La coordination interne et externe des politiques économiques: une analyse dynamique. Figure 13 : change fixe, impact d un choc d offre en Allemagne

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1 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Figure 13 : change fixe, impac d un choc d offre en Allemagne Au oal, le choc d offre spécifique dans le pays dominan enraîne une faible baisse de l acivié en Allemagne e une hausse significaive en France. L effe inflaionnise du choc es beaucoup plus imporan pour les deux pays quand il survien dans le pays dominan e les peres des deux pays son supérieures à ce qu elles éaien lors du choc spécifique en France. a) La poliique économique es cenralisée (ableaux 9,10 colonnes 2,3 ; figure 14) Même sans coordinaion des poliiques, l Allemagne praique la poliique opimale en baissan foremen ses dépenses publiques e en augmenan faiblemen son aux d inérê de façon à réduire le déséquilibre exérieur e l inflaion au dérimen d une chue de l acivié. Cee poliique perme à l Allemagne d aénuer noablemen l impac du choc. Aussi, la poliique menée bénéficie à la France qui voi son aux d inérê augmener à cour e moyen ermes puis diminuer à long erme ; l endeemen exérieur de l Allemagne à long erme éan supérieur à la hausse du aux d inérê allemand. Les variaions du aux d inérê diminuen l impac iniialemen expansionnise e inflaionnise du choc en France e celle-ci laisse quasi inchangé le niveau de ses dépenses publiques. Au oal, les siuaions des deux pays s amélioren noablemen mais les gains son relaivemen plus imporans pour la France que pour l Allemagne. La coordinaion des poliiques économiques (ableaux 9,10 ; colonnes 2,3) n appore pas de gains significaifs, l Allemagne n ayan guère de raison de s y engager. Il es à noer que, sans indépendance des banques cenrales, les simulaions du choc d offre spécifique dans le modèle dynamique ne révèlen pas un avanage noable pour 54

2 CEPII, documen de ravail n l Allemagne à êre le pays dominan e un désavanage noable pour la France à êre le pays dominé dans le régime de change fixe. En effe, l Allemagne ne réussi guère mieux que la France à aénuer le choc qui la frappe. Dans un modèle saique, la poliique opimale pour l Allemagne consise à baisser ses dépenses publiques e son aux d inérê quand elle subi le choc, ce qui conrain la France à baisser son aux d inérê alors qu elle devrai l augmener puisque le choc es inflaionnise e expansionnise. A l inverse dans un modèle dynamique, la poliique opimale allemande se caracérise par une baisse des dépenses publiques e une hausse du aux d inérê. La France voi alors son aux d inérê augmener, ce qui rédui l impac iniial du choc. Figure 14 : change fixe, choc d offre en Allemagne, poliique cenralisée La différence des poliiques menées dans les deux modèles es due à l inroducion de la dynamique de la dee publique, au respec du raio dee/pib e au coû d uilisaion de la fiscalié pour les auoriés dans le modèle dynamique. Par exemple, suie au choc d offre en Allemagne, les auoriés souhaieraien mener une poliique budgéaire beaucoup plus resricive qu elles ne le fon ici : le aux d inérê serai alors affecé au souien de l acivié e baisserai. Mais une variaion rop imporane des dépenses publiques se répercue à chaque période sur le sock de dee publique, ce qui oblige la fiscalié à varier de façon imporane pour respecer le raio dee/pib. Or ou écar de la fiscalié à la fiscalié objecif (nul ici) à un coû pour les auoriés : celles-ci renoncen alors à uiliser massivemen les dépenses publiques à la hausse comme à la baisse. A ire d exemple, la figure 15 représene les simulaions de l équilibre de Nash cenralisé effecuées avec une pondéraion nulle pour la fiscalié dans les foncions de pere : la poliique allemande se caracérise alors par une baisse des dépenses publiques e 55

3 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique du aux d inérê. La France es alors conraine de baisser son aux d inérê dès le cour erme alors qu elle devrai l augmener puisque l impac du choc d offre frappan l Allemagne es, expansionnise e inflaionnise en France : on rerouve alors le ype de poliique praiquée dans un modèle saique. En oure la baisse aux d inérê français es quasi idenique à celle du aux d inérê allemand dans la mesure où, ne se soucian pas du coû à s écarer de la fiscalié objecif, les gouvernemens parviennen à réablir l équilibre exérieur, ce qui n es pas le cas dans le modèle de référence (figure 14). Figure 15 : change fixe, choc d offre en Allemagne, poliique cenralisée avec un poids nul accordé à la fiscalié dans les foncions de pere b ) Les banques cenrales son indépendanes Nash inerne / Nash exerne(ableaux 9,10 ; colonne 4) Quand les banques cenrales son indépendanes, à l équilibre non coordonné inerne e exerne, la Bundesbank, relaivemen plus soucieuse de la sabilié des prix que du poids de la fiscalié e de la dee publique, mène une poliique monéaire foremen resricive. La hausse du aux d inérê es plus prononcée qu en changes flexibles dans la mesure où son impac sur les prix es moindre ; le change ne pouvan s apprécier. Cee poliique amplifie l effe récessif du choc e les auoriés budgéaires son enées de mener une poliique expansionnise pour sabiliser l acivié. Elles praiquen alors une légère hausse des dépenses publiques à cour erme, mais à long erme, les charges d inérês de la dee publique deviennen rop élevées e nécessien une variaion imporane de la fiscalié pour respecer le raio dee publique/pib. Les auoriés budgéaires son alors 56

