérisiques l emploi s seniors son esimés dans le cadre d un sysème d équaions simulanées. Dans ce modèle, l éa sané es mesuré à parir quare variables dichoomiques : l éa sané perçu (y 1 ), la présence ou non signe dépression (y 2 ), le fai souffrir ou non maladies chroniques (y 3 ) e le fai d êre limié ou non dans ses aciviés normales (y 4 ). Ces variables son expliquées simulanémen par un ensemble caracérisiques l emploi s seniors (pression consane, auonomie décisionnelle, possibilié développer nouvelles compéences...), noé (Z), e un ensemble variables conrôle (âge, niveau d éducaion, indice masse corporelle, siuaion familiale, pays ), noé (X). Les variables d éa sané son représenées la façon suivane : * 1 if yi > 0, yi = i = 1, ( y ) son les quare variables laenes correspondanes. * i Le sysème d équaions formalisan les relaions la sané e les caracérisiques l emploi s écri : y y y y * 1 * 2 * 3 * 4 = α X + ω f ( W ) + μ 1 = α X + ω f ( W ) + μ 4 = α X + ω f ( W ) + μ 2 = α X + ω f ( W ) + μ avec cov( μ, μ, μ, μ ) ρ = ρ ρ ρ ρ ρ ρ ρ ρ ρ14 ρ 13 ρ 34 1 Dans ce sysème, μ, μ, μ, ) es un veceur quare perurbaions disribué selon une loi normale ( μ4 mulivariée, moyenne nulle e marice variance-covariance : cov ( μ 1, μ2, μ3, μ ). La foncion 4 f(.) représene une ransformaion du veceur (Z) (voir les différenes spécificaions exposées dans chacune s éapes la parie «Résulas»). Ce modèle mulivarié es une exension du modèle dichoomique simple à un sysème composé quare équaions don les variables dépendanes son dichoomiques. Il suppose que les résidus μ, μ, μ, ) son poeniellemen corrélés, ce qui peu permere corriger une parie s biais ( μ4 d héérogénéié non-observée. En effe, il ien compe l exisence variables explicaives «omises» liées aux différenes dimensions l éa sané. Il peu s agir noammen variables condiions ravail non observées biaisan l esimaion s paramères d inérê ( ω 1, ω2, ω3, ω ). A 4 parir l enquêe SHARE 2004, il es en effe impossible enir compe s effes sur la sané variables elles que ceux s ryhmes ravail, du ravail manuel ou non, ec. ; ces variables pouvan influencer (Z), elles son suscepibles biaiser l esimaion la relaion enre ( y 1, y2, y3, y ) e (Z). 4 Cee mého peu égalemen corriger une parie s biais liés à l héérogénéié déclaraion

16 l éa sané.ce modèle es esimé par maximum vraisemblance à parir la mého simulaion s disribuions normales mulivariées GHK 7 (Hajivassiliou, 1993). Résulas La démarche d analyse se déroule en rois éapes. Dans la première éape, les neuf indicaeurs condiions ravail son inroduis en an que variables influençan l éa sané, sans ineracion srucurelle enre elles. La secon éape consise à mesurer les effes sur la sané s indicaeurs synhéiques refléan les noions man psychologique, laiu décisionnelle e récompense, sans enir compe d effes d ineracion, là-encore. La roisième éape examine l hypohèse selon laquelle les risques organisaionnels rouven leur origine dans les siuaions déséquilibre enre ces dimensions : une man psychologique élevée impace foremen l éa sané si elle es associée à un manque laiu décisionnelle (Karasek e Theorell (1991)) ou à un manque récompense reçue (Siegris (1996)). Ces résulas son corrigés s effes caracérisiques individuelles (l âge, le niveau d éus, le sau marimonial, le pays, l éa sané du conjoin), caracérisiques l emploi s enquêés (emploi public ou privé, avoir s responsabiliés) e leurs comporemens à risque (l indice masse corporelle, la consommaion abac). Pour ces variables conrôle, les corrélaions esimées apporen plusieurs résulas classiques 8 : l âge, l indice masse corporelle e la consommaion abac son généralemen corrélés à un éa sané moins favorable, alors qu un niveau d insrucion élevé, le fai d êre salarié avec responsabilié d encadremen ou indépendan, le fai vivre en couple e d avoir un conjoin en bonne sané, son associés à un bon éa sané. Nous relevons égalemen d imporanes dispariés d éa sané selon le pays. Relaions enre la sané e chaque caracérisique du ravail Toues choses égales par ailleurs, les hommes se perçoiven plus souven en mauvais éa sané lorsqu ils considèren que leur ravail es physiquemen pénible, lorsqu ils jugen leur salaire rop faible relaivemen aux effors qu ils fournissen, e lorsqu ils on peu possibiliés progression personnelle (ableau 3). Les femmes quan à elles se perçoiven plus souven en mauvais éa sané lorsqu elles on peu l opporunié développer nouvelles compéences, lorsqu elles jugen leur salaire rop faible relaivemen à leurs effors ou lorsqu elles on peu chance pouvoir garr leur emploi. 7 Geweke- Hajivassiliou-Keane 8 Noons plus que ces résulas son robuses quelles que soien la forme la foncion f spécifian, pour chaque éape l analyse les effes s variables pénibilié du ravail sur la sané. C es pour cela que ne nous présenons qu une seule fois le modèle comple dans le ableau 3.

