Commerce et Environnement : une Relecture de la Courbe Environnementale de Kuznets

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1 Commerce e Environnemen : une Relecure de la Courbe Environnemenale de Kuznes par Mokhar HILALI * & Naceur BEN ZINA Unié de Recherches sur la Dynamique Economique e l Environnemen (URDEE : UR/99/06-10) Faculé des Sciences Economiques e de Gesion Sfax Tunisie. Ocobre 2007 * Docoran ; mokhar47@voila.fr Professeur e direceur de hèse.

2 Résumé L hypohèse de la Courbe Environnemenale de Kuznes (CEK) a fai écouler beaucoup d encre. Selon cee hypohèse, la endance acuelle des pays du Sud à êre plus ouvers leur permerai de s enrichir e d êre plus vers. La validaion de la CEK, ou sa réfuaion, rese ribuaire du bilan des effes du libre-échange. Elle dépend aussi des caracérisiques du pays suje d éude. Du côé écologique, il es fondamenal que l indicaeur de qualié environnemenale adopé devrai êre compaible avec le sade de développemen e refléan le régime environnemenal des pays du Sud. Parmi ces pays cinq on consiué l échanillon de validaion empirique, pour deux ypes d indicaeurs. Les résulas resen épars. Mos clés : Courbe environnemenale de Kuznes ; Ouverure commerciale ; Pays du Sud ; Régime environnemenal

3 I Inroducion Le couran de libéralisaion des échanges commerciaux a souven éé associé à l augmenaion de la richesse économique globale, mais a égalemen soulevé des inquiéudes chez plusieurs groupes, noammen les écologises. Parmi ces inquiéudes se rouve la dégradaion de l environnemen suie à l augmenaion de l échelle de producion e à la relocalisaion des firmes polluanes dans les pays où la réglemenaion environnemenale es peu srice. Les pays du Sud son considérés des havres à ces pollueurs. Selon ce poin de vue la libéralisaion des échanges risque de mener à une dégradaion accélérée e prémaurée de l environnemen écologique au niveau naional e planéaire. À l opposé, l idée d exisence d une relaion posiive enre le libre-échange e la qualié environnemenale, es parfois avancée. Ce déba prolonge les conroverses auour de la noion de croissance souenable. Elle correspond à la jusificaion, avancée en pariculier par les économises néoclassiques, e selon laquelle : la soluion des problèmes environnemenaux réside ou simplemen dans la croissance. Les pays riches seraien, ainsi, moins pollueurs puisqu ils disposaien des moyens financiers assez imporans pour consacrer une parie à l amélioraion de l environnemen. En bref, il s agi de la liéraure basée sur l hypohèse de la courbe environnemenale de Kuznes. Ainsi, le commerce inernaional serai un faceur de croissance économique e de réablissemen de la qualié de l environnemen. Admeons, qu à parir d un cerain niveau de richesse la croissance va de pair avec l amélioraion de l éa de l environnemen, alors pour les P.E.D oue hausse du revenu par habian perme de réduire leurs polluions. Elle rend les individus en mesure de sacrifier une parie de leurs revenus monéaires en faveur de l environnemen. Cee relaion sipule qu au delà d un cerain seuil un peu plus de revenu par habian vau oujours mieux pour la qualié de l environnemen. Les fondemens héoriques de cee courbe réduisen, alors, les faceurs explicaifs possibles à un unique faceur : le revenu par êe. Dans ce ravail on ene de faire une exension de cee hypohèse en cherchan à monrer si l évoluion de la qualié environnemenale es liée au développemen du libreéchange via la relaion libre-échange croissance. Cela permera de répondre à une grande quesion : la poliique commerciale du libre-échange dans les pays du Sud peu-elle êre uilisée pour aeindre des objecifs environnemenaux? On end dans la secion suivane de survoler, brièvemen, la liéraure mean en évidence la relaion enre la qualié environnemenale e l ouverure au commerce exérieur. En se focalisan sur le cas des pays du Sud, le or des ravaux héoriques, aussi bien, qu empiriques en ce suje es la non prise en considéraion de la spécificié du régime environnemenal de ces pays. Lequel es formé de deux composanes : la polluion e la dégradaion. Auremen, les - 2 -

4 émissions polluanes en gaz ne doiven pas êre l unique indicaeur de la qualié environnemenale lors de l examen de la relaion de Kuznes dans le conexe des pays du Sud. Ce qui sera discué dans la roisième secion. Le ravail empirique, mené pour le cas de cinq pays en développemen sur la base de deux indicaeurs environnemenaux, consiue la quarième secion. Qui sera achevée par quelques inerpréaions. II Libéralisaion commerciale e soucis environnemenaux Le déba sur la globalisaion es apparu depuis longemps. Acuellemen il es plus vif, noammen avec la prise de conscience incessane des problèmes écologiques. De ce fai, l affiliaion ou l opposiion au libre-échange se déermine, enre aures, sur la base de la naure de ses effes sur l environnemen. L économie libérale a admis la perinence du libre-échange comme moyen d accroîre la producion des richesses économiques. Il s ajoue d aures effes posiifs comme l élévaion des niveaux de vie, e le ransfer des echnologies modernes permean aux pays en développemen de récupérer leurs reards. Spécifiquemen pour les pays en développemen, un grand nombre des ravaux ne cessen d affirmer l exisence d une corrélaion posiive enre le commerce exérieur e la croissance. Pour els pays Balassa (1985), la Banque mondiale (1987), Edwards (1992) on dégagé le même résula : les économies ournées vers l exérieur on endance à croîre plus rapidemen. De même, en considéran sep indices disincs d ouverure commerciale, Harrison (1995) affirme que ous ces indices son saisiquemen significaifs. Ils indiquen une corrélaion enre un régime de commerce exérieur libéral e la croissance du PIB. Ce lien de causalié es dans les deux sens. 1 Bref, à long erme, l ouverure commerciale apparaî comme un ingrédien esseniel de la croissance économique. Le risque impué au libre-échange es que l objecif de compéiion e de croissance mènerai à sacrifier la naure. Les effes sur l environnemen resen encore peu déerminés. D un côé, le commerce inernaional es inculpé d êre l une des causes de la dégradaion de l équilibre écologique, par les polluions e l épuisemen des ressources naurelles. D un aure côé, des effes posiifs peuven êres mis en évidence, amélioran la qualié de l environnemen. Plus précisémen, la héorie économique avance rois ypes d effes de l ouverure exérieure sur la qualié environnemenale. 1 Ces éudes son récapiulées dans le rappor annuel 1998 de l OMC, chapire IV