4 CEPII, documen de ravail n conraines de diminuer leurs dépenses, malgré l effe récessif de la poliique monéaire, pour évier une hausse rop massive de la fiscalié. A long erme, la poliique menée enraîne, en Allemagne, une fore chue de l acivié, une hausse de la fiscalié e de l endeemen en devise pour un faible gain en erme d inflaion comparée à la poliique cenralisée (ableau 10 ; colonnes 2,4). Aussi, la siuaion de l Allemagne se dégrade rès neemen e les peres son supérieures à ce qu elles éaien en l absence de poliique économique. La France es aussi pénalisée par la poliique menée en Allemagne dans la mesure où son aux d inérê augmene rop foremen sur oue la période. La hausse du aux d inérê français n es ouefois pas assez imporane pour décourager les auoriés budgéaires à luer conre l impac récessif de la police monéaire e ses dernières augmenen leurs dépenses publiques. En définiive, comparée à l équilibre cenralisé, la poliique menée diminue légèremen la hausse des prix au dérimen d une baisse de l acivié e d une hausse significaive de la fiscalié : les peres de la France son alors supérieures à celles observées sans réacion des poliiques économiques. 57

5 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Tableau 9 : Changes fixes, choc d'offre spécifique en Allemagne, effes à 1 période Sans indépendance Indépendance de la Banque Cenrale 1 Poliique passive 2 Non coordinaion exerne 3 Coordinaion exerne 4 Non coordinaion inerne e exerne 5 Non coordinaion inerne/coordinaion exerne 6 Coordinaion inerne/ Non coordinaion exerne 7 Coordinaion inerne e exerne F A F A F A F A F A F A F A y q b T g i x φ L L L b : dans ce cas, la coordinaion enre auoriés budgéaires ne leur perme pas d obenir un équilibre meilleur que l équilibre de Nash. e 58

6 F A F A F A F A F A F A F A y q b T g i x L CEPII, documen de ravail n Tableau 10 : Changes fixes, choc d'offre spécifique en Allemagne, effes à 20 périodes Sans indépendance Indépendance de la Banque Cenrale Poliique passive Non coordinaion exerne Coordinaion exerne Non coordinaion inerne e exerne 5 Non coordinaion inerne/coordinaion exerne Coordinaion inerne/ Non coordinaion exerne Coordinaion inerne e exerne φ Le Lb

7 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Comparée à l équilibre cenralisé, la poliique monéaire es beaucoup plus resricive ici non seulemen parce que la Bundesbank accorde un poids plus imporan à la sabilié des prix mais aussi parce qu elle se soucie relaivemen peu des répercussions de sa poliique sur l évoluion de la dee publique e par conséquen des variaions de la fiscalié que cela occasionne. Par ailleurs, le confli d objecifs es moins énu que dans le modèle saique, car les auoriés budgéaires renoncen à luer conre la hausse du aux d inérê e se soumeen en quelque sore aux objecifs de la poliique monéaire. En effe l Éa ne souhaie pas voir s alourdir exagérémen le poids de la fiscalié, ce qui es incompaible avec une hausse conjoine du aux d inérê e des dépenses publiques e le respec du raio de dee publique/pib imposé par le raié de Maasrich. On peu remarquer que l équilibre avec indépendance des banques cenrales, non coordonné aux niveaux inerne e exerne, engendre beaucoup plus d inefficaciés des poliiques économiques quand le choc d offre survien dans le pays dominan que lorsqu il survien dans le pays dominé (ableau 8,10 ; colonne 4). Ceci vien simplemen du fai que les auoriés monéaires françaises, lorsqu elles subissen le choc, ne peuven mener la poliique qu elles souhaieraien ; le confli avec les auoriés budgéaires es donc faible ce qui n es évidemmen pas le cas en Allemagne quand elle subi le choc. Nash inerne / Pareo exerne Avec indépendance des banques cenrales, la coopéraion des auoriés budgéaires françaises e allemandes ne perme pas à celles-ci d améliorer leur siuaion selon le crière de leur foncion de pere. Nous sommes en présence d un jeu à quare joueurs où la coopéraion de deux d enre eux es uilisée par les deux aures (les banques cenrales) au dérimen des deux premiers. Pareo inerne / Nash exerne (ableaux 9,10 ; colonne 6) Le choc d offre spécifique en Allemagne engendre une poliique monéaire excessivemen resricive e une poliique budgéaire pas assez déflaionnise. Les auoriés on donc un gain à négocier l emploi de leur insrumen de poliique économique. La Bundesbank accepe alors de mener une poliique monéaire beaucoup moins resricive si les auoriés budgéaires praiquen une baisse plus franche des dépenses publiques (figure 16). Ex pos les prix augmenen légèremen plus qu à l équilibre non coordonné mais la producion diminue neemen moins, la fiscalié es allégée e l endeemen exérieur de l Allemagne se rédui significaivemen : on se rapproche alors de l équilibre cenralisé. Le aux d inérê français es alors en faible hausse e les dépenses publiques n augmenen que faiblemen. Aussi, la France bénéficie amplemen de la poliique menée en Allemagne e parvien à sabiliser presque inégralemen ses objecifs (figure 17). Comparée au cas du choc d offre spécifique en France, l Allemagne es donc en mesure d aénuer significaivemen l impac d un choc d offre survenan dans son pays en mean en oeuvre un processus de négociaions enre les auoriés budgéaire e monéaire quand il y a indépendance des banques cenrales. En revanche, de elles négociaions ne son pas envisageables en France dans la mesure où la Banque de France ne dispose plus de son insrumen de poliique économique, celui-ci éan affecé au mainien de la parié : 60