17 Quel que soi le sexe, le risque dépression es associé au senimen ne pas recevoir reconnaissance suffisane, au manque souien dans le ravail e au senimen d insécurié vis-à-vis l emploi. Pour les femmes, le risque dépression es égalemen plus élevé lorsqu elles jugen leur salaire rop faible relaivemen à leurs effors ou lorsqu elles son consammen sous pression. Les limiaions d acivié son plus fréquenes pour les hommes e les femmes jugean leur salaire rop faible relaivemen à leurs effors. Ces difficulés concernen égalemen les femmes déclaran supporer une pression consane e celles ayan peu perspecives progression personnelle. Enfin, les maladies chroniques son plus fréquenes pour les hommes ayan peu perspecives progression personnelle. Pour les femmes, ces maladies son plus fréquenes lorsqu elles considèren leur salaire rop faible relaivemen aux effors fournis e lorsqu elles on peu chances garr leur emploi. Ainsi, la sané s seniors en emploi apparai foremen liée aux composanes du ravail reenues dans cee analyse, à l excepion celle relaive à la liberé décision. Les liens enre l éa sané e le fai déclarer un salaire insuffisan, l absence perspecives progression personnelle, le manque souien dans les siuaions ravail difficiles e l insécurié l emploi, son ceux qui ressoren le plus souven façon significaive e son parmi les plus fors.

18 Tableau 3 : Ea sané e organisaion du ravail (1 ère éape l analyse) (Significaivié : * : 10 %, ** : 5 %, *** : 1 %) Hommes Femmes Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) maladie chronique(4) Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) maladie chronique(4) Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Travail physiquemen pénible -0,16 ** 0,07-0,09-0,03-0,06 0,05-0,09 * -0,04 Ere consammen sous pression -0,05-0,12 0,01-0,02-0,08-0,19 *** -0,14 *** -0,08 Peu liberé pour décir dans son ravail 0,00-0,02 0,00-0,03-0,06-0,04 0,01 0,00 Pas d'opporunié pour nouvelles compéences -0,14 * -0,02-0,08 0,03-0,16 ** -0,09-0,06-0,07 Ne pas recevoir la reconnaissance mériée -0,04-0,23 *** -0,10-0,02-0,15 * -0,25 *** 0,00 0,09 Salaire jugé incorrec par rappor aux effors -0,24 *** -0,09-0,16 *** -0,08 * -0,24 *** -0,15 *** -0,11 ** -0,11 ** Pas perspecives progression personnelle -0,10 *** -0,02-0,06-0,11 ** -0,03-0,06-0,15 ** -0,10 Pas souien dans les siuaions difficiles -0,01-0,17 *** -0,11-0,04-0,10-0,21 *** -0,17 * -0,02 Peu chances garr mon emploi -0,06 * -0,35 *** 0,01 0,00-0,25 *** -0,16 ** -0,11 * -0,14 *** Emploi (Réf : salarié privé sans responsabilié d encadremen) Emploi public sans responsabilié d encadremen -0,07-0,09 0,01-0,17 *** -0,11-0,02-0,08-0,11 Indépendan 0,14 ** 0,09 0,09 0,13 *** 0,20 ** -0,09 0,25 *** 0,03 Responsabiliés d'encadremens (Réf : aucune) Responsabiliés d'encadremens 0,17 *** 0,05 0,00 0,09 0,18 ** 0,13 ** 0,17 ** 0,14 ** Educaion (Réf : primaire) Secondaire 0,17 *** 0,10 0,04-0,08 0,22 *** 0,06 0,10 * 0,03 Supérieur 0,27 *** 0,14 0,16 ** 0,02 0,33 *** 0,12 * 0,10 0,06 Ménage (Réf : personnes seules) Couple sans enfan 0,06-0,15 0,09-0,07-0,11 0,01 0,04 0,17 Couple avec enfan(s) 0,29 *** 0,02 0,22 * 0,06 0,34 *** 0,07 0,19 * 0,02 Sané perçue du conjoin (Réf : mauvaise) Sané perçue du conjoin : bonne 0,34 *** 0,27 *** 0,16 * 0,11 0,45 *** 0,31 *** 0,22 ** 0,13 Sané perçue du conjoin : inconnue 0,16 0,21 ** 0,08-0,01 0,45 *** 0,22 * 0,20 *** 0,06 Indice masse corporelle (Réf : IMC normal ou faible) Surpoids -0,12 ** 0,02-0,08-0,28 *** -0,20 *** -0,11 ** -0,13 ** -0,27 *** Obésié -0,44 *** -0,10-0,22 *** -0,67 *** -0,45 *** -0,25 *** -0,36 *** -0,47 *** Tabac (Réf : fumeur régulier) Non fumeur 0,05-0,03 0,03 0,16 *** -0,10 ** 0,08 0,04-0,04 Ancien fumeur 0,22 *** 0,18 ** 0,17 *** 0,30 *** 0,01 0,14 *** 0,08 0,10 * Age (Réf : ans) ans -0,13 * -0,01-0,11 *** -0,23 *** -0,14 *** 0,09 * -0,06-0,27 *** ans -0,20 *** 0,14 ** -0,23 *** -0,49 *** -0,20 *** 0,09-0,19-0,55 *** Pays (Réf : Suisse) Allemagne -0,40 *** 0,22 *** 0,01-0,03-0,32 *** 0,31 *** 0,06 ** -0,24 *** Auriche -0,47 *** 0,16 *** -0,19 *** -0,04-0,05 0,18 *** -0,06 * -0,23 *** Suè -0,32 *** 0,05 * -0,04-0,25 *** -0,24 *** 0,27 *** -0,01-0,31 *** Pays Bas -0,23 *** 0,06 * -0,28 *** -0,06 *** -0,08 *** 0,18 *** -0,22 *** -0,26 *** Espagne -0,30 *** -0,10 ** 0,13 *** -0,19 *** -0,11 ** -0,04 0,26 *** -0,55 *** Ialie -0,44 *** -0,30 *** 0,36 *** -0,16 *** -0,22 *** -0,05 0,45 *** -0,31 *** France -0,53 *** -0,30 *** 0,28 *** -0,27 *** -0,06-0,21 *** 0,20 *** -0,48 *** Danemark -0,30 *** -0,08 * -0,01-0,33 *** -0,02 0,30 *** -0,03-0,44 *** Grèce 0,10 * 0,08 0,67 *** 0,04 0,19 *** 0,20 *** 0,73 *** -0,14 *** Consane 1,24 *** 1,32 *** 0,75 *** 1,33 *** 1,02 *** 0,65 *** 0,58 *** 1,45 *** corr (2;1) 0,36 *** 0,32 *** corr (3;1) 0,58 *** 0,32 *** corr (4;1) 0,42 *** 0,47 *** corr (3;2) 0,34 *** 0,27 *** corr (4;2) 0,26 *** 0,25 *** corr (4;3) 0,37 *** 0,44 *** Log-vraisemblance -5535,9-5568,5 N

19 Relaions enre la sané e les indicaeurs man psychologique, laiu décisionnelle e récompense reçue L esimaion s liens enre la sané e les rois indicaeurs synhéiques le niveau man psychologique, laiu décisionnelle e récompense reçue -, monre que la dimension qui a le plus d influence sur la sané s seniors es la récompense (ableau 4). Toues choses égales par ailleurs, recevoir une récompense fore es associé à un accroissemen la probabilié présener un bon éa sané quel que soi l indicaeur considéré, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. La man psychologique e la laiu décisionnelle on généralemen plus d influence sur la sané s femmes que sur celle s hommes. Les femmes se rouvan confronées à une fore man psychologique, par rappor à celles qui son à l abri ce ype siuaion, on une plus fore probabilié se percevoir en bonne sané, ne pas êre limiée dans leurs aciviés normales e ne présener aucun signe dépression. Pour les hommes, ces siuaions ne son associées qu à la percepion leur éa sané. En oure, les femmes qui disposen d une fore laiu décisionnelle dans leur ravail, par rappor à celles qui en on peu, on une plus fore probabilié se percevoir en bonne sané e ne pas souffrir dépression. Pour les hommes, la laiu décisionnelle ne ressor pas façon significaive.. Tableau 4 : Ea sané e organisaion du ravail Hommes Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) (2 n éape l analyse) limiaion d'acivié (3) maladie chronique (4) Femmes Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Deman psychologique (réf: fore) Deman psychologique moyenne 0,11 ** 0,06 0,01 0,08 0,09 0,05 0,10 0,04 Deman psychologique faible 0,17 ** 0,06 0,09 * 0,02 0,14 ** 0,14 ** 0,22 *** 0,05 maladie chronique (4) Laiu décisionnelle (réf: faible) Laiu décisionnelle moyenne 0,12-0,05 0,03 0,00 0,16 ** 0,18 *** 0,00 0,11 * Laiu décisionnelle fore 0,11 0,05 0,10-0,02 0,12 ** 0,13 ** 0,01 0,00 Récompense (réf: faible) Récompense moyenne 0,14 0,19 ** 0,12 0,06 0,18 * 0,22 *** 0,03 0,05 Récompense fore 0,31 *** 0,26 *** 0,26 *** 0,19 *** 0,36 *** 0,32 *** 0,19 *** 0,20 **& Ne pas recevoir souien dans les siuaions difficiles 0,00-0,21 *** -0,11-0,02-0,11-0,25 *** -0,17 * 0,03 Avoir peu chances garr mon emploi -0,06 ** -0,34 *** 0,01 0,00-0,24 *** -0,15 ** -0,12 * -0,13 ** (Significaivié : * : 10 %, ** : 5 %, *** : 1 %) Relaions enre la sané e les indicaeurs déséquilibre Cee analyse s inéresse dans un roisième emps aux effes s déséquilibres suggérés par Karasek e Theorell (1991) e (Siegris (1996). Elle examine ou d abord l idée selon laquelle la man

20 psychologique supporée par les ravailleurs es d auan plus néfase que leur laiu décisionnelle pour y faire face es faible. Il s agi d examiner l idée selon laquelle la man psychologique supporée par les ravailleurs es d auan plus néfase que leur laiu décisionnelle pour y faire face es faible (Karasek e Theorell (1991)), puis d éudier les effes d une man psychologique fore combinée au manque récompense reçue par le ravail (Siegris (1996)). En ce qui concerne le premier déséquilibre, les résulas monren que les seniors à l abri s siuaions combinan une fore man psychologique e une faible laiu décisionnelle son en meilleur éa sané que ceux qui y son exposés (ableau 5). Toues choses égales par ailleurs, nous relevons une plus fore probabilié ne présener aucune limiaion d acivié, quel que soi le sexe. Pour les hommes, la probabilié se percevoir en bonne sané s accroi égalemen. Pour les femmes, nous relevons égalemen une augmenaion la probabilié ne présener aucun signe dépression, ainsi qu un effe irrégulier sur leur probabilié se percevoir en bonne sané. Tableau 5 : Ea sané e déséquilibre enre la man psychologique e la laiu décisionnelle Hommes Bon éa sané perçu (1) (3 n éape l analyse) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) maladie chronique (4) Femmes Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Raio Dd.psycho / Laiu décis. (réf: raio for) Raio moyen 0,02 0,01 0,01 0,01 0,22 ** 0,10 0,13 0,11 Raio faible 0,17 ** 0,04 0,16 ** 0,02 0,13 0,21 *** 0,22 *** 0,03 maladie chronique (4) Récompense (réf: faible) Récompense moyenne 0,15 0,19 ** 0,11 0,06 0,20 ** 0,23 *** 0,04 0,07 Récompense fore 0,32 *** 0,27 *** 0,25 *** 0,19 *** 0,39 *** 0,32 *** 0,19 *** 0,22 ** Ne pas recevoir souien dans les siuaions difficiles -0,00-0,21 *** -0,11 0,02-0,13-0,25 *** -0,16 ** 0,02 Avoir peu chances garr mon emploi -0,07 ** -0,34 *** -0,01-0,00-0,25 *** -0,15 ** -0,12 ** -0,14 ** (Significaivié : * : 10 %, ** : 5 %, *** : 1 %) Tableau 6 : Ea sané e déséquilibre enre la man psychologique e la récompense reçue Hommes Bon éa sané perçu (1) (3 n éape l