Charlemagne Babatoundé IGUE *

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1 Aide Publique au Développemen, Dépenses Sociales e Croissance Pro-pauvre au Bénin Charlemagne Babaoundé IGUE * FASEG / Universié d Abomey-Calavi (BENIN). 01 BP 6365, Coonou. charlyigue@yahoo.fr Résumé : L Aide Publique au Développemen consiue un des moyens efficaces par lequel le Bénin enreprend sa marche vers le développemen. Cee éude examine son apiude à favoriser la conribuion de la croissance à l amélioraion du bien-êre. Nous avons posulé qu une parie de ce effe es direce e l aure indirece via les dépenses sociales. Nous avons uilisé l IDH comme mesure de bien-êre. Nos données couvren la période Nos résulas souiennen que l aide es associée posiivemen aux dépenses sociales. A ravers celles-ci, l aide indui une croissance pro-pauvre. A conrario, l effe direc es négaif e significaif. Des effors addiionnels s avèren donc indispensables an au niveau des Bailleurs de Fonds qu au niveau des auoriés gouvernemenales pour accélérer la réducion de la pauvreé. Classificaion JEL: F35, H51, H52, I32 Mos clés : Aide Publique au Développemen, Dépenses Sociales, Croissance pro-pauvre, Bénin. Public Aid of Developmen, Social Expenses and Pro-poor Growh in Benin Absrac: The aid consiues one of he efficien means by which Benin underakes his march oward he developmen. This paper examines is faculy o encourage he conribuion of he growh o he improvemen of he well-being. We suppose ha a par of his effec is direc and oher is indirec hrough social expenses. We used he HDI (Human Developmen Index) as measure of well-being. We use emporal daa covering periods. Ours resuls susain ha Aid is associaed o social expenses posiively. To shorcoming hese expenses, Aid encourages a pro-poor growh. However, he direc effec is negaive and meaningful. Effors mus be pursued o accelerae he reducion of he povery in Benin. Key words: Public Aid of Developmen, social expenses, pro-poor growh, Benin. * Charlemagne Babaoundé IGUE es Enseignan-chercheur à l Universié d Abomey-Calavi (BENIN). Il es diplômé de l Universié d Abomey-Calavi (Maîrise ès Sciences Economiques), de l Universié de Cocody, Abidjan (DEA d Economie, dans le cadre du PTCI : 5 e Promoion) e de l Universié de Ouagadougou (Docora Unique, dans le cadre de l ATD/PTCI). Il es chercheur au Cenre d Eudes, de Formaion e de Recherches en Développemen (CEFRED) de la Faculé des Sciences Economiques e de Gesion (FASEG) e enseigne la macroéconomie dans ladie Faculé. Ses principaux domaines de recherche son la finance e la poliique monéaire. I

2 Inroducion Au lendemain de son indépendance, le Bénin ou comme la plupar des pays africains s es engagé dans de vases programmes économiques afin d accélérer le développemen économique e assurer pleinemen son indépendance. La faiblesse de sa capacié financière le conduisi dès lors à recourir aux capiaux érangers. Ces flux d aide en pariculier l Aide Publique au Développemen (APD) 1 n on cependan pas permis le décollage économique, ni de sérieuses muaions dans les srucures économiques du pays. Après la crise économique e financière qu il a connue avec des déséquilibres insouenables en 1989, le Bénin a adopé un régime libéral e démocraique à ravers noammen rois Programmes d Ajusemens Srucurels (PAS) considérés comme un succès dans la sous région. En effe, duran la décennie 90, l économie a progressé en moyenne à un aux de 4,5 % conre 3 % dans la sous région (Houeninvo e al, 2004a). Parallèlemen, plusieurs indicaeurs sociaux on affiché des progrès noables avec des amélioraions imporanes dans les seceurs de l éducaion, de la sané e de l accès à l eau poable. Par exemple, le aux bru de scolarisaion primaire, esimé à 49,62 % en 1990, es évalué à 80 % en 1999 andis que l indice d espérance de vie à la naissance passai de 0,276 à 0,401 au cours de la même période (PNUD, 2001). Touefois, malgré le réablissemen des grands équilibres macroéconomiques e en dépi des amélioraions consaées sur le plan social, la pauvreé résise e même progresse. Enre 1995 e 1999, la proporion des pauvres es passée de 28,9 % à 29,6 % (Sinzogan, 2002). Face à cee persisance de la pauvreé, l engagemen du gouvernemen béninois va prendre une dimension plus sociale à la fin de la décennie 90. En effe, depuis 1999, le Bénin s es 1 L Aide Publique au Développemen (APD) se défini comme un ransfer de ressources exérieures en direcion d un pays sous-développé, se manifesan par des accords de crédis ou de dons émanan des sources officielles bilaérales ou mulilaérales. Ces crédis visen à promouvoir le développemen économique e le bien-êre général, ce qui a pour conséquence l exclusion de l APD des dons e prês pour les bus miliaires. 1

3 engagé dans la mise en œuvre d une Sraégie de Réducion de la Pauvreé (SRP) pour un développemen humain durable don l objecif principal es l éliminaion de l exrême pauvreé e de la pauvreé au moins de moiié à l horizon 2015, conformémen aux Objecifs du Millénaire pour le Développemen (OMD). Ce engagemen du Bénin conre la pauvreé a reçu un écho favorable au niveau de la communaué inernaionale. Ainsi, les concours exérieurs, en pariculier ceux allan au seceur social, se son accrus ces dernières années. En effe, le aux de l aide au seceur social représenai 36 % e 44,1 % de l aide oale (don 24,6 % e 29,5 % aux prioriés de développemen humain) respecivemen en 2001 e En oure, l assisance accordée au Bénin représenai 54,1 % du Programme d Invesissemen Public (PIP), 41,6 % des dépenses publiques e 8,3 % du PIB en 2004 (DCRE, 2005). De plus, au ire de l Iniiaive des Pays Pauvres Très Endeés (IPPTE) e à la suie de l élaboraion de son Documen de Sraégie de Réducion de la Pauvreé (DSRP), le Bénin a bénéficié de 460 millions de dollars US d allègemen de sa dee en Touefois, en dépi de cee mobilisaion de la communaué inernaionale pour accompagner le Bénin dans la lue conre la pauvreé, le pays rese l un des pays les plus pauvres du monde e sa siuaion, globalemen, ne s améliore guère. Dans son rappor sur le développemen humain de 2005, le PNUD place le Bénin au 162 ème rang sur 177 pays couvers. En 2001, le Bénin éai 147 ème sur 162 pays. Mieux, la réalisaion des OMD semble compromise. Cee siuaion criique a condui le Bénin à changer de sraégie en passan du Documen de Sraégie de Réducion de la Pauvreé (DSRP) à la Sraégie de Croissance pour la Réducion de la Pauvreé (SCRP), puisque l évaluaion finale de l exécuion des décisions du DSRP fai ressorir que la croissance resai fragile pour réduire considérablemen la pauvreé. Cee siuaion peu reluisane nous pousse à nous inéresser au rôle que l APD y a pu jouer e à nous inerroger noammen sur son efficacié. En d aures ermes, l APD a--elle joué un 2