8 CEPII, documen de ravail n l Allemagne es donc en mesure de luer plus efficacemen que la France conre un choc d offre spécifique. Les changes fixes els qu ils exisen en Europe inroduisen donc une asymérie enre la France e l Allemagne. Pareo inerne / Pareo exerne (ableaux 9,10 ; colonne 7) La coopéraion enre oues les auoriés améliore la siuaion des deux pays par rappor à l équilibre non coordonné inerne e exerne. Mais cee coopéraion bénéficie surou à la France, les auoriés allemandes subissan même des peres supérieures à celles observées à l équilibre coopéraif inerne, non coopéraif exerne. Figure 16 : change fixe, équilibres de Nash-Nash e Pareo Nash en France 61

9 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Figure 17 :changes fixes, équilibres de Nash-Nash e Pareo-Nash en Allemagne En Union Économique e Monéaire Dans ce régime, les muliplicaeurs de poliiques économiques son de nouveaux symériques dans les deux pays : nous éudions donc un choc d offre spécifique en France. A long erme, le choc d offre es un jeu à somme nulle pour les variables réelles. En France la producion diminue à long erme par effe de richesse, reour de la fiscalié à son niveau de référence e par la pere de compéiivié des produis français (ableau 12, colonne 1 ; figure 18). La chue de la producion es ouefois inférieure à celle que subissai la France en change fixe dans la mesure où le aux d inérê français n augmene pas. Par ses conséquences inflaionnises, le choc à un impac posiif à cour erme sur l acivié du pays qui le subi (baisse du aux d inérê réel e de la fiscalié). 62

10 CEPII, documen de ravail n Figure 18 : UEM, impac d un choc d offre en France Il es à noer que l UEM supprime les ajusemens par variaion du aux de change nominal e du aux d inérê. Aussi, les seules variables sabilisarices son la fiscalié (qui réabli le raio dee publique/pib) e l effe parimonial (qui sabilise la demande). Mais les effes parimoniaux son relaivemen longs à inervenir e la chue de la producion es non seulemen plus faible qu en change fixe mais son ryhme es beaucoup plus len ; l endeemen exérieur de la France se sabilise alors rès lenemen e à long erme (60 périodes) son niveau es neemen plus imporan que dans le régime de change fixe. Cee remarque es des plus imporane car l ampleur de l endeemen exérieur en UEM relaivemen aux aures régimes de change condiionne les poliiques économiques menées par les différenes auoriés. a) La poliique économique En UEM, les banques cenrales des deux pays son obligaoiremen indépendanes des auoriés budgéaires. En effe, la Banque cenrale européenne se charge de la poliique monéaire en ayan comme objecif la moyenne des objecifs des Banques cenrales françaises e allemandes. Les pays membres ne disposen que de la poliique budgéaire naionale pour saisfaire leurs objecifs propres. Nash inerne/nash exerne(ableaux 11 e 12 colonne 2 ; figure 19) Dans ce équilibre, la poliique monéaire es coordonnée au niveau inernaional par définiion de l UEM mais les auoriés budgéaires de chaque pays ne coordonnen pas leur poliique e ne coopèren pas avec la Banque cenrale européenne (BCE). 63

11 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique La BCE souhaie alors luer conre l inflaion européenne susciée par le choc e praique une hausse du aux d inérê européen visan à réduire l acivié. Comparée à un modèle saique, la poliique monéaire européenne es idenique mais les poliiques budgéaires son différenes. En effe, dans un modèle saique, les auoriés budgéaires allemandes praiquen une réducion des dépenses publiques dans la mesure où l inflaion sévissan dans ce pays a pour origine un excès de demande. En France, l origine de l inflaion se rouve du coé de l offre e les auoriés budgéaires son alors en confli avec la BCE e praiquen une hausse des dépenses publiques pour limier l effe récessif du choc. Dans un modèle dynamique, bien que l origine de l inflaion dans les deux pays soi idenique, la France mène une poliique budgéaire déflaionnise e l Allemagne une poliique expansionnise. Les poliiques menées amélioren la siuaion des deux pays en réduisan considérablemen le déséquilibre de la balance des paiemens e l inflaion au dérimen d une fore chue de l acivié (ableau 12, colonnes 1,2 e figure 19). Figure 19 : UEM, équilibre de Nash / Nash dans le modèle de référence La différence des poliiques budgéaires menées dans les deux modèles es due à la prise en compe des dynamiques de la dee publique e de la dee exérieure. En effe, comme nous l avons évoqué lors de la présenaion de l impac du choc d offre, celui-ci enraîne un déséquilibre exérieur de rès grande ampleur comparé à celui observé en change fixe ; la chue de l acivié nécessaire au réablissemen du solde commercial n inervien que par un effe richesse négaif sur la demande qui es rès len à se manifeser. L ampleur du déséquilibre exérieur conrain alors les auoriés budgéaires à privilégier ce objecif au dérimen de l acivié. Les auoriés budgéaires françaises praiquen alors une poliique déflaionnise, bien que le choc soi récessif, pour accélérer e amplifier la chue de l acivié afin de dégager plus rapidemen les excédens commerciaux nécessaires à la sabilisaion de l endeemen exérieur. L Allemagne poursui le même objecif e mène une poliique budgéaire expansionnise. Elle se rouve donc, conrairemen à la France, en confli avec la Banque Cenrale Européenne, ce qui renforce ex-pos, les hausses de dépenses publiques e de aux d inérê. La figure 20 64