5 II 1 Décomposiion des effes de libre-échange sur l environnemen En simulan la consommaion e la producion domesiques, le libreéchange commercial accélère l acivié économique. Il affece, alors, négaivemen la qualié de l environnemen par ce qui es appelé l effe d échelle. Au conraire, un effe posiif di l effe echnique peu avoir lieu. Il correspond aux opporuniés des echnologies acquises, généralemen moins polluanes, e au rôle du commerce exérieur permean de renforcer les réglemenaions environnemenales e de déployer des effors de dépolluion via l accroissemen des revenus. Grâce au commerce exérieur, êre économiquemen plus riche perme, ainsi, d êre écologiquemen plus propre. Un roisième effe apparaî lorsque l échange exérieur engendre une modificaion de la srucure économique dans le pays considéré : c es l effe de composiion. Il a un signe, généralemen, ambigu. L effe ne, du libre-échange sur la qualié de l environnemen dépend du bilan de ces rois effes. 2 Empiriquemen, Copeland e al. (1998) on cherché à disinguer enre l effe d échelle e l effe echnique engendrés par l échange inernaional. Ils on considéré une mesure des concenraions de dioxyde de sulfure (SO 2 ) dans plus de cen grandes ciés dans le monde. Les résulas dégagés sipulen qu une libéralisaion des échanges qui augmene l échelle de l acivié économique de 1% augmene les concenraions de polluions de 0,25 à 0,5 % via l effe d échelle. Touefois, la hausse des revenus par êe, qui en découle, pousse ces concenraions vers le bas de 1,25 à 1,5% via l effe echnique. Donc, le commerce inernaional inervien de diverses façons. Il s'accompagne, souven, d'une augmenaion des revenus, e alors d'une combinaison des effes précédens. Mais, e surou, le commerce condui les pays à se spécialiser. De elle spécialisaion les effes du libre-échange sur l'environnemen s exacerben e seron plus complexes. E ils peuven aller audelà des émissions de polluans. En conre parie, à ravers la spécialisaion, la libéralisaion peu êre favorable à l'environnemen dans la mesure où elle end à éliminer des disorsions suscepibles de dégrader l'efficacié d allocaion des ressources e de déériorer l'environnemen. C'es le cas, noammen, des subvenions à la producion ou aux exporaions agricoles, qui conduisen à une surexploiaion des ressources du pays proégé. D ailleurs, l'épuisemen des ressources (foresières, halieuiques, ), les dégradaions de l'environnemen provoquées par des echniques agricoles inensives, le menace de la faune e la flore, 2 Ces effes on éé disingués iniialemen par Gene Grossman e Alan Krueger (1993) qui son à l origine de la lecure de la relaion enre libre-échange e environnemen. Ils on visé éudier les impacs environnemenaux de l ALENA (Associaion de Libre-Échange Nord Américaine créé en 1994 enre le Canada, les Eas-Unis e le Mexique)

6 peuven aussi résuler de la spécialisaion lors de la libéralisaion commerciale 3. Au delà de ces émissions, ous ces élémens son imporans à reenir lors de la prise en considéraion des effes de la libéralisaion commerciale moyennan la courbe en U inversé. II 2 Via le commerce : êre plus riche versus êre plus propre Un mérie de l éude de référence de Grossman e al. (1993) es qu elle a mis en relief l effe echnique e l effe d échelle par le biais d une seule variable : le PIB par êe. Gale e Mendez (1998) on éé des précurseurs à soulever ce poin, en démonran, dans leur modèle, qu une augmenaion du PIB par êe serai liée à une diminuion du niveau de polluan quelque soi le niveau de revenu du pays 4. E pour déerminer l effe de composiion ils préconisen d uiliser les forces qui déerminen le commerce (les doaions d un pays en faceur ravail, capial e erre culivable), pluô que l inensié commerciale ellemême. Ainsi, la polluion augmene avec l abondance en capial e diminue avec celle en ravail e en erres culivables. De ce fai, le Nord richemen doé en capial, relaivemen au Sud, aura une spécialisaion dans la producion e l exporaion des biens polluans. A cee approche héorique de Gale e Mendez, elle-même, des criiques on éé avancées. Elles son formulées par le modèle de Anweiler e al. (1998), qui on basé leurs esimaions économériques sur 2713 observaions provenan de 293 sies d observaions réparis dans 111 villes de 44 pays. Le polluan uilisé pour refléer la qualié environnemenale es uniquemen le SO2. Les aueurs abouissen à la conclusion que si le commerce accroî le PIB oal e le PIB par êe de 1%, alors l effe ne du commerce es de réduire les concenraions en polluion d environ 1%. Leurs résulas indiquen égalemen qu il exise une relaion négaive enre le degré d ouverure d un pays e la concenraion en SO2. Auremen, plus de libre-échange implique plus de richesses économiques e mieux en qualié environnemenale. Encore plus récen, Frankel e Rose (2005) cherchen à déerminer l effe du commerce exérieur sur l environnemen pour le cas de plusieurs pays. Ils considèren rois ypes d émissions polluanes le SO 2, le NO 2 (le dioxyde d azoe) e les paricules suspendues. Ces variables endogènes son expliquées par le revenu par êe, le aux d ouverure au commerce exérieur, ainsi que deux aures variables non économiques: le régime poliique e la surface du errain par habian. 3 Nordsrom H., Vaughan S., (1999) Trade and Environmen, WTO Special Sudies 44, 4 A ce niveau Beckerman (1992, page 491) conclu que «in he longer run, he sures way o improve your environmen is o become rich»