analyse) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) maladie chronique (4) Femmes Bon éa sané perçu (1) Aucun rouble dépressif (2) limiaion d'acivié (3) maladie chronique (4) Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Coef Raio Dd.psycho / Récomp. (réf: raio for) Raio moyen 0,14 ** 0,03 0,02-0,03 0,02 0,03 0,16 *** 0,03 Raio faible 0,35 *** 0,21 *** 0,20 *** 0,07 0,24 *** 0,29 *** 0,31 *** 0,12 ** Laiu décisionnelle (réf: faible) Laiu décisionnelle moyenne 0,12-0,04 0,04 0,01 0,17 *** 0,19 *** 0,01 0,12 ** Laiu décisionnelle fore 0,11 0,07 0,11 0,00 0,14 ** 0,13 ** 0,01 0,01 Ne pas recevoir souien dans les siuaions difficiles -0,03-0,24 *** -0,14 ** -0,06-0,17-0,28 *** -0,17 * -0,01 Avoir peu chances garr mon emploi -0,07 ** -0,35 *** 0,01-0,01-0,27 *** -0,17 ** -0,13 * -0,15 *** (Significaivié : * : 10 %, ** : 5 %, *** : 1 %)

21 Les résulas confirmen aussi l hypohèse relaive au second déséquilibre. Les seniors non exposés à s siuaions ravail où il y a déséquilibre enre la man psychologique e la récompense reçue présenen un meilleur éa sané que ceux qui y son exposés (ableau 6). Quel que soi le sexe, cela se radui par une amélioraion la probabilié se percevoir en bon éa sané, ne pas êre limié dans ses aciviés normales e ne pas présener signe dépression. La probabilié ne souffrir d aucune maladie chronique augmene uniquemen pour les femmes. Quelles conséquences sur l offre ravail s seniors? Tou d abord, Comme nous venons le présener les condiions ravail peuven influencer l éa sané sané s salariés : Ll quesion s effes s condiions ravail sur la sané s seniors a souven éé raiée, les liens enre la sané s seniors e l organisaion du ravail, vus sous l angle s modèles Karasek e Theorell (1991) e Siegris (1996), on raremen éé analysés. C es ce que noue cherchons à appréhenr dans ce aricle à l ais s données l enquêe Share De plus, Il exise une relaion enre la sané e la paricipaion au marché du ravail s seniors. Pour éudier cee rnière, la plupar s éus s appuien sur les déclaraions limiaions d acivié. Bound (1991) e Campoliei (2004) paren l hypohèse que la paricipaion au marché du ravail dépend cee noion d incapacié e d un ensemble variables sociodémographiques. Leurs résulas monren s liens significaifs enre la paricipaion au marché du ravail e les limiaions d acivié, même après avoir éliminé une parie s biais inhérens à l auo déclaraion ces difficulés. Sur les données l enquêe SHARE 2004, Debrand (2007) adopen la même mého d analyse e confirmen les conclusions ces ux aueurs. De manière générale, les condiions ravail s seniors peuven jouer sur leur percepion l uilié du ravail par rappor au loisir (Lumsdaine e Michell, 1999) : un ravail préjudiciable à la sané, sressan e peu récompensé accroî leur préférence pour le loisir e les incie à prendre leur reraie au plus vie. Les résulas Blanche e Debrand (2006) son cohérens avec cee hypohèse. A parir s données l enquêe SHARE, ils monren que l aspiraion à un dépar en reraie précoce es significaivemen plus fréquene pour les seniors en mauvais éa sané, pour ceux se déclaran insaisfais leur ravail e pour ceux confronés à s condiions ravail conraignanes..

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