12 CEPII, documen de ravail n illusre les simulaions du modèle effecuées en modifian les pondéraions accordées à la fiscalié e à l endeemen exérieur dans les foncions de peres des auoriés. Les graphiques 1 e 2 de la figure 20 donnen les poliiques budgéaires e monéaire européennes, les graphiques 5 e 6 les simulaions avec un poids nul de l endeemen exérieur dans les foncions de pere. Par rappor au modèle de référence, le confli d objecifs enre les auoriés budgéaires e la BCE es de même inensié, mais ce son désormais les auoriés françaises qui son en confli avec la BCE e non les auoriés allemandes. Ces dernières, ne se soucian plus du déséquilibre de la balance des paiemens, privilégien alors la sabilié des prix e de l acivié e mènen une poliique déflaionnise. En revanche, les auoriés budgéaires françaises souhaien luer conre l impac récessif du choc e mène une poliique budgéaire expansionnise. L inroducion de la dynamique de la dee publique e l uilisaion de la fiscalié pour sabiliser celle-ci aénuen l inensié du confli d objecifs ene les auoriés budgéaires e la Banque Cenrale Européenne. En effe, les auoriés budgéaires saven que oue poliique budgéaire expansionnise ne fera qu accroîre les charges d inérês de la dee publique e enraînera une hausse ulérieure de la fiscalié. Or ou écar de la fiscalié à la fiscalié objecif représene un coû pour les auoriés budgéaires, ce qui incie ces dernières à ne pas luer conre une hausse excessive du aux d inérê européen, malgré l impac récessif de cee poliique. Les graphiques 3 e 4 de la figure 20 représenen les poliiques qui seraien menées si les auoriés ne ressenaien aucun coû à s écarer de la fiscalié objecif. Dans ce cas, les auoriés budgéaires françaises on la possibilié de luer conre l impac récessif du choc qu elles subissen e son en confli avec la poliique monéaire européenne. Les auoriés budgéaires allemandes souhaien principalemen résorber leur déséquilibre exérieur e praiquen une poliique foremen expansionnise. Le confli d objecifs enre les différenes auoriés es alors neemen plus aigu que dans les aures simulaions. Les résulas son indépendans du poids sur l objecif de dee publique Figure 20 : varianes en UEM sur les équilibres de Nash/Nash Figure 20 : graphiques 1-2 : modèle de référence 65

13 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Figure 20 : graphiques 3-4 : modèle avec poids nul pour la fiscalié dans les foncions de peres Figure 20 : graphiques 5-6 : modèle avec poids nul pour l endeemen exérieur dans les foncions de peres Nash inerne / Pareo exerne (ableaux 11 e 12, colonne 3) La coopéraion enre les auoriés budgéaires françaises e allemandes n appore pas de gains significaifs par rappor à l équilibre précéden. Les deux pays se meen d accord pour réduire leur déséquilibre exérieur en menan des poliiques budgéaires plus acives qu à l équilibre non coordonné mais la Banque Cenrale Européenne praique une poliique monéaire ou aussi resricive. Tableau 11 : UEM, choc d'offre spécifique en France, effes à 1 période 1 Poliique passive 2 Non coordinaion inerne e exerne Indépendance de la Banque Cenrale 3 Non coordinaion inerne/ Coordinaion exerne 4 Coordinaion inerne e exerne F F A F A F A y q b T g i x φ L L e L b Pareo inerne / Pareo exerne (ableaux 11 e 12, colonne 4 ; figures 21 e 22) La coopéraion de oues les auoriés appore les gains maximums mais les auoriés budgéaires allemandes en son les principales bénéficiaires dans la mesure où, relaivemen moins ouchées que les aures auoriés par le choc, elles imposen leurs choix dans les négociaions. Elles accepen alors de ne pas augmener significaivemen leurs dépenses publiques si la Banque cenrale européenne mène une poliique monéaire moins resricive (figure 22). L esseniel de la sabilisaion du déséquilibre exérieur repose alors sur la poliique budgéaire française qui es foremen déflaionnise (figure 21). Ex-pos, comparée à l équilibre non coordonné inerne e exerne, la hausse des prix es légèremen 66

14 CEPII, documen de ravail n supérieure dans les deux pays, les variaions de l acivié son aénuées e l équilibre de la balance des paiemens es praiquemen réabli (figures 21,22). Tableau 12 : UEM, choc d'offre spécifique en France, effes à 50 périodes 1 Poliique passive 2 Non coordinaion inerne e exerne Indépendance de la Banque Cenrale 3 Non coordinaion inerne/ Coordinaion exerne 4 Coordinaion inerne e exerne F F A F A F A y q b T g i x φ L L e L b Dans ous les cas, la poliique monéaire es coordonnée enre les pays, par définiion de l'u.e.m. 2-Les auoriés budgéaires de chaque pays ne coopèren pas avec la banque cenrale européenne e ne coordonnen pas leur poliique inernaionalemen. 3-Les auoriés budgéaires françaises e allemandes ne coordonnen pas leur poliique avec celle menée par la BCE mais ces mêmes auoriés coopèren au niveau inernaional. 4-Les poliiques budgéaires e monéaires son coordonnées au niveau inerne e exerne. 67

15 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique Figure 21 : UEM, équilibres de Nash-Nash e Pareo-Pareo en France Figure 22 : UEM, équilibres de Nash-Nash e Pareo-Pareo en Allemagne 68