7 Les résulas dégagés des esimaions économériques, pour un grand nombre de pays, monren que le commerce end à réduire les rois mesures d émissions polluanes : d une manière plus significaive pour le SO 2, moyennemen pour le NO 2 e plus faiblemen pour les paricules. Les aueurs affirmen, ainsi, que l hypohèse des havres de polluion n exise pas, e que l hypohèse de spécialisaion de cerains pays dans la producion sale se révèle incorrece. D ailleurs, en éudian les saisiques des échanges mondiaux depuis 1973 jusqu à 1998, Smulders (2004) dégage des résulas inéressans aux avocas du libre-échange. Il monre que les exporaions des marchandises oales on progressé de 9 %, alors que, la par des biens polluans a baissé. Ainsi, plus d échange ne signifie pas plus de polluions. L aueur affirme aussi que les pays ouvers on moins de polluion par unié de PIB. Ils son plus apes à adoper rapidemen les echnologies propres. Il se révèle que le problème de polluion aribué au commerce exérieur s exacerbe avec le proecionnisme. Smulders disai: «Trade has significan effecs on polluion, bu ofen more rade implies a cleaner environmen», p. 59 Il en découle, alors, un consensus, qui es courammen adopé par la communaué des parisans du libre-échange. le commerce n es pas le responsable des problèmes environnemenaux, voir même que plus de libéralisaion peu êre un remède à de els problèmes. En résumé, les ravaux héoriques e empiriques, mean l accen sur la relaion enre le commerce inernaional e l environnemen, son nombreux aussi bien que différenciés. D une par, les résulas dégagés s accumulen, mais encore, loin de faire l obje d un consensus, enre oues les paries concernées. Ce qui explique, en parie, l anagonisme enre les environnemenalises e les supporeurs de la mondialisaion. D aure par, parmi cee abondane e éparpillée liéraure, rares son les éudes focalisées sur le cas des pays en développemen. III Les pays du Sud : un commerce pour la croissance e une croissance pour l environnemen! III 1 Spécificié du 'régime environnemenal des pays du Sud Plusieurs faceurs son au cœur de la relaion enre l équilibre écologique e le libre-échange. Des faceurs économiques e d aures de naure écologique déerminen la naure de cee relaion au sein de chaque pays. Parmi ces derniers faceurs on rouve la doaion iniiale du pays en ressources naurelles e maières premières, la capacié d assimilaion de l écosysème, les aux d épuisemen e de régénéraion de ces ressources, ec. Ces élémens - 6 -

8 déerminen la spécialisaion à l échange e les ypes de dégradaion e de polluion qui auron lieu. En d aures ermes, à l égard des spécificiés économiques (commerciales) e echniques du Sud par rappor au Nord, d aures pariculariés écologiques doiven êres prises en considéraion lors de l examen de la relaion enre libéralisaion commerciale e qualié de l environnemen. Elles exigen une aenion pariculière e consiuen le di régime environnemenal, spécifique à chaque groupe de pays. Il correspond, pour chaque groupe de pays, à l ensemble des exernaliés environnemenales qui son communémen rouvées dans cee région, aussi bien que les réponses poliiques qu elles induisen (Raghbendra e Whalley, 2001). Dans le Sud, qui es encore en phase d indusrialisaion, ou même préindusrialisé, les émissions polluanes pourraien consiuer uniquemen une parie du coû oal des exernaliés environnemenales sur le bien-êre. Il exise aussi des problèmes dis de dégradaion qui peuven avoir différenes ineracions avec le commerce exérieur. Cions les effes d érosion suie à la libéralisaion commerciale de l agriculure, les déplacemens de la main-d œuvre rurale vers les zones urbaines, d où plus d encombremen dans des villes à infrasrucure insuffisane ec. Ainsi, la prise en considéraion de la spécificié du régime environnemenal dans les pays du Sud peu abouir à des conclusions différenes, en éudian les effes du libre-échange. Pour le régime environnemenal du Sud, Raghbendra e Whalley (2001) monren que ces exernaliés peuven êre classées au moins en deux groupes. D une par, on a les polluans qui couvren les émissions ménagères e indusrielles e les différenes formes des déches non raiées. Ce son des exernaliés ypiques à celles dans le Nord. D aure par, on rouve la dégradaion correspondan à l érosion du sol, à l encombremen (circulaion rouière mal définie, d où pere de emps ; des risques d accidens élevés ; ). Ajouons aussi le libre accès aux ressources, car les drois de propriéés son mal définis dans les pays en développemen, d où une surexploiaion des ressources (eaux, forês, poissons, ). L inernalisaion des exernaliés, basée sur la axe pigouvienne e les ravaux de Coase relaifs aux drois de propriéé, es alors handicapée. En fai, pour chaque économie la dominance de la composane des polluans ou la dégradaion es ribuaire du degré de développemen aein par le pays en quesion. La généralisaion à ravers ous les pays du monde des régimes environnemenaux es injuse. La phase d indusrialisaion à laquelle fai parie oue économie déermine la srucure e la composiion de ses seceurs e ses aciviés morices. Ainsi, une discussion des problèmes environnemenaux dans les PED qui ne ien pas compe de cee spécificié des indicaeurs de qualié environnemenale, rese une éude incomplèe. En oure, enre le Nord e le Sud on n a pas les mêmes niveaux de revenus e pas les mêmes niveaux d émissions polluanes par êe. Par conséquen, on - 7 -

9 n aura pas les mêmes apiudes e disponibiliés à les combare. Sur la base de ces élémens spécifiques au conexe des pays du Sud, des déails pourraien affecer l inerpréaion de l hypohèse environnemenale aribuée à Kuznes. III 2 Examen de la courbe environnemenale de Kuznes Rappelons que les conséquences du libre-échange sur l'environnemen peuven êre menées à parir des rois effes de la croissance : (i) effe d'échelle selon lequel la croissance signifie une augmenaion des quaniés produies e donc, à echnologie donnée, plus de polluions émises; (ii) effe echnique : la croissance va de pair avec l amélioraion des echniques, les processus e les produis deviennen moins polluans ; (iii) effe de composiion : la croissance s'accompagne d'une modificaion du panier des biens e services produis e des muaions dans les srucures économiques. En général, elles son dans le sens d'une plus grande démaérialisaion de l économie. On considère que l'effe d'échelle e l'effe echnique se combinen dans une courbe en U inversé : lorsqu'un pays a aein un cerain seuil de revenu par êe, les amélioraions echniques l'emporen sur les effes d'échelle de la producion. Toue croissance économique sera, ainsi, bonne pour la qualié de l'environnemen. Quan à l'effe de composiion, il rese généralemen limié. D aures ravaux confirmen que le commerce e la croissance économique son avanageux pour la qualié de l environnemen. En supposan que la qualié environnemenale es un bien normal, la hausse du revenu par le commerce perme d augmener la demande de ce bien. Ainsi, plus d effors seron déployés, noammen par le gouvernemen, pour aeindre un environnemen plus salubre. En fai, c es au débu des années 1990 que des éudes empiriques 5 on mis en évidence l exisence d une relaion enre divers indices de polluion e le niveau de revenu par êe. Cee relaion se raduisai par une courbe en cloche. À laquelle on a aribué le nom de courbe environnemenale de Kuznes, à cause de la similiude avec les ravaux de celui-ci sur les inégaliés en foncion du revenu 6. Nous nous référons à cee liéraure connue par la courbe environnemenale de Kuznes (CEK), schémaisée par la figure 1 ci-dessous. 5 Voir Shafik e Bandyopadhyay (1992) ; Heige, Lucas e Wheeler (1992) ; Holz-Eakin e Selden (1992) ; Panayoou (1993) ; Grossman e Krueger (1993) ; 6 Simon Kuznes ( ) économise e saisicien américain, d origine ukrainienne. Il es lauréa du Prix Nobel en 1971 pour ses ravaux empiriques en économie de croissance. La hèse classique de Kuznes S. (1955) correspond à la réducion des inégaliés à parir d un cerain seuil de croissance économique