4 rôle dans la lue conre la pauvreé au Bénin? A--elle indui une vériable poliique de dépenses sociales 1? A--elle généré une croissance pro-pauvre 2? Le bu de ce aricle es d examiner la conribuion de l APD à la réducion de la pauvreé au Bénin. En d aures ermes, il s agi d analyser l impac de l aide sur l Indicaeur de Développemen Humain (IDH) à ravers les canaux poeniels que son la croissance e les dépenses sociales. De façon spécifique, il s agi donc d une par d analyser l effe de l aide sur les dépenses sociales e d aure par, d éudier l effe de l aide sur la sensibilié de l Indicaeur de Développemen Humain (IDH) par rappor à la croissance. Nore aricle es organisé de la manière suivane. Dans une première secion, une synhèse des éudes sur l efficacié de l aide dans la réducion de la pauvreé es présenée. La deuxième secion conien l approche méhodologique e les données. La roisième secion présene les résulas empiriques. Enfin, la quarième secion appore des élémens de conclusion. 1. Aide e réducion de la pauvreé : quelle relaion? La réducion de la pauvreé consiue aujourd hui l objecif ulime de la communaué inernaionale. Touefois, Malheureusemen l évaluaion de l efficacié du financemen exérieur dans la réducion de la pauvreé ne connaî pas encore une vériable la dynamique. La plupar des éudes se limien généralemen à la relaion aide-croissance pour dériver l impac de l aide sur la pauvreé : si l aide conribue à la croissance e que la croissance conribue à la réducion de la pauvreé, alors l aide perme de luer conre la pauvreé (Boone, 1996 ; Mosley e al, 2002 ; Verschoor e Kalwij, 2006). 1 Les poliiques sociales peuven êre définies comme un ensemble de poliiques caégorielles (poliique familiale, poliique de la sané, poliique des reraies, poliique vis-à-vis des handicapés, ec.), ainsi que des poliiques ransversales (poliique de ville, poliique de lue conre la pauvreé, ec.) e les poliiques de financemen e de redisribuion associées à ces diverses poliiques sociales. A cela s ajouen les poliiques d emploi e des programmes de lue conre le chômage e les poliiques d éducaion. 2 La croissance pro-pauvre peu se définir de deux manières : le concep «absolu» de croissance pro-pauvres qualifie la croissance de «pro-pauvres» si les pauvres voien leurs revenus croîre indépendammen de l évoluion des inégaliés. Le concep «relaif» de croissance pro-pauvres considère la croissance comme propauvres si les pauvres bénéficien relaivemen plus de la croissance que les non-pauvres, c'es-à-dire si la croissance es accompagnée d une réducion des inégaliés. 3

5 Dans ce remplin, Collier e Dollar (2002) on dérivé une foncion d allocaion efficiene de l aide-pauvreé dans un premier emps en supposan que les pays donaeurs n on aucune influence quelconque sur les poliiques des pays bénéficiaires (l aide es exogène) e que l élasicié réducion de la pauvreé par rappor à la croissance es une consane universelle. Ils découvren que l allocaion de l aide associée à un effe maximal sur la pauvreé dépend du niveau de pauvreé e de la qualié des poliiques. Une allocaion plus efficiene pourrai doubler la producivié de l aide acuelle. Les Bailleurs de Fonds don le bu es de maximiser l effe réducion de la pauvreé, doiven donc condiionner leurs choix d aribuion par les deux crières suivan : la qualié des poliiques économiques e le niveau de pauvreé qui prévalen dans les pays demandeurs. Dans une éude plus récene, ces mêmes aueurs monren, en considéran l aide endogène, c'es-à-dire sensible aux reformes, que la réalisaion de l objecif de réducion de la pauvreé de moiié à l horizon (2015) nécessiera une allocaion plus efficiene e un accroissemen subsaniel des volumes d aide (Collier e Dollar, 2005). Tous ces ravaux reconnaissen impliciemen ou expliciemen que seule la croissance consiue le canal par lequel l aide impace la pauvreé e supposen généralemen une élasicié croissance-réducion de la pauvreé consane. Il es ceres ou à fai plausible de souenir qu une croissance dynamique accélère la réducion de la pauvreé, néanmoins il ne demeure pas moins vrai qu elle n en es pas la condiion sine qua none. En effe, le niveau de développemen, le degré iniial d inégalié des revenus ainsi que les poliiques de redisribuion des revenus jouen pleinemen dans la causalié croissance-pauvreé (Bourguignon, 2001). Ce poin de vue es corroboré par les résulas d un cerain nombre d éudes, qui soulignen un effe direc de l aide sur des indicaeurs de développemen humain, ou encore un effe indirec qui passe par d aures canaux que celui de la croissance. Ainsi par exemple, Burnside e 4

6 Dollar (1998) analysen l effe de l aide sur la baisse de la moralié infanile, un indicaeur de bien-êre des populaions rès foremen corrélé aux niveaux de pauvreé e don les données son disponibles pour de nombreux pays. Leur éude économérique suggère que dans un bon environnemen de poliiques économiques, l aide perme de réduire la moralié infanile 1. Par conre, la relaion enre l aide e la variaion de la moralié infanile es absene dans les pays en développemen caracérisés enre aures par un niveau de corrupion élevé. Plus récemmen, Gomanee e al (2003) on exploré la relaion enre l aide, les dépenses publiques pro-pauvres e l IDH. Ils parviennen à mere en évidence une influence posiive de l aide sur l indicaeur de développemen humain e sur la réducion de la moralié infanile, effe qui passe par le financemen des dépenses publiques favorables aux plus pauvres. Il fau ouefois rappeler que des résulas sensiblemen différens avaien éé mis en évidence par Mosley e al. (1987) e Boone (1996), don les analyses économériques suggèren l absence d effe de l aide sur la moralié infanile. En oure, Kosack (2003) souligne que l aide n a d effe sur l indicaeur de développemen humain que dans les régimes démocraiques. De leur côé, Mosley e al (2004) examinen l effe de l aide sur la pauvreé dans une approche de nouvelle condiionnalié. Il découle de leurs ravaux que c es la combinaison de la croissance, des prioriés des dépenses gouvernemenales, de l inégalié e de la corrupion qui déermine le niveau de pauvreé. Par suie, ces élémens représenen les canaux poeniels par lesquels l aide impacera davanage la pauvreé une fois que les donaeurs auraien rouvé la echnique qui les influence. C es l essence même de la «New condiionaliy» qui offre une flexibilié plus grande aux pays donaeurs de punir les dérapages sur les engagemens convenus e les clefs des décaissemens de fonds au profi de variables poliiques que les auoriés peuven influencer dans une direcion pro-pauvre. 1 Touefois, l analyse de Hudson e Mosley (2001) suggère au conraire que la conribuion marginale de l aide à la réducion de la moralié infanile es plus imporane dans un mauvais environnemen de poliiques économiques. 5