16 CEPII, documen de ravail n Conclusion L analyse d un choc d offre spécifique en France dans le cadre d un modèle dynamique a mis en évidence les dangers liés à l indépendance de la banque cenrale si celle-ci ne s accompagne pas d une négociaion des poliiques économiques. La non coordinaion inerne vien s ajouer à la non coordinaion exerne (surou en change flexible) e les poliiques se caracérisen par une hausse rop imporane des aux d inérê dans les deux pays dans ous les régimes de change (voir figures 23 e 24). Pour le pays qui subi le choc, l impac ex-ane es inflaionnise e récessif; pour son parenaire, l impac ex-ane es expansionnise e inflaionnise. Les poliiques monéaires enren alors en confli avec les poliiques budgéaires : le pays subissan le choc (la France) praique une poliique budgéaire pas assez déflaionnise e l aure pays (l Allemagne) praique une poliique budgéaire rop expansionnise. Figure 23 : choc d offre en France, poliiques économiques menées en France avec indépendance des banques cenrales Touefois, l inroducion de la dynamique de la dee publique e de la dee exérieure ainsi que le respec d un raio dee publique/pib semblen aénuer le confli d objecifs poeniel enre les auoriés budgéaire e monéaire. La Banque cenrale du pays qui subi le choc augmene rès foremen son aux d inérê, ce qui accroî les charges d inérê de la dee publique e nécessie une hausse de la fiscalié pour respecer le raio dee publique/pib. Les auoriés budgéaires son alors découragées e ne mènen pas une poliique expansionnise qui ne ferai qu accroîre le 69

17 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique niveau de la dee publique e le poids de la fiscalié. Dans le pays qui subi le choc, les auoriés budgéaires se soumeen donc en quelque sore aux objecifs des auoriés monéaires. En revanche chez le parenaire, la poliique monéaire n es pas aussi resricive e les auoriés budgéaires peuven luer conre les auoriés monéaires en augmenan leurs dépenses publiques ; le confli d objecifs enre auoriés monéaire e budgéaire es donc plus aigu dans le pays ne subissan pas le choc. Figure 24 : choc d offre en France, poliiques économiques menées en Allemagne En Union Économique e Monéaire, l ampleur du déséquilibre exérieur suscié par le choc s ajoue à la conraine du respec du raio de dee publique/pib imposé par Maasrich e aénue plus encore le confli d objecifs en condiionnan les poliiques menées par les auoriés budgéaires des pays membres. Les auoriés françaises cherchen en effe à dégager les excédens commerciaux nécessaires à la sabilisaion de leur endeemen exérieur en dépriman l acivié ; elles baissen alors leurs dépenses publiques, ce qui es compaible avec les objecifs déflaionnises de la Banque cenrale européenne. En Allemagne, c es l inverse puisque les auoriés budgéaires augmenen leurs dépenses publiques pour réduire leurs excédens commerciaux. La coopéraion exerne sans coopéraion inerne n appore pas de gains significaifs aux deux pays (voir ableau 13). Ces derniers se meen d accord pour réduire leurs déséquilibres exérieurs en praiquan des poliiques budgéaires plus volonarises ; la France baisse plus ses dépenses publiques e l Allemagne les augmenen plus, comparé à l équilibre non coordonné. En France, la poliique budgéaire aénue le confli d objecifs 70

18 CEPII, documen de ravail n avec les auoriés monéaires e le aux d inérê augmene moins mais en Allemagne la poliique budgéaire menée accenue le confli d objecifs avec les auoriés monéaires e ces dernières mènen une poliique plus resricive qu à l équilibre non coordonné. Seule la coordinaion inerne appore des gains significaifs aux deux pays e se rapproche de la poliique opimale. Celle-ci consise, dans ous les régimes de change, à augmener faiblemen le aux d inérê dans les deux pays. Le pays subissan le choc uilise alors massivemen ses dépenses publiques pour luer conre l inflaion ; son parenaire ne praique pas de poliique budgéaire acive. Tableau 13 : choc d'offre spécifique : peres absolues de chaque pays Sans indépendance Indépendance de la Banque Cenrale Régimes de change Non coordinaion exerne Coordinaion exerne Non coordinaion inerne e exerne Non coordinaion inerne/coordi naion exerne Coordinaion inerne/non coordinaion exerne Coordinaion inerne e exerne F A F A F A F A F A F A Changes flexibles Changes fixes (1) (1) Changes fixes UEM : choc spécifique en France -2 : choc spécifique en Allemagne (1) :la coopéraion enre auoriés budgéaires ne leur perme pas d obenir une meilleure siuaion que l équilibre de Nash 4. LES CONSEQUENCES DU RATIO DE DETTE PUBLIQUE DE MAASTRICHT VUES A TRAVERS LES SIMULATIONS DU MODELE Nous éudions dans cee parie l influence du raio de dee publique de Maasrich sur la poliique économique. A cee fin nous supposons que la par de la dee publique dans le PIB d un pays à la dae iniiale es supérieure de 10% à ce qu elle devrai êre pour saisfaire le raio de Maasrich. Par convenion le choc survien en France mais la dissymérie du régime de change fixe nous amènera à éudier l impac d un choc en Allemagne dans ce régime En change flexible Une hausse du raio de dee publique/pib en France nécessie une hausse de la fiscalié pour ramener la dee publique à son niveau objecif. A cour erme, le choc se radui alors par une chue de l acivié, un excéden commercial e donc une hausse de la richesse en devises des français. La chue de l acivié provoque une baisse des prix e donc une hausse du aux d inérê réel qui accroî les charges d inérê de la dee publique. Le choc enraîne donc une fore récession en France qui se propage en Allemagne. Celle-ci voi alors sa producion chuer e ses prix à la consommaion augmener en raison de la fore dépréciaion du mark par rappor au franc. On peu consaer sur la figure 25 que la rajecoire de la dee publique française prend la forme d une oscillaion amorie due aux reards d ajusemens de la fiscalié. 71