10 Figure 1 : La Courbe Environnemenale de Kuznes. Dégradaion de l environnemen Tournan Polluion croissane Polluion décroissane Revenu par habian Source : OMC, Commerce e environnemen, dossier spécial, 1999 La CEK indique qu iniialemen la qualié environnemenale se déériore avec la hausse du revenu. À parir d un cerain niveau de richesse la croissance économique s accompagnerai d une amélioraion de l éa de l environnemen. C es-à-dire que la sociéé aura les moyens e la voloné de réduire le niveau de polluion. Deux phases composen, alors, cee courbe don la première es aribuée aux pays en développemen où le revenu par habian n a pas, encore, aein un cerain seuil. Dans les pays développés la siuaion es opposée : une polluion décroissane en foncion du revenu par êe. C es la siuaion de l Europe, des Éas-Unis e du Japon, où l'effe echnique l'empore en même emps sur l'effe d'échelle e l'effe de composiion, pour plusieurs polluans. Par conre c es l'effe d'échelle qui domine dans les pays siués du "mauvais côé" de la courbe en U inversé (Fonagné, 2001) 7. Ce son les pays en développemen où le revenu es jugé inférieur au seuil, d où la polluion demeure croissane. Des explicaions à cee relaion on éé avancées. Au débu, la croissance économique, qui es associée à l avènemen de l indusrialisaion e la modernisaion de l agriculure, cause une dégradaion de l environnemen audelà des capaciés d assimilaion des écosysèmes, e un aux d épuisemen des ressources naurelles au-delà de leurs aux de régénéraion. Par la suie la hausse du revenu e la qualié de l environnemen von de pair. Une série des faceurs fon en sore que lorsqu un cerain niveau de développemen es aein, une amélioraion relaive de la qualié environnemenale s ensui. Parmi ces faceurs 8 : 7 Fonagné Lionel (2001) : Proecionnisme: l environnemen à l OMC, lere de CPII n 206, Paris. 8 Selden, T.M. e D. Song, «Environmenal Qualiy and Developmen: Is There a Kuznes Curve for Air Polluion Emissions?», Journal of Environmenal Economics and Managemen, vol. 27, 1994, p

11 Une élasicié revenu posiive pour la qualié de l environnemen. Des changemens dans la composiion de la consommaion e de la producion (exemple : verdissemen de la demande ; augmenaion de la par du seceur des services, c es-à-dire endance vers une économie immaérielle ; ). Une amélioraion du niveau d éducaion e de sensibilisaion environnemenale. Les sysèmes poliiques soien plus ouvers e les lobbies environnemenaux exercen plus de pression. Oure ous ces élémens nécessaires à la décroissance de la courbe en cloche, O Connor (1994) 9 a mis l accen sur les mesures adéquaes prises par les pouvoirs publics, en pariculier les réglemenaions environnemenales «le renforcemen de la réglemenaion qui, souven, reflèe les préférences du public pour un environnemen propre, joue peu-êre le rôle le plus imporan dans les amélioraions de l environnemen liées à l augmenaion du revenu par habian» pp Pour le cas des pays en développemen, l aueur cie un aure faceur permean la résoluion des problèmes environnemenaux. Ces pays peuven bénéficier des expériences des voisins, noammen des pays développés, e de irer les enseignemens de leurs erreurs passées en maière de polluion, d aménagemen du errioire e d exploiaion des ressources. Une sraégie économique consiserai, ainsi, à aeindre dans les meilleurs délais le seuil de la CEK pour coninuer à s enrichir propremen. Une ouverure au commerce inernaional permerai, alors, une croissance plus rapide du revenu, d où un passage plus vie au niveau de la parie ascendane de la courbe. En effe, cee héorie connue par la CEK a fai l obje de plusieurs éudes e ravaux empiriques. Cerains aueurs on affirmé son exisence en présence du commerce exérieur. Grossman e Krueger (1993) monren que les gains de l échange, en d aures ermes l effe richesse de la libéralisaion, deviennen la condiion permissive de l amélioraion de l environnemen. Ils prouven que pour différens polluans e en pariculier le dioxyde de souffre la polluion augmene avec la croissance du PIB par habian, jusqu à aeindre un maximum aux alenours de 5000 $ en Par suie l émission de ce polluan (SO 2 ) commence à diminuer à mesure que le PIB par habian coninue à croîre. A des résulas assez proches on aboui aussi les ravaux de Selden e Song (1994) ; Cole e al. (1997) 10, ec. Par conre cerains d aures affirmen que la relaion de kuznes es une uopie. Ils monren l exisence d une monoonie croissane ou décroissane enre la polluion e le revenu par êe. Voir Torras e Boyce (1998) e aussi 9 O Connor D. (1994) : «La gesion de l environnemen dans les pays en voie d indusrialisaion rapide : leçons irées de l Asie de l Es», Cenre de Développemen de l OCDE, Paris. 10 Parmi 10 indicaeurs environnemenaux considérés, les aueurs monren qu à l excepion des déches municipaux e du méhane, la CEK es confirmée