7 Par ailleurs, dans une éude en panel incluan le Bénin, Akpo e al (2006) uilisen l Indice de Pauvreé Humaine comme mesure de bien-êre. Leurs résulas monren que même si l impac de l aide es peu percepible sur la croissance, l aide peu conribuer à réduire direcemen l IPH lorsque les pays on la capacié de conrôler le niveau de corrupion. Touefois, ces aueurs soulignen que la praique de la bonne gouvernance ou en amélioran la croissance peu aller de pair avec l aggravaion de la pauvreé. Au oal, ceraines des éudes menionnées ci-dessus se son penchées sur le lien enre l aide e la croissance pour déduire l impac de l aide sur la pauvreé andis que d aures on préféré s inéresser à la relaion direce enre l aide e la réducion de la pauvreé. Dans cee éude, nous meons pluô en exergue le lien enre l aide e la sensibilié de la pauvreé par rappor à la croissance en insisan sur le financemen des services sociaux au Bénin. Nous nous inscrivons ainsi dans la logique de l éude en panel réalisée par Verschoor e Kalwij (2006). Ces derniers souiennen que l aide ne conribue pas simplemen à la croissance mais aussi à une croissance pro-pauvre en augmenan la sensibilié de la croissance par rappor aux services sociaux. L aide joine à la par du budge des pays bénéficiaires allouée aux services sociaux, enden oues deux à augmener la valeur absolue de l élasicié pauvreé par rappor au revenu ; de plus l aide end à accroîre cee par du budge. 2. Méhodologie e données 2.1. Cadre de base Nore éude a pour cadre le modèle de base proposé par Mosley, Hudson e Verschoor (2004) qui se présene comme sui : dp P P Y Y Ω P Ω = + + da A Y + A A (E1) Ω Ω A 6

8 Ce modèle analyique fai ressorir ous les canaux fondamenaux par lesquels l aide (A) influence la pauvreé (P) à savoir : la croissance (Y) e les poliiques de dépenses sociales (Ω) Spécificaion de l équaion des dépenses sociales Comme souligné, l aide influence le niveau de pauvreé à ravers les différenes composanes des dépenses publiques. En nous inspiran des ravaux de Gomanee, Mosley e Verschoor (2003), nous considérons que les dépenses pro-pauvres (Dp) peuven êre foncion des flux d aide (A) aussi bien que des aures sources de revenu du gouvernemen (Gr) e du PIB réel par êe (Y). Cee relaion peu êre formalisée comme sui (où désigne la période e µ le erme d erreur) : Dp µ = α 0 + α1y + α2a + α3gr + (E2) Une voie pour eser l hypohèse selon laquelle l aide influence la pauvreé via le canal des dépenses sociales consise à esimer l équaion (E2) e à inerpréer le coefficien de l aide. Nous apporons ouefois quelques modificaions à ce modèle en y ajouan d aures variables elles que le service de la dee (Sevde) e deux variables indicarices (Lib e Deva). La variable Sevde es inroduie pour appréhender l aspec négaif de la dépendance exérieure sur les poliiques de dépenses sociales. En effe, une parie imporane du souien exérieur es consiuée de prês qui doiven êre remboursés en principal e avec des inérês. Ce remboursemen représene une poncion sur les disponibiliés financières de l Ea, ce qui rédui la marge de manœuvre de ce dernier en maière de poliiques de dépenses plus éendues. Lib es une variable indicarice inroduie pour saisir l effe du libéralisme économique observé depuis 1990 au Bénin. Elle prend la valeur 1 à parir de 1990 e 0 sinon. La libéralisaion économique a éé impulsée par les PAS. Ces derniers devraien favoriser un accroissemen bien maîrisé des dépenses de foncionnemen au profi d un redéploiemen 7

9 plus éendu des dépenses d invesissemen dans les seceurs sociaux. On peu donc aniciper un effe posiif de la libéralisaion sur les dépenses sociales. Deva es une variable indicarice inroduie dans le modèle pour saisir l effe de la dévaluaion du Franc CFA de Elle prend la valeur 1 en 1994 e 0 sinon. Eu égard à ces modificaions e en adopan la spécificaion log-linéaire, l équaion (E2) peu êre réécrie comme sui : ln Dp β Deva+ ε (E3) = 0 + β1 lny + β2 lna + β3 lngr + β4 lnsevd + β5lib+ β6 Dp désigne les dépenses sociales que nous mesurons par la somme des dépenses d éducaion e de sané uniquemen. Cee démarche se jusifie pour plusieurs raisons. D abord, l éducaion e la sané consiuen les seceurs prioriaires des programmes de la SCRP pour le développemen e la valorisaion du capial humain ; ces deux seceurs reçoiven une aenion pariculière de la par des Bailleurs de Fonds. Ensuie, il exise de fores complémenariés enre ces deux seceurs sociaux e les aures composanes de l économie. Y désigne le revenu, mesuré par le PIB réel. Son augmenaion radui un accroissemen de la richesse naionale, e donc une amélioraion de la capacié de financemen de l Ea. Caeeris paribus, une hausse du PIB réel es donc favorable à un accroissemen des dépenses sociales. A désigne le monan réel de l aide. Elle devrai avoir un effe posiif sur les dépenses sociales. Gr désigne les recees fiscales en valeur réelle. L augmenaion de celles-ci concour à une meilleure siuaion financière de l Ea e de ce fai offre des possibiliés d invesissemens plus larges dans les seceurs sociaux. e ε désignen respecivemen la période e le erme d erreur. 8