19 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique A moyen erme (cinq périodes), la hausse de la fiscalié réussi à ramener la par de la dee publique dans le PIB au niveau imposé par le raié de Maasrich e les variables rerouven progressivemen leurs niveaux de référence. Au oal, la hausse du raio dee publique/pib dégrade profondémen la siuaion du pays qui la subi : ce son principalemen les auoriés budgéaires qui son ouchées dans la mesure où le choc se radui par une hausse de la fiscalié e une chue de l acivié proporionnelles à l ampliude du choc. En revanche, le choc affece relaivemen peu les objecifs des auoriés monéaires. Le parenaire du pays qui subi le choc n es que rès faiblemen ouché. Figure 25 : changes flexibles, impac d un choc de dee publique en France a) La poliique économique es cenralisée En France, la poliique économique consise à affecer l arme budgéaire à la réducion de la dee publique e le aux d inérê au souien de l acivié. Les dépenses publiques e le aux d inérê baissen alors foremen à cour erme, ce qui auorise une hausse plus faible de la fiscalié. En Allemagne la poliique économique es expansionnise : hausse des dépenses publiques, baisse du aux d inérê. A moyen erme, la fiscalié ne s ajusan que lenemen, son niveau es encore élevé e le raio dee publique/pib devien inférieur à son objecif. Les auoriés budgéaires françaises peuven alors augmener les dépenses publiques pour luer conre l impac récessif du choc (figure 26). En définiive, la poliique menée en France aénue les flucuaions de la dee publique e limie les effes récessifs e déflaionnises du choc. La siuaion de la France s améliore alors rès neemen par rappor à la siuaion ex-ane (ableau 14, colonnes 1 e 72

20 CEPII, documen de ravail n ). En revanche, l Allemagne voi sa siuaion se déériorer par rappor à la poliique passive. La baisse du aux d inérê français se radui en effe par une dépréciaion du franc qui, conjuguée à la baisse d acivié, enraîne un creusemen du déséquilibre exérieur en défaveur de l Allemagne. Figure 26 : changes flexibles, poliique cenralisée sans coopéraion exerne b) Avec des banques cenrales indépendanes Quand les banques cenrales son indépendanes des auoriés budgéaires, les poliiques économiques menées, avec ou sans coordinaion inerne e/ou exerne, son du même ype que celles praiquées sans indépendance dans la mesure où il n y a pas de confli d objecifs enre les auoriés comme ce pouvai êre le cas suie à un choc d offre. En effe, la France subi un choc posiif de dee publique qui a un impac récessif e déflaionnise. Les auoriés budgéaires souhaien donc, à cour erme, réablir le raio de dee publique en baissan leurs dépenses. A moyen erme, quand la dee publique es sable, les auoriés budgéaires augmenen leurs dépenses pour sabiliser l acivié. Cee poliique n es pas en confli avec la Banque de France qui souhaie avan ou sabiliser le 73

21 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique niveau des prix en praiquan une poliique expansionnise. Le aux d inérê baisse alors à cour erme, ce qui conribue à la résorpion du choc de dee en allégean les charges d inérê réels. Le parage des objecifs qui s opère lorsque l indépendance des banques cenrales enre en vigueur ne modifie donc pas profondémen les poliiques économiques menées par les différenes auoriés. La poliique non coordonnée inerne e exerne consise alors en France à baisser le aux d inérê e les dépenses publiques à cour erme. Touefois la baisse du aux d inérê es plus faible qu auparavan dans la mesure où la Banque de France praique cee poliique esseniellemen pour sabiliser le niveau des prix e accessoiremen pour relancer l acivié e/ou diminuer les charges d inérê de la dee publique. La baisse des dépenses publiques à cour erme es alors plus faible qu à l équilibre cenralisé, la poliique monéaire n éan pas assez expansionnise. La sabilisaion de la dee publique nécessie alors une hausse plus prononcée de la fiscalié. En définiive, la siuaion des auoriés budgéaires françaises se dégrade significaivemen par rappor à l équilibre cenralisé mais la siuaion des auoriés monéaires s améliore. Les poliiques cordonnées aux niveaux inerne e/ou exerne n apporen pas de gains significaifs aux deux pays En change fixe : choc dans le pays dominé Le choc de dee publique en France nécessie une hausse de la fiscalié pour ramener la par de la dee publique dans le PIB au niveau imposé par le raio de Maasrich. Ceci engendre une chue de l acivié en France mais la récession es moins prononcée qu en change flexible dans la mesure où le aux d inérê français baisse ici (excédens commerciaux e hausse de la richesse en devises des français). La siuaion de la France se dégrade alors moins qu en change flexible. En revanche, les poliiques économiques, cenralisées ou non, avec ou sans coopéraion inerne e/ou exerne ne permeen pas d améliorer significaivemen la siuaion des deux pays. 74

22 CEPII, documen de ravail n Figure 27 : changes fixes, impac du choc de dee en France Figure 28 : changes fixes, poliique cenralisée sans coopéraion exerne 75