12 Lekakis (2000) selon qui la liéraure de la CEK n es qu une «arme dans l arsenal des héoriciens qui défenden la croissance par la libéralisaion des marchés mondiaux», p.140. D après une éude récene de Meunié A. (2004) on noe que «non seulemen cee courbe n es décelée que pour quelques polluans aux effes localisés, mais même dans ce cas, de nombreuses criiques méhodologiques fragilisen sa porée». La relaion de kuznes es, généralemen, vraie pour des polluans aux effes locaux, c es le cas de dioxyde de soufre 11. Par conre pour les polluans aux effes globaux sur l environnemen on dispose de moins de preuves. A ire d exemple l occupaion ou l exploiaion de la erre, l usage des ressources naurelles, la ferilié des sols e la pêche, ne se réduisen pas avec l augmenaion du revenu. En plus, cerains problèmes écologiques corresponden à des effes qui son irréversibles comme les changemens climaiques, la dispariion d espèces e la pere de biodiversié. En fai, la déérioraion de la qualié de l environnemen dans la première phase de la courbe (phase ascendane) e son réablissemen au cours de la deuxième phase, son relaifs à l indicaeur environnemenal considéré. Il n y a aucune raison pour que ous les indicaeurs environnemenaux suiven conjoinemen la même endance. A ire d illusraion, l indusrialisaion d un pays se manifese par le passage d une économie agraire à une dominance des aciviés indusrielles. Le résula sera une hausse des émissions de gaz par la combusion des énergies fossiles e une hausse des déches solides e liquides par la ransformaion des maières premières dans les uniés indusrielles. Touefois, le recul de la par de l agriculure sera suivi par une baisse des problèmes environnemenaux aribués à ce seceur. Donc, ous les indicaeurs de la qualié de l environnemen n on pas la même endance simulanée d évoluion. La baisse d un indicaeur peu êre au dérimen d une augmenaion de l aure. Au oal, pour chaque pays e à chaque sade de développemen cerains indicaeurs de qualié d environnemen son en hausse e d aures son en baisse. Par exemple les problèmes d érosion du sol peuven êres réduis suie à la croissance qui sera suivie par un rérécissemen du seceur agricole. Mais, elle peu s accompagner d une urbanisaion e des problèmes de congesion. Lesquels, eux-mêmes, peuven s aénuer après une période de ransiion quand, avec plus de croissance, une nouvelle infrasrucure es prise en compe. Il s avère, ainsi, incorrec de saisir l évoluion de la qualié de l environnemen juse par un ype donné de polluan. En réalié, cee difficulé peu êre surmonée soi par le dressage d une courbe en cloche pour chaque polluan, spécifique à l éape de développemen en cours 12. Chaque polluan es 11 On peu se référer à Shafik e Bandyopadhyay (1992) qui on considéré plusieurs indicaeurs environnemenaux. Touefois, ils monren que la CEK n es vraie que pour deux polluans, le CO2 e le SO2 avec deux poins d inflexion à revenu enre 3000$ e 4000$. Voir aussi pour le cas de SO2 Kaufmann e al. (1998) ou Anweiler e al., (1998). 12 On peu se référer ici aux cinq éapes de croissance économique connues dans la liéraure, e qui son déerminées par Rosow W.W. ( ). Dans son ouvrage «Les éapes de la croissance économique : un manifese non communise» il affirme que oue sociéé passe par cinq phases successives : la sociéé radiionnelle, la mise en place des condiions préalables au

13 loin d êre exhausif e de refléer oue la qualié environnemenale. Soi que la soluion sera la déerminaion d un indicaeur environnemenal agrégé. Il es composie des polluans e des problèmes de dégradaion, précisémen c es la prise en compe de ou le régime environnemenal du pays 13. De ce fai, la généralisaion du résula à des pays ayan des niveaux de développemen différens s avère incorrece. Auremen di, à chaque sade de développemen économique l évoluion de la qualié de l environnemen doi êre saisie par un (ou des) indicaeur(s) précis. III 3 Aux pays du Sud le commerce exérieur fai-il parie du problème ou de la soluion? La héorie classique du commerce inernaional, précisémen le héorème HOS, déermine la spécialisaion des pays sur la base de leurs doaions relaivemen abondanes. Le Nord relaivemen doé en capial se spécialise dans la producion e l exporaion des biens inensifs en capial. Au Sud les enreprises concenren leurs producions dans des aciviés nécessian beaucoup plus de main-d œuvre. Or, se son les indusries à fore inensié capialisiques qui seron foremen polluanes. La conclusion es que le Sud serai le moins polluan au niveau de sa producion e son exporaion. Sur le plan des fais, cee explicaion héorique es confirmée au niveau inernaional par une éude de la Banque mondiale (1998) 14. Elle indique l évoluion du raio des exporaions par les imporaions des produis à fore inensié de polluion enre 1986 e 1995 pour quare groupes de pays. La figure 2 ci-dessous monre que ce raio déjà élevé pour les pays riches es aussi enrain d augmener duran cee période. Pour les pays pauvres le raio es faible, malgré sa endance à la hausse enre 1986 e Par conre pour les pays à revenu moyen (ranches supérieure e inférieure), par rappor aux imporaions domesiques, leurs exporaions deviennen de moins en moins polluanes. Auremen di, les pays à hau revenu son exporaeurs nes de produis polluans. Leur raio dépassan l unié, es encore en hausse. Cependan, les pays en voie de développemen son non seulemen des imporaeurs nes de ce ype de produis, mais le son davanage qu ils ne l éaien en Ils on un raio en baisse. décollage (ransiion), le décollage (ake off), la marche vers la maurié e enfin l ère de la consommaion de masse. Chacune de ses éapes adme des caracérisiques spécifiques, d où des indicaeurs environnemenaux seron plus inensifs que d aures. 13 Ekins (1997) monre que le ype des émissions ou les polluans d air qui son sélecionnés n indiquen pas l impac environnemenal. Subséquemmen, il examine un indicaeur agrégé de l impac environnemenal développé par l OCDE. En éudian la relaion enre ce indicaeur e le revenu par êe, Ekins monre que la CEK es uopique. 14 Banque mondiale : «Indicaeurs du Développemen mondial»,

14 A ce groupe des pays en voie de développemen, où le raio a reculé, fai parie l échanillon des pays considérés par la validaion empirique dans la secion suivane. Ceci conredi les résulas de Baumol e Oaes (1998), qui sipulen que les caracérisiques du pays pauvre lui mènen à se spécialiser dans la producion des biens polluans. La faible inernalisaion de l exernalié environnemenale rédui le prix du produi en deçà du niveau de l opimum social. La demande mondiale sera simulée e alors le pays pauvre sera encouragé à produire e exporer davanage en biens sales. Le commerce exérieur déermine, ainsi, la qualié de l environnemen dans un pays selon plusieurs voies. D une par, il agi en foncion du revenu qu il perme de dégager. Via ses rois effes, la libéralisaion des échanges pourrai abouir à une CEK. Lorsque c es l effe d échelle qui domine c es la phase ascendane de la courbe. Par conre si l effe echnique l empore, la polluion commence à se réduire avec la hausse du revenu. D aure par, le commerce inernaional donne les moyens à la consommaion d une naion d évoluer différemmen de sa producion domesique. À son our, l objecif de croissance économique appelle des mesures de promoion des exporaions. D où, une producion de masse aura lieu e l effe d échelle s inensifie. Il pourrai conrecarrer l effe echnique ou rearder le pic de la CEK. Empiriquemen, parmi les éudes inroduisan des variables de commerce exérieur pour juger l exisence de la courbe en U inversé, un consensus n es pas éabli. La chose confirmée es que la naure de la relaion e le revenu