10 2.3. Spécificaion de l équaion de croissance pro-pauvre Pour éudier l effe de l aide sur la sensibilié de l Indicaeur de pauvreé par rappor à la croissance, nous nous inspirons du modèle généralemen présené dans la plupar des éudes sur la quesion : P = α 0 + α Y + α Dp + α A + ω (E4) c g a Où Y es l indicaeur du revenu PIB réel, A e Dp son respecivemen des mesures de l aide e des dépenses sociales, P es un indicaeur de bien-êre e ω le erme d erreur. Nous apporons cependan quelques modificaions à ce modèle. En nous plaçan dans une opique de croissance pro-pauvre, la quesion es de savoir commen l aide impace l élasicié croissance-réducion de la pauvreé. Nous posulons que l aide influe direcemen sur l élasicié croissance-réducion de la pauvreé (α c ) e indirecemen par l enremise des dépenses sociales, qui son en parie financées par l exérieur. Nous posons donc : α + c = γ 0 + γ aa γ ddp (E5) Ainsi, en remplaçan α c par son expression de l équaion (E5) dans l équaion (E4), on obien le modèle de régression suivan : P ( Y A ) + γ d ( Y Dp ) = α 0 + γ 0Y + α gdp + αa A + γ a + ω (E6) L hypohèse selon laquelle la croissance se radui par une amélioraion du bien-êre lorsque le gouvernemen qui praique de meilleurs niveaux de dépenses sociales reçoi de l aide, es donnée par le signe posiif e significaif deγ d. Afin de mieux apercevoir la conribuion de chaque seceur social, les dépenses sociales seron ici décomposées en dépenses d éducaion e en dépenses de sané. Ainsi, γ ( γ, γ ) d = où γ e e e s γs son respecivemen les élasiciés via 9

11 les dépenses d éducaion e de sané. Quan à l hypohèse selon laquelle l aide influe direcemen sur l élasicié croissance-réducion de la pauvreé, elle ne se jusifie que si le signe du paramèreγ a es posiif e significaif. L élasicié croissance-pauvreé lorsque le pays ne reçoi aucune aide e n adope aucune poliique de dépenses sociales es représenée parγ 0. Les paramères α g e α a représenen les dérivées de l indicaeur de pauvreé (P) par rappor respecivemen aux services sociaux (avec α ( α, α ) α e g = e s, où e d éducaion e de sané) e à l aide. α s son respecivemen les élasiciés via les dépenses Il impore de noer que le fai de s inéresser à l élasicié revenu-pauvreé nous condui à prendre la forme logarihmique (ln) de Y e de P. Ainsi en prenan la forme logarihmique, l équaion (E6) peu êre réécrie comme sui : lnp = α + γ lny + α ln Edu + α lnsan + α ln A + γ lny ln A 0 0 e e s s + γ lny lnedu + γ lny lnsan + µ Lib + µ Deva + ω a 1 a 2 (E7) Touefois, l équaion (E7) présene un risque élevé de mulicolinéarié don l absence es l une des hypohèses fondamenales de validaion de la régression par les Moindres Carrés Ordinaires (MCO). Parmi les echniques de correcion de la mulicolinéarié proposées par la héorie économérique, celle consisan à éliminer les variables explicaives suscepibles d êre corrélées enre elles lors de la spécificaion du modèle, es reconnue comme éan la plus efficace pour évier l effe de masque. Ainsi, sans enfreindre à l essence de nore analyse, nous procédons à l éliminaion des variables explicaives ln(y), ln(edu), ln(san) e ln(a). Nous nous limierons en conséquence à l esimaion du modèle final suivan : 10

12 lnp = α 0 + γ a lny ln A + γ e lny lnedu + γ s lnlny ln + µ Lib + µ Deva + ε 1 2 San (E8) Les poliiques qui promeuven un développemen humain plus large e plus éendu accroissen l élasicié revenu-pauvreé. Les poliiques de dépenses dans les seceurs suscepibles d améliorer un développemen humain plus large permeraien aux bénéficiaires de irer profi des opporuniés économiques (Verschoor e Kalwij, 2006). Par conséquen, l aide qui encourage ces ypes de poliiques, en amélioran la sensibilié des indicaeurs sociaux par rappor à la croissance, conribue à relever l élasicié croissance-réducion de la pauvreé. On passe alors d une simple croissance à une croissance vériablemen pro-pauvre La mesure de l indicaeur de pauvreé L indicaeur de pauvreé (P) reenu es l Indice de Développemen Humain (IDH) qui mesure le niveau de développemen d un pays à ravers rois dimensions combinées : la richesse, l éducaion e la longévié. L IDH découle de la définiion du développemen humain, proposée par le Programme des Naions Unies pour le Développemen (PNUD) : "le développemen humain es un processus conduisan à l élargissemen de la gamme des possibiliés qui s offren à chacun ( ) quel que soi le sade de développemen, les rois possibiliés essenielles son celles de vivre longemps e en bonne sané, d acquérir des connaissances e de pouvoir accéder aux ressources nécessaires pour vivre dans des condiions décenes". Touefois, l IDH n es calculé par le PNUD que depuis 1990 seulemen ; les données sur cee variable ne son donc disponibles qu à parir de cee dae. Pour la période anérieure à 1990, nous avons procédé au calcul de ce indicaeur à parir de ses différenes composanes en nous inspiran de la méhodologie qu uilise le PNUD. 11

13 Sur le plan méhodologique, l IDH es un indicaeur synhéique, calculé à parir des données sur les condiions de vie, appréhendées par le PIB par habian en parié de pouvoir d acha, le niveau d insrucion e l accès au savoir, à parir d une moyenne pondérée du aux d alphabéisaion des adules (2/3) e du aux bru de scolarisaion combiné (1/3) e la longévié e la sané, représenées par l espérance de vie à la naissance. A chacun de ces aspecs es aachée une noe comprise enre 0 e 1, qui es obenue par le procédé di de la «normalisaion» appliqué à chacune des saisiques du pays concerné, selon la formule : (saisique effecive - valeur minimale) / (valeur maximale - valeur minimale). La saisique effecivemen mesurée dans le pays es sysémaiquemen insérée dans une fourchee de performance héorique. Par exemple, en ce qui concerne l espérance de vie, enre 25 ans au minimum e 85 ans au maximum. L IDH correspond finalemen à la moyenne simple des rois noes. Il es donc oujours compris enre 0 e Les données Les données uilisées son des données secondaires en séries chronologiques e couvren la période Les principales sources son la Banque Mondiale (Africa Developmen Indicaors 2007), le PNUD, l INSAE, l UNESCO e la CAPE. Toues les variables son prises à leurs valeurs réelles, obenues en déflaan les valeurs nominales par le déflaeur du PIB (1995 =100). 3. Esimaion des modèles e présenaion des résulas L influence de l aide sur le bien-êre au Bénin es analysée à ravers les résulas des esimaions des modèles (E3) e (E8) présenés dans la secion précédene. L esimaion de ces deux modèles fourni les élémens pour l analyse de l impac de l aide sur les dépenses 12