23 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique 4.3. Change fixe : choc dans le pays dominan Un choc de dee publique en Allemagne enraîne une hausse de la fiscalié dans ce pays, une chue de l acivié e des prix. La baisse de l acivié es inférieure à celle que subissai la France en change flexible car le mark ne peu s apprécier : l Allemagne gagne en compéiivié. Comparée au choc de dee en France dans le régime de change fixe, la récession es plus fore en Allemagne car le aux d inérê nominal es consan en l absence de poliique économique. En Allemagne, la poliique cenralisée consise à diminuer le aux d inérê (relance de l acivié, sabilisaion du niveau des prix e réducion des charges d inérê de la dee publique) e à baisser le niveau des dépenses publiques (réducion de l endeemen public). Cee poliique améliore significaivemen la siuaion de l Allemagne mais dégrade celle de la France ; celle-ci éan conraine de baisser rop foremen son aux d inérê. Avec indépendance des banques cenrales, à l équilibre non coordonné aux niveaux inerne e exerne, la Bundesbank baisse plus faiblemen son aux d inérê dans la mesure où sa principale préoccupaion es de sabiliser le niveau des prix e accessoiremen de réablir le raio de dee publique de Maasrich. Les auoriés budgéaires allemandes ne peuven alors baisser leurs dépenses auan qu elles le souhaieraien car il en résulerai une baisse d acivié rop imporane en l absence d une poliique monéaire suffisammen expansionnise. Le réablissemen du raio de dee publique/pib repose alors sur une hausse plus imporane de la fiscalié. En définiive, la siuaion des auoriés budgéaires se dégrade par rappor à l équilibre cenralisé, celle de la Banque cenrale s améliore mais au oal la siuaion de l Allemagne se dégrade. En revanche, la poliique monéaire allemande bénéficie à la France qui voi son aux d inérê moins augmené qu à l équilibre cenralisé ; aussi la siuaion des auoriés françaises s améliore. 76

24 CEPII, documen de ravail n Figure 29: changes fixes, impac d un choc de dee publique en Allemagne Figure 30: changes fixes, poliique cenralisée sans coopéraion exerne 77

25 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique 4.4. En Union Économique e Monéaire En UEM un choc de dee publique spécifique en France a un impac proche de celui observé en change flexible : hausse de la fiscalié, baisse de l acivié e des prix, accroissemen de la richesse exérieur en devises de la France à cour e moyen ermes (figure 31). La chue de l acivié es ouefois inférieure en UEM dans la mesure où le franc ne s apprécie pas : la France réalise des gains de compéiivié, ce qui ne fai qu accroîre les excédens commerciaux. En Allemagne le choc a un impac beaucoup plus imporan en UEM que dans les aures régimes de changes : le mark ne se déprécie pas comme en change flexible (ce qui limiai les déséquilibres commerciaux) e le aux d inérê français ne baisse pas comme en change fixe (ce qui aénuai l effe récessif du choc en France mais aussi en Allemagne). Figure 31: UEM, impac d un choc de dee publique en France Comparée aux aures régimes de change, la poliique économique menée en UEM ne fai qu aggraver la siuaion du pays qui subi le choc e n améliore que la siuaion du parenaire (ableau 14). En effe, la Banque Cenrale Européenne (BCE) se préoccupan principalemen de la sabilié des prix européens ne praique pas une poliique monéaire assez expansionnise du poin de vue du pays qui subi le choc. Ce dernier ne peu alors mener une poliique budgéaire suffisammen resricive à cour erme pour réduire l endeemen public e aussi expansionnise à moyen erme pour sabiliser l acivié comme il le faisai en change flexible. En Allemagne, la baisse du aux d inérê européen es rop imporane comparée à ce qu elle serai si l Allemagne disposai de sa propre 78

26 CEPII, documen de ravail n poliique monéaire. Les auoriés budgéaires allemandes son alors conraines de mener une poliique déflaionnise dès le cour erme pour évier les risques de «surchauffe». Les insrumens de poliique économique son donc «rop» uilisés du poin de vue de l Allemagne e «pas assez» du poin de vue de la France. La poliique menée améliore ouefois la siuaion de l Allemagne mais les peres subies par celle-ci son neemen supérieures à celles observées en change flexible où l Allemagne éai maîre de sa poliique monéaire. Tableau 14: UEM, choc de dee spécifique en France, effes à 1 période Indépendance de la Banque Cenrale 1 Poliique passive 2 Non coordinaion inerne e exerne 3 Non coordinaion inerne/ Coordinaion exerne 4 Coordinaion inerne e exerne F A F A F A F A y q b T d g i x φ L L e L b Dans ous les cas, la poliique monéaire es coordonnée enre les pays, par définiion de l'u.e.m. 2-Les auoriés budgéaires de chaque pays ne coopèren pas avec la banque cenrale européenne e ne coordonnen pas leur poliique inernaionalemen. 3-Les auoriés budgéaires françaises e allemandes ne coordonnen pas leur poliique avec celle menée par la BCE mais ces mêmes auoriés coopèren au niveau inernaional. 79

27 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique 4-Les poliiques budgéaires e monéaires son coordonnées au niveau inerne e exerne. Tableau 15 : choc de dee publique spécifique : peres absolues de chaque pays Sans indépendance Indépendance de la Banque Cenrale Régimes de change Non coordinaion exerne Coordinaion exerne Non coordinaion inerne e exerne Non coordinaion inerne/coordi naion exerne Coordinaion inerne/non coordinaion exerne Coordinaion inerne e exerne F A F A F A F A F A F A Changes flexibles Changes fixes Changes fixes (1) (1) UEM : choc spécifique en France -2 : choc spécifique en Allemagne (1) :la coopéraion enre auoriés budgéaires ne leur perme pas d obenir une meilleure siuaion que l équilibre de Nash 80