15 correspondan au poin d inflexion, en cas d exisence de la courbe, dépenden des variables commerciales. Par exemple en incorporan la quanié des biens manufacurés imporés comme une variable explicaive addiionnelle, Suri e Chapman (1998) monren que le niveau de revenu seuil sera plus élevé que celui dans le cas auarcique. Le problème es que les deux valeurs de revenu son rop élevées, voir même à l exérieur de l échanillon relaif aux données des 33 pays considérés. Plus récemmen, e en uilisan les données en séries emporelles de la Grande Breagne, Hannes E. (2002) end à éudier la relaion enre plusieurs polluans e le niveau de revenu pour ce pays. Il par de l hypohèse que la dégradaion de l environnemen ne peu pas êre expliquée uniquemen par le revenu par êe. Ainsi, il a inrodui d aures variables explicaives comme la par du seceur indusriel dans le PIB, le aux de croissance du revenu ou aussi des variables indicaives du commerce exérieur. Précisémen, il s agi des imporaions e des exporaions des biens de la producion inensivemen polluane par rappor au produi inérieur bru. Ce modèle monre que, sur la période , l hypohèse de la CEK n es pas définiivemen vérifiée lorsqu on prend en considéraion juse le niveau de revenu pour expliquer la dégradaion de la qualié environnemenale. Cependan, la prise en compe d une esimaion à rois dimensions a permis de mere en évidence l exisence d une CEK. Les rois variables considérées simulanémen, son le revenu, le niveau d un polluan (à savoir l oxyde de nirogène NO x e l ammoniac NH 3 ) e le commerce exérieur correspondan aux imporaions e exporaions des biens où la producion es inensivemen polluane par rappor au PIB. Ainsi, pour ces deux polluans e en présence d une variable d ouverure commerciale la héorie de la CEK es confirmée. Les esimaions dans ce modèle abouissen aussi à une différence enre le cour e le long erme. Cerains polluans ne peuven suivre une relaion en forme de U inversé en foncion du revenu qu à long erme. En résumé, il semble que la relaion enre la libéralisaion commerciale e le dommage environnemenal, via la croissance économique, es plus complexe qu un porrai indiqué par une courbe en cloche. La polluion ou les aures problèmes environnemenaux ne se réduisen pas mécaniquemen avec le développemen économique du pays éudié (Barbier, 1997). Touefois, cerains élémens permeen de clarifier l image. D abord, la prise en compe du commerce exérieur, faceur de développemen économique, suggère les effes jusificaifs de la manière d évoluion de la qualié de l environnemen. Ensuie, pour les pays du Sud à régime environnemenal spécifique, les conclusions son plus robuses une fois les effes de dégradaion son ajoués. Enfin, diverses raisons jusifien que les éudes basées sur des données de panel son doueuses. Seule l éude en série emporelle à base individuelle es uilisable, Vincen e al. (1997) ; Hannes E. (2002) e Carson e al. (1997). En ce qui nous concerne e afin d affiner les résulas dégagés nous iendrons compe de ous ces élémens dans la secion suivane relaive au ravail de validaion empirique

16 IV La CEK pour des pays ouvers du Sud IV 1 Cadre d éude e descripion du modèle L uilisaion des esimaions en données de panel à base muli-pays ne répond pas convenablemen à la quesion d exisence d une courbe en U inversé. L argumen es qu une courbe mise en évidence par des esimaions en mulipays ou en données de panel, reflèe simplemen la juxaposiion de deux relaions : une relaion posiive enre la polluion e le revenu par êe dans les pays en développemen e une relaion négaive dans les pays développés e non pas une unique relaion qui s applique aux deux caégories de pays (Vincen e al., 1997 ; Hannes E., 2002). En fai, à ce argumen un aure du côé environnemenal peu êre ajoué. Comme a éé expliqué plus hau le régime environnemenal varie d un pays à l aure, surou ayan deux sades de développemen disincs. Nore éude empirique pore sur un échanillon de cinq pays, faisan encore parie des pays du Sud. Ils son par ordre alphabéique : l Algérie, la Colombie, la Thaïlande, la Tunisie e la Turquie. Tous ces pays son ouvers au commerce exérieur, e ou en éan géographiquemen éloignés (faisan parie de quare Coninens différens), ils son économiquemen assez proches 15. Soidisan, cee homogénéié du groupe des pays perme de renforcer la fiabilié lors de la vérificaion de la CEK pour el groupe de pays. Avec ce ravail on vise avancer une réponse à la quesion d exisence d une CEK en présence du commerce exérieur pour le cas d un pays du Sud, don l indicaeur d environnemen es relaif à son sade de développemen. Plus précisémen, le régime environnemenal es composé des polluans e un faceur de dégradaion. Il s agi de l émission de dioxyde de carbone (CO 2 ) l indicaeur de polluion, e de la déforesaion comme indicaeur de dégradaion. Le modèle s inspire de l approche adopée par ceraines éudes elles que Cropper e Griffihs (1994) ; Cole, Rayner e Baes (1997) ou Suri e Chapman (1998). Il correspond à la spécificaion d une relaion enre l indicaeur environnemenal (E), le revenu par habian (y) e la variable indiquan le libreéchange dans le pays, soi l inensié commerciale (T). Ses variables son observées pour une période allan de 1970 à L indice () indique le emps, c es-à-dire l année d observaion. Comme a éé menionné, il s agi d une éude en série emporelle spécifique à chaque pays, e non un empilemen des pays. L équaion à esimer es alors : E = C + β y + T + 1 ε 15 En 2000 le revenu naional bru par êe dans les cinq pays a éé compris enre 5,46 e 6,77 $ inernaional couran selon la PPP, (WDI, 2003). Selon la même source ces pays on aussi cerains indicaeurs d environnemen semblables. Ils on en 1999 des quaniés d émissions de CO2 par êe assez proches