14 sociales e sur l IDH. Mais, avan l esimaion des modèles, nous avons soumis l ensemble des variables au es de saionnarié ADF Effe de l aide sur les dépenses sociales Les ess de saionnarié ADF monren que les variables Dp (dépenses sociales), Y (PIB réel), A (Aide), Gr (recees fiscales), IDH (indicaeur de pauvreé), Sevde (service de la dee) e LIB (libéralisaion économique) la variable Deva éan évidemmen saionnaire d'ordre zéro son oues inégrées d'ordre 1. Dès lors, ces variables peuven êre coinégrées. Jusemen, le es de coinégraion de Johansen 1 révèle que ces sep variables son coinégrées e que le veceur de coinégraion es unique (valeur d'eigen = , raio de vraisemblance = , valeur criique au seuil de 5 % = ). D où la nécessié d écrire en plus du modèle de long erme, un modèle de cour erme, c es-à-dire un modèle à correcion d erreur (ECM). Les résulas des esimaions son consignés dans le ableau 1. De la lecure du ableau, il ressor que le résidu (RESIDMLT) du modèle de long erme es saionnaire, donc inégré d ordre 0, e son coefficien dans le modèle de cour erme es négaif e saisiquemen significaif au seuil de 1 %, ce qui valide la spécificaion du modèle à correcion d erreur. Les valeurs du R² ajusé indiquen une bonne spécificaion du modèle. La saisique de Fischer monre que le modèle es globalemen significaif au seuil de 1 % ; le es d auocorrélaion de BREUSCH-GODFREY monre une absence d auocorrélaion d ordre 2 des erreurs ; le es d hééroscédasicié de WHITE révèle que les erreurs son homoscédasiques ; le es de normalié de JARQUE-BERA indique que la disribuion es normale ; le es de RAMSEY signale que le modèle es bien spécifié e ne souffre pas d omission de variables perinenes e enfin, le es de sabilié confirme la sabilié du modèle. Les résulas des différens ess son présenés à l annexe 2. 1 Voir Annexe 1 13

15 Tableau 1 : Résulas des esimaions du modèle de dépenses sociales Modèle de Long Modèle à Correcion d Erreur (ECM) Variables Terme (LMT) LOG(DP) ΔLOG(DP) Consan ( ) ( ) LOG(Y) ( )*** LOG(A) ( )** LOG(GR) ( )*** LOG(SEVDET) ( )*** LIB ( )** DLOG(Y) ( )*** DLOG(A) ( )*** DLOG(GR) ( )*** DLOG(SEVDET) ( )*** D(LIB) ( ) RESIDMLT(-1) ( )*** DEVA ( )* Périodes R-squared Adjused R-squared Tes d ADF sur RESID1 du modèle MLT [0.0069]*** F-saisic [ ]*** [ ]*** Durbin-Wason sa Breusch-Godfrey Tes F-saisic = [Pr = ] Obs*R-squared = [Pr = ] Whie Heeroskedasiciy Tes F-saisic = [Pr = ] Obs*R-squared = [Pr = ] Jarque-Bera normaliy es [Pr = ] Ramsey RESET Tes F-saisic = [Pr = ] Log likelihood raio = [Pr = ] Noes : Les chiffres enre parenhèses son les valeurs absolues des Saisiques. *** significaif à 1%, ** significaif à 5%, * significaif à 10%. Source : Résulas des esimaions Comme aendu, le coefficien de la variable PIB réel (Y) es posiif e saisiquemen significaif au seuil de 1%. Cee relaion posiive radui l imporance du niveau de la richesse naionale sur la aille des dépenses allouées à ces deux seceurs suscepibles de valoriser le capial humain. En effe, une augmenaion du PIB réel de 1 % induirai une 14

16 hausse du niveau de ces dépenses secorielles de 0,60 % à long erme. A cour erme, ce effe es encore plus imporan car la hausse dans le niveau du revenu produi une réponse quasimen idenique à cee hausse : à une unié de revenu supplémenaire es associée 1,05 de dépense addiionnelle dans les seceurs considérés. Il urge donc de lever les obsacles qui empêchen la réalisaion d une croissance économique fore e dynamique. Les recees fiscales (GR) on égalemen un impac posiif e significaif (au seuil de 1 %) à cour e long erme sur les dépenses sociales. L amélioraion de la capacié financière de l Ea par la mobilisaion des ressources inérieures a donc logiquemen conribué à un élargissemen des dépenses sociales considérées : l accroissemen des recees fiscales de 1 % engendrerai une hausse de 0,17 % des dépenses d éducaion e de sané à long erme e 0,186 % à cour erme. Ce résula peu s expliquer par l imporance que le gouvernemen béninois accorde à l éducaion e à la sané en maière de développemen. Cee imporance se maérialise par la voloné manifese de l Ea d améliorer le niveau d insrucion des populaions e surou des filles, d augmener le revenu par êe e d assurer la sané de oues les couches sociales, voloné exprimée à ravers différens programmes de lue conre la pauvreé. L aide (A) es un déerminan significaif des dépenses d éducaion e de sané à long e à cour erme. A long erme, une augmenaion de l aide de 1 % par les parenaires au développemen induirai une hausse des dépenses sociales de 0,10 %. A cour erme, la dépense supplémenaire qui résule d une unié addiionnelle de l aide es de 0,14. Ce résula me en évidence la sensibilié des ressources publiques consacrées aux seceurs éducaif e saniaire lorsque l Ea bénéficie de l assisance exérieure. Ainsi, plus le niveau de l aide reçue augmene, plus imporan es celui des ressources publiques allouées à l éducaion e à la sané. 15