28 CEPII, documen de ravail n ANNEXE 1 : EQUATIONS DU MODELE ~ ~ ( 1) y = c( y + d d + Φ Φ ) + ( 1 c)( g + b ) σ. r + µ ( Φ Φ + d d ) ( 2) pd = w + v y + θ. r 1 ( 3) p = ( 1 l ) p + l pd ( 4) wd = λ q + v y + w0 2 (5) w = ( 1 l ) w + l wd ( 6) q = ( 1 m) p + m( p + e ) ( 7) b = m( y y ) + m. δ (8) x = p + e p x a ( 9) r = i Π + 1 ~ d ~ ( 10) d = d 1 + r 1 + r0.( d 1 d ) + g T 100 ~ d ~ ( 11) T = ν 3T 1 + ( 1 ν 3)[ g + r 1. + ( 1 + r0 )( d 1 d )] 100 ( 12) Φ = Φ + 2( x x ) F + ( r r ) F + r Φ + b ( 13) Φ = Φ = F F. x b = b k F = F + e a + + e i ( 14) ( i ) k F = F e a + e + i ( 15) 0 ( 1 i ) 2 Régimes d anicipaion d inflaion - anicipaions myopes : modèle Keynésien (16a) Π a = p p anicipaions raionnelles : modèle Classique (16b) Π a = p p Différens régimes de change - changes flexibles a (17a) e = e i + i + kφ changes fixes à dominance allemande (17b) e = 0 e i = i kφ 81

29 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique - Union Economique e Monéaire (17c) e = 0 e i = i Paramères du modèle c = 0. 6: σ = 0. 4: µ = 01. : l 1 = 05. : l 2 = 05. : θ = 01. : ν1 = 015. : ν 2 = 0. 2: ν 3 = 0. 2: λ = 05. : δ ~ = 12. : k = 1d = 30%: r = 0. 03: F = F = 0. 05: ~ Φ = 0: ρ = Foncions de pere ineremporelles - Pour chaque pays : α = 1 β = 3 γ = 5 δ = 1 ε = 1 η = { Φ 2 ~ ) } 1 L( 0 ) = y + q + + ( d d + T + i 2 ρ α β γ δ ε η = 0 - Pour chaque Ea : α = 0. 9 β = 05. γ = 4 δ = 0. 9 ε = 0. 9 η = 05. e e e e e e 2 2 { Φ 2 ~ e e e e ) e e } 1 L e ( 0 ) = y + q + + ( d d + T + i 2 ρ α β γ δ ε η = 0 - Pour chaque banque cenrale : α = 01. β = 2. 5 γ = 1 δ = 01. ε = 01. η = 05. b b b b b b 2 2 { Φ 2 ~ b b b b ) b b } 1 L b ( 0 ) = y + q + + ( d d + T + i 2 ρ α β γ δ ε η = 0 Nomenclaure Variable Significaion y, y producions (Log) p, p d d prix à la producion désirés (Log) p, p prix à la producion réalisés (Log) w d, w d salaires désirés (Log) w, w salaires réalisés (Log) q, q prix à la consommaion (Log) b, b balances commerciales (% PIB) e, x aux de change nominal e réel (Log) r, r aux d inérê réels (%) d, d dees publiques (% PIB) T,T impôs (% PIB) F, F acifs nes en devises (% PIB) a a Π, Π aux d inflaion anicipée des prix à la producion (%) 82 x

30 CEPII, documen de ravail n g, g dépenses publiques (% PIB) i, i aux d inérê nominaux (%) w, w chocs d offre (%) 0 0 ANNEXE 2 : LES ALGORITHMES Nous présenons dans cee annexe l obenion des règles de poliiques économiques cohérenes emporellemen, coopéraives e non coopéraives, discuées dans l aricle. La méhodologie uilisée pour les équilibres non coopéraifs en changes flexibles es similaire à celle adopée par Oudiz e Sachs e par souci de claré nous ne développerons ici que les poins esseniels de cee méhode 8. Une aenion pariculière sera porée à la dérivaion des règles coopéraives e non coopéraives ainsi qu aux spécificiés inroduies par l éude des différens régimes de change. Le bu de cee annexe es de fournir au leceur les moyens de programmer lui même les soluions. I-Mise en «forme réduie» du modèle L éa de l économie mondiale es représené par deux veceurs de variables d éa X, S. Conformémen à la méhode présenée par Blanchard e Kahn 9, la majorié des modèles linéaires à anicipaions raionnelles peuven s écrire sous la forme : ( E1) X = A. X + B.S + C. U + I1. Z 1 + S = D. X + E.S + F. U + I2. Z + 1 X = [ n11, ] : veceur des variables "prédéerminées" du modèle S = [ n2, 1 ] : veceur des variables "non prédéerminées U = [ n3, 1 ] : veceur des insrumens de poliique économique Z = [ n4, 1] = [ w0,w0 ] : veceur des chocs d'offre A,B, C, D, E, F, I1, I2 son les marices du modèle Les variables «prédéerminées» ne dépenden que des variables passées e présenes du modèle. Les variables non prédéerminées, comme le aux de change, son influencées par les variables fuures du modèle. Comme l on monré Blanchard e Kahn, le modèle es sable si la marice A ne conien que des valeurs propres inférieures à l unié e si la marice E ne conien que des valeurs propres supérieures à l unié (voir les condiions de convergence du modèle dans le paragraphe 2.4.). Le conenu des veceurs X, S, U diffère selon les régimes de changes e selon les versions «Keynésienne» ou «Classique» du modèle. 8 OUDIZ Gilles e Jeffrey SACHS, «Inernaional policy coordinaion in dynamic macroeconomic models», dans BUITER e MARSTON, Les noaions uilisées éan rès proches de celles adopées par Oudiz & Sachs, le leceur peu se reporer aisémen à ce aricle (pp ) pour de plus amples informaions. 9 BLANCHARD O.J e C. KAHN, «The soluion of linear difference models under raional expecaions», Economerica 48,

31 La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques: une analyse dynamique 1.1. Version «Keynésienne» Dans cee version, l inflaion anicipée par les agens à la dae pour «+1» es a égale à l inflaion acuelle de sore que: Π = Π = p p e r = i ( p p ) : anicipaions myopes. 84

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