17 Noons que la déerminaion de la courbe environnemenale sous la forme d un U inversé nécessie d esimer la forme quadraique de cee foncion, dans laquelle 2 on ajoue le erme du revenu par êe au carré ( ). Pour déerminer la possibilié d exisence d une CEK, la règle de décision consise à esimer les deux relaions : la forme linéaire e la forme quadraique 16. En comparan les résulas des esimaions, noammen le coefficien de significaivié global du modèle, on reien la forme la plus appropriée des deux cas suivans : E E = = C C + + β β 1 1 y y + + T β 2 y + 2 ε + T + ε Dans un premier emps la variable dépendane représene les émissions de CO 2 17 à l année dans le pays considéré. La base des données correspond pour chaque pays aux quaniés de CO 2 en onnes mériques par êe. Elles son issues de la publicaion de la Banque mondiale dans «World Developmen Indicaors 2003». Des données par habian permeen d éliminer l effe de la différence dans les ailles des populaions pour l échanillon des pays considérés. Dans un deuxième emps la qualié environnemenale es saisie par la déforesaion 18. Elle peu êre inerpréée différemmen. Une desrucion massive des forês reflèe le manque des drois de propriéé. Elle indique aussi la srucure économique d un pays basée encore sur les ressources naurelles e les biens agricoles e non sur des seceurs à haues echnologies. En donnan une idée sur le degré de développemen, cee déforesaion es, elle-même, une origine à d aures problèmes écologiques. Les érosions des sols s aggraven, des inondaions, une biodiversié affaiblie, un écosysème fragilisé, augmenaion de la concenraion de CO 2 dans l amosphère à cause de la réducion de son absorpion végéaive, ec. La variable dépendane (noée E) es expliquée par deux ypes de variables indépendanes, don la plus connue es le revenu par êe. C es la principale variable explicaive avancée par la majorié des éudes s inéressan à la courbe en U inversé. Pour chaque pays on considère le revenu naional bru par habian converi en $ des USA couran (noé Y) e calculé selon la méhode Alas de la Banque mondiale. Cee méhode perme de faire le lissage des y (1) (2) 16 On laisse omber la forme cubique, correspondan à une CEK de la forme N. Cee roisième forme es raremen prouvée, ou même discuée, dans la liéraure. 17 Ce polluan, ou comme les aures gaz à effe de serre, absorbe les radiaions infrarouges de la erre. Par conséquen, il se crée une couche auour de la planèe qui emprisonne la chaleur e l empêche de quier l amosphère. On esime qu au cours du dernier siècle la empéraure de la planèe a augmené de 0,3 à 0,6 degré Celsius. Des caasrophes naurelles commencen à apparaîre. La combusion du charbon, du pérole e du gaz naurel, soi dans les usines soi par les moyens de ranspor son les principales sources de ce polluan. Afin de faire face aux problèmes résulan de CO2, le Proocole de Kyoo a éé adopé en décembre Il vise une réducion des gaz à effes de serre de 5,2 % en moyenne d ici 2012 par rappor au niveau de Comme indicaeur environnemenal, la déforesaion a éé déjà considérée par ceraines éudes, voir Shafik (1994) ou Xepapadeas e Amri (1998)

18 flucuaions des prix e des aux de change. Les données corresponden aux compes naionaux chez la Banque mondiale publiés dans les rappors annuels. A l insar des modèles prooypes, la deuxième variable indépendane prise en considéraion es un indicaeur d ouverure au commerce exérieur. Or, cee variable oue seule es insaisfaisane pour saisir impac sur la qualié de l environnemen. Elle es ajouée au revenu par habian. L argumen es que, comme a éé expliqué plus hau, les effes du libre-échange passen à ravers la croissance. Expliciemen, la spécialisaion du pays déermine sa producion e ses exporaions, alors que c es la consommaion domesique qui indique les imporaions. Cee variable explicaive (noée T) es, alors, saisie par l indice d ouverure au commerce inernaional, donné par le raio de la somme des exporaions e des imporaions au PIB de chaque année. Les valeurs de celles-ci son données en $ couran des USA, e publiées dans les rappors de l Organisaion Mondiale du Commerce duran les années considérées. Coffee Enfin, les équaions à esimer coniennen, aussi, une consane indiquan des effes fixes individuels. C es-à-dire les caracérisiques spécifiques à chaque pays. En plus, il figure un erme d erreur ( ε ) de brui blanc. IV 2 Résulas empiriques e inerpréaions IV 2 1 Cas des émissions de CO2 Pour chaque pays on procède à l esimaion de deux équaions (1) e (2) cidessus 19. La règle de décision consise à comparer le pouvoir explicaif de l équaion à forme linéaire par rappor à celui de la forme quadraique. On recour, ou d abord, au es ADF (Augmened Dickey-Fuller) pour résoudre le problème de saionnarié de ceraines variables du modèle. Les résulas des esimaions économériques monren, par la suie, que pour chacun des cinq pays, la forme quadraique es plus accepée que la forme linéaire. Ceci argue, à priori, en faveur de l exisence d une courbe en U inversé pour un pays du Sud. En effe, sur la base des paramères de significaivié globale du modèle (R 2 e F-saisic), l hypohèse de la courbe s avère vérifiée uniquemen pour les cas d Algérie, Colombie e Thaïlande. Le ableau 1 cidessous récapiule les principaux résulas de l esimaion de la forme quadraique reenue pour chaque pays. 19 Les esimaions son réalisées à parir du logiciel Eviews