17 Conre oue aene, le service de la dee (Sevde) impace posiivemen e significaivemen les dépenses sociales à long e à cour erme. A priori, le service de la dee devrai exercer une pression négaive sur les disponibiliés financières de l Ea e en conséquence réduire sa capacié à augmener les dépenses sociales. Mais ici, il n en es rien. Mieux, cee variable conribue significaivemen à l adopion de dépenses plus larges. Commen expliquer ce «paradoxe social» du service de la dee? Il semble que les effors déployés par le Bénin pour assurer le service de sa dee lui on donné une ceraine crédibilié auprès des Bailleurs de Fonds radiionnels, ce qui lui perme non seulemen de bénéficier de prês non inscris au compe de la dee concessionnelle, mais aussi d aures formes d aide noammen celles émanan des Organisaions Non Gouvernemenales (ONG). Par ailleurs, le Bénin a bénéficié du programme d allègemen de dees dans le cadre de l iniiaive des Pays Pauvres Très Endeés (PPTE). En expliquan l évoluion du service de la dee sur la décennie 90, KEKE (2001) a menionné dans le même sens que la gesion de la dee publique peu êre considérée comme saisfaisane e que les effors fournis dans le cadre des reformes confèren au Bénin une ceraine crédibilié auprès des Bailleurs de Fonds de façon à bénéficier des prês de longue durée suscepibles de permere le développemen d une poliique rigoureuse d invesissemen. La libéralisaion économique (Lib) a un effe négaif e significaif (au seuil de 5 %) sur les dépenses sociales à long erme. A cour erme, ce impac es non significaif pendan que la dévaluaion (Deva) impac négaivemen (au seuil de 10 %) les dépenses d éducaion e de sané. Au oal, l analyse des coefficiens des variables explicaives monre que les dépenses publiques sociales son posiivemen élasiques par rappor au PIB réel, à l aide, aux recees fiscales, au service de la dee, e négaivemen par rappor à la libéralisaion économique e à la dévaluaion. Il convien de souligner aussi que chaque parenaire semble avoir joué le rôle 16

18 qui es le sien. Ceci es démonré par la supériorié de l élasicié des ressources inérieures (recees fiscales) par rappor à celle de l assisance exérieure (aide). Il apparaî ainsi que la coopéraion enreenue n a pas occasionné une sore de subsiu de rôles. L assisance au développemen vien en appui à l Ea don les ambiions s apprécien déjà à ravers les effors qu il déploie dans le seceur social Effe de l aide sur l indice du développemen humain (IDH) Les résulas du es de saionnarié ADF monren que les variables ln(idh), ln(y) ln(edu) son saionnaires, donc inégrées d ordre 0. Par conre, les variables d ineracion ln(y) ln(a) e ln(y) ln(san) son saionnaires en différences premières, c es-à-dire inégrées d ordre 1. Pour l esimaion, nous avons alors éabli une relaion enre ces variables en prenan les différences des variables ayan une racine uniaire, c'es-à-dire inégrées d ordre 1. Les résulas son résumés dans le ableau 2 (les variables Lib e Deva ne son pas significaives e son de ce fai exclu de l esimaion finale) 1. L analyse du ableau 2 révèle que la régression es de bonne qualié. Au seuil de 1 %, le modèle es globalemen significaif. Il y a homoscédasicié e la disribuion es normale. En oure, le es de sabilié signale que le modèle es sable dans le emps. Les résulas comples du modèle e des différens ess son consignés à l annexe 3. 1 Voir annexe 3 pour les résulas comples. 17

19 Tableau 1 : Résulas du modèle de l IDH Variables Variable expliquée : LOG(IDH) C ( )*** D(LOG(Y)*LOG(A)) ( )* LOG(Y)*LOG(EDU) ( )*** D(LOG(Y)*LOG(SANT)) ( ) Période R-squared Adjused R-squared F-saisic [ ]*** Durbin-Wason sa Whie Heeroskedasiciy Tes: F-saisic = [Pr = ] Obs*R-squared = [Pr = ] Jarque-Bera normaliy es [Pr = ] Noes : Les chiffres enre parenhèses son les valeurs absolues des Saisiques de Suden (). *** significaif à 1%. Source : Résulas des esimaions Les résulas monren que l aide a un impac direc négaif e significaif (au sein de 10 %) sur l élasicié croissance de l IDH. On noe ainsi que le signe de l ineracion direce (aide*croissance) ne correspond pas au signe aendu. Ce signe négaif démonre que l assisance exérieure ne conribue pas qu à améliorer la siuaion. Les raisons peuven êre de deux ordres : la naure de l aide allouée e l effe revenu. Il es possible en effe de réaliser des gains de bien-êre imporans à moyen comme à long erme grâce à l aide lorsque les flux d aide serven à développer d une par, des programmes auxquels son inégrés les besoins des populaions concernées e, d aure par, une infrasrucure publique, renforçan ainsi la producivié des faceurs privés, noammen des couches défavorisées (Gupa, Powell e Yang, 2006). Mais, la mauvaise uilisaion de l assisance echnique qui ne parvien pas oujours à réaliser le ransfer de connaissance sollicié, l imposiion de consulans inernaionaux expariés don la rémunéraion ne cadre 18

20 pas avec le coû de vie au Bénin (BIPEN, 2000) e le déplacemen des cadres de la foncion publique aux fins de l adminisraion des programmes financés par l aide son auan de faceurs qui éroden l efficacié de l aide. A ces faceurs, s ajoue faible adhésion des populaions concernées aux poliiques e programmes de développemen des Bailleurs de Fonds ; ces dernières par les paries locales qui les considèren comme leur éan imposés. En oure, les programmes d aide son foremen fragmenés par l absence d un sysème efficace de coordinaion des financemens. Les aides son aussi liées, c es-à-dire que le pays bénéficiaire qu es le Bénin es conrain d effecuer les dépenses découlan de ces aides dans les pays donaeurs. L effe revenu, quan à lui, s explique par le fai qu une augmenaion de l aide enraîne des pressions sur les salaires, ce qui a un effe négaif sur les pauvres qui ne bénéficien pas des augmenaions salariales. L augmenaion de l aide au budge de l Ea conduirai ce dernier à accroîre ses frais de foncionnemen e de personnel, en pariculier les salaires dans les aures seceurs de l adminisraion, ce qui pousse à la hausse les salaires du seceur formel. La hausse de ces frais indui une hausse des prix e une appréciaion du aux de change. Or la plupar des pauvres dépenden de l informel e de l agriculure (surou du coon) e ne bénéficien donc pas direcemen d une hausse de leur revenu (réel). En revanche, l appréciaion du aux de change renchéri leurs exporaions agricoles. Il en résule une baisse de leur compéiivié-prix qui, conjuguée aux déficiences srucurelles du seceur coonnier, rédui en conséquence leurs gains, par suie leur revenu e leur bien-êre. Les élasiciés croissance-pauvreé par le biais des dépenses sociales son posiives mais ne son significaives qu à ravers les dépenses au seceur de l éducaion. Nos résulas éablissen donc qu une augmenaion de l aide end à se raduire par une élasicié croissance de l IDH plus grande si elle indui une augmenaion des dépenses publiques surou dans le seceur de l éducaion. Une variaion posiive de l aide au budge de l Ea qui lui perme 19

21 d augmener de 1 % ses dépenses en éducaion améliore l impac de la croissance sur l amélioraion de l IDH de 0,06 % via l éducaion. L aide indui donc une croissance propauvre via les dépenses publiques en éducaion e en sané. Ce résula s explique par le fai que le renforcemen du capial humain des pauvres leur perme de pariciper au processus de développemen, e de bénéficier ainsi largemen des fruis d une croissance supplémenaire. L augmenaion de ces dépenses a favorisé l accès des pauvres à l éducaion e à la formaion e dans une moindre mesure à la sané. Cela a développé leurs compéences e augmené en conséquence leur producivié. Ils on donc pu bénéficier de la croissance économique, quoique rès faiblemen. Ainsi, l aide a simulé indirecemen l élasicié croissance de l amélioraion du bien-êre. Elle a accompagné une poliique de dépenses plus larges surou dans le seceur de la sané e a favorisé de ce fai une croissance pro-pauvre. De plus, ces effes son supérieurs à l effe négaif de l ineracion direce. Ces résulas von dans le même sens que ceux de BIPEN (2003) qui monren que oue poliique de redisribuion axée sur des ransfers aux ménages visan à couvrir une parie des dépenses d éducaion e de sané apparaî comme une bonne sraégie de redisribuion dans la lue conre la pauvreé. Touefois, que dire de la faiblesse des élasiciés? Au prime a bord, la faiblesse de l élasicié croissance-pauvreé ne surprend guère. Elle corrobore les résulas d aures ravaux qui on monré que la croissance a éé insuffisane pour réduire subsaniellemen la pauvreé (Sinzogan, 2002 ; Houeninvo e al., 2004). Les élasiciés son faibles parce que les dépenses dans les seceurs concernés n on pas éé bien ciblées sur les pauvres, comme en émoignen les résulas de Davoodi, Tiongson e Asawanuchi (2003) dans une éude sur l Afrique subsaharienne. La faiblesse provien aussi du faible aux de consommaion des crédis alloués à ces seceurs e de la corrupion. La corrupion a un effe négaif sur la croissance, les finances publiques, l inégalié des revenus 20

22 e les services sociaux. Elle raleni la croissance au profi des pauvres parce qu elle rédui l invesissemen privé, aire les alens vers des aciviés improducives e encourage la mauvaise gesion des ressources publiques. Elle déourne les dépenses d éducaion e de sané au profi de dépenses personnelles. Elle pénalise le capial humain e l invesissemen, érodan ainsi l impac des dépenses sociales sur la croissance. En oure, les effors son resés rès insuffisans pour saisfaire les besoins des populaions. En 1991, 70 % des ménages ne recouraien pas aux hôpiaux publics e cenres de sané communauaires pour des raisons financières (OMS/PNUD/MSP, 1991). Aussi, ces effors ne conribuen pas à assurer la réalisaion de l objecif esseniel d équié des services. Au niveau du seceur saniaire, Sossou (2008) souligne que l inégalié se manifese dans l accès aux infrasrucures basiques. Seulemen 61,1 % des ménages on accès à l eau poable. Cee proporion es de 75,2 % en milieu urbain conre 50,2 % en milieu rural. L accès à l assainissemen présene aussi de profondes inégaliés. En effe, 4,2 % des ménages en on accès. Le aux es de 9,1 % en milieu urbain conre 0,6 % en milieu rural. 4. Conclusion Nous avons analysé dans ce aricle l efficacié de l aide au sens de la réducion de la pauvreé. Nous y monrons noammen que l aide a une influence posiive non négligeable sur les dépenses sociales d éducaion e de sané à long e à cour erme. A leur our, ces dépenses sociales impacen posiivemen l élasicié de l indice de développemen humain (IDH) par rappor à la croissance. Touefois, l impac direc de l aide sur l élasicié de l IDH par rappor à la croissance es négaif. Au regard de ces résulas, l aide allouée aux poliiques de dépenses sociales (éducaion e sané) promeu par l inermédiaire de celles-ci une croissance pro-pauvre. La comparaison de l impac de l aide direce e de celui de l aide indirece (via les dépenses sociales) aese de 21

23 l imporance de l orienaion de l aide vers les poliiques de dépenses sociales pour permere aux pauvres d accroîre leurs compéences e de bénéficier de plus d opporuniés de manière à irer davanage profi des fruis d une croissance addiionnelle. Cependan, le chemin à parcourir rese long e nécessie beaucoup plus d engagemen e d acions concrèes. En effe, la lue conre la pauvreé e les aures causes de privaion humaine e la réalisaion d un développemen durable, exprimées à ravers les OMD, ne seron aeines sans une efficacié accrue de l assisance exérieure. L amélioraion de l efficacié de l aide dépendra aussi bien des donaeurs que du pays bénéficiaire de l aide. En pariculier, s il es souhaiable que les bailleurs accroissen leurs appuis financiers au Bénin, cee augmenaion de l aide doi êre cenrée sur des résulas. En effe, l augmenaion de l aide es nécessaire pour une amélioraion considérable des services d éducaion, de sané e des infrasrucures de désenclavemen des zones rurales agricoles, ec. Le ciblage des résulas améliorera une meilleure allocaion des ressources ocroyées en évian les problèmes de double emploi. De plus, nos résulas démonren l imporance de la qualié de la croissance en maière de lue conre la pauvreé. Le défi au plan naional sera donc d une par, de fournir des effors qui garanissen non seulemen la solidié des rappors avec les pays donaeurs, mais aussi une meilleure gesion de l aide afin d accélérer la réussie de la poliique naionale de lue conre la pauvreé ; d aure par, il es indispensable de créer les condiions d une croissance fore capable de réduire sensiblemen la pauvreé. 22