19 Le ableau 1 : Résulas d esimaion de la forme quadraique des cinq pays. Pays Algérie Colombie Thaïlande Tunisie Turquie Explicaives C 1,197 1,525 0,0808 0,0588 0,0493 (2,885) (51,154) (3,547) (1,636) (1,809) Y ,0011-0,0002 0,0010 0,00032 (3,224) (-1,601) (-0,433) (1,020) (0,594) Y² -3,59E -07 4,20E-07 1,78E-07-5,36E-07-2,66E-08 (-2,318) (2,223) (1,698) (-1,497) (-0,269) T 0,0011-0,3057 0,3583-0,0256 0,3179 (0,0008) (-0,307) (1,204) (-0,052) (0,463) R² 0,4488 0,2468 0,6020 0,1107 0,1170 F-saisic 7,6014 3, ,1195 1,1617 1,1926 Durbin Wason 1,269 0,531 1,470 2,613 1,958 Les chiffres enre parenhèses son les -suden. Significaifs pour α = 5 % L accepaion de la forme quadraique par rappor à la forme linéaire ne signifie pas auomaiquemen l exisence de la CEK. Le pouvoir explicaif du modèle rese encore faible, surou pour le cas de la Tunisie e la Turquie. En oure, l inensié commerciale représenée par le aux d ouverure n explique pas d une manière significaive la variable endogène, correspondan aux émissions de CO 2. Ce résula rese sous réserve, même qu il es en accord avec les consaions de Grossman e Krueger (1993) ou Gale e Mendez (1998), pour cerains aures polluans. En effe, la validaion de l hypohèse d une CEK exige un coefficien significaif de y 2. Ceci n es confirmé que pour le cas de deux pays : l Algérie e la Colombie. En valeur absolue, ce coefficien faible indique un ryhme len d évoluion de la courbe pour les deux pays. La différence de signe es déerminane pour la forme de la courbe (U ou U inversé). Pour ce cas, où le CO 2 es l indicaeur environnemenal, la CEK es provisoiremen accepée pour le cas des deux pays : l Algérie e la Colombie. On procède par le calcul mahémaique ci-dessous pour déerminer le poin d inflexion correspondan à chaque cas e le niveau de revenu respecif. Pour le cas d Algérie on peu écrire : E = 1, ,0017 y 3, y 2. Cee forme quadraique se radui graphiquemen par une parabole ayan pour somme le poin donné par les deux condiions suivanes :

20 de = 0 dy (3) 2 d E e < 0 2 dy La deuxième condiion es bien vérifiée, e la première nous donne : 0,0017 = 2*3, * y y = 2367,69. Pour le cas de la Colombie la relaion es : E = 1,525 0,0011y + 4, y 2. Cee forme mahémaique radui une courbe convexe par rappor l origine du repère. Elle es une forme de U e non de U inversé. Le calcul du minimum de la courbe aboui au revenu: y * = 1309, 52. Le cas algérien confirme l hypohèse de la CEK mais le cas colombien l infirme. Ce dernier cas a éé déjà démonré par ceraines éudes empiriques anérieures, Shafik e Bandyopadhyay (1992) pour le cas de CO 2 ; Grossman e Krueger (1994) pour le cas des paricules suspendues. En effe, dans ceraines éudes empiriques validan l hypohèse de la CEK, le somme de la CEK correspond à des niveaux de revenu aberrans. Ils dépassen largemen les valeurs observées dans l échanillon considéré (Cole, Rayner e Baes, 1997 ; Suri e Chapman, 1998). Par conre, dans cee éude les deux revenus seuils, fon parie du revenu de la caégorie des pays en développemen, selon les classificaions inernaionales. Ces deux valeurs du revenu seuil, de l Algérie e la Colombie, on éé aeines par les deux pays respecivemen en 1984 e en 1993 (Banque mondiale, WDI 2003). Cela perme de dire que l Algérie a enamé la phase décroissane de sa courbe en cloche depuis une vingaine d années. Selon el résula empirique, il es devenu un pays pos indusriel, poursuivan sa croissance propre. Au conraire, la Colombie depuis plus d une décennie sa qualié environnemenale se déériore de plus en plus avec le revenu par êe. La phase d amélioraion de la qualié environnemenale, appréciée par les émissions de dioxyde de carbone, es achevée depuis Ainsi, ni l exisence de la courbe en cloche en présence du libre-échange, ni le niveau de revenu relaif à son somme ne fon l obje d enene. Ces divergences monren les larges conroverses sur la liéraure de la CEK. Quan au commerce exérieur les résulas suggèren qu il n y a aucune relaion avec l évoluion des émissions de CO 2. Cela reme en cause l idée que la libéralisaion commerciale dégrade la qualié environnemenale. En conséquence, on argue qu il es prémauré qu une réponse définiive e généralisée ne soi avancée, sachan la diversié des indicaeurs environnemenaux

21 IV 2 2 Cas de la déforesaion La déforesaion fai parie de l exploiaion des ressources naurelles dans les pays du Sud. C es une composane de leur régime environnemenal, e elle peu êre une cause du déséquilibre écologique. Elle es la variable exogène servan à vérifier l hypohèse de la CEK ; ou en éan expliquée par le revenu par êe (y) e l inensié du commerce exérieur (T). La comparaison des résulas des esimaions, noammen du pouvoir explicaif global des deux équaions, perme de reenir la forme la plus appropriée : la forme linéaire ou la forme quadraique. La base des données correspond à celle des pays cis menionnés, duran la période Ces données son fournies par les mêmes sources indiquées ci-dessus. A l insar de l indicaeur environnemenal précéden, un problème de saionnarié des variables peu avoir lieu. Une applicaion du es de Dickey- Fuller augmené (ADF) a permis de se servir des séries emporelles saionnaires. Par la suie l esimaion économérique des équaions (1) e (2) monre que la forme quadraique, correspondane à la CEK, es la plus appropriée. Son pouvoir explicaif es plus imporan en Algérie e en Tunisie, soi un R 2 respecivemen de 0,93 e 0,54. En Thaïlande il es plus faible, soi R 2 = 0,37. Par conre en Colombie e en Turquie le groupe des variables exogènes n explique pas la variable endogène. Le ableau 2 ci-dessous récapiule les principaux résulas. Le ableau 2 : Résulas d esimaion de la forme quadraique des cinq pays. Pays Algérie Colombie Thaïlande Tunisie Turquie Explicaives C 0,2741-0,0016-0,0083 0,2539-0,0295 (122,318) (-0,357) (-4,058) (151,892) (-1,180) Y -2,25E -05-1,33E-07-0,0002 0,0003 0,0005 (-7,923) (-0,001) (-3,661) (5,465) (1,108,) Y² 3,19E -09-1,56E-08 3,11E-08-9,03E-08-8,74E-08 (3,784) (-0,584) (3,404) (-5,484) (-0,999) T -0,0044-0,0472 0,0616-0,0277 0,4768 (-0,064) (-0,331) (2,349) (-1,231) (0,760) R² 0,9292 0,1382 0,3763 0,5414 0,0568 F-saisic 118,1431 1,4432 5, ,6250 0,5220 Durbin - 0,904 2,494 2,320 1,018 2,629 Wason Les chiffres enre parenhèses son les -suden. Significaifs pour α = 5 % La héorie de la courbe en cloche s avère accepable pour le cas de l Algérie, la Thaïlande e la Tunisie. C es-à-dire que la déforesaion es expliquée par le revenu par habian. Touefois, le coefficien de l indicaeur d ouverure commerciale n es significaif que pour le cas du pays asiaique. Les équaions spécifiques seron :

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