24 Bibliographie AKPO P., SOMAKPO T e A. TCHOPKPON (2006), Gouvernance e efficacié des poliiques de financemen du développemen. AUF, IRD, PEP, DIAL. BIPEN (2003), Bilan e perspecives de l Economie à cour e moyen erme: Redisribuion de revenu e de réducion de la pauvreé au Bénin. Coonou, DGAE, Minisère des Finances e de l Economie. BIPEN (2000), Les sources de la croissance économique, Coonou, DGAE, Minisère des Finances e de l Economie. BOONE P. (1996), Poliics and he effeciveness of foreign aid. European Economic Review, 40, ; BOURGUILLON F. (2000), The pace of Economic Growh and Povery reducion. Firs draf, LACEA 2001, The World Bank and Dela. BURNSIDE C. and D. DOLLAR (1998), Aid,The incenive Regime and Povery reducion. Policy Research Working paper, WPS 1937, 06-98, World Bank. BURNSIDE C. and D. DOLLAR (2000) Aid, Policies, and Growh. American Economic Review, 90:4, COLLIER P. and D. DOLLAR (2002), Aid allocaion and povery reducion. European Economic Review 45: COLLIER P.and D.DOLLAR (2005), Can he world cu povery reducion in half? How policy reform and effecive aid can mee he inernaional Developmen Goals. World Developmen, 29: COLLIER P.and A. HOEFFLER (2002), Aid, Policy and growh in pos-conflic socieies. Policy Research working paper n 2902, Washingon, World Bank. DAVOODI H. R., E. R. TIONGSON and S. S. ASAWANUCHIT (2003), How useful are benefi incidence analyses of public educaion and healh spending?. IMF working paper 03/227, Washingon.. DCRE (2005), Coopéraion pour le développemen. Coonou, Minisère d Ea, Chargé de la Planificaion. GOMANEE K., MORISSEY O., MOSLEY P. and A. VERSCHOOR (2003), Aid, pro-poor governmen spending and welfare. Noingham CREDIT Research paper 03/01, Universiy of Noingham. GUPTA S., R. POWELL and Y. YANG (2006), Les défis macroéconomiques de l expansion de l aide en Afrique. Repères à l inenion des praiciens. FMI. HOUENINVO T., EKUE P.e J-C KEKE (2004), La Marice de Compabilié Sociale pour le Modèle Macroéconomique Inégré d Analyse e de Suivi de la Pauvreé au Bénin. CAPE. HOUENINVO T. (2004a), Producion poenielle, composane srucurelle e conjoncurelle du défici budgéaire: cas du Bénin. CAPE. HOUENINVO T. (2004b), Analyse de la souenabilié de la dee béninoise : l approche iniiaive PPTE e Cadre de cohérence macroéconomique. CAPE. 23

25 HUDSON J. ET P. MOSLEY (2001), Aid Policies and Growh : In Search of he Holy Grail, Journal of Inernaional Developmen,13, pp KEKE J-C. (2001), Impac des crières de convergence e de l harmonisaion des poliiques économiques au sein de l UEMOA sur la croissance e le bien-êre au Bénin. Documen de ravail n 55 /2001.CAPE. KOSACK S. (2003), An effecive aid : how democracy allows developmen aid o improve he qualiy of life, World Developmen, vol. 31, n 1, pp LENSIK R.and H. WHITE (2001), Are here negaive reurns o aid? Journal of Developmen Sudies, 37(6), pp MOSLEY P., HUDSON J. and S. HORRELL (1987), Aid, he public secor and he marke in less Developed Counries. Economic journal 97 (387), pp MOSLEY, P, J. HUDSON and K. GOMANEE (2002), Aid povery reducion and he new condiionaliy. Deparmen of Economics, Universiy of Sheffield, Research Programme on Risk, Labour Markes and Pro-poor Growh: Ocasionnal Paper. MOSLEY P., HUDSON J. and A. VERSCHOOR (2004), Aid, povery reducion and he new condiionaliy. Economic journal 114:F217-F243. PNUD (2001), Rappor sur le développemen humain au Bénin. PNUD(2002), Rappor sur le développemen humain au Bénin. PNUD(2005), Rappor mondial sur le développemen humain. OMS/PNUD/MSP (1991), Idenificaion des problèmes saniaires par les populaions du Bénin, Rappor d éude, Coonou. SINZOGAN C. (2002), Evaluaion des principales poliiques économiques e financiers menées au Bénin depuis 1990 e leurs impacs sur la pauvreé., CAPE, Coonou. SOSSOU G. (2008), Equié e efficacié des mécanismes de financemen de la sané au Bénin. Papier présené au Séminaire de Recherche en Economie e Gesion de la FASEG (UAC), 21 juin VERSCHOOR A. and A. KALWIJ (2006), Aid, social policies, pro-poor growh. Journal of Inernaional Developmen, 18, DFID VOIVODAS C. S. (1973), Expors, foreign capial inflow and economic growh, Journal of inernaional economics vol 3, pp

26 Annexes Annexe 1 : Tes de co-inégraion des variables du modèle des dépenses sociales Dae: 08/18/08 Time: 20:13 Sample (adjused): Included observaions: 29 afer adjusmens Trend assumpion: Linear deerminisic rend Series: LOG(DP) LOG(Y) LOG(A) LOG(GR) LOG(SEVDET) LIB Lags inerval (in firs differences): 1 o 1 Unresriced Coinegraion Rank Tes (Trace) Hypohesized Trace 0.05 No. of CE(s) Eigenvalue Saisic Criical Value Prob.** None * A mos 1 * A mos A mos A mos A mos Trace es indicaes 2 coinegraing eqn(s) a he 0.05 level * denoes rejecion of he hypohesis a he 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values Unresriced Coinegraion Rank Tes (Maximum Eigenvalue) Hypohesized Max-Eigen 0.05 No. of CE(s) Eigenvalue Saisic Criical Value Prob.** None * A mos A mos A mos A mos A mos Max-eigenvalue es indicaes 1 coinegraing eqn(s) a he 0.05 level * denoes rejecion of he hypohesis a he 0.05 level **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values 25

27 Annexe 2 : Esimaion du modèle des dépenses sociales Dependen Variable: LOG(DP) Mehod: Leas Squares Dae: 08/18/08 Time: 20:20 Sample: Included observaions: 31 A2.1. Résulas du modèle de long erme Variable Coefficien Sd. Error -Saisic Prob. C LOG(Y) LOG(A) LOG(GR) LOG(SEVDET) LIB R-squared Mean dependen var Adjused R-squared S.D. dependen var S.E. of regression Akaike info crierion Sum squared resid Schwarz crierion Log likelihood F-saisic Durbin-Wason sa Prob(F-saisic) A2.2. Résula du Modèle à Correcion d erreur (ECM) Dependen Variable: DLOG(DP) Mehod: Leas Squares Dae: 08/18/08 Time: 20:37 Sample (adjused): Included observaions: 30 afer adjusmens Variable Coefficien Sd. Error -Saisic Prob. C DLOG(Y) DLOG(A) DLOG(GR) DLOG(SEVDET) D(LIB) RESIDMLT(-1) DEVA R-squared Mean dependen var Adjused R-squared S.D. dependen var S.E. of regression Akaike info crierion Sum squared resid Schwarz crierion Log likelihood F-saisic Durbin-Wason sa Prob(F-saisic